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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 10 juillet 2002

  ...et des Réactions !

"Invitation de la Mutuelle de Madagascar"

Nouveau News Vaovao

Le site ARR

Invitation à la réunion du Comité de Soutien 
au Peuple Malgache en Danger - CSPMD -
Vendredi 12 juillet 2002 à 19h 30
17, rue de l'Avre Paris 15ème

 (Métro La Motte piquet Grenelle)

cf: lettre ci-dessous

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

Rien que....

Le site ARRRRR...

site ARR ...RRRRR ! 

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Les infos du jour

Les news sur le site ARRRRR...

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

Nosintsika alarobia 10/7/02 

L'Union africaine réclame de nouvelles élections à Madagascar DURBAN, Afrique du Sud (Reuters) - L'Union africaine a décidé mardi, au premier jour de son existence et au terme d'un débat mouvementé, de ne pas reconnaître le président malgache Marc Ravalomanana, estimant qu'il s'est emparé du pouvoir de manière inconstitutionnelle, a-t-on appris de source officielle. L'organisation, qui succède à l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), a déclaré que la "grande île" pourrait intégrer l'UA seulement après la tenue de nouvelles élections. Le mois dernier, l'organe de résolution des conflits au sein de l'OUA avait déjà souhaité un nouveau scrutin et refusait de départager le président sortant Didier Ratsiraka et son rival Marc Ravalomanana. Ce dernier s'est proclamé vainqueur dès le premier tour des élections présidentielles de décembre 2001, un résultat confirmé six mois plus tard par la Haute Cour. Ratsiraka, deuxième à l'issue du premier tour, a réclamé la tenue d'un second tour.

 Prié de dire si Madagascar avait retrouvé un siège à l'Union africaine, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a répondu "non, en raison de la nature inconstitutionnelle du changement de gouvernement".

 "Nous avons demandé (à Ravalomanana) de rétablir l'ordre constitutionnel", a-t-il ajouté. D'autres dirigeants de l'Union africaine ont cependant estimé qu'il était temps désormais de reconnaître l'ancien maire d'Antananarivo comme le nouveau chef de l'Etat. Mais ceci serait déjà contraire à l'une des clauses de la charte fondatrice de l'Union africaine, interdisant l'adhésion de gouvernements ayant pris le pouvoir de manière inconstitutionnelle. "Le débat a été très passionné", a déclaré un politologue sud-africain assistant aux discussions. Le Sénégal, principal médiateur dans la crise malgache, s'est opposé à la décision de l'Union et a exprimé ses réserves. "Nous pensons que c'est une mauvaise décision parce que Madagascar estime qu'il y a eu des élections et qu'il y a un président", a déclaré un porte-parole du président Abdoulaye Wade. Les troupes fidèles à Ravalomanana sont entrées lundi dans Toamasina, le dernier bastion de Ratsiraka, qui s'est rendu en France via les Seychelles. Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et la Chine ont annoncé qu'elles travailleraient avec Ravalomanana. 


Midi de Madagascar - 10/07/2002
Témoignage à Brickaville : Une vingtaine d'otages entassés dans un réduit ! 
On l'appelle affectueusement Gust, il habitait Brickaville depuis 22 ans. Il est parmi les fondateurs du Kmmr dans ce Fivondronana implanté dans le Faritany de Toamasina. Lorsque les miliciens ont senti que l'armée régulière allait démanteler le barrage de Brickaville, ils ont accentué leur pression sur la population locale. Craignant une attaque des forces régulières, ils ont pris des otages pour servir de boucliers humains. Une des victimes de ces forces paramilitaires raconte son calvaire. 
Dominique Ramiandrisoa 
" Tout a commencé le 15 juin, à la veille de la fête des pères. J'étais chez moi avec ma famille. Des individus armés ont fait irruption dans la maison, me forçant à les suivre. J'ai demandé la raison de cette arrestation, mais ils ne m'ont pas donné de réponse. Ils m'ont ensuite emmené à l'hôtel des Amis. Sur les lieux, j'ai été retenu avec d'autres compagnons de fortune. Nous étions une vingtaine d'individus, entassés les uns sur les autres dans un réduit de 2m x 2,50. Je crois bien que c'était la chambre 5 ". 
Mare d'eaux boueuses
Pendant leur détention, les otages ont dû subir les caprices de leurs tortionnaires. Gust nous raconte les conditions dans lesquelles lui et ses compagnons de galère ont vécu. " Parmi les otages, il y avait trois femmes qui partageaient la même chambre que nous. A l'instar des hommes, elles ont subi des tortures. Tous les jours, nos tortionnaires nous précipitaient dans une mare d'eaux boueuses, ensuite ils versaient sur nous du gas-oil. Et des fois, nous recevions des coups de crosse, suivant les humeurs des terroristes. En plus des tortures, ils essayaient de nous briser le moral, à chaque fois, par des menaces de mort ".
Payer la rançon 
Selon toujours Gust, "au fil des jours, l'effectif se réduisait, car ceux qui avaient les moyens de payer la rançon demandée, ont été libérés. Trois officiers rebelles nous rendaient de temps en temps visite. La nuit du vendredi 05 juillet, nous avions remarqué que quelque chose d'anormal se passait dehors. Vers minuit, nous avions poussé la porte, et n'ayant entendu aucun bruit, nous nous sommes évadés. Ce n'est qu'à la maison que j'ai été informé que les forces gouvernementales étaient aux portes de la ville ". Toujours d'après notre interviewé, ils n'étaient plus que 11 otages ce jour-là. 
Maurice
Divergence de vues politiques sur le cas de Madagascar
Les politiciens mauriciens semblent divisés sur la position adoptée par ce pays lors du passage des 11 ressortissants malgaches le week-end dernier. Lors d'une conférence de presse du Mouvement démocratique national (MDN) à l'hôtel St-George hier, Raj Dayal, le leader de ce parti, a commenté l'autorisation accordée à deux Antonov 28 en provenance de Madagascar d'atterrir sur le sol mauricien, vendredi dernier. 
Le Mauricien 
L'ex-commissaire de police a accusé le gouvernement d'être de connivence avec Didier Ratsiraka. Selon Raj Dayal, les procédures de sécurité n'auraient pas été respectées par les autorités concernées. Pour le leader du MDN, il y a eu une " grosse bévue " de la part des autorités mauriciennes. Les passagers qui étaient à bord des deux Antonov 28, notamment les onze ressortissants malgaches, dont deux anciens ministres du gouvernement de Didier Ratsiraka, n'auraient pas dû être autorisés, selon Raj Dayal, à sortir des appareils.
Copie du mandat
Le Premier ministre par intérim, Paul Bérenger, qui assure également la suppléance aux Affaires étrangères, a déclaré que le ministère des Affaires étrangères n'a reçu qu'avant-hier après-midi une copie du mandat d'arrêt émis par le tribunal de première instance d'Antananarivo contre les anciens ministres Ramanantsoa, Rasoza, Germain Fock Nirina, Juidicael Nirina et Mme Soaline, ancien député de l'Assemblée nationale malgache. Ils étaient accusés de participation dans le dynamitage de ponts et de pylônes électriques, de détournement de fonds, de faux billets, d'association de malfaiteurs, de meurtres et de torture. A la réception de ce document, les concernés avaient déjà quitté le pays. 
A la lumière des décisions
En tout cas, le PM par intérim a assuré que Maurice assistera Madagascar dans la voie de la reprise économique, car ce pays participera pleinement à la prochaine réunion des amis de Madagascar, le 26 juillet, à Paris. Pour ce qui est de la reconnaissance du gouvernement de Marc Ravalomanana, il a déclaré que " Port-Louis sera appelé à se prononcer à la lumière des décisions entérinées lors du sommet de l'Union Africaine à Durban et en tenant en ligne de compte les caractères spécifiques des relations économiques, historiques et culturelles entre Maurice et Madagascar". 

Toamasina sorti de son isolement 
La voie est dégagée sur la RN2. Les premiers taxi-brousse sont arrivés hier à Toamasina, au grand bonheur des taximen et des tireurs de pousse-pousse qui poussent un ouf de soulagement avec la fin de l'isolement de Toamasina qui signifie également la fin de la crise. 
er 
Bon nombre de véhicules, récemment sortis du port, ont commencé à regagner Tana, hier. Par contre, les poids lourds ne sont pas encore autorisés à emprunter la RN2 dont les travaux de dégagement et de réhabilitation battent leur plein. Le dernier " barrage " à la ruée vers Toamasina en cette période de vacances, c'est le tarif élevé des transports, alors que la pénurie du gas-oil n'est plus ce qu'elle était.


Journal de l'Ile de la Réunion - 10/07/02
J
ean-Émile Tsaranazy et Jean-de-Dieu Maharante débarquent au port 
Madagascar : Deux complices de Ratsiraka à la Réunion

Cette fois, c'est confirmé. Jean-Émile Tsaranazy, ancien ministre de Ratsiraka faisant l'objet d'un mandat d'arrêt par les autorités malgaches, est bel et bien à la Réunion. Comme l'ancien gouverneur Jean-de-Dieu Maharante, il a débarqué hier au Port. Les deux hommes ont été filmés à leur arrivée en terre réunionnaise.
S'il y a un nom qui revenait le plus souvent dans la presse malgache, régionale et même internationale en ce qui concerne le triste épisode de la destruction de ponts durant la crise, c'est bien celui de l'ancien ministre Jean-Émile Tsaranazy. Il fait d'ailleurs l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par les autorités malgaches pour destruction d'ouvrages publics et dynamitage de ponts. Plusieurs témoins ont identifié son véhicule - bien connu de la population pour avoir été utilisé dans la région durant la campagne électorale de Ratsiraka - à proximité du premier pont détruit à Fatihita. Fidèle des fidèles de Ratsiraka, il était déjà soupçonné en 1991 d'avoir organisé l'enlèvement de feue Bao Andriamanjato, personnage-clé du régime d'Albert Zafy, à l'époque.
Hier, cet homme de main de l'Amiral a été filmé par des Malgaches résidents à la Réunion, en train de quitter le voilier l'Albatros à bord duquel il a fait le voyage depuis Tamatave jusqu'au Port. Il y a deux semaines, une rumeur sur son arrivée à la Réunion avait été démentie. Toutefois, la présence de sa famille sur le département depuis cette date semble plus que probable. D'ailleurs, d'après les images diffusées sur Antenne Réunion, l'ancien ministre a été bien accueilli hier au Port.
PRISE D'OTAGES
Tsaranazy n'a pas fait le voyage seul. L'allure imposante de l'ancien gouverneur de Tuléar Jean-de-Dieu Maharante n'a pas échappé à la caméra des Malgaches de la Réunion qui ont filmé son débarquement. Après la prise de Tuléar par l'armée légaliste de Marc Ravalomanana, Maharante s'est réfugié à Tamatave. Lorsqu'il a voulu quitter Madagascar, la semaine dernière, comme nombreux autres sbires de l'ancien régime qui tentent par tous les moyens de quitter le navire, les jeunes miliciens pro-ratsiraka l'en avaient empêché. Apparemment, il a quand même réussi à s'échapper et à rallier la Réunion, en pleine forme.
Au regard de la Constitution en vigueur à Madagascar, Jean-de-Dieu Maharante est passible de la peine la plus sévère prévue par le code pénal malgache (soit la peine de mort) pour avoir été l'auteur d'un acte de sécession, quand il a déclaré l'indépendance de la province de Tuléar le premier mai dernier. Pire, il a été soupçonné d'avoir commandité la prise d'otages des quatre militaires émissaires envoyés à Tuléar par le camp Ravalomanana. Avec cinq autres civils, les otages ont été retenus chez lui, dans sa résidence. "La Réunion sert aujourd'hui de refuge aux auteurs et autres complices des actes terroristes", constate un des cameramen amateurs ayant tourné le film, scandalisé.
LES DÉFIS DE RAVALOMANANA
Avec la fin de la crise, le président Ravalomanana doit désormais se constituer une assise politique durable et tenir sa promesse d'un développement économique rapide dans ce pays exsangue, pour prolonger son état de grâce auprès de la population.
"Il doit transformer l'élan populaire qui l'a porté au pouvoir en une force politique stable et durable", a déclaré un de ses proches conseillers politiques.
"C'est la raison pour laquelle, en vue des législatives anticipées qui doivent se tenir avant la fin de l'année, son comité de soutien, Tiako'i Madagasikara (J'aime Madagascar), est en passe d'être transformé en parti politique", a-t-il ajouté.
Sur le plan économique, les réalités sont incontournables. Si Madagascar a terminé l'année 2001 avec un taux de croissance officiel de 6,7%, la dernière projection de la Banque mondiale pour cette année établit la prévision à - 9,3%.
Depuis qu'il a installé ses ministres à Antananarivo début mars, M. Ravalomanana promet dans tous ses discours un développement économique rapide.
En l'absence d'une aide massive de la communauté internationale, un vaste plan Marshall pour Madagascar, il faudra au moins trois ans pour remettre les principaux indicateurs économiques à leur niveau d'avant la crise, considéraient unanimement les experts économiques il y a encore peu.
Entre-temps, les bailleurs de fonds ont reconnu la légitimité de M. Ravalomanana. Ils doivent concrétiser, le 26 juillet à Paris, le lancement d'un vaste financement pour le redressement de l'économie malgache.

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AFP | 09.07.02 | 23h12
Siège vacant pour Madagascar jusqu'à un scrutin présidentiel, réaffirme
La Conférence des chefs d'Etats de l'Union africaine a décidé mardi que le siège de Madagascar resterait vacant à l'UA jusqu'à une nouvelle élection présidentielle, réaffirmant la décision de l'OUA, l'UA a annoncé dans un communiqué. Madagascar n'aura pas de représentation, même ministérielle, au sein de l'UA, jusqu'à la tenue effective d'un nouveau scrutin présidentiel, selon la décision arrêtée par les chefs d'Etats et de gouvernements au terme de "difficiles" discussions, a confirmé une source ministérielle africaine. Ce maintien de la décision initialement arrêtée le 21 juin par l'Organe central de l'OUA, pourrait voir le siège de Madagascar demeurer vacant au sommet extraordinaire de l'UA prévu d'ici six mois, voire à la 2ème Conférence de l'Union (sommet de chefs d'Etats) dans un an à Maputo, selon cette source. L'OUA, à la suite de six mois de crise politique puis de violences sur l'île, avait décidé de ne pas choisir entre Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, deux rivaux pour la présidence, malgré la reconnaissance par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne du président élu M. Ravalomana. Le cas malgache a envenimé les débats de la première et historique session de la Conférence de l'UA. Le Sénégal, qui était partisan d'une réadmission du gouvernement de Marc Ravalomanana, a émis une réserve officielle à la décision finale. pbl/hn/gil dab.


Libération - 10/07/02
L'Union africaine réclame de nouvelles élections à Madagascar
10 juillet 07:54:21
DURBAN, Afrique du Sud (Reuters) - L'Union africaine a décidé mardi, au premier jour de son existence et au terme d'un débat mouvementé, de ne pas reconnaître le président malgache Marc Ravalomanana, estimant qu'il s'est emparé du pouvoir de manière inconstitutionnelle, a-t-on appris de source officielle.
L'organisation, qui succède à l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), a déclaré que la "grande île" pourrait intégrer l'UA seulement après la tenue de nouvelles élections.
Le mois dernier, l'organe de résolution des conflits au sein de l'OUA avait déjà souhaité un nouveau scrutin et refusait de départager le président sortant Didier Ratsiraka et son rival Marc Ravalomanana.
Ce dernier s'est proclamé vainqueur dès le premier tour des élections présidentielles de décembre 2001, un résultat confirmé six mois plus tard par la Haute Cour. Ratsiraka, deuxième à l'issue du premier tour, a réclamé la tenue d'un second tour.
Prié de dire si Madagascar avait retrouvé un siège à l'Union africaine, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a répondu "non, en raison de la nature inconstitutionnelle du changement de gouvernement". "Nous avons demandé (à Ravalomanana) de rétablir l'ordre constitutionnel", a-t-il ajouté.
D'autres dirigeants de l'Union africaine ont cependant estimé qu'il était temps désormais de reconnaître l'ancien maire d'Antananarivo comme le nouveau chef de l'Etat.
Mais ceci serait déjà contraire à l'une des clauses de la charte fondatrice de l'Union africaine, interdisant l'adhésion de gouvernements ayant pris le pouvoir de manière inconstitutionnelle.
"Le débat a été très passionné", a déclaré un politologue sud-africain assistant aux discussions.
Le Sénégal, principal médiateur dans la crise malgache, s'est opposé à la décision de l'Union et a exprimé ses réserves.
"Nous pensons que c'est une mauvaise décision parce que Madagascar estime qu'il y a eu des élections et qu'il y a un président", a déclaré un porte-parole du président Abdoulaye Wade.
Les troupes fidèles à Ravalomanana sont entrées lundi dans Toamasina, le dernier bastion de Ratsiraka, qui s'est rendu en France via les Seychelles.
Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et la Chine ont annoncé qu'elles travailleraient avec Ravalomanana.


L'Express de Madagascar - 10/07/2002
La caisse après la casse : réunion-test des "amis" à Paris pour Ravalomanana 
La reconstruction du pays, tout comme la réconciliation qui en un aspect fondamental, s'inscrit dans la durée et sur des bases que l'on espère solide. L'un des premiers-test pour le président Marc Ravalomanana, son gouvernement dirigé par le premier ministre Jacques Sylla et son régime sera dans 15 jours, dans la capitale française, cette réunion du "Club des Amis de Madagascar" destinée à jauger la générosité des bailleurs de fonds traditionnels du pays pour permettre à son économie et à sa population de retrouver la confiance dans l'avenir et le goût du travail, car il va bien falloir s'y remettre. Il faudra, en effet, face à la communauté financière internationale expliquer les grandes orientations économiques du pays, ainsi que les mesures qui seront prises afin que cessent la corruption, le népotisme, les grandes confusions, bref tout ce qui entrâve la bonne gouvernance. 
On en sait aujourd'hui un peu plus sur le programme de cette grande "tombola" qui verra les membres du "Club des amis de Madagascar" taper dans leur caisse pour réparer la casse, ainsi que sur les participants et l'organisation de ce tour de table rondement monté. Ses principaux artisans, dit-on, sont les diplomates Stanislas de Laboulaye (France), Pierre Protar (Union européenne), Hafez Ghanem (Banque mondiale) et Adama Guindo (PNUD) qui, ce dernier, joue les prolongations à la demande des dirigeants pour sa connaissance plurielle du dossier Madagascar. "Messieurs faites vos jeux... tout va bien !
Fianarantsoa - Le Pds Pety Rakotoniaina s'isole ? 
Le départ du Vice Président Fabien Velonaody nommé par le Président Marc Ravalomanana, Sénateur de Madagascar pour ses capacités techniques et ses expériences professionnelles dans la recherche agricole et par ailleurs Secrétaire Général de la Commune Urbaine de Fianarantsoa, enlève un poids énorme dans le crédit de la Délégation Spéciale de Fianarantsoa. L'autre Vice Président Rabemanantsoa, faute d'un environnement adéquat pour mettre en valeur ses aptitudes dans la gestion administrative étant lui-même Administrateur Civil de classe exceptionnelle, s'est également éclipsé pour ne pas dire retiré provisoirement à Antananarivo en attendant qu'un bureau, sans doute celui de l'ancien Directeur de Cabinet du Gouverneur, lui soit mis à disposition. 
Ces " retraites " selon les bruits qui commencent à se manifester, ne seraient que la face visible de l'iceberg. On apprend en effet qu'il est très difficile de travailler avec le Pds dans la mesure où (nous citons) il s'accaparerait des responsabilités et qu'il n'a confiance en personne. Il prendrait des décisions qui lui conviennent même s'il s'agit de quelque chose d'informel. A titre d'exemple couvert par les bruits, les diverses indemnités sortent sans qu'elles passent par les procédures d'usage et réglementaires. La bonne gouvernance ne serait même pas à son stade de balbutiement, insistent les bruits lesquels continuent qu'on ne peut faire une comparaison entre la gestion d'un… Dinam-pokonolona (pacte à caractère social appliqué dans la brousse) et celle d'une province autonome (sic). Autre exemple, les nombreuses personnes qu'il a autour de lui attendraient leurs attributions précises. Elles sont là paraît-il puisqu'il faut être présent et dans la salle d'attente c'est presque une mini foire qui se déroulerait avec les gens qui viennent lui demander audience. Les plaisantins disent que si la gestion répond à des normes scientifiques, la politique politicienne elle, est… olfactive. Et le Pds excelle selon toujours ces plaisantins, beaucoup plus dans le second que dans le premier cas. 
Il faudrait que le premier magistrat du Faritany fasse très attention pour prouver que ces bruits n'ont aucune raison d'être et relèvent d'une pure imagination. Il faut également qu'il rectifie des tirs et qu'il mette de côté le réflexe de militant pour adopter celui de dirigeant. Le populisme en effet a une durée très limitée qu'à la longue il ne trompera plus personne. Le réal politic n'est pas du populisme et inversement. Le danger d'un isolement n'est pas une fiction si les bruits se confirment. Plusieurs personnes parlent de cette situation à Fianarantsoa non pas publiquement mais dans les réunions et autres points de ralliement. Matière à réflexion. 
Recueillis par: Victor Otonia 
Ralison Alphonse - Lutte contre les pratiques inflationnistes des commerçants 
Les diverses marchandises bloquées dans ces conteneurs sont destinées à être écoulées sur le marché. Et c'est là que réside tout le problème: Beaucoup de ces marchandises, notamment celles d'utilisation courante, sont soit périmées, soit totalement impropres à la consommation. Tel est le cas des 11 000 tonnes de riz stockées dans le port de Toamasina depuis le début de la crise et que le ministre du Commerce et de la consommation, Alphonse Ralison, a qualifiées de "pourries". Mais il a ajouté qu'une certaine quantité de ces marchandises a pu sortir du port et, vraisemblablement, va être écoulée sur le marché. C'est l'une des raisons pour laquelle le ministre a rencontré hier, les commerçants (grossistes et détaillants). Le ministre a énergiquement déconseillé aux commerçants en détail d'acheter du riz en provenance de Toamasina pour le moment car celà pourrait présenter un danger pour les consommateurs. La libre circulation des marchandises sur la RN 2 suite à l'enlèvement de tous les barrages anti-économiques va entraîner dans son sillage les magouilles de tout genre. 
En effet, Alphonse Ralison a rapporté que beaucoup de marchandises provenant de l'effraction des conteneurs entreposés dans le port de Toamasina ont été cachées pour être écoulées plus tard sur le marché. C'est dans cet esprit que le ministre a conseillé aux marchands de tenir leurs dossiers en règle (factures, patente, licence, ...) sans oublier les obligations imposées à tous ceux qui s'adonnent à des activités de commerce (affichage des prix…) pour ainsi surveiller la mise en vente des produits de vols. Ainsi, les agents du ministère descendront prochainement sur le terrain avec la collaboration de la Commune et du Faritany. Ces actions ne seront plus menées de manière ponctuelle. Le but est aussi de lutter contre la concurrence déloyale (vente sans facture…). À travers toutes ces actions, le ministre Alphonse Ralison vise à lutter contre les pratiques inflationnistes de certains commerçants. 
:Ranaivo Lala Honoré
Sadc - Prochaine adhésion de Madagascar ? 
Il est permis de le croire si l'on s'en tient à ce qui a été dit hier par Antoine de Dianous, Conseiller économique auprès de l'Ambassade de France, lors de sa décoration au titre de Chevalier de l'Ordre national malgache après quatre années passées à Madagascar. En effet, si Madagascar est déjà membre du Comesa (Common Market for the Eastern and Southern Africa), les dirigeants de la Grande Île ont toujours montré une certaine réticence - on ne sait pour quelles raisons ? - à adhérer au Sadc qui pourtant, offre des avantages de proximité quant aux pays qui en sont membres, par rapport aux pays membres du Comesa. 
Le titre de Chevalier de l'Ordre national malgache a été remis à Antoine de Dianous par le ministre du Développement du secteur privé, de l'Industrialisation et de l'artisanat, Davida Rajaon, au nom du Président de la République. Le secteur privé industriel était représenté par Naina Andriantsitohaina, président du Syndicat des industries de Madagascar (Sim). 
: Ranaivo Lala Honoré 
Après l'entrée des troupes à Toamasina 
Une liste de noms circule actuellement à Toamasina, désignant nommément des personnalités civiles et militaires accusées d'avoir été complices d'actes de terrorisme pendant les troubles postélectoraux. La diffusion serait pour l'instant restreinte. Un journaliste local a fait remarquer que la liste a été expédiée depuis Antananarivo par le truchement d'une officine Espatel de la capitale. Elle comporte un peu moins d'une centaine de noms. Le journaliste avait part de ses appréhensions sur les tenants et aboutissants d' "une liste noire confectionnée on ne sait d'où ni par qui ni sur quels critères". Le départ du gérant de la station d'essence de Brickaville pour Toamasina, a été rapporté par un fonctionnaire local comme "un départ précipité". Voir édition de samedi. Son nom se retrouve le lendemain dans la liste noire diffusée dans la capitale Betsimisaraka. Le gérant dément catégoriquement avoir fui -"c'est une coïncidence"- et déclare n'avoir jamais appartenu à un quelconque parti politique, encore moins participé dans les agissements pérpétrés par des éléments de l'Acem au niveau du barrage du pont Bailey. Le journaliste relève aussi le "style tananarivien" de la chasse aux sorcières, le fameux "haza lambo" en ce qui concerne le nom de Lalatiana Ravololomanana, "la seule dont le nom ait été gratifié de qualificatifs insultants". La liste circule pour l'instant sous le manteau mais provoque déjà un fort sentiment d'inquiétudes au vu des témoignages en provenance de Mahajanga. Aux dernières nouvelles, Toliara constituerait un modèle exemplaire de modération. : Mamy Nohatrarivo
Réunion-test à Paris les 25 et 26 juillet 
Après la crise vient la reconstruction. Les bailleurs de fonds, regroupés au sein des Amis de Madagascar se rencontreront comme prévu dans les locaux de la Banque mondiale à Paris le 26 juillet prochain. La délégation 
malgache sera conduite par le premier ministre Jacques Sylla, et comprendra plusieurs ministres dont ceux de la population et de l'industrie, sans oublier le vice-premier ministre Narisoa Rajaonarivony. Les diplomates qui sont les maîtres d'oeuvre de cette réunion sont Stanislas de Laboulaye (France), Pierre Protar (Union européenne), Hafez Ghanem (Banque mondiale) et Adama Guindo (PNUD). A noter que malgré l'expiration de son mandat la semaine dernière, M. Guindo a été sollicité à la fois par les bailleurs de fonds et les dirigeants malgaches pour son expérience et sa connaissance du dossier Madagascar. 
Agir dans 5 domaines 
En fait, Madagascar sera à l'honneur durant deux jours dans la capitale française. Comme dit plus haut, les Amis de Madagascar se réuniront le 26 juillet. Sur le plan bilatéral, plus d'une vingtaine de pays ont été invités : bailleurs de fonds bilatéraux traditionnels à Madagascar (France, Allemagne, Japon, Russie, Suisse, Etats-Unis, Royaume-Uni), mais également d'autres pays tels que l'Australie, le Canada, la Norvège, l'Italie. Le continent africain sera également représenté par l'Ile Maurice et l'Afrique du sud. 
Sur le plan multilatéral, la Banque africaine pour le développement, la BADEA, la Commission européenne, le Fonds monétaire international, l'Union africaine (ex-OUA) et les Nations Unies seront de la partie. 
La matinée, après un exposé sur la crise et la reconstruction qui sera effectué conjointement par le premier ministre et le vice-premier ministre, des ateliers thématiques seront organisés afin de définir les besoins de Madagascar dans cinq domaines : impact sur la pauvreté, impact macro-économique et perspectives, besoins des secteurs sociaux, stratégie de gouvernance et développement du secteur privé. 
L'après-midi, un tour de table sera effectué pour évaluer les réponses des différents bailleurs de fonds aux besoins exprimés la matinée par le gouvernement. 
La journée du 26 juillet sera clôturée par une conférence du premier ministre. 
Toutefois, la veille, une journée consacrée au secteur privé sera organisée et permettra de plaider pour obtenir la confiance du secteur privé, en particulier européen, et l'appeler à investir dans le pays. Côté malgache, les groupements patronaux tels que le GEM, le SIM ou le FIVPAMA représenteront l'entreprenariat de la Grande Ile, tandis que du côté français, le MEDEF sera l'interlocuteur principal. Un comité composé du ministère de l'industrie, du PNUD et de la Banque mondiale est le maître d'oeuvre dans l'organisation de cette journée. 
Un coup d'épée dans l'eau ? 
Ces réunions du 25 et du 26 juillet appellent deux remarques. La première, c'est la nécessité pour les dirigeants et le peuple malgache d'opter définitivement pour un mode de gouvernance qui rassure et sécurise les bailleurs de fonds institutionnels et privés. Car, si d'une part, on revient aux anciennes pratiques de corruption au plus haut niveau, de népotisme, de clientélisme et de mélange entre affaires de l'Etat et caisse personnelle ; et d'autre part, si on encourage la population à s'exprimer à 
travers des grèves générales assassines pour le secteur privé et pénalisantes dans une démocratie à construire, la réunion des Amis de Madagascar ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau. 
Comment rassurer un investisseur dont les efforts seraient à nouveau à la merci d'une Place du 13 mai remplie de manière cyclique par des politiciens en quête de fauteuils ? On ne peut d'ailleurs raisonnablement inviter à chaque fois nos amis à passer à la caisse pour réparer les "casses" après nos mauvaises habitudes. 
La seconde, c'est que ces réunions de Paris marquent véritablement la reconnaissance du régime de Marc Ravalomananana par la communauté internationale tant au niveau bilatéral que multilatéral. On note d'ailleurs parmi les organisations invitées l'Union Africaine. Ce sera donc peut-être l'occasion pour cette organisation régionale de rejoindre la quasi-unanimité concernant le régime de Marc Ravalomanana et de cesser de soutenir un Président d'un Madagascar dont la capitale serait à... Neuilly. 
Ndimby A. 
Aide humanitaire
Pour relancer ses oeuvres humanitaires dans la sous-préfecture de Vatomandry, la "Solidarité chrétienne" projette d'y revenir avec un paquet de 70 millions Fmg en poche le 25 juillet. Cette somme est le fruit des efforts déployés par le pasteur Jean Noël Forschle. À cette occasion, l'équipe du pasteur Razafitsifa, président de l'association, apportera des vivres et des produits de première nécessité à la population locale. Et puisqu'il s'agit d'une action placée sous le signe de la bonté de Dieu Tout Puissant, les missionnaires y effectueront également une campagne d'évangélisation avec le concours du groupe Zanak'i Betania. 
On se souvient que la région sud de la province de Tamatave était victime de catastrophes naturelles qui ont réduit la population à une misère extrême. La solidarité chrétienne a alors, pris l'initiative d'aider la sous-préfecture de Vatomandry pour la faire sortir de ce calvaire. Malheureusement, la crise politique qui vient de frapper le pays a beaucoup paralysé la bonne marche de l'entreprise qui avait cependant commencé à fleurir. 
Après Vatomandry, Marolambo constituera la prochaîne cible de l'organisation. 
: Teholy Martin
Ciddm - Accompagner les actions pour le développement 
Le Collectif indépendant pour la défense de la démocratie à Madagascar (Ciddm) est une entité qui regroupe des cadres et intellectuels de la diaspora malgache de l'étranger, et a toujours œuvré pour le soutien des actions en faveur de la promotion de la démocratie et des droits de l'homme, malgré le fait que ses initiatives semblent plutôt inconnues de l'opinion aussi bien nationale qu'internationale. C'est ce qu'a expliqué hier Michèle Rakotoson, responsable de la communication du Ciddm, de passage actuellement au pays, lors d'une conférence de presse qu'elle a donnée à Ambohidahy. 
Michèle Rakotoson indique que "les événements du début de l'année 2002 ont permis de montrer l'efficacité et la force de frappe de la diaspora malgache. Elle s'est mobilisée de manière importante pour défendre la démocratie dans la Grande Ile ainsi que le vote des Malgaches… Actuellement, les associations de Malgaches vivant à l'étranger, et notamment le Ciddm, veulent continuer le mouvement. Des dossiers sont en cours: droits de l'Homme, humanitaires, partenariats. Le lobbying entrepris pour aider la révolution des ombrelles va continuer : collecte de médicaments, soutien à des écoles, appui à des micro-projets.…" La conférencière souligne que toutes ces actions entrent dans le cadre des "mesures d'accompagnement" des acquis en vue d'un réel développement rapide du pays 
Recueillis par : Miadana Andriamaro 

Lettre ouverte adressée à :

 M. le Président de la République 
M. le Premier ministre 
Mme le ministre de la Justice 
Mme le Procureur de la République 
Fervents partisans silencieux, comme la loi l'exige pour les étrangers résidents, du mouvement populaire en vue d'un changement en République malgache, nous avons l'honneur de solliciter auprès de vos bienveillances, l'examen approfondi et la plus grande attention concernant l'affaire d'un ressortissant français : M. Joël Onteniente étbli à Madagascar depuis plus de 10 ans. 
Il a été placé en mandat de dépôt sans qu'aucune inculpation réelle lui soit reprochée, sinon le fait d'avoir circulé en plein jour à bord d'un camion de plus de 9 tonnes, fait qui relève d'une contravention et le risque de mise en fourrière du véhicule. 
Ce ressortissant français est établi à Madagascar depuis très longtemps et a toujours participé aux développements socio-économiques de Madagascar, comme en témoignent les habitants, les opérateurs économiques de Mananjary et d'Antananarivo, donc ne peut et ne doit être assimilé à un mercenaire venu troubler la sécurité de l'Etat malgache. 
Vahiny à Madagascar, notre pays d'adoption, nous vous supplions que soit libéré cet opérateur économique, afin que ce grand pays puisse se targuer d'une grande et honirable justice et du respect établi des droits de l'homme, de la sécurité des biens et des personnes. 
Espérant, malgré les lourdes tâches que vous impose la gravité politico-économique sévissant à Madagascar, que vous serez informé et sensible à notre lettre. 
Le Collectif des ressortissants français établis à Madagascar 

Pnud- Madagascar 
En rendant une visite de courtoisie au secrétaire d'État chargé de la Décentralisation et du développement des provinces autonomes Monique Andréas, le représentant résident par intérim du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) Mansourou Chitou a affirmé la volonté de cette institution à renforcer la coopération avec le Gouvernement malgache, lundi dans la matinée. À part l'effort pour la mise en place de la bonne gouvernance dans l'administration territoriale, le projet d'appui aux communes rurales a été au centre de l'entrevue. La mise en œuvre de ce projet dans les sous-préfectures d'Ambalavao et d'Ambato-Boenï a, en effet, fait l'objet d'un tour d'horizon et de suivi-évaluation. : Teholy Martin 

Invitation à la réunion du Comité de Soutien 
au Peuple Malgache en Danger - CSPMD -
Vendredi 12 juillet 2002 à 19h 30
17, rue de l'Avre Paris 15ème (Métro La Motte piquet Grenelle)

Devant l’avancée inexorable des forces armées dans ses derniers bastions à Antsiranana et Toamasina et ayant peur d’être jugé, Ratsiraka a fui Madagascar en catastrophe vendredi dernier. Après une escale de deux jours aux îles Seychelles, il est arrivé dimanche soir en France où l’avaient déjà précédé certains de ses plus proches collaborateurs. Il abandonne ainsi lâchement ses partisans pour mettre en sécurité en France sa personne, sa famille et ses plus proches collaborateurs en donnant comme prétexte d’éviter un bain de sang.

Parallèlement, Madagascar a retrouvé son unité, les derniers bastions de Ratsiraka sont libérés, délivrant ainsi plusieurs centaines de milliers d’habitants des exactions et de la terreur des miliciens de Ratsiraka. Le Président Marc Ravalomanana est de plus en plus reconnu par la communauté internationale à l’exception de l’Union africaine, influencée  par quelques vieux dictateurs africains, amis de Ratsiraka qui craignent que les peuples qu'ils oppriment ne suivent l’exemple du peuple malgache, et que la Franceafrique n’a pas supporté de devoir se plier à la volonté du peuple malgache ; il fera tout d’ailleurs pour guetter la moindre faille dans cette recherche de la véritable indépendance et la mise en place d’une vraie démocratie  à Madagascar. 

Certaine presse internationale ne parle plus de Madagascar, comme certains compatriotes, considérant que la crise est finie et que tout est rentré dans l’ordre.

Est ce à dire que la crise est finie pour autant ? Que le peuple malgache est maintenant hors de danger ?

La réponse est évidemment non pour le CSPMD et amis épris de justice et de paix. 

C’est injuste et intolérable que Ratsiraka, qui s’est comporté en véritable chef terroriste en faisant dynamiter les ponts et les pylônes électriques, en attisant la flamme du tribalisme pour diviser Madagascar et le peuple malgache, en assassinant et en tuant à petit feu des milliers de gens, puisse ainsi échapper à la justice et passer des jours tranquilles à Neuilly avec toute sa famille.

Il doit répondre de tous les crimes qu’il a commis. Le fait qu’il échappe à la justice est une insulte très grave à la mémoire de tous les Malgaches qu’il a assassinés. Et conformément aux déclarations du Président des Etats-Unis et du Président français après les attentats du 11 septembre 2001 : « Il n’y aura pas de répit pour les terroristes et ils seront traqués où qu’ils se trouvent », ces deux pays devraient permettre que Ratsiraka soit traduit devant une juridiction internationale. 

En 1993, il a déjà effectué un premier exil en France qui lui a servi de base pour préparer minutieusement son retour au pouvoir en 1997. Tant qu’il n’est pas entièrement neutralisé, il va recommencer. Il en a les moyens. Il a officiellement demandé un visa long séjour pour 200 de ses collaborateurs, la France lui en a accordé 80 sans compter ceux qui sont déjà installés en France. Il bénéficie d’un réseau mafieux puissant à l’extérieur qui lui a permis, entre autres de recruter les mercenaires du tristement célèbre Bob Denard. . Toutes les richesses qu’il a volées au peuple malgache sont placées dans les banques à l’étranger. A Madagascar, son parti politique l’AREMA est toujours actif même si certains de ses membres ont retourné leur veste pour échapper à la justice et réinvestir les postes clefs.

D’autres dangers attendent également le peuple malgache. Profitant de l’état de délabrement total de l’économie malgache dans lequel Ratsiraka l’a mis, les bailleurs de fonds se précipitent pour « venir en aide ». L’expérience et l’histoire des autres pays et de Madagascar lui-même nous apprennent que ces puissances financières n’aident jamais par pure philanthropie mais d’abord pour servir leurs propres intérêts.

Le Comité de Soutien au Peuple Malgache en Danger invite tous  ceux qui estiment également que les dangers qui guettent le peuple malgache existent toujours, à venir discuter ensemble vendredi 12 juillet à 19h30 au 17, rue de l’Avre Paris 15ème (Métro La Motte Piquet Grenelle.)

L’ordre du jour sera:

      - échange d’informations sur la situation à Madagascar et en France,

- échange sur nos actions passées,

- Qu’est ce que nous pourrons et devrons faire pour aider le peuple malgache dans la situation actuelle ?

- Pot de l’amitié

 

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