La Culture ARR

Réveil à 5h, décollage à 6h.

Ainsi débute ce samedi 19 août 2006 pour tous les chanceux du clan Rainizafimanga, qui se sont donnés rendez-vous à l’entrée du Parc du Futuroscope, à Poitiers. Pour la majorité d’entre ceux qui résident en région parisienne, c’est après une courte nuit qu’il a fallu prendre le volant et affronter les 4 heures de route qui les séparent de la Vienne. Car le rassemblement est fixé à 10 heures : soyons ponctuels !

10 h.

Après une fin de nuit peu confortable certes, mais annonciatrice d’une journée riche en découvertes et en émotions, nous nous extirpons des véhicules avec enthousiasme : ce ne sont pas les quelques nuages – bien gris, ma foi – qui survolent nos têtes qui terniront la fête ! Le gros des troupes est présent, prêt à prendre l’assaut d’un parc qui nous tend les bras. Manquerait-il quelqu’un à l’appel ? C’est bien là le problème… Ce n’est pas quelqu’un mais surtout quelque chose qui nous fait défaut en ce temps et lieu : les billets d’entrée !

10h30.

Le Futuroscope de Poitiers le 19 aout 2006.

L’attente est longue, il faut le croire. Il est clair que ce n’est pas aujourd’hui que les Razafimahazo décrocheront la palme de la ponctualité… d’autres occasions s’y prêteront peut-être mieux, qui sait ? Qu’importe ! Le plan de bataille est en préparation : non, pas celui de l’attaque de l’éternel retardataire… (l’aurait-il mérité ?) Quelques éclaireurs avaient tôt fait de se procurer des plans détaillés du parc. Une sortie groupée d’une trentaine de personnes se doit d’être organisée un minimum : comment optimiser le temps qu’il nous reste pour participer à un maximum d’attractions ? Les suggestions fusant, c’est ainsi que nous entamons la conversation et faisons connaissance. Avouons-le, les rencontres entre descendants bordelais et parisiens sont peu nombreuses, et cette attente fut un moment propice aux échanges et aux discussions (Merci Fetra ! J)

Oh tiens ! Les billets sont arrivés… Il était temps ! On aurait pu croire que le porteur s’était perdu dans les embouteillages… (était-ce le cas ?) Plus de temps à perdre : la distribution des billets est rapidement expédiée, et nous nous dirigeons enfin vers le Futuroscope, pour lequel nous nous étions levés si tôt. Force est de constater que malgré un temps grisaillant et une heure matinale (ah non, en fait, il est déjà presque midi), les visiteurs sont nombreux, ce qui se répercute largement sur la longueur des files d’attente pour les attractions les plus… attractives !

Et elles abondent : « Péril sur Akryls », « Le défi d’Atlantis » ou encore « Destination Cosmos » : nous n’avons que l’embarras du choix ! Certaines sont programmées à heures fixes comme au cinéma, d’autres fonctionnent en continu : elles ont cependant toutes le point commun d’être le fruit de recherches technologiques avancées axées sur l’expérimentation visuelle. Effectivement, nombreuses sont celles qui requièrent le port de lunettes permettant de visualiser l’animation en 3D comme « Les Mondes Virtuels » ou « Les Ailes du Courage ». Mais en s’écartant de l’aspect purement technique, on se rend rapidement compte que ce parc est destiné à tous publics, contrairement à ce que l’on aurait pu penser a priori. Pour les cœurs sensibles on privilégiera le magnifique parcours aux côtés des « Voyageurs du ciel et de la mer » : l’écran géant projeté sous nos pieds nous donne l’impression de voler ! Pour les plus téméraires ou les amateurs de sensations fortes, ce sera « Danse avec les Robots » ou « La Vienne Dynamique » : c’est au choix. Mais avant l’heure du repas de préférence…

Le « Monde des Enfants » a enfin ouvert ses portes : traditionnels toboggans et manèges se mêlent aux structures musicales géantes et aux activités aquatiques. Car il faut savoir que beaucoup des attractions proposées ne conviennent pas aux enfants de moins d’1,20 m, comme « Le Meilleur du Dynamique » par exemple. Et même les très jeunes Rainizafimanga n’échapperont pas à cette règle ! Mais ce vaste espace qui leur est entièrement consacré compense largement ces petits désagréments. D’ailleurs, il y a encore bien d’autres choses à voir…

Un tour au « Zoo des Robots » et nous voici observant une sauterelle mécanique, commandant les mouvements d’un caméléon hydraulique, ou encore à la découverte des méthodes de propulsion des pieuvres et autres mollusques à tentacules. A 5 minutes à pied l’on se retrouve à la « Cité du Numérique » : un paradis pour tous les fans de jeux vidéos ! Un robot se propose même de vous refaire le portrait (enfin, façon de parler…). Puis une escapade dans la station Mir grâce à « Space Station 3D » où nous partageons quelques instants de vie des astronautes, spationautes et cosmonautes au-dessus de notre immense planète bleue.

Il a fait gris et parfois pluvieux aujourd’hui, pourtant les gradins sont noirs de monde. Un animateur capte notre attention : tel un présentateur télé, il pose une série de questions et offre des cadeaux à qui y apporte la bonne réponse, ce qui ne manque pas d’enthousiasmer les foules. 22h pile : ce dernier se retire, laissant place à une féerie techniquement maîtrisée, mêlant rayons lasers, fontaines et pyrotechnie, et nous plongeant véritablement au cœur de la « Forêt des Rêves »… 30 minutes d’émerveillement qui achèvent agréablement une rencontre des Rainizafimanga réussie. Puis, direction la sortie, quelques photos de groupes à l’entrée, et enfin en route vers Bordeaux ou Paris : des rencontres comme celle-ci, qu’elles se multiplient !