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Dossier Madagascar Colonie française

19/06/2007

Madagascar, colonie française : cours de 3eme a Tulear  - Les moderateurs Nosintsika
Salut à tous, Voilà ce qui est enseigné, en français, aux collégiens de 3ème à Tuléar au sujet d’une période qui marquera de manière différente nos deux peuples. 
En plein débat sur la colonisation et ses conséquences, l’équipe projet TMD - CoReSEL vous transmet ce document permettant d’alimenter la réflexion que chaque citoyen du monde peut avoir. 

Madagascar, à voir et à savoir : MADAGASCAR COLONIE FRANCAISE 
A la fin du 19ème siècle, les pays européens (France, Angleterre, Belgique...) se lancent dans l’occupation de vastes territoires en Afrique et en Asie. La colonisation c’est l’occupation et l’administration par la force d’un pays pauvre par un pays riche. Cette domination est à la fois politique, économique, sociale et culturelle. 
A - LES CAUSES DE LA COLONISATION 
1/ Les causes externes 
a- Causes politiques et économiques 
· Pour éviter les rivalités, les pays européens ont partagé le monde pour créer de vastes empires coloniaux. Ils se sont réunis à Berlin pour faire ce partage. Pendant cette conférence, l’Angleterre donne Madagascar à la France en échange de Zanzibar.
· Avoir un empire colonial était un signe de puissance et un motif de fierté ;
· La révolution industrielle oblige les européens à chercher des matières premières pour leurs usines et des débouchés (marchés) pour les produits finis. Ils ont aussi besoin de terres de peuplement et de travail pour les hommes.
· Sur le plan stratégique la place de Madagascar permettait à la France de contrôler les commerces internationaux dont l’Océan Indien et lui permettait aussi d’y installer une base militaire. 
b- Causes sociales et culturelles 
· Les Européens pensaient que leur civilisation était supérieure aux autres, par conséquent coloniser et instruire les « races inférieures » étaient un devoir : c’est la mission civilisatrice (éducation, évangélisation) 

2/ Les causes internes 
· En 1883-1885, une guerre éclate entre les Malgaches et les Français. Elle se termine par la signature d’un traité (accord). Ce traité considère Madagascar comme protectorat français. Cependant le premier ministre Rainilaiarivony refuse ce protectorat qu’il appelle protectorat fantôme. 
· Le refus du premier ministre provoque une deuxième guerre franco-malgache en 1894-1895. Elle se termine par la défaite malgache et la signature d’un protectorat réel.
· Des révoltes éclatent car la population malgache conteste ce protectorat. Des mouvements de résistance se forme ainsi que des mouvements xénophobes. 
· La réaction de la France est immédiate : 
o Une loi d’annexion est votée 
o Le protectorat est aboli et le 6 août 1896 Madagascar devient une colonie française. 

B - L’ADMINISTRATION COLONIALE 
Face aux différentes révoltes, la France envoie le premier gouverneur général, le général Galliéni, pour contrôler les Malgaches et pour faire régner la paix. Galliéni va mettre en place une administration militaire qui sera remplacée par une administration civile. 
1/ Administration militaire : la pacification (1896 -1905) 
La Pacification est la période pendant laquelle le général Galliéni rétablit la paix à Madagascar. Pour cela il utilise différentes méthodes : 
· Politique de la terre brûlée : pour obliger la population à se soumettre, on détruit leurs cultures et leurs villages. 
· Politique des races : il faut abattre la domination merina de l’époque ; 
· Politique « diviser pour mieux régner » : il faut séparer les Malgaches pour créer une confusion. 
· Politique de la tâche d’huile : pacifier d’abord le centre et seulement après les autres régions pour arriver à tout Madagascar. 
Cette Pacification s’accompagne d’exécutions des chefs de mouvements de révolte pour terroriser la population. Les postes militaires ont été créés pour mieux contrôler la population. 


2/ Administration civile 
a - Organisation générale 
Le Président de la république française est le premier responsable de l’administration coloniale. Il est suivi du ministre des colonies qui s’occupe de l’administration coloniale et désigne les gouverneurs généraux dans les colonies. Ces deux personnalités résident en France. 
b - Organisation interne 
Les fonctionnaires responsables de l’administration coloniale : 
· Le gouverneur général : il a tout les pouvoirs et publie les lois. Il est de nationalité française. 
· Le secrétaire général : il est responsable de l’administration civile et politique. Il est également français. 
· Le conseil de gouvernement : il est composé de 15 membres dont 13 français et de 2 malgaches. Ce Conseil s’occupe de la politique générale du pays. 
· Les représentants économiques et financiers formés de 50 membres (25 français, 25 malgaches) : ils s’occupent de l’élaboration des lois et de l’aménagement du territoire. 
c - Division administrative 
Madagascar est divisée en provinces, dirigées par un chef de province de nationalité française. Il exécute les ordres du gouverneur général. 
Chaque province est divisée en districts dirigés par un chef de district de nationalité française. Il contrôle l’exécution des tâches et il conseille. 
Chaque district comprend des cantons dirigés par un chef de canton de nationalité malgache. Il tient le registre et collecte les impôts. Dans son travail le chef de canton est aidé par le chef de village et le chef local traditionnel. Dans les cantons la population est organisée en fokonolona. 

3/ Les rôles de l’administration coloniale 
Elle représente directement la métropole. Elle assure l’application des lois et la bonne marche des services publics. Elle aide les colons à sauvegarder les intérêts de la France à Madagascar. 

C - L’EXPLOITATION COLONIALE 
Le principal objectif de la colonisation est l’exploitation économique de Madagascar. Pour réaliser ce but différentes mesures ont été prises par l’administration coloniale : 
· Le code de l’indigénat 
· Le pacte colonial 
· Les impôts et prestations 

1/ Le code de l’indigénat 
C’est l’ensemble des règles à suivre qui place les indigènes sous la domination des colons. Le non-respect de ce code expose l’indigène à des punitions très sévères. Les mesures d’ordre social et politique ont été prises. La société coloniale a été divisée en deux classes. Le classe des dominants constituée par les colons : 
· les Français qui ont tous les pouvoirs administratifs et politiques ainsi que tous les moyens de production. 
· La classe des dominés constituée par les Malgaches. Cette classe est elle-même divisée en deux : 
o Les citoyens : les Malgaches privilégiés mais minoritaires qui obtiennent quelques avantages mais restent soumis aux Français. 
o Les indigènes : la masse populaire malgache soumise au code de l’indigénat. Ils sont comme des objets, des moyens de production français. Ils n’ont aucun droit politique et administratif. Ils doivent payer les impôts et faire des prestations (travaux forcés). 

2/ Le pacte colonial et l’économie de traité 
a- Le pacte colonial... 
...est un système économique qui oblige chaque colonie à vendre et acheter qu’à sa métropole. Son objectif est de rendre l’économie de Madagascar dépendante de celle de la France. Il élimine la concurrence des autres pays et il fait de Madagascar une source de matières premières pour l’industrie française et un débouché pour vendre des produits manufacturés. Pour favoriser ce pacte des mesures ont été prises : 
· Les transports de produits entre Madagascar et la France se font par l’intermédiaire de grandes compagnies de navigation françaises Ex : CLM : Compagnie Lyonnaise de Madagascar CMM : Compagnie Marseillaise de Madagascar SICE : Société Industrielle Commerciale de l’Empire 
· Il est interdit de construire des usines à Madagascar pour ne pas concurrencer les usines de la métropole. 
· Les produits des autres pays sont taxés à la douane tandis que les produits français entrent librement.
· Madagascar entre dans la zone franc pour faciliter les échanges commerciaux. 
· Un réseau bancaire a été créé pour financer les grandes compagnies commerciales ; Ex : la banque de Madagascar et le comptoir d’escompte 
b- L’économie de traité 
Pour développer l’économie de traité, la France remplace l’économie d’autosubsistance par l’économie de marché. C’est une politique des colonisateurs qui consiste à acheter les premières à bas prix et à revendre les produits finis à prix élevé. Pour assurer le bon fonctionnement de l’économie de traité, les Français adoptent une loi sur le régime foncier et deviennent propriétaires des terres des Malgaches. Ces derniers doivent alors travailler dans les plantations françaises. 

3/ Les impôts et ses prestations 
a- L’impôt 
est une somme d’argent que l’on doit payer aux autorités. Pendant la colonisation l’impôt était une source d’argent pour l’administration coloniale. C’est aussi un moyen pour forcer les Malgaches à travailler dans les plantations françaises. L’impôt est un moyen pour éduquer et civiliser les malgaches par le travail. L’impôt permet le contrôle de la population. Les différents types d’impôt sont : 
· La capitation 
· L’impôt sur les biens 
· L’impôt ou taxe sur les marchés
b- Les prestations 
ce sont des mesures qui obligent les indigènes à faire des travaux gratuits pour l’administration coloniale dans le but de : 
- Solutionner les problèmes de main d’œuvre 
- Multiplier le nombre de produits d’exportation Ex : tout homme malgache de 16 à 60 ans doit faire des travaux obligatoires de 10, 30 et 50 jours dans l’année. Durant cette période les hommes malgaches ont construit des routes, des chemins de fer, des tunnels, des ponts, des écoles, des hôpitaux... 
Le but des prestations était aussi de lutter contre le brigandage et le vagabondage. C’était aussi un moyen de répression contre les mouvements de contestation. En 1901 les prestations sont supprimées par Gallieni et en 1926 l’administration coloniale met en place le SMOTIG (Service de la Main d’Oeuvre pour les Travaux d’Intérêt Général). C’est un service militaire obligatoire pour tous les jeunes pendant 3 ans. 

4/ Le bilan de l’économie malgache sous la colonisation 
La colonisation a eu des aspects négatifs et des aspects positifs. 
a- Les aspects négatifs 
La France n’a pas cherché à développer Madagascar. Son principal objectif était de piller nos richesses : 
· Madagascar était devenu un fournisseur de matière première. 
· Madagascar était aussi devenu un marché exclusivement français. 
· Vol des terres des Malgaches. 
· Déséquilibres régionaux : seules les régions riches sont développées. 
b- Les aspects positifs 
· Unification de Madagascar sous une seule autorité. 
· Développement des transports (routes, chemins de fer...). 
· Développement de l’équipement (hôpitaux, bâtiments administratifs). 
· Développement du commerce extérieur (économie de marché). 
· Utilisation de nouvelles techniques (utilisation d’engrais chimiques, machine). 

D - LES MOUVEMENTS DE LUTTE CONTRE L’ORDRE COLONIA
Le peuple malgache n’a pas accepté la domination française. Les mouvements de lutte contre cette domination naissent partout à Madagascar. La colonisation fut une période d’éveil du nationalisme et du patriotisme. Il y a deux sortes de mouvements nationalistes : 
· Mouvements non organisés (sans structure) : c’était des mouvements de résistance désordonnés (Ex : Menalamba (1896) et Sadiavahy (1905)) 
· Mouvements organisés : c’était des mouvements de libération nationale. Il y a eu des mouvements organisés secrets (Ex : V.V.S en 1913) et des mouvements organisés non secrets (Ex : Jean Ralaimongo ; MARM et le mouvement populaire de 1947. 

1/ Mouvement menalamba 
Ce mouvement commence dès 1896. C’était un mouvement non organisé et clandestin. Ce n’était pas un parti politique. 
a- Origine 
La défaite de l’armée malgache en 1895. Lorsque la Reine Ranavolana III a était obligée d’accepter le protectorat, les Menalamba avaient cru que leur reine était prisonnière des Français alors ils se révoltèrent. 
b- Les membres 
Rabozaka, Rainibetsimisaraka, Rabezavana 
c- Objectifs 
· Repousser les Français. 
· Rétablir l’autorité de la Reine. 
· Restaurer les traditions et les idoles. 
d- Manifestation de la révolte 
C’était une lutte armée (coupe-coupe, fusils, sagaies). C’était aussi un mouvement xénophobe ! Il menait une lutte sans merci contre tous les étrangers et les missionnaires. 
e- Les conséquences 
Ce mouvement a été un échec parce que les Français étaient bien organisés et militairement puissants. Les conséquences immédiates de ce mouvement furent : 
· L’annexion de Madagascar le 6 août 1896. 
· Abolition de l’esclavage et de la royauté. 
· La Reine est exilée en Algérie. 
· Le général Gallieni est nommé Commandant Supérieur des troupes de Madagascar. C’est le début de la pacification. 

2/ Mouvement V.V.S 
Ce mouvement débute en 1913. C’était un mouvement nationaliste organisé et secret. 
a- Origine 
Les membres du V.V.S ne supportent pas les inégalités et les injustices qui règnent à Madagascar ; 
b- Les membres 
· Tous étaient des intellectuels 
· Des étudiants de l’école de médecine (Ravohangy ; Robin...) 
· Des poètes (Ny Havana Ramanatoanina) 
· Des journalistes (Ratsimiseta ; Andrianjafitsimo...) 
· Des hommes d’église (le pasteur Ravelojaonina et le prêtre Venance Manifatra) 
c- Objectifs 
· Lutter pour la liberté et la justice 
· Renforcer la solidarité et la fraternité des Malgaches 
· Renforcer le nationalisme des Malgaches
d- Manifestation 
Les membres du V.V.S n’utilisent pas la violence. C’était une lutte pacifique. Il conscientise la population à l’aide de messages secrets dans les journaux et dans les tracts. 
e- Les conséquences 
L’organisation fut vite découverte par l’administration coloniale en 1915. Les membres ont été sévèrement punis. Ils ont été condamnés aux travaux forcés, certains ont été exilés. L’école de médecine est fermée. Ce mouvement fut également un échec. 

3/ Jean RALAIMONGO 
RALAIMONGO était un instituteur Betsileo. Il a participé à la première guerre mondiale 1914-1918 en France. Devant la mort il comprend l’égalité des personnes. Toute sa vie, il va mener une lutte (1922-1938) pour l’égalité. Son mouvement fut organisé et secret. 
a- Origine 
· L’inégalité des droits entre les colons et les Malgaches. 
· Les injustices et abus : le vol des terres des Malgaches par les colons. 
b- Les membres 
· Jean RALAIMONGO 
· Des nationalistes malgaches : Ravoahangy, Abraham Razafy, Jules Ranaivo. 
· Des étrangers : Vittori, Paul Dussac, Planque. 
c- Objectif 
· Etablir l’égalité des droits de tous les citoyens malgaches et français. 
· Supprimer l’indigénat et le SMOTIG. 
· Aider les paysans expropriés par les colons
d- Manifestation 
C’était une lutte pacifique. Les moyens de lutte étaient les journaux : 
· Le journal « Opinion ». Dans ce journal, Ralaimongo aidé par Paul Dussac et Ravoahangy font une campagne de presse en faveur de l’égalité. 
· Le journal « Aurore ». Grâce à ce journal, Ralaimongo porte plainte contre le SMOTIG. 
e- Conséquences 
Le mouvement de Jean Ralaimongo a permit : 
· La libération des membres du V.V.S. 
· Dissolution du SMOTIG et de l’indigénat. 
· La manifestation du 19 mai 1929 a poussé les Malgaches à réclamer pour la première fois l’indépendance de Madagascar. Les dirigeants du mouvement de Jean Ralaimongo sont arrêtés et mis en résidence surveillée. Cependant les militants malgaches ne se découragent pas. L’exemple du mouvement V.V.S et de celui de Jean Ralaimongo conduit les Malgaches vers un nationalisme populaire. Désormais, tout le peuple malgache aspire à l’indépendance.

4/ M.A.R.M et le mouvement populaire de 1947 
C’était un mouvement organisé et non secret. C’était un parti politique reconnu légalement par le pouvoir colonial. 
a- Origine 
· La promesse du Générale de Gaulle à la conférence de Brazzaville (Congo) : la France accorderait son indépendance aux colonies qui l’aiderait à gagner la 2ème guerre mondiale (1939-1945). 
· La déclaration de l’ONU dans sa charte : « Tout homme a le droit d’être libre, affranchi de toute forme d’oppression ». 
b- Les membres 
· Les premiers députés malgaches : Ravoahangy, Rasseta, Rabemanajary. 
· Des fonctionnaires malgaches : Ratsimamanga, Tata Max, Bazaha Alexis
c- Objectif 
Obtenir l’indépendance de Madagascar. 
d- Manifestation 
Dans un premier temps ce fut un mouvement pacifique : les moyens de lutte étaient les conférences et la publication de littérature dans les journaux. Ensuite ce fut un soulèvement brutal et armé : 
· La révolte éclate la nuit du 29 mars 1947 à l’Est de Madagascar (Moramanga, Manakara, Farafangana...). 
· D’avril à juillet le mouvement progresse vers les Hautes-Terres centrales, les militants vivent dans une situation très difficile. 
e- Conséquences 
La punition a été terrible : 
· Le MARM est dissout. 
· Plusieurs Malgaches ont étés massacrés. 
· Les dirigeants et plusieurs militants ont été emprisonnés et condamnés aux travaux forcés. 
· Rasseta, Ravoahangy et Rabemanajary sont exilés après avoir été condamnés à mort. 
Malgré cet échec les Malgaches n’acceptent pas la domination française. Toute l’histoire coloniale de Madagascar est caractérisée par des luttes de libération dont le but était de libérer Madagascar des Français. 

E - LA MARCHE VERS L’INDEPENDANCE 
La marche de Madagascar vers l’indépendance se fait par étapes. Après les évènements de 1947, tous les partis sont dissous Création du FIDES (Fonds d’Investissements pour le Développement Economique et Social). 
1/ La loi cadre (1956) 
Elle est proclamée le 23 juin 1956. Elle marque la reprise de la vie politique. Elle met en place une nouvelle organisation politique à Madagascar. 
· Proclamation du suffrage universel 
· Création de la 6ème province (Diégo-Suarez) et de ses assemblées provinciales 
· Naissance d’une assemblée législative dont le siège est à Antananarivo 
· Formation du conseil du gouvernement malgache. Le haut commissaire de la république française est le président de ce conseil. Son vice-président est Philibert TSIRANANA. 
· La France conserve les postes clefs comme la police, l’armée, les finances et la politique étrangère 
2/ Le referendum (1958) 
Le 28 septembre 1958, un referendum a été organisé à propos du choix de Madagascar : 
· L’indépendance totale 
· L’indépendance dans la communauté française 
Les Malgaches choisissent l’indépendance dans la communauté française. 
3/ Le 14 octobre 1958 
La république malgache est proclamée par le congrès des assemblées provinciales. Monsieur PHILIBERT TSIRANANA est élu président de la république malgache Le 16 octobre 1958 le drapeau (Fotsy - Mena - Maintso) et l’hymne national sont créées). 
4/ L’Indépendance (1960) 
· Le 26 juin 1960, l’indépendance de Madagascar est proclamée solennellement à MAHAMASINA par le Président Philibert TSIRANANA. 
· Le 20 juillet 1960 retour des exilés de 1947. 
· Le 21 septembre 1960 Madagascar est admise à l’ONU. 

© TMD 2004 - http://www.transmad.org                      http://www.transmad.org/articleimp.php3?id_article=133

 

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