CLICANOO 25/03/2006 SANTÉ
: Chikungunya : L’épidémie continue de se tasser Tribune 14/03/2006 Epidémie de dengue ou de chikungunya
: Pas de chiffre officiel Gazety Nosintsika 11/03/2006 Selon
l'OMS, le chikungunya est une forme de Dengue ChikungunyaUn article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant. Seules les moustiques femelles piquent. Parmi plus de 950 espèces de moustiques, plusieurs d'entre elles sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aedes albopictus ont été à ce jour identifiées comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d'habitat humain. Ces mêmes espèces sont également impliquées dans la transmission d'autres arbovirus : dengue, fièvre dengue hémorragique (DHF), fièvre jaune, etc.
[modifier] HistoriqueLe chikungunya n’est pas une maladie nouvelle. Son nom a été utilisé pour la première fois en 1953 lors d’une épidémie en Tanzanie. Le virus chikungunya a été isolé pour la première fois en 1952-1953 lors d'une épidémie de fièvre qui sévissait sur le plateau du Makonde dans la province de Newala au Tanganyika (actuelle Tanzanie). La maladie est responsable d'affection sévissant sous forme endémique en zones rurales d'Afrique sub-tropicale, et sous forme épidémique dans des populations non immunes, en particulier urbaines (Afrique, Inde, Vietnam). Elle a également été signalée en Asie du sud. L'affection se propageant si rapidement, au sein et à la périphérie des villages durant la saison des pluies de juillet jusqu'à février, fut nommée par les villageois chikungunya, terme d'une langue bantoue différente du kiswahili. Depuis 1952, plusieurs épidémies de fièvre chikungunya, confirmées biologiquement, ont été décrites en Afrique sub-saharienne, dans le sous-continent Indien, en Asie du sud-est et dans de nombreuses îles du Pacifique. Aucun cas de fièvre chikungunya n'a jamais été rapporté dans l'hémisphère occidental. Des épidémies de chikungunya antérieures à 1952 ont pû être identifiées retrospectivement à la lumière des connaissances actuelles de la maladie. Ainsi, Carey a avancé que certaines épidémies attribuées au virus de la dengue, étaient en fait des épidémies de chikungunya : le Caire et Batavia-Jakarta en 1779, Zanzibar en 1823 et 1870, l'Inde en 1823, 1824-1825 et 1871-1872, Hong Kong, la Birmanie (actuel Myanmar) et Madras en 1901-1902. La réattribution rétrospective de ces épidémies au virus chikungunya repose d'une part sur la co-existence des virus de la dengue et de la chikungunya dans ces régions, et d'autre part sur les descriptions faisant état de douleurs articulaires et de complications à type d'arthrite plus compatibles avec une fièvre chikungunya qu'avec une dengue. Le tableau clinique est dominé par une fièvre élevée comme celle de la dengue ( dengue et chikungunya ont souvent été confondues) associée à des douleurs articulaires invalidantes et parfois une éruption cutanée. Mais il y a des formes sévères ignorées jusque-là : des hépatites fulminantes, des attaques du muscle cardiaque, des méningo-encéphalites... De nombreux autres togavirus du genre alphavirus comme Ross River, O'nyong-nyong, et Mayaro ont été associés à des symptômes similaires. (Source) Deux souches de chikungunya existent donc dans le monde. L’une asiatique, qui frappe régulièrement Java, par exemple. L’autre africaine, connue depuis 2004 à La Réunion. Les scientifiques du Centre National de Références ont identifié dès le mois de mai 2005 le virus à La Réunion. Le premier cas y a été enregistré le 22 février. Fin novembre, 4500 personnes étaient contaminées. Au 24 février 2006, le virus du Chikungunya infectait plus de 150 000 personnes, soit 20% de la population de l’île, avec près de 120 000 nouveaux cas rien que pour le début de l'année 2006. L'île de La Réunion n’est d’ailleurs pas le seul pays touché. Le chikungunya a fait son apparition aux Comores en juillet 2004. Le nord de Madagascar, Maurice, et Mayotte, avec plus de 5000 cas recensés, ne sont pas épargnés, même si l’on en parle finalement assez peu. Mayotte et les autorités locales ont réagi beaucoup plus tôt qu'à la Réunion puisqu'il y a eu des opérations de démoustication dès 2005. Le moustique est le vecteur de transmission locale du CHIK (chikungunya). Quelques cas de contaminations sanguines existent toutefois dans la littérature médicale. Ils sont extrêmement rares et concernent du personnel soignant qui s’est involontairement inoculé le virus. [modifier] La maladie[modifier] De la larve au moustiqueL’œuf devient larve. La larve connaît une évolution en quatre phases, avant de se transformer en nymphe. La phase nymphale dure 48 heures et se clôt par un vol nuptial au-dessus du gîte larvaire. Tout ce cycle dure de six à dix jours. Plutôt six jours quand les circonstances, humidité et chaleur, sont idéales. L’aedes n’est pas très difficile sur la qualité et la taille de son lieu de ponte : une canette lui suffit pour peu qu’elle contienne un peu d’eau. En revanche, il ne pond que dans l’eau douce, stagnante, non croupie et à l’ombre. Il ne faut pas limiter la lutte anti-moustiques à la seule éradication des adultes. Il est beaucoup plus simple et efficace de s’attaquer à une flaque d’eau contenant des centaines de larves immobiles, que de courir derrière le même nombre de moustiques adultes et donc volants. [modifier] Cycle du virusComme chez toutes les espèces de moustiques, uniquement la femelle est hématophage et donc capable de transmettre le CHIK. Les mâles étant des suceurs de sève d'herbacées, ils sont donc démunis de pièces buccales capables de percer la peau des vertébrés. Cette capacité « vectorielle » de la femelle Aedes s’explique par une faculté à dupliquer le virus (et non pas la quantité de sang absorbé, bien insuffisante). Et contrairement aux idées reçues, ce n’est pas en absorbant le sang mais juste avant, en injectant un peu de salive anticoagulante dans un vaisseau sanguin de sa victime, que le moustique infecte l'hôte. Un moustique s’infecte en effet en piquant un humain contaminé. Le sang traverse ensuite la frontière stomacale de l’animal pour passer dans ses glandes salivaires. La femelle devenue infectante le reste toute sa vie, soit environ un mois si elle ne croise pas sur son chemin l’humain muni de vaporisateur. Or, elle pique et pond tous les quatre jours environ. 7 à 8 transmissions par moustique sont donc envisageables. Une femelle Aedes pond environ 300 œufs au cours de son existence. Les connaissances actuelles n’ont pas permis de trouver de cas de transmission verticale, c’est-à-dire que les œufs pondus par une femelle infectée ne sont a priori pas contaminés, contrairement à la dengue. [modifier] Les symptômesL’incubation de la maladie dure de quatre à sept jours en moyenne. La virémie, c’est-à-dire la période de présence du virus dans le sang et donc de transmission possible, s’étale sur environ cinq jours. Les anticorps se déclarent ensuite. Ils restent dans le sang. L’immunité est donc normalement acquise à vie. Les premiers symptômes peuvent faire penser à une crise de paludisme. Selon l'OMS, le chikungunya est une forme de Dengue, bien que les autorités sanitaires de différents pays préfèrent éviter cette appellation afin de préserver le tourisme. La maladie se déclare généralement par une très forte fièvre, parfois au-delà des 40°, durant environ 3 jours. Cette fièvre est suivie d'un érythème et de courbatures très douloureuses, agissant principalement sur les articulations durant 5 jours ou plus. Les douleurs articulaires peuvent persister ou réapparaître pendant plusieurs mois. Une attention particulière doit toutefois être portée aux nourrissons : les douleurs bloquent souvent leur mâchoire, les empêchant de se nourrir. [modifier] PrécautionsLa transmission du virus d'homme à homme n'est, à ce jour, pas démontrée. Trop de personnes âgées se sont retrouvées seules, car contaminées, à Noël. Côtoyer des “chikungunyés” ne présente pas de risques directs. Il y a cependant de fortes suspicions de transmission in-utéro entre la mère et l'enfant. Le chikungunya est suspecté de provoquer des lésions neurologiques graves chez le fœtus, pouvant entraîner son décès in utero. En piquant une personne infectée, le moustique récupère le virus et peut ainsi le propager. On ne sait pas si le moustique infesté est immédiatement contagieux ou si le virus doit d'abord évoluer dans le corps du moustique. Aucun médicament n'a été mis au point ; seul un vaccin expérimental aurait été développé par l'armée états-unienne d'après Libération. Il n’existe pas de traitement virucide (“tueur de virus”) et aucun vaccin n’est finalisé et donc commercialisable. Le traitement est purement symptomatique : faire tomber la fièvre et
réduire la douleur au moyen d'aspirine
ou de paracétamol.
Le virus n'est
pas mortel, mais les fièvres liées à la chaleur peuvent provoquer une hyperthermie
importante pouvant causer de graves lésions au cerveau
et entrainer la mort.
Il existe des formes asymptomatiques (c'est à dire sans fièvre ni douleurs)
également transmises par le même vecteur. La protection individuelle est par les vêtements et l'usage de répulsif, mais ce dernier se dégrade vite en climat chaud et humide. Le seul véritable remède aujourd'hui consiste donc à combattre la reproduction et la prolifération des moustiques par élimination des gîtes larvaires d'eau stagnante par exemple les vases des cimetières, les bâches des piscines, tous les récipients abandonnés et les pneus entreposés à l'extérieur. [modifier] Liens internes[modifier] Liens externes
Soignez-vous.com 10/02/2006 (Le site des thérapie naturelle) Traiter le virus du chikungunya par les médecines naturelles |