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L'Ecriture à Madagascar

Nosintsika  19/01/2008

1.2. L'ÉCRITURE A MADAGASCAR

Les premiers manuscrits

L'écriture a été connue depuis fort longtemps par l'ancienne société malgache.Les Antaimoro, installés sur la côte sud-est, notaient en caractères arabes des textes de langue malgache, sur des manuscrits d'écorce appelés sorabe (c'est-à-dire " la grande écriture "). Relativement nombreux et ayant attiré le zèle des chercheurs depuis le siècle dernier, ces sorabe ne conservent pas à proprement parler de textes littéraires : ils ont servi à transcrire des prières, des formules magiques, des généalogies, plus rarement des chroniques des événements anciens.

Au début du XIXe siècle, le roi Radama Ier, qui a appris à lire et à écrire le français avec le sergent Robin , fait mettre au point un alphabet en caractères latins pour écrire la langue malgache. Les transformations économiques et sociales, l'apparition d'un État centralisé affirmant sa vocation à unifier politiquement l'île entière rendaient indispensable l'adoption d'une technique permettant de recenser, de compter, d'archiver les hommes et les biens.Mais les missionnaires protestants britanniques, qui 

Le Sorabe signifiant littéralement « la grande écriture », les Sorabe sont des textes malgaches en écriture arabe, dite «arabico-malgache », copiés sur du papier antaimoro, dont la technique de fabrication est attestée depuis le XVIe siècle. Ce papier est fabriqué à partir de l’écorce de l’arbre havoha

furent les principaux artisans de l'élaboration d'un alphabet malgache, y virent surtout le moyen d'aider à la pénétration du christianisme dans la Grande Île.

    Le principe de transcription retenu, excellent puisqu'il est encore à la base de l'écriture du malgache, était qu'à chaque son de la langue devait correspondre un seul signe graphique.Dès que ces outils linguistiques eurent été forgés et l'imprimerie installée (en 1828), les premiers textes malgaches édités furent, bien évidemment, des traductions bibliques.Cette Bible malgache (une première édition paraît dès 1835) imposa le modèle d'une langue écrite et d'un style noble.Les premières tentatives littéraires écrites en malgache devaient nécessairement s'y conformer : ce sont, par exemple, des poèmes d'inspiration religieuse, qui continuent d'utiliser certains procédés de la tradition orale (parallélismes, jeux de proverbes, etc.), mais qui leur surimposent la pratique de la rime, que l'ancienne poésie malgache négligeait et dont les cantiques ont révélé les charmes aux fidèles des offices chrétiens.

    Mais avant ces expériences littéraires, destinées à être diffusées par l'imprimerie, l'écriture avait permis de noter et conserver, pour des usages privés ou limités, des témoignages irremplaçables sur l'ancienne civilisation malgache.C'est ainsi qu'il semble bien que le testament d'Andrianamponimerina ait été l'un des tout premiers textes transcrits à l'aide de l'écriture nouvellement mise au point (parallèlement à sa conservation par la mémoire des traditionnistes).Les manuscrits malgaches du XIXe siècle, relativement nombreux (mais beaucoup ont été détruits au moment de la conquête coloniale française), conservent des discours royaux, des traditions propres à une famille ( bokim-pianakaviana ou cahiers de famille), des généalogies, des comptes rendus d'événements et de voyages importants. La reine Ranavalona Ire, se soucia de faire noter l'histoire des ancêtres : elle convoqua à cet effet de savants vieillards, et l'un d'entre eux, Rabetrano, dicta ou rédigea en 1844 un manuscrit contenant des listes généalogiques qui firent autorité.Des familiers de la reine transcrivirent aussi des hain tenyqui ont été retrouvés et édités par Bakoly Domenichini-Ramiaramanana ( Hainteny d'autrefois,1968).

    L'un des ensembles de manuscrits les plus remarquables est celui dit de l' ombiasy de la reine Ranavalona Ire, attribué à l'un des " devins " de la cour royale : il a été utilisé par de nombreux historiens et ethnographes, notamment par A. Grandidier. Le ministre Rainandria-mampandry, farouche opposant à la conquête française, fusillé sur ordre de Galliéni, avait compilé une Histoire de Madagascar, demeurée manuscrite ; son ouvrage sur les mœurs et coutumes malgaches, Tantara sy Fomban-drazana, édité en 1896 à Tananarive, est l'un des premiers livres publiés par un auteur malgache.

    Jean-Pierre Domenichini a récemment retrouvé dans les archives des missions norvégiennes et édité, sous le titre Les Dieux au service des rois(1985), un manuscrit rassemblé par les soins du pasteur norvégien Lars Vig, à la fin du XIXe siècle, sans doute rédigé par des mpitantara ou traditionnistes et traitant de l'ancienne religion des Malgaches.

    De ces manuscrits, dont le corpus s'augmente au fil des découvertes dans les archives, il convient sans doute de rapprocher l'œuvre de Raombana, l'un des jeunes gens envoyés par Radama Ier en Angleterre pour s'y former aux techniques européennes.De retour à Madagascar, il rédigea en anglais, en 1853-1854, un long texte ( Histoires, Annales et Journal,comme son éditeur, Simon Ayache, propose de l'intituler), resté lui aussi inédit jusqu'à récemment et fort curieux par l'esprit critique que son auteur manifeste souvent par rapport à la tradition.

Naissance d'une littérature moderne

    C'est l'existence d'une presse en malgache, ancienne et nombreuse, qui a permis à la littérature malgache moderne de se développer.Le premier périodique, Teny soa(" la Bonne Parole "), qui, comme son nom l'indique, se consacrait à l'édification des chrétiens, commence à paraître en 1866 (il durera jusqu'en 1952). Cette publication de la London Missionary Society fait vite des émules : Ny Mpamangy (" Le Visiteur "), Mpanolotsaina (" Le Conseiller "), Ny Resaka (" Conversations "), lancé par les catholiques pour répondre au succès des publications des missions protestantes. À la fin de la monarchie merina, il existe une dizaine de périodiques publiés à Antananarivo, dont les tirages ne sont pas négligeables ( Teny soa est passé de 400 exemplaires à ses débuts à 3 000 en 1875 ; Mpanolotsaina tire à 700 exemplaires en 1877 et à 2 200 en 1889). Cette presse est évidemment contrôlée de très près par le pouvoir politique.Elle se cantonne dans le domaine religieux et culturel, apportant par exemple des informations sur les pays européens.

    La colonisation soumet la presse à un régime juridique contraignant.La publication d'un journal en langue malgache est soumise à l'autorisation préalable du Gouverneur Général ; seuls les citoyens français peuvent prétendre à une telle autorisation ; la censure préalable est de règle (tout article doit être déposé au moins 48 heures avant sa parution).La bataille pour la liberté de la presse a donc été un des grands thèmes des combats nationalistes malgaches.Celle-ci fut obtenue avec l'arrivée au pouvoir en France du Front Populaire (1936).Les événements de 1947 entraînèrent à nouveau une mise en tutelle de la presse, des saisies et des suspensions de parution.

    Le catalogue Périodiques malgaches (1970) de la Bibliothèque Nationale de Paris permet de mesurer l'ampleur de la production de périodiques à Madagascar.

    Dès la fin du siècle passé les journaux prennent l'habitude de publier des poèmes et des textes littéraires en prose (contes, fables, nouvelles, etc.).Un public naturel est ainsi offert aux écrivains de langue malgache et les progrès de la scolarisation augmentent régulièrement le nombre des lecteurs potentiels.Les contraintes pesant sur la presse, limitant l'expression directe de prises de position politique, ont conduit les intellectuels malgaches à dissimuler leur éventuel engagement sous l'apparence de textes purement littéraires.

    Certains poètes acquirent vite une renommée nationale.Ainsi Ny Avana Ramanantoanina.Impliqué dans l'affaire de la V.V.S. et accusé de comploter contre la colonisation française, celui-ci fut déporté à Mayotte en 1916.Dans cet exil, il écrivit des complaintes douloureuses dans lesquelles plusieurs générations de lecteurs malgaches, victimes de la colonisation et désespérant de voir le jour de la libération, reconnurent leur propre nostalgie.

    Jean Narivony, instituteur de son état, composa des poèmes d'inspiration volontiers pastorale ou lyrique et il donna en 1926, en collaboration avec son oncle Rodlish, une anthologie de la poésie malgache, Amboara voafantina.

    Dans l'entre-deux-guerres, les poètes, qui sont nombreux et qui se parent souvent de pseudonymes romantiques, se regroupent en chapelles et forment des cénacles d'admiration mutuelle.Jean-Joseph Rabearivelo lance dans la presse un débat sur la situation de la littérature malgache moderne et sur le rôle enrichissant que devrait y jouer la traduction ou l'imitation des littératures étrangères.

    Dox (pseudonyme de Jean Verdi Salomon Razakandrainy) s'est trouvé accordé, par son lyrisme élégiaque et ironique, à la sensibilité de la jeunesse des années 1960 et 1970 : ses chansons, ses poèmes, ses pièces de théâtre (sur des sujets originaux ou bien traductions des chefs-d'œuvre de Corneille et Racine) lui ont valu un succès durable.

    Mais ce qui fait la popularité rapide des poètes malgaches - l'engouement pour des poèmes lus dans le journal - se retourne contre eux.Leurs textes ont rarement eu la chance d'être recueillis en volumes.Ils sont restés dans les collections de vieux journaux, destinés à s'enfoncer dans le sommeil des bibliothèques, où personne ne sait plus les retrouver.Une grande partie de la littérature malgache dort encore dans ces archives à explorer.

    Quant à la prose, elle s'est développée surtout sous forme de fascicules imprimés sur du papier journal, vendus à prix modique sur les marchés, pour toucher le plus large public.Littérature populaire donc, diffusant les calendriers astrologiques, les clés des songes ou les modèles de discours (le pasteur Rasamuel s'était fait une spécialité de rassembler par thèmes, dans les cinq volumes des Fitenin-drazana,les expressions et les proverbes qui forment les matériaux de base de tout beau discours).

    Cette littérature offre aussi l'évasion romanesque du rêve sentimental ou du surnaturel, tout en restant dans les paysages et la réalité sociale de Madagascar (ou des îles voisines).La publication en fascicules hebdomadaires permet de retrouver le halètement du roman-feuilleton.Les romans populaires s'avouent comme le genre par excellence de l'idéologie : les lecteurs malgaches y retrouvent les problèmes que leur posent les mutations de leur société.À côté de l'exaltation des vertus ancestrales, les romanciers s'interrogent sur l'évolution des mœurs : comment accepter les mésalliances ?que penser de la sorcellerie ?comment vivre dans le monde moderne ?Le succès des romans populaires ne s'est pas démenti, et il en paraît toujours de nouveaux.

    Dès 1933, un Comité des belles-lettres malgaches avait couronné par un " prix du roman " un ouvrage plus ambitieux, Bina, écrit par un instituteur, A. Rajaonarivelo, que les hasards de sa carrière avait envoyé en poste sur la côte sud-est de l'île. Ce roman exprimait la forte impression produite par la découverte d'une population mal connue et de ses mœurs fières et indépendantes.Aujourd'hui, les romans de Clarisse Ratsifandrihamanana et d'Andriamalala connaissent un réel succès public.

Un exemple de roman malgache : Bina

    Seul le premier chapitre de Bina, le roman d'A. Rajaonarivelo, a été traduit en français.Il figure, présenté par A. Rakoto-Ratsimamanga et E. Ralaimihoatra, dans un ouvrage publié en 1947, qui entendait dresser un bilan de l'activité littéraire dans les colonies françaises (Les plus beaux écrits de l'Union française et du Maghreb).

    Voici ce texte, donné ici à titre documentaire, puisqu'il est un des rares exemples de littérature malgache moderne accessible en français.

    Le premier chapitre du roman commence par une longue description, presque ethnographique, à la manière des romans exotiques, d'un village proche de Farafangana : après l'accablement de la grande chaleur du milieu du jour, le village se réveille, les femmes s'activent...

    [...]

    C'est le réveil du petit village de Mahafasana, d'un sommeil ensorcelant en plein jour.Mais on ne voit que des femmes.Où sont les hommes ?

    C'est un village de pêcheurs : les hommes sont partis de bonne heure, très loin, en pleine mer.Maintenant, comme le soir approche, les femmes attendent leur retour.Elles préparent le repas.Inquiètes, elles ne cessent de prier et murmurer des vœux.Comme c'est long...Le soleil n'est pas encore " rouge sombre " ; c'est en effet, à cette heure qu'ils seront de retour.Elles s'apprêtent : les mères et les épouses préparent le riz, les jeunes filles vont chercher de l'eau à la source.Celles-ci marchent en groupe.Elles ont, sur les épaules, de longs et gros troncs de bambous géants appelés lananana, qui leur servent de cruches.Regardez-les, un morceau de joli raphia multicolore ondule par vagues autour de leurs reins, sous l'effet de leur démarche altière.Un blouson d'indienne rose ou rayée moule un buste splendide et des épaules larges.La tête serrée sous un petit chapeau de paille fine porte des cheveux noirs tressés en petites nattes, formant clochettes autour du cou.

    Comme elles sont agréables à voir, ces jeunes filles de la côte orientale, avec leur costume que gonfle le moindre vent !Quelle démarche cadencée, pourtant sans raideur, la tête haute, les yeux riants !Avec leur lananana sur les épaules, elles rappellent leurs grand'mères, femmes volontaires qui, pendant les guerres, prenaient d'assaut les citadelles ennemies.

    [...]

    A. RAJAONARIVELO, Bina, traduit et cité par A. Rakoto-Ratsimamanga et E. Ralaimihoatra dans Les plus beaux écrits de l'Union française et du Maghreb, La Colombe, 1947.

    Certains romans, comme ceux de Wast Ravelomoria, insèrent leurs récits d'amours et d'aventures dans des trames historiques assez recherchées.Car la société malgache a la passion de l'Histoire.Les lettrés du XIXe siècle avaient confié leur savoir historique à de nombreux manuscrits.Ceux du XXe siècle diffusent par la presse ou par des livres des chroniques d'histoire malgache.Ainsi Ingahibe Rainitovo, auteur de plusieurs ouvrages importants, dont Tantaran'ny Malagasy Manontolo,paru en 1930, ou bien le pasteur Rabary qui se fait, dans Ny Daty Malaza, le chroniqueur presque au jour le jour du développement du protestantisme à Madagascar. Une abondante littérature d'érudition s'est donc attachée à faire l'inventaire de la civilisation malgache, sous ses aspects historiques, sociologiques, linguistiques, philosophiques, etc.

    L'encyclopédie intitulée Firaketana ny fiteny sy ny zavatra malagasy (" Encyclopédie des mots et des choses malgaches "), qui commence à paraître en 1937 sous la direction du pasteur Ravelojaona, témoigne de cette patiente affirmation d'un passé et d'une culture.

    La forme théâtrale était déjà à l'horizon de la tradition orale, puisque celle-ci suppose toujours un public pour se manifester et que le hira gasy(ou " chansons malgaches ") est toujours présenté par des troupes rivales et quasi professionnelles de mpilalao. Le théâtre moderne en malgache s'est inspiré de formes européennes, introduites dans l'île par le " théâtre-aux-armées " ou par les patronages chrétiens.Les auteurs malgaches ont ainsi transposé le vaudeville, le mélodrame, le théâtre à thèse, en insérant de nombreux intermèdes chantés et en insistant sur tout ce qui pouvait dégager des leçons moralisatrices.Ils ont traduit aussi, avec un grand succès public, quelques uns des chefs-d'œuvre du théâtre classique français.Les œuvres originales en malgache sont la plupart du temps restées manuscrites et l'on ne connaît souvent que les titres des pièces de Fidélis-Justin Rabetsimandranto, Justin Rainizanabololona ou Rodlish, qui avaient su enthousiasmer le public.

    Aujourd'hui, la littérature de langue malgache est à la fois bien vivante (il suffit de feuilleter les bibliographies de Madagascar pour constater qu'il se publie chaque année beaucoup de titres nouveaux) et pourtant fragile.Il paraît davantage de brochures que de livres.C'est qu'il n'y a pas de véritable édition malgache : marché trop limité et coût de fabrication des livres trop élevé.Le trésor des classiques malgaches ne peut donc être mis en valeur.La littérature malgache ne parvient pas à sortir du ghetto où elle est enfermée.Il n'existe pratiquement pas de traductions en langues étrangères et donc, hors du cercle des familiers, personne ne connaît les écrivains de langue malgache.

Esquisse bibliographique de la littérature malgache moderne (par Jean-Irénée RAMIANDRASOA)

    Établir une bibliographie de la littérature malgache moderne est un travail hasardeux, voire dangereux - car le résultat obtenu ne peut être que partiel.En effet, le recensement, le classement et l'analyse systématique des textes - commencés dans les années 1960 par les professeurs Rajaona Siméon et Ravoajanahary Charles, poursuivis activement par les enseignants et les étudiants de l'université d'Antananarivo, - sont encore loin d'être achevés.Il se trouve que, d'une manière générale, les écrivains malgaches ont confié leurs textes aux journaux et périodiques, qu'il faut rechercher non seulement à Madagascar, mais aussi dans les pays étrangers (France, Angleterre, Norvège, notamment).Souvent aussi les manuscrits sont conservés pieusement (et jalousement) par les familles.

    La présente bibliographie, donnée à titre purement indicatif, se contente d'amorcer le recensement.

    I - Généralités

    Quelques articles, de la plume des critiques malgaches les plus connus, mettent en valeur la conception malgache de la littérature (problèmes de l'auteur, de l'œuvre proprement dite, du lecteur) et esquissent une historisation :

    II - Poésie

    Il faut d'abord lire le volume I de Takelaka notsongaina [Pages choisies] par RAJAONA Siméon (Tananarive, Imprimerie Nationale, 1961). Plus qu'un simple recueil, ce remarquable ouvrage est actuellement le seul du genre qui offre, par la richesse de ses annotations et de ses notes introductives, une connaissance globale de la poésie malgache moderne, à travers ses thèmes essentiels, son style et ses poètes les plus connus et les plus appréciés.

    À compléter par la lecture d'un autre ouvrage anthologique, Lahatsoratra voafantina [œuvres choisies] par RAJAOBELINA Prosper (Tanana-rive, Imprimerie luthérienne, 1958).

    Enfin, en consultant l'article de RAJOELISOLO Charles (cf. n° 3), le lecteur pourra situer les œuvres poétiques dans leur contexte histo-rique.

    A/ Textes théoriques et critiques

    B/ Anthologie

    III - Roman

    A/ Textes théoriques et critiques

    Les Tsipihevitra ho an'izay te ho mpanoratra [Conseils aux jeunes écrivains] de RAJOELISON Charles (cf. n° 2) présentent une théorie cohérente de l'esthétique romanesque malgache. Il faut ajouter l'article de :

    B/ Anthologie

    Quelques titres parmi les plus appréciés des lecteurs malgaches (liste non exhaustive !) :

    I V - Nouvelles

    Il existe des milliers de nouvelles (c'est le genre le plus populaire à Madagascar) éparpillées dans des milliers de numéros de journaux et périodiques. Elles n'ont jamais été rassemblées en volume. Dans l'état actuel des recherches en ce domaine, il faut consulter le volume II de Takelaka notsongaina [Pages choisies] par RAJAONA Siméon. La Bibliothèque des filières " Lettres malgaches " conserve, à l'université d'Antananarivo, les " recueils anthologiques " établis par les enseignants et étudiants du Département de Langue, Littérature et Civilisa-tion malgaches.

    V - Théatre

    A/ Textes théoriques et critiques

    B/ Anthologie

    A deux ou trois exceptions près (d'ailleurs pratiquement inaccessibles), les textes dramatiques écrits avant 1960 n'ont pas été édités. Ils sont conservés aux Archives Nationales (Tsarala-làna, Antananarivo) où ils peuvent être consultés. Parmi les titres les plus caractéristiques et les plus populaires :

 source: http://www.bibliotheque.refer.org/litoi/1-2.htm

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