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Les Archives des Editos de Avril 2007 ...  (8 éditos )

- « L’ALOE VERA , une plante miraculeuse ! ... »     0774    27/04/2007 (Brigitte Rabarijaona de Paris ) 

- « Serge, est-il bon d'investir au pays ? Dans quels secteurs investir à Madagascar ? .... »  0773   25/04/2007 (Madagascar-actuel.info) 

- « La France d'après??? ...  »     0772   20/04/2007 ( Sebastien le Parisien ) 

- « Savoir décoder les messages transmis et saisir l'opportunité  ... »     0771   17/04/2007 ( Manantsoa Andriamiarina de Kremlin Bicètre ) 

- "Un bel esprit de Famille... pour notre Fraternité...  ... "  0770   12/04/2007    (Monique Rabeson d'Evry) 

- "Zanahary no mamelona ... "  0769   09/04/2007    (Armand Andriamahady de Créteil) 

- « Quand les cloches sonnent! sonnent ! ... » !     0768     06/04/2007 (Shoan de Normandie - Abdeslem de Casa - Maroc)

- « Menaky ny aina » …. « Menaky ny aiko » !     0767     01/04/2007 (Fafah Ratovonony de Villeneuve Saint Georges)

Edito : "L’ALOE VERA , une plante miraculeuse ! ...  "   0774     27/04/2007 

     A Madagascar on connaît bien le Vahona et on a même une expression courante qui dit : "Tantely amam-bahona ny fiainana" soit " la vie est comme le miel et l'aloe, tantôt bien , tantôt amère". Mais vraiment est ce qu'on en profite?
     Dans la Grande Ile on peut retrouver plusieurs espèces de "Vahona" ou d'Aloe (Liliaceae) . Parmi elles, l’une de l’Antsingy, l’autre des environs de Tolagnaro (Fort Dauphin).
     L'Aloès Vera est cultivée un peu partout sous les tropiques et dans les régions les plus sèches et chaudes des 5 continents . Les grosses feuilles charnues et épineuses produisent un suc amère, dense, concentré 
et très visqueux aux propriétés pharmaceutiques remarquables, une vraie panacée très utilisée dans la vie quotidienne malgache"  (LaComm')

    Selon Christophe Colomb (1451-1506) : Quatre végétaux sont indispensables au bien-être de l'homme : le blé, le raisin, l'olive et l'aloe. Le premier le nourrit, le second élève son esprit, le troisième lui apporte l'harmonie et le quatrième le soigne.    

    L’Aloe Vera a intéressé les scientifiques du monde entier pour ses vertus sur : 
* les lésions cutanées : plaies, ulcères, gerçures, brûlures… 
* les Psoriasis et Eczéma 
* Son pouvoir de réhydratation 
* Sa production de Collagène 
* certaines maladies cardio-vasculaires et le diabète
* l’Estomac et les intestins 
* l’Arthrite et l’Arthrose.

      L’Aloe Vera est aussi reconnue pour ses vertus au sujet : des lésions ligamentaires ou musculaires, des tendinites, des syndromes de fatigue chronique, da paradonthose, des candidoses chroniques. 


«L’Aloe Vera est devenu aujourd’hui, grâce aux nouvelles techniques de conservation, un "végétal médecin" de tout premier plan, qui peut guérir souvent, et soulager toujours, de multiples problèmes de santé plus ou moins graves avec une grande efficacité et une totale innocuité ». Dr Yves Donadieu de la Faculté de Médecine de Paris.
                    (Ref : www.aloevahona.verateam.com) 
         
Brigitte Rabarijaona (Paris)       ... suite Klikeo eto >>

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Edito : "Serge, est-il bon d'investir au pays ? Dans quels secteurs investir à Madagascar ?  ...  "   0773     25/04/2007 

Malgré les rumeurs, Madagascar a le vent en poupe est va devenir une destination majeure dans les prochaines années, cette île possède un potentiel touristique énorme, dans certaines régions il manque encore des infrastructures pour accueillir convenablement les touristes et ces régions sont justement les plus attractives. Depuis quelques années, le pays a connu des changements: il est devenu une terre d'opportunités.

   Si vous êtes un compatriote désireux de rentrer au pays et d’y monter une affaire, ou si vous êtes un entrepreneur qui est particulièrement attiré par la grande île, cet article va essayer de faire une petite vue d’ensemble sur les secteurs lucratifs à Madagascar.

La situation économique
      La valeur de la monnaie locale : l’Ariary est plus ou moins stable ces derniers temps. Un euro équivaut toujours à environ 2500 Ariary, ce qui fait qu’on peut facilement monter quelque chose au pays sans amener énormément de fonds de l’étranger, en plus de pouvoir vivre décemment.

   Les secteurs d’activité
Pays pauvre oblige, il est peut-être plus rapidement et plus facilement rentable d’investir dans la satisfaction des besoins primaires et d’entrée de gamme : alimentation, habillement, transport, communication, éducation (de base), …
Avec le « boum » actuel de la communication (le développement des téléphones portables, de l’internet, etc). Il peut être intéressant de « chercher » dans ce domaine un nouvel angle d’attaque pour aborder un marché en pleine croissance. Actuellement, toutes les propositions se ressemblent et on fait plus une bataille de prix que d’offres et d’innovations.
En plus, la qualité de service de certains prestataires laissent à désirer, et la grogne commence à monter chez les consommateurs, qui paient cher mais n’ont pas la satisfaction en retour. Encore une voie libre pour un investisseur courageux qui est en mesure de fournir la qualité au meilleur prix.   

    Le tourisme
De nombreux prestataires se plaignent du prix du billet qui d’après eux – rebute les touristes venant de l’extérieur. Mais il est     indéniable que le tourisme est encore une « voie libre » pour les investisseurs, certains sites très prisés et de qualité ne possèdent que très peu de moyens pour accueillir les touristes, inexistence ou insuffisance d’hôtels, de prestataires, etc.
D’autres sites qui ont du potentiel restent méconnus et inexploités.
Et il y a aussi le tourisme « local », les Malgaches semblent vouloir voyager de plus en plus (au moins à l’intérieur du pays) et se déplacent de plus en plus fréquemment. Il n’y a qu’à voir la masse énorme de population qui écume les routes lors des périodes festives. 

       Encore une opportunité pour ceux qui sauront l’exploiter. ...suite Klikeo eto >>

                                                  Madagascar-actuel.info

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Edito : "La France d'après??? ...  "     0772     20/04/2007 

LES SONDAGES ONT TOUT DIT ? NON, NON ET NON ! DEMOCRATIE EN DANGER : VOTE, VOTEZ, VOTONS... POUR UN ELAN SOCIAL, OUVERT ET PERTINENT

 

   J’ai parcouru le premier acte
     Je connais tous les personnages
     L’intrigue, les lieux, les engrenages
     Les ballottages, les beaux verbiages
     Les encollages, les cloisonnages 
     Les dérapages, les gaspillages

 

                  J’ai entamé le deuxième acte 
                   Pour abolir les matraquages
                   En développant l’apprentissage
                   Du fauchage des pas de rage
                   Des adorateurs du flicage
                   Des obsédés du fricouillage

                   J’aborderai le troisième acte 
                   Le cœur et l’âme en arrimage 
                   Aux pontons des rives du courage 
                   Pour délivrer sur une page
                   L'essence d’une patience sauvage
                   Des mots d'émois, des témoignages
       
Je vous le jure si je m’engage 
        Je refuserai l’appareillage

        Les moulages, les affreux mirages    
        Et les vertus prises en otage
        Je veux circuler sans péage
        Sur l’autoroute des métissages
 

            Je ne veux pas d’un sarKophage 
                     Je ne veux pas d’une France en cage 
                     Je n'abandonnerai mon suffrage
                     Qu'à l'élégance du seul corps sage
                     Au réalisme du vrai visage
                     Du partage contre les saccages ! 

Le site de Sébastien... Cliquez ici

Sébastien le Parisien      suite sur MadaVôvô...  Klikeo eto >>

  (http://www.cebenscene.com/ )   (texte 11/04/07 - extrait ELECTIONS 2007 NOS MAUX A DIRE...)

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Edito : "Savoir décoder les messages transmis et saisir l'opportunité"      0771      17/04/2007 

Les messages des "Angano" ou Contes et Legendes nous racontent l'histoire de notre "tanindrazana", nous expliquent nos coutumes et l'éducation des enfants transmis par nos anciens.


   
De ces angano ou contes spécifiquement malgaches qui sont déjà sortis dans ce site, nous pouvons dégager à tout moment des réflexions sur les valeurs qui nous animent, mais aussi sur la construction de notre personnalité. Si nos valeurs sont suffisamment solides, nous pourrons résister aux tempêtes inéluctables de l'existence de ce 21ème siècle (guet apens, piège, tricherie, haine, corruption, infidélité, violences, absence de confiance et que sais-je…).

  En effet notre autoformation ne se termine jamais ni à la sortie de l’école ni de l’université. Nous apprenons en permanence tout le long de notre vie. Savoir décoder les messages transmis et saisir l'opportunité de mettre en pratique les valeurs louables, comme état d'esprit », voilà le comportement réflexe le plus pragmatique !

kotofetsy sy Imahaka : Les deux compères 

      Kotofetsy et Mahaka étaient deux brigands fort malicieux et dont les malgaches ne se lassent pas de raconter les mauvais tours. Ils s'associaient la plus part du temps pour se livrer à des plaisanteries de mauvais goût, ce qui ne les empêchait pas de chercher aussi à se tromper mutuellement.
Un jour, ils se rencontrèrent au marché, chacun portant un panier.
- Où vas-tu ? demanda Kotofetsy.
- Vendre un beau coq; et toi ? questionna Mahaka.
Moi, je viens d'acheter une superbe bêche.

- Ecoute, j'en ai besoin pour remuer la terre de mon jardin. Veux-tu que nous fassions un échange ? Mon coq a sûrement beaucoup plus de valeur qu'une vulgaire bêche.
- Je veux bien, pour te faire plaisir, car ma bêche est d'excellente qualité et vaut certainement plus cher qu'un coq ordinaire.
- Eh bien, je consens à ce sacrifice. Voici le panier qui contient mon coq.
- Et voici le panier qui contient ma bêche.
Et, enchantés de ce qu'ils croyaient être une bonne affaire, ils s'en allèrent en hâte, chacun de son côté.
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Manantsoa Andriamiarana (Kremlin Bicetre)      ... Les Autres Anganos Cliquez-ici 

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Edito : "Un bel esprit de Famille... pour notre Fraternité... "

    Sur les traces de Tera France, une Association Familiale        0770      12/04/2007 
   
Les 80 descendants hors de Madagascar de  RAMANANTSOA & RATSIORY  ont créé leur association familiale en 1994 . 

Repartis dans toute l'Europe ils se réunissent chaque année dans différentes villes de France - "pour un traditionnel Dîner dansant" .

      Le 07 avril 2007 c'était dans la région parisienne à Villeneuve saint Georges (94) chez Ling-Ling .

 Ils sont installés en Suisse, partout en France : Lille, Montpellier, Paris , Alsace...

    Notre association familiale a été créée dans le but de renouer les liens familiaux, de s'entraider pour les pires et les meilleurs et surtout garder les contacts avec les familles proches et amis. Les membres du bureau changent tous les 3 ans.
      Notre but est surtout de sauvegarder notre "fraternité"... He oui!  la famille, c'est sacré !                                             

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Monique Rabeson (Courcouronnes)

 

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Edito : "Zanahary no mamelona... "       0769      09/04/2007 

     Parler de Zanahary c'est à la fois facile et difficile.

    Facile car c'est une intuition que de penser qu'il y a quelqu'un d'autre au-dessus de nous,
qu'il nous ait créés ou pas. Pour les ancêtres des Malgaches, c'est un Créateur. Le problème est que ce personnage est-il un Dieu, est-ce Dieu.
      Difficile car il faut bien reconnaître que les premiers missionnaires qui ont traduit la Bible n'ont pas utilisé le mot Zanahary pour parler du Dieu de la Bible. Il est vrai que le vocabulaire malgache possède deux autres noms : Andriananahary et Andriamanitra.
Le mot Zanahary figure dans un cantique ancien des protestants : Sambasamba Zanahary tamin'ny nampidinanao ny Zanakao... et c'est tout. C'est une tentative, mais timide. Elle ne sera plus renouvelée autre part, dans les cantiques et la Bible.

Andriananahary apparait lorsque dans un cantique protestant, on parle de la Trinité. Et pour le reste de la Bible et des cantiques, il y a Andriamanitra. Il est le seul Dieu, le vrai, non pas le dieu des païens.

 

    Je pense que Zanahary désigne le Créateur que tous les païens du monde évoquent, pour ne pas les empêcher de jouer au culte des ancêtres et autres pratiques animistes. Et les ancêtres des Malgaches n'ont pas échappé à la règle, eux qui évoquaient les esprits des morts et jonglaient avec leur talisman que d'autres cultures importées leur ont inculqué.
Je sais bien que Zanahary figure dans l'hymne national malgache, mais c'est parce qu' à l'époque du concours organisé pour l'occasion, l'Etat laïc a imposé que soit cité dans les paroles 3 ou 4 mots dont justement le Zanahary.
      Alors Zanahary no mamelona, c'est vrai et c'est faux. Zanahary a crée, mais est-il celui qui nourrit, qui protège, qui guide nos pas. Zanahary n'avait pas de commandements à faire respecter, il n'est pas le sauveur des pécheurs, terme nouveau du christianisme. Le Fils de Dieu, c'est la religion des Vazaha et la résurrection n'y pensons pas. Pour traduire ce dernier mot, les deux religions chrétiennes dominantes possèdent chacune leur vocabulaire.....
     Décidément, Zanahary c'est assurément le Dieu des païens !   
... Lire le Dossier Pâques Cliquez-ici >>

                                                                   Armand Andriamahady de Créteil 

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Edito : "Quand les cloches sonnent! sonnent ! ...0768      06/04/2007 

      Quelque soit le nom qu'on attribue au Dieu auquel nous croyons, il est constant qu'à une période donnée les trois grandes religions célèbrent un évènement. C'est ainsi qu'en cette période, les chrétiens fêtent "Pâques", les juifs "Le Pessa'h , et les musulmans " L'Aid Al Mouloud" !

Pâques c'est la commémoration de la résurrection du Christ chez les Chrétiens, "Le Pessa'h" c'est la commémoration de l'exode d'Egypte chez les juifs ,  et  la fête de "L'Aid Al Mouloud" chez les musulmans, c’est la fête de la naissance du prophète Mohammed. 


    
Est-ce que la maman d'un oeuf de Pâques est une poule en chocolat ? Savez-vous qui est né le premier, l'œuf ou la poule? Il parait que c'est la poule, car Dieu aurait créé les animaux et l'Homme en âge de reproduire... 
Traditionnellement, les symboles de Pâques sont les oeufs décorés, le chocolat, les cloches, les lapins, l'agneau, etc... 
A Pâques, fête de la naissance et de la renaissance, l'œuf symbolise la vie, la vie éternelle. Depuis la préhistoire, l'oeuf est symbole de vie, de fécondité, de fertilité, de renaissance et de chance.

Pour les Juifs l'oeuf est le symbole de la vie mais aussi de la mort. La libération du peuple hébreu a coûté la vie à de nombreuses personnes, et le bonheur n'est jamais absolu pour les eux. A Pessa'h les Juifs trempent un oeuf dans de l'eau salée en souvenir de toutes les larmes versées suite à la perte de leur indépendance.       ... suite Cliquez-ici >>

de Normandie pour rainizafimanga.com

 et tous les internautes

     L'Aid Al MOULOUD en 2006 c'était le 11 avril et cette année le 31 mars 2007.  Elle est appelée MAWLID ENNABAOUI ou Mawlid NABAWI.

Le prophète Mohammed est né à La Mecque, an 570 ap.J.C.  La célébration de la naissance du Prophète n’était pas connue dans les premières années de l’Histoire Islamique. Cette fête a été instituée au XI ème siècle en Égypte.  Certains la considèrent comme une innovation. Maintenant c'est une fête nationale dans la plupart des pays arabes et musulmanes. 

Célébration de la fête  de MAWLID  L'anniversaire de la naissance du prophète se fête par des processions, des conférences et des récits sur la vie du Prophète.  C'est aussi, en Maghreb et en Afrique, une grande fête populaire qui anime de gaieté, de lumières et de chants.

 l'AID AL MOULOUD est une occasion pour acheter des nouveaux habits pour les enfants qui les porteront le jour de la fête. Il y a aussi des hommes et surtout des femmes qui s’achètent ‘’ les djellabas’’ pour aller la mosquée le matin de la fête (homme) soit pour rendre des visite à la famille..        .. suite Cliquez-ici >>

Abdeslem de Casablanca (Maroc) 

pour rainizafimanga.com  et tous les internautes


Les Dossiers : 

1)- Traditions de Pâques dans les pays d' Europe

France, Italie ,Espagne ,Allemagne ,Angleterre ,Scandinavie ,Pologne ,Russie ,Grèce 
   
Pâques est une fête mobile qui se fête entre le 22 mars et le 25 avril. C'est une fête religieuse qui commémore le passage de la Mer Rouge pour la religion juive et la résurrection de Jésus pour la religion chrétienne
C'est aussi une fête païenne qui annonce l'éveil du printemps.
L'oeuf source de vie

Dans le Kalevala, livre sacré des anciens finlandais, c'est de l'oeuf que naquit le monde. La mère de l'eau, Iltamara, dormait au fond de l'océan sans rivage. Dans son sommeil, elle remua et son genou sortit de l'eau tel une île. Alors, le maître de l'air tomba des cieux vides et déposa un oeuf d'or sur ce genou divin. Mais à peine effleurée, comme une ensommeillée qu'un insecte agace, la déesse frémit et, frémissant, brisa la coquille 

parfaite. Alors, tous les morceaux se transformèrent en choses bonnes et utiles : 

Le bas de la coque de l'oeuf forma le firmament sublime.
Le dessus de la partie jaune devint le soleil rayonnant.
Le dessus de la partie blanche fut au ciel la lune brillante  ...
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de Normandie pour rainizafimanga.com

 et tous les internautes


2)- "Pâques , Pessa'h et l'Aid Al Mouloud ... "

     Le nom de la fête chrétienne de Pâques vient de l'hébreu Pessa'h car, d'après les Évangiles, c'est pendant la commémoration de cette fête juive par Jésus et ses disciples (voir la Cène qui pourrait correspondre au premier soir du Seder) qu'eurent lieu la mort et la résurrection de Jésus.
Certains symboles de Pessa'h, comme l'agneau, le sang/vin, le pain/levain, sont également rappelés lors de la fête chrétienne de Pâques.     

    L'Aid Al Mouloud chez les musulmans, c’est la fête de la naissance du prophète Mohammed ... suite Cliquez-ici >>                                         

Abdeslem de Casablanca (Maroc) 

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3)- "Croustillants d’agneau au jus de basilic "

Qu’il s’agisse des Pâques orthodoxe, juive, chrétienne ou musulman l’agneau est le plat traditionnel de cette fête. 

   L’occasion de découvrir ou redécouvrir des recettes savoureuses de carré, de côtes ou de gigot . Sachez étonner avec des saveurs sucrées-salées ou de grands classiques pour un dimanche pascal succulent !

     L'agneau se déguste idéalement avec l'arrivée du printemps et traditionnellement à Pâques. On aime le gigot ou l'épaule d'agneau et les côtelettes sont délicieuses au barbecue ! Les principaux morceaux ...    suite Cliquez-ici

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Edito : « Menaky ny aina » …. « Menaky ny aiko » !   0767      01/04/2007 

       L'enfant occupe au sein de la famille une place privilégiée.

Un regard personnel sur un certain nombre de  moyens, pour la mise en oeuvre   des Droits de l'enfant ( Les mineurs de 18 ans)...  Ou ce qu'apporte le Projet de révision de la Constitution à  soumettre au Réferundum de ce 04 avril 2007 pour le  MAP ( Malagasy Action Plan), dans la ligne des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

          Peut-on prôner, aujourd’hui, l’expression populaire malgache « L’enfant est roi»,  et, donc, de ne point mettre en doute la représentation traditionnelle admise dans toutes les régions de l’Île, de celui que l’on appelle familièrement « menaky ny aina » (Graisse de l’existence), de celui qui occupe de ce fait une place  privilégiée dans la  société malgache ?

         D’emblée, cela signifie-t-il que, « la civilisation des ancêtres » n’est ni tombée en ruine, ni tombée dans l’oubli ? Ce malgré les profondes mutations qui ont affecté la société malgache, voire « les tourmentes vécues » ces dernières décennies par la population de Madagascar ?     

        Il faut rappeler, en effet, que la famille traditionnelle malgache assurait par sa discipline, son sens de la hiérarchie sociale et ses fortes structures (Le « Fokonolona » et la famille), une protection efficace quoique inorganisée de l’enfant. Le Droit de l’enfant ne semble pas avoir constitué pour les coutumes et pour les anciens législateurs malgaches une matière particulière différente du Droit de la famille. L’enfant est tout naturellement protégé par les structures familiales et par la cohésion de la cellule sociale au sein de laquelle il se développe.

Cependant, nul n’ignore l’intérêt profond que les Malgaches manifestent pour les enfants « menaky ny aina ». Les lois écrites et l’étude des coutumes font apparaître que le Droit traditionnel comporte de nombreux éléments dont le caractère commun est de  sauvegarder l’intérêt de l’enfant. Ces éléments nous pouvons les trouver :

-                     tant dans les « kabary » d’Andrianampoinimerina  (Recueillis selon la tradition orale par le R. P. Callet et qui constituent encore la principale source du Droit traditionnel malgache),

-                     que les Codes malgaches : (Le Code des 42 articles de 1828, promulgué par Ranavalona Ier, le Code des 50 articles de 1828 de Radama II ; les deux Codes des 16 et 18 articles de 1868 ; les Instructions aux Sakaizambohitra de 1878 ; le Code des 305 articles de 1881 (M. E. P. Thebault) ; les Règlements des Gouverneurs de l’Imerina de 1889, 

-                     ainsi que les Dinampokonolona (Conventions de Fokonolona et qui contenaient parfois des dispositions relatives à l’organisation de la famille (H. Raharijaona). 

     Le Droit traditionnel (« lalàna nentim-paharazana » : littéralement, les règles héritées des ancêtres) comporte toutes les dispositions législatives codifiées par les Souverains malgaches ou contenues dans les « kabary » (discours) et les coutumes dûment constatées et constamment appliquées.

     Mais le Droit écrit n’a pas été appliqué à l’ensemble du territoire malgache. A la veille de la conquête française, il était appliqué en Imerina et dans le Betsileo, c’est-à-dire, uniquement sur les Hauts Plateaux. Il était partiellement (Et probablement mal) appliqué concurremment avec les coutumes orales dans le pays Tanala, Bezanozano, Sihanaka, Betsimisaraka, Antaimoro, Antaisaka, Tsimihety, Sakalava. Il n’a jamais trouvé application en pays Ankarana, Vezo, Tanosy, Mahafaly, Bara, Tandroy 

     En raison de son caractère écrit, et de l’influence qu’il a exercé sur les populations, il s’est étendu après 1896 sans pour autant  s’imposer complètement. On a même pu assister à une véritable résistance des coutumes orales contre le Droit écrit, notamment lorsque celui-ci se révélait singulièrement restrictif et conservateur.

Ecolier à Mahajanga

En  particulier, lorsque le Droit écrit interdit formellement l’établissement d’un lien de filiation naturelle a patre. C’est ainsi que les Coutumes orales constituent la seconde source du Droit traditionnel (Historiquement, elles constituent en réalité la 1ère source puisque les Kabary et les Codes n’ont fait que fixer les Coutumes). Le Code des 305 articles a d’ailleurs expressément prévu leur existence dans le très célèbre article 263 qui explique que :

« Les Lois et  les Coutumes, qui sont jusqu’à ce jour observées, alors même qu’elles ne figuraient pas parmi les présentes, restent en vigueur et doivent être appliquées à l’égal des Lois écrites réunies dans le présent Code ».

    La Jurisprudence constitue aussi l’une des sources les plus importantes du Droit de l’enfant surtout la Jurisprudence des Tribunaux créés après 1896.

     S’il n’a été question jusqu’ici que des institutions traditionnelles de Droit civil, il ne faut pas oublier cependant que les institutions de Droit pénal ont aussi contribué à protéger l’enfant et à constituer, d’une manière rudimentaire une protection pénale de l’enfant. Mais, si aucun développement n’y a été consacré c’est que le Droit pénal traditionnel ne fait plus partie du « Corpus juris » malgache.     

Une dernière observation doit être signalée à propos du Droit traditionnel. Dans la société malgache, la protection de l’enfant n’est pas uniquement une question de Droit, c’est aussi un problème d’organisation de la famille, un problème sociologique .

    En effet, le Droit de l’enfant, nous le rencontrons non seulement dans les « Kabary », Coutumes et  Codes, mais également dans cet ensemble aux contours vagues de prescriptions traditionnelles qui constituent les « Fomba » (Usages, mœurs). Présentant à la Commission du Code civil Malgache l’état du Droit à la  veille de la codification, M. Alfred Ramangasoavina, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice déclare :

« Pour connaître l’esprit du Droit malgache, il faut éviter de réduire ses règles aux catégories juridiques traditionnellement enseignées par l’Université. Il faut replacer le Droit dans l’ensemble de la pensée malgache. L’étude des Lois et Coutumes est inséparable des études ethno-sociologiques ou même psychologiques sur la société traditionnelle malgache. On constate alors que dans cette société traditionnelle le Droit au sens romain du terme ne joue qu’un rôle secondaire. Le fondement de l’ordre social, de l’organisation de la société est constitué par les « Fomba » - Coutumes - qui prescrivent avec rigueur et précision ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, ce qui est « Fady ».

Andeha hianatra izahay dans la région d'Antsiranana

 Ce qui doit être dans toutes les  circonstances de la vie sociale, et  partant de la vie juridique de chaque individu… »

    Par conséquent, « L’ordre social est donc régi dans ses moindres détails par les « Fomba » et les « Lovan-tsofina » (Tradition orale) qui excluent l’idée-même de prescription générale et inconditionnelle s’imposant à tous et née de la volonté du législateur. Et, s’il y a Loi, cette Loi n’est acceptée et suivie que si elle est conforme à la Coutume…C’est dire qu’on étudiera jamais assez le rôle, la place et le contenu des « Fomba » en analysant le Droit traditionnel malgache. »

De tout ce qui précède, force est de constater que le désir d’avoir des enfants est grand chez les Malgaches. Mais, le souci d’assurer la survie du groupe familial, la nécessité de maintenir le patrimoine ancestral dans la famille, la hantise de n’avoir aucun descendant qui puisse assurer des funérailles décentes, telles sont plutôt les raisons de l’intérêt que le Malgache attache à la venue d’enfants dans sa famille.

    En somme, la grande sollicitude traditionnelle qui entoure l’enfant est tout entière tendue en faveur de la famille. Toutefois, l’enfant est protégé dans la mesure où il appartenait à la famille et était essentiellement destiné à la renforcer. C’est donc dans ce sens que l’on doit comprendre la place privilégiée qu‘occupe l’enfant au sein de la société traditionnelle.

    Face à cet état de choses, la question se pose de savoir comment est-elle donc assurée la protection de l’enfant dans une société qui ne paraît  point  reconnaître en lui un sujet de Droit ? Une protection qui, de surcroît ne nécessite pas l’intervention du Souverain ?

   C’est au niveau de l’éducation traditionnelle malgache qu’il convient de rechercher la réponse à cette question. En effet, l’éducation traditionnelle est essentiellement destinée à entretenir les liens unissant l’enfant au lignage et à la terre ancestrale. Cette éducation commence à partir de l’adolescence. Adolescent, il participe aux cérémonies traditionnelles et reçoit une éducation qui l’initie aux rites et coutumes. Il apprend notamment à respecter les aînés c’est-à-dire les « Ray aman-dReny » et à se conformer à leurs opinions, à prononcer les paroles convenables et à suivre les règles du savoir-vivre traditionnel (R. Andriamanjato). Sa place est désormais fixée par son âge qui le désigne pour faire partie des classes dans lesquelles se répartissent les jeunes [Chez les Antaimoro, il faut distinguer trois classes : Les zazakely (jeunes enfants qui vivent avec leur mère) ; les beminono (adolescents accompagnant les zazakely et leur servant de domestiques) ; les zazalahy (classe des jeunes gens à laquelle incombent les charges les plus lourdes) . H. Deschamps et Viannes.]. Une remarque est à faire à propos des jeunes garçons. Ils sont beaucoup moins libres

par rapport aux jeunes filles. Partant, ils se trouvent rapidement enfermés dans un réseau d’interdits, de conseils et de recommandations impératives qui le préparent à supporter les charges communautaires (Corvées du « Fokonolona », prise en charge des membres de la grande famille, conduite à tenir envers les membres  du groupe auquel il appartient…).     

Mpianatra malagasy dans la région de Taomasina

Somme toute, l’éducation traditionnelle du jeune malgache tend à lui inculquer la sagesse traditionnelle contenue dans les « Ohabolana » (Proverbes)  et dans les paroles des Ancêtres. Cet enseignement contribue à insérer fortement l’enfant dans le groupe et à le soumettre à une hiérarchie au sommet de laquelle se trouvent les Anciens qui reçoivent eux-mêmes les recommandations des morts. C’est là un aspect particulier de l’Education traditionnelle malgache.(O. Mannoni). « Le père, dans la famille est l’interprète naturel de la volonté des morts. »

    Ce Droit traditionnel se distingue du Droit moderne (« lalàna nampidirina » : littéralement, le Droit introduit) qui est formé par toutes les dispositions législatives ou réglementaires promulguées par le législateur français et assimilés, par la législation nouvelle de la République malgache.

Certes, la notion d’ « intérêt supérieur de l'enfant » est  déjà  donc bien connue du droit malgache. En effet,  dès son premier article, l’ordonnance  du 19 septembre 1962 sur la protection de l'enfance, dispose que "l'enfant occupe au sein de la famille une place privilégiée". Et, à ce propos,  il faut remarquer qu’un certain nombre de Conventions internationales dont la Charte Internationale des droits de l'homme ; la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples (Donc également des droits de l'enfant et des jeunes de plus de 18 ans); les Conventions relatives aux droits de la femme et de l'enfant, sont toutes considérées comme partie intégrante de notre  droit positif.           Toutefois,  seule la Convention sur les Droits de l’Enfant, en son  article 3, insiste sur « l'intérêt supérieur de l'enfant » [Convention adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989, ratifiée par l’Etat malgache le 19 décembre 1990]. En outre, l'importance de la protection due à l'enfant est soulignée, notamment dans les articles 21 et 23 de la Constitution du 18 septembre 1992 ( Révisée le 8 avril 1998, et,  en  projet de révision à soumettre au référendum du 4 avril 2007 – Source : Présidence de la République de Madagascar 02 mars 2007).  

Anjerimanontolon’Antananarivo

Eu égard à cet état des choses,  à l’heure actuelle, la question se pose de savoir si, primordial qu’il soit,  l’intérêt supérieur de l’enfant, peut-il se heurter à d’autres intérêts  [L’intérêt de la famille qui considère l’enfant à la fois comme une richesse et un bienfait mais également comme un apport complémentaire…l’enfant est source de main-d’œuvre, un domestique gratuit, tout en étant entouré d’affection. ; l’ intérêt  des parents de sang (le couple). Face à la pauvreté, la scolarité de l’enfant coûte cher, etc… ; l’intérêt des autres enfants en présence, c’est-à-dire  au sein même d’un groupe social ou familial, ou nucléaire, etc… ; l’intérêt de l’ordre public, si l’intérêt de la société étatique est en jeu, l’Etat doit assurer de façon égale la protection de la société et celle de l’individu, …]. Somme toute,  comment le conflit d’intérêts peut-il être réglé au profit de l’enfant ? L’on est bien tenté de se demander si la société des  adultes, confrontée aux multiples obligations créées par la lutte contre le sous-développement, a négligé sinon perdu de vue la protection qu’elle doit aux enfants ; sans cesse menacés dans leur sécurité matérielle et morale. 

Emblème du logo de lUniversité d'Antananarivo 

Il en va ainsi car, la misère économique, est, semble-t-il génératrice, au niveau social, du phénomène dit « d’acculturation inachevée » (…).(Ratiany Ramarolanto-Ratiaray). Le législateur malgache n’a pas ignoré la nécessité de renforcer par des règles juridiques l’action protectrice de la famille. Son souci  dès le lendemain de l’Indépendance était non seulement de respecter les coutumes mais aussi de doter le pays d’un droit de promotion, ce en instituant la législation  relative à la famille, laquelle a des impacts sur les droits de l’enfant, et donc celle portant sur la protection de l’enfant. 

Force est pourtant de constater que cette notion d' « intérêt supérieur de l'enfant »ne doit pas être dissociée des trois autres  notions telles que  « la non-discrimination », «  le droit à la vie, à la survie et au développement »,  et,  « le respect des opinions de l’enfant » contenues dans la Convention précitée, et qui sont considérées comme des principes généraux valables également sur le territoire de Madagascar et auxquels la Convention accorde une importance particulière. Pour ce qui concerne la non-discrimination (Article 2 de la Convention), l’expression " fihavanana " et les croyances au Dieu Créateur sont énoncés dès le 1er alinéa du Préambule de la Constitution. Cela permet d'affirmer que l'esprit de discrimination est absent de la civilisation traditionnelle malgache. « L'expression fihavanana, signifiant parentalisation des relations humaines et contenant l'expression havana qui signifie à la fois "parent" au sens étroit et "ami" ou "relation" considéré comme des parents, constitue l'une des bases des relations humaines dans la civilisation traditionnelle malgache. Malgré l'utilisation abusive et dépassant le cadre des relations sociales, la notion demeure un "pilier de sagesse" et, prise dans son sens le plus noble, exclut toute idée de discrimination ». Cette explication est sujette à caution compte tenu des mutations sociales et des situations socioculturelles et économiques conjoncturelles.

En définitive, il s’avère important d’admettre que les problèmes d’application réelle et effective de la Convention existent. Néanmoins, les efforts devraient être axés, d’une part,   sur l’efficacité des structures sociales, ce aux fins de faire cesser ou tout au moins atténuer les obstacles, les problèmes ; d’autre part, sur l’information accrue des parents et la prise de conscience (Sous réserve d’une distinction en groupe d’âge : des enfants de moins de 18 ans) de leurs droits par les enfants eux-mêmes. 

" Izay adala no toa an-drainy " i.e insensé est celui qui ne fait pas mieux que son père      .... suite Cliquez-ici 


                           
Andrée Ratovonony (Fafah) de Villeneuve Saint Georges (94) 

       illustrations extraits de Voyage-bons-plans.com, Routard.com et le site de l'Université d'Antananarivo

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Fafah a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.              Merci d'avance!        

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