BigNews:L'ariary continue sa descente aux enfers:
1 Euro = MGA 2754.68 1 Dollar US = MGA 2101.23 . La barre des 3000 MGA pour 1 EUR ne devrait plus tarder à tomber.
L'Edito:
« La violence ne ressemble pas à Madagascar...
» (
...
)
1.
Reporters sans frontières dénonce avec force le retour de la censure à Madagascar
(rsfcanada) ( ...
)
2.
Le consensus plutôt que les armes (rfi) ( ...
)
3.
Manandafy Rakotonirina en résidence surveillée à Mantasoa
(midi ) ( ...
)
4.
Communauté internationale : Première réaction après les derniers massacres à Tana
(tribune ( ...
)
5.
Des élections auront lieu à Madagascar cette année, selon l'UA (yahoo) ( ...
)
6.
Désiré Randrianarivelo : « C'est pour la patrie que j'ai accepté d'être ministre »
(midi) ( ...
)
7.
Madagascar - Le Premier ministre arrêté par l'armée loyale au nouveau régime
(lepoint) ( ...
)
8.
Rakotonirina forme son gouvernement (rfi) ( ...
)
9.
Madagascar :
arrestation spectaculaire à la cour constitutionnelle d’Antanarivo (afrik) ( ...
)
10.
Gouvernement « légaliste »
: Une première vague, plutôt technique (tribune) ( ...
)
*.
No Comment.... No Comment...
11.
Lettre ouverte à "Monsieur le Président de la haute Autorité de Transition"
(sobika) ( ...
)
12.
Le gouvernement malgache refuse de s'engager sur un scrutin (challenges) ( ...
)
13.
Désiré Randrianarivelo
: Le Procureur n'a pas voulu l'enquêter
(midi) ( ...
)
14.
Addis-Abeba : Les présidentielles évoquées (express) ( ...
)
15.
Réunion du Groupe de contact : Bataille diplomatique à Addis-Abeba
(express) ( ...
)
16.
IHANTA RANDRIAMANDRANTO
: « Mon époux n'est pas un terroriste » (nouvelles) ( ...
)
17.
A Madagascar, l'armée envahit la Cour constitutionnelle
(lemonde) ( ...
)
18.
Madagascar: le camp du président évincé forme son propre gouvernement
(7sur7) ( ...
)
19.
Saisie d'armes à la HCC : « Que la vérité soit respectée », déclare Jean-Michel Rajaonarivony
(midi) ( ...
)
Big News...
L'ariary continue sa descente aux enfers:
1 Euro = MGA 2754.68 1 Dollar US = MGA 2101.23 . La barre des 3000 MGA pour 1 EUR ne devrait plus tarder à tomber.
Les
femmes légalistes ont entamé une marche depuis ankorondrano.
La marche s'est terminée devant un barrage militaire
Vendredi 1 mai à Ankorondrano. Environ 10 000 supporters du président Marc Ravalomanana s’étaient donnés rendez-vous dans les locaux du Magro pour leur meeting.
Le Premier ministre Manandafy Rakotonirina, la leader des femmes légalistes, Ihanta Randriamandranto et le Colonel Théo ont été arrêtés par les militaires dans la soirée au Carlton
Les employés de la Commune Urbaine de Morondava font une grève depuis une semaine. Le motif : le non paiement de leurs salaires depuis 14 mois. -
Concernant les élections, le Ministre des Affaires étrangères Ny Hasina Andriamanjato fait volte-face et parle d’un « malentendu », il accuse même RFI qui a repris les déclarations de « désinformation ».
Les parlementaires se réuniront mardi au cours de l’ouverture de la session parlementaire « vu qu’aucune loi n’a dissout les parlements » selon Vola Dieu Donné. Les invitations ont déjà été envoyées. « Les 31 députés qui ont manifesté leur soutien à la HAT jeudi n’y changeront rien, » a-t-il poursuivi
le président du Sénat Yvon Randriasandratriniony fait parti des représentants coté Ravalomanana a Addis Abeba
Les manifestants "légalistes" prévoient de faire une grande marche vers
l’Assemblée Nationale Tsimbazaza mardi pour accompagner les députés à l’ouverture des sessions parlementaires.
Le Premier ministre
Manandafy Rakotonirina a été autorisé à s’exprimer jeudi
devant les journalistes pour donner des informations sur son état
de santé. Manandafy Rakotonirina, a pu certifier en direct des
sévices et coups qu'il a reçu sur son corps et notamment sur la tête.
Un grand soulagement quand même pour les partisans de la légalité de constater que sa vie est sauve.
Le 3 mai est le jour de l'année choisi par l'Unesco pour rappeler l'existence de la liberté de la presse. Instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993 , c'est la 15ème année que se déroule cette journée. (*)
A cette occasion,
prenons un petit moment de réflexion profonde! Retrouvons-nous !
Retrouvons
nos vrais valeurs de
Sagesse, de "Fihavanana".
Nous savons tous la situation de crise actuelle que passe notre pays.
Madagascar est un pays superbe où a toujours régné la sagesse
ancestrale "Fahendreny ny Ntaolo" et le
"Fihavanana" qui sont des richesses de la culture
malgache.
Retrouvons les comme nous le rappelle nos amis d'outre mer et à
travers le monde dont Thierry. Refusons et
n'acceptons pas la violence.
Bonjour Je suis tellement attristé de la situation a
Madagascar . Ce si beau pays d' anciennes colonies française qui se
déchire dans une guerre & bataille politique faisant
déjà des centaines de morts POURQUOI & POURQUOI?
Je voudrai tellement que tout aille mieux on ne peux revenir en
arrière le passé est le passé mais pour les étrangers la violence ne ressemble pas a
Madagascar.
Les étrangers voient comme quelques chose de très touristique actuellement comme hospitalité,
courtoisie, etc ..............
Cela choque pour beaucoup de gens dans le monde, je suis français d' outre mer alors je suis
très triste pour ce pays .
Je l' ai visité par trois fois et c' était plus que parfait
, le rêve pour quelqu'un comme moi;
Merci de m' avoir lu, j'espère que vous mettrez cela dans votre chronique.
Cordialement
...
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Thierry d'Outre mer (Polynésie française)
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Thierry a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!...
Pour
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rsfcanada.org 23 avril 2009
Le
Dossier des Echos des
Emeutes nos correspondants (
...
)
Madagascar : Les médias dans l’oeil du cyclone un mois après l’accession au pouvoir d’Andry Rajoelina Reporters sans frontières dénonce avec force le retour de la censure à Madagascar après que des ordres ont été donnés aux médias publics de ne pas couvrir les manifestations de l’opposition. L’organisation s’inquiète également de la fermeture de Radio Mada et des actes de vandalisme qui ont touché plusieurs médias proches de l’ancien président, Marc Ravalomanana.
"Déjà durement touchés par la crise qu’a connue le pays entre décembre 2008 et mars 2009, les médias sont à nouveau visés par des mesures inquiétantes, sur fond de bruits de bottes. Tout en sanctionnant les appels à la haine ou à la violence, Andry Rajoelina doit garantir la libre expression des opinions et une couverture complète et neutre des manifestations. Nous sommes inquiets de la tournure que prennent les événements. L’instabilité politique et institutionnelle dans laquelle est plongé le pays ne saurait justifier le retour de la censure", a déclaré Reporters sans frontières. Censure dans les médias publics
La Haute Autorité de transition mise en place par Andry Rajoelina en mars a d’abord semblé donner des gages de bonne volonté en laissant les médias publics couvrir les activités de l’opposition. Ainsi la Télévision Nationale Malgache (TVM) et la Radio Nationale Malgache (RNM) ont pu couvrir les manifestations et inviter à l’antenne, dans l’émission dominicale "Savaravina" notamment, certains ténors de l’opposition tels que Olivier Rakotovazaha et Constant Raveloson.
Mais de sources concordantes, les rédactions de ces deux médias ont reçu plus récemment des consignes pour organiser un
black-out sur les manifestations de l’opposition.
Interrogé par Reporters sans frontières, le directeur par intérim de la TVM, Johary Ravaojanahary, affirme : "Personne ne nous a empêchés, ici à la TVM, de rapporter ce qui se passe à
Ambohijatovo." Une version confirmée par un journaliste ayant requis l’anonymat qui déclare qu’il n’a "jamais reçu, personnellement, une quelconque interdiction concernant la couverture des manifestations de l’opposition". Mais cette position est contredite par un autre journaliste affirmant pour sa part, lui aussi sous couvert de l’anonymat : "Il y a effectivement censure. L’autorité supérieure fait pression sur le rédacteur en chef pour interdire aux journalistes d’aller couvrir les manifestations." La station Radio Mada fermée et l’émetteur de Télé Mada démonté
Le 19 avril dans la soirée, un groupe de militaires cagoulés a enlevé de force l’émetteur de la chaîne privée Télé Mada et a ordonné la fermeture de la station privée Radio Mada, deux médias proches de l’ex-président Marc Ravalomanana.
Les autorités justifient cette mesure par le non-respect des dispositions législatives et réglementaires relatives à la communication audiovisuelle". Télé Mada est "une station pirate car elle ne dispose d’aucune fréquence régulière. Par ailleurs, elle brouille les autres chaînes de télévision. Cette chaîne n’a déposé aucune demande d’autorisation d’exploitation officielle auprès des responsables", affirme Gilbert Raharizatovo, récemment nommé à la tête du nouveau ministère de la Communication. Quant à Radio Mada, elle est accusée d’activités qui tendent à "inciter à la désobéissance civile et à ébranler la confiance de la population envers les institutions". Non seulement les propos des animateurs mais encore les émissions interactives sont condamnés pour "inciter les auditeurs à déclencher une guerre civile".
Le 20 avril, des partisans de Marc Ravalomanana se sont dirigés vers le tribunal de grande instance pour y déposer une lettre au procureur de la République protestant contre la saisie des équipements de transmission de Radio Mada, Radio Fahazavana et Télé
Mada. Les forces de l’ordre sont alors intervenues avec des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les manifestants. La répression de la manifestation a fait un mort et au moins treize blessés. Création d’un ministère de la Communication
Conformément à ses promesses formulées devant les journalistes, le 30 mars, le président de la Haute Autorité de transition, Andry Rajoelina, a décidé de procéder à la création d’un ministère de la Communication, une première à Madagascar où ce secteur n’a jamais fait l’objet d’un département ministériel indépendant. A sa tête, Gilbert Raharizatovo, ancien journaliste à la RNM et à la TVM, a été nommé le 17 avril.
Reporters sans frontières estime que la publication d’un Code de la Communication devrait figurer parmi les priorités du ministre, afin de clarifier les règles du jeu et d’éviter les dérives. Celui-ci doit en outre veiller à ce que la population malgache ait accès à l’information de manière équitable. "Le fait de ne pas évoquer les manifestations de l’opposition à une heure de grande écoute et sur des canaux suivis par 80% des Malgaches ne va pas dans ce sens", a conclu l’organisation.
rfi.fr 02/05/2009 Le consensus plutôt que les armes
par RFI
Le jeudi 30 avril s’est tenue au siège de
l’Union africaine à Addis Abeba la première réunion du Conseil consultatif de la communauté internationale sur Madagascar. Ce Conseil réunit, entre autres,
l’OIF, l’UE, les trois pays africains qui siègent actuellement ainsi que les membres permanents du Conseil de sécurité de
l’ONU, ainsi que la Sadc, la Communauté des Etats d’Afrique australe. Certains de ses membres avaient évoqué récemment la possibilité d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel à Madagascar. Mais le Conseil consultatif est clairement en faveur d’une solution politique basée sur le consensus.
Officiellement, c’est le consensus qui a prévalu ce vendredi 30 avril. Pourtant, de source proche de la réunion, certains membres de la SADEC poussent pour une extrême fermeté à l’égard des auteurs du coup
d’Etat.
Pour le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramtane
Lamamra, : « Il y a une volonté la part de l’UA sur la nécessité de promouvoir une solution consensuelle qui serait donc le fait de toutes les forces politiques et des personnalités nationales. Nous sommes dans le contexte de la recherche d’une solution politique par des moyens strictement diplomatiques ».
Cette réunion a été précédée par une visite du ministre des Affaires étrangères de la transition malgache qui s’est rendu à
l’Union africaine en dépit des pressions de la SADEC.
Ramtane
Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine.
(Photo : AFP)
Selon l’envoyé spécial de l’UA à Madagascar, Ablassé Ouédraogo : « La décision de procéder à des élections avant la fin de l’année est bien accueillie et tous les protagonistes malgaches comprennent la nécessité de faire des concessions ; et d’ailleurs, tous les Malgaches sont d’avis qu’on peut raccourcir la durée de la transition, en organisant les élections d’ici la fin du mois de décembre 2009 ».
Le Conseil facultatif de la communauté internationale a également condamné les violences et appelé au maintien de l’aide humanitaire en faveur des populations malgaches
Midi Mada 02/05/2009
Manandafy Rakotonirina en résidence surveillée à Mantasoa
- RAJAOFERA Eugène
Justice. Après enquête jeudi soir au Parquet d'Anosy, Manandafy Rakotonirina et Ihanta Randriamandranto ont été placés en résidence surveillée.
« Usurpation de titre ». 24 heures après son arrestation, le premier ministre de Marc
Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina, a été déféré au Parquet. Le leader des femmes « légalistes », Ihanta
Randriamandrato, et deux colonels arrêtés le soir du mercredi au Carlton l'ont été également. Les inculpés ont débarqué au Tribunal
d'Anosy ce jeudi à 18h30. Apparemment, ils n'étaient pas en forme, à l'exception de Ihanta Randriamandranto qui n'a pas eu besoin de s'appuyer sur les épaules des autres pour pouvoir marcher correctement. Après l'enquête qui a duré environ 3 heures, Manandafy Rakotonirina et consorts ont été immédiatement placés sous mandat de dépôt à la prison
d'Antanimora. Le premier ministre des « légalistes » est inculpé d'usurpation de titre. Il partage avec Ihanta Randriamandranto les autres chefs d'inculpation dont tenue de rassemblements sans autorisation, destruction de biens et incitation à la guerre civile. Tandis qu'un seul chef d'inculpation est retenu contre les trois colonels: détention illégale d'armes. On a appris hier, que Manandafy Rakotonirina et Ihanta Randriamandranto ont été finalement placés, en résidence surveillée. Le premier à Mantasoa et la seconde à
Ambatolampy. Par contre, les deux colonels ont été placés sous mandat de dépôt à
Tsiafahy.
Internationale Libérale. Le président déchu Marc Ravalomanana a condamné ce jeudi depuis Pretoria les arrestations effectuées dans les rangs de ses partisans. « Ce sont des actes criminels contre des personnes innocentes. Ces arrestations constituent une violation des droits de l'homme et de la dignité humaine. », a-t-il martelé. L'Internationale Libérale, dont Manandafy Rakotonirina est le vice-président mondial, n'a pas tardé à réagir. Par le biais de son secrétaire général Emil Kirja, elle demande la libération immédiate de Manandafy
Rakotonirina. « Les dernières images que nous avons reçu d'Antananarivo, la Capitale de Madagascar, sont choquantes et effroyables. Une telle attitude de la part du régime militaire est inacceptable. Nous exigeons la libération immédiate de Manandafy Rakotonirina, chef du MFM et de ses collègues politiques (...). Nous maintenons fermement notre soutien à la liberté et la démocratie pour nos amis libéraux et tout le peuple de Madagascar » a déclaré Emil Kirjas de l'Internationale Libérale dont le Comité Exécutif tient actuellement sa réunion à Vancouver (Canada).
tribune mada 02/05/2009 Communauté internationale
: Première réaction après les derniers massacres à Tana-par Rakotoarilala Ninaivo
Les membres du corps diplomatique à Madagascar estiment que rien ne permet de justifier la violence de la part d’un parti quelconque, et qu’en fait, davantage de violence rendrait l’avènement d’une solution pacifique et négociée plus difficile et moins probable. La communauté internationale résidant à Madagascar condamne la récente résurgence de la violence et l’intimidation à Madagascar dans son communiqué en date de ce mercredi 29 avril 2009. Elle déplore ainsi le mépris déconcertant des droits de l’homme qui a accompagné ces violences et intimidations.
« La crise ne sera pas résolue par le bain de sang. Ce qui s’est passé dernièrement n’a fait qu’illustrer le besoin de procéder au dialogue et de respecter les libertés fondamentales d’expression et d’assemblée, afin de permettre l’expression pacifique d’une contestation ». Tel est le message contenu dans le communiqué rédigé par les membres du corps diplomatique résidant à Madagascar. Appel au dialogue
Le dialogue demeure le seul chemin pour aller de l’avant indique la communauté internationale. Elle réitère son appel pour un retour rapide à la démocratie à travers des élections libres et justes, et une administration de transition qui soit véritablement inclusive et consensuelle. Elle exhorte davantage les différentes mouvances politiques à reprendre la table de la négociation, avec la volonté de parvenir à un compromis dans l’intérêt suprême de la nation.
Enfin, la communauté internationale résidant à Madagascar accueille favorablement et soutient fermement l’avènement de la toute première réunion du Groupe de Contact sur Madagascar, prévue se tenir le 30 avril prochain à Addis Abeba, sous les auspices conjointes de l’Union Africaine et des Nations Unies. La communauté internationale avoue que la formation de ce groupe reflète les profondes préoccupations de la communauté concernant la crise politique à Madagascar. Elle réitère qu’il appartient d’abord au peuple Malagasy lui-même de résoudre cette crise.
Cependant à l’allure où vont les arrestations et les intimidations actuelles, le principal acteur dans cette crise risque de disparaître ou du moins de ne plus avoir de leader en mesure de défendre ses positions. Le dialogue, la table ronde ou le consensus n’auraient alors plus de raison d’être.
yahoo.com 01/05/2009
Des élections auront lieu à Madagascar cette année, selon
l'UA
La Haute Autorité de transition au pouvoir à Madagascar est prête à organiser des élections avant la fin de l'année, a annoncé jeudi l'émissaire de l'Union africaine (UA), Ablassé
Ouedraogo.
DES ÉLECTIONS SERONT ORGANISÉES À MADAGASCAR CETTE ANNÉE, SELON L'UA Agrandir la photo Andry Rajoelina, président de cette Haute Autorité, qui a pris le pouvoir en mars avec l'appui de l'armée, promettait jusqu'ici la tenue d'un scrutin en octobre 2010, échéance jugée trop lointaine par les chancelleries occidentales, qui parlent d'un coup d'Etat et réclament le rétablissement de l'ordre constitutionnel.
"Tout le monde est d'accord. (Ils vont) organiser des élection à la fin de l'année", a déclaré
Ouedraogo, s'adressant à la presse à l'issue d'une réunion du groupe de contact de
l'UA à Addis-Abeba.
La réunion s'est déroulée en l'absence de délégation malgache. Ny Hasnia Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères de Rajoelina, et des représentants du président déchu Marc Ravalomanana se trouvent toutefois dans la capitale éthiopienne où ils ont eu des entretiens avec des membres du groupe de contact.
Ramtane Lamamra, Commissaire de l'UA à la paix et à la sécurité, a en outre indiqué que Ravalomanana allait négocier avec Rajoelina en vue d'un partage du pouvoir.
Barry Malone, version française Jean-Philippe Lefief
Midi Mada 01/05/2009 Désiré Randrianarivelo
: « C'est pour la patrie que j'ai accepté d'être ministre » - Propos recueillis par R. O
Désiré Randrianarivelo est le ministre de la Justice du gouvernement Manandafy. Magistrat de 1er grade, Avocat général près la Cour suprême et président du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM), l'homme a le profil de l'emploi. Interview.
- Midi : Pourquoi n'étiez-vous pas présent au Carlton lors de la présentation des 7 ministres du gouvernement Manandafy ?
- Désiré Randrianarivelo : « C'est pour des raisons de sécurité que je ne me suis pas rendu là-bas ».
- Midi : Vous avez toujours dit que le SMM ne faisait pas de politique
- D. R. : « Effectivement, selon son statut, le SMM ne fait pas de la politique. Toutefois, chaque membre, en sa qualité de citoyen comme tout autre, est libre d'avoir ses propres convictions politiques ».
- Midi : Donc vous faites dorénavant de la politique puisqu'un poste de ministre est par nature politique
- D. R. : « C'est pour la patrie que j'ai accepté d'être ministre »
- Midi : Vous allez alors démissionner de la présidence du SMM ?
- D. R. : « J'ai déjà avisé le bureau »
- Midi : Quel est votre objectif en acceptant d'être ministre ?
- D. R. : « Mon père fut l'un des premiers magistrats malgaches. Nous avons toujours été éduqués dans le respect de la loi. Dans cet esprit, mon objectif a toujours été l'instauration d'un Etat de droit ».
- Midi : Pensez-vous que le gouvernement dont les membres sont nommés à partir d'un pays étranger est conforme aux textes en vigueur ?
- D. R. : « Aucun texte ne l'interdit non plus ».
- Midi : Avez-vous été consulté au téléphone par Marc Ravalomanana ou est-ce Manandafy qui vous a contacté ?
- D. R. : « Je ne vous répondrai pas. Posez la question au Premier ministre Manandafy ».
- Midi : Avec deux ministres de tutelle, les magistrats ne risquent-ils pas d'être divisés ?
- D. R. : « Il nous appartient de nous concerter ».
- Midi : Comment comptez-vous prendre le contrôle du ministère ?
- D. R. : « Je ne vais pas vous dévoiler notre stratégie. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'on ne peut pas agir seul, mais avec l'ensemble du gouvernement dont les membres ne sont pas encore tous nommés ».
lepoint.fr 30/04/2009
MADAGASCAR - Le Premier ministre arrêté par l'armée loyale au nouveau régime
- AFP
Le Premier ministre désigné du président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina, a été arrêté mercredi par des militaires loyaux au nouveau régime. Un groupe d'une vingtaine de soldats, tous armés et certains cagoulés, ont pénétré l'hôtel Carlton dans le centre d'Antananarivo, où Marc Rakotonirina avait établi son quartier général pour défier la haute autorité de transition (HAT) présidée par Andry Rajoelina. "On est là pour arrêter Manandafy", a déclaré l'un des officiers chargés de l'opération à des journalistes.
Lâché par l'armée et confronté à la pire crise qu'il ait connue depuis son arrivée à la tête du pays, en 2002, Marc Ravalomanana a remis ses pouvoirs, le 17 mars, à un directoire militaire, qui les a immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors chef de l'opposition et désormais à la tête de la HAT. Il a, depuis, quitté Madagascar, continuant toutefois de revendiquer la légitimité du pouvoir dans l'île.
Mardi, Marc Rakotonirina a annoncé la formation d'un gouvernement "légaliste", comptant dans un premier temps six ministres. "Cela donne corps à une réalité tangible d'un gouvernement légal et constitutionnel", a alors expliqué Constant Raveloson, son porte-parole. "Si cela maintient la pression sur la HAT, c'est tant mieux." Caché dans les toilettes
Lors de l'opération de mercredi, le commando était dirigé par des officiers déjà impliqués dans le départ de M. Ravalomanana, et qui ont passé une heure à fouiller l'hôtel Carlton avant de trouver M. Rakotonirina caché dans des toilettes. Des responsables de l'hôtel ont indiqué que les militaires disposaient d'un mandat d'arrêt dont l'existence a été confirmée par la porte-parole d'Andry Rajoelina, Annick Rajaona.
"Il y a un mandat d'arrêt depuis une semaine contre Manandafy. Il est la tête pensante des violences de la semaine dernière", a-t-elle indiqué, précisant que l'opération était lancée "pour atteinte à la sûreté de l'État".
Deux personnes ont été tuées vendredi dernier lors d'affrontements entre forces de l'ordre et partisans du président évincé. Lundi, des militaires ont investi les locaux de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) à Antananarivo, et arrêté trois membres de la sécurité accusés d'être restés fidèles à Marc Ravalomanana. L'opération visait à arrêter des membres des forces de l'ordre restés fidèles à l'ancien président et accusés d'avoir ouvert le feu sur des partisans de ce dernier pour décrédibiliser la
HAT.
rfi.fr 29/04/2009 Rakotonirina forme son gouvernement
- par RFI
Manandafy Rakotonirina, désigné Premier ministre par le président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana, a annoncé mardi la formation d'un gouvernement « légaliste » en nommant dans un premier temps six ministres. Le reste de son cabinet doit être constitué dans la journée de mercredi.
Alors qu’il est un Premier ministre sans attribut, et même sans bureau, Manandafy Rakotonirina a annoncé les premiers membres de son gouvernement, presque comme si de rien n’était.
Il faut en prendre acte s’en s’étonner parce que Madagascar est devenue coutumière de ce genre de situation ubuesque.
Marc Ravalomanana utilise aujourd’hui la même stratégie que celle employée en février par Andry Rajoelina pour lui mettre la pression. Revirement
Pour le même résultat, divisée en interne, la Haute Autorité de transition n’est actuellement pas beaucoup plus solide que ne l’était l’ancien régime. Mais en mars, c’est le revirement de l’armée au profit de l’opposition qui avait été décisif pour évincer Marc Ravalomanana du pouvoir.
Un nouveau retournement de situation est-il alors envisageable ?
Manandafy Rakotonirina va s’occuper personnellement du dossier puisqu’il prend aussi la tête de la Défense nationale.
Le porte-parole de Manandafy Rakotonirina a assuré « qu’il avait une armée, qu’elle allait se manifester ». Puisque le cabinet doit être constitué dans les prochaines heures, on va pouvoir mesurer la valeur réelle de ces soutiens.
Le Premier ministre du président évincé de Madagascar Marc
Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina. (Photo : AFP)
Encadré:
première vague de
l'équipe gouvernementale légaliste.
Suite à une conférence de presse au Carlton, Manandafy Rakotonirina a donné des noms concernant le gouvernement :
La ministre de l’Agriculture Voahangy Raoniarinjaka est la seule tête inconnue. Razakariasy Henri Bernard a été secrétaire général du ministère des Finances et du Budget sous trois ministres successifs, de Narisoa Rajaonarivony à Hajanirina Rajafinjatovo en passant par Radavidson Andriamparany. L’ancien préfet de Police d’Antananarivo Tsehenoarisoa Rabenja est le dernier ministre de l’Intérieur du gouvernement de Charles Rabemananjara. Le magistrat Andrianarivelo Désiré n’est autre que l’actuel président du syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM). Olivier Rakotovazaha, S.G du MFM, a été déjà ministre des Transports. Et Eliett Rasendratsirofo a été directeur de cabinet à la Primature du temps de Jacques Sylla
La seconde vague sera connue après la réunion de
l’Union Africaine d’Addis-Abeba sur la situation à Madagascar du 1er mai 2009
Afrik.com
29/04/2009
Madagascar :
arrestation spectaculaire à la cour constitutionnelle d’Antanarivo
Le
directeur de la sécurité et 3 autres agents du palais de la cour
constitutionnelle d’Antanarivo, à Madagascar, ont été arrêtés
spectaculairement lundi soir par les militaires pour incitation aux
troubles.
L’armée
accuse les personnes arrêtées de soutenir le président déchu Marc
Ravalomanana, et de porter préjudice au président Andry Rajoelina.
Des armes et munitions auraient été retrouvées au bureau et au
domicile du directeur de la sécurité, rapporte BBC.
Arrestation à la HCC
: Ralitera soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État
- Ralitera Andrianandraina est accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État après son arrestation spectaculaire avec ses trois autres compagnons à Ambohidahy lundi. Il est également soupçonné d’avoir participé à la tuerie
d’Antaninarenina le 7 février, de destruction de biens d’autrui et de détention illicite d’armes.
Enfin, le directeur de la sécurité de la juridiction constitutionnelle pourrait répondre à l’accusation d’attaque à main armée. Cette charge a un lien avec la mort d’une dizaine de personnes, dont des manifestants mais également des policiers ou de simples passants.
Hier, Ihanta Randriamandrato est revenue sur les problèmes de santé de son époux. Ses proches ont apporté des
explications concernant les armes retrouvées au bureau, au domicile et dans la voiture de Ralitera
Andrianandraina. Ils affirment que ces matériels de guerre sont strictement destinés à la sécurité du président de la
HCC.
Iloniaina Alain
(Express Mada)
Tribune Mada 29/04/2009 Gouvernement « légaliste »
: Une première vague, plutôt technique - Recueilli par Bill
Le Premier ministre désigné par le président de la République, Marc Ravalomanana, a présenté ce mardi 28 avril en début de soirée à la presse, une première vague de son équipe gouvernementale. La seconde vague sera connue après la réunion de l’Union Africaine d’Addis-Abeba sur la situation à Madagascar du 1er mai 2009. Comme ministre de la Défense nationale, il y a Manandafy Rakotonirina qui est à la fois le Premier ministre. Selon Manandafy Rakotonirina, ministre de la Défense nationale, il présentera les membres de son cabinet dès ce mercredi 29 avril.
• Les autres membres de ce gouvernement sont :
- Olivier Rakotovazaha, ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire,
- Henri Bernard Razakariasa, ministre des Finances et du Budget,
- Désiré Andrianarivelo, Garde des Sceaux, ministre de la Justice,
- Tsehenoarisoa Rabenja, ministre de l’Intérieur,
- Voahangy Raoniarinjaka, ministre de l’Agriculture,
- Elyett Rasendratsirofo, ministre des Affaires étrangères.
La composition de cette mouture de gouvernement de Manandafy Rakotonirina donne l’impression d’un gouvernement d’ouverture. A première vue, aucune personnalité issue des ténors du TIM mais plutôt des techniciens appartenant à la société civile et qui ne manquent pas d’expériences.
Le seul qui soit issu d’un parti politique est Olivier
Rakotovazaha. Secrétaire général du MFM, Olivier Rakotovazaha a été ministre des Transports et de la Météorologie dans le premier gouvernement de Jacques Sylla. Faisait aussi partie de cette équipe de combat de Jacques Sylla, Elyett Rasendratsirofo qui a alors servi comme directeur de Cabinet du Premier ministre.
Tsehenoarisoa Rabenja est connu pour être un technicien du ministère de
l’Intérieur et de la Réforme administrative. Ministre de l’Intérieur dans le gouvernement démissionnaire de Charles
Rabemananjara, il compte mettre ses expériences au service du gouvernement
Manandafy. Il en est de même de Henri Bernard Razakariasa qui a toujours servi comme Secrétaire général du ministère des Finances et du Budget sous les gouvernements Jacques Sylla et Charles
Rabemananjara.
Une autre personnalité connue dans cette équipe est Désiré
Andrianarivelo. Magistrat siégeant à la Cour suprême, Désiré Andrianarivelo est depuis plusieurs années président du Syndicat des Magistrats de Madagascar
(SMM). Un des premiers alliés du régime Ravalomanana, il s’en est petit à petit démarqué pour observer politiquement une attitude neutre pour ne pas dire plus. En tout cas, son adhésion au gouvernement « légaliste » de Manandafy Rakotonirina surprend et semble donner une autre allure vers un certain apaisement de la situation politique.
Voahangy Raoniarinjaka est pour sa part moins connue. Mais au vu de la situation politique actuelle dans laquelle il y a donc deux gouvernements, elle ne peut pas être n’importe qui. D’autant que le gouvernement Monja Roindefo n’a jusqu’à présent pas réussi à nommer un ministre de l’Agriculture. Et quand on sait le poids de l’Agriculture dans l’économie et dans la vie nationale, on ne peut négliger cette personnalité mais surtout l’orientation et l’esprit qui animent ce gouvernement Manandafy. Le tout est maintenant de savoir comment les deux gouvernements vont-ils pouvoir travailler pour l’apaisement, pour la démocratie et pour la reprise des activités
économiques
Nous recherchons une nounou malgache pour garder Ulysse (6 mois) et son frère Melchior (3 ans, qui sera à l'école le matin), à partir de septembre 2009 de 9h à 19h sur Paris (75007). Travail déclaré.
Contact : Costa
bonjour.je suis un étudiant en Agro-éco-tourisme (agronomie, écologie, tourisme). je cherche à faire un stage de formation ou à travailler tout de suite.
Merci d'avance
Contact : Randrianomanana Titix
bonjour,
j'habite à l'île de la reunion,et j'aime beaucoup,vos lamba tout sorte de couleur,et je voudrais savoir si c'est possible de commander,une bonne quantité avec vous et quel sont les conditons de commande.
J'attend votre reponse. Cordialement.
Contact : chabary
Sobika.com 02/05/2009 Lettre ouverte à "Monsieur le Président de la haute Autorité de Transition"
Juste avant son arrestation le 29 avril au soir au Carlton, Mme Ihanta Randriamandranto avait écrit une lettre à Andry Rajoelina, président de la HAT, suite à l'arrestation de son époux, Ralitera Andriandraina, directeur de la sécurité de la HCC, le 27 avril . Nous publions cette lettre que nous avons reçu.
Monsieur le Président,
Le 27 avril 2009, mon époux, RALITERA Andrianandraina, Directeur de la sécurité de la Haute Cour Constitutionnelle de la République de Madagascar, a été arrêté par des militaires du CAPSAT, dans son lieu de travail et dans des conditions humiliantes, bafouant les principes fondamentaux des droits de l'homme.
Il est aujourd'hui détenu secrètement avec trois de ses collaborateurs, accusé d'être l'auteur et le commanditaire de Coup d'État, de complots, de détention illégale d'armes de guerre, d'assassinats, et de tuerie de masse. Un journal va plus loin en l'accablant d'être le tireur d'élite dans la "tuerie
d'Ambohitrorohitra".
Au regard de telles accusations, il est passible de la plus lourde peine jamais appliquée à Madagascar. Dans d'autres pays, il subira la peine capitale.
La justice sortira la vérité sur cette affaire.
Ayant pour ma-part, la conviction de l'innocence de mon mari, permettez-moi en toute humilité, de vous rappeler qu'en vertu de ses responsabilités de directeur de la sécurité de la HCC, il fût celui qui a reçu à la HCC, vos émissaires, porteurs de votre lettre en date du 17 mars 2009 dont l'objet était de demander la validation des transferts des pouvoirs en votre faveur.
Permettez-moi aussi de vous rappeler qu'il fut celui qui a coordonné votre sécurité lors de votre "installation officielle " à
Mahamasina. En tant que premier responsable de la sécurité pour les événements sous l'égide de la HCC, il lui revenait cette mission combien délicate de garantir votre sécurité au Stade de Mahamasina. A ce titre, il fût celui qui a vérifié que le collier du « Grand Croix », la plus haute distinction de notre République, que vous avez porté ce jour, soit sûr et que votre sécurité soit garantie dans les moindres détails.
Ceux qui connaissent mon mari savent combien il est fier d'avoir accompli, en toute loyauté envers ses supérieurs, les missions qu'on lui a confiées, et cela en dépit de ses convictions de citoyens et au prix de sa vie. "Ndrema" rappelait toujours à ses interlocuteurs que la HCC est la seule institution de la République d'où aucune balle n'a jamais été tirée depuis qu'il était le responsable de la sécurité. Il a été celui qui a ramassé la grenade lancée sur la HCC et qui n'a pas explosé dans le parking et qui constitue aujourd'hui une preuve contre lui (voir photo dans les média).
Ce premier responsable de la sécurité de la HCC, Institution qui vous a porté aux pouvoirs, est aujourd'hui sur l'hôtel du sacrifice. Il porte sur ses épaules, les contradictions de cette Transition.
« Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée - innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. » Art. 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
Par cette lettre, je vous invite à réfléchir sur les droits de l'homme et notamment à l'Article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, « Nul en sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. » et l'Article 11 et l'article 12, « Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. » Notre vie privée est aujourd'hui touchée, notre domicile saccagé, nos biens personnels volés par les militaires qui l'ont arrêté, nos enfants terrifiés par tant de violence et de menace. Mais nous défendrons nos droits tels que la Constitution de notre pays et nos lois nous l'accordent. C'est cela, Monsieur le Président, le
legalisme.
Nous nous battrons au côté des millions de malgache pour que les droits fondamentaux de tout un chacun soient respectés. Je me battrai pour restaurer l'honneur et la dignité de mon mari et de ma famille et pour que la vérité dans cette affaire soit connue. Monsieur le Président, La population de la Capitale dont vous étiez le premier magistrat pendant deux ans, ne se trompera pas d'ennemis. Elle a vu et connait les véritables auteurs des massacres qu'elle endure, et les barbaries des apprentis sorciers qui sèment la terreur en votre nom. Dans votre capacité, vous pouvez encore changer le cours de l'histoire de notre pays.
En reecoutant votre prestation de serment du 21 mars 2009, je ne doute pas que vous avez ce courage. Je vous demande donc, en toute humilité, d'agir pour sa libération et de ses collaborateurs.
Ihanta Randriamandranto
challenges.fr 02/05/2009 Le gouvernement malgache refuse de s'engager sur un scrutin
Le gouvernement malgache a refusé vendredi de s'engager formellement sur la tenue d'élections d'ici la fin de l'année.
La veille, l'émissaire de l'Union africaine sur la Grande
Ile, Ablassé Ouédraogo, avait affirmé avoir l'obtenu l'accord de l'ensemble des partis politiques sur l'organisation d'un scrutin présidentiel d'ici 2010.
"Dans le principe, nous n'avons aucune objection (à la tenue d'élection cette année) mais il nous faut attendre et voir si les conditions sont favorables", a déclaré à Reuters le Premier ministre, Roindefo
Monja.
"La date sera fixée lors des prochaines séances de la table ronde de réconciliation nationale prévues le 17 mai", a-t-il joint au téléphone à Antananarivo.
Jeudi, l'émissaire de l'UA avait déclaré que la Haute Autorité de transition
(Hat) au pouvoir à Madagascar était prête à organiser des élections avant la fin de l'année.
Andry Rajoelina, président de cette Haute Autorité qui a pris le pouvoir en mars avec l'appui de l'armée en renversant le chef de
l'Etat élu Marc Ravalomanana, promettait jusqu'ici la tenue d'un scrutin en octobre 2010.
Mais cette échéance est jugée trop lointaine par les chancelleries occidentales, qui parlent d'un coup
d'Etat et réclament le rétablissement de l'ordre constitutionnel.
"Tout le monde est d'accord. (Ils vont) organiser des élection à la fin de l'année", avait déclaré
Ouedraogo, s'adressant à la presse à l'issue d'une réunion du groupe de contact de
l'UA à Addis-Abeba.
L'UA et la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC, à laquelle appartient l'île) demandent des élections d'ici la fin 2009.
Les propos tenus par Monja reflètent le peu d'enthousiasme du nouveau pouvoir malgache à se soumettre à des pressions externes à propos du calendrier électoral. Mais il n'exclut pas formellement un scrutin cette année.
Pour les chancelleries, aucun pouvoir ne recevra la légitimité de la communauté internationale tant qu'il ne se sera pas plié à la sanction des urnes.
Richard Lough, version française Jean-Loup Fiévet
(c) Reuters Andry Rajoelina (à droite), président de la Haute Autorité de transition qui a pris le pouvoir à Madagascar en mars avec l'appui de l'armée et le Premier ministre, Roindefo
Monja. Alors que l'émissaire de l'Union africaine sur la Grande
Ile, Ablassé Ouédraogo, avait affirmé avoir l'obtenu l'accord de tous les partis politiques sur l'organisation d'un scrutin présidentiel d'ici 2010, le gouvernement refuse de s'engager formellement sur la tenue d'élections d'ici la fin de l'année. /Photo prise le 18 mars
2009/REUTERS/Siphiwe Sibeko PORT-LOUIS (Reuters) -
Midi Mada 02/05/2009 Désiré Randrianarivelo
: Le Procureur n'a pas voulu l'enquêter - R. O
Arrêté au Carlton peu de temps après Manandafy et consorts, Désiré Randrianarivelo a été également conduit à Ambohibao par les éléments de la Commission Nationale Mixte d'Enquête (CNME). Auparavant, les militaires avaient déjà cherché à son domicile, le ministre de la Justice des « légalistes » qui a été déféré avant-hier au parquet dont il était le patron à certaine époque. Il a été du reste « parquetier » pendant plus de 30 ans.
Cour suprême. On imagine l'embarras du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Tana qui a du reste fait savoir, au vice-président du SMM venu assister son président, qu'il ne lui appartient pas de procéder à l'enquête, encore moins à l'inculpation de Désiré Randrianarivelo qui est Avocat général près la Cour suprême. Il en laisse l'appréciation au Parquet général de la Cour Suprême dirigé par le Procureur général Bertholier
Razafintsalama.
Politique. Le cas de Désiré Randrianarivelo a déjà fait l'objet de discussion informelle au niveau de ses collègues lors de la fête organisée avant-hier par l'Amicale du Personnel de la Cour suprême, à l'occasion notamment du départ à la retraite du Premier Président, Nelly
Rakotobe. En tout cas, les magistrats en général et ceux de la Cour suprême en particulier, se posent des questions sur le motif de l'arrestation de Désiré
Randrianarivelo. Si c'est pour avoir accepté de faire partie du gouvernement
Manandafy, ses collègues de rappeler que le camp Rajoelina avait fait de même sur la Place du 13 mai pour le gouvernement Monja
Roindefo. Une manière de dire qu'il s'agit d'une affaire politique qui ne relève pas de la Justice. Une allusion à l'adage, quand la politique entre au prétoire, la vérité en sort. Hier, c'est Désiré Randrianarivelo qui est sorti libre du parquet.
express mada 02/05/2009 Addis-Abeba : Les présidentielles évoquées
- Iloniaina Alain
La réunion consultative inaugurale du Groupe international de contact sur Madagascar s’est tenue à Addis-Abeba jeudi. Elle évoque la possibilité d’avancer les élections présidentielles. La HAT dément avoir donné son accord.
L’idée fait son chemin, même si tout n’est pas encore réglé. La tenue des élections présidentielles avant la fin de l’année a été évoquée durant la réunion du Groupe de contact international, à Addis-Abeba, en
Ethiopie.
« La Haute autorité de la transition (HAT) nous a fait savoir qu'elle est prête à raccourcir le calendrier de la transition. Ses membres se sont dits prêts à organiser des élections avant la fin du mois de décembre 2009 », a déclaré Ablassé
Ouedraogo, envoyé spécial de l’Union africaine (UA) à Madagascar, au cours d'une conférence de presse dans la capitale éthiopienne. Ces propos rapportés par l’Agence-France presse (AFP), font suite à la réunion du Groupe de contact international dans la capitale éthiopienne.
Mais la déclaration de l’émissaire de l’organisme panafricain, qui fait l’effet d’une bombe, n’a pas été confirmée par Ny Hasina
Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères. Version des faits
Sitôt rentré au pays, le chef de la diplomatie, ayant conduit une délégation du gouvernement de Transition à Addis-Abeba, a tenu à apporter sa version des faits. « Nous n’avons pas participé à la réunion constitutive du Groupe de contact. Nous avons discuté avec les dirigeants de l’Union africaine », a-t-il indiqué pour préciser la nature de sa mission.
Le ministre des Affaires étrangères a soutenu que son équipe « n'a pas été mandatée pour prendre une décision ». « On nous a fait part du souhait de la communauté internationale dont l’Union africaine, de tenir les élections présidentielles avant la fin de l’année. On nous a demandé de convaincre le gouvernement d’aller dans ce sens. J’ai répondu que je vais adresser un rapport au gouvernement à mon retour », a-t-il avancé tout en mettant ce qui se passe sur le compte d’un « malentendu ».
Interrogé sur le sujet, le Premier ministre de la Transition Monja Roindefo a déclaré qu'« a priori, le gouvernement n'a pas d'objections aux élections avant la fin de l'année ». D’ailleurs, il a évoqué la possibilité de contourner le calendrier établi lors des Assises nationales du 2 et 3 avril, fixant les présidentielles en octobre 2010. Ainsi, il a proposé les Assises régionales comme opportunité de discussion et de décision sur le sujet.
Le chef du gouvernement de la Transition a quand même tenu à rappeler la nécessité de « mettre en place les conditions favorables » pour organiser les scrutins. Il laisse entendre en filigrane que la réalisation de consultations populaires avant la fin de l’année relève d'un défi matériel. « Avant de tenir des élections, il faut s'assurer que chaque électeur a une carte d'identité, et réviser le code électoral ainsi que la liste électorale. Si toutes les parties collaborent, on peut le faire, mais pas s'il y a des obstacles (…) », a-t-il ajouté.
Quoi qu’il en soit, la communauté internationale semble en train d’insister auprès de la HAT quant à l’organisation avant décembre des scrutins présidentiels. L’évocation, à petite dose de ce « souhait » va influencer le débat sur le sujet. Encadré : L’épine Ravalomanana
En parallèle aux discussions d’anticiper les élections à la magistrature suprême, le règlement du cas de l’ancien président Ravalomanana reste en suspens. Selon des indiscrétions, l’opportunité du retour au pays, défendue par la Communauté de développement de l’Afrique australe
(SADC), a provoqué un vif débat lors de la réunion à Addis-Abeba.
Mais à part l’éventuel accord politique entre les parties prenantes, la mise en branle de la machine judiciaire, impliquant l’ancien chef de l’État, risque de compliquer la situation.
Express Mada 01/05/2009 Réunion du Groupe de contact
: Bataille diplomatique à Addis-Abeba - Iloniaina Alain
Les émissaires de la HAT et les pro-Ravalomanana sont déjà à Addis-Abeba. Chacun fera de son mieux pour convaincre le groupe de contact.
Le bras de fer entre dirigeants du régime transitoire et partisans de l'ancien président Ravalomanana se déplace à Addis-Abeba, en
Ethiopie, du moins pour quelques jours. Les deux camps se livrent à des intenses activités diplomatiques avant la tenue d'une réunion du « groupe de contact international » qui examine la situation à Madagascar.
Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères de la Transition, est à Addis-Abeba, depuis lundi. Il est à la tête d'une délégation, comprenant entre autres, le vice-amiral Hyppolite Ramaroson et le haut conseiller Rakotondrabao
Andriantsihafa, effectuant des « consultations avec les différentes représentations diplomatiques », selon un diplomate africain, cité par
l'Agence-France presse (AFP), hier.
La réunion à Addis-Abeba concerne le « groupe de contact international », censé examiner la crise à Madagascar. Elle voit la participation de l'Union africaine
(UA), de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et des partenaires bilatéraux de la Grande île. Selon un responsable de l’UA, la délégation gouvernementale a demandé à être reçue par les dirigeants de l'organisation panafricaine. Elle a été déjà reçue par des représentations dont celle de l'Ouganda.
Le camp de l'ancien chef de l'État ne reste pas non plus les bras croisés. Le « Premier ministre » de l'ancien chef de l'État Manandafy
Rakotonirina, a indiqué que « le président de la République et le président du Sénat se trouvent là-bas ». Un autre diplomate de
l'UA a fait savoir que « dans ce genre de contexte, chaque camp vient toujours faire du lobbying » auprès des ambassades. Celui-ci fait état de fortes pressions de la part de la SADC et de M. Ravalomanana pour que la délégation dirigée par Ny Hasina Andriamanjato ne soit pas reçue.
Point de vue
À Antananarivo, Norbert Ratsirahonana, membre de la Haute autorité de la transition
(HAT) a de nouveau expliqué le point de vue du régime transitoire. « Si on discute ce point constitutionnel, il n'y aurait plus de gouvernement à Madagascar », a-t-il conclu hier. Pour leur part, les représentations diplomatiques à Madagascar sont également sorties de leur silence. Dans un communiqué, la communauté internationale « voit dans la formation du groupe de contact le reflet des profondes préoccupations de la communauté concernant la crise politique à Madagascar ».
Les Nouvelles 30/04/2009 IHANTA RANDRIAMANDRANTO
: « Mon époux n'est pas un terroriste » - Mialivololona
La secrétaire générale du Teza, Ihanta Randriamandranto, qui est dirigeante du mouvement des femmes légalistes et épouse de Ralitera Andrianandraina, est intervenue hier devant la presse pour manifester sa colère face à l'arrestation de son époux. Une arrestation qu'elle juge arbitraire.
«Il fallait un bouc émissaire pour tous les crimes perpétrés par la HAT et ces gens ont en trouvé un en la personne de mon mari», a dénoncé haut et fort, Ihanta Andriamandranto, témoin de l'arrestation de ce dernier. «Ils ne m'ont pas vue sinon ils m'auraient arrêtée également», a-t-elle déclaré en parlant des forces de l'ordre qui ont interpellé «sauvagement» son époux avant-hier à la
HCC.
Et elle de soutenir «qu'en tant que directeur de la Sécurité , Ralitera Andrianandraina détient des armes». Elle a affirmé en outre que des preuves seront apportées pour justifier la détention de toutes les armes découvertes chez lui et dans son bureau.
«Nous sommes dans un pays bananier à l'heure actuelle. Est-ce le commandant Charles Andrianasoavina qui fait la loi ? Madagascar est dans un Etat voyou et c'est malheureux», a-t-elle lancé, outrée que son époux ne puisse pas bénéficier des soins nécessaires à sa maladie. «Mon mari nécessite une hospitalisation. Il est malade. Il prend des médicaments à vie depuis bientôt 4 ans. Il a une douleur thoracique. Et dans son cas, il risque un infarctus selon son dossier médical», a-t-elle soutenu avant d'indiquer que toutes les dispositions légales sont actuellement en cours. L'enquête débutera ce jour au cours duquel le suspect sera présenté au parquet
d'Anosy.
«Mon mari est innocent. Tout le monde connaît qui est le vrai responsable de tous ces crimes et tueries. On verra la suite. On se battra de toutes les façons pour que la vérité se fasse», a-t-elle conclu.
Ihanta Randriamandranto au
Carlton le 04/03/ 2009 lors des assises du TIM avec Ablassé
Ouedrago l'émissaire de l'Union Africaine (UA)
lemonde.fr 29/04/2009 A Madagascar, l'armée envahit la Cour constitutionnelle
- Sébastien Hervieu- JOHANNESBURG CORRESPONDANCE
Les tensions restent vives sur la Grande Île. Depuis une semaine, le nouveau pouvoir malgache, dirigé par l'ancien maire d'Anatananarivo, Andry Rajoelina, multiplie les actions à l'encontre de l'opposition qui réclame le retour du président en exil, Marc
Ravalomanana.
Dernier épisode :
l'arrestation musclée par l'armée, lundi 27 avril, de plusieurs membres de la sécurité de la Haute Cour constitutionnelle soupçonnés d'encourager la violence lors des manifestations
pro-Ravalomanana. Des stocks d'armes, qui auraient été trouvés par l'armée à l'intérieur de la Haute Cour, ont ensuite été présentés à la presse.
Depuis son accession en mars à la tête du pays, qualifiée de coup d'Etat par la communauté internationale, M. Rajoelina fait face à une mobilisation continue des "légalistes" qui se réunissent chaque jour par milliers dans les rues de la capitale. L'affrontement a pris un tournant sanglant la semaine dernière. Au moins quatre personnes ont été tuées lors de la dispersion des protestataires par les forces de l'ordre. Accusés d'être parmi les meneurs, trois députés et un sénateur ont été arrêtés. "CIMENTER L'UNITÉ NATIONALE"
Porté au pouvoir par l'armée, le président de la Haute Autorité de transition
(HAT) a décidé, le 22 avril, de faire interdire toute nouvelle manifestation. "Quand il était dans l'opposition, il réclamait le retour de la démocratie et, aujourd'hui, nous ne pouvons même pas défiler dans la rue !" s'exclame Andrianantoandro
Raharinaivo, le porte-parole du TIM, le parti de M. Ravalomanana. A l'époque, M. Rajoelina dénonçait "la dictature" d'un chef
d'Etat sourd aux demandes du peuple.
Joint par téléphone, le premier ministre de transition, Monja
Roindefo, justifie cette décision par "la violence inacceptable, comme ces jets de cocktails Molotov, qui accompagne les manifestations". "Des gens ont été tués par la faute de ces provocations", ajoute-il. Jeudi, l'association Reporters sans frontières, a dénoncé "le retour de la censure" à Madagascar.
Malgré ses récentes déclarations depuis l'Afrique du Sud, personne, dans un camp comme dans l'autre, ne semble croire à un retour rapide au pays de Marc Ravalomanana. Andry Rajoelina pourrait en revanche être fragilisé par ses propres soutiens. Samedi, Pierrot Rajanoarivelo, ancien vice-premier ministre de l'ex-président Ratsiraka, est rentré à Madagascar. "Je veux que l'on puisse cimenter l'unité nationale", a-t-il déclaré à l'Agence France-Presse.
Sept ans après son départ contraint de Madagascar, il pourrait jouer le rôle du troisième homme réconciliateur. L'élection présidentielle est programmée en octobre 2010. La communauté internationale souhaite qu'elle se déroule dès la fin de 2009. En attendant, l'instabilité politique paralyse la reprise économique et 70 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Encadré:
Selon certains journalistes étrangers présents à Madagascar, dont le correspondant de BBC Jonny Hogg, ce raid dans une cour de justice est une tentative d'intimider le milieu judiciaire.
7sur7.be 29/04/2009 Madagascar: le camp du président évincé forme son propre gouvernement
Le "Premier ministre" du président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina, a annoncé mardi la formation d'un gouvernement "légaliste", comptant dans un premier temps six ministres.
"Cela donne corps à une réalité tangible d'un gouvernement légal et constitutionnel", a expliqué Constant Raveloson, porte-parole de M. Rakotonirina: "si cela maintient la pression sur la Haute autorité de transition (HAT), c'est tant mieux". Instabilité
"Ce sont des ministères de souveraineté, avec des problèmes urgents à résoudre", a expliqué M. Rakotonirina, dont la nomination date du 10 avril et qui s'occupera aussi de la Défense. "La Défense est la source de l'instabilité, de la déstabilisation. Il est normal qu'un Premier ministre dans ces circonstances (...) s'occupe directement de la question", a expliqué M.
Raveloson.
"Il a une armée, elle va se manifester. Il y aura de hauts dirigeants de l'armée pour constituer son cabinet et ensuite ce sera en cascade", a-t-il affirmé. Parmi les autres postes, seul Rabenja Tsehenoarisoa, "ministre" de l'Intérieur, occupait déjà cette fonction avant l'avènement du régime de transition.
Les autres sont des techniciens peu connus du grand public. "La mission générale du gouvernement est de restaurer le fonctionnement de l'Etat", a expliqué Henri Bernard Razakariasa, "ministre des Finances et du Budget". Directoire militaire
"On ne peut pas travailler en dehors du ministère, mais on ne peut pas non plus forcer les portes. Il y aura des discussions avec les employés ", a-t-il répondu à la question de savoir s'il allait tenter de s'installer au ministère.
Lâché par l'armée et confronté à la pire crise qu'il ait connue depuis son arrivée à la tête du pays en 2002, Marc Ravalomanana avait remis ses pouvoirs le 17 mars à un directoire militaire, qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors chef de l'opposition et désormais à la tête de la HAT. M. Ravalomanana a depuis quitté Madagascar.
(belga)
Midi Mada 29/04/2009 Saisie d'armes à la HCC
: « Que la vérité soit respectée », déclare Jean-Michel Rajaonarivony
« Il a toujours fait son travail. Sur ce plan-là, je n'ai rien à dire », reconnaît le président de la
HCC, en parlant de son directeur de sécurité, Ralitera
Andrianandraina, qui vient d'être arrêté par les forces de l'ordre. « En démocratie, chacun est libre de ses opinions et de ses actes, mais personne ne parle de politique au bureau », explique Jean-Michel
Rajaonarivony.
En soulignant au passage qu'il n'a pas assisté à l'arrestation. Une manière de dire qu'il ne peut pas « juger » du déroulement de l'opération sur le plan procédural. Tout ce qu'il souhaite, « c'est que la justice et la vérité ainsi que la démocratie soient respectées ».
C.V. Concernant les impacts de l'opération militaire d'avant-hier sur la haute juridiction, son président de répondre que « la HCC ne peut pas se distinguer par rapport aux autres Institutions ni par rapport à la vie de la nation qui traverse une situation difficile ».
A l'autre question de savoir pourquoi il a recruté un civil - fût-il un ancien légionnaire – et non un militaire pour être le directeur de la sécurité à
Ambohidahy, Jean-Michel Rajaonarivony de préciser qu'« il n'est pas seulement en charge de la sécurité, mais aussi des relations avec les Institutions ». En tout cas, ajoute-t-il, « le CV de l'intéressé répondait aux critères. Et il avait en plus de l'expérience ».
Enquête. « Je n'ai jamais eu de problème avec lui », confie le président de la
HCC. Tout en avouant, qu'en tant que magistrat, il est « un néophyte en matière d'armes ». Jean-Michel Rajaonarivony faisait confiance aux personnes qui travaillent avec lui, y compris celles chargées de la sécurité. Qui s'en occupe après l'arrestation du directeur ? « Le reste de la sécurité est encore là. Elle est composée d'éléments des trois forces, en l'occurrence, la Police, la Gendarmerie et l'Armée. Il y a des gradés à même de prendre leurs responsabilités », fait savoir le président de la HCC qui réitère son souci de voir la justice et la vérité respectées. A cette fin, il s'enquiert de la situation avec les enquêteurs – encore sur place à Ambohidahy – sans pour autant entraver le déroulement de l'enquête en cours. « La vérité est sacrée », déclare-t-il. Tout en souhaitant « voir le calme revenir dans le pays ».