2009

L'Edito : « Buon anno cheri é ! ... »         812222  30/12/2008

     Le nouvel an est une fête d'origine païenne qui vit le jour vers 46 avant notre ère, sous l'impulsion de Jules César qui décida que le 1er janvier serait le Jour de l'An. 
     Les Romains dédiaient ce jour à Janus, dieu païen des portes et des commencements. 
Le mois de janvier doit son nom à Janus, qui avait deux visages : l'un vers l'avant, l'autre vers l'arrière.

     Pour les malgaches, la volaille est le mets principal traditionnel pour un repas de fête de Noel. Les cadeaux que donnent à cette occasion les grandes personnes aux enfants empruntent d'ailleurs le nom de certains morceaux de volaille (noms qui littéralement veulent dire «substitut de cuisse de poulet pour les enfants»). À Noël, ce sont les enfants qui reçoivent les cadeaux contrairement au Nouvel An (jour de l'Asaramanitra) alors que tous les membres de la famille élargie doivent rendre visite aux aînés (ou aux plus âgés) de la famille pour apporter un présent afin de leur rendre hommage...le "Solombodiakoho"

Edito : « La couronne de Noël !... tratrin'ny krisimasy e! »         812221  24/12/2008

    "Le pas de la porte est l'âme de notre maison. En cette période de Noël, il sera le reflet de ce que nous avons créé comme ambiance à l'intérieur. Les couronnes d'entrée donnent le signal de la fête. On peut les accrocher dès le premier dimanche de l'Avent et il n'y a pas de date pour les remiser. Les américains les conservent tout l'hiver, mais il est d'usage de les exposer jusqu'à la chandeleur. 

      La couronne est là pour dire aux voisins, à la famille, aux amis, "soyez la bienvenue chez nous". La couronne de bienvenue, d'origine anglo-saxonne, est ronde pour dire au monde que le soleil est accroché à notre porte. Elles sont vertes parce qu'elles sont composées de feuillage persistant, signe de vie. Elle peut être composée de paille tressée, piquée de fleurs séchées, de branchages et de baies rouges, ou piquée de petits bouquets de lavande." Léa & Jack   

    Bonjour à tous,
       Aujourd'hui, en ce jour de Noël, j'ai envie de vous partager ce que NOËL représente pour moi, si vous le voulez bien!
        Noël, pour beaucoup de gens dans le monde, c'est la période pendant laquelle les affaires commerciales battent le record, on fait des profits, mais avant cela, il y a beaucoup de travail, un travail d'équipe : il y en a qui imagine, qui crée et dessine, il y en a qui fabrique, qui colore, et enfin, il y en a qui vend les produits, donc, ENSEMBLE!
        Pour d'autres, c'est la fête pour les enfants, et en ce jour de Noël, les parents et amis offrent des jouets aux enfants et passent des moments avec eux pour chanter et jouer, donc ENSEMBLE!
        Pour les Chrétiens, c'est un jour merveilleux car Dieu a envoyé son Fils unique pour sauver ce monde, c'est la meilleure preuve d'Amour qui nous offre l'espoir, car sans la naissance de Jésus, notre croyance sera vaine, et les chrétiens ne restent pas dans leurs foyers, ils vont tous au temple, à l'église pour prier, et ENSEMBLE! 

        Que nous croyons à JÉSUS ou non, NOËL est un symbole pour tous car il nous offre l'occasion d'être ensemble, de rire et chanter ensemble, de prier ensemble, d'envoyer des messages à tous nos amis et familles, des messages pour être ensemble dans nos pensées.
       Et tant que nos coeurs nous envoient ce message d'envie d'être ENSEMBLE, il y a toujours un espoir pour moi, un espoir pour toi, pour vous, pour nous, qu'on est jamais seul et NOËL est l'occasion idéale pour montrer cette solidarité, ce partage que nous pouvons véhiculer.      

Edito : « Ny Noely tsy mba krisy ... »                                                         812220   22/12/2008       Ny Noely ihany no tsy mba krizy                Amy ny andro fety       Satria ny tompony dia ny ankizy                 Ka tsy maintsy mety       Ka ny zanak’iza na hoe farahidiny                No tsy mba hifaly       Na nisy aza hoe nisotroana ny ngidiny                Afaka omaly       Ny ankizy manko tsy mahalala tsy misy                 Na oviana na oviana

              Fa mitaky foana ny zony indrisy 

                           Na dia tsy tiana 
              Fa moa fantatrao ilay tena fototra 
                           Sy niandohany ?
              Tam’izany ny mponina tsy nisy rototra
                           Fa mpiandry ondry ihany
              No indreo nanaraka hiran’Anjely
                           Nandoaka ny lanitra 
              Nitondra izay zaka hanomezana kely
                           Ilay Zaza Andriamanitra
              Io ilay fanao tsy maty vonoina
                          Amy ny ankizy
              Tsy maintsy atao fa tsy azo soloina
                          Na dia krizy

                                                      Satria Ilay Fitiavana avy ao Ambony
                                                                  Avy amin’ny Ray
                                                      No indro niloatra avy amy ny fony
                                                                  Ka tsy maintsy hay
                                                      Izay ‘lay fihetsika tsy azo ovaina
                                                                  Fa fomba fanao
                                                      Ka izay lany tsy visavisaina
                                                                  Fa ho an-janakao
                                                      Ka mafy fiatraika ny zava-mitranga
                                                                  Rahefa kamboty
                                                      Satria ny fototra no efa banga
                                                                  Ka tsy afa-mioty
              Ka raha fitiavana ireto ankizy 
                          No atao hoe Noely
              Tsy fiteny ny hoe: “mandalo krizy
                          Jesoa zazakely”.
              Ka ny irariana “Ho tratry ny ho avy”
                          Manaraka indray
              Tsy ianao ihany fa ny mpianakavy
                         Dia ho arak’izay
              Ho ela indrindra raha azo atao
                          Ka tsy ho kely
              ‘Lay feo tianao no ho henonao

                          " Tratry n' Noely "

       Père Martial Mahefa de Rome

Edito : « Hanoucca, fête des lumières ... »        812219  18/12/2008

     Les familles juives ne célèbrent pas Noël, mais elles ont également une fête à célébrer en décembre : pendant Hanoucca, la fête des lumières, chacun allume une bougie d'un chandelier à huit branches, chaque soir de la semaine. 

    C'est au moment de 'Hanoucca que les enfants juifs reçoivent les jouets et les cadeaux qui leur sont destinés. On s'échange un cadeau par jour pendant huit jours. Une toupie traditionnelle à quatre faces permet de tirer au sort ces cadeaux, une toupie marquée de quatre initiales hébraïques qui signifient "ce fut là un grand miracle".  

    Cette coutume commémore la reconquête de l'Israël au IIè siècle avant J.C., dirigée à l'époque par un roi gréco-syrien : Antochius. 
     Il avait profané le temple de Jérusalem et voulait imposer au peuple juif l'adoration de divinités grecques. Judas Maccabée incita ses compatriotes juifs à se révolter et réussirent à chasser les Syriens de Jérusalem. 
      Hanoucca est célébrée l'honneur de cette victoire. 

      La « Ménora » est le candélabre qui resplendissait sur le sommet du Temple. Le chandelier à huit branches rappelle le miracle d'une petite fiole contenant assez d'huile pour une journée qui avait été trouvé dans les débris du temple de Jérusalem aprés sa destruction, et qui aurait miraculeusement permis d'illuminer le chandelier pendant huit jours...   

      Dieu fit alors un grand miracle : cette petite quantité d'huile suffit pour allumer les lumières de la Ménora pendant huit jours, jusqu'à ce qu'une nouvelle huile d'olive spéciale pût être fabriquée !

     Et là, Ô miracle, la Menora brûle huit jours, sans s'éteindre.        
       Ce miracle est célébré et remis à l'honneur tous les ans par le peuple juif à 'Hanoucca, une fête non-chômée qui dure huit jours pendant lesquelles on allume un chandelier à huit branches (plus une pour le Chamach qui sert à allumer les autres bougies). On récite des prières de louanges et remerciements supplémentaires.      

Edito : «Seule l’éducation éradique la pauvreté... »        812218  13/12/2008

     Le 10 décembre 2008, c'était la  journée du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, et l’UNESCO a admis depuis longtemps que ne pas être pauvre était l’un des droits de l’homme.

      La pauvreté se manifeste de différentes manières, les pauvres souffrent de la faim, de maladies, de l’analphabétisme, du manque d’emplois, d’exclusion et de discrimination sociale. L’UNESCO reconnaît le rôle vital de l’éducation pour rompre les cercles vicieux de la pauvreté et de l’exclusion sociale. 72,1% de la population malgache vit au-dessous du seuil de pauvreté en 2007, selon une enquête effectuée auprès des ménages.   

       "Travailler pour plus de justice et de paix, c’est lutter contre la pauvreté de la majorité des gens en les formant au droit et aux techniques agricoles." Leurs convictions, les PP. Paulin Horosidy et Willy Rasoloniaina, spiritains, et l'abbé Alexis Randria, diocésain, les font passer dans la vie. M. Clément en témoigne.   

        La paroisse de Vavatenina regroupe 97 communautés chrétiennes sur 4780 km 2. 23 écoles catholiques, 28 dépôts de médicaments, 103 églises, la plupart en bambous et couvertes de pailles. 
         Président du comité de gestion de la paroisse, M. Clément Bavy, achète café, girofle, paddy et vanille à des producteurs à plus de 300 km autour de Vavatenina et les vend aux exportateurs. Il connaît son pays et réfléchit à son avenir.
        "Je souhaite à l'ensemble de nos jeunes de réussir leurs études, dit-il. Pour qu'ils puissent faire sortir notre pays de l’abîme où il stagne. Nous sommes parmi les plus pauvres. Je sais que les études ne suffisent pas. Mais c’est du savoir que tout peut partir autrement. Or les parents, pour la plupart, n’ont pas les moyens de soutenir leurs enfants. Il nous faut lancer un développement qui sorte de nos méthodes de culture traditionnelle.

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