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Editos  de juin 2010 ... (5) 

- « Alternative pour les (milliers de) chômeurs des zones franches...  »     1006319      25/06/2010 (Hibbs Rakotoarisoa  de Tana )

- « Mon père, ce héros ... . »   *1006318-906256-0788    18/06/2010   (Saint Amand de Nantes )

- «Vazimba , Kalanoro ... premiers habitants de la grande île ?...   »  *1006317-902232   10/06/2010  (Lemonja de Manila- Phillipine )

- «L'importance du soutien « humanitaire » de chacun dans la réalisation d’un projet  »  1006317  06/06/2010  (M-T Miremont d'Aunac )

- «Anakao... un paradis terrestre...  »     1006315   02/06/2010  (Sitraka Responsable de madagascar-hotels-online.com )

Edito : « Alternative pour les (milliers de) chômeurs des zones franches...  » 1006319    25/06/2010

       Environ 150 entreprises bénéficient ou ont bénéficié actuellement du statut de zone franche à Madagascar, dont la moitié travaille principalement à destination des Etats Unis, pour une valeur d’environ 300 millions de dollars de vêtements, annuellement. 

      Ces entreprises franches dans le pays génèrent 100 000 emplois directs, ce qui signifie qu’avec la fin 

de l’AGOA et le départ de toutes les entreprises franches concernées de Madagascar, ces 100 000 personnes sont jetés  directement à la rue.

     Outre les emplois directs, les zones franches génèrent également 400 000 emplois indirects : sous traitants, petits fournisseurs, etc. 

     En considérant tout l’environnement pour faire marcher les entreprises franches à Madagascar, comme les entreprises de restauration, gargotiers, transport, sous-traitant de confection, au minimum près de 1 500 000 personnes sont victimes de l’exclusion de Madagascar des accords de l’AGOA. Les entreprises concernées préparent leur délocalisation vers l’Inde ou le Vietnam.  ( tananews.com )

     Voici un petit article pour ma participation à l'edito.

        Fermeture des zones franches, chômage à la hausse. C'est vraiment pas de chance pour les employés des "zones franches" diraient certains suite à la fermeture de plusieurs sociétés de confection parce que Madagascar n'est plus membre de l'AGOA.
        Le fait est que même si ces milliers de personnes ont perdus leur emploi, combien gagnaient-ils réellement et combien dépensaient-ils dans le 

les demandeurs d’emploi affluent dans les Zones franches

mois avec les loyers ( très peu d'entre eux étaient propriétaires de leur logement), les frais de scolarités des enfants, la nourriture pendant tous le mois ( avec le prix du kapoaka de riz qui est monté en flèche il y a quelques temps). 

       A croire que c'est un cas désespéré, mais il y a un hic dans tout ce système.

    Pourquoi tout le monde insiste pour rester dans les grandes villes quitte à mendier le pain d'aujourd'hui ? les campagnes sont désertés, donc les terres s'assèchent parce qu'il n'y a plus personne pour les travailler, et ensuite tout le monde vient clamer partout que le pays est pauvre.
      Il est clair que si personne ne produit, personne n'aura plus rien à manger.
      Il faudrait vraiment penser a rééduquer les esprits dans ce sens . " En y mettant bonne volonté et courage, nous pouvons produire et manger à notre faim sans avoir à travailler comme du bétail pour un salaire de misère. 

       Travailler la terre éloigne la misère. Nous avons de grandes espaces, quelle perte que de les abandonner à leur triste sort. Une chanson des Mahaleo dit-elle pas: " Fa ny fambolena ihany, no harena eto an-tany..." ?

          Bonne lecture et pleins de bisous,  

                               Hibbs Rakotoarisoa de Tana 

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Hibbs  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !  

Edito : "Mon père, ce héros ...  "     *1006318-906256-0788    18/06/2010

    Il y a une quarantaine d'années, les seuls moyens de lutte contre le feu étaient les troupes au sol.

De nos jours à la fois pompiers, marins et pilotes... Les aviateurs des "Canadair" et des "Trackers" sont les héros qui nous protègent.

" Quand j'étais petit je faisais ce que mon père voulait. Maintenant il faut que je fasse ce que mon fils veut. Mon problème est de savoir quand enfin je pourrais faire ce que je veux ! "

      [Sam Levenson]   

    Un père

    Un père, c'est une vigie qui scrute l'horizon avant vous pour vous laisser la voie la plus libre possible.
    Un père c'est une tempête, qui, pour vous protéger, de celles qu'il ignore et dont il a peur, vous assomme de  coup de vent pour vous tanner la peau, le cœur, les sentiments.

     Un père c'est aussi une vague, une vague muette et violente, violente par son mutisme parfois, une vague d'amour qui vous transporte et vous éclabousse de ses faiblesses, si touchantes qu'elles émerveillent.

     Un père, c'est un "avant nous" que l'on vénère d'abord et contre qui l'on se bat, ensuite, pour être enfin un homme. 
   
Un père, c'est un père. Un homme parfois, souvent, dépassé par l'amour qu'il peut vous porter et qui, parce qu'il ne sait pas forcément quoi en faire, le dépense comme il 

L'aviateur de Canadair Claude Valliamé au pied de son Tracker... . De son poste de vigie, Il surveille et nous protège.

peut. Pour moi c'était en silences. Pour d'autres, c'est en crânements, en "je suis le plus beau" ou "le plus puissant", en "je suis là", en "ne fais pas", en "comment peux-tu" ou en "je t'aime" tout simplement. Tous ces mots, souffles ou absences, veulent dire la même chose, il suffit d'en comprendre le sens et l'on sourit ensuite, chaque fois qu'un râle vient remplacer une caresse.

     Un père c'est beaucoup de nous, en cautionnement ou en réaction, un père c'est un étalon, qui  vous permet de vous trouver, de vous situer, de devenir libre si l'on accepte de le tuer... pour mieux le retrouver.    

Il faut être sans pitié pour aimer son père comme personne, lorsque l'on naît garçon, pour ne pas se laisser mourir dans la simple et seule continuité.

   Un père, chez moi on l'appelle Le père et c'est l'homme que je respecte le plus au monde. Je sais que je peux être bon depuis que je j'ai lu dans ses yeux que chaque seconde il faisait ce qu'il pouvait pour être le meilleur, sans concessions. 
    Mon père c'est un homme, pas un Dieu, et c'est le seul être au monde qui me fait croire en ce que je suis, en ce vers quoi je tends... être un père, un homme, au moins aussi droit, généreux et grand.  

                          ... Le KDO spécial Fête des pères Klikeo eto >>

Saint Amand de Nantes

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Canadair et Tracker dans la lutte contre le feu

                        ... Le dossier Fête des pères Klikeo eto >>

Contrairement aux Dash8 ou Tracker, les Canadair n'ont pas besoin de se poser car ils écopent sur un plan d'eau, mer, lac ou fleuve.

Amis randonneurs et tous ceux fréquentant les forêts n'oubliez pas les précautions élémentaires : ne pas fumer, ne pas faire de feu si minime soit-il. . Ne contribuez pas à la destruction de foyers (familiaux cette-fois ci), ne faites pas de veuves et d'orphelins, bref, soyez responsables de vos actes !

Photos envoyées par Un père... Claude Valliamé

Edito :«Vazimba , Kalanoro ... premiers habitants de la grande île ?... »   *1006317-902232   11/06/2010

      "Vazimba", Mythe ou réalité ? Le peuplement de Madagascar tire ses origines de divers pays; d'au moins trois continents( Afrique, Asie, Europe). Mais selon la légende populaire, les premiers occupants de la terre malgache étaient les "Vazimba": furtifs, agiles et trapus. Les "Vazimba" furent ensuite combattus par des vagues plus récentes d'Indonésiens et de Malayo-polynésiens (venues de Bornéo, des Philippines et d'Indonésie).

     Cette question de "Vazimba", je viens de visiter et de lire le link proposé par l'auteur sur National Geographic a propos de la découverte qui déconcerte les scientifiques à propos des "Homo Floresiensis"....        Ils sont marrants les scientifiques: ils croient avoir découvert le mystère du monde, surtout sur l'origine de l'homme, en particulier l'origine des Malagasy! Moi, personnellement, je peux témoigner de l'existence des "Vazimba": ce n'est pas pour rien qu'on appelle "Ampasam-bazimba", un quartier d'Ambatondrazaka, d'où je viens. 
      Le problème ce n'est pas l'existence des "Vazimba", ou des "Zazavavin-drano" (Sirènes), ou des "Kalanoro"; tout cela existe bel et bien! Le problème c'est qu'ils restent très puissants par rapport a nous, les "modernes".
    Ceci est un témoignage personnel que j'ai gardé secret jusqu'a présent mais que je décide de le dire publiquement par amour de ma culture Malgache, et surtout par amour de ces êtres "humains" qu'on bafoue le droit sur leur propre île "Madagascar"!
Oui, ils sont très puissants les Vazimbas, les Kalanoros, les Zazavavin-drano, etc... 
    Un jour, quand j'étais enfant, nous avons essayé d'enregistrer la conversation que nous avons eue avec les Kalanoros... Les Kalanoros se 

moquaient de nous: leur voix ne peut pas être enregistrée sans qu'ils le veulent bien ! 

    Deuxième exemple, mon cousin est "habité" par les Kalanoros... Durant la sieste, nous avons vu le chapeau qui se remplissait tout seul de monnaies.... Mon cousin seulement voyait les Kalanoros qui versaient ces monnaies dans le chapeau par terre ! 

     Nous autres, nous ne les voyons pas les Kalanoros ! En bref, les Kalanoros choisissent aussi qui peuvent les voir !
    Je sais, personne n'ose se montrer au grand soleil pour dire qu'elles sont en relation  avec ces merveilleuses créatures que le monde moderne a chassé de leur terre. Elles ont peur, elles ont honte !
     On parle toujours (et on les aime) des Amérindiens: les Apaches, les Sioux, etc.... On admire Geronimo. On monte des films en l'honneur des héros "peaux-rouges"... Mais, on désigne par "diable" ces Ancêtres lointains des Malagasy ! On fausse les identités des ces belles créatures par les premiers films malgaches comme "Andrababe I-II"... Eh oui, personne n'ose se montrer au grand soleil pour dire qu'elles vivent encore en ces temps-ci avec les Vazimbas, les Kalanoros, les Zazavavin-drano,etc...
      La Bible arrive sur leur île avec des mots bizarres tel "diable", et la descendance des Vazimbas, des Kalanoros, des Zazavavin-drano, etc... , appelle sans hésitation "diables" leurs propres "parents". (Et on appelle "Mon Seigneur" les évêques, "mon père", les prêtres qui ont amené la Bible sur l'Ile-Rouge des "Diables"...Bravo !) 
     Il est temps d'ouvrir grand les yeux pour une identité correcte du peuple Malagasy, sinon on risque de s'entre-tuer pour rien! 
     [Je veux parler maintenant dans un contexte politique] Qui pourrait dire qu'il ou elle est "pure" Merina, ou "pure" Sihanaka, ou "pure" Mahafaly, etc... Qui pourrait le dire? 
    
En effet, je faisais une recherche sur l'origine de la maman de papa: le père de cette femme venait de Majunga ! Il s'enfuyait de Majunga pour rejoindre le Lac Alaotra parce que Radama voulait tuer tout les "magiciens" de l'époque... 
     Je faisais une recherche sur l'origine du père de papa: le père de cet homme venait de Diego ! Le Tsingy Ankarana leur appartient. Ce sont des Antakaranas (qu'on appelle "telovany")! Nos ancêtres étaient fondateurs du village Vohimarina à Antseranana, (que les Vazaha, n'arrivant pas à bien le prononcer, l'a changé "Vohémar"). Arrivés au Nord du Lac Alaotra, ils ont donne le même nom de leur village d'origine leur village qui s'appelle Vohimarina !
    Les Talaotras qui habitent près de Betioky Atsimo ont bien conscience du fait que un Mpanazary d'Andrababe était leur Ancêtre. En effet, il arrivait que un roi Mahafaly donnait naissance à un genre d'homme monstrueux qui tuait les gens... Le fondateur de la mystérieuse montagne d'Andrababe venait à la rescousse de la tribu Mahafaly en tuant ce "monstre". Content de cette reussite, le roi Mahafaly a donné une femme à ce "Mpanazary sihanaka" et voilà les Talaotras du Sud ! Jusqu'a présent les Mahafaly respectent cette petite tribu des Talaotra par le mérite de cette histoire...
      Je faisais une recherche sur l'origine de ma maman: ses ancêtres viennent de Tana ! Eh oui, plus précisément, elle vient d'Ambohimanga (rova)!
    
Alors, qui suis-je? - Un "Merina", ou un "Sakalava" ou un "Antakarana", ou un "Betsimisaraka", ou un "Tsimihety"? Qui pourrait me le dire?
     Ce que je vous partage est un trésor que vous ne pouvez pas trouver dans les bibliothèques. J'ai aussi beaucoup de faits à partager concernant les fréquentations avec les Kalanoros, les Zazavavin-drano, etc... qui vont certainement vous secouer et vous allez dire: cet auteur est "diabolique". Si tout ce que nous n'arrivons pas à expliquer (pour le moment) est "diabolique", oh! il y a pas mal de "diabolique" dans le monde!    
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    Hoy Lemonja,
    Veloma o!
          

                                                                Lemonja de Manila - Phillipine

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Edito : « L'importance du soutien « humanitaire » de chacun dans la réalisation d’un projet  » - 1006316   07/06/2010

       AMADEA - Enfance et développement à Madagascar, a été créée en 1986 sous le nom des "Amis de Topaza".
      L'association s'est donné pour mission de travailler avec les Malgaches pour leur lutte contre la pauvreté. Sa spécificité est d'avoir 4 secteurs d'activités : La protection de l'enfance, Le développement rural, La protection de l'environnement, La sensibilisation au développement et à la réalité malgache en France.
    

       Sa philosophie c'est d'aider les Malgaches à être les acteurs de leur propre développement dans une logique de coopération et non "d'assistanat". 
      
La famille Rainizafimanga et Amadea se sont rencontrées par hasard sur internet en partageant l’amour pour Madagascar et le souhait d’une évolution favorable pour sa population.
      AMADEA a été créée il y a près de 25 ans pour venir en aide aux enfants mais il lui est très vite apparu que les solutions les plus adaptées étaient, avant tout, de donner les moyens à leurs parents de les élever dans de bonnes conditions. C’est ainsi que sont nées les actions de développement rural durable, pour permettre aux familles de vivre dignement dans un environnement protégé.
      Toutes les ressources ou presque sont sur place ; il est « seulement » nécessaire d’offrir des formations et un accompagnement adaptés, en respectant le rythme local lié aux impératifs de la terre et des saisons. Il faut aussi respecter la culture et gagner la confiance des gens pour qu’ils 

 se risquent à changer leurs façons de procéder, celles précisément qui leur ont permis, même mal, de survivre jusque là. 

     Il faut pouvoir leur garantir des moyens de subsistance dans le cas où leurs premiers résultats ne seraient pas ceux attendus (par exemple pour cause d’intempéries), c’est à ce prix qu’ils se risqueront à innover.
    
Amadea crée des classes préscolaires (maternelles) qui développent l’esprit des enfants, les préparent à une meilleure scolarité et en même temps permettent aux mères d’avoir du temps pour travailler et produire des revenus. S’il est facile de construire une classe, il est plus difficile de la rendre fonctionnelle et efficace car il est indispensable que chacun se sente concerné et impliqué dans son fonctionnement, parents, enseignants mais aussi élus locaux. Pour cela il faut du temps. 
Il ne sert à rien de construire une école ou de se lancer dans toute autre opération si les bénéficiaires ne sont pas prêts à se l’approprier pour en tirer le meilleur parti.
     Vous pourrez découvrir toutes les activités d’Amadea sur son site www.amadea.org  ; le message que je voudrais faire passer c’est l’importance du soutien « humanitaire » fait par des particuliers qui, seuls, acceptent de prendre en compte le facteur temps et la nécessaire adaptation au rythme des populations concernées, dans la réalisation d’un projet. Les bourses institutionnelles doivent répondre à des calendriers précis avec des délais prédéterminés souvent courts, souvent trop rigides pour s’adapter au temps d’appropriation des bénéficiaires. Ce sont les fonds propres des organismes provenant de manifestations ou de dons qui leur permettent de prendre le temps qu’il faut pour transformer en profondeur et assurer des bases solides pour construire l’avenir.
      C’est la participation de chacun, aussi modeste soit-elle qui, additionnée à d’autres participations, permet un vrai développement pérenne. Soyez assurés que ce que chacun d’entre vous pourra faire dans une action collective sera déterminant.  
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                              Marie-Thérèse Miremont  d'Aunac (16) Présidente de l'ONG Amadéa 

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L'Edito:« Anakao... un paradis terrestre...  »  1006315   02/06/2010

    Un village de Madagascar qui possède deux biodiversités exceptionnelles, marine et terrestre.

     La localité d'Anakao est située près du Tropique du Capricorne, à environ 38 Km de Tuléar.            Installée au-delà de la baie de Saint-Augustin, il s'agit du village de pêcheurs Vezo le plus connu de la région.

     Anakao, cette contrée aux paysages sauvages et pittoresques, a tout pour séduire. Au large du canal de Mozambique, Anakao est marquée par une découverte historique qui date de 1995.

     En effet, c'est dans ses eaux que des pêcheurs ont trouvé un spécimen de cœlacanthe, unique au monde. C'est un poisson préhistorique rare qui est aujourd'hui exposé au musée océanographique de Tuléar.

        La ville est née à l'origine de la jonction de villages semi-sédentaires de pêcheurs Vezo et s'est largement étendue au fil des années. Elle fut une escale obligée des pêcheurs du Sud durant leurs campagnes de pêche. La migration d'une partie des peuples des régions Masikoro, Mahafaly et Imerina ont donné naissance à une population cosmopolite chaleureuse aux traditions plus ou moins insolites. Toutefois, il est important de respecter les us et coutumes locaux.
      Les paysages y sont d'une beauté intense. Au soleil couchant, les pirogues Vezo reviennent de la pêche et s'alignent sur la plage. La vue qu'offrent ces pirogues peintes de rouge, de bleu, de vert et de noir sous un ciel orangé est digne d'une carte postale. En plein jour, les eaux propres et translucides du lagon invitent à une baignade agréable. Le lagon est également un aquarium géant à explorer absolument. 

      Le site est idéal pour une séance de plongée ou de snorkelling, pour partir à la découverte des trésors d'une mer tropicale. Ici, végétations marines et poissons multicolores cohabitent dans un splendide décor

Anakao une destination de première importance pour le surf et le kite surf

 turquoise. La plage arbore un charme plutôt discret mais frôler le sable doux est un moment de pure détente.

     En longeant la plage vers le Sud d'Anakao, le panorama s'ouvre sur une succession de cases traditionnelles de pêcheurs nomades venus du Sud, puis sur de grandes fondations blanches. Il s'agit des tombeaux Vezo modernes.

     Plus loin encore, la piste aboutit sur un grand cimetière Vezo. Ici, les tombes, anciennes et monumentales, sont construites en pierres superposées. Comme dans plusieurs parties de l'île, les ancêtres y occupent une place importante. En conséquence, ils méritent des demeures respectables et somptueuses, peu importe l'aspect de celles des habitants. D'ailleurs, le cimetière abrite une tombe phénoménale de 30 m de long sur 6 m de large. Les sépultures des défunts sont ornées de voiles, de rames ou de morceaux de filets pour rappeler qu'ils ont surtout vécu en mer.
     Les excursions vers les îles de Nosy Ve et Nosy Satrana sont les plus célèbres de la région. Ces petites îles sont de toute beauté et il est possible d'y camper. L'avantage est surtout que ces lieux sont moins fréquentés, donc plus propices à la détente. Les alentours sont des sites exceptionnels de plongée. Les eaux y sont calmes et claires, facilitant l'observation des nombreuses espèces de poissons et de coraux qui les peuplent.
     L'île de Nosy Ve se trouve à 3 Km à l'Ouest d'Anakao. Ce lieu historique fut une base maritime pour trafiquants d'esclaves, pirates et commerçants durant des siècles. Vers la fin du XIXème siècle, la France y installa des représentants. Des vestiges de cette époque sont encore visibles sur le site: les tombes des Français, une ancre de taille impressionnante, les bassins de la Résidence française, ... Le lieu est aussi sacré. De nombreux « fady » s'y rattachent. Les décors verdoyants abritent des cases du « tromba », un culte de réincarnation et de possession.
    
Bordée d'une longue plage de sable, Nosy Ve est presque déserte. Elle abrite une colonie d'oiseaux unique à Madagascar: les pailles-en-queue, aussi appelés « phaétons à queue rouge ». Ceux-ci se cachent un peu partout sur l'île pour pondre et couver. Le site attire des chercheurs venant du monde entier qui y viennent pour observer et étudier cette fameuse espèce d'oiseaux. En effet, à part La Réunion, Nosy Ve est l'un des seuls sites qui servent de repaire aux pailles-en-queue dans tout l'hémisphère Sud. Le site est également idéal pour observer les baleines qui longent la côte pendant l'hiver austral.
     En se promenant au Sud d'Anakao, on atterrit sur l'île de Satrana. Les hérons sont les principaux occupants de cette île presque déserte. Le sol est parsemé de débris calcaires similaires à des œufs brisés. Il s'agit en effet de morceaux fossilisés d'œufs d'aepyornis, l'ancêtre géant de l'autruche. La beauté de l'île réside dans ses belles plages infinies et son lagon. La chaleur qui règne ainsi que la beauté des eaux incitent à la baignade et à une plongée sous-marine.
     On l'aura compris, on ne vient pas à Anakao pour découvrir une végétation luxuriante. Une infinité de belles plages, les eaux turquoise translucides, les espaces déserts et une population accueillante font tout le charme de cette destination. Plongée, snorkelling et même surf sont parmi les nombreuses possibilités qu'offrent les lagons environnants. Ceux qui sont en quête d'immensité, d'un peu de solitude et de calme trouveront leur bonheur à Anakao. Tout y est pour parfaire un séjour alliant découverte, sport et détente. ...suite Klikeo eto
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