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" Emeute à Madagascar janvier 2009 - Mars 2010 "

Les Echos de nos correspondants à Mada et d'ailleurs

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

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Les Accords politiques à Maputo  du 05 au  08 Aout 2009 ( u ) et  du 25 au 26 Aout 2009 ( v )(15) 


u - MAPUTO I

Veuillez trouver ci-dessous la traduction officielle diligentée par l’Union Africaine des accords de MAPUTO I, sollicitée par le CCOC le 12 Août dernier.

TÉLÉCHARGER LES ACCORDS DE MAPUTO en version malagasy et française en cliquant ici.

Les Nouvelles 12/08/2009
LE GIC PRECISE : « Seule notre interprétation de la charte est exacte » - Nasolo R. 
Face aux divergences constatées dans l'interprétation des accords signés à Maputo, l'émissaire du GIC, Edem Kodjo, a été très clair hier : «seule notre interprétation est exacte», a-t-il déclaré. 
«Que chaque mouvance ait sa propre interprétation de la charte ne m'étonne pas. Mais nous en sommes les gardiens et seule notre interprétation est exacte». C'est ce qu'a déclaré, hier, Edem Kodjo, membre du GIC et envoyé spécial de l'OIF dans le cadre de la résolution de la crise malgache. 
«Cette rencontre avec la presse est destinée à expliquer les tenants et les aboutissants de ce qui a été signé à Maputo», a-t-il souligné. Ce, à la demande express de l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano.
Du président de la transition
Ainsi, en ce qui concerne les personnalités qui dirigeront les organes de la transition, Edem Kodjo précise : «On n'a pas pris position sur la présidence de la transition. L'équipe de médiation se retrouvera à Maputo d'ici 10 à 15 jours pour formaliser la formation des institutions. Attendons patiemment la quinzaine de jours». Autrement dit, le président de la transition n'est, pour l'instant, pas encore connu malgré les noms qui circulent. 
Mais, selon l'émissaire de l'OIF, «s'agissant de faire en sorte que le pays ne sombre pas dans la guerre civile, il est clair que les chefs de file prendront la décision la plus sage à ce sujet». 
Pour ce qui est du gouvernement d'union nationale, «du temps a été laissé aux mouvances pour procéder à des consultations», a-t-il relevé. 
En tout cas, «toutes les institutions de la transition devraient être fonctionnelles d'ici un mois», note Edem Kodjo.
Le cas Ravalomanana
Le cas Ravalomanana a également fait couler beaucoup d'encre depuis la signature de la charte de Maputo. D'après Edem Kodjo, «la philosophie générale des accords de Maputo a été de parvenir à assurer le pardon et la réconciliation, pas seulement pour sortir le pays de cette crise-ci, mais aussi pour mettre un terme aux crises récurrentes». «Voilà pourquoi il y a eu de nombreuses mesures d'aministie et de réparation, dont des mesures spécifiques concernant les cas de Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, ainsi que leurs partisans», poursuit-il. 
Cela étant, Edem Kodjo souligne : «Marc Ravalomanana s'est vu supprimer sa peine. Il y a eu annulation de la condamnation prononcée contre lui». 
«Nous apprécierons le moment opportun de son retour» 
«Est-ce à dire qu'il va venir demain ? La réponse est non», avance le médiateur. «Car la question a été débattue et a fait l'objet d'un accord entre les quatre chefs de file : cela ne se fera que lorsque toutes les conditions seront réunies pour qu'il vienne ici en toute sécurité et sans problème», a-t-il fait savoir. 
Mais, en tout état de cause, «c'est nous, en tant que garants de la charte, qui apprécierons le moment opportun du retour de Marc Ravalomanana», a affirmé le médiateur du Gic. 
Concernant ses partisans, lesquels devraient bénéficier de «l'annulation des poursuites et des condamnations et d'une libération immédiate», Edem Kodjo a révélé qu'une liste a été établie par Marc Ravalomanana lui-même mais va encore être complétée. «Leur remise en liberté doit se faire rapidement mais conformément aux procédures en vigueur», a-t-il recommandé. 
Enfin, abordant le sujet des relations avec la communauté internationale, Edem Kodjo a estimé que «Madagascar se présente comme un pays dirigé par un gouvernement de fait. Mais la signature de la charte a été perçue comme un pas en avant». 


Express Mada 12/08/2009
Accord de Maputo : Edem Kodjo apporte des précisions - Iloniaina Alain 
Chaque mouvance interprète les textes signés à sa façon. Les médiateurs internationaux rappellent que seul leur point de vue compte.

L’équipe conjointe des médiateurs des négociations relatives à la Charte de la Transition met les points sur les «i». Elle affirme sa souveraineté dans l’interprétation des textes signés lors du Sommet de Maputo dans le cadre de la mise en place de la transition. 
Cela pour prévenir toute confusion à ce sujet. «Seule notre interprétation compte. Nous sommes les gardiens de l’interprétation des textes signés à Maputo», a indiqué l’ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo, émissaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), hier à Anosy.
Décision à formaliser
L'émissaire est venu avec une équipe réduite pour informer la chancellerie sur les acquis de Maputo et pour éclairer l’opinion publique, afin de la rassurer. «Il faut lever un certain nombre d’équivoques», a-t-il indiqué.
La mise au point des facilitateurs tombe au moment où des mouvances lancent des offensives pour imposer leur point de vue à l’opinion sur les accords de Maputo. Depuis dimanche, des délégués de certaines mouvances multiplient les sorties médiatiques pour donner leur propre interprétation des textes, causant une

certaine confusion au sein de l’opinion. 
L’émissaire de l’OIF intervient ainsi pour donner la version des médiateurs sur des sujets sensibles, comme le cas de Marc Ravalomanana ou encore de ses partisans. Il confirme l’effacement des peines contre l’ancien chef de l’État, tout en rappelant l’attente du vote de la loi d’amnistie pour la formalisation de la décision. Il rappelle en même temps l’exception non-couverte par la mesure, concernant le crime de sang, ou encore le crime contre l’humanité. 
Edem Kodjo profite de l’occasion pour évoquer l’annulation des peines des partisans de l’ancien chef de l’État. Une annulation qui «devrait être élargie, tout en respectant la procédure», a-t-il souligné. «On ne peut quand même pas ouvrir comme ça la porte des prisons», a lancé l’émissaire de l’OIF. 
L’ancien Premier ministre togolais a justifié la priorisation des décisions prises à Maputo par rapport aux décisions de justice. «Ce n’est pas la première fois que ce genre de décision est prise. C’était déjà le cas ailleurs, dans les mêmes circonstances. Que vaut une justice devant la mort des citoyens ? Que peut-elle faire ?», s’est-il demandé.
Encadré : Bouchées doubles
Les médiateurs ne chôment pas après le Sommet de Maputo du 5 au 8 août, en vue de l’adoption de la Charte de la Transition. Edem Kodjo et Aïdam Cornelius, respectivement ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères togolais, envoyés spéciaux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont fait un crochet à Antananarivo hier. Dans la nuit, ils ont tout de suite rallié Paris pour rendre compte de l’évolution de la situation auprès de l’organisation francophone. 
Joaquim Chissano, ancien président mozambicain et chef de l’équipe conjointe de médiation, se rendra au Swaziland, auprès du roi swazi, responsable de la Troïka de la SADC, pour la même mission. Il continuera son voyage en Afrique du Sud pour rencontrer le président sud-africain Jacob Zuma. 
Pour sa part, Ablassé Ouedraogo, émissaire de l’Union africaine, se déplacera à Addis-Abeba, siège de l’organisation panafricaine. Ce déplacement devrait provoquer une réunion du Conseil de paix et de sécurité afin que l’Union africaine lève la sanction contre Madagascar. Enfin, Tiébilé Dramé, émissaire de l’Organisation onusienne, s’est envolé pour New-York pour procéder à un compte-rendu au sein de l’organisation onusienne.

v - Vers Maputo  II

lexpressiondz.com 25/08/2009
TRANSITION À MADAGASCAR : Négociations à Maputo sur le partage du pouvoir
Les principaux leaders politiques de Madagascar se retrouvent aujourd’hui au Mozambique pour entamer, sous médiation internationale, la seconde phase de leurs négociations sur la transition dans la Grande île, avec la délicate question de la répartition des postes.

Le 9 août à Maputo, au terme d’une «rencontre historique», les quatre poids lourds de la scène politique malgache ont signé un accord prévoyant la mise en place d’un nouveau gouvernement de transition et l’organisation d’élections d’ici fin 2010. Cet accord était censé mettre un terme à la grave crise politique qui affecte Madagascar, actuellement dirigé par Andry Rajoelina, après le départ forcé en mars, sous la pression de la rue, du président Marc Ravalomanana.
La communauté internationale réclame depuis lors le retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays de l’océan Indien. Sous la médiation d’une équipe dirigée par l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano, la rencontre de Maputo a rassemblé pour la première fois depuis mars les rivaux Rajoelina et Ravalomanana, ainsi que deux anciens chefs d’Etat malgaches, Albert Zafy et Didier Ratsiraka. Au dernier jour de ce «sommet», et malgré la signature d’un accord sur une Charte de transition, les discussions ont cependant achoppé sur l’attribution des postes au sein des nouvelles institutions.
Pour leur nouveau rendez-vous aujourd’hui à ce «Maputo II», les leaders malgaches entrent donc dans le vif du sujet et abordent la phase la plus sensible de leurs négociations, avec notamment la désignation du président de la transition, d’un Premier ministre de consensus, et la répartition des ministères clés.
Anticipant le bras de fer, l’actuel homme fort de Madagascar, M.Rajoelina, s’est déjà posé comme le futur patron
de la transition: «On ne peut pas imaginer que ce soit quelqu’un d’autre» qui la dirige, a clairement prévenu à la

 mi-août l’ex-opposant, porté au pouvoir par l’armée et qui a forcé M.Ravalomanana à l’exil. Selon les termes de l’accord, les membres du futur gouvernement ne pourront pas se présenter aux élections qui seront organisées d’ici fin 2010, à l’exception du président de la transition.
De son côté, le chef de l’Etat évincé a obtenu l’annulation d’une condamnation à quatre ans de prison pour l’achat controversé d’un avion présidentiel, a renoncé à participer à la transition et s’est engagé à ne rentrer au pays que quand les conditions politiques et sécuritaires lui seront favorables. Mais de l’aveu même des médiateurs, les discussions s’annoncent très difficiles. «Nous allons avoir des séances très dures», a prévenu Edem Kodjo, représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) au sein de la médiation.
Refusant ce qu’elle estime être une «politisation» de l’armée, la hiérarchie militaire malgache a déjà prévenu qu’elle rejetait «catégoriquement» une clause de la Charte de transition prévoyant «la création d’un Comité de réflexion» sur les forces de sécurité. Sans doute pour tenter de consolider l’accord du 9 août, l’équipe de médiation s’est rendue en fin de semaine à Madagascar, où elle a assuré avoir constaté «l’unanimité» autour de la future transition.
Samedi, 69 organisations de la société civile malgache ont signé leur adhésion à la Charte de transition pour «démontrer publiquement leur engagement à soutenir le processus».

Encadré: La médiation internationale a pu constater ce week-end à Madagascar « l'unanimité autour de l'accord politique » conclu au début du mois dans la capitale mozambicaine. En effet, l’ensemble des organisations de la société civile et des partis politiques malgaches ont signé : elles adhèrent à cette charte qui doit mener la Grande île vers des élections d’ici fin 2010. Les rivaux malgaches doivent maintenant discuter de la distribution des postes entre les quatre principales mouvances politiques dirigées, respectivement, par l’actuel homme fort de la Grand île, Andry Rajoelina, 35 ans, par le président destitué Marc Ravalomanana, 59 ans, et par les deux anciens chefs d’Etat Albert Zafy, 82 ans, et Didier Ratsiraka, 73 ans.
Au terme de la première ronde de négociations, dite Maputo I et qualifiée de « rencontre historique », les quatre dirigeants avaient conclu un accord prévoyant la mise en place d’un gouvernement de transition qui doit organiser, dans les quinze mois, des élections présidentielle et législatives. Les quatre acteurs de la crise malgache vont donc discuter les 25 et 26 août de la distribution des postes dans les institutions de transition et tout particulièrement la composition du futur gouvernement d’Antananarivo qui comprendra un Premier ministre et trois vice-Premiers ministres, ainsi que 28 ministres. « A Maputo II, il s’agit de répartir les postes entre les quatre mouvements politiques », a déclaré le principal médiateur, Joaquim Chissano. 


Midi Mada 25/08/2009
Le PM des légalistes libéré hier : Manandafy parti à Maputo - Davis R
Les délégations des quatre mouvances sont parties hier à destination de Maputo pour assister à l’ultime négociation, qui consiste en la répartition des sièges des Institutions de la transition. Quelques heures seulement après avoir retrouvé la liberté, le Premier ministre des légalistes Manandafy Rakotonirina est déjà parti pour la capitale mozambicaine en tant que chef de délégation de la mouvance Ravalomanana. 

Avant son départ, le président national du Mafana a affirmé qu’ « avant ma libération, j’ai signé la lettre d’engagement dictée par l’Accord de Maputo ». A noter que dans son article 3, l’Accord numéro 2 impose aux détenus politiques de s’abstenir de participer à toute réunion susceptible de troubler l’ordre public et/ou d’aggraver la tension politique, et à respecter les termes des accords de Maputo. Certainement, c’était une décision stratégique adoptée par la mouvance Ravalomanana, qui a besoin de la présence de leur Premier ministre pour mener à bien les discussions lors de cette deuxième rencontre à Maputo. 
Détermination. Afin d’exprimer sa détermination d’aller jusqu’au bout de sa lutte, Manandafy Rakotonirina d’annoncer que « je vais dans la capitale mozambicaine pour demander le renversement de la HAT et de favoriser l’instauration d’une véritable transition démocratique à Madagascar ». « Je suis toujours le PM », a-t-il lancé. Et de continuer que « jusqu’à maintenant il n’y a eu aucune décision abrogeant la nomination des ministres que j’ai désignés ». Mis à part Manandafy Rakotonirina, la mouvance Ravalomanana est composée de Rapelanoro Rabenja, Ravatomanga, 

Rakotoarivelo Mamy, Satrobory, Fetison Rakoto Andrianirina, Yves Aimé Rakotoarison, Raharinaivo Andrianatoandro, ainsi que le leader des femmes légalistes Ihanta Andriamandranto. Ils sont tous des fidèles collaborateurs du président déchu, Marc Ravalomanana. 
Rencontre cruciale. Pour sa part, le président de la HAT, Andry Rajoelina, qui est parti pour Maputo à bord d’un Jet privé, a déclaré que « cette rencontre est cruciale pour régler la crise actuelle ». Et de marteler que « la HAT est tout à fait disposée à travailler avec tous ceux qui souhaitent contribuer au bon fonctionnement de la transition ». Le Premier ministre Monja Roindefo, Andriamanjato Ny Hasina, Ratsirahonana Norbert Lala, Ramaroson Alain, Lahiniriko Jean, Général Ramakavelo Désiré Philippe, Manassé Esovelomandroso, Houlder Pierre, Voninahitsy Jean Eugène, ainsi que le Général Randrianafidisoa, composent la mouvance Rajoelina. Une mouvance apparemment remaniée. Contrairement aux mouvances Zafy Albert et Didier Ratsiraka qui ont maintenu les membres de leur délégation lors de la première rencontre. Il convient de noter que Nadine Ramaroson, ministre de la Population du Gouvernement Roindefo, qui va représenter l’UNA Civile pour ce Sommet, est également parti hier vers le début de l’après-midi. 

Encadré: Manandafy Rakotonirina , libéré de la résidence surveillée de Mantasoa hier, s'est dirigé tout de suite vers l'aéroport international d'Ivato pour le départ. Son béret noir sur la tête, a été accueilli chaleureusement par ses partisans à l'arrivée à l'aéroport. Quelques membres de la mouvance Ratsiraka dont Ange Andrianarisoa et Azaly Ben Marofo l'ont aussi félicité de sa libération. 


Tribune Mada 05/05/2009

Communiqué final du Sommet MAPUTO II
Nous publions aujourd’hui ce communiqué sorti il y a déjà quelque jours afin que chacun puisse méditer ce que pourrait être la position de la Communauté Internationale dans le futur proche.

SOMMET DE MAPUTO II -  25 au 27 août 2009  -  COMMUNIQUE FINAL 

Les Chefs de file des quatre mouvances politiques malgaches, réunis à Maputo du 25 au 27 août 2009, sous l’égide de l’Union Africaine et sous les auspices de l’Equipe conjointe de médiation pour Madagascar, conduite par le Président Joaquim Chissano et constituée des représentants de l’Union Africaine, de la SADC, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et des Nations Unies, ont discuté de la désignation des responsables chargés de diriger les institutions de la Transition malgache.
Après de larges consultations, les leaders malgaches ont réaffirmé leur adhésion totale aux principes contenus dans l’Accord politique de Maputo et dans la Charte de la Transition signés le 10 août, notamment les principes d’une transition neutre, pacifique et consensuelle devant conduire à l’organisation d’élections régulières, transparentes et crédibles.
Les leaders politiques se sont mis d’accord sur les mouvances chargées de nommer les responsables des institutions et postes ministériels suivants :

- Conseil Supérieur de la Transition : mouvance Rajoelina 
- Congrès de la Transition : mouvance Ravalomanana 
- Conseil National de Réconciliation : mouvance Zafy 
- Conseil Economique et Social : Société civile 
- Vice-Premier Ministre : mouvance Ravalomanana 
- Vice-Premier Ministre : mouvance Zafy 
- Vice-Premier Ministre : mouvance Rajoelina

Cependant, l’Equipe conjointe de médiation internationale a le regret d’informer l’opinion publique malgache et internationale qu’en dépit de tous les efforts fournis, de toutes ses propositions allant dans le sens d’un compromis, les chefs de file des mouvances ont été dans l’impossibilité de trouver un consensus sur les postes clés de la transition :

- Présidence de la Transition 
- Vice-Présidence de la Transition 
- Premier Ministre de consensus

Les chefs de file des quatre mouvances politiques se sont accordés sur le fait que la recherche du consensus pour la désignation du Président, du Vice-Président et du Premier Ministre de la Transition se poursuivra au plus tard jusqu’au 4 septembre 2009.
L’Equipe conjointe de médiation, consciente que Madagascar est à un tournant décisif de son histoire, exhorte les leaders politiques malgaches et le peuple malgache tout entier à se surpasser et à affronter les défis de cette phase délicate que traverse la nation. Elle les encourage à préserver leur cohésion, à instaurer et consolider un environnement de paix et de sécurité, gage du succès de la transition.
               Maputo, le 28 août 2009  - Centre de Conférence Joaquim Chissano 
               L’Équipe Conjointe de Médiation pour Madagascar : Union Africaine, SADC, ONU, OIF.


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