L’Assemblée générale (De l’ONU) en a décrété ainsi, et ce pour rendre hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui se sont investis, sous l’égide du Conseil de sécurité - donc des Nations Unies -, dans des opérations de maintien de la paix en raison de leur niveau exceptionnel de professionnalisme, de dévouement et de courage, et, également pour honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix. Dès lors, il s’ensuit que désormais cette date est
la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies.
L’occasion se présente dans le cadre de
la célébration de cette journée pour orienter la réflexion
sur ce que l’on appelle « le destin collectif ».
En effet, en dehors d’opération de maintien de la paix
comme sus-indiqué, il peut être davantage question
maintenant de rétablissement de la paix, ce qui suppose
donc des situations beaucoup plus conflictuelles et hostiles.
A ce sujet, au cours des dernières années, il s’est avéré
que les Casques bleus ont même utilisé la force pour imposer
leur mandat. Et, à ce titre, soit dit en passant, on différencie
généralement les types de missions de paix par
l’expression « générations d’opérations de
paix ».
Par exemple, en substance, concernant « les opérations
de la deuxième génération », c’est l’Agenda
pour la paix de Boutros Boutros-Ghali, rendu publique en 1992,
qui a donné le coup d’envoie à ce nouveau genre
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Discours
du Pape Benoît XVI sur la Paix 01 janvier 2007
>>
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d’opérations.
Il y est question de la
possibilité pour l’ONU de mettre sur pied des missions de paix
dites plus musclées. Cette proposition était innovatrice à
plusieurs égards, et se distinguait des opérations de premières générations.
Les
missions sont créées en vertu du chapitre VII de la Charte de
L’ONU. Ceci signifie que cette fois-ci, les Casques bleus
interviennent dans des environnements souvent hostiles où ils
peuvent être appelés à ouvrir le feu pour imposer leur mandat. Il
en est tout autrement des « opérations de la première génération »
où, brièvement, les Casques bleus sont majoritairement des
militaires qui sont légèrement armés. En outre, ils n’ont
recours à la force qu’en situation de légitime défense. Et,
puisqu’ils sont neutres et impartiaux, ils ne peuvent pas ouvrir
le feu sur l’une ou l’autre des parties belligérantes.
Quoi
qu’il en soit, qu’il s’agisse du 1er du 2ème
ou du 3ème type de missions, cela ne suppose-t-il
pas toujours des mesures préparatoires au bellicisme ?
Or,
nul n’ignore que la société, ou n’importe quelle forme de
collectivité, est la somme de tous les êtres humains qui la
composent. Aussi, convient-il, par voie de conséquence,
d’admettre que tout mouvement collectif est en tout état de cause
la résultante de mouvements individuels. Force est aussi de reconnaître
que sur tous les plans, à tous les niveaux, actuellement, nous
constatons une montée permanente de la tentation de violence. Et
ce, au plus profond de l’individu lui-même. Car, l’homme, dans
la majorité des cas où il se trouve confronté, c’est-à-dire
face à divers problèmes qu’il doit résoudre, aux multiples épreuves
jalonnant son existence, a souvent recours à la violence. Une gifle
est déjà un acte de guerre. Mais la violence peut aussi se
traduire par la seule pensée, peut-être est-ce même là, sa forme
la plus grave. Or, chacun aussi sait que la violence ne peut
qu’entraîner, qu’engendrer la violence. Et, bien entendu, une
telle attitude affecte l’ensemble du comportement humain, soit
dans le déroulement de la vie quotidienne, soit dans les contextes
exceptionnels.
Par
conséquent, de
ce qui précède, il pourrait apparaître que
nos sociétés ne peuvent donc point être des sociétés
exempte d’agressivité.
Face
à un tel constat, il s’avère plus qu’indispensable pour chacun
de nous, au plan individuel, d’avoir une prise de conscience,
d’une prise de responsabilité. Il en va ainsi car, le
destin collectif en dépend.
«
Car le destin collectif qui n’est que le reflet de ce
qui se passe à l’intérieur de tous les hommes, ce qui nous
habite ayant comme conséquences des évènements extérieurs.
Autrement
dit, le phénomène « guerre » n’est que la
traduction et l’application extérieure des sentiments de
violence et d’agressivité intérieurs aux humains ».
« Plus
il y aura d’hommes ayant pris conscience de ce processus
d’une simplicité extrême, capables d’extirper de leur cœur
la haine, la violence et l’agressivité, plus la probabilité
de guerre extérieure baissera d’intensité, plus la guerre
s ’éloignera.
« Il
s’agit là d’une prise de responsabilité et d’un
problème de choix. Les hommes sont les propres
artisans de leur destin collectif. Et, si l’acceptation par
le plus grand nombre d’un futur conflit engendrera
automatiquement la concrétisation de celui-ci. En revanche,
le refus de al guerre par la majorité des individus fera se désintégrer
ce spectre : la « guerre » en tant que phénomène
extérieur ne pourra se matérialiser. »
« Prier
pour la paix, n’est -ce - pas refuser la guerre ?
Encore faut-il que cette prière ne soit pas motivée
par la peur »
(Daniel REJU), mais par une prise
|
|
de conscience, par un
souci d’effacer le bellicisme intérieur. C’est la clé
pour l’avoir cette paix !
Cependant,
paradoxalement, les contradicteurs, vous diriez peut-être :
pourquoi prier ?
Pour la Paix ? Prier pour la paix ? Pourquoi ?
Parce qu’il y a maintenant plus de XX siècles, nous sommes au XXIè
siècles, que ce don de la paix, le plus important, parmi
tant d’autres qu’ IL ( IL étant Le CHRIST, le DIEU de
JESUS-CHRIST, le FILS de DIEU fait homme) nous a
légués, est encore
à chercher, à trouver, à maintenir, à rétablir ? A
ce propos, ouvrons la Bible ; le livre le plus traduit, le plus
édité, le plus lu et aussi le plus étudié comme faisant
l’objet de beaucoup recherche historique, géographique, archéologique,
et donc le plus publié et diffusé en des milliers et des milliers
d’exemplaires dans le monde.
Car la Bible en parlant de la Résurrection du CHRIST [Christ,
du grec Christos est la traduction du mot hébreu Mashiah (en français
« Messie ») signifie « celui qui a été oint ».
Le mot « Christ » a été progressivement joint à celui
de « Jésus » pour traduire sa nature de Messie et de
Fils de DIEU], et ce, notamment dans l’Evangile (La
Bonne Nouvelle) de Jean,
dit que :
« Au
soir de ce premier jour de la semaine, les portes étaient fermées
par peur ….JESUS vint et se tint au milieu d’eux (Les
disciples). IL leur dit :
«La
paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les
disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
- JESUS
leur dit de nouveau : « La
paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi
aussi, je vous envoie. Soyez en
paix ! »….. Et,
voilà que de nouveau, huit jours plus tard, les disciples étaient
à l’intérieur et Thomas avec eux. Alors que les portes étaient
fermées, JESUS vint et se tint au milieu. IL dit : « Soyez en paix ». Ensuite,
IL dit à Thomas : « Mets tes mains, avance ta
main et mets-la dans mon côté. Cesse de nier, et
crois ! » (Evangile de Jean, chapitre 20,
versets19 à 27).
En
outre, pour ce qui concerne son
commandement : « Allez dans le monde entier, portez la
Bonne Nouvelle à toute la création. » (Evangile de Marc
16, verset 15), les disciples n’ont point eu comme mission
d’aller seulement dans « certaines régions du monde » !
Mais bien :
« dans
le monde entier ».
L’envoi
a été si bien suivi qu’il a donné
naissance à l’Eglise
dite aussi l’Assemblée des Chrétiens, en un mot, le christianisme :
ensemble des confessions fondées sur la personne et
l’enseignement évangélique de JESUS–CHRIST ; c’est-à-dire
les confessions de tradition catholiques, protestantes et
orthodoxes. Nous pourrons même dire qu’il s’agit là de la
plus grande
organisation
internationale du monde
qui a su bravé le temps, les siècles !
Nous sommes au XXI siècle ! Qui plus est ladite « organisation »
a touché non seulement le cœur des pauvres, « les petites
gens » (Les premiers
disciples étaient des pêcheurs) mais aussi des grands de ce monde,
des savants, ce sont ceux
que l’on appelle notamment des grands maîtres du christianisme.
Il s’agit par exemple de Saint Augustin d’Hippone (354- 430),
Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), Martin Luther ( 1483-1546), Jean
Calvin ( 1509- 1564), Saint Jean de la Croix, Blaise Pascal ( 1623 -
1662), pour ne citer que ceux-là…
Et,
à l’époque du CHRIST comme à l’époque contemporaine,
force est de constater que le message évangélique continue
à toujours déranger ; qu’il provoque encore non seulement
des contestations mais aussi et ce qui est pire, des persécutions,
jusqu’ à en faire des
« martyres » sur tous les Cinq continents
! A ce sujet, déjà de son vivant, le CHRIST, LE VERBE fait
chair, pendant ses trois petites années de vie publique a dérangé.
Le message de JESUS- CHRIST a dérangé,
bousculé les idées reçues , notamment chez le Sanhédrin.
Ce
qui a entraîné sa condamnation à mort.
IL
le savait. Aussi,
dès le commencement, a-t-IL déjà préparé, prévenu
ses disciples en leur disant : « Le
disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que
son Seigneur »
(Evangile de Matthieu 10, versets 24 à 33).
Mais,
IL les a aussi rassurés ses disciples, après Sa Résurrection :
« Ne craignez pas….Voici que JE SUIS avec vous tous les
jours jusqu’à la fin des temps. » (Evangile de Matthieu
28, versets 10 à 20).
Certes,
le combat pour la paix n’est alors pas chose aisée. Mais, c’est
donc pour cette raison qu’IL EST avec ses disciples jusqu’à
la fin des temps.
Aussi,
est-ce
avec la force de leur foi dérangeante, par exemple:
-
que le
pasteur Martin Luther King
(39 ans) fut assassiné
le
4 avril 1968. Cette année 2008 commémore, les 40 ans de cet événement.
Ce Pasteur noir américain reçoit le prix Nobel de la paix pour son
combat contre le racisme et la non-violence aux Etats-Unis, le 10 décembre
1964 à Oslo.
-
Il
en est de même du cas du Pape
Jean-Paul II.
Celui-ci a échappé à plus d’une tentative d’assassinat. La
dernière datant du 13
mai 1981 perpétrée
par un jeune « étudiant » turc de 23 ans, Mehmet Ali
Agca. D’innombrables télégrammes furent adressés au Vatican,
et, le mouvement « Pax Christi » lance un appel à tous « les
hommes de bonne volonté à se recueillir quelle que soit la foi,
car l’attentat perpétré et dirigé contre le Pape Jean-Paul II
est dirigé contre la paix, la justice, les droits de l’homme et
la liberté… ».
Particulièrement,
à propos de Jean Paul II, il lui est attribué une caractéristique
qui est en adéquation avec ce qu’il en a tiré de ses expériences
personnelles, spirituelles tant en Pologne durant ses études que sa
vie pastorale : « un pape de combats ». A
son sujet, il est décrit ainsi :
|
|
« Le
16 octobre 1978, c’est un quasi-inconnu qui accède au Pontificat.
Qui aurait su, à l’époque, que le choix de l’homme en blanc
venu de l’Est allait être aussi capital pour l’Eglise et pour
le monde ? Forcément, ce pape de combats a alimenté la
controverse. Si ce champion des droits de l’homme est salué pour
avoir fait tomber le colosse soviétique, sa ligne très
conservatrice sur les questions de famille et de morale a rencontré
beaucoup d’hostilité ».
« …avoir
fait tomber le colosse soviétique ».
Ce n’est pas le fait du hasard. En effet, il a fait sien l’une
des dernières Paroles du CHRIST sur la Croix : « Femme,
voici ton fils. Ensuite, IL dit au disciple : « Voici ta
mère. Et à partir de ce moment le disciple la reçut chez lui. »
(Evangile de Jean 19, versets 26 -27). Orphelin de mère dans sa
petite enfance, son éducation chrétienne catholique lui a fait
diriger naturellement le cœur sous la protection de la Sainte Mère
de DIEU. Et cela, encore
davantage, en tant que vicaire du CHRIST, successeur de Pierre :
« Et moi, je te dis (Jésus
s'adresse à l'apôtre Pierre) que tu es Pierre, et
que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour
des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les
clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera
lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié
dans les cieux. » ( Evangile de Matthieu 16, 18-19).
En
effet, c’est en décryptant
le « Troisième secret de Fatima », ce « fameux
message » qui a fait couler beaucoup d’encre,
que le tournant de l’histoire de l’humanité peut être
appréhendé.
En
1917, en pleine guerre mondiale, et non en temps de paix
donc, trois enfants font paître comme à l’accoutumée
leur troupeau de brebis. Ce jour –là ce fut
au lieu dit Cova da Iria, la Combe d’Irène, sorte de
vallon dans les collines entourant Fàtima, une petite ville
portugaise. Les trois jeunes bergers, Jacint Marto et son frère Francisco, respectivement âgés
de neuf et huit ans, et leur cousine Lucia dos Santos, dix
ans, qui dirige le groupe, n’ont jamais fréquenté l’école.
En revanche, ils possèdent une formation chrétienne. Dans la
journée, tout en gardant leurs brebis au pacage, il n’est
pas rare qu’ils égrènent
leur chapelet. C’est ainsi que
ce 13 mai 1917, après s’être rendus à la
messe de bon matin où le prêtre Marquès Ferreira s’est
gardé d’oublier les instructions du pape Benoît XV, à
savoir une intercession particulière auprès de MARIE, ajoutée
aux litanies de la Vierge : « Reine de la
Paix, priez pour nous ! ».
Une
fois l’office terminé, les trois jeunes cousins avec leur
troupeau rassemblé se sont dirigés vers le hameau de Gouveia.
Cependant, en cours de route, Lucia prise d’une impulsion
subite s’est engagé à faire demi-tour pour gagner la Cova
da Iria, où son propre père possédait un petit champ.
C’est à cet endroit, où une fois le repas achevé, ils
s’agenouillent pour réciter leur chapelet, comme dans leurs
habitudes. Quand, à midi,
une lumière à la fois puissante, éclatante et silencieuse
survint, puis vint une atmosphère accompagnée d’un
« éclair » à laquelle ils songèrent à la
possibilité d’un orage. Aussi, se hâtèrent-ils de
rassembler leurs bêtes pour se mettre à l’abri à Ajustrel.
Un
deuxième « éclair » mit leur cœur affolé avant
de reprendre leur fuite en avant…. |
|
Quand
soudain, sur un arbuste, « une jeune fille qui semblait elle-même,
modelée de lumière, façonnée dans la lumière, les retient,
tous les trois, apeurés,
dans un geste au moment où ces derniers ébauchent un
mouvement de recul. « N’ayez aucune crainte »…
« Je
ne vous ferai aucun mal »…. Lucia, la jeune bergère
s’enhardit et la questionne : « D’où venez-vous
Madame ? ». « Je suis du Ciel » lui
est-il répondu tout en désignant l’azur infini. « Que veut
de nous Votre Grâce ? ». « Je viens pour vous
demander de vous trouver ici, six fois de suite, à cette même
heure, le 13 de chaque mois. En octobre, je vous dirai qui je
suis et ce que je veux. »….« Voulez-vous offrir à
DIEU pour faire des sacrifices et accepter volontiers toutes les
souffrances qu’IL voudra vous envoyer, en acte de réparation pour
les péchés qui offense Sa Divine Majesté ? Voulez-vous
souffrir pour obtenir la conversion des pécheurs, pour réparer les
blasphèmes, ainsi que toutes les souffrances faites au Cœur
Immaculé de MARIE ? ».
« Oui,
nous le voulons », répond
Lucia.
« Vous
allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de DIEU vous
assistera et vous soutiendra toujours. »
- La « Dame » tend alors ses mains vers les enfants
qui tombent à genoux en invoquant DIEU. La jeune Lucia rassemble
son courage et pose la question qui lui brûle le cœur :
« Pourriez-vous me dire si la guerre finira bientôt ? »
« Je ne puis te le dire encore, tant que je ne t’ai pas dit
aussi ce que je veux » ». Et la « Dame de
Lumière » disparut vers l’Orient.
« A
cette même date du 13 mai 1917, en des endroits forts éloignés
du globe, deux évènements qui, par la suite, revêtiraient une
signification d’une ampleur toute particulière, se déroulaient
simultanément. En effet :
« En
Russie, pour la première fois, depuis le début de la révolution,
les Bolcheviks attaquaient et pillaient une église. » Plus
tard, nous verrons la place occupée par la Russie dans les révélations
faites par la « Dame » à Fàtima.
« Au
Vatican, dans la chapelle Sixtine, à l’heure même de
l’apparition à la Cova da Iria, se déroulait une cérémonie
solennelle accompagnée du faste et des pompes habituels à l’église
de ce temps. – Celle-ci était présidée par le pape Benoît XV
en personne, qui le 5 mai, avait ajouté, in fine des litanies de la
Vierge l’expression « Reine de la Paix ». Cette célébration
avait pour objet la consécration à la dignité d’archevêque de
Monseigneur Eugenio Pacelli, qui, en 1939, deviendra Pie XII, 106è
pape de la prophétie de Malachie avec pour devise « Pastor
Angelicus », le « Pasteur angélique – Cette « coïncidence ».
n’échappera pas au futur Souverain Pontife. Et, il ne
l’oubliera pas non plus, déclarant le 4 juin 1951, soit
trente-quatre ans plus tard, lors de l’inauguration de l’église
Sauint-Eugène à Rome : « …Cette date, grande,
formidable dans notre vie, et peut-être dans les secrets desseins
de la Providence sans que nous puissions les pressentir, en préparait
une autre plus formidable encore, celle où le Seigneur ferait peser
sur Nos épaules la sollicitude de l’Eglise universelle.
Cependant, à la même heure, sur la montagne de Fàtima, se
produisait la première apparition de la Blanche Reine du Très
Saint Rosaire, comme si la Mère de Miséricorde avait voulu nous
signifier que, dans les temps orageux qui accompagneraient Notre
Pontificat, au milieu d’une des grandes crises de l’Histoire
mondiale, nous aurions toujours pour Nous envelopper, Nous protéger,
nous guider, l’ assistance maternelle et vigilante de la
grande Victorieuse de toutes les batailles de DIEU »…..
« ….En
quelques années, voire en quelques mois
même, le nom d’une obscure petite bourgade allait bientôt
être connu dans tout le Portugal, puis dans l’Europe entière,
avant d’être universellement vénéré. Ce que rien n’aurait pu
laisser présager.… ».(Daniel Réju)
|
Jean-Paul
II a une vénération particulière pour la Vierge Marie. Il
avait CONSACRÉ LA TERRE À MARIE en 1981... afin d'éviter
que ne se réalise la troisième guerre mondiale...C'est en
mai de cette même année qu'il fut tiré en plein coeur, sur
la Place Saint-Pierre-de-Rome,
par Mehmet
Ali Agca. Il fut protégé et "sauvé" par
" sa " Vierge Marie en ce mois de Mai, mois de
Marie.
La seule
enfant survivante des apparitions mariales de Fàtima, devenue
carmélite, Soeur
LUCIA,.elle
avait 10 ans en 1917 s’est s'éteinte
à l'âge vénérable de 97 ans, le dimanche le 13 février
2005. C’est sur ses recommandations
que le « Troisième
secret » fut gardé « secret avant 1960»,
et ce parce que personne ne comprendrait.
Et,
c’est le 13 mai 2000,
sous son Pontificat que Jean-Paul II lui-même a fait
savoir que le
« Troisième secret de Fàtima »
était l'avertissement de la Vierge concernant
l'attentat à la vie du prélat. En 1981 Jean-Paul II a été effectivement victime d'un
tireur sur la Place St-Pierre de Rome. Et, miraculeusement il
en a survécu.
Jean-Paul
II n'a pas fait connaître l'intégralité du Message
puisque
l'humanité aurait répondu positivement aux conditions exigées
par la Vierge Marie en 1917. Tout le monde sait que ce « Troisième secret de Fàtima » a été dévoilé aux
deux chefs politiques lors de la guerre de Cuba : Kennedy et Kroutchov vers
1961. Ils
avaient reçu le contenu pour éviter l'affrontement fatal
dont nous aurions été victimes . Par conséquent, ce n'était
certainement pas, alors, une question aussi limitée à un
attentat contre le Pape ! |
Nous
sommes convaincus que le Pape Jean-Paul II n'a pas fait connaître
au public la version intégrale puisque selon les informations qui
ont "filtrées" du Vatican, celles-ci
parlaient toutes d'événements "apocalyptique" qui
devaient se dérouler dans la « seconde moitié du XXè
siècle ». Etant donné que nous avons déjà, et de toutes évidences traversé cette période
de temps, le Pape Jean-Paul II, avec la complicité de Lucia, a décidé
de ne faire connaître au monde entier, que l’événement le
concernant ; c’est ce qui s’est seulement produit.
En outre, il convient de savoir que toute prophétie est
toujours un avertissement. Seulement SI nous obéissons
aux règles qui nous sont rappelées par la prophétie, nous
n'aurons jamais a subir le châtiments annoncé. Ici, ce serait ce
qui s'est produit. Et, c’est tant mieux.
En tout cas, le « Deuxième
secret » enseigne comment sauver les âmes de l’enfer et
comment obtenir la paix. Cette dernière partie concerne la Russie.
La «Dame » a dit :
« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des
pauvres pécheurs. Pour les sauver, DIEU veut établir dans le monde
la dévotion à mon cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais
vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix.
La guerre va finir. Mais, si l’on ne cesse d’offenser DIEU, sous
le Pontificat de Pie XI, on commencera une autre pire encore.
Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue,
sachez que c’est le grand signe que DIEU vous donne, qu’IL va
punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim
et des persécutions de l’Eglise et le Saint -Père. Pour empêcher
cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à
mon Cœur Immaculé et à la communion réparatrice des premiers
samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on
aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs à travers le
monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise.
Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à
souffrir, diverses nations seront détruites. A la fin, mon Cœur
Immaculé triomphera. Le Saint - Père me consacrera la Russie, qui
se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de
paix ».
Parmi
ses combats, partout dans le monde Jean-Paul II a tenté de réunir
les Églises Chrétiennes d'Orient et d'Occident puis toutes les
autres confessions, en un seul peuple pour que celui-ci soit
spirituellement UN, le Corps mystique du Christ. Cependant,
ni ses prédécesseurs, ni lui-même n’ont jamais rendu
public intégralement
le « troisième secret ». Ils ont juste livré
l’essentiel dans leurs appels incessants à la prière, leur mise
en garde contre les méfaits de la guerre. Et, pour Jean Paul II,
dans son infatigable volonté de rassembler les hommes, il fait
prendre conscience tous les hommes autour du mot d’ordre : « PAIX » .
Le
pape Jean Paul II est décédé
en 2005, c’est-à-dire la
même année que celle du décès de la dernière survivante des
apparitions mariales de Fàtima. C’est
le samedi 2 avril 2005
au soir, dans la cité du Vatican à l'âge de 84 ans que Jean
–Paul II
s’est
éteint
au terme d'une longue agonie, a annoncé son
porte-parole, Joaquin Navarro Valls, dans une déclaration.
« Un million
de personnes et une foule de dirigeants venus du monde entier
assistaient vendredi 8 avril place Saint-Pierre et dans les rues de
Rome à des obsèques grandioses célébrées pour le pape Jean Paul
II, avant son inhumation dans la crypte de la basilique. Elles
ont été brièvement interrompues par une partie de la foule massée
place Saint-Pierre, qui a réclamé la canonisation immédiate du
pape » . (Journal
Le Monde du 8 avril 2005).
Face
à tout ce qui précède, la question se re-pose encore de savoir pourquoi
ce don divin de la paix et les combats que l’on
mène pour la trouver ne produisent pas encore des résultats
définitifs ?
La
question est d’ailleurs encore plus compliquée à résoudre face
à la déclaration de JESUS Lui-même qui affirme être venu
apporter la division sur la terre (Evangile de Luc 12, versets 49 à
57). Dans son homélie du dimanche 19
août 2007, proposée par le père Raniero CANTALAMESSA, prédicateur de
la Maison pontificale à Rome, celui-ci commente bien que ce passage
de l’Evangile contient quelques unes des paroles les plus
provocatrices jamais prononcées par JESUS :
« Pensez-vous
que je sois venu mettre la paix dans le monde ?
Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq
personnes de la même famille seront divisées : trois contre
deux et deux contre trois ils se diviseront : le père contre
le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la
fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la
belle-fille contre la belle-mère. »
« Et
penser que Celui
qui prononce ces paroles est la personne même dont la naissance fut
saluée par les paroles : « Paix
sur la terre aux hommes »,
et qu’au cours de sa vie IL a proclamé : « Heureux
les artisans de paix » ;
CELUI -là même qui au moment de son arrestation somma Pierre de
remettre son épée dans son fourreau (Cf. Matthieu 26, 52) !
Comment expliquer cette contradiction ?
« C’est très simple. Il s’agit de voir quelles
sont la paix et l’unité que Jésus est venu
apporter et quelles
sont la paix et l’unité qu’ IL est venu enlever.
IL est venu apporter la paix et l’unité
dans le bien,
celles qui conduisent à la vie éternelle, et IL
est venu enlever la fausse paix et la fausse unité, celles
qui ne servent qu’à endormir les consciences et conduire à la
perte.
« Jésus n’est pas venu précisément pour apporter
la division et la guerre mais sa venue entraîne inévitablement la
division et l’opposition, car IL place les personnes face à leur
décision. Et face
à la nécessité de prendre une décision, on sait que la liberté
humaine réagit de manières diverses et variées.
Sa parole et sa personne feront surgir ce qui est caché au
plus profond du cœur humain. Le vieux Siméon l’avait prédit
en prenant l’enfant Jésus dans ses bras : « Vois, ton
fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup
en Israël. IL sera un signe de division… Ainsi seront dévoilées
les pensées secrètes d’un grand nombre » (Lc
2,34-35).
« Ce
sera précisément LUI la première victime de cette contradiction,
le premier à souffrir de l’ « épée » qu’ IL
est venu apporter sur la terre et à perdre la vie dans ce
conflit. Après LUI, la personne la plus directement impliquée dans
ce drame est Marie sa mère, à laquelle Siméon dira d’ailleurs
à cette occasion : « Et toi-même, ton coeur sera
transpercé par une épée ».
« Jésus
lui-même distingue les deux
types de paix. Il dit aux apôtres : « C’est
la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ;
ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne
soyez donc pas bouleversés et effrayés » (Jn
14,27). Après avoir détruit,
par sa mort, la fausse paix et la solidarité du genre
humain dans le mal et dans le péché, IL
inaugure une
paix et une unité nouvelles, fruits de l’Esprit. Voilà la
paix qu’il offre aux
apôtres le soir de Pâques en disant : « La
paix soit avec vous ! ».
« Jésus
affirme que cette « division » peut se produire également
au sein de la famille : entre père et fils, mère et fille, frère
et sœur, belle-fille et belle-mère. Et nous savons malheureusement
que ceci est parfois vrai et douloureux. La personne qui a découvert
le Seigneur et souhaite se mettre sérieusement à sa suite, se
retrouve souvent dans la situation de devoir choisir :
contenter sa famille et négliger Dieu et la pratique religieuse ou
choisir la pratique religieuse et s’opposer à sa famille qui lui
reprochera chaque minute consacrée à DIEU et aux actes de dévotion.
« Mais
le conflit peut être encore plus profond, au sein de la personne
elle-même,
et se
présente comme un combat entre la chair et l’esprit, entre
l’appel de l’égoïsme et des sens et celui de la conscience. La
division et le conflit naissent en nous.
Paul l’illustre avec éloquence : « Car les tendances
de la chair s’opposent à l’esprit, et les tendances de
l’esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un
affrontement qui vous empêche de faire ce que vous voudriez »
(Ga
5,17).
« L’homme
est attaché à sa petite paix et sa tranquillité,
même
si elles sont précaires et illusoires,
et cette image de Jésus qui vient semer le trouble risque de le
contrarier et de lui faire considérer le Christ comme un ennemi de
sa tranquillité. Il faut essayer de surmonter cette impression et
comprendre que cela aussi est une preuve d’amour de la part de Jésus,
peut-être l’amour le plus pur et le plus authentique. »
Le
Père
Dominique PIRE,
quant à lui, c'est son travail en faveur des réfugiés après la
seconde guerre mondiale qui lui a valu le Prix
Nobel de la paix
le 10 novembre 1958.
« Lors
de la remise officielle du célèbre Prix, à Oslo, M. Gunnar
Jahn, président du Comité Nobel, précise, dans son
discours, que le prix ne couronne pas tant le nombre de réfugiés
que Dominique Pire a sauvés que l'esprit qui a animé son
travail en faveur des laissés-pour-compte.
"
Le travail du P. Pire en faveur des réfugiés est une action
entreprise pour guérir les blessures de la guerre. Mais il
voit plus loin. Comme il l'a dit lui-même, le but c'est d'édifier
un pont de lumière et d'amour bien au-dessus des vagues de
colonialisme et d'opposition de races. Même plus : vouloir,
par l'action, favoriser le développement de " l'esprit
de fraternité " entre les hommes et les peuples."
(Extrait du discours de M. Gunnar Jahn) .
Les
règles de la Fondation Nobel stipulent que chaque titulaire
du Prix Nobel de la Paix doit, dans l'année qui suit le jour
où il a reçu cette distinction, faire une conférence à
Oslo. Dominique Pire n'attend pas un an, ni un mois, ni une
semaine ! Il fait sa conférence le lendemain de la remise du
Prix, dans la grande salle de l'Institut Nobel. Ce soir-là,
sa voix se fait plus forte, plus convaincante que jamais. Ce
n'est pas une conférence mais le cri d'une conscience, un
appel à la fraternité militante :
"Je
n'écoute pas les pessimistes qui disent que tous les Prix
Nobel de la Paix n'ont jamais empêché les violences. Je
crois que le monde progresse spirituellement. Lentement, sans
doute, mais il progresse. A peu près à la cadence de trois
pas en avant et deux en arrière. L'important c'est de faire
le pas supplémentaire, le troisième pas. (...) Ils se
trompent ceux qui pensent que je ramène tous les problèmes
de la souffrance au drame des Displaced Persons. En aidant
quelques réfugiés européens, je vois derrière eux tous les
réfugiés d'Europe que je n'aiderai pas, et tous les réfugiés
des quatre coins du monde. Derrière ce flot de réfugiés je
vois d'innombrables souffrances : les affamés, les
sans-abris, les emprisonnés et tant d'autres misères. (...)
Si profondes que soient nos différences, elles restent
superficielles. Et ce qui nous différencie est infime, comparé
à ce que nous avons de semblable. La meilleure façon pour
nous de vivre en paix, de nous estimer et de nous aimer est
donc de garder l'esprit fixé sur notre dénominateur commun.
Celui-ci porte un nom magnifique :
l'Homme." |
Alfred Bernhard Nobel, (21 octobre 1833 à Stockholm, Suède - 10 décembre 1896 à San Remo, Italie) est un chimiste, industriel et fabricant d'armes suédois. Inventeur de la dynamite, il possédait l'entreprise d'armement Bofors. Dans son testament, il légua son immense fortune en vue de la création du Prix Nobel. dont le plus imortant est le Prix Nobel de la Paix : est-ce pour se faire pardonner d'avoir inventé la dynamite ? L'élément chimique nobélium fut nommé ainsi en son honneur. |
Très
ému, il clôture son discours à voix basse :
"La
joie que j'éprouve en ce moment n'est pas celle que donne une récompense.
Je ne suis pas un vieil amiral qui reçoit la dernière et la plus
belle décoration de sa vie. C'est une joie sérieuse, une joie de
l'âme, celle de l'alpiniste, qui en pleine escalade, entrevoit
subitement le sentier qui va le mener plus haut. Le Prix Nobel de
la Paix n'est pas une fin de carrière, mais un commencement. Il
me donne une responsabilité immense. Chers amis, aidez-moi,
prolongez-moi ! Elargissez le chemin de la compréhension
fraternelle ! Ensemble, nous adoucirons la peine des hommes...
"
Et
de fait, depuis le Prix Nobel de la Paix, Dominique Pire n'a de
cesse d'amplifier son action. Il s'attelle à la construction de ce
qu'il appelle le "Monde du coeur", un monde humain et
fraternel. »
Le
père Dominique Pire meurt, en janvier 1969, des complications d'une
opération chirurgicale à l’âge de 59 ans Les quatre
associations qu’il a fondées poursuivent actuellement, chacune
dans leur domaine respectif, son oeuvre pour la paix et la solidarité.
Pour
illustrer cette soif de vivre la paix et la solidarité entre les
peuples, il convient pour terminer de parler du « Jubilé du Pèlerinage
Militaire International 1958 – 2008 – le 50ème
PMI qui s’est déroulé à Lourdes du 22 au 25 mai 2008.
Ce pèlerinage a réuni 40 nations dont 25 000 militaires venant
donc du monde entier. Le thème sur la paix fut
l’objet de cette 50ème édition, une
année jubilaire qui s’inscrit
aussi dans la démarche également jubilaire du sanctuaire de
Lourdes ; c’est-à-dire dans le cadre des 150ème
anniversaire des apparitions de la Vierge MARIE à Bernadette
Soubirous à la grotte de Masabielle.
Et,
il a été souligné notamment à cette occasion par l’Archevêque
de Vienne, le Cardinal
Christoph SCHOENBORN,
lors de son interview par
Radio Notre-Dame, que la religion est un vecteur de réconciliation.
La religion du Livre n’est pas une religion de la haine. Le
dialogue inter-religieux est possible, pour preuve, la célébration
qui s’est déroulée en faisant prier ensemble tous les Leaders
religieux à Assises. Parmi les réponses possibles pour la paix,
dont la religion est signe d’espérance, l’Archevêque a fait
remarquer en substance que la démocratie selon la conception
occidentale peut être apportée dans des pays de
cultures différentes. Cependant, il ne faut pas y aller trop rapidement. Une longue préparation s’avère
indispensable. Il en va ainsi d’autant que l’objectif humain des
chrétiens est d’abattre les idoles. Or, la démocratie peut aussi
être un idole. Et, pourtant la démocratie n’est qu’un moyen.
En outre, il y a lieu de s’ouvrir à un travail sur
le lien entre la
foi et la
raison pour entrer dans un dialogue. Saint Paul, et plus tard Saint
Augustin ainsi que Jean-Paul II n’ont point du tout trouver une
opposition entre la foi et la raison. Il faut croire aux forces de
l’ESPRIT. DIEU travaille dans ce sens, petit à petit dans le cœur
de l’Homme. Lourdes est déjà un lieu de fraternité où il
y a un goût de la Pentecôte ! Toutes les langues y sont parlées.
Pour
marquer ce prestigieux anniversaire, Mgr Jacques Perrier, évêque
de Tarbes et Lourdes, quant à lui, souligne
les douze missions de l'Eglise auxquelles Lourdes peut
apporter sa contribution. Il décide que tour à tour, chacune de
ces missions sera mise en valeur par les pèlerinages qui portent déjà
traditionnellement cette priorité. Ainsi en est-il de la Paix
: "Qui mieux qu'un soldat sait le malheur de la guerre et
le prix de la paix ?" justifie Mgr Perrier en
confiant le thème de la Paix au 50ème Pèlerinage
Militaire International.
Un
petit rappel historique s’avère incontournable. Il y a cinquante
ans, exactement, à Lourdes, encouragés par des autorités
religieuses et militaires, des soldats allemands foulaient le sol
français pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale. Les
ennemis de jadis venaient prier ensemble aux pieds de la Vierge
Marie. Ainsi est née la belle histoire du PMI, interrompue
seulement en 1968 en raison de l'agitation sociale.
A ce 50ème Pèlerinage Militaire International, de Hautes
Personnalités françaises et étrangères
étaient présentes. Il a été présidé
par Son Excellence Monseigneur Patrick LE
GAL, évêque aux armées, aidé du Directeur du pèlerinage, Père
Jean-Louis THÉRON, aumônier de l’Ecole militaire. Madagascar
y était aussi représenté en la personne du Général de
Brigade Hermond RANDRIANANDRASANA,
chef délégation et du Révérend
Père RANDRIAMANAMPISOA, Aumônier National.
Seule
l’Irlande
a été représentée par sa Présidente, Madame Mary Mc
ALEESE, Présidente d’Irlande suivie du Général EARLEY, chef d’Etat-major des armées, de S.E. Monseigneur Diormud
MARTIN, archevêque de
DUBLIN,
du Brigadier General Padraic O'CALLAGHAN,
Commandant la 4° Brigade Ouest Irlande, de Monseigneur
THYNNE, Aumônier en chef des armées et du Rev
Alec REID C.Ss.R.
Lors
de son interview sur
Radio Notre -Dame, la Présidente de l’Irlande
du Nord a tenu a spécifié
qu’il
a fallu attendre 900 ans pour que l’Irlande soit en paix. Cela
nous a donc pris des siècles
a-t-elle
dit.
Et, ce n’est pas par hasard que nous avons réussi à faire régner
la paix. Les véritables héros sont des héros silencieux.
Il a fallu beaucoup de bonne volonté, beaucoup de générosité,
et, une éducation à la paix. Sur le plan de la responsabilité
internationale, il faut que nous travaillions ensemble pour
surmonter les préjugés, nos différences, et ce avoir un désir
profond de dire la même chose : travailler pour la
civilisation de l’amour, faire la promotion de ce qu’il faut
faire. La véritable qualité d’un Chef c’est de trouver le vrai
chemin, le seul chemin qui est celui d’être frères et sœurs.
C’est là les fondements de base à établir. C’est le défi
d’aujourd’hui de dire cette même chose. Pour y arriver, il y a
lieu d’apprendre à nous respecter et à mieux nous connaître.
Car, en définitive, nous partageons des valeurs et cultures
communes ! L’ Irlande du Nord, est un « Atelier
de réconciliation ». Nous sommes devenu un pays très riche.
Mais, nous devons faire un engagement renouvelé par rapport à la
paix. En fait, il faut construire
le sentiment d’appartenance.
Ainsi,
il a été décerné pour les
efforts de Mairead Corrigan et Betty
Williams le Prix Nobel de la Paix 1976, et ce
en faveur de la réconciliation en Irlande du Nord.
Après plus de trente
années de guerre civile, la formation d'un gouvernement de
coalition est venue parachever le processus de paix, engagée le 10
avril 1998 par "l'accord du Vendredi saint",
et censée mettre un terme au conflit opposant depuis 1968
catholiques nationalistes et protestants unionistes.
M. John Hume,
architecte incontestable du processus de paix en Irlande du Nord
ancien dirigeant catholique du parti nationaliste SDLP a reçu le
prix Nobel de la paix 1998 avec David Trimble, ancien dirigeant
protestant du parti unioniste UUP.
L’Allemagne
a été représentée par Monsieur Franz Josef JUNG,
Ministre Fédéral de la Défense - et Madame Beate JUNG Général Wolfgang SCHNEIDERHAN, Inspecteur général de l’armée allemande et Madame
Elke SCHNEIDERHAN, Son Excellence Monseigneur Dr. Walter MIXA,
évêque aux armées. L’Autriche Monsieur Norbert DARABOS, Ministre de la Défense et Madame DARABOS, Monsieur HOLENIA,
chef de la Direction Générale I du ministère de la défense, Général
d’armée Edmund ENTACHER, chef de l’Etat-major général de défense, Lieutenant
General Günther HOEFLER, commandant
des Forces Interarmées, Cardinal Christoph SCHOENBORN,
Archevêque de Vienne, Son Excellence Monseigneur Dr WERNER, évêque aux armées. La Belgique Monsieur Pieter
DE CREM, Ministre de la Défense
de Belgique, Colonel HUYBRECHTS,
commandant l’ Ecole Royale de sous-officiers, Son Excellence
Monseigneur Arthur LUYSTERMAN,
évêque émérite de Gand, Aumônier Johan VAN
DEN EECKHOUT, aumônier en chef de l’armée belge. La Bosnie-Herzégovine
par Mme Marina PENDES,
ministre de la Défense par intérim, Mme
B. KRSTO, présidente de la fédération de Bosnie-Herzégovine, M.
Dragan VRANKIC, ministre des Finances de la Bosnie-Herzégovine,
M. B. COLAK, ministre de la Justice, M. L’abbé Tomo KNEZEVIC,
Directeur de l’aumônerie militaire catholique de Bi-H. Le
Burundi par Madame Suzanne BANGURAMBONA,
épouse ministre de la Défense, Colonel
Jean
|
|
Berkmans NIYONZIMA, directeur Administration et Finances
à la Régie de Construction militaire, Colonel
Augustin NSHIMIRIMANA,
attaché de Défense près l’Ambassade
du Burundi à Paris et Madame Gisèle NTIBANGANYIMANA, Père
Adelin GACUKUZI, Aumônier Général de la Force de Défense
Nationale. Le Canada par Son Excellence Monseigneur
Donald THERIAULT, Evêque aux Armées. Le Congo-Brazzaville
par le Commissaire
colonel Jérémie NGOULOU, le Colonel J. François OKINGA,
secrétaire général des Services de Police et Madame OKINGA, l’Aumônier
national Anselme BADIABO. La Corée
du Sud par le Général de Brigade Hyun Soo LEE,
Directeur de l'enseignement COREE, le Général de Brigade Yang Hwa PARK,
commandement conjoint américano-coréenne,
S.E. Mgr Ki Heon Pierre LEE, évêque aux armées. La
Côte d'Ivoire par M. AMANY
N’GUESSAN, ministre de la défense et Madame Général KASSARATE,
commandant supérieur de la Gendarmerie, le Général LOUHESSE,
attaché de défense - et Madame le Général Georges GUIAI BI, le Révérend
Père Pierre-Noël NIAVA, aumônier national. La Croatie par
M. Ivo SANADER, Premier
Ministre, Mme Jadranka KOSOR,
vice Premier Ministre , M. Branko VUKELIC,
Ministre de la Défense, M. Berislav RONCEVIC,
Ministre de l’Intérieur et Madame, le Général de brigade Slaven ZDILAR et Madame Melita ZDILAR,
le Général de brigade
Drago MATANOVIC et Madame Irma MATANOVIC et S.E. Monseigneur Juraj JEZERINAC, Evêque aux Armées. L’Espagne
par le Général F. José de la VEGA, chef d'Etat-major
de l'armée de l'air et Madame de la VEGA, le Général Juan
Antonio CASTILLO MASETE,
commandant du soutien logistique de l’armée de l’air et Madame
CASTILL, et S.E. Monseigneur Angel CORDERO CORDERO, ordinaire du diocèse aux armées. Les
Etats-Unis par le Général de Brigade Russell FRUTIGER,
chef d'Etat-major de l'US Army en Europe – et Madame FRUTIGER
et S.E. Mgr Timothy BROGLIO, archevêque aux armées. La France
qui a été fortement représentée par Madame Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de l’Intérieur, Monsieur Jean-Marie BOCKEL,
Secrétaire d’Etat à la Défense, Monsieur
J.François DELAGE,
Préfet des Hautes-Pyrénées, Monsieur Jean-Pierre ARTIGANAVE,
Maire de Lourdes, le Général
d'armée Jean-Louis GEORGELIN, chef d'Etat-major des armées,
le Général d'armée Bruno CUCHE, chef d'Etat-major de l'armée
de terre, le Général d'armée aérienne Stéphane ABRIAL,
chef d'Etat-major de l'armée de l'air, l’ Amiral Pierre-François
FORISSIER, chef d'Etat-major de la Marine, le Général d'armée
aérienne LERICHE, Inspecteur
général des armées – air, Le Général d’armée GOBILLARD,
Gouverneur des Invalides, Le Général de corps d’armée Gérard FRERE,
OGZD Sud-ouest et commandant la RTSO, Le Général de corps d’armée
DARY, Gouverneur
militaire de Paris, Le Général de corps d’armée FAUGERE,
OGZD Nord-est et commandant la RTNE, L’ Ingénieur général de
l’armement Pierre BASCARY,
Directeur des Essais - DGA,
le Général de division ROUQUIER, commandant la région de
gendarmerie Midi- Pyrénées, Le Général de brigade DUQUESNES,
commandant la 11ème brigade de Parachutistes.
La
Paix - droit fondamental de tous les hommes et des autres espèces
avec lesquelles nous partageons cette planète fragile. |
La Hongrie
par le Dr Agnes
VADAI, Secrétaire d’Etat à la Défense, le Général
de division Istvan JUHASZ,
chef du département des Opérations et de l’entraînement du
Ministère de la défense, le Lieutenant-Colonel
Tibor BERTA, Vicaire Général
des armées. L’Italie par le Général Rocco PANUNZI,
directeur Général du personnel militaire, le Vice-Amiral TALLARICO, le directeur adjoint du personnel militaire et Madame
TALLARICO, le Général Valtero POMPONI,
le directeur de la gestion de l’Espace aérien, et Madame POMPONI,
le Général Nicola RUCCIA,
le directeur du Bilan de la Défense et
Madame RUCCIA, le Général de corps d’armée Luigi COLANERI,
l’inspecteur du district militaire de l’armée de terre et
Madame COLANERI, le Général Tiziano TOSI,
commandant de la logistique de l’armée de l’air et Madame TOSI,
le Général Pietro FINOCCHIO, le directeur des télécommunications militaires et Mme
FINOCCHIO, le Général Ugo MARCHETTI,
l’ inspecteur des Ecoles militaires de la Guarda di Finanza et
Madame MARCHETTI, S.E Monseigneur Vincenzo PELVI, évêque
aux armées italiennesL La Lituanie par M. Antanas VALYS, vice-ministre
de la défense, Le Lieutenant General Valdas TUTKUS, chef d’Etat-major des Armées, S.E. MGR Eugenius BARTULIS,
évêque aux armées. Le
Luxembourg par le Colonel
Gaston REINIG Chef d’Etat-major de l’Armée et Madame
REINIG, l’Aumônier général Nicolas WENNER, Aumônier
Général de la Force Publique. Les Pays-Bas par le Colonel
J. DEL CAMPO, attaché de défense – et Madame DEL CAMPO, le
Contre-Amiral BORSBOOM et Madame BORSBOOM, S.E MGR J.M PUNT, évêque aux armées. La Pologne par M. Jacek OLBRYCHT,
Directeur général du Ministère de la défense nationale, le
Lt General Ryszard SOROKOSZ,
Commandant des Forces Terrestres, S.E MGR Tadeusz PLOSKI, évêque aux armées. Le Portugal
(inscription en attente). La
République Tchèque par
Le Général
Vlastimil PICEK, chef
d’Etat-Major des armées et Madame PICEK, l’Aumônier
en chef Jan KOZLER, chef de la délégation.
La Roumanie
(inscription en attente). Le Royaume Uni par
Le
General (retired) Charles GUTHRIE, représentant de l’autorité politique de
Grande-Bretagne, le Médecin Général XXX,
Autorité militaire Grande-Bretagne, Son Excellence Monseigneur BURNS,
évêque aux armées. La Slovaquie, par M.
Daniel DUCHON, Secrétaire d’Etat à la Défense, M. Vladimir CECOT, Secrétaire d’Etat à l’Intérieur,
le
|
Général de brigade Martin BABIAK, chef d’Etat-major
Plans de l’Etat major Général,
Son Excellence Monseigneur Františeck RÁBEK, évêque
aux armées. La Slovénie par M.
Karel ERJAVEC, ministre
de la Défense, le Général
de Brigade Alan GEDER,
chef de la délégation militaire,
Monseigneur Joze PLUT, aumônier en chef . La Suisse
par le Brigadier
Hans Peter WALSER, chef du Personnel de l’armée suisse, M. Peter HANGGI,
S.E. Monseigneur Norbert BRUNNER,
évêque du Diocèse de Sion, lePère Gilles GACHOUD,
chef de la délégation suisse. L’Ukraine par
le Colonel
Yurii GUSAR, Commandant
adjoint Institut militaire, S.E.
Monseigneur Mykhaylo KOLTUN, évêque de l’église
ukrainienne Gréco-catholique. Le VATICAN par S.E.
Monseigneur Francesco MONTERISI,
Secrétaire de la Congrégation pour les Evêques, Monseigneur
Alain de RAEMY, Aumônier de la Garde Suisse Pontificale,
Monseigneur Giulio CERCHIETTI, Directeur du Bureau Central de
Coordination des Ordinariats militaires de la Congrégation
des évêques, le Colonel Jean Daniel PITTELOUD,
vice-commandant de la Garde Suisse. L’EUFOR
par le Lieutenant Général Patrick NASH,
Commandant de l'EUFOR (Tchad ). Le KFOR (détachement), par
le Général Xavier Bout de
MARNHAC, le Commandant de la KFOR (Kosovo), le Colonel URREGG,
chef de la délégation de la KFOR, Le Colonel ROMERO, adjoint au chef de la délégation de la KFOR, Le
Lieutenant-colonel BEAUSSIER,
assistant militaire du COMKFOR, L’Aumônier D. THEPAUT, aumônier en chef de la KFOR.
Cette
50ème édition du PMI s'inscrit dans la démarche
jubilaire des sanctuaires de Lourdes. Il y a en effet 150 ans, en
cette année 2008, la
Vierge Marie apparaissait à Bernadette Soubirous à la grotte de
Massabielle. Pour marquer ce prestigieux anniversaire, Mgr Jacques
Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, relève les douze missions
de l'Eglise auxquelles Lourdes peut apporter sa contribution. Il décide
que tour à tour, chacune de ces missions sera mise en valeur par
les pèlerinages qui portent déjà traditionnellement cette priorité.
Ainsi en est-il de la Paix : "Qui mieux qu'un soldat sait
le malheur de la guerre et le prix de la paix ?" justifie
Mgr Perrier en confiant le thème de la Paix au 50ème Pèlerinage
Militaire International.
Mais
que dire de Lourdes ?
C’est
un lieu marial qui accueille de plus de 500 pèlerinages annuels.
Lourdes voit son destin lié à celui de Bernadette
Soubirous. Tout débute le 11 février 1858, à la grotte
de Masabielle. Alors que la jeune femme ramasse du bois, elle
est irrésistiblement attirée vers cette grotte, mais rien ne se
passe. Quelques jours plus tard, toujours habitée par un sentiment
intense, elle se rend de nouveau à la grotte et a une
apparition.
Devant
elle, l’Immaculée Conception lui délivre un message « Venez
boire à la fontaine et vous y laver ». Très vite, les
villageois se pressent dans la grotte pour apercevoir la
Vierge, mais seule Bernadette entre en communication à 18
reprises. Un soir de mars, alors que 5000 personnes étaient
présentes, une amie de Bernadette, blessée, trempe son bras
dans l’eau de la grotte. Elle est guérie. L’eau de la
source est déclarée miraculeuse…
En
1862, l’Eglise catholique a authentifié les faits, après
enquête. Depuis, les pèlerins du monde se pressent par
milliers pour prier et se recueillir. En un siècle, 2500
personnes ont déclaré être soignées après un passage
à Lourdes et 67 cas ont été validés par l’Eglise. La
ville a, elle, multiplié les lieux de cultes et les
infrastructures, afin d’accueillir les nombreux fidèles. Le
15 août, jour de l’Assomption, est traditionnellement, le
pic de fréquentation de la saison.
Une
fois de plus, il apparaît que la Mère de DIEU est ici à
Lourdes vénérée comme la Reine de la Paix. Elle est le
grand exemple de ce que c’est vivre la paix,
et, servir la paix. L’affrontement premier de la
religion est le combat du mal qui est en nous – même. JESUS
a dit (Cf. plus haut), « Je ne suis pas venu apporter la paix… ». C’est en parlant de
ce combat qui est en nous, combat contre le mal, l’égoïsme,
contre la mauvaise passion dont il est question. Il ne
s’agit pas de combattre l’autre mais le mal qui est en
nous-même.
Bien
souvent, les religions sont instrumentalisées. Or, la
fraternité chrétienne doit tendre à la construction
identitaire, la communauté d’appartenance. Il faut que les
autorités religieuses quelle que soit leur religion
proclament
urbi
et orbi que se battre au nom de DIEU c’est
un blasphème. …Et, le Pèlerinage Militaire International
est une des opportunités offertes pour assurer que les
militaires sont aussi au service de la paix déclare le
Cardinal
Christoph SCHOENBORN, Archevêque de Vienne. En outre, a-t-il rajouté,
la vertu du pardon à faire passer est source de réconciliation.
Pour preuve,
la réconciliation de la France et de l’Allemagne a
été possible après la deuxième guerre mondiale, grâce à
la conviction religieuse du Chancelier Konrad Adenauer et du Général
Charles de Gaulle.
Certes,
le pardon est un long processus surtout quand la haine est
exacerbée comme dans le conflit Israël / Palestine. C’est-à-dire
quand les deux parties belligérantes se font beaucoup de mal,
le pardon prend du temps. Quoi qu’il en soit, comme le dit
Jean-Paul II, seule la Miséricorde divine peut mettre une
limite au mal, et, il ne peut
pas y avoir de paix sans justice. |
Le 49ème Pèlerinage militaire international placé sous le thème de la réconciliation, se déroule les 11, 12 et 13 mai 2007 à Lourdes.
En 2006, 15 000 pèlerins en provenance de 32 pays avaient participé aux messes, veillées de prières, et processions qui ponctuent traditionnellement ces trois journées |
Cependant,
la source du mal demeure dans l’esprit d’orgueil qui
est l’opposé de l’esprit d’humilité. Le CHRIST JESUS
Lui-même a dit à ce sujet : « Le Fils de l'homme
n'est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir,
et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens.
» (Evangile de Matthieu 20, .28).
Le
bel enseignement d’humilité qu’IL a laissé
est celui qu’IL a donné en exemple avant l’institution de la
Sainte Cène. « C’était avant la fête de la Pâque.
JESUS savait que son heure était venue et qu’IL devait passer de
ce monde au PERE : LUI qui avait aimé les siens qui sont dans
le monde, IL voulut les aimer jusqu’au bout… - Ils prenaient
ensemble le repas du soir et déjà le diable avait mis dans le cœur
de Judas, fils de Simon Iscariote, la décision de le trahir. JESUS,
LUI, savait bien que le PERE avait tout mis .entre SES Mains et
qu’IL retournait à DIEU comme IL était venu de
DIEU. – Alors, IL se lève de table, retire ses vêtements
et passe une serviette dans sa ceinture ; IL verse de l’eau
dans une cuvette et commence à laver les pieds des disciples.
Ensuite, IL les essuie avec la serviette qu’IL a dans la
ceinture….Après leur avoir lavé les pieds,
JESUS remet ses vêtements et reprend sa place à table.
Alors IL leur dit : « Comprenez-vous ce que JE viens de
faire avec vous ? Vous m’appelez Maître et le SEIGNEUR, et
vous dites bien car JE LE SUIS. Donc si MOI, le SEIGNEUR
et le Maître, JE vous ai lavé les pieds, vous aussi vous
devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple
que JE vous ai donné, et vous ferez comme JE l’ai fait .
– En vérité, en vérité, JE vous le dis : le serviteur
n’est pas au-dessus de celui qui l’envoie. Si maintenant vous
savez ces choses, heureux êtes-vous si vous les mettez en pratique ! »
(Evangile
de Jan 13, versets 1 à 17).
Fafah Ratovonony de VSG - LaComm'
Discours
du Pape Benoît XVI sur la Paix 01 janvier 2007
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