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Editos  de aout  2009 ... (4) 

- «  Pour que l'Afrique vive mieux...  »     908265   21/08/2008   (Père Lucien Heitz- Communication des Spiritains ) 

- « Tsara an, matsiro, ...mampite-hinana !...  »     908264-0779     15/08/2009  ( Stéphanie de AuZoma.com )

- « Vacances en Gironde... Dégustations, Visites, Promenades !...  »     908263-0796    09/08/2009 ( Baby de Bordeaux )

- « Protéger l'écosysteme malgache !!!...  »     908262    03/08/2009 (Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina )

Edito : «Pour que l’Afrique vive mieux...»   908265    21/08/2009

     Accompagner les efforts de millions d’hommes et de femmes vers un développement pleinement humain, c’est ce à quoi vous invitent Pentecôte sur le monde et ses partenaires par la diffusion du calendrier Vivre… 2010.
    Sénégal, île Maurice, Afrique du Sud, Madagascar, Guyane, Tanzanie, Guinée-Bissau, Bénin : Vivre… 2010 rend hommage à de simples gens qui travaillent pour vivre dans la dignité. Souvent avec le soutien d’Églises, d’associations, d’ONG, d’amis.

     En 2009, l’Afrique compte 996 221 505 hab. Dont 50 % de jeunes de moins de 15 ans (1). Les 15 sourires qui, sur notre couverture, donnent un visage à cet immense continent, représentent 14% de la population mondiale. 
         Du 4 au 25 oct. 2009, se tient à Rome le 2e Synode pour l’Afrique. (2) En mars 2009, lors de son voyage au Cameroun et Angola, pays représentatifs des aires linguistiques du continent (français, anglais et portugais), Benoît XVI a remis aux évêques délégués des 36 conférences épiscopales, le document de travail élaboré par l’ensemble des diocèses. Objectifs visés : réconciliation, justice et paix. 
         Une façon de rappeler au monde le poids humain de l’Afrique. Et de faire comprendre à l’Église que l’évangélisation passe par une Afrique pacifiée. 
         Les pages I à X de ce n° aident à entrer dans ce 2e synode. Le P. Jean Savoie fait parler une communauté en Guinée et des théologiens africains au Cameroun. Il présente les visées de ce synode et les met en lien avec les grandes lignes missionnaires de Charité en vérité, la récente encyclique du pape. 

         Benoît XVI y énonce des vérités qui touchent l’Afrique comme le reste du monde. Il affirme que les causes du sous-développement ne sont pas que matérielles mais qu’elles découlent aussi d’un manque de fraternité entre les personnes et les peuples. Que la recherche du seul profit épuise la richesse et crée la pauvreté. Que, pour bien fonctionner, l’économie a besoin d’une éthique respectant la personne. Que l’accaparement des richesses naturelles par certains États ou groupes de pouvoir 

Le Dossier ... cliquez ici >>

constituent une grave entrave au développement des pays pauvres.  

      Que l’éducation est la condition de fonctionnement de la démocratie, de la prévention de la corruption, de l’exercice de tous les droits et de la maîtrise de l’économie.
         Nous sommes tous concernés par ces appels de l’encyclique et du synode.

         Impossible, pour nous spiritains, de ne pas joindre nos voix à celles du CCFD (pp. 8-9) et d’autres associations et ONG soucieuses des droits de tout homme. Pour dénoncer corruption et corrupteurs et tout ce qui empêche le développement humain de l’Afrique. Et soutenir les aspirations légitimes à un mieux-vivre de millions de personnes.
         Le semaine missionnaire mondiale (11-18 oct.), nous redira que Dieu aime le bon droit et la justice. (p. 6). La Coopération missionnaire de nos diocèses va nous inviter à aider l’annonce de l’Évangile dans les jeunes Églises. 
          Entendre les appels que les Églises d’Afrique notamment lancent au nom de leurs peuples nous permettra d’ajuster nos actes à la justice et à la paix que Dieu veut pour notre monde.  

         « Nous ne pouvons pas construire l’avenir sans entendre la voix des plus pauvres qui souffrent le plus de la crise dont ils ne sont pas responsables », a demandé Benoît XVI aux pays du G 20.           suite Klikeo eto >>

                                                 Père Lucien Heitz- Communication des Spiritains 

Commande des calendriers Vivre… 2010
Envoyez votre commande et règlement à : Pentecôte sur le monde, 30, rue Lhomond 75005 - PARIS
Tarif : unité : 4 €. À partir de 10 exemplaires : 3,50 € l’unité (franco de port).

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Père Lucien a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! 

Edito : «Tsara an, matsiro, ...mampite-hinana...»

      Une des composantes essentielles pour agrémenter votre voyage se trouve également dans la cuisine Malgache ! Toujours en accompagnement du riz, vous pourrez goûtez au Romazava dans tous les restaurants malgaches étant donné qu'il peut être considéré comme le plat typique de la grande île.       C'est un bouillon composé comme on l'a vu précédemment de quelques verdures de brèdes mafana (Anamalaho ou Cresson de Para ) et quelques fois d'un peu de viande.

     Utilisées pour les Romazava, la brède mafane a la particularité de donner une sensation de picotements dans la bouche ; ce qui stimule les papilles gustatives. On consomme les feuilles et les fleurs. La brède mafane est indispensable au Romazava.  On lui prête des vertus médicinales très intéressantes. 

         Outre son goût spécial qui donne tout son "piquant" aux plat traditionnel Malgache "le fameux romazava"...la brède mafane est réputée pour les vertus suivantes : 

            - anesthésique et bactériostatique ; en particulier contre les affections dentaires.. 

            - La brède mafane aurait des effets dans le traitement du paludisme et possèderait des vertus anti-fongiques, anti-virales et immunostimulantes... 

       On ne connait pas de toxicité ni de réaction particulière à cette plante....

     Le Romazava , plat traditionnel malgache , consiste en une sorte de pot au feu dont les légumes sont uniquement des brèdes (feuilles de plantes vertes).
         On trouve le Romazava dans à peu près tout madagascar , cependant , il n'est pas toujours identique , la base, elle, reste la même , un bouillon préparé a base de feuilles.
        Le mot Romazava en malgache veut dire "bouillon clair" (Ro = bouillon , Mazava = clair), dans certaines régions, par exemple sur les hauts plateaux , le Romazava est servi trés clair, il y a juste quelques feuilles qui surnagent dans un grand bol d'eau, il ne sert alors qu'a mouiller le riz et non pas de plat principal.          

Aujourd'hui  Recette malgache

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         De même , dans les restaurants malgaches populaires , le plat servi sera probablement assez clair et la viande qui rentre dans sa composition certainement de qualité inférieure et en très petite quantité, la viande étant pour le malgache moyen un grand luxe.                                          suite Klikeo eto >>

Stéphanie de AuZoma.com    

                                                               908264-0779     15/08/2009

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Edito:«Vacances en Gironde... Dégustations, Visites, Promenades !... » 

       Il est très délicat de trouver le vin idéal pour accompagner un plat. En effet, en fonction de nombreux critères tels que le goût, le lieu, la saison ou la qualité du produit, l'alliance entre les mets et les vins peut varier considérablement. ...       Commençons notre périple par Le Médoc et ses mystères !

   Dans les châteaux, les gens peuvent faire des dégustations gratuites et ensuite acheter s'ils le veulent, mais ce n'est pas bon marché ... 
      Au Château Anthonic par exemple où le vin est une merveille et où ils te font même visiter leur 

chais, la dégustation est gratuite (geste commercial puisqu'ils s'attendent à ce qu'on achète après évidemment !).   

Cependant, cela vaut Le coup vraiment ; quand tu savoures un très bon vin, tu  t'en aperçois tout de suite sur ton palais ... Tu vois la différence avec le vin acheté à un prix bas (sans faire de snobisme, crois-moi !).
S'ils vont dans Le Médoc, ils ont :
     - Soulac (dans Le Verdon) à disons 100 km de Bordeaux, une petite ville magnifique dotée d'une église romane superbe, et avec des maisons Kitsh à souhait toutes avec une appellation ... La plage est agréable et il n'y a pas trop de monde comme à Arcachon par exemple.
    - Hourtin, avec son lac où on peut faire du pédalo, de la voile entre autres
    - Carcans-Maubuisson qui est très joli aussi avec un lac.
    - Enfin il y a les vignes, les châteaux ... Bref, Le coin est magnifique et il fait bon y rouler sur les routes.
Il y a aussi tout Le côté du Blayais ... De St-Emilion ... Attention, il y a des bons St-Emilion et des moins bons ... Cela s'étudie.

  Et j'oubliais Bordeaux qui devient une ville magnifique mais sur lequel je peux faire un reproche : tout y est prévu pour les piétons, les citadins mais ceux qui viennent de l'extérieur galèrent un peu.

    Vous pouvez venir en famille ou avec des amis... plus on est de fous, plus on rit.

     Vous  découvrirez tout Le coin, et aussi la Dordogne (où il y a des grottes magnifiques), Le Pays Basque, voire la frontière espagnole et San Sébastien en 

Espagne.   
     Certains loueront une maison à Lacanau et viendront nous voir  peut être (personnellement je n'aime pas trop Lacanau en été car trop de monde ... C'est plus amusant de fouler Le sable, Le long de l'océan, en automne ou en hiver avec un ciel gris, ce qui est romantique à souhait). Bref, vous allez pas mal vous amuser.
   
Dehors, les cloches de l'église à côté de la maison sonnent à la volée, c'est l'heure de la messe ... Et comme d'hab ... En plus, il fait froid, bref c'est la totale !          ... suite Klikeo eto >>

                                     Baby Rabefaniraka de Bordeaux          908263-0796    09/08/2009  

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Edito: « Protéger l'Ecosystème malgache ? ....»  908262    03/08/2009

     Pourquoi respecter l'environnement et protéger les ressources naturelles?

     Les ressources naturelles qui forment la biosphère interactive de notre planète se composent de la terre, de l'eau, des espèces vivantes (flore et faune), des minéraux et des ressources énergétiques. 

    Mais l'humanité compromet gravement son maintien par l'épuisement de ces précieuses ressources. Pour les générations futures elle doit prendre conscience qu'il en va de l'intérêt de la planète, et de l'économie humaine, de laisser la biodiversité s'épanouir dans toute sa richesse.

    A Madagascar, pour la protection de la faune et de la flore des mesures adéquates ont été prises en instituant des Aires Protégées comme Les Parcs Nationaux, les Réserves Naturelles Intégrales et Spéciales. 

   Et l'exploitation des énormes ressources renouvelables d'énergie de l'Ile , notamment solaire, éolienne et Hydraulique , devrait être accélérée vu la menace posée par le réchauffement climatique.

       INTRODUCTION :

Contexte de la richesse de la diversité des écosystèmes malagasy :

            Madagascar est l’un des pays tropicaux insulaires de l'hémisphère Sud où la diversité biologique est particulièrement importante et diversifée.

            La diversité des écosystèmes naturels ou la diversité des communautés biologiques est représentée à Madagascar dans des conditions environnementales aussi différentes les unes que les autres (biodiversité terrestre, aquatique, continentale ou côtière et marine, zones humides, zones arides, forêts sèches, forêts d'altitude, les ressources en eau, l’air ...).

            Ce patrimoine biologique naturel de Madagascar est cependant exposé à des menaces d'ordre naturel et aussi en raison des actions de l'homme, et notamment dans le système de la consommation des ménages et industrielles (bois d’énergies, médecines traditionnelles, etc,...). En outre, la majorité des 

malagasy pense que les ressources naturelles sont  gratuites et inépuisables   « rahoviana ny ho lany ny ala antsinanana ») 

            Cependant, depuis plusieurs décennies les choses ont changé, les stocks des ressources naturelles à Madagascar ont nettement diminués que ce soit en superficies, que ce soit en volume.  

         A vue d’œil, le dommage environnemental causé par

 908262   03/08/2009

Le Complexe d'Aires Protégées de Masoala 

      (CAP Masoala) est composé de : 
    
un Parc National avec trois Parcelles détachées de forêt littorale à Andranoanala près de Cap Est, à Andranomaintina près d'Anaovandrano et à Beankora près du Cap Masoala,
    
trois Parcelles marines, à Tampolo, à Cap Masoala et à Tanjona,
    
et Nosy Mangabe, une Réserve Spéciale.

les activités socio- économiques du pays a beaucoup augmenté. 

      LES  MOYENS MIS EN ŒUVRE  A  MADAGASCAR :

Les moyens mis en œuvre depuis plusieurs années :

            Certes, le pays a pris conscience de ces dangers et a mis 

en place des mesures adéquates en instituant des aires de protection. 

            A partir de l’année 1990, un Programme National d'Action Environnementale, tenant compte de la diversité biologique (terrestre et marine), a été mis en application.  Ce plan d’actions va prendre fin au mois de décembre 2009.

            Les éléments essentiels de ce Programme sont exécutés par l’Office National pour l’Environnement. Les Aires Protégées sont sous la responsabilité de l’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées et des autres institutions d’appui comme la Direction Générale des Eaux et Forêts. Ces différentes institutions sont sous la supervision du Ministère de l’Environnement. 

           Des mesures ont été appliquées, contres les pollutions urbaines et notamment les pollutions industrielles selon le Décret MECIE (Décret sur la Mise en Compatibilité des Investissements sur l’Environnement). Chaque entreprise nouvellement créée doit respecter les mesures inscrites dans ce Décret en ce qui concerne les actions de dépollution pour le sol, l’eau, l’air ainsi que la préservation de la santé humaine au sein de l’entreprise. Les entreprises existaient avant la promulgation du Décret devrait se mettre en conformité avec l’environnement.

1)- Les politiques de protection et de conservation des zones riches en biodiversité sont inclues dans les actions de protection qui sont concrétisées, dans les catégories suivantes les Aires Protégées, les Réserves Intégrales, et  le Parc National.  

            La conservation in situ concerne la conservation dans les aires protégées et dans le domaine forestier national ainsi que la restauration et l'aménagement des bassins versants. 

            La première AP a été créée en 1927, bien avant la Convention Internationale de Londres  pour la protection de la faune et de la flore en Afrique laquelle date du 08 Novembre 1933.

            Actuellement, on distingue 3 catégories d'Aires Protégées à Madagascar, qui, selon leur statut, sont vouées à des activités différentes.

Dans le Centre - Ouest de Madagascar, District d'Antsalova, Province de Mahajanga, A environ 300 km de la capitale malgache

                   Les Parcs Nationaux (PN) ont pour objet la  protection et la conservation de la faune et de la flore originelles ainsi que la fonction récréative et éducative. La circulation à l'intérieur du Parc est réglementée.

                 Les Réserves Naturelles Intégrales (RNI) ont été créées afin de protéger la faune et la flore du site protégé. L'accès aux visiteurs et aux touristes est interdit. Les chercheurs, sur autorisation de la Direction des Eaux et Forets, peuvent y travailler. Toute autre activité humaine y est interdite.

                 Les Réserves Spéciales (RS) : ont été instituées, soit pour préserver les écosystèmes, soit pour protéger certaines espèces animales ou végétales particulières.

      Elles font l'objet d'une protection stricte comme les RNI avec toutefois un certain assouplissement sur les règles de circulation des visiteurs. NICOLL et LANGRANDI ont signalé qu'en 1989, les Aires Protégées couvraient une superficie de 1.045.865 ha équivalant à 1,8% du territoire national. Actuellement,  

                     Les résultats

      Madagascar compte 40 Aires Protégées (AP) réparties selon la classification suivante (juin 1997) :

                 6 Parcs Nationaux (PN) dont un comprenant une partie marine ;

                 1l Réserves Naturelles Intégrales (RNI) ;

                 23 Réserves Spéciales (RS).

     Ces Aires Protégées couvrent une superficie totale de 1.390.284 ha. La création de quatre nouveaux Parcs Nationaux (Midongy, Zombitse-Vohibasia, Kirindy et Baie de Baly) a reçu l'approbation du Conseil Supérieur de la Protection de la Nature (CSPN). Leurs textes de création respectifs sont en instance de promulgation, ce qui portera à quarante quatre (44) le nombre des Aires Protégées de Madagascar couvrant une superficie estimée à près de 1.754.000 ha.

      Il est à souligner qu'il existe également à Madagascar, selon la classification de l'UNESCO une Réserve de la Biosphère, celle de Mananara Nord et un Patrimoine Mondial, le Tsingy de Bemaraha ; toutefois, ces deux sites ont leur statut national, le premier étant un Parc National et le second une Réserve Naturelle Intégrale. Source: Tableau de Bord environnemental (TBE / 1994 / ANGAP, 

      Les différentes Conventions Internationales :

2)- Pour les autres actions telles que la gestion des produits chimiques (La Convention de Bâle), la protection des zones humides (la Convention de Ramsar), la Convention de Kyoto, etc,...chaque Etat du Monde est invité à s’y conformer. Pour le cas de Madagascar ces conventions sont gérées par le Ministère de l’environnement avec la collaboration  des ministères techniques. En signant la Convention sur la Diversité Biologique à Rio de Janeiro en juin 1992 et en procédant à sa ratification en 1995, Madagascar s'est engagé à assurer la conservation et l'utilisation durable de sa biodiversité avec la collaboration et la coopération de la communauté scientifique internationale.

3)      Depuis quelques années, Madagascar s’est engagé officiellement à fixer comme objectif, à moyen terme, une superficie de 6 millions d’ha d’Aires Protégées.

4)      La majorité de ces programmes ont été financés au  début par des bailleurs de Fonds internationaux. En ce qui concerne la mise en application des différentes Conventions, elle est financée par des fonds internationaux et nationaux.  

         LES  RESULTATS GLOBAUX  A  MADAGASCAR:

                        En ce qui concerne les actions pour la préservation des ressources naturelles terrestres et marines, on peut dire qu’il a eu des efforts considérables qui ont été faites par l’Etat malagasy, les institutions internationales et les autres organisations nationales  Des résultats ont été bénéfiques, mais des actions essentielles restent à faire. La lutte pour la préservation des ressources naturelles est une lutte de longue haleine et nécessite la participation de tous. Si la préservation est un autre volet,  les actions du renouvellement des ressources sont aussi un autre aspect.  

                        Ces actions ont été concrétisées par l’augmentation des superficies des surfaces naturelles terrestres, marines  et côtières qui ont été protégées (voir le  paragraphe ci-dessus : le résultat.)

                        En ce qui concerne la lutte contre la pollution globale (effet  de  serre), elle est une autre paire de manche, car elle consiste aussi à une lutte commune entre différents Etats du monde. Si à Madagascar, le niveau de la pollution d’origine industrielle est encore au stade non alarmant, la  lutte  ne nécessite pas tellement des grands moyens.

                         Les actions inscrites dans différentes conventions ne sont pas souvent bien suivies par les pays en développement bénéficiaires. En effet, les capacités technique et financière pour exécuter les plans d’actions font souvent défaut. D’autre part, des actions de protection des ressources naturelles font appellent à des actions purement économiques et ou industrielles.                       

                        Et aujourd’hui, tout le monde conclut que des lacunes demeurent, et des menaces persistent.  

                        Des mesures importantes restent encore à envisager.

                        Pour les pays en développement comme Madagascar, le Programme de protection des ressources naturelles est en partie efficace, et surtout au sein des Aires Protéges. Dans d’autre cas, la protection des autres ressources forestières non inclues dans ces périmètres des forêts reste inefficace. Les feux de brousses sont encore nombreuses (tavy, feux de brousse pour pâturage, destruction des forêts pour les bois d’énergie, etc,..)

                        On constate aussi que la majorité de la population reste insensible à cette protection des ressources naturelles. La majorité de la population malagasy se positionne dans cet optique de gratuité des ressources naturelles et des actions de gaspillage continuent (Rahoviana no lany ny ala  Antsinanana).

                        Les effets des pollutions sur la planète, ainsi que sur la santé humaine sont totalement méconnus par les paysans malagasy. La population rurale, la majorité de la population ainsi que la majorité des responsables vivent  dans le présent et ne             pensent  pas tellement à  l’avenir.

                        La majorité des nations en voie de développement, dans le monde n’a pas des informations quantitatives en terme de coûts sociaux, économiques et  environnementaux sur les conséquences de la dégradation de l’environnement.

La Réserve Naturelle Intégrale (RNI) hautement protégée de Betampona.

    Toute en forêt dense et humide , elle se trouve à l’Est de Madagascar. La nature y est laissée à elle-même et les scientifiques doivent obtenir des autorisations spéciales pour effectuer leurs recherches. 

    Les chercheurs travaillent dans la Réserve pour étudier le comportement des lémuriens, faire des recherches et accroître la protection de la forêt tropicale. 

L’Eulemur albifrons. Un lémurien à une fourrure marron orangé, décoré d’une couronne blanche. On le rencontre partout dans la réserve de Betampona, toute l’année.

            INSUFFISANCE DE FINANCEMENT :

            Insuffisances du  fond  national  pour la protection des ressources naturelles :

                        Les politiques de préservation des ressources naturelles impliquent inéluctablement des dépenses supplémentaires par l’Etat, les sociétés privées et les ménages.

                        Depuis plusieurs  décennies, les priorités de l’Etat sont concentrées dans les objectifs de croissance économique, et en particulier, la réduction du taux de chômage et des autres actions qui renforcent les activités économiques. Certains  Etats n’ont pas pensé à instituer des « fonds spécifiques pour le renouvellement des stocks des ressources naturelles et les actions de dépollution de ces ressources naturelles, en particulier l’air pollué, les eaux usées, les sols dégradés ».                           

                        Les pays en développement, par contre se sont contentés de la présence  des fonds Internationaux  pour  financer les actions de préservations de ces ressources  et ainsi que le développement des outils de suivi de ces ressources. 

            LES MESURES  à APPLIQUER :

            Proposition des mesures :                  

                        Pour les mesures à appliquer, on va  se contenter d’énumérer par ordre de priorité les mesures que le pays en             développement comme Madagascar doit appliquer.

            Les mesures  immédiates :

                        Compte tenu du niveau de développement du pays, les mesures à appliquer dans l’immédiat seront :

1)      Le renforcement des actions déjà existantes, et notamment le développement des Aires Protégées.

2)      Le développement de la politique de sensibilisation pour réduire les feux de brousse, les tavy.

3)      La mise en place des mesures contre le gaspillage ;

4)      La mise en place des actions de reforestation ;

5)      Le développement des politiques de gestion des déchets qui viennent des ménages et des autres institutions publiques et notamment les hôpitaux.

6)      Le développement des systèmes publics d’épuration des eaux usées, des latrines, etc,...

7)      Le développement d’un système de suivi et d’application de sanctions. 

            Les mesures  à  moyen terme :

1)      Accentuer le développement des mesures incitatives et notamment les écotaxes (taxes et redevances environnementales) pour encourager progressivement les secteurs économiques à ne plus utiliser des produits toxiques et autres qui nuisent  à la santé humaine  et  aux  ressources naturelles.  

Les avantages financiers qui sont issues de ces écotaxes :

2)      Les avantages de ces mesures économiques dites « écotaxes » sont essentiellement la possibilité d’autofinancement pour les actions de renouvellement des ressources naturelles, des actions de dépollutions et enfin la mise en application des actions qui sont issues des Conventions Internationales 

Les  avantages  des  énergies nouvelles et renouvelables :

3)      Développer les énergies propres ;

                        L’exemple actuel du système français dans la préservation de l’environnement qui est très développé est un modèle à copier.

                        Cependant on ne doit pas penser que la préservation de l’environnement peut se faire à partir d’un coup de baguette magique, puisque les politiques de préservation de l’environnement ne peuvent pas être efficaces que si elles seront suivies par des changements radicaux des pratiques industrielles et du transport et en plus de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages. Un ménage pauvre ne peut pas se permettre d’utiliser des fours solaires (énergie propre)

 

                        La lutte contre la pollution et la préservation des ressources naturelles doit commencer dès maintenant. Théoriquement, cette lutte est possible, mais la mise en pratique de cette lutte nécessite :

              -  le changement de comportement de tous les acteurs économiques et sociaux vers des politiques « propre » ;

              -  le changement de comportement de tous les acteurs économiques et sociaux vers des politiques « propre » ;

                        Qui dit mise en place des politiques environnementales devra aussi   penser à mettre en place des mesures drastiques pro-environnementales dans différents systèmes de production agricoles (cultures raisonnées et bio,..), industrielles et d’utilisation des énergies électriques pour le  transport.           ... suite Klikeo eto >>  

                                     Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Raymond a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! 

 

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