La Gazette 08/09/2005

Tselatra :Hi-« seho faradoboka » eto Dago`
Tsy afa-po ny mpankafy Tselatra tamin’ny fampisehoana an-tsehatra tokana, nataony tetsy Antsahamanitra. Satria tokoa, dia nalai-nisaraka ny rehetra na dia efa maizin-kitroka aza ny andro. Nandritra ny adim-pamantaranandro telo mahery kely teo ho eo no niarahana tamin’io tolakandro io, saingy kely sy bitika izany ho an’ireo mpijery mpankafy. 
Rariny loatra raha toa ka mbola nangetaheta fatratra izy ireo, satria in-dray mandeha isan-taona no mba afaka mianoka ao anatin’ny “revy metaly maiva-mavesatra”. Na dia niezaka nanafangaro ireo vazo taloha sy ireo hira vaovao aza ry Eric sy ny tariny tamin’io, dia mbola tsy afa-nigoka hatramin’ny “gouttes” m-pitiavany farany ny rehetra noho ny fotoana manam-petra ihany. Hatramin’izao aloha, dia mbola tany fandalovana ho an-dry Eric sy Ralija ny eto Dago noho ny asa mahazaka maniraka any am-pitan-dranomasina any. Izany hoe manam-petra ihany koa ny fotoana ialan’izy ireo sasatra eto an-toerana. Mialoha ny hiverenany any am-pita anefa dia tsy hain’ny tarika ny tsy hametra-beloma an-kira amin’ireo rehetra mbola miandrandra mafy ny kantony. Fantatra àry izao fa rahampitso alina, dia hi-“seho faradoboka” eny amin’ny Eldorado ry Tselatra, ka mandritra io alin’ny zoma mahafinaritra io no “hanalàna azy tanteraka”, mandra-piveriny eto Dago indray. 
Fanabeazana “metaly” 
Zovy tokoa moa no tsy mitsara ivelany avy hatrany raha vao mahita ny “look”-n’ireo mpankafy mozika mavesatra sy mozika “metaly”?. Tsy mbola nisy iray nanome “dera” azy ireny, afa- tsy izay miaina ao amin’io tontolo io. Dradraina ombieny aza moa fa “mpandrongony” izy ireny. Toa mpanonofy ny tsy takatry ny valala be mandry… sy ny hafa maro etsetra. Kanefa rehefa hatonina izy ireny dia tsapa fa olombelona manam-pitiavana tokoa. Tato anatin’ny taona vitsivitsy izay dia niha-niova izay endrika ratsy nomen’ny fiarahamonina izay, satria nobeazin-dry Eric sy Ralija tamin’ny hira fiderana an’Andriamanitra ny rehetra. Nanomboka tamin’ny “Rainay ô” sy ireo hiram-pitiavana efa nokaloiny hatrizay izany, ka mipàka hatraty amin’ny “Fiderana” sy ny “Kamboty” ary ny rehetra tsy voatanisa. Voafehin’i Eric manontolo ny fampisehoana, satria mora nandray anatra an-kira ireo tanora manana “revy hafa” ireo. Heverina araka izany, fa mbola adidy ngeza mankadiry no miandry ny tarika Tselatra, amin’ny fanohizana ny fanabeazana “metaly” efa natomboka. Ka dia aza ela mitady any am-pita ‘zalahy fa miandry ny “ondry” eto an-tanàna ê!. 

Express 22/08/05
Antsahamanitra : Tselatra frappe toujours fort
Sous les nuages, ce samedi, en milieu d'après-midi, Antsahamanitra s'est teint de couleurs métallisées, bien conformes à la musique jouée par Eric et Tselatra, dans le cadre de leur concert annuel dans la capitale. Un théâtre de verdure des jours fastes qui affichait complet ("Les derniers tickets sont vendus vers 17 h", déclare l'organisateur du concert).
Eric avait peut-être déçu ses fans parisiens, en mai dernier, mais samedi, le "Bandy kely" et son groupe avaient littéralement, en une trentaine de titres, enflammé le théâtre de verdure avec leur rock puissant, provoquant la folie chez leurs fans : les uns secouant frénétiquement la tête au rythme effrénée de la musique, les autres sautant tout le temps en l'air… Et tout le monde criait de joie, moulinant des bras sur un manche de guitare imaginaire.
Bref, un spectacle de rock comme le public d'ici a envie de voir un peu plus souvent. Pour Eric et sa bande, il lui faudra s'armer de patience : le prochain concert sera pour dans un an.
Vavah Rakotoarivonjy 

Express 19/8/2005

Tselatra: Par ici les sorties

Et alors ? Alors, le même Eric débarque au pays pour son rendez-vous annuel avec le public de la capitale, à Antsahamanitra. On murmure que la tendance évangélique s'est encore accentuée chez lui. Ce qui n'est pas pour rassurer ceux qui abhorraient déjà "Rainay ô" depuis plus d'un an. Il y a aussi les souvenirs des concerts aux organisations foireuses, les ratages mémorables deTselatra. Et toujours, une image, une seule, vient balayer tout cela: celle d'un Eric en nage, accroché à son pied de micro, éructant
"… Fandrosoana ééé/ rock'n'roll yeeaaahhhhhh !" comme si sa vie en dépendait, dans un hurlement rauque, magnifique, de bête blessée à mort.
Ayez seulement la foi… La foi du fan est intacte. C'est celle(s) d'Eric qui, depuis quelques années, pose(nt) problème.
Tselatra en concert ce sa-medi 20 août à Antsahamanitra, à 15h30.:

Andry Rabeherisoa

Tribune 22/8/2005
Evènement : Tselatra : Le public a été en totale euphorie 
L’organisation a été parfaite même si quelques détails n’ont pas été respectés. Le public, la plupart n’étant même des fans du rock(?), a répondu présent los du concert du groupe Tselatra à Antsahamanitra, samedi dernier. L’ambiance a été chaude sous le signe des retrouvailles. 
”Nul n’est prophète dans son pays”. Foutaises. Eric Tselatra l’a confirmé samedi dernier, lors du concert qu’il a donné dans un Antsahamanitra envahi par un public resté sur sa faim pendant des années. Tous les morceaux qui ont fait connaître le groupe au milieu des années 80 ont été interpretés avec quelques retouches au niveau instrumental. Eric a pêté vraiment la forme au côté des Poune (guitare ), Lija (clavier et chant), Zozo (batterie), Pita (guitare) et les autres qui ont partagé la scène avec le bonhomme venant tout droit de France. 
Le public, quant à lui, a été gâté avec tous les morceaux qui ont fait leur bonheur, il fut un temps. Mais les titres inclus dans le nouvel album a été aussi de la partie, d’où le délire total du public au moment où Lija entrait dans la danse en interprétant ”Rainay o!”. Les fans redemandent encore.
A quand le prochain rendez-vous. Wait and see !

Daddy R

Tribune 19/8/2005
Rock : Tselatra «Je vis pour la gloire de Dieu» 

La Gazette  23/08/2005

Concert de rock:Le public s’assagit
Durant les deux concerts du groupe Tselatra qui se sont tenus à Antsahamanitra respectivement au mois d’août de l’année dernière et samedi dernier, on a remarqué que le public de ce groupe s’est assagi. 
En effet, comme nous l’avions déjà mentionné hier, il n’y avait plus les harcèlements quotidiens du public vis-à-vis des forces de l’ordre, ou encore les fameux petits accrochages par-ci et par-là qui se déclenchent à une simple bousculade. Mais quelles en seraient les causes? 
Tout d’abord, il faut dire que le groupe existe depuis les années 80. Ce qui fait que les rockers d’antan, qui avaient alors vingt ans, en pleine fougue, en ont actuellement quarante ou trente. Cela veut dire que ces derniers ont mûri au fil de l’âge. De plus, rappelons que même à cette époque, le groupe arrivait déjà à remplir aisément Antsahamanitra. 
Actuellement, il y a toujours les jeunes qui admirent le groupe, d’ailleurs, ce sont plutôt ces derniers qui ont rempli le devant de la scène, lors de ces deux événements et ils ne pensent plus à se bagarrer pour un rien. 
L’alcool et la drogue restent toujours d’actualité, surtout lors des concerts de ce genre, mais ceux qui en ont pris étaient plutôt tranquilles et ont préféré rester dans leur coin, sans perturber les autres en train de se défouler, tout en chantant avec le groupe. 
Mais on peut également dire qu’en général, c’est tout à fait le public du monde du rock qui s’assagit. En effet, que ce soit lors d’un concert du groupe Ambondrona, même si certains rockers pensent que ce combo ne mérite pas d’être classé parmi les groupes de rock malgaches, ou encore lors des concerts de « heavy » ou 
« thrash » voire même de 
« death metal », en passant par les petits concerts de « grunge » et de « new metal » de la nouvelle génération des rockers appelés les « new school », on voit bien l’évolution. Une évolution qui mérite d’être citée car cela veut dire que nous ne nous cantonnons pas tout simplement à copier bêtement la culture étrangère mais apportons également notre sagesse, la sagesse malgache lors d’un concert. 
Toutefois, cela ne veut pas dire que lors d’un concert de rock, il faille rester bien sagement dans son fauteuil, comme lors des concerts de Dear Henri ou encore d’Abel Ratsimba ! 

Faly R.

Express  05/08/2005

En concert prochainement, Eric et Tselatra fidèles à l'unique rendez-vous annuel à Antsahamanitra
Une fois l'an, Eric débarque et bat immédiatement le rappel de sa vieille troupe. Pour ce qui sera, pour beaucoup, le seul véritable concert de rock de l'année.

Expériences musicales.

Tselatra est prêt à frapper à nouveau.
• Express de Madagascar: Un concert de Tselatra chaque année. En quoi celui-ci différera-t-il des autres ?
- Eric : Depuis 2000, le groupe n'a jamais cessé d'apporter des nouveautés aux fans de rock locaux. Nous apportons de nouvelles compositions, de nouveaux albums : un audio et un vidéo...

• Salegy-rock, vaki-rock… Tselatra se permet souvent des fusions avec le rock. A des fins commerciales ? - Le salegy est une musique populaire malgache, tout comme le vako-drazana, qui me touche. Depuis toujours, j'expérimente, je fais des "recherches", ici et là. La fusion de toutes ces musiques avec rock est le résultat de ces expériences musicales. Je pense que tout cela met en valeur la musique malgache. Il n' y a rien de commercial.  • Ces derniers temps, il semble que les groupes de rock sont de plus en plus portés vers l'évangélique. On pense que cela vient de "Rainay ô"… - Dans "Rainay ô", je chante la gloire de Dieu, le remerciant pour tout ce qu'il m'a donné. Pour les autres groupes, je ne sais pas. Si c'est une véritable conversion, des louanges sincères, il n' y a pas de mal. Par contre, si c'est pour copier ce que les autres font, je n'en vois pas l'intérêt.

• Que pensez-vous alors des rockers malgaches?
- La plupart ne font qu'imiter des groupes célèbres à l'étranger. Je ne veux pas citer de nom, mais je ne suis pas sûr que c'est en procédant ainsi que l'on fera progresser la musique dans ce pays.
Eric est de retour.

Propos recueillis par Vavah Rakotoarivonjy 

La Gazette  22/08/2005

Tselatra:La foudre a frappé Antsahamanitra
Le groupe Tselatra s’est produit samedi dernier à Antsahamanitra devant une foule en délire. 
En effet, des jeunes, vêtus d’habit sombre, tenue habituelle des rockers, noircissaient le théâtre de verdure. Il suffisait tout simplement qu’Eric, le leader du groupe entonne une chanson pour que le public chante en chœur avec lui. Ce fut une réussite totale. La foudre a frappé Antsa- 
hamanitra et ses fans se sont véritablement défoulés comme jamais. 
De plus, c’est une grande première dans le monde du rock qu’il n’y ait pas eu de bavure lors d’un concert à Antsahamanitra. Il y avait bien quelques spectateurs qui étaient en état d’ivresse mais sans plus. Pas de bagarre ni les fameuses guerres de bouteilles en plastique. Tout s’est bien passé. 
Et lorsque le groupe a chanté "Rainay O !", plus d’un "hardos", dur à cuir, avaient les larmes aux yeux, tellement ce fut beau. D’ailleurs la chanson a même été rééditée car les gens en redemandaient encore et encore. Tout cela pour dire que ces rockers qui se montrent dur comme fer, ont quand même du cœur et fondent en larme pour une chanson. Avant d’entonner le morceau, Eric a expliqué au public les raisons pour lesquelles il l’a composée. Ceci pour dire que même innocent, on peut toujours être victime et subir le même sort que les vrais bandits. 
Toutefois, il y avait quand même quelques lacunes que le groupe devra éviter : côté sonorisation, ce ne fut pas vraiment le top. Certes, diriez-vous que sonoriser un concert de rock est toujours difficile car les musiciens ont leurs propres sons, mais il faut également dire que c’est en partie le rôle du sonorisateur de s’adapter à n’importe quelle situation, que ce soit pour un concert de rock ou un gala évangélique. Sur scène, Eric n’arrêtait pas de faire des signes aux techniciens de la table comme quoi, les baffles du retour fonctionnaient mal. Côté public, seuls ceux qui étaient à côté des baffles entendaient distinctement les rifs de Poune, le guitariste. Le reste n’entendait tout 
simplement que du bourdonnement et une vague sonorité mélodique du combo. 
Faly Rajaonarison

La Gazette   20/08/2005

Tselatra:Antsahamanitra sous le tonnerre ce jour
Après le succès que le groupe Tselatra a enregistré lors de son cabaret au Relax à Alasora, la semaine dernière, le combo nous offrira encore une fois de plus un concert de taille cet après-midi, à partir de 16 h à Antsahamanitra. 
Tselatra, dont le leader n’est autre qu’Eric, nous fait depuis quelques années la gâterie de se produire sur scène au moins une fois par an. Comme nous le savons tous, Eric réside en France et vient au pays régulièrement pour rendre visite à sa famille pendant le période des vacances. Du coup, il en fait d’une pierre deux coups : la famille comme les fans sont rendus visite. A ces derniers, il leur donne rendez-vous à un de ces concerts annuels, histoire de renouer ses relations avec son fidèle public. 
Par ailleurs, notez également que les membres du groupe dont Jojo à la batterie, Papâtre à la basse ou encore Poune à la guitare, ainsi que les autres, sont toujours fidèles au concept du groupe, à son style et voire même plus car ils contribuent également à l’amélioration des morceaux concoctés par Eric et Lija. 
Notons que tout est fin prêt. En effet, le groupe a clôturé les séances de répétitions depuis avant-hier. Hier, ils étaient en mise au vert totale pour donner le meilleur d’eux-mêmes cet après-midi. 
Sinon, le groupe nous a concocté également quelques nouveaux morceaux qui passent déjà depuis des semaines sur les ondes radios de la capitale. 
Rendez-vous donc, cet après midi à Antsahamanitra pour un moment intense de rock’n’roll avec le groupe Tselatra.