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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 25 février 2003

(patience les extraits se chargent...)

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Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvô

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...


NOSINTSIKA 25/02/2003

Petite revue de presse nationale et internationale sur la position des uns et des autres face à la guerre en Iraq 
bonjour ,
Ci-après , un article de MIDI MAD et du Courrier International du 22 FEVRIER 2003 (PANORAMA) 
Comme la 9è conférence au Sommet de la Francophonie à Beyrouth , le 22è sommet France-Afrique a surtout été une tribune récupérée par Jacques Chirac pour défendre sa cause en faveur de ...l'Irak ! Ainsi les 52 Etats africains présents à Paris , comme les tenants du mouvement francophone à Beyrouth , ont uni leurs voix à celle de la France , afin de laisser une ultime chance à la diplomatie pour amener Saddam Hussein à accepter de désarmer l'Irak , sans effusion de sang , faisant ainsi l'économie d'une guerre qui ne serait que la pire des solutions s'il fallait s'y résigner en dernier recours ! Et Jacques Chirac traite sans ménagement ceux qui refusent de jouer le jeu de Paris . Ainsi , la Pologne , entre autres candidate à l'Union Européenne (UE) par ailleurs , fut qualifiée ni plus ni moins de "mal élevée" , pour avoir eu l'outrecuidance de s'être alignée sur les Etats-Unis dans la crise du Proche-Orient ! Le verbe sentencieux , le président français est allé jusqu'à déclarer que "la Pologne a perdu une occasion de se taire ". 
Il est vrai que dans la guerre d'influence qui oppose la France aux Etats-Unis sur le cas irakien , Jacques Chirac veut en remontrer à Goroges Bush , en lui signifiant par tous les moyens qu'il n'est pas question pour lui et ses partisans d'abandonner l'ordre du monde au diktat d'une Amérique de plus en plus hégémonique ! L'influence de son discours peut être minimisée , puisque le courant pacificateur prend chaque jour de plus en plus d'ampleur , au fur et à mesure que la menace de guerre avance et se précise dans le Golfe où 150.000 hommes , une quarantaine de bâtiments et autant de forteresses flottantes , des centaines d'avions de combat , sont déjà prêts à déclencher des hostilités . Sur terre , sur mer , comme dans les airs ...Une véritable armada anglo-américaine déjà déployée en ordre de bataille , et prête à ouvrir le feu à tout moment , comme l'a confirmé Donald Rumsfeld , le Secrétaire américain à la Défense
Saddam Hussein , qui lui aussi a le sens de la récupération , interprète à sa façon le vaste mouvement pacifiste contre une éventuelle guerrre des Etats-Unis contre l'Irak ! Et il y va également de son petit discours, nourri des vertus dont il n'est pourtant pas un champion reconnu , loin s'en faut ! ...Ainsi , il en est fort aise , n'en vous déplaise , pour dire "son souhait de voir tout le monde oeuvrer pour l'établissement d'une paix basée sur la jutice, l'égalité et la bonté parmi les peuples "...
Les Irakiens ( la population ) sont les plus à plaindre dans cette malheureuse situation qui risque de basculer d'une seconde à l' autre , dans une horreur indicible . (fin de l'article)
LA SÉLECTION DE COURRIER INTERNATIONAL
Jacques Chirac vu par la presse d'Europe de l'Est
Les propos du président français ont été très mal accueillis chez les futurs membres de l'UE. 
"Jadis, le grand poète Alexander Gerov, de retour de Paris, a écrit un poème sur la tour Eiffel : "De près, elle est horrible", y constatait-il. Ces jours-ci, on a compris qu'au pays des coqs il n'y avait pas que la tour Eiffel qui soit horrible de près, mais le président Chirac aussi, qui a l'insolence de nous réprimander comme des enfants parce que nous avons un avis et de la dignité." Comme la plupart de la presse est-européenne, le quotidien bulgare Standart ne mâche pas ses mots sur les propos de Jacques Chirac aux pays candidats lors du sommet de Bruxelles. D'autant plus que la Bulgarie et la Roumanie ont été spécialement épinglées par le président, qui a mis en cause leur future adhésion à l'UE.
Pour beaucoup, le ton et le comportement de M. Chirac rappellent ceux du leader soviétique Brejnev. C'est l'opinion des journaux pragois Dnes et Lidové Noviny, ou du principal quotidien slovaque SME, qui titre son éditorial "Leonid Ilitch Chirac".
La presse polonaise condamne le mépris avec lequel M. Chirac a traité les candidats. D'autant plus que Varsovie "veut rejoindre l'UE sur un pied d'égalité", souligne Rzeczpospolita. Or "la France et ses présidents ont toujours voulu jouer un rôle dominant en Europe, souvent en opposition avec les Etats-Unis. C'est encore le cas cette fois. Paris a droit à sa propre politique. Mais pas aux frais de la Pologne et de sa place en Europe et dans l'Union. (...) La loyauté envers Paris ne peut pas signifier une soumission. Elle doit être mutuelle". Gazeta Wyborcza note que "Chirac avait préparé son attaque contre les pays candidats depuis quelques jours. (...) Reste à savoir pourquoi". Pour le principal quotidien polonais, une des raisons de ces excès serait que Varsovie a opté pour les F-16 américains à la place du Mirage.
"La menace selon laquelle l'opinion française pourrait se retourner contre l'élargissement est vaine. Certes, les Français ne sont pas très chauds, mais c'est l'Assemblée nationale qui en décidera. Or là, même le président ne pourra obliger les députés à bloquer le projet politique le plus important en Europe". En revanche, les propos de M. Chirac peuvent provoquer dans les pays candidats de l'animosité envers l'élargissement, "car personne n'aime qu'on lui donne des leçons". "C'est dommage que les longues années de l'amour polonais à l'égard de la France finissent ainsi", conclut Gazeta Wyborcza.
Les réactions sont plus nuancées en Hongrie. Magyar Nemzet se montre plus compréhensif à l'égard de M. Chirac et accuse le premier ministre magyar d'avoir aligné sur Washington sa politique étrangère, dont "la règle principale est de plaire à tout le monde". "Quelle ignorance de ses intérêts que de faire un bras d'honneur aux grandes puissances de l'UE - et à l'opinion - alors que l'on est dans la ligne droite de l'adhésion", ironise le quotidien opposé au gouvernement, pour qui, "avec sa signature, Peter Medgyessy a rendu la Hongrie non désirable en France. Alors que - on le sait depuis Trianon -le traité de paix qui mit fin en 1920 à la Hongrie historique- - mieux vaut prendre les Français au sérieux".
En revanche pour Nepszabadsag, "Chirac aurait dû régler ses problèmes avec ceux que cela concerne vraiment, Etats-Unis et Grande-Bretagne, au lieu d'exiger des pays candidats quelque chose qui n'existe pas, à savoir une position européenne commune".
Miklos Matyassy


afpb [nosintsika] 22/02/2003

PROLLEPSE : HAUTE POLITIQUE France-Afrique

  (article de Tribune de samedi 22 Février 03)

Quand les fins politiques n'arrivent pas à justifier concrètement leurs actes ou veulent en dissimuler les raisons , ils se taisent ou parlent de "haute politique" qui peut expliquer "tout" et "rien" à la fois aux petits peuples , même les plus évolués .
Le sommet France -Afrique a focalisé les yeux des médias cette semaine . Ce sommet a été vraiment opportun pour Belle-Maman France, vu son bras-de fer avec les Etats-Unis à propos de l'Iraq . Elle a impérativement besoin de rameuter ses "enfants" et alliés , surtout que l'Oncle Sam commence lui aussi à leur faire les yeux doux ...

Promus "adultes" subitement par le père Chirac , malgré les "enfantillages " de certains ( guerre civile en Côte d'Ivoire , au Congo , totalitarisme, ect ...) , ses rejetons africains et alliés sont désormais devenus ses "partenaires " et non plus ses alliés !
C'est tout à l'honneur de la France et l'Afrique applaudit cette belle-mère si généreuse , chantre des Droits de l'Homme , se positionnant contre la peine de mort , contre l'impunité ..., à qui ses enfants d'Afrique doivent se reférer ...
Mais pour sa cousine l'Angleterrre et certaines famille européennes , c'est la rage , la colère , l'incompréhension . Pourquoi la France a-t-elle invité le Zimbabwe , brebis galeuse de la grande famille du Commonwealth , un pays dont le président Mugabe a été condamné par l'Union Européenne ? Un président liberticide , xénophobe, dont le principal opposant digne de ce nom risque actuellement la peine de mort ? Bref , un chef d'Etat qui pratique tout ce que la France combat ?
Certains y verront de la "haute politique" , mais d'autres , de "l'hypocrisie politique" , surtout quand on a l'habitude de recueillir , protéger les ex-dictateurs et autres exilés politiques ou en fuite , assurés de l'impunité chez elle . Mettre au "même " rang les putschistes et les dirigeants légaux tout en condamnant les prises de pouvoir par la force ...Incompréhensible !
"Haute politique" ou "hypocrisie" politique, l'explication est pourtant simple : " En cas de crise , le suzerain réunit ses vassaux et féaux ; en cas d'élection , on a besoin de toutes les voix (claires ou enrouées) ; en cas de guerre , on mobilise toutes ses forces " .


nosintsika 22 fevrier 2003

 Quai d'ORSAY : Déclaration sur l'Iraq / Sommet Afrique France du 20 février 03
Subject: [diplomatie-actualites] 20.02 Déclaration sur l'Iraq / Sommet Afrique France

Actualités diplomatiques du ministère des Affaires étrangères
XXIIème CONFERENCE DES CHEFS D'ETAT D'AFRIQUE ET DE FRANCE
DECLARATION SUR L'IRAQ
(Paris, 20 février 2003)
Les chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique et de France réunis pour leur XXIIème Conférence, se référant à la déclaration adoptée par l'Organe central du mécanisme de l'Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, lors du Sommet d'Addis Abeba, le 3 février 2003 :
- réaffirment que le désarmement de l'Iraq est l'objectif commun de la communauté internationale et que le seul cadre légitime pour en traiter est les Nations unies ;
- appellent les autorités iraquiennes à apporter une coopération immédiate, active et sans réserve à la COCOVINU et à l'AIEA ;
- expriment leur soutien à la poursuite des inspections et au renforcement substantiel de leurs capacités humaines et techniques, dans le cadre de la résolution 1441, dont toutes les possibilités n'ont pas encore été exploitées ;
- réitèrent toute leur confiance à MM. Blix et El Baradeï ;
- considèrent que l'usage de la force, qui comporte des risques graves de déstabilisation pour la région, pour l'Afrique et pour le monde, ne saurait constituer qu'un ultime recours.
Il y a une alternative à la guerre./.
Version anglaise:
Declaration on Iraq / 22nd Africa-France summit 
The heads of State and government of Africa and France meeting at their 22nd Conference, referring to the declaration adopted by the Central Organ of the African Union Mechanism for Conflict Prevention, Management And Resolution at the Addis Ababa Summit on 3 February 2003.
- Reassert that the disarmament of Iraq is the shared goal of the international community, and that the only legitimate framework for handling this issue is the United Nations ;
- Call on the Iraqi authorities to immediately, actively and fully cooperate with UNMOVIC and the IAEA ;
- Express their support for the continuation of the inspections and the substantial enhancement of their human and technical capacities, within the framework of Resolution 1441, whose possibilities have not yet been entirely exhausted ;
- Reiterate their entire confidence in Messrs Blix and El Baradeï ; 
- Consider that the use of force, which entails serious risks of destabilisation for the region, for Africa and for the world, should only be
a last resort.
There is an alternative to war.

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


EXPRESS MADA 25/02/2003

EXPRESSION: Le développement se fera avec ou sans nous !
Il est donc clair que Madagascar s'est délibérément rangé dans le camp des pays, les plus nombreux, qui refusent l'agression américaine préventive en Irak, sans la certitude que des visées bellicistes de son dictateur Saddam Hussein menacent à la fois la paix de cette région proche et moyen-orientale, et celle du monde. 
C'est quand même plus des deux tiers du monde qui refusent cette politique subitement agressive de la première puissance mondiale contre un pays qui est, très certainement, une menace, mais dont on ne voit pas pour quelle subite et nouvelle raison il déclencherait, avec des armes de destruction massive, une guerre chez ses voisins. 
Dans l'immédiat, et jusqu'à preuve du contraire, le président George W. Bush a tout faux dans sa stratégie puisqu'elle a, d'abord, mobilisé pratiquement le monde entier contre les Etats-Unis, et ensuite contraint la communauté internationale à prendre, à son corps défendant, la défense d'un dictateur ! 
Sans aucun discours sur le sujet, sans aucune leçon de géopolitique, le chef de l'Etat s'est donc tout naturellement placé dans le camp du refus de la guerre, qui est celui de quelques grands pays mais plus encore de nombreux petits. Il est tout à fait établi, sur ce sujet précis, que Madagascar ne s'aligne pas sur la position de l'ancienne puissance coloniale mais plus certaintement sur celle des pays non-alignés. 
Et puis, de savoir le nouveau président de Madagascar en Malaisie, dans cette région du monde d'où ont émigré il y a plusieurs siècles la plupart d'entre nous, là ou d'ailleurs son prédécesseur ne s'était jamais rendu, donne à ce voyage un petit air nostlagique de retour aux sources. 
Gageons que le président Marc Ravalomanana reviendra de ce voyage vers l'Est, que d'autres suivront vraisemblablement, plus convaincu que jamais que le regard du pays doit aussi, sur le plan économique, se tourner dans cette direction là. 
Le succès économique de certains pays d'Asie du Sud-Est, bien moins favorisés par la nature que Madagascar, ne peut en effet que le convaincre un peu plus que son programme de développement rapide est réaliste et ne relève pas de l'utopie. 
Il reste, bien sûr, le plus dur à faire, puisque les crédits nécessaires sont disponibles ou à portée, à savoir convaincre les Malgaches eux-mêmes que les temps de passivité, de fatalité et de nonchalance sont terminés. Et que pour les convaincre, s'ils n'y croient pas, doutent ou refusent de l'admettre, il faudra forcément les y aider. 
D'ailleurs, à plusieurs signes, à quelques petites phrases, on note, en effet, que le fond du message reste le suivant : le développement du pays se fera avec ou sans nous !:
COURRIER: Après le déboutement de France Télécom 
J'ai appris la décision de la Chambre administrative de la Cour suprême de valider la procédure désignant le consortium Distacom adjudicataire de Telma. J'ai suivi cette procédure depuis longtemps et, à mon sens, la décision de la Chambre administrative ne pouvait être plus absurde, ni plus anti-économique! 
Elle est absurde car toutes les règles de procédure ont été bafouées. Le comité de privatisation avait voulu favoriser le Consortium Distacom, dans lequel figure Sophie Ratsiraka, avant la proclamation des résultats du 16 décembre 2001. Le choix du consortium France Télécom de ne s'attaquer qu'à la procédure financière était stupide. Il aurait fallu insister et faire un tapage monumental sur l'inexistance manifeste du dossier technique de Distacom. 
Les vices de procédures s'expliquent par le fait que, normalement, l'offre technique de Distacom aurait dû être déclarée irrecevable. 
Le Règlement d'appel d'offre précisait expressis verbis que l'offrant devait gérer un minimum de 300.000 abonnés de téléphonie filaire dans les pays de l'OCDE. A défaut, son offre doit être déclaré irrecevable. Distacom avait menti en affirmant qu'il contrôlait une société de téléphonie filaire italienne. Or, après recherche, cette société, Blu Italia, n'opèrait qu'en téléphonie mobile et la participation de Distacom se limitait à 9% du capital de ladite société. En aucun cas, Distacom ne pouvait affirmer contrôler cette société puisqu'il n'était pas son principal actionnaire... Mieux, en mars 2002, cette société italienne a été placée en redressement judiciaire!!! 
Le choix du comité de privatisation est d'autant plus critiquable qu'il est anti-économique. Contrairement aux affirmations d'Horace Constant, Distacom ne peut pas disposer pas des capacités techniques nécessaires 
à la gestion de Telma. Distacom est un groupement d'investisseurs financiers et non de techniciens. Ses expériences téléphoniques se limitent à des participations financières minoritaires dans des sociétés de mobiles. En réalité, Telma sera la plus grosse entreprise que Distacom aura à gérer et elle sera sa première société opérant en téléphonie filaire... Autant nommer dompteur de tigres un enfant de cinq ans! 
Sincèrement, je ne parierai pas sur la pérennité technique et la survie économique de Telma. Et, à moyen terme, l'Etat sera obligé de la reprendre. 
Sous d'autres cieux, on appelle cela la bonne gouvernance. 
Quoi qu'il en soit, la décision de la Chambre administrative ne mérite pas mieux que l'opprobre qui sied aux conneries. Sans se substituer au comité de privatisation, cette cour aurait dû simplement annuler l'adjudication et obliger l'Etat à la recommencer. 
Cela coûtera moins cher qu'une faillite de l'entreprise. 
Un juriste
POLITIQUE: Fort de son accueil à Toliara, Zafy persiste et signe
A son arrivée, depuis Andatabo, la délégation conduite par le professeur Zafy Albert a été accueillie d'une manière triomphale par des cortèges de vélos, des klaxons de nombreuses voitures jusqu'à son hôtel vendredi dernier. Le samedi après-midi, une foule d'environ 5000 personnes était massée devant la place Fahamarinana (Chambre de Commerce) sur les lieux du meeting même sans l'autorisation du préfet de Région. Des éléments des forces de l'ordre ont voulu intervenir en tentant d'enlever l'estrade et les chaises, mais nombre de militants les en ont dissuadé avec l'aide d'un sénateur. 
A 16 heures, le meeting a commencé. Toutes les formations politiques de l'ancien Kmmr, l'Arema, le Monima, l'Undd, … toutes les tendances politiques regroupés dans "Toliara Mijoro", une nouvelle structure de "résistance face à toute sorte de dictature" ont été représentées sur la tribune. 
Tous ceux qui se sont succédé au micro n'ont pas mâché leurs mots. "Ensemble, nous avons soutenu Ravalomanana, ensemble nous nous dresserons contre lui si ce qu'il fait n'est pas bien, on n'a pas peur de la mort" déclarait le Pasteur Jean Baptiste du Prm. "Toliara a mal" renchérit M Dafinely, le maire d'Ambohimahavelo de Toliara II, un des premiers maires qui ont pourtant osé afficher leur soutien à la candidature de Marc Ravalomanana à l'époque. L'ancien ministre Ndremanjary Jean André a prévenu les forces de l'ordre que "l'histoire pourrait vous demander des comptes demain". 
Une minute de silence a été demandé à la foule en mémoire du Me Francisque Ravony. Ses dernières déclarations ont été reprises et les circonstances de sa mort expliquées. Les visages étaient visiblement devenus pâles et des frémissements ont enregistrés dans la foule. A un moment, le sénateur Ramasy a demandé à la foule de chanter ensemble la chanson truffée d'amour, de fraternité d'un artiste malgache originaire de Tamatave. Résultat : un impressionnant mouvement d'ensemble. 
"Vous êtes venus en masse, vous montrez que vous avez vaincu la peur", s'est réjouit le professeur Zafy Albert. "Quel développement rapide peut-on réaliser s'il n'y a pas une réconciliation de la nation", s'était-il interrogé.
Pety rakotoniaina : "Tout est un montage…"
Du moins si l'on s'en tient aux explications données hier par Pety Rakotoniaina, lors d'un nouveau point de presse à Antanimena. Un point de presse qui était en fait, une mise au point concernant les récentes déclarations de Jacques Sylla à Fianarantsoa, lors de l'installation officielle du nouveau Pds de la province Randrianarivo Ravelomanga à son poste. 
ACCUSATIONS GRATUITES 
Ansi, pour l'ancien Pds Pety Rakotoniaina, Jacques Sylla aurait fermement l'intention de l'arrêter : "… Je tiens à souligner qu'au moment où j'allais m'installer à Andohanatady, il n'y avait plus rien dans le palais. Nous sommes arrivés dans un palais pratiquement vidé de tous les meubles, les mobiliers et autres matériels de bureau. Il a fallu que nous emménagions avec nos propres meubles… jusqu'aux matériels et ustensiles de cuisine que nous avons emportés depuis Ikalamavony. À l'époque, il n'y a eu ni passation de service ni inventaire de ces meubles et mobiliers. Mais, il faut aussi savoir que je n'ai réellement occupé le palais d'Andohanatady qu'après deux mois de son invasion. Pendant ce temps, la garde et la sécurité du palais ont été assurées jour et nuit par un service de sécurité civile de quelque centaine de personnes. 
Lorsque nous allions partir après la décision de mon éviction de la délégation spéciale, je pense qu'il était normal que nous emportions tout ce qui était de nos biens personnels. Je reconnais avoir emporté deux ordinateurs qui nous ont été offerts par le Pnud, mais ceux-ci ont déjà été rendus à la province à l'heure actuelle. Aussi, il est faux de dire, d'après ce que je crois comprendre à partir des déclarations du nouveau Pds, que nous avons tout emporté, voire volé. Il aurait peut-être fallu faire un inventaire, et je regrette qu'on n'ait pu faire une passation de service officielle, mais je pense que ces déclarations du nouveau Pds sont plutôt des accusations gratuites, tout comme celles du Premier ministre Jacques Sylla qui cherche à tout prix à me faire arrêter. Et il l'a même déjà tenté une fois, pendant que le Président de la République était en déplacement à l'extérieur, mais le ministère de la Justice s'y est opposé. Maintenant il est en train de monter des dossiers dans ce sens, dans le but également de détruire ma carrière politique. Mais je pense que le Président Ravalomanana ne sera pas dupe de ses intentions. Si Jacques Sylla pense avoir également beaucoup fait pour Ravalomanana, ce n'est qu'après sa nomination en tant que Premier ministre, car nul n'ignore qu'il a soutenu le Président Zafy Albert pendant les dernières présidentielles, avant de basculer vers le Président Ravalomanana lorsque les choses ont pris une autre tournure…" 
BÊTE NOIRE 
Sur un autre plan de ses révélations, Pety Rakotoniaina affirme qu'il était, dimanche dernier à Maintirano, avec son homologue ancien député Jean Eugène Voninahitsy pour l'ouverture de la propagande de ce dernier dans le cadre des législatives partielles du 9 mars prochain, "pour la simple raison que nous sommes plus ou moins la bête noire du régime actuel qui veut notre mort politique. Et c'est dans ce sens que j'ai tenu à sensibiliser la population de Maintirano, mais nous sentons aussi qu'il y a une certaine velléité visant à écarter nous autres qui avons beaucoup contribué à la victoire de Ravalomanana. Mahajanga est la province où le président a obtenu le plus grand nombre de voix aux élections présidentielles, et ce grâce aux actions de Voninahitsy Eugène, tandis que Fianarantsoa est la province qui a permis la reconquête de toutes les autres provinces, grâce à nos actions. Mais il se trouve maintenant qu'on en a personnellement après nous. Pourquoi ? On verra bien…" 
Attendre et voir en tout cas.
ECONOMIE: 
L'inaccessibilité aux crédits bancaires s'expliquerait par l'inexistence de "bons projets" 

Ceci a été relevé, tout dernièrement, par un des hauts responsables de l'une de ces banques lors d'une rencontre avec la presse. Cette remarque mérite d'être soulignée dans la mesure où cette situation a d'importantes répercussions sur l'activité même des banques. 
En effet, d'aucuns n'ignorent qu'à Madagascar, selon la législation en vigueur, les étrangers n'ont pas accès à la propriété foncière. Pour cette raison, ces banques commerciales, en cas de non - remboursement d'un crédit accordé à un de leurs clients et au moment de la réalisation des gages qui leurs ont été donnés en tant que garantie du prêt consenti, ne peuvent pas en devenir l'aquéreur de par leur situation d'étranger. La solution réside forcément dans la mise en vente aux enchères publiques où, malheureusement, les biens saisis, souvent, sont cédés très en dessous de leur prix réel, ce au détriment, à la fois, du propriétaire et de la banque. 
Bien entendu, c'est l'une des raisons pour lesquelles, les banques exigent toujours des garanties dont la valeur dépasse de loin le montant du prêt demandé. 
CHERCHE PROMOTEURS QUALIFIÉS 
Quoique cela ait toujours été contesté par les banquiers, on ne peut pas s'empêcher de penser que cette insuffisance de garantie explique en partie la difficulté pour un grand nombre de projets de pouvoir bénéficier d'un crédit bancaire. Effectivement, selon les banquiers, ce ne sont pas les garanties apportées par le demandeur de crédit bancaire qui détermine en fin de compte la décision d'octroi ou non d'un crédit. Tout reposerait, en premier lieu, sur la qualité du projet, c'est- à-dire, sa viabilité, sa rentabilité, la qualification des dirigeants, .... et seulement après, l'autofinancement apporté par les promoteurs. L'autofinancement demandé reposerait sur le principe suivant lequel, si le promoteur a vraiment confiance en son projet, il n'hésiterait pas à apporter son dû. 
Lors de la rencontre avec les journalistes, le banquier en question a déclaré, qu'aujourd'hui, le principal obstacle à la distribution d'un plus important volume de crédit est la rareté de promoteurs vraiment qualifiés. Une matière à réflexion pour tous les promoteurs potentiels qui ont en gestation des projets en quête de financement. D'autant plus qu'avec la constitution actuelle du fonds de garantie, c'est un atout complémentaire qui est mis à la disposition des entreprises.:
Apspm - Ministère du Travail 
L'Apspm (Association du personnel du secteur pétrolier de Madagascar) s'est réunie au Falda samedi dernier. 
À l'issue de cette réunion, il a été décidé qu'elle participera pleinement aux discussions prévues pour mercredi, organisées à l'initiative du ministère du Travail et des lois sociales. La délégation prévue pour représenter l'association est déjà constituée. C'est pour cette raison que les représentants venus des provinces et ayant participé à l'Assemblée générale resteront encore à Antananarivo pour connaître l'issue des discussions. C'est en fonction des décisions prises au cours de ces discussions que l'Apspm décidera des actions qu'elle entreprendra par la suite. 
Rappelons que les exigences majeures de l'association portent sur le règlement des arriérés et des litiges qui traînent depuis la privatisation de la Solima.
Camm - Formation des arbitres et des futurs arbitres 
Le Camm (Centre d'arbitrage et de médiation de Madagascar) entend s'ouvrir à d'autres domaines de compétences aussi variés tels que la construction, les travaux publics, le maritime, le secteur minier, les droits de l'informatique, les assurances, l'agroalimentaire. C'est ainsi qu'il vient d'élargir son corps d'arbitres à de nouvelles personnalités qui ont des compétences probantes et des formations pertinentes dans ces différents domaines. 
Cet élargissement de la liste des arbitres accrédités auprès du Camm permet à cette institution de régler les litiges de toute nature du moment que les litiges soient de nature commerciale. 
C'est ainsi qu'une formation d'arbitres s'est tenue hier au Hilton Madagascar pour initier les nouveaux arbitres à la gestion de la procédure arbitrale. 
Cette liste additive d'arbitres comprend des experts maritimes, des ingénieurs des mines, des spécialistes en informatique, des consultants de l'Acma (Association des consultants de Madagascar). 
L'objectif final du Camm est de renforcer l'État de droit dans tous les domaines et les relations commerciales en général.:
INFOS GENERALES: Code de la communication 
En feuilletant "Tana 7 Jours", il n'est pas rare de trouver la mention "En première Tv" à côté de certains films diffusés sur "CanalSatellite". Il y eut, pour ne prendre qu'un exemple, le dernier Dracula, "Shrek" ou encore "Dinosaures"... La précision vient certainement de "CanalSatellite"-Réunion car, à Tananarive, tous les films estampillés ainsi ont été déjà diffusés sur les chaînes de la capitale. On ne peut s'empêcher un petit sourire mais, au fond, la situation est dramatique. Pour dire simple, c'est de la concurrence déloyale, voire du piratage pur et simple. 
Nul n'est censé ignorer la loi : la diffusion publique de toute oeuvre artistique, dont les films font partie, est soumise à des droits. Ce n'est certainement pas le cas lors de la diffusion de "Titanic" à Tana, avant sa sortie en salle en France, et en version originale. Il en est de même de "Il Faut Sauver Le Soldat Ryan", sous-titré en suédois, et on en passe des meilleurs. D'un côté, il y a une entreprise, "CanalSatellite" (mais elle n'est pas la seule), qui a investi des millions pour satisfaire ses clients. Et de l'autre, des entreprises qui ne déboursent rien et veulent tout avoir. C'est d'autant plus alarmant que parmi les aménagements apportés à Antsirabe dans le Code de la communication figure la possibilité de couverture nationale pour les chaînes de télé privées. Il y a bien les cahiers des charges mais personne ne les respecte. Chaque année, la liste des stations mises à l'index tient en plusieurs pages. Dernièrement, l'affaire de la radio Sava, de l'ancien Pds de Fianarantsoa, tout "Pety" qu'il était, a ridiculisé l'ancien ministère de tutelle par son impuissance. Espérons que le nouveau aura les mains fermes pour raisonner ceux qui veulent le beurre (audience nationale) et l'argent du beurre (sans payer les droits). Sinon, l'élaboration du nouveau Code de la communication aura été de l'argent jeté par la fenêtre. 
"TRUE LIES" : QUAND HOLLYWOOD INSPIRE AL-QAÏDA 
"True Lies". Ce film d'Arnold Schwarzenegger était rediffusé au moins trois fois sur Rta depuis le week-end. Ce n'est peut-être pas le meilleur film de Schwarzi - signalons au passage la bonne performance de Jamie Lee Curtis - quoiqu'il ait certainement permis au réalisateur, James Cameron, d'avoir la confiance des bailleurs de fonds pour financer "Titanic". Mais là n'est pas notre propos. 
Le synopsis parle de la reconquête, par un agent secret, de sa propre femme qui ignore tout de son activité. C'était en 1994, l'année de sortie du film. Quelques années plus tard et on aurait présenté le film autrement. En effet, il relate surtout les activités d'un groupe de terroristes, le "Djihad rouge", qui, las des humiliations subies par le peuple arabe, menace de lancer une bombe atomique sur une grande ville américaine chaque semaine si Washington ne retire pas ses troupes du Golfe. En 1994, les têtes résonnaient encore de la "Tempête du désert", les Talibans n'étaient pas encore au pouvoir en Afghanistan, on ne parlait du Al-qaïda que dans un cercle restreint et Oussama Ben Laden n'était pas encore la superstar que nous connaissons. Le chef d'Al-qaïda n'a sûrement pas vu "True Lies" en salle mais il est possible qu'il l'ait visionné en 1999 lors de sa sortie en vidéo. Deux ans plus tard, il y eut la tragédie du 11 septembre avec les mêmes mobiles et les mêmes discours. Oussama Ben Laden aura donc été un produit doublement "made in Usa" : par la Pentagone, lors de la guerre contre l'Urss, et par Hollywood. Ou quand la réalité rattrape la fiction. Le hic est que Colin Powell ne sera jamais Arnold Schwarzenegger.
Déversements d'hydrocarbures en mer 
L'adoption du plan national et des plans locaux de lutte contre les déversements des hydrocarbures en mer est l'objectif de l'atelier, qui s'est ouvert hier, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères à Anosy. Rehaussé par la présence du ministre de l'Environnement, des eaux et forêts le Général Charles Rabotoarison, qui a profité de l'occasion pour annoncer qu'il suit de près les travaux pour l'adaptation du plan national, une des conditions du don de la Banque mondiale et pour être conforme à la Convention internationale pour la préparation et la lutte contre les déversements d'hydrocarbures d'une part; et surtout, il va soutenir le projet pour son adoption au niveau du gouvernement. Pour sa part, le coordinateur régional Raj Prayag en rappelant l'historique du projet, a fait état de l'avancement du projet et informé que plus de 500 personnes ont été formées à Madagascar dans la lutte contre les déversements d'hydrocarbures, outre les 5 lots d'équipements destinés aux 5 ports ainsi qu'un lot important pour le besoin national. Par ailleurs, la Banque mondiale a mis à la disposition de la Commission de l'océan Indien (Coi) une somme de 350.000 dollars, pour financer deux études, celle des risques et des impacts en cas de déversement, et l'étude sur la capacité institutionnelle et financière des bénéficiaires dont Madagascar. 
Le projet, financé par la Banque mondiale, la Gef et la Coi avec l'appui de l'Afrique du Sud, de la France-Réunion, l'Institut Petroleum Ipieca et l'Organisation maritime internationale (Omi), est constitué de 5 composantes. Il s'agit de la formation des juristes et la ratification des conventions, la formation des nationaux et la préparation des plans de lutte, l'acquisition des équipements et la formation des manipulateurs de ces équipements, le renforcement de la capacité de gestion du projet, et la mise en place d'un plan et d'un accord régional ainsi qu'un centre de coordination pour le suivi du projet. Ce centre de coordination a pour but d'assurer que les plans de lutte sont mis à jour régulièrement, de gérer les informations sur la technologie de lutte, leur traitement et leur circulation dans les centres nationaux de coordination. Le Ccr est responsable de la mise à jour du plan régional, il prépare et soumet le rapport annuel au conseil des ministres de la Coi.:
Fianarantsoa - Double cérémonie de passation et de prise de commandement
Une double cérémonie de passation de commandement et de prise de commandement s'est déroulée la semaine dernière au stade d'Ampasambazaha, à Fianarantsoa, en présence du ministre de la défense Jules Mamizara, du commandant en chef de la gendarmerie, le général de division Findrama Sambiheviny pour la gendarmerie et du commandant en chef de l'armée, le général de division Sylvain Razafimandimby. 
Cet évènement, qui a réuni en un temps record toutes les autorités décentralisées ou privées de la capitale du Betsileo, a été marqué par une volonté commune d'opérer dans la légalité sans aucune velléité séparatiste. 
La présence d'au moins une demi douzaine de généraux des deux corps a également donné son importance à la cérémonie, la première à mettre à l'actif de cet ancien Fianarois, le général Mamizara, qui a passé sa scolarité du secondaire à la Semipi. 
Parmi ces généraux, nous avons aussi noté la présence de deux anciens commandant de la RM n° 2, Raonenantsoamampianina et Joël Rabehanitriniony, ce dernier bien connu pour sa participation active dans la protection de l'environnement en partenariat avec les organismes comme l'Angap mais également pour le lancement du parapente dans la région. 
Après le passage des troupes en revue par le ministre de la défense, la passation de commandement proprement dite a eu lieu. Le général de brigade Emmanuel Rasolofomanana affecté à d'autres fonctions est remplacé par le général de brigade Jean Jacques Arson, au commandemant de la région militaire n° 2. 
Côté gendarmerie, le colonel Georges Bruno Ravelomanantsoa se trouve désormais à la tête du commandement de la province. Il succède au défunt colonel Sébastien Ratsiavalonony. Les Lt colonels Léonard Robson Zatomana, Jean Dénéri Randrianasolo et Léonce Ranarivao prendront quant à eux le commandement des groupements de gendarmerie respectivement de Mananjary, de Fianarantsoa et de Farafangana.
Mahazoarivo 
D'un reboisement à l'autre, celui qui a été effectué vendredi dernier par l'équipe de la Primature, conduite par le Premier ministre Jacques Sylla et son épouse, est un peu spécial. Une spécificité qui tient au fait que les jeunes plants qui ont été mis en terre, sont pour la plupart des espèces autochtones. 
Quelque 110 plants venant de la pépinière du Saf/Fjkm à Ivato ont été ainsi enterrés en différents points du site où est implanté le palais du Premier ministre. Ce sont, a-t-on précisé, des espèces autochtones venant des quatre coins du pays. Leur choix répond à un souci de conservation mais aussi de collection, et vise un aménagement d'ensemble de l'espace vert du site. 
On précise par ailleurs que le site de Mahazoarivo a été aménagé sinon créé par le roi Andrianampoinimerina vers la fin du 18-ème siècle, pour servir à l'époque, d'espace de jeu au jeune Radama I qui, en 1826, a fait du palais, le premier bâtiment pour traiter les affaires officielles du pays. 
Différentes espèces d'arbres autochtones existent déjà dans l'enceinte de Mahazoarivo, et les espèces plantées hier ne feront que renforcer le nombre d'espèces autochtones présentes autour de la Primature. Mais au-delà de ce reboisement dans l'enceinte du palais, une autre opération a été effectuée en aval d'une portion de la route menant vers le palais. Cette portion (40 mètres environ) est fortement érodée, et c'est ainsi qu'on y a planté 200 touffes de vetiver. Ces plantes ont été offertes par le WWF dont les techniciens ont encadré ce reboisement de la Primature.:
Psdr - L'objectif 2002 est atteint avec 1216 sous-projets validés 
Malgré la crise traversée par le pays, il compte pour l'année 2002, 1216 sous-projets validés dont 1000 composés de 232 petites infrastructures productives et 877 activités génératrices de revenu. Ceux-ci sont déjà opérationnels, et 24 millions de dollars Usd, soit l'équivalent de 151,944 milliards de Fmg y ont été alloués. Pour l'année 2003, le Programme de travail annuel (Pta) prévoit 34 millions de dollars, soit 251,254 milliards de Fmg. 
Cette information est du président du Comité paritaire de pilotage pour la validation du Pta du Psdr, Arsène Ralambofiringa, lors de la réunion de ce comité tenue à l'hôtel-restaurant "Le Hintsy", hier. 
Il a été convenu à cette occasion que les responsables du projet œuvreront dans l'intensification des acquis de l'année écoulée, entre autres par l'accélération du processus d'identification, d'évaluation et de mise en œuvre des sous-projets et le changement des comptes spéciaux au niveau des provinces en monnaies locales pour permettre une mobilisation immédiate des fonds. De même, la consolidation de la synergie et de la complémentarité entre les divers projets de développement rural, quels que soient leurs initiateurs, devra être observée. Cette dernière nécessite la contribution effective des 20 Gtdr (Groupes de travail de développement rural) du pays, chargés d'étudier et d'analyser les besoins réels de chaque région. 
La rencontre, dirigée par le coordonnateur national de projets auprès du ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, Nirina Rakotomanantsoa, a vu la participation des différents partenaires du projet, prestataires stratégiques, unités provinciales d'exécution du projet dans les 6 provinces autonomes et les représentants des bénéficiaires composés des organisations paysannes.
Secteur aérien - Une grande mobilisation en faveur de l'environnement
La journée du samedi 22 février fut marquée par la mobilisation du secteur aérien en faveur de l'environnement écologique à travers la participation à la campagne de reboisement. En effet, trois entités oeuvrant dans le transport aérien y ont apporté respectivement leur contribution. Le personnel de l'Acm (Aviation civile de Madagascar) a choisi Imerintsiatosika pour mettre en terre 4000 pieds de jeunes plants et celui de l'Adema (Aéroport de Madagascar) a planté 2000 pieds de pin à Ambatomirahavavy sur la Rn1, au Pk22. La 3e entité est la compagnie aérienne Air France dont le personnel a mis en terre 1000 pieds d'eucalyptus, toujours à Ambatomirahavavy, à Ambohimamory. 
En ce qui concerne particulièrement Air France, il s'agit de la première action axée dans ce sens. "Nous devrons la poursuivre chaque année et ce sera au même endroit, afin d'assurer sa réussite d'une part et d'entretenir la solidarité entre le personnel composé de 35 employés d'autre part" a indiqué le délégué du personnel de la compagnie Manitra Razafindratsira. "Notre objectif est de faire du ciel le plus bel endroit de la terre et notre devoir est de rendre la terre plus belle que le ciel", a-t-il ajouté. 
C'était également une occasion pour la compagnie d'annoncer son projet d'augmenter la fréquence hebdomadaire du vol Paris-Antananarivo-Paris à partir du mois de juin de cette année.
Tribunal d'Anosy - Une audience très attendue ce jour
Outre les affaires concernant les dynamitages de ponts, les barrages sur les routes nationales, et les exactions commises par les miliciens de l'époque à l'endroit des populations, affaires pour lesquelles on a déjà interpellé plusieurs personnes, une autre affaire passera aujourd'hui devant les juges. 
Il s'agit en fait du procès du sieur Elire Rabemananjara, directeur de cabinet de l'ancien vice-Premier ministre Pierrot Rajaonarivelo, mais ce dernier sera aussi jugé par la même occasion. Les faits reprochés à Elire Rabemananjara portent notamment sur une usurpation de fonction. Il aurait entre autres, "facilité" le dédouanement de certains produits et marchandises à une époque où il ne pouvait plus agir en tant que responsable auprès du ministère du budget. Une facilité qui aurait causé un important manque à gagner dans les finances de l'Etat… Elire Rabemananjara a déjà comparu, au moins par deux fois, devant les juges pour répondre de ces faits qu'on lui reproche, mais aucune condamnation n'a encore été prononcée à son encontre. 
L'audience d'aujourd'hui permettra peut-être d'en savoir plus, surtout en ce qui concerne les éventuelles implications de Pierrot Rajaonarivelo dans cette affaire. Une audience très attendue, en tout cas, par la plupart des observateurs.
"AMNESTY INTERNATIONAL" ÉPINGLÉE PAR UN COLLECTIF POUR SON RAPPORT SÉLECTIF 
Les auteurs de ce contre-rapport, alors que nous avions nous-mêmes relevés quelques passages imprécis du rapport d'Amnesty International de nature à entâcher son sérieux et sa rigueur, condamnent à leur tour le caractère "sélectif" du travail effectuée par cette organisation internationale de défense des droits de l'homme de grande notoriété. 
Tout cela s'inscrit évidemment dans le cadre des nombreuses procédures d'instruction des affaires liées aux "Evénements 2002". Si certains des auteurs de ce contre-rapport ont, un moment, envisagé la création d'un "Comité pour l'extradition de Ratsiraka", il semble qu'ils y aient, pour l'instant, renoncé au profit d'une "Association pour la défense des victimes des événements de 2002". 
Il y est certain, en effet, que des victimes se trouvent dans les deux camps et que les magistrats ont donc un grand devoir de discernement avant d'engager d'éventuelles poursuites. 
De même, afin que les observateurs internationaux mais aussi l'opinion nationale, n'aient pas le sentiment d'une justice partisane et effectivement sélective, d'une tendance "deux poids, deux mesures", il conviendrait que chaque dossier bénéficie d'un meilleur éclairage judiciaire. 
MADAGASCAR, UNE JUSTICE SELECTIVE ? REPONSE AU RAPPORT D'AMNESTY INTERNATIONAL 
SOUS REF. : AFR 35/004/2002 
Nous aimerions commenter quelques aspects du rapport d'Amnesty International du 11 décembre 2002 intitulé "Madagascar : Une justice sélective". Nous apprécions l'appel d'Amnesty pour que les auteurs de tortures et violations des droits de l'homme soient traduits en justice, extradés si nécessaire. Comme Amnesty, nous insistons sur le besoin d'une justice équitable où toutes les violations des droits humains seront enquêtés d'une façon impartiale. Nous implorons la justice malagasy d'enquêter sur toutes les allégations de tortures commises par qui que ce soit et de poursuivre en justice les auteurs de ces crimes. 
Malheureusement, le rapport comprend un certain nombre d'erreurs de faits et dinterprétation. Comme Amnesty International est une Ong internationale très respectée dans le domaine des droits de l'homme, nous voudrions attirer l'attention sur ces erreurs afin de limiter la dispersion d'informations erronées qui pourraient influencer les décisions concernant Madagascar. 
A- ERREUR DE FAIT, RELATIVES A LA SITUATION A MADAGASCAR 
1- Les barrages des partisans de Ratsiraka sur les axes principales : 
Le rapport d'Amnesty International indique deux fois (p.2 et p.5) que les barrages faits par les partisans de Didier Ratsiraka pour isoler la capitale ont été érigés après le 22 février 2002, date de la première investiture de Marc Ravalomanana et de la mise en place de barricades à Antananarivo par les partisans de Ravalomanana. Cette façon de voir suggère que ces barrages ont été mis en place comme réponse à "l'auto-proclamation" (terme employé par Amnesty) de Marc Ravalomanana ou encore comme réponse aux barricades établies dans la capitale. La vérité est autre. 
Une annonce publique faite par le Département des Etats-Unis le 27 février 2002 (httm://travel.state.gov) est explicite : "Les routes principales reliant les deux principaux ports maritimes ont été bloquées à tout trafic de véhicules depuis trois semaines, causant des pénuries de carburant et d'autres biens à Antananarivo". 
En effet, des barrages ont été installés sur la RN4 reliant Mahajanga à Antananarivo avant même le 7 février (Midi Madagasikara, 7 février 2002 p.8 - 16 février p.2 - 19 février p.20 - L'Express de Madagascar, 19 février p.15). Selo L'Express de Madagascar, le Conseil provincial de Mahajanga a légalisé les barrages de la province de Mahajanga (L'Express de Madagascar 19 février 2002, p.6). Des barrages ont aussi été installés près de Toliary par des partisans de ratsiraka (L'Express de Madagascar, 7 février 2002, p.8 - 8 février 2002, p.7 - 15 février, p.8 - Midi Madagéasikara, 7 février 2002, p.6). 
Plusieurs barrages ont été érigés avant le 22 février sur l'axe reliant le port de Toamasina à Antananarivo. Le principal barrage, celui de Brickaville, a été érigé pendant la première semaine de février 2002 par des partisans de Didier Ratsiraka (L'Express de Madagascar, 8 février 2002, p.6 - Midi Madagasikara, 7 février 2002, p.6). Les auteurs étaient des membres de l'Amicale des cadres et étudiants de Madagascar (Acem) qui ont été renforcés par des Za.To.Vo (Zanak'i Toamasina Vonona), tous des partisans de Didier Ratsiraka. 
Selon les dires de M. Etienne, le leader des barragistes à Brickaville, "Nous n'allons pas ôter ce barrage tant que Ravalomanana continue sa manifestation dans la capitale" (L'Express de Madagascar, 14 février 2002, p.12). Le 15 février, le barrage a été déplacé à environ 7 km de Brickaville au pont d'Ivoloina et la circulation définitivement coupée par l'enlèvement d'éléments tabliers du pont. 
Des journalistes dela station de télévision Mbs, venus s'informer sur place, ont été arrêtés, détenus, et torturés à Brickaville pendant quelques jours le 17 février (Midi Madagasikara 18 février, p.3 - 19 février, p.9 - L'Express de Madagascar, 19 février, p.19). 
Le gouverneur de la province de Toamasina, M. Lahady Samuel, a officialisé le barrage de Brickaville le 20 février 2002 par arrêté provincial n°024 Prov-Auto-Toa-Gouv (Midi Madagasikara, 25 février 2002, p.4). 
La mise en place et l'entretien du barrage de Brickaville constituent des crimes contre l'humanité et un crime de génocide car il s'agit d'une politique du gouvernement de Didier Ratsiraka dirigée contre une partie de la population civile de Madagascar pour persécuter cette population et entraîner la mort de cette population. Cette volonté a été exprimée par le refus des autorités de Ratsiraka d'accorder l'ouverture d'un couloir humanitaire pour permettre le passage de médicaments et de produits de première nécessité. Cette demande a été faite par la Croix-Rouge Internationale et aussi par diverses organisations non gouvernementales à Madagascar, comme Catholic Relief Services et Care (voir Madagascar Tribune, 9 avril 2002, p.12 - 15 avril 2002, p.6 - L'Express de Madagascar, 15 avril 2002, p.8). Dans le rapport du 11 décembre 2002, Amnesty International ne mentionne ni les effets génocides du barrage de Brickaville, ni le refus des autorités de Ratsiraka d'accorder un corridor humanitaire. 
La seul référence à Brickaville dans le rapport d'Amnesty International concerne les "environ 90 personnes" (p.3) qui ont été arrêtées à Brickaville après la crise. 
Amnesty International n'écrit rien à propos des violations des droits de l'homme qui ont eu lieu à Brickaville : plus de 20 personnes torturées à l'Hôtel des Amis en juin 2002 (voir Midi Madagasikara, 10 juillet 2002, p.2), le meurtre de l'homme qui a reçu une balle dans sa bouche pour avoir tenté de s'opposer à ce qu'on déshabille de force sa femme devant les barragistes, les dizaines de personnes contraintes de servir de bouclier humain pour garder le pont contre des tentatives de libération. 
L'arrestation de près de 90 personnes se comprend mieux si on considère les crimes et violations des droits de l'homme, dont l'Organisation A.I. a eu connaissance, et surtout, le nombre des auteurs de ces violations. En plus, un grand nombre de détenus post-crise de Brickaville ont été ensuite relaxés. 
2- L'état de nécessité : 
Le rapport d'Amnesty International indique (p.5) que le 22 février "Didier Ratsiraka a déclaré l'état de nécessité dans la capitale". 
La réalité est que l'état de nécessité était appliquée sur tout le territoire national. La population d'Antananarivo a pratiquement passé outre à ce décret pris en violation de la loi : absence de l'avis préalable des présidents de l'Assemblée nationale, du Sénat, de la haute Cour constitutionnelle et absence d'une loi organique qui doit fixer l'étendue, la durée des pouvoirs spéciaux qu'il confère. Ces conditions exigées par la Constitution n'ont pas été respectées. 
En examinant l'état de nécessité et l'effet de celui-ci sur les événements, plusieurs faits relatifs aux violations des droits de l'homme sont apparents : 
a) L'état de nécessité a rendu légale toute une série de violations des droits de l'homme comme le droit de se réunir, le droit d'expression, etc. 
b) Pendant le temps que l'état de nécessité était en vigueur, des répressions violentes ont été perpétrées par les forces de l'ordre dans plusieurs endroits du pays. Par exemple, des grenades ont été lancées sur des partisans de Marc Ravalomanana à Sambava le 23 février, à Fianarantsoa le 7 mars, à Mahazoarivo le 15 mars, à Ambositra le 21 mars, et à Mahajanga le 15 avril (L'express de Madagascar, 16 avril 2002, p.6). 
c) Au mois de mars 2002, l'état de nécessité a été invoqué pour empêcher des chrétiens de Sambava de se réunir pour prier : deux grandes réunions de plus d'une centaine de croyants qui devaient se tenir le 3-4 mars et le 19 au 22 mars ont été annulées. 
d) L'Ordre national des journalistes a considéré l'état de nécessité comme une menace pour la liberté de la presse (Midi Madagasikara, 25 février 2002, p.7 - L'Express de Madagascar, 26 février 2002, p.3). Après la déclaration de l'état de nécessité, plusieurs stations de radio ont été saccagées notamment à Sambava (Radio Soleil le 18 mars). Des forces de l'ordre du régime de Ratsiraka ont participé activement à la destruction de la station (Midi Madagasikara, 19 mars 2002, p.3). Pendant ce temps, un journaliste a été kidnappé à Toamasina par des partisans de Ratsiraka. Des journalistes d'Andapa ont été arrêtés le week-end du 23 mars 2002 (L'Express de Madagascar, 25 mars 2002, p.3) et torturés puis détenus à Antsiranana. A Tuléar, toutes les manifestations ont été interdites (Midi Madagasikara, 28 février 2002, p.4) ainsi que les journaux venant de la capitale. 
Il est difficile de comprendre comment un organisme qui s'occupe des droits de l'homme puisse nier l'application sur plus de 90% du territoire malagasy d'un décret illégal pris pour violer les droits de l'homme. 
3- Sur "la recrudescence de violence et abus des droits humains qui s'est terminee par des combats localises a antsiranana et mahajanga" 
Remarques : 
- D'une part, l'armée de pacification a été accueillie partout à Madagascar dans la joie populaire provoquée par un sentiment de Libération. 
Les dernières législatives ont vu le peuple voter massivement pour les partis proches du pouvoir du président Ravalomanana, car à tort ou à raison, il y voit une confirmation de son choix aux présidentielles. 
Enfin sans chiffre, il est hasardeux d'affirmer qu'il y a eu recrudescence de violence. 
B- "LES PREOCCUPATIONS D'AMNESTY INTERNATIONAL" : APPRECIATIONS 
1- Sur les arrestations : 
Amnesty semble se contredire quand elle dit que toutes les arrestations qui n'ont pas fait l'objet d'un mandat d'arrêt sont illégales, alors qu'elle semble bien au courant des deux procédures possibles : 
o la police judiciaire, les forces de sécurité… ont la possibilité d'arrêter des personnes pour des affaires dont elles sont directement saisies; 
o quand le parquet ordonne qu'il soit procédé à une arrestation, il délivre un mandat d'arrêt. 
2- Les conditions de détention : 
Nous déplorons les conditions de détention en dessous des minima qui ne peuvent assurer le respect des droits des détenus. Nous encourageons les autorités à poursuivre et à redoubler leurs efforts pour assurer des conditions qui respectent les normes internationales : le présent gouvernement a signé avec une Ong une Convention pour améliorer les conditions carcérales, un accord a été également signé avec la Croix-Rouge pour que celle-ci puisse visiter librement les prisons malagasy. 
Nous faisons remarquer seulement que ces conditions n'ont pas eu leur origine dans les faits du présent gouvernement, mais sont héritées du gouvernement précédent, et que les détenus de l'après-crise partagent les mêmes conditions que tous les autres détenus, donc ne subissent pas de traitements particuliers. 
3- Violations du droit fondamental à la liberté d'expression : 
Dans l'introduction, Amnesty indique que "ce document ne passe pas en revue la totalité des motifs de préoccupation d'Amnesty International à Madagascar". En parlant des violations du droit fondamental à la liberté d'expression, Amnesty cite deux cas accusant le régime de Ravalomanana de violer le droit fondamental à la liberté d'expression commis par les partisans de Ratsiraka pendant la crise, y compris des arrestations et des tortures de journalistes, restrictions de la liberté de presse… le piratage des ondes nationales, l'entrave à la bonne propagation et la bonne réception des signaux radio pour empêcher la population de connaître les réalités nationales, bien qu'elle affirme en page 2 et 4 in fine, que "l'organisation s'attache exclusivement à défendre les droits fondamentaux de l'être humain". 
4- Sélectivité de la Justice ? 
Le titre "Justice sélective" a pour but de faire croire que la sélectivité est la règle. 
Nous approuvons qu'Amnesty dénonce systématiquement toute atteinte aux droits de l'homme, mais nous notons qu'elle déplore que la quasi-totalité des arrestations concernne des partisans de Ratsiraka. Pourtant, il est normal que le nombre de personnes arrêtées soit proportionnel au nombre de délits et crimes commis. Si la majorité des détenus sont d'une manière ou d'une autre liés au gouvernement de Ratsiraka, c'est parce que c'est eux qui ont commis la majorité des crimes. 
En somme, pour être juste, Amnesty devrait évaluer le nombre et la diversité des crimes et délits commis, d'une part, et le nombre des auteurs de ces crimes d'autre part, et dans un deuxième temps voir combien de ces auteurs appartiennent au camp de Ratsiraka, et combien au camp de Ravalomanana. Alors seulement, elle pourra dire si la Justice est sélective. Ce rapport ne fait pas état d'une telle évaluation pour pouvoir objectivement affirmer qu'il y a sélectivité. 
Des enquêtes ont été menées et dès leur aboutissement, les prévenus ont été jugés. Ce n'est pas pour leur appartenance au parti de Didier Ratsiraka, ni leur sympathie pour lui, qu'ils ont été arrêtés, mais uniquement parce qu'ils ont commis des délits et crimes de droit commun. D'ailleurs, il est faux de dire que "la plupart, sinon la totalité sont des hommes politiques ou des personnes qui ont soutenuy Didier Ratsiraka". Au contraire, la plupart sont de simples citoyens, des étudiants ou des militaires appâtés par le gain, recrutés pour perpétrer des crimes de droit commun. C'est un fait qu'il ne faut pas dénaturer. 
Sans entrer dans les détails en soulignant qu'une assignation en résidence surveillée, avec toutes ses conséquences est une mesure administrative, et non pas du tout judiciaire, il faut voir qur quoi se base l'Organisation pour dire que la Justice malagasy est sélective. 
Le seul procès cité par le rapport est celui de Venance Raharimanana. Nous respectons son opinion. Mais a-t-elle comparé ce procès à ceux des procès des pro-Ravalomanana, pour y voir une sélectivité ? Ceci n'apparaît pas dans le rapport. 
Contrairement à l'affirmation d'Amnesty International (cf. p.3), des Observateurs de la vie nationale, des Ong, ont dit qu'il n'y a pas de prisonnier politique à Madagascar après les événements. 
Concernant la corruption, qui est un fléau qu'il faut combattre, toute Justice digne de ce nom, a le devoir et le droit d'estimer nécessaire une enquête. Pourquoi Amnesty International préjuge-t-elle que l'enquête n'est qu'un prétexte ? C'est surprenant de la voir décider avant la lettre que l'enquête n'est qu'un prétexte. Comment le savoir avant la fin de l'enquête, surtout qu'Amnesty ne dit pas sur quoi elle base son objection. 
Pour être convaincante, Amnesty aurait dû trouver des cas typiques, représentatifs de pratique existante. Mais elle se contente de quelques cas de débordements, bons pour conforter son opinion. Elle n'aurait pas dû omettre de dire que les réservistes, et certains militaires qui ont fauté dans leur mission de pacification ont été sanctionnés, certains condamnés, d'autres font l'objet d'une poursuite judiciaire. C'est vérifiable. 
5- La préoccupation de l'Organisation sur l'indépendance de la Justice : 
Amnesty International soulève des préoccupations du fait que certains magistrats qui sont maintenant des procureurs auraient participé à la première investiture de Marc Ravalomanana le 22 février 2002, indiquant que leur participation soulève des questions quant à leur indépendance, leur impartialité et leur objectivité, et quant à leurs valeurs fondatrices de la séparation des pouvoirs". Nous voulons seulement rappeler que la participation des magistrats à l'investiture présidentielle est tout à fait normale, voire exigée par la Constitution malagasy, qui veut que le président de la République prête serment devant la nation en audience solennelle de la Hcc, de la Cour Suprême… 
Aussi esil incompréhensible qu'Amnesty International y voit matière à suspicion quant à l'aptitude de ces magistrats à agir de façon impartiale et indépendante. 
6- L'incitation à la haine tribale : 
Amnesty International n'indique pas dans ce rapport si elle est préoccupée par l'incitation à la haine raciale ou tribale faite par certains partisans de Didier Ratsiraka. Pourtant la haine tribale peut être lourde de conséquences en ce qu'elle risque de provoquer des génocides (ex. Rwanda…). Par divers moyens médiatiques, des ultimatums ont été lancés pour que Merina et Betsileo quittent Toamasina sous 4 jours, à Antsiranana, un sénateur et un député Arema ont tenu des propos incitant à la haine tribale. 
Pour ne citer qu'un effet de telles actions, à Toamasina et Antsiranana, des émigrations involontaires de plusieurs centaines d'originaires des hauts-plateaux ont eu lieu. 
Comme pour les violations du droit fondamental à la liberté d'expression, nous aimerions qu'Amnesty communique ses informations et préoccupations dans ce domaine. Le silence risque d'encourager d'autres, à utiliser l'incitation à la haine tribale à des fins politiques. 
7- La réalité quant aux arrestations et poursuites : 
Il est vrai qu'une campagne est actuellement menée à l'échelle nationale, et surtout internationale, pour que les auteurs d'exaction soient traités avec prévenance; du reste, c'est humain. Comme il est humain de comparer la Révolte qu'on a de voir des personnes séquestrées, torturées, mutilées, assassinées alors qu'elle n'ont commis aucune infraction, à la Révolte qu'on a, de voir que l'avocat d'un suspect n'a pas été autorisé à faire sa détention à l'hôpital alors qu'il a besoin de soins, ou que la prison malagasy n'est pas aux normes internationales… 
Il y a, dit Amnesty, 500 détenus après la crise. A-t-elle compté ceux qui ont été libérés, relaxés au bénéfice du doute… d'un autre côté, Amnesty n'a jamais dit qu'il y avait plus de 450 réfugiés de Toamasina, plus de 500 d'Antsiranana, etc… à Antananarivo, sans compter ceux qui se sont enfuis dans les forêts, durant la longue crise de huit mois. Néanmoins, nous la félicitons pour sa célérité à réagir en faveur des droits des accusés en quatre mois. Récemment quatre maisons de victimes qui ont porté plainte contre les miliciens ont été incendiées à Brickaville après la mise en liberté provisoire des prévenus. 
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La seule recommandation que nous aurions à faire, - et nous espérons que pour l'efficacité des actions qu'elle entreprend, Amnesty la prenne en compte, est qu'en toute impartialité elle fasse la différence entre les débordements, et les exactions perpétrées par un régime. 
Nous apprécions profondément que dérapages (ou débordements) qui violent les droits humains soient systématiquement dénoncés, comme tels, et que soient dénoncées à leur juste dimension, les violations des droits de l'homme, pratiquées par un régime, autrement plus dangereuses. 
Il est essentiel que l'analyse d'Amnesty International soit juste, car à cause de sa notoriété elle ne peut manquer d'influencer l'opinion tant nationale qu'internationale, risquant d'entraîner des prises de décisions préjudiciables au concerné. 

- Fikambanana Fiandaniana amin'ireo niharam-pahavoazana tamin'ny fifidianana Prezidan'ny Repoblika (2001-2002) 
Ny Filoha 
- Rakotomalala Manan'Ignace 
- Général Ramakavelo Ph. D 
- Andriantsilavo Georges Alexandre 
Secrétaire général Syndicat des médecins diplômés d'Antananarivo (Sedodia) 
- Raharinavalona Clémentine 
Secrétaire général adjoint-n'ny Federasiona sendikalin'ny mpiasan'ny Fahasalamana (Fsmf) 
- Razafimahatratra Dieudonné 
Filoha lefitry ny fikambanana "Manaovasoa" 
- Andriamasy Léon 
Président Rassemblement des Citoyens 
- Me Bakoly Rakotomalala 
- Rajaonah 
Cercle de réflexion de Malgache à Mayotte
Enseignement secondaire et éducation de base 
L'Unicef a offert huit 4x4 au ministère de l'Enseignement secondaire et de l'éducation de base (Mineseb). Les voitures reviendront respectivement au Cisco de Tsihombe, Vavatenina, Fandriana, Ambovombe, Vohipeno, Ikalamavony, Manjakandriana et Vatomandry. "D'un coût total de 120 000 Usd, les voitures étaient déjà là depuis l'année dernière mais vu la crise, nous n'avons pu procéder à la remise officielle que maintenant", a déclaré Barbara Beinten, représentante de cette institution onusienne. Pour 2003, l'Unicef consacrera 1,250 millions Usd (environ 7, 8 milliards Fmg) en faveur de l'éducation. Cette somme sera utilisé pour l'achat d'équipements mais également la formation de formateurs et l'appui aux enfants déscolarisés. 
3350 ENSEIGNANTS PAR AN 
"Nous visons l'éducation pour tous en 2015 !", a déclaré justement le ministre de l'Enseignement secondaire et de l'éducation de base, Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry, à l'issue de la cérémonie, hier, à Anosy. "Pour atteindre cet objectif, il faudra recruter 3350 enseignants pas an à partir de 2004. Il faut savoir que 100 000 enfants perviennent à l'âge scolaire chaque année. Vous ssavez, si l'on veut supprimer les classes multigrades maintenant, il nous faudra 15 000 enseignants !", a continué le ministre. Les nouveaux enseignants seront recrutés pour combler l'insuffisance de l'effectif des sortants des Écoles normales. Ils recevront une formation pédagogique de six mois suivis de pratiques sur le terrain pendant six autres mois. 
AFFECTATIONS GELÉES 
À propos d'enseignants, le Mineseb a decidé, avec l'accord du gouvernement, d'augmenter les indemnités d'éloignement avec un maximum de 175 000 pour les zones "rouge", ainsi que le prime spécifique d'enseignement avec un maximum pour les enseignants des classes multigrades. Ce, afin d'encourager les enseignants qui faisaient figure jusqu'ici de "parents pauvres du développement". Ceci vise également à encourager les enseignants dans le cadre de la "normalisation", autrement-dit une nouvelle et meilleure répartition des enseignants, prévue s'achever à la prochaine rentrée scolaire. En attendant, depuis le 17 janvier, les affectations sont gelées, sauf pour ceux qui en ont fait la demande, afin que les responsables puissent examiner chaque cas. :
Mission remplie pour l'Aga Khan 
Au terme de sa 4e journée de séjour en terre malgache, la délégation de SAR Aga Khan a quitté le pays hier pour rallier l'Ouganda qui sera sa prochaine destination. Quatre jours qui ont permis à la délégation, malgré le caractère strictement privé de sa visite, de discuter avec les plus hauts responsables politiques du pays dont le président du Sénat Rajemison Rakotomaharo, représentant le Président de la République Marc Ravalomanana, et le Premier ministre Jacques Sylla. 
Que ce soit à Mahazoarivo ou à Anosikely, il a été surtout question de voir les moyens de soutenir et renforcer les relations qui ont déjà existé auparavant, mais n'ont pu encore véritablement se développer. 
En fait, l'Aga Khan a fait part à ses hôtes de sa détermination à apporter sa contribution au développement socio-économique rapide et durable de Madagascar. D'importants projets dans ce sens ont été évoqués telles la promotion de la micro-entreprise et la création d'opportunités et d'infrastructures institutionnelles au bénéfice des populations les plus exclues des régions pauvres en ressources. Toutes ces actions rentrent dans le cadre des activités où le réseau Aga Khan a acquis une expérience considérable. En tout cas, les projets évoqués ont été salués par ces hauts responsables du pays qui ont fait remarquer que "cela cadre bien avec les priorités actuelles du pouvoir…" L'on peut dire en attendant que, l'Aga Khan et sa suite repartent avec une réelle satisfaction d'avoir accompli leur mission. 
On note que le réseau Aga Khan de développement (Akdn) est un groupe d'institutions et d'agences de développement privées ayant pour mission de permettre aux populations et aux individus souvent les plus défavorisés, d'améliorer leurs conditions de vie et leurs perspectives d'avenir, notamment en Afrique et en Asie. Présent dans plus de 20 pays, il fonde son action sur une éthique de la compassion envers les membres les plus vulnérables de la société, et ses agences et institutions œuvrent au bien de tous, sans distinction de sexe, d'origine ou de confession.
Mise au point 
Dans notre édition de samedi 22 février 2003, nous avons fait référence à l'Aga Khan dans des termes erronés, à savoir comme "le Dieu vivant des ismaéliens". L'Aga Khan est l'Imam ou chef spirituel des Ismailis qui, comme tous les musulmans, attestent que 'Il n'y a de Dieu qu'Allah'. Nous avons également mentionné par erreur qu'il s'agit de la seconde visite de l'Aga Khan à Madagascar, alors que celle-ci est en fait la quatrième. Trois précédentes visites ont eu lieu respectivement en 1958, 1960 et 1966. Enfin, le nombre d'Ismailis à travers le monde est estimé entre 12 et 15 millions et non 2 millions comme mentionné dans notre article. 
Cela étant, nous tenons quand même à préciser qu'une locution mise entre guillemets en atténue justement le sens propre et marque précisément une distanciation d'emploi. Il n'y avait donc aucune intention d'offenser.
VANF
Fanjakana Arindra Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Comment se transmettait le trône en Imerina ? Tous les écoliers ont sans doute entendu parler du " fanjakana arindra " et du " fanjakana ifanoavana " de Rafohy et de Rangita, les princesses vazimba qui enfantèrent le royaume merina. Un seul auteur s'est attaché à une étude critique des traditions orales merina compilées principalement dans les " Tantaran'ny Andriana ". Il s'agit du scolastique jésuite Alain Delivré, dans sa thèse " Interprétation d'une tradition orale " (1). Dans son travail, Alain Delivré a tenté de dégager la typologie de la succession en Imerina. Il est arrivé à la conclusion d'une désignation à deux degrés, le premier successeur n'ayant pas le droit de transmettre le trône, tandis que le successeur désigné en second, c'est-à-dire en dernier ? " tompon'ny farany " - désigne à son tour ses successeurs selon le même principe parmi les " zanak'anabavy ". 
À la lumière de cette règle, rendue incompréhensible par la seule habitude des intellectuels malgaches et occidentaux d'avoir affaire avec les dévolutions verticales et par les mâles en Europe, l'avènement d'Andrianampoinimerina (1785) et la proclamation " surprise " de Ranavalona 1ère (1828) acquièrent une nouvelle légitimité. L'évocation des cas plus anciens d'Andriamasinavalona, d'Andrianamboinomena ou d'Andriambelomasina finirait par établir un faisceau d'indices concordants. 
À Ambohimanga, Andriambelomasina désigna son fils Andrianjafy pour lui succéder le jeudi tandis que le neveu utérin de celui-ci, Ramboasalama qui allait devenir Andrianampoinimerina, serait propriétaire du vendredi. L'usurpation d'Andrianampoinimerina, quand il évinça son oncle (" ny zanak'anabavy mandefona ivoho "), n'était en 
fait qu'une anticipation, une sorte de mesures conservatoires sur ses droits, dès qu'Andrianjafy prétendit faire régner son fils Ralaitokana. 
À la mort de Radama 1er, les Européens présents à Antananarivo purent assister pour la première fois " en direct " aux péripéties d'une succession en Imerina. Le cas de Ranavalona 1ère eut droit, pour cette seule raison, à de multiples commentaires, exégèses et polémiques. Fille de Rabodonandriantompo, et petite-fille de Ramboakovelo, une cousine germaine d'Andrianampoinimerina, Ranavalona 1ère était devenue l'épouse royale, " vadim-panjakana ", de Radama 1er ; mais, Andrianampoinimerina l'avait également fait adopter par sa sœur adorée, Ralesoka. Vis-à-vis d'Andrianampoinimerina, Ranavalona 1ère était donc à la fois la bru et la nièce utérine. Par rapport à Radama 1er, son époux, Ranavalona 1ère avait la particularité, avant que cela ne devienne un vrai avantage, de sortir du ventre dynastique " enfants de Rasoherina et de Ralesoka " par les femmes tandis que Rambolamasoandro, la mère de Radama 1er, appartenait au Marovatana. 
Andrianampoinimerina ayant hérité du trône en dernier, il avait donc le droit d'organiser sa propre succession. Il n'est pas du tout invraisemblable qu'il ait voulu conforter les droits de " Mavo " (Ranavalona 1ère) en prenant la précaution de la faire adopter par sa sœur, autre descendante d'Andriambelomasina par les femmes. En tout cas, et tant qu'on s'en tient à la règle dégagée par Alain Delivré, Radama 1er n'avait aucun droit de transmettre le trône au successeur de son choix. Dès lors, toute la controverse alimentée par les Européens, et les européanisés comme Raombana, quant aux prétendus droits de Ikotobe (fils de Rabodosahondra, sœur de Radama 1er) voire de Iketaka (fille de Radama 1er et de Rasalimo), devient inutile. On peut même supposer, et c'est ce qui pourrait expliquer les difficultés de l'accession de Ranavalona 1ère au trône, que Radama 1er ait voulu changer les recommandations laissées par Andrianampoinimerina et qu'il ait fallu aux partisans de Ranavalona 1ère anticiper et prendre des mesures conservatoires qui auraient pu aller jusqu'à l'assassinat de Radama 1er. S'ils avaient attendu plus longtemps, le clan de Rambolamasoandro et de Rabodosahondra aurait acquis une puissance irrémédiable. Cet assassinat aurait pu alors être mis sur le compte d'une maladie contractée par l'alcoolique Radama 1er. Dès lors, à cette nouvelle lumière, les Andriamambavola, Rainijohary et autre Andriamihaja, traités jusqu'ici de traîtres, n'auraient fait que rétablir les droits d'une Ranavalona 1ère que son mari cherchait à évincer. 
Les éventuels actes de " cruauté " dont on accuse Ranavalona 1ère, n'étaient pas cruels selon les mœurs de ce temps-là. Les historiens ne se sont pas suffisamment demandés pourquoi, à l'avènement de Radama 1er, la mère de celui-ci, Rambolamasoandro, a fait exterminer les parents et le frère de Ranavalona 1ère . Sans doute parce que justement celle-ci avait été désignée en dernier et qu'il fallait décapiter son clan. On oublie bien trop vite également que la rivalité entre le clan de Rambolamasoandro et celui de Ranavalona 1ère était une rivalité entre Ambohidratrimo et Ambohimanga, entre le Marovatana et l'Avaradrano. Une rivalité irréconciliable, fatale, comme allait l'expérimenter à ses dépens l'infortuné Radama II. 
Ces nombreuses pistes jusqu'ici non débroussaillées et les lumières nouvelles qu'une deuxième lecture permet, doivent nous inciter à la prudence. La typologie décryptée par Alain Delivré ne laisse jamais entendre, par exemple, une succession par la branche cadette encore moins par les hommes. Alain Delivré n'a rien inventé, il a uniquement procédé à une lecture plus attentive des traditions royales. 
Le ridicule menace les Andriana en Imerina. Avec la multiplication des auto-proclamations, on régresse à l'époque féodale d'avant Andriamasinavalona ou d'avant Andrianampoinimerina. Serait-il désormais le lot de l'Imerina de voir, sur chacune des douze collines, et de beaucoup d'autres moins accessibles par les routes nationales, s'ériger une principauté nominale ? Le 12 septembre 1896, alors que Ranavalona III, était encore à Antananarivo, les Menalamba du Vakinisisaony avaient élu et proclamé " roi de Madagascar ", l'Andriana Rafiringa d'Ambohipaniry (2). Depuis quelques années, certains Andriana avaient décidé de créer une nouvelle " dignité " appelée " Andriamasimbolavita ". La cérémonie du dimanche 23 février 2003 à Imerinarivo (3) s'inscrit dans cette logique. Si on devait continuer dans la surenchère, on attend d'autres mieux-disants, pourquoi pas les descendants de Raketaka à Andranosoalaza, dans le Marovatana ? Les parents de Ranavalona III et de sa sœur Rasendranoro avaient divorcé et les deux sœurs avaient suivi leur mère, Raketaka, à Angivy-Manjakazafy où elles allaient grandir. 
Raketaka s'était remariée avec Rafaralahy-Rangahy d'Andranosoalaza. Au fait, mais, qu'est donc devenue Marie-Louise, la petite-fille de Rasendranoro, descendante d'Andriambelomasina par les femmes ? 
(1) Alain Delivré, " L'histoire des rois d'Imerina : Interprétation d'une tradition orale ", Paris, Klincksieck, 1974, 290 p., documents, bibliographie, index. Les notes, de par leur abondance de détails, sont regroupées à la fin de l'ouvrage. 
(2) Stephen Ellis, The Rising of the Red Shawls. A Revolt in Madagascar 1895-1899. Cambridge University Press, 1985, p.173. 
(3) Imerinarivo : telle est l'orthographe d'une vieille car


Communiqué TIM FRANCE 22/02/2003

Ndretsa Ralison  Porte Parole de TIM France
Responsable Image et Communication
Rencontre du Président Marc Ravalomanana avec la diaspora Malagasy au palais de l'UNESCO à Paris le 21 février 2003
De passage à Paris pour le sommet France-Afrique, le Président de la République Malgache, Marc Ravalomanana a tenu à rencontrer les
ressortissants Malagasy au Palais de l'Unesco dans le 7ème arrondissement de Paris. La rencontre s'est tenue entièrement en langue malagasy. Détendu et souriant, il n'a pas hésité à demander à ses collaborateurs de retarder le rendez-vous prévu juste après cette rencontre pour pouvoir continuer à dialoguer avec la salle.
I Une organisation exemplaire fournie par l'Ambassade de la République de Madagascar à Paris
Cette fois-ci, on ne peut que féliciter les organisateurs, qui ont été l'Ambassade de Madagascar à Paris et l'Ambassade de Madagascar auprès de l'Unesco. Tous ceux qui se sont présentés ont pu avoir une place et l'attente, pour les premiers arrivés a été agrémentée de la musique d'un orchestre malagasy dont les artistes sont bien connus pour leurs talents. Présents jusqu'à la fin, ils ont chantés deux morceaux en l'honneur du Président pour clore la soirée.
II Un contact franc en bonne communion avec la salle
D'emblée le Président Ravalomanana s'est adressé à la salle sans barrière. Le fait que la rencontre s'est tenue entièrement en langue
malagasy a contribué à une communion avec l'assistance qui a compris sa volonté de franchise. Il a bien souligné que, homme de dialogue, il ne craint pas de faire face à ceux qui sont critiques à son endroit dès lors que cela se passe dans le respect de chacun et de la parole donnée.
Il a affirmé que le problème principal de Madagascar n'est pas, comme on le croit souvent, financier : il est surtout dans la mentalité. Pour lui le nouveau pouvoir est surtout confronté à la résistance aux changements de ceux qui ont eu l'habitude de tirer profit de la mauvaise gestion passée et de la désorganisation prononcée du pouvoir politique.
Les grandes priorités pour lui sont en premier lieu les infrastructures routières, car il s'agit de permettre aux producteurs d'écouler leurs productions. 14000KM de routes sont à faire et les critères de priorité sont le potentiel économique et le désenclavement.
En second lieu la restructuration de l'État pour en améliorer la performance dans le cadre de la bonne gouvernance.
En troisième lieu la régionalisation. Il a demandé la collaboration d'un ancien « Chef d'État ou d'Institution internationale » connu et reconnu pour l'aider dans cette tâche.
Il a énoncé comme principe les trois p (ppp)
privé-public-partnership. L'État ne doit plus s'impliquer directement dans la gestion d'entreprises du secteur concurrentiel mais doit agir en partenariat réel avec le secteur privé qu'il faut absolument développer à Madagascar.
La lutte contre la corruption doit d'abord passer par un accord sur les termes utilisés ; tous les pays y sont confrontés, mais ce sont les appellations qui diffèrent, par exemple "commissions" ou "ristournes" ; de plus, la situation qui a prévalu pendant les décennies écoulées à Madagascar ne permet plus de distinguer réellement les "corrompus" de ceux qui ne le sont pas si le terme était pris dans l'absolu. Il convient donc de parler de taux de corruption qui est le ratio du montant non traçable remis aux, ou exigé par les décideurs
rapporté au montant nominal de l'investissement ou du marché. Elle est de l'ordre de 5% dans les pays dont la gouvernance peut être qualifiée de bonne ;
en revanche le chiffre de 175% a été avancé pour Madagascar. L'objectif est donc de réduire considérablement ce taux sachant que d'une part, celui-ci est source de mauvaise allocation des ressources et donc constitue un handicap pour le développement économique et que d'autre part, il a des effets négatifs sur l'environnement socio-politique.
Enfin, parlant du sommet France Afrique, il a martelé le fait que dorénavant les relations franco-africaines - nous Malagasy sommes d'ailleurs africains a-t-il dit clairement - se feront dans un vrai partenariat, c'est-à-dire que les discussions et les négociations se feront sur le même pied d'égalité.
III Des réponses sans détours à toutes les questions
A tous les promoteurs de projets économiques ou sociaux, il demande de s'impliquer directement, et il n'hésiterait pas à les soutenir même financièrement s'il le fallait.
Il a expliqué qu'un prêt de la diaspora à l'État Malagasy serait confronté l'effet d'éviction dû aux investisseurs et prêteurs étrangers dont la Banque Mondiale: les conditions du prêts seront tellement peu avantageuses pour les éventuels souscripteurs qu'il vaudrait
mieux envisager un don ou un investissement dans un projet qu'il pourrait éventuellement soutenir.
Aux différents plaignants qui ont évoqué des abus du nouveau pouvoir, il a promis de les examiner de près tout en faisant remarquer que beaucoup de ces cas ne relevaient pas de sa compétence et en recommandant à tout le monde de recouper les informations avant toute conclusion.
Sur le droit de vote de la diaspora, pour lui, cela est du ressort des ministères concernés, notamment celui de l'Intérieur, qui doivent d'abord en examiner les aspects techniques.
Enfin sur les actions à mener à l'encontre de son prédécesseur, Didier Ratsiraka, il va rencontrer demain , samedi 23 février, Raymond Ranjeva, vice Président de la Cour de La Haye pour en discuter.
Fanantenandrainy Ratsimbazafy
Président de TIM France.


EXPRESS MADA  samedi 22 février 2003
EXPRESSION   Oui, il faudra du temps...
C'est toujours un plaisir pour une rédaction, qui s'est quelque peu renforcée en compétence par rapport à ce qu'elle était au lancement du troisième quotidien national en 1995, même si "l'événement" n'est ni fêté, ni célébré avec ostentation, de marquer ce type anniversaire. 
Un journal qui dure, en effet, est un journal qui a trouvé son créneau, son lectorat, son style et a su se démarquer des autres titres existants. C'était le but de son fondateur, Herizo Razafimahaleo. 
Aux passes d'armes des débuts, quand il fallait faire son trou, montrer sa différence, a fait place une belle cohabitation, sereine, apaisée avec la concurrence. 
L'âge aidant, "L'Express de Madagascar" a peut-être perdu en pugnacité, en révolte, ce qu'il a gagné en sagesse, en harmonie et en quiétude. Il s'est fait aussi une raison, au fil de ses 2.421 numéros - si aucun n'a été oublié ou ajouté par inadvertance... ? -, conscient qu'il ne changerait pas le pays et ses habitants à lui tout seul, que seul un mouvement social profond, et pourquoi médiatique ?, solidaire et unanime permettrait de faire tomber les nombreuses citadelles qui restent des freins, des obstacles au développement. 
Un journal, une presse, ne sont, en définitive, et ne peuvent être, que le reflet culturel, intellectuel et moral de la société dans laquelle ils vivent, s'expriment et tentent de se développer. A la censure officielle, qui n'existe absolument plus, une autre plus pernicieuse a pris la relève, celle que la société elle-même exerce sur l'ensemble de la presse. 
C'est ainsi et pour durer, ayons l'honnèteté de dire qu'il fallait faire avec. 
En ouvrant ses colonnes à toutes les opinions, sans en exclure ou rejeter aucune, "L'Express de Madagascar" est quand même fier d'avoir fait tomber quelques tabous, sur des sujets délicats précisément de société, tabous qui bien sûr ont la vie dure et rebondissent, ressurgissent à l'occasion. 
Dans les crises politiques successives qui ont agité, plus que bouleversé, le pays, le journal a tenté de résister à "la pensée unique" du moment, ce qui lui a valu d'être rejeté dans un camp ou dans un autre, sans jamais avoir encore pu se convaincre lui-même quel était exactement le bon. 
Cette indépendance d'esprit et de plume est rarement appréciée par les thuriféraires de circonstance, de conjoncture. Et si le pouvoir, fort heureusement, s'accomode de cette liberté de ton pour son bien - car la liberté de la presse existe chez nous, même si son usage n'est pas encore ce qu'il devrait être... société oblige ! - les microcosmes investis d'autorité s'y habituent pourquoi moins. 
Il faudra du temps pour que le bien du pays, de la Nation, l'emporte sur des intérêts individuels, toujours petits, mesquins, corporatistes ou sociétaux. 
Il faudra du temps pour que la presse gagne en contre-pouvoir, plus qu'en pouvoir, en importance dans l'éducation indispensable de l'opinion. Il faudra que beaucoup plus de nos concitoyens apprennent à lire et à écrire, et surtout n'oublient pas en chemin... 
Oui, il faudra du temps...
Coopération française 
Encore une fois, la coopération française s'est montrée généreuse à l'endroit de Madagascar par l'entremise de l'Agence française de développement (Afd), qui a mis à la disposition des efforts au développement deux conventions d'un montant total de 6,2 millions euros. La signature des documents officiels y afférents a été effectuée hier par le ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson, et le directeur de l'Afd François Rivière, en présence de l'ambassadeur de France Mme Catherine Boivineau. 
La première convention d'un montant de 5,7 millions euros correspond à une décision prise par l'Afd fin 2002, qui porte à 22 millions euros le total des financements qu'elle a accordés à Madagascar l'an passé, soit un niveau supérieur, en dépit de la crise de six mois, au total des concours consentis en 2001. 
Cette convention sera affectée au réaménagement du port de Morondava par la construction unique de 1,10 mètre de haut et 107 mètres de long, la mise aux normes des aires de stockage, par la fourniture de matériels de manutention, et la réalisation d'un dispositif de protection de la pointe Nosy-Kely et de fixation de la passe de Betania, par la construction d'un rideau de palplanches d'environ 215 mètres de long. 
Le montant de la seconde convention s'élève à 500.000 euros. C'est la première enveloppe accordée en 2003 par l'Afd à Madagascar, et elle couvrira la mise en place d'un fonds d'études et de préparaton de projets. 
Tout en félicitant le gouvernement français à travers l'Afd pour son aide au développement, le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson a souligné l'importance de ces deux conventions. "L'une permettra au port de Morondava de sortir de la léthargie dans laquelle il est plongé depuis belle lurette, et renforcera sa compétitivité dans la sous-région. C'est aussi un autre accès à la mer pour les provinces des Hautes-terres centrales. On avait durement ressenti ce besoin durant la crise. 
L'autre tombe à point nommé, dans la mesure où c'est le premier financement des études des investissements publics. Tout cela prouve que les relations franco-malgaches sont au beau fixe".:
Ex-kmmr - Les "frustrés" reviennent à la charge 
C'est ce qui ressort de la conférence de presse tenue hier à l'Astauria d'Antanimena, où les principaux conférenciers ont été l'ancien Pds de Fianarantsoa Pety Rakotoniaina, l'ancien député et secrétaire général du Rpsd Jean Eugène Voninahitsy et le président national du Prm (Parti républicain de Madagascar) Roger Ralison. 
Une douzaine de formations de cet ex-Kmmr ont été, en fait, représentées hier. Mais comme pour l'autre jour, l'Avi et le Tim n'y ont pas participé. L'autre fait marquant de cette rencontre est l'absence pratiquement de tous les premiers responsables de chaque formation, à part peut-être Roger Ralison, le Révérend Andrianalijohn Ndriamanampy (Amf/3Fm) et Avonel Andriantsilavo (Hvr). On note toutefois la présence de l'ancien ministre des Transports Olivier Rakotovazaha aux côtés des conférenciers, ainsi que du député de Belo/Tsiribihina Faharo Ratsimbarison. 
ÉLÉMENT GÊNANT 
Il faut dire que par rapport à ce qu'il a déclaré après les premières heures de son éviction de la délégation spéciale de la province de Fianarantsoa, Pety Rakotoniaina n'a rien annoncé de nouveau. Pendant près d'une heure d'intervention, il n'a fait que des redites, du moins en ce qui concerne les actions qu'il a menées pour la prise du palais de la province à Andohanatady aux temps forts de la crise de l'année dernière. Une invasion qui, souligne-t-il, a permis par la suite de faciliter la prise du pouvoir par Marc Ravalomanana. Pety Rakotoniaina a ensuite parlé de ses réalisations au sein de la délégation spéciale de la province qu'il a présidée, entre autres, et surtout des actions de pacification auxquelles les forces de l'ordre (militaires, gendarmes et policiers) ont beaucoup contribué. A cet égard, l'ancien Pds fait remarquer qu'il est faux de dire qu'il n'a pas su garder l'unité des forces armées. En concluant son intervention, Pety Rakotoniaina pense qu'il est devenu un élément gênant pour le pouvoir, qui cherche à le dénigrer et le détruire par tous les moyens: "Tout ce qu'on dit ou ce qu'on répand à mon sujet n'est que mensonge et balivernes. La vérité est qu'on cherche à nuire à ma carrière politique, mais je ne me laisserai pas faire…" 
DES LIMITES À TOUT 
Dans une certaine mesure, on est tenté d'avancer que les déclarations d'hier de ces ex-Kmmr peuvent être considérées comme un ultimatum aux hauts dirigeants actuels du pays, dont particulièrement le Président de la République Marc Ravalomanana. Encore une fois, on a beaucoup insisté sur la mainmise du Tim au sein des différentes structures du pouvoir, et dans son sillage, l'exclusion des autres formations de l'ex-Kmmr. Jean Eugène Voninahitsy explique: "Nous ne voulons pas nous ériger en opposition à ce pouvoir pour lequel nous avons tous lutté. Mais il nous semble que les pratiques actuelles du régime veulent nous forcer dans ce sens. Si tel devait être le cas, il n'y a aucun problème. Mais nous pensons que la moindre des choses est que l'on s'explique clairement, car il y a des limites à tout. Que nos amis du Tim sachent que nous avons lutté ensemble pour l'avènement de ce nouveau pouvoir et l'élection du président Ravalomanana. Nous pensons qu'il est encore temps de discuter, car nous pourrions aussi apporter quelque chose pour le bon fonctionnement des affaires nationales…" 
On note que Jean Eugène Voninahitsy avait auparavant parlé d'un secret que toutes les formations de l'ex-Kmmr doivent respecter, une fois que le pouvoir sera acquis. Un secret comme un secret d'Etat, a conforté Roger Ralison qui estime que Marc Ravalomanana est induit en erreur par certains membres de son entourage, et ce serait l'orgine de tous les problèmes qui ont affecté la solidarité de toutes les formations du Kmmr. Mais, précise-t-il, "nous sommes toujours Kmmr et nous restons solidaires de tous les autres qui ont lutté pour l'élection du président Marc Ravalomanana. Mais comme l'a dit Jean Eugène Voninahitsy, il y a des limites à tout". À propos du Kmmr, Roger Ralison a laissé entendre qu'on pourrait envisager une autre dénomination, comme Komity Miaro ny Marina sy ny Rariny (Comité pour la défense de la vérité et de l'équité). Une dénomination qui en dit long et qui se passe de commentaires.
Rapprochement entre le Camm et le secteur privé - Pour l'amélioration de l'environnement juridique des affaires 
Cette nouvelle institution a en effet pris l'initiative de constituer un groupe de réflexion constitué des membres du Camm et du secteur privé, pour mettre en place un cadre de dialogue entre cette nouvelle institution et le secteur privé. Selon le Camm, l'objectif du cercle de réflexion est de connaître les points de vue du secteur privé sur le rôle du Camm et son positionnement. 
Dans son exposé introductif, le président du Camm, Henri Raharijaona, a souligné que " la vocation du Camm est l'instauration de la bonne gouvernance, dans la mesure où il contribue au renforcement des capacités nationales et perspectives juridiques internationales à Madagascar". De son côté, Raphaël Jakoba, secrétaire général du Camm, a précisé que les concepts d'arbitrage et de médiation ne sont pas encore totalement entrés dans les mœurs juridiques à Madagascar. A cet égard, il a pris l'exemple du litige entre l'État malgache et la société France Telecom dans le cadre de la privatisation de Telma, litige qui aurait dû normalement être soumis à un arbitrage selon les règles spéciales de l'arbitrage forcé dans le domaine de la privatisation déterminées par la loi n° 96-096. Selon lui, c'est un des exemples patents de la non-appplicabilité des lois en vigueur, en dépit de l'existence d'un arsenal juridique complet sur l'arbitrage. 
VERS UN PARTENARIAT 
Les discussions au sein du groupe de travail ont mis en exergue l'intérêt du secteur privé vis-à-vis d'une nouvelle forme de justice, autre que traditionnelle, pour régler les litiges commerciaux. Le secteur privé a ensuite exprimé le souhait d'une meilleure connaissance des règles de procédure de l'arbitrage et de la médiation, qui méritent d'être amplifiées par des cas pratiques qui feront l'objet de présentation auprès des groupements économiques et de leurs membres respectifs. Sur le plan institutionnel, les discussions ont par ailleurs montré l'existence de synergies entre le Camm et les groupements économiques en vue d'une meilleure intégration du Camm dans une institution comme le Cape, notamment dans le volet juridique, et la mise en place d'un partenariat dans l'objectif d'assurer la pérennisation du Camm. 
Notons que le secteur privé a été largement représenté à cette réunion de reflexion à travers les groupements économiques comme le Gem, le Sim, le Fivmpama, la société Una-Civiles. La réunion a vu également la participation d'un représentant du ministère de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé, ainsi que la contribution de Michael Lippe de la firme Management Systems International (Msi-Usa), représentant l'Usaid Madagascar, et Robert Sonenthal, expert en arbitrage international.
Transport rural
Après le lancement du programme " Transport rural " par le gouvernement, le volet " Promotion des moyens intermédiaires de transport " a été l'objet d'un atelier, hier, dans les locaux de la Banque mondiale. 
L'objectif est de mieux évaluer les besoins de la population rurale en matière de moyens intermédiaires de transport, définis comme le système de transport situé entre la marche à pied et les moyens motorisés à grande échelle. Il s'agit aussi d'améliorer la mobilité de ces populations, afin qu'elles puissent augmenter leur productivité et réduire la pauvreté. 
D'après les déclarations du Secrétaire exécutif du Programme sectoriel Transport, Jean Berchmans Rakotomaniraka, ce volet bénéficie d'un volume de crédit de plus d'une trentaine de milliards de Fmg, et peut mobiliser plus d'un demi-million de ruraux . 
Dans ses objectifs de politique et stratégies de transport en milieu rural, le gouvernement a réaffirmé son intention d'associer tous ceux intéressés par le développement de l'usage des moyens intermédiaires des transports, tels les organismes de développement, les associations caritatives, les centres de recherche et les opérateurs économiques, à la mise en œuvre de ce programme. Ces entités travailleront au sein d'un réseau de partenaires chargé d'assister le programme sectoriel des transports à identifier les idées de projets et de recherches susceptibles de contribuer au développement des moyens intermédiaires de transport. 
Ce réseau assurera la mise en œuvre et le suivi des projets retenus. Parmi eux, l'amélioration des moyens, comme les charrettes ou les pousse-pousse, et les infrastructures utilisées, à l'exemple des voies d'eau pour les pirogues. Plusieurs thèmes ont été présentés hier, à savoir " Le microcrédit ", " La filière transport fluvial ", " La filière traction animale ", " La réglementation et la sécurité routière "… afin de reconstituer le réseau malgache de développement des moyens intermédiaires de transport.:
Affaire général Rajaonson 
Suite à l'article de Mamy Nohatrarivo paru dans le quotidien L'Express de Madagascar n° 2421 du 21 février 2003 - P. 3, intitulé "affaire du Général Rajaonson : un esclandre de trois Officiers généraux", la Gendarmerie nationale tient à préciser qu'aucun Officier général n'a fait ni irruption, ni scandale au siège du Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale. 
Antananarivo le 21 février 2003 Service des relations publiques
Antsiranana - La "Pfoi"montrée du nez nie être à l'origine d'une pollution olfactive 
Interpellée par lettre du 24 janvier par le service provincial de l'environnement d'Antsiranana sur les nuisances et pollutions olfactives que constituerait son activité de conserverie de poisson, la société Pêche et Froid Océan Indien (PFOI) "assure qu'elle n'est pas la source d'odeurs nauséabondes", dans une réponse en date du 7 février dont nous avons eu une copie. 
Si "l'affaire des odeur" de la conserverie n'est pas nouvelle, puisqu'elle date de l'installation de cette usine de traitement de thon dans la capitale du nord en mars 1991, le fait que le chef de l'Etat ait personnellement soulevé le sujet auprès des autorités locales lors de son récent passage à Antsiranana pour y donner des instructions d'assainissement de la ville, a tout naturellement et facilement conduit à montrer du doigts la PFOI. 
Dans sa réponse, cette société est formelle et apporte la preuve que depuis son ouverture l'usine, qui emploie 1.400 salariés, est "équipée pour traiter les rejets : épuration de l'eau et lavage des fumées de séchage de la farine de poisson". 
Outre un entretien quotidien régulier par ses équipes de nettoyage et de "sanitation générale de l'usine", avec une désinfection totale chaque week-end, PFOI vient "d'investir 5 milliards Fmg pour remplacer ses cuiseurs traditionnels par des cuiseurs sous vide qui sont opérationnels depuis quelques mois". 
Enfin, précise dans sa lettre cette société, "PFOI exportant vers des pays européens est sous audit qualité permanent et vient de subir avec succès la pré-certification à la norme Iso version 2000", la certification finale étant prévue au mois de mai de cette année. 
En conclusion, cette société renvoie vers d'autres foyers de nuisances et de pollution de la ville, comme c'est souvent le cas dans les ports de pêche qui ne bénéficient pas d'un excellent service de voirie et d'un bon environnement des insfrastructures (routes, égouts, canalisations etc...), et invite les responsables concernés à venir visiter ses installations. :
SON ALTESSE L'AGA KHAN POUR LA DEUXIEME FOIS EN VISITE À MADAGASCAR 
Cela fait 37 ans, en effet, que "le Dieu vivant" des ismaéliens n'étaient pas venus visiter ses fidèles de Madagascar. C'est, en effet, en 1966, alors âgé de 30 ans seulement, que ce très bel homme, devenu imam en 1957 à l'âge de 20 ans seulement, avait effectué sa première et unique visite officielle à Madagascar, à l'époque où Philibert Tsiranana était, pour quelques années encore, président de la 1ère République malgache. 
Son Altesse Aga Khan est un imam résolument moderne, que tient à coeur les mutations historiques du monde, les problèmes sociaux et de développement, à la tête d'une communauté de 2 millions de fidèles répartis dans 25 ans, où leur intégration économique, et humaine, est souvent donnée en exemple d'un Islam modéré et tolérant. 
Peu nombreuse, mais d'un poids économique considérable dans les pays où elle est installée et vit en bonne entente avec la population d'accueil, la communauté ismaélienne développe, partout où elle se trouve, des programmes sociaux qui débordent largement le cadre religieux. 
Son Altesse l'Aga Khan, chef spirituel des musulmans chi'ites imamites ismailis, a débarqué hier en fin d'après-midi, à bord d'un avion spécial en provenance de Nairobi. Trente sept ans après un premier déplacement -officiel- lors duquel, il a été reçu par le président Philibert Tsiranana en 1966, une visite "strictement" privée selon des sources du ministère des Affaires étrangères, lui permettra jusqu'à lundi, de rencontrer la petite communauté ismaili de Madagascar, très agissante, forte d'un peu plus d'un millier de membres, dont l'intégration dans la société malgache est symbolisée par Dramsy Nizar, député de Madagascar, élu à Port Bergé. Hassim Amiraly, président du conseil ismaili de Madagascar, a conduit la délégation de la congrégation. Son Altesse a eu droit au tapis rouge et a été accueilli par les représentants du président du Sénat, du président de l'Assemblée nationale et du Premier ministre ainsi que par des membres du cabinet du ministre des Affaires étrangères. Des contacts de haut niveau sont prévus la journée de lundi. Aujourd'hui, l'Aga Khan prendrait la direction du Sud avant de gagner Mahajanga, dimanche. "On n'a jamais cru qu'un prince aurait pu être aussi abordable" a commenté un haut responsable de la diplomatie malgache. Les officiels ont aussi été saisis par le caractère "plus qu'occidental" de l'Aga Khan qui tient par ailleurs de sa mère -d'origine anglaise- devenue la princesse Joan Aly Khan née Yarde-Buller après avoir épousé le prince Aly Khan, fils de Sir Sultan Mahomed Shah, le précédent Aga Khan. Le prince Karim a été choisi par son grand-père pour lui succéder en 1957 comme 49 ème Imam, titre religieux de Son Altesse. "En raison des transformations radicales du monde...provoquées par les grands changements intervenus...Je suis convaincu qu'il est de l'intérêt de la communauté musulmane chi'ite ismailie que mon successeur soit un jeune homme élevé dans le contexte des temps modernes et qui saura s'acquitter de sa fonction d'Imam dans un esprit nouveau" avait expliqué Sir Sultan Mahomed Shah Aga Khan dans son testament. Tout le Chiisme ismaélien nizarite est dans cette profession de foi pour un Islam agissant, ouvert sur le monde et ses problèmes et qui vit au rythme de son époque. En l'absence d'une mère Patrie -Son Altesse est un chef d'Etat sans territoire- les Ismailis ont fait du monde leur patrie. Dans plusieurs de leurs pays d'adoption, ils ont élaboré un cadre institutionnel bien précis grâce auquel, sous l'autorité et la direction de l'Imam, ils ont fondé des écoles et des hôpitaux ou des services de logement et tout un ensemble d'organismes de développement social et économique pour le bien commun de tous les citoyens, sans distinction de race ni de religion. L'Imamat accorde une attention particulière aux pays d'Afrique de l'Est et dans la région oceanindienne, en raison de la présence de communautés ismailies. Le Réseau Aga Khan de développement (Akdn) dont les institutions couvrent tous ces secteurs y compris la promotion de l'entreprise privée, en étroite collaboration avec les gouvernements, les agences multilatérales, les ong's, les institutions du secteur privé, les populations et particuliers. Le Kenya, pays d'enfance de Son Altesse, constitue un exemple proche dont Madagascar pourrait profiter. :
Sir John's Le Pub : du british tropicalisé, le jazz en plus 
Plutôt rare quand la mode des jeunes investissements dans la secteur de l'hostellerie pencherait plutôt vers le latino. Il avait fait immédiatement penser au sieur Johnnie Walker qui arpente les siecles en habit rouge sur une bouteille de whisky. En fait de whisky, Le Pub offre 18 références et 13 de bières dont les Corona, Castel, 764, Leff ou la vieille Kronenbourg. Le jeu de fléchettes installe les ambitions. "J'aime les endroits de convivialité que les pubs anglais symbolisent. Entre l'habitué et le nouveau venu, le courant s'installe". Khamal, 25 ans, joaillier qui a pignon sur rue dans une autre vie, a réussi son "british tropicalisé" où les convives poussent volontiers la chansonnette. À essayer les soirées Jazz du jeudi ou du dimanche avec le Pekam band. Ou tous les jours à déjeuner ou après le travail.:
VANF
Citoyenneté intellectuelle Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Dans ce genre d'exercice, il n'est pas question de procéder à une mémorisation exhaustive. Il suffit d'une impression au vol, d'un coup de cœur pour une expression, d'un bon mot. Dans ces conditions, on s'étonne toujours que si peu de choses doivent chaque fois durer deux heures, sinon davantage. Cette fois-là, de la part de l'intervenant, il m'aura suffi de noter d'abord sa vision de laïque par rapport aux 
relations entre les églises et la politique ; ensuite, l'engagement citoyen en faveur du plus grand nombre et du bien commun ; enfin, l'importance de l'éducation initiale, qui conditionne tout. 
Madeleine Ramaholimihaso raconte qu'en 1991, pendant la crise, le cardinal de l'époque l'avait informée de la multiplicité des souhaits de la voir devenir Premier Ministre. Elle a dit non, parce que, dit-elle, s'il lui fallait faire de la politique, elle ne voulait pas que son parti soit l'église, fût celle-ci désormais aux mains des laïcs. Elle ne prononça pas dans ce contexte le mot de " laïcité de l'État ", et c'est caractéristique de sa posture de laïque engagée dans l'église, préférant le mot de " responsabilité " qu'elle se sentait avoir, non envers la communauté, mais plutôt envers l'église. Pourtant, Madeleine Ramaholimihaso, une chrétienne de l'après Vatican II, comme elle l'avoua volontiers, évoqua le préambule de la Constitution et précisa que la référence à un Dieu Créateur ne se limite pas au seul dieu des chrétiens. 
Ensuite, si la faillite des dirigeants devait se juger à l'aune de la " citoyenneté ", c'est surtout parce qu'ils n'auront pas principalement et constamment eu à cœur l'intérêt du bien commun ainsi que la générosité envers le plus grand nombre. Madeleine Ramaholimihaso m'a donné l'impression de vouloir aller au-delà de ce plus grand nombre quand elle évoqua la nécessité d'un engagement tant qu'il restera des exclus. Enfin, à la question de l'étudiante de tantôt (elle n'a pas encore acquis la notoriété de celle qu'elle admire et mon répertoire des têtes plus ou moins connues n'a pas encore l'honneur de l'y voir figurer), Madeleine Ramaholimihaso, pour une fois hésitante, commença par évoquer le privilège qu'elle eut à l'époque de pouvoir faire ses études au lycée Jules Ferry parce que son père était citoyen français d'origine malgache. 
Parmi l'assistance, Faraniaina Pierre-Bernard, fit part de son désaccord à voir la religion et dieu utilisés à des fins politiques et elle, protestante et membre de la F.J.K.M., souhaite que Marc Ravalomanana, devenu Président de la République, démissionne de son poste de vice-président du F.J.K.M.. Cette sortie, sans doute politiquement incorrecte, n'eut pas le même honneur, à l'applaudimètre, que cette spectaculaire et passionnée diatribe d'un membre du corps professoral contre la " dictature soutenue par la France ". À voir cette spontanéité, cette passion intacte, bien des mois après " l'évolution de la situation sur le terrain ", je me dis que les " citoyens " ont également leur part de responsabilité dans la faillite dont on incrimine surtout les dirigeants. Si le travail de citoyen avait été accompli au quotidien, Madagascar aurait-il été acculé à ces éruptions ponctuelles et circonstancielles de 1972, 1991 ou 2002 ? 
Anciens et anciennes de la Fac de droit, vous ne vous souvenez sans doute pas de la tenue de pareille conférence à notre époque. Dommage, car dans ce genre d'exercice, on peut déjà commencer à étoffer son carnet d'adresses dans le cocktail qui s'ensuit inévitablement. 
Cependant, à l'instar de Jean-Éric Rakotoarisoa, lui-même ancien de cette Fac dont il préside aujourd'hui le département, on ne peut que se réjouir que l'Université, l'espace d'une conférence, soit sortie de son rôle convenu d'acquisition du savoir, pour devenir un espace de liberté, de liberté d'opinion, un théâtre de débats, une tribune de discussions. De la part de " relatifs privilégiés ", une " citoyenneté " à leur mesure, intellectuelle.


NOSINTSIKA  21/02/2003

AFRIQUE/FRANCE : Fils et filles de chefs...
In "La Lettre du Continent" N° 369 du 01/02/01
"Je n'ai jamais entendu les journalistes français s'étonner de voir Claude Chirac gérer la communication et l'image de son père. Tout le monde trouve cela normal, à juste titre. Auprès de sa fille, mon ami Jacques Chirac trouve ce dont il a besoin : la compétence, la confiance et l'affection. 
Tout comme moi avec Pascaline !" se défend le président Omar Bongo, dans son livre "Blanc comme nègre" à paraître chez Grasset, à propos de sa fille, directeur du cabinet présidentiel.
La succession monarchique au Congo-K de Joseph Kabila, les aventures africaines de "Papa-m'a-dit" Mitterrand en France et, l'arrivée - 
démocratique... - au pouvoir à Washington de Bush Junior vont sans aucun doute susciter quelques vocations dans les palais des princes qui nous gouvernent.
Mais la gestion clanique et familiale du pouvoir en Afrique est aussi vieille que "Lucy", notre ancêtre à tous. Et les enfants des chefs sont déjà très actifs dans l'entourage de "Papa"...
Au Gabon, si Pascaline Bongo est la chef d'orchestre de la maison présidentielle, son frère, Ali Bongo, ministre de la Défense, doit observer l'arrivée au pouvoir à Kinshasa de Joseph Kabila avec un certain intérêt... 
Il est lui-même le chef de file d'un groupe de "quadra" qui mène la vie dure aux barons du régime pour mieux se positionner pour la "suite du film".
A Brazzaville, où règne sans partage le président Denis Sassou Nguesso, ce sont surtout les neveux du chef qui sont à la manouvre: "Edgar" est le tout-puissant directeur du domaine présidentiel et "Willy" Nguesso gère des intérêts stratégiques comme la Socotram. Les filles de Sassou n'en sont pas moins très recherchées : "Edith" est aujourd'hui la première dame du Gabon, "Claudia", conseiller de son père, a épousé l'année dernière Martin Lemboumba, fils de l'ex grand argentier du Gabon, et "Ninel" est la femme d'Hugues Ngouelondele qui a repris les affaires de "sécurité secrète" de son papa "Emmanuel"... La famille élargie est donc à la fois dans la politique et le business.
A Madagascar, le président Didier Ratsiraka laisse également sa progéniture prospérer au soleil pour, dit-il, qu'ils ne commettent pas de bêtises dans son ombre. C'est un point de vue... A peine réinstallé au palais, début 1997, il a ainsi nommé deux de ses filles "Annick" et "Sophie" comme conseillers techniques dans des ministères, une troisième, "Olga", comme conseiller économique à l'ambassade de Washington et l'une de ses nièces, "Danielle", dite "Zaza", dans les mêmes fonctions à l'ambassade de Paris. Bien joué : le président a ainsi plusieurs paires de bonnes oreilles... Pour le business, "Annick", avec son cousin "Emmanuel" dit "Manou", sont plein 
pot sur le nouveau projet de pont flottant à péage d'Ivoloina, dans l'Est du pays tandis que son frère, Xavier Velontsoa, gère la prospère Sonavam comme l'a révélé la Lettre de l'Océan Indien du 13 janvier.

Tous les chefs d'Etat n'ont cependant pas autant de proches "pré-positionnés". Parfois, un seul "chouchou" ou "chouchoute" dans 
l'antichambre présidentielle est l'objet des sollicitations des hommes d'affaires.
A Dakar, Karim Wade, couvé par sa mère, conseiller financier chez UBS-Warburg, est une "porte d'entrée" maîtresse chez le président. A Luanda, cela fait bien longtemps que les diamantaires ont associé à leurs affaires, "Isabel", fille de l'inaccessible président Eduardo dos Santos. A Yaoundé, Frank Biya, né d'un premier mariage, est très actif dans le bois (voir page 7). A Monrovia, le président Charles Taylor se déplace rarement à l'étranger sans sa fille "Zoé" (LC N°365).
Dans la Côte d'Ivoire voisine, la présence des deux fils Bédié, "Jean-Louis" dans la finance et Patrick dans l'import-export a sans doute contribué à la dérive du "dauphin" d'Houphouët. Le plus "voyant" à Paris des "fils de chefs" reste cependant Teodorino Obiang, le seul ministre des Forêts à disposer d'une myriade de voitures de sport garées près des palaces parisiens et, prochainement, d'un avion Falcon 900 pour les emplettes. 
Va-t-il, lui aussi, succéder à son père ?

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INVITATION POUR LE 26 et NON LE 28 . ERRATUM !
INVITATION
MADAGASCAR EN FILM,
AU MUSEE DE L'HOMME

Didier Mauro
*****

Didier Mauro 
Docteur de l'université de la Sorbonne nouvelle 
Membre de l'Académie des Sciences dOutre - Mer 
A le plaisir de vous inviter à la projection de son film 

Le Journal de Perline
Envoûtement et guérisons à Madagascar

(55, 2001) 
Le mercredi 26 février 2003 à 18h30

 Dans le cadre des séances des " Mercredis du film ethnographique " 
Au Musée de lHomme, Palais de Chaillot, Place du Trocadéro, 75116 Paris. 
.Renseignements : Brice Ahounou. Comité du film ethnographique. Imailaka : cfe@mnhn.fr
La projection sera suivie d'un débat animé par 
Jean Rouch en présence de Didier Mauro.
Résumé : Le Journal de Perline : envoûtement et guérisons à Madagascar est un documentaire de création danthropologie visuelle présentant la relation entre les cultes fomba et les pratiques des tradipraticiens, en Imerina et dans le Boina : Une artiste mpihira gasy (Perline)étant victime d'une maladie qu'elle ne parvient pas à guérir malgré de multiples traitements, est peu à peu convaincue par son entourage qu'elle a été envoûtée. Commence alors pour elle un parcours lors duquel l'usage des pharmacopées endogènes alterne avec les rituels pratiqués par les tradipraticiens. Le cheminement de Perline met en relief le pouvoir symbolique des cultes liés à la religion ancestrale malgache, et aussi les solidarités inter-régionales qui structurent toute la société. 


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