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Les Editos  de Raymond Rakotomamonjy ... (8)  

Nature et Environnement à Madagascar

            Tous les Editos de Raymond Rakotomamonjy... Nature et Environnement à Mada.... >>

 

- « Protéger l'écosysteme malgache !!!...  »     907260    /07/2009 (Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina )

- « Lutter contre la Pauvreté à Mada ???... »   810207  17/10/2008  ( Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina)

- « Effet de Serre et Pollution ...   »   806181  06/06/2008 ( Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina )

- « Arrête toi et admire les merveilles de la nature ... »   802151  25/02/2008 ( Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina)

- « L’Environnement et l'Ecotourisme!...   »   801143    28/01/2008  (Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina) 

- « Le Développement Durable ??? ... »     08103  13/08/2007 (Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina) 

- « L'Agro-alimentaire à Mada ...  »     0787   11/06/2007 (Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina ) 

- « La biodiversité any amin-tsika... »     0778   11/05/2007 (Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina) 

Edito: « Protéger l'Ecosystème malgache ? ....  »               /07/2009  

     Pourquoi respecter l'environnement et protéger les ressources naturelles?

     Les ressources naturelles qui forment la biosphère interactive de notre planète se composent de la terre, de l'eau, des espèces vivantes (flore et faune), des minéraux et des ressources énergétiques. 

    Mais l'humanité compromet gravement son maintien par l'épuisement de ces précieuses ressources. Pour les générations futures elle doit prendre conscience qu'il en va de l'intérêt de la planète, et de l'économie humaine, de laisser la biodiversité s'épanouir dans toute sa richesse.

    à Madagascar, pour la protection de la faune et de la flore des mesures adéquates ont été prises 

en instituant des Aires Protégées comme Les Parcs Nationaux, les Réserves Naturelles Intégrales et Spéciales. 

   Et l'exploitation des énormes ressources renouvelables d'énergie de l'Ile , notamment solaire, éolienne et Hydraulique , devrait être accélérée vu la menace posée par le réchauffement climatique.

       INTRODUCTION :

Contexte de la richesse de la diversité des écosystèmes malagasy :

            Madagascar est l’un des pays tropicaux insulaires de l'hémisphère Sud où la diversité biologique est particulièrement importante et diversifée.

            La diversité des écosystèmes naturels ou la diversité des communautés biologiques est représentée à Madagascar dans des conditions environnementales aussi différentes les unes que les autres (biodiversité terrestre, aquatique, continentale ou côtière et marine, zones humides, zones arides, forêts sèches, forêts d'altitude, les ressources en eau, l’air ...).

            Ce patrimoine biologique naturel de Madagascar est cependant exposé à des menaces d'ordre naturel et aussi en raison des actions de l'homme, et notamment dans le système de la consommation des ménages et industrielles (bois d’énergies, médecines traditionnelles, etc,...). En outre, la majorité des 

malagasy pense que les ressources naturelles sont  gratuites et inépuisables   « rahoviana ny ho lany ny ala antsinanana ») 

            Cependant, depuis plusieurs décennies les choses ont changé, les stocks des ressources naturelles à Madagascar ont nettement diminués que ce soit en superficies, que ce soit en volume.

            A vue d’œil, le dommage environnemental causé par les activités socio- économiques du pays a beaucoup augmenté. 

      LES  MOYENS MIS EN ŒUVRE  A  MADAGASCAR :

Les moyens mis en œuvre depuis plusieurs années :

            Certes, le pays a pris conscience de ces dangers et a mis 

Le Complexe d'Aires Protégées de Masoala 

      (CAP Masoala) est composé de : 
    
un Parc National avec trois Parcelles détachées de forêt littorale à Andranoanala près de Cap Est, à Andranomaintina près d'Anaovandrano et à Beankora près du Cap Masoala,
    
trois Parcelles marines, à Tampolo, à Cap Masoala et à Tanjona,
    
et Nosy Mangabe, une Réserve Spéciale.

en place des mesures adéquates en instituant des aires de protection. 

            A partir de l’année 1990, un Programme National d'Action Environnementale, tenant compte de la diversité biologique (terrestre et marine), a été mis en application.  Ce plan d’actions va prendre fin au mois de décembre 2009.

            Les éléments essentiels de ce Programme sont exécutés par l’Office National pour l’Environnement. Les Aires Protégées sont sous la responsabilité de l’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées et des autres institutions d’appui comme la Direction Générale des Eaux et Forêts. Ces différentes institutions sont sous la supervision du Ministère de l’Environnement. 

           Des mesures ont été appliquées, contres les pollutions urbaines et notamment les pollutions industrielles selon le Décret MECIE (Décret sur la Mise en Compatibilité des Investissements sur l’Environnement). Chaque entreprise nouvellement créée doit respecter les mesures inscrites dans ce Décret en ce qui concerne les actions de dépollution pour le sol, l’eau, l’air ainsi que la préservation de la santé humaine au sein de l’entreprise. Les entreprises existaient avant la promulgation du Décret devrait se mettre en conformité avec l’environnement.

1)- Les politiques de protection et de conservation des zones riches en biodiversité sont inclues dans les actions de protection qui sont concrétisées, dans les catégories suivantes les Aires Protégées, les Réserves Intégrales, et  le Parc National.  

            La conservation in situ concerne la conservation dans les aires protégées et dans le domaine forestier national ainsi que la restauration et l'aménagement des bassins versants. 

            La première AP a été créée en 1927, bien avant la Convention Internationale de Londres  pour la protection de la faune et de la flore en Afrique laquelle date du 08 Novembre 1933.

            Actuellement, on distingue 3 catégories d'Aires Protégées à Madagascar, qui, selon leur statut, sont vouées à des activités différentes.

Dans le Centre - Ouest de Madagascar, District d'Antsalova, Province de Mahajanga, A environ 300 km de la capitale malgache

                   Les Parcs Nationaux (PN) ont pour objet la  protection et la conservation de la faune et de la flore originelles ainsi que la fonction récréative et éducative. La circulation à l'intérieur du Parc est réglementée.

                 Les Réserves Naturelles Intégrales (RNI) ont été créées afin de protéger la faune et la flore du site protégé. L'accès aux visiteurs et aux touristes est interdit. Les chercheurs, sur autorisation de la Direction des Eaux et Forets, peuvent y travailler. Toute autre activité humaine y est interdite.

                 Les Réserves Spéciales (RS) : ont été instituées, soit pour préserver les écosystèmes, soit pour protéger certaines espèces animales ou végétales particulières.

      Elles font l'objet d'une protection stricte comme les RNI avec toutefois un certain assouplissement sur les règles de circulation des visiteurs. NICOLL et LANGRANDI ont signalé qu'en 1989, les Aires Protégées couvraient une superficie de 1.045.865 ha équivalant à 1,8% du territoire national. Actuellement,  

                     Les résultats

      Madagascar compte 40 Aires Protégées (AP) réparties selon la classification suivante (juin 1997) :

                 6 Parcs Nationaux (PN) dont un comprenant une partie marine ;

                 1l Réserves Naturelles Intégrales (RNI) ;

                 23 Réserves Spéciales (RS).

     Ces Aires Protégées couvrent une superficie totale de 1.390.284 ha. La création de quatre nouveaux Parcs Nationaux (Midongy, Zombitse-Vohibasia, Kirindy et Baie de Baly) a reçu l'approbation du Conseil Supérieur de la Protection de la Nature (CSPN). Leurs textes de création respectifs sont en instance de promulgation, ce qui portera à quarante quatre (44) le nombre des Aires Protégées de Madagascar couvrant une superficie estimée à près de 1.754.000 ha.

      Il est à souligner qu'il existe également à Madagascar, selon la classification de l'UNESCO une Réserve de la Biosphère, celle de Mananara Nord et un Patrimoine Mondial, le Tsingy de Bemaraha ; toutefois, ces deux sites ont leur statut national, le premier étant un Parc National et le second une Réserve Naturelle Intégrale. Source: Tableau de Bord environnemental (TBE / 1994 / ANGAP, 

      Les différentes Conventions Internationales :

2)- Pour les autres actions telles que la gestion des produits chimiques (La Convention de Bâle), la protection des zones humides (la Convention de Ramsar), la Convention de Kyoto, etc,...chaque Etat du Monde est invité à s’y conformer. Pour le cas de Madagascar ces conventions sont gérées par le Ministère de l’environnement avec la collaboration  des ministères techniques. En signant la Convention sur la Diversité Biologique à Rio de Janeiro en juin 1992 et en procédant à sa ratification en 1995, Madagascar s'est engagé à assurer la conservation et l'utilisation durable de sa biodiversité avec la collaboration et la coopération de la communauté scientifique internationale.

3)      Depuis quelques années, Madagascar s’est engagé officiellement à fixer comme objectif, à moyen terme, une superficie de 6 millions d’ha d’Aires Protégées.

4)      La majorité de ces programmes ont été financés au  début par des bailleurs de Fonds internationaux. En ce qui concerne la mise en application des différentes Conventions, elle est financée par des fonds internationaux et nationaux.  

         LES  RESULTATS GLOBAUX  A  MADAGASCAR:

                        En ce qui concerne les actions pour la préservation des ressources naturelles terrestres et marines, on peut dire qu’il a eu des efforts considérables qui ont été faites par l’Etat malagasy, les institutions internationales et les autres organisations nationales  Des résultats ont été bénéfiques, mais des actions essentielles restent à faire. La lutte pour la préservation des ressources naturelles est une lutte de longue haleine et nécessite la participation de tous. Si la préservation est un autre volet,  les actions du renouvellement des ressources sont aussi un autre aspect.  

                        Ces actions ont été concrétisées par l’augmentation des superficies des surfaces naturelles terrestres, marines  et côtières qui ont été protégées (voir le  paragraphe ci-dessus : le résultat.)

                        En ce qui concerne la lutte contre la pollution globale (effet  de  serre), elle est une autre paire de manche, car elle consiste aussi à une lutte commune entre différents Etats du monde. Si à Madagascar, le niveau de la pollution d’origine industrielle est encore au stade non alarmant, la  lutte  ne nécessite pas tellement des grands moyens.

                         Les actions inscrites dans différentes conventions ne sont pas souvent bien suivies par les pays en développement bénéficiaires. En effet, les capacités technique et financière pour exécuter les plans d’actions font souvent défaut. D’autre part, des actions de protection des ressources naturelles font appellent à des actions purement économiques et ou industrielles.                       

                        Et aujourd’hui, tout le monde conclut que des lacunes demeurent, et des menaces persistent.  

                        Des mesures importantes restent encore à envisager.

                        Pour les pays en développement comme Madagascar, le Programme de protection des ressources naturelles est en partie efficace, et surtout au sein des Aires Protéges. Dans d’autre cas, la protection des autres ressources forestières non inclues dans ces périmètres des forêts reste inefficace. Les feux de brousses sont encore nombreuses (tavy, feux de brousse pour pâturage, destruction des forêts pour les bois d’énergie, etc,..)

                        On constate aussi que la majorité de la population reste insensible à cette protection des ressources naturelles. La majorité de la population malagasy se positionne dans cet optique de gratuité des ressources naturelles et des actions de gaspillage continuent (Rahoviana no lany ny ala  Antsinanana).

                        Les effets des pollutions sur la planète, ainsi que sur la santé humaine sont totalement méconnus par les paysans malagasy. La population rurale, la majorité de la population ainsi que la majorité des responsables vivent  dans le présent et ne             pensent  pas tellement à  l’avenir.

                        La majorité des nations en voie de développement, dans le monde n’a pas des informations quantitatives en terme de coûts sociaux, économiques et  environnementaux sur les conséquences de la dégradation de l’environnement.

La Réserve Naturelle Intégrale (RNI) hautement protégée de Betampona.

    Toute en forêt dense et humide , elle se trouve à l’Est de Madagascar. La nature y est laissée à elle-même et les scientifiques doivent obtenir des autorisations spéciales pour effectuer leurs recherches. 

    Les chercheurs travaillent dans la Réserve pour étudier le comportement des lémuriens, faire des recherches et accroître la protection de la forêt tropicale. 

L’Eulemur albifrons. Un lémurien à une fourrure marron orangé, décoré d’une couronne blanche. On le rencontre partout dans la réserve de Betampona, toute l’année.

            INSUFFISANCE DE FINANCEMENT :

            Insuffisances du  fond  national  pour la protection des ressources naturelles :

                        Les politiques de préservation des ressources naturelles impliquent inéluctablement des dépenses supplémentaires par l’Etat, les sociétés privées et les ménages.

                        Depuis plusieurs  décennies, les priorités de l’Etat sont concentrées dans les objectifs de croissance économique, et en particulier, la réduction du taux de chômage et des autres actions qui renforcent les activités économiques. Certains  Etats n’ont pas pensé à instituer des « fonds spécifiques pour le renouvellement des stocks des ressources naturelles et les actions de dépollution de ces ressources naturelles, en particulier l’air pollué, les eaux usées, les sols dégradés ».                           

                        Les pays en développement, par contre se sont contentés de la présence  des fonds Internationaux  pour  financer les actions de préservations de ces ressources  et ainsi que le développement des outils de suivi de ces ressources. 

            LES MESURES  à APPLIQUER :

            Proposition des mesures :                  

                        Pour les mesures à appliquer, on va  se contenter d’énumérer par ordre de priorité les mesures que le pays en             développement comme Madagascar doit appliquer.

            Les mesures  immédiates :

                        Compte tenu du niveau de développement du pays, les mesures à appliquer dans l’immédiat seront :

1)      Le renforcement des actions déjà existantes, et notamment le développement des Aires Protégées.

2)      Le développement de la politique de sensibilisation pour réduire les feux de brousse, les tavy.

3)      La mise en place des mesures contre le gaspillage ;

4)      La mise en place des actions de reforestation ;

5)      Le développement des politiques de gestion des déchets qui viennent des ménages et des autres institutions publiques et notamment les hôpitaux.

6)      Le développement des systèmes publics d’épuration des eaux usées, des latrines, etc,...

7)      Le développement d’un système de suivi et d’application de sanctions. 

            Les mesures  à  moyen terme :

1)      Accentuer le développement des mesures incitatives et notamment les écotaxes (taxes et redevances environnementales) pour encourager progressivement les secteurs économiques à ne plus utiliser des produits toxiques et autres qui nuisent  à la santé humaine  et  aux  ressources naturelles.  

Les avantages financiers qui sont issues de ces écotaxes :

2)      Les avantages de ces mesures économiques dites « écotaxes » sont essentiellement la possibilité d’autofinancement pour les actions de renouvellement des ressources naturelles, des actions de dépollutions et enfin la mise en application des actions qui sont issues des Conventions Internationales 

Les  avantages  des  énergies nouvelles et renouvelables :

3)      Développer les énergies propres ;

                        L’exemple actuel du système français dans la préservation de l’environnement qui est très développé est un modèle à copier.

                        Cependant on ne doit pas penser que la préservation de l’environnement peut se faire à partir d’un coup de baguette magique, puisque les politiques de préservation de l’environnement ne peuvent pas être efficaces que si elles seront suivies par des changements radicaux des pratiques industrielles et du transport et en plus de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages. Un ménage pauvre ne peut pas se permettre d’utiliser des fours solaires (énergie propre)

 

                        La lutte contre la pollution et la préservation des ressources naturelles doit commencer dès maintenant. Théoriquement, cette lutte est possible, mais la mise en pratique de cette lutte nécessite :

              -  le changement de comportement de tous les acteurs économiques et sociaux vers des politiques « propre » ;

              -  le changement de comportement de tous les acteurs économiques et sociaux vers des politiques « propre » ;

                        Qui dit mise en place des politiques environnementales devra aussi   penser à mettre en place des mesures drastiques pro-environnementales dans différents systèmes de production agricoles (cultures raisonnées et bio,..), industrielles et d’utilisation des énergies électriques pour le  transport.           ... suite Klikeo eto >>  

                                     Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Raymond a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! 

L'Edito : « Lutter contre la Pauvreté à Mada ???... »     810207   17/10/2008

       La Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté est célébrée chaque année depuis 1993. Cette année  le 17 octobre, la Journée a pour thème « Travailler ensemble pour sortir de la pauvreté »    

      "La pauvreté est un phénomène multidimensionnel qui se caractérise par des revenus peu élevés et une faible consommation, la faim et la malnutrition, une mauvaise santé, un manque d’éducation et de compétences, un accès insuffisant à l’eau et aux services d’assainissement et une grande vulnérabilité face aux problèmes économiques et sociaux"

         Cet Edito va  analyser les cas  de Madagascar. 72,1% de la population malgache vit au-dessous du seuil de pauvreté en 2004.  

         Madagascar est longtemps apparue comme une île riche de promesses au large de l'Afrique. Malheureusement, elle est encore aujourd'hui dans un état de grande pauvreté (146e pays sur 177 en terme d’IDH, indice indicateur du développement humain). Les raisons de cette pauvreté sont multiples. 

         Une des raisons de la pauvreté de Madagascar est la crise politique qui s’est déroulée entre 2001 à 2002.

 Contexte :

D’après la littérature internationale, Madagascar est encore classé parmi le pays  pauvre car le  Produit Intérieur Brut (PIB) est seulement de 284 $ par habitant.

La majorité des couches  sociales sont encore au stade de pauvreté aiguë. Par contre  il  y a des familles qui sont très  riches et  peuvent  être classées milliardaires. 

 Problématique  de la lutte contre la pauvreté :

            Le cas de Madagascar est un cas délicat et difficile, car  toutes  les  infrastructures essentielles pour servir de base pour un développement sont insuffisantes et de très mauvaises qualités.

Les politiques de lutte contre la pauvreté doivent être axées essentiellement au programme de développement social et économique.

            Un modèle de développement doit  se reposer sur des références internationales, c’est la notion de mondialisation (exportation). La qualité des 

Lire le Dossier ... Cliquez-ici

services et des produits est de rigueur.

            Un modèle de développement peut  avoir des effets négatifs anti-social à court terme, mais dont les avantages économiques sont  immédiats. Le changement de structure social et économique  est  incontournable.

Etat des  richesses :

Madagascar possède des richesses potentielles qui ne sont pas exploitées à sa juste valeur  internationale.

-          Richesses sur la Biodiversité terrestre par l’intermédiaire de ses principes actifs pour les plantes médicinales. Les bois d’œuvre de grandes valeurs,…

-          Richesses  sur la biodiversité Marine

-          Potentialité sur le plan du tourisme écologique

-          Potentialité  sur le plan du tourisme balnéaire

-          Potentialité sur les réserves minières et pétrolières

-          Potentialité sur les possibilités agricoles grâce à ses micro-climats : du climat tempéré, en passant au climat tropical, et semi-désertique. A Madagascar les plantations des produits tempérées sont faisables.

           Le pays possède des richesses considérables et aura  une grande chance d’être riche. Mais à ce stade, le problème d’inégalités de richesses pourrait apparaître.

Conditions de réussite :

Toute la nation doit être est impliquée. Chacun doit y mettre la même intensité d’enthousiasme et de volonté.     .... suite Cliquez-ici 

                                                      Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

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L'Edito : « Effet de serre et  Pollution ... »     806181  06/06/2008

       La Journée mondiale de l'environnement, célébrée chaque année le 5 juin, nous concerne tous directement. C'est, pour les Nations Unies, l'un des principaux moyens pour susciter une plus grande prise de conscience envers l'environnement et promouvoir l'intérêt et l'action politique.

      La pollution a des effets négatifs pour le globe tout entier, la santé humaine et la faune et la flore sauvages. L'ignorance de ses effets néfastes a des conséquences nocives et désastreuses irréversibles pour l'homme et son environnement.

      En 50 ans, de 1955 à 2005, Madagascar a connu un réchauffement climatique de l’ordre de 0,2°C à 1,5°C selon les données exposées au service des recherches météorologiques Ampandrianomby. Ces données sont disponibles au public depuis le mercredi 26 mars 2008, d

ans le cadre de la porte ouverte organisée par ce service. 15 localités, dont Antananarivo, ont été étudiées par ce service, et c’est Antananarivo qui prend le record en matière de réchauffement du climat à Madagascar. (voir MadaVôvô 06/04/2008)

       A- L’EFFET DE SERRE :
Définition :
     La température à la surface de la terre est déterminée par la retenue d’une partie de rayonnement solaire par l’eau, les gaz à effet de serre et les nuages
     Selon la science, 30% du rayonnement solaire qui atteint la terre est réfléchi par les nuages, les particules de l’atmosphère et la surface de la planète. Le reste est absorbé, puis réémis par le sol et l’atmosphère sous forme d’infrarouges.
     Cette énergie est piégée par les nuages et les GES, qui agissent ainsi comme la vitre d’une serre d’où l’expression d’ « Effet de serre ». En l’absence de cet effet de serre, la température moyenne à la surface de la terre serait d’environ – 19° C


Quels sont les Gaz à Effet de serre (GES) :
      - Le dioxyde de carbone (C02)
o Le C02 est le principal gaz qui cause l’effet de serre, avec 50%. A cause des activités humaines, la combustion des combustibles fossiles, la déforestation sont aussi les principaux facteurs.
      - Le méthane (CH4)
o Le méthane est produit par l’activité microbienne lors de la minéralisation du carbone dans des conditions anaérobies (décomposition des déchets organiques). Le méthane contribue à 15 % de l’effet de serre.

     - L’Oxyde Nitreux (NO2)
o L’Oxyde Nitreux dans l’atmosphère provient de l’activité 

Lire le dossier sur la pollution  ( ... )

microbienne dans le sol, dans l’eau et dans a combustion des énergies fossiles. Le NO2 contribue à 6% de l’effet de serre.
     - Les CFC
o Les CFC sont à la fois cause de destruction de la couche d’ozone et de l’effet de serre. Auquel ils contribuent pour 11 à 20 %

Conclusion :
      L’augmentation de la concentration des GES accentue l’Effet de Serre et provoque des températures élevées au niveau du sol, élévation du niveau des mers, etc..

          B- LES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS (POPs) :
         D’après les études on a décelé environ une douzaine des POPs les plus dangereux sur l’environnement et sur la santé humaine.
         À propos des sources identifiées, il n'y a aucune unité de fabrication de POPs à Madagascar: l'importation en est la principale source identifiée. Cependant, pour le cas des déchets solides (incluant plusieurs sortes de matières plastiques), la combustion à l’air libre est largement pratiquée, libérant des PCBs, des dioxines et des furanes, ce qui contaminent probablement l'air. 

POPs Polluants organiques persistants
PCBs Polychlorobiphényles
DDT Dichloro-Diphenyl Trichloroéthane
HCB Hexachlorobenzène
PM ou WP Poudre mouillable
PCDD Polychlorodibenzo-para-dioxine
PCDF  Polychlorodibenzofurane


          Les grandes sources anthropiques de rejet dans l’environnement sont l’agriculture, la transformation, la combustion des déchets, la production et la consommation d’énergie et les émissions des véhicules automobiles.
         Les recherches qui ont été menées révèlent une contamination très répandue de l’environnement, des ressources naturelles et des populations. Les niveaux dans l'Environnement sont souvent élevés : on a mesuré de fortes concentrations de certains POPs, notamment le DDT, l’aldrine, la dieldrine et l’heptachlore. Même si quelques POPs ont été interdits ou soumis à des usages restreints, les résidus détectés représentent souvent de vraies menaces pour l'environnement et pour les êtres humains. Ce qui appelle à la prudence et à l’action.

         Les effets écotoxicologiques principaux identifiés sont en rapport avec la contamination de viandes, poissons, oeufs, légumes verts .
À propos d'effets humains, des résidus de POPs ont été détectés parmi des échantillons de lait maternel.
         Il est supposé que dans la plupart des cas, ces résidus détectés résultent de l’utilisation de POPs pendant des décennies. 
         En réponse aux effets adverses de POPs, le Gouvernement et quelques-uns de ses partenaires ont rendu effectif quelques actions : 
- L’aldrine, le chlordane, le dieldrine et l’endrine 
- Quelques autres pesticides POPs sont soumis à des usages restreints: le DDT peut être utilisé seulement dans la lutte anti-vectorielle et l'heptachlore et l’hexachlorobenzène sont utilisés comme solvants dans les pesticides destinés aux traitements du bois, 
- les PCB utilisés dans les équipements électriques ne sont plus utilisés même en appoint.

Convention de Stockholm :
         Compte tenu de l’approche de précaution énoncée dans le principe 15 de la Déclaration de RIO sur l’Environnement et le Développement, l’objectif de la Convention de Stockholm est de protéger la santé humaine et l’Environnement des effets néfastes des polluants organiques persistants. 
         La Convention de Stockholm, signée par Madagascar le 24 Septembre 2001, est entrée en vigueur depuis quelques années. Elle s’appuie sur le principe de précaution et a, entre autres, pour objet de réduire voire d’éliminer les douze substances toxiques les plus dangereuses : Aldrine, Chlordane, DDT (Dichloro-Diphenyl Trichloroethane), Dieldrine, Endrine, Heptachlore, Mirex, HCB (Hexachlorobenzène) toxaphène, BPC (biphényles polychlorés), dioxines et furanes. Elle insiste aussi sur l’utilisation de produits et de processus de substitution.
         En effet, ces composés chimiques s’accumulent dans les organismes vivants, persistent dans l’Environnement et produisent des effets toxiques à long terme. Ils ont été introduits (ou, par exemple pour le cas des dioxines et des furanes qui sont encore introduits) dans l’Environnement depuis plusieurs dizaines d’années à cause de certaines activités anthropiques et se répandent largement par le biais de processus naturels mettant en jeu le sol, l’eau et surtout l’air.
=> Le poids de la preuve scientifique porte fortement à croire que ces polluants organiques persistants produisent des effets nocifs importants sur la santé humaine et le milieu naturel. Ce qui les caractérisent en outre, c’est qu’une fois rejetés dans le milieu naturel, ils s'accumulent dans les tissus adipeux des organismes vivants, dont l'être humain, et atteignent des concentrations élevées en haut de la chaîne alimentaire. Ils passent de la mère à son enfant par le placenta et le lait maternel.
=> Cette dangereuse contamination des écosystèmes, des organismes vivants et de nombreuses denrées alimentaires a entraîné une exposition continue d'une multitude d'espèces, dont l'être humain, pendant plusieurs générations, accompagnée d'effets toxiques aigus et chroniques.
      
Le monde entier est conscient des impacts négatifs de la pollution globale sur la santé humaine et la dégradation de l’environnement. Plusieurs actions ont été réalisées pour réduire progressivement la pollution et voire l’utilisation des polluants dans différentes activités économiques.                      ... Le Dossier: Polluer tue !!!   Cliquez-ici  

                                                                              Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina 

 ... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Raymond  a répondu à notre appel pour publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !    

L'Edito : « Arrête toi et admire les merveilles de la nature ...  »   - 802151   25/02/2008  -

       l'Edito aura aussi un grand rôle c'est de sensibiliser aussi tout le monde à ne pas trop polluer dans leur vie quotidienne.
    
Quelques notions à retenir :
     Ecosystème : ensemble écologique constitué par un milieu (sol, sol, eau, etc…) et un ensemble d’êtres vivants liés par des relations énergétiques.
     Ecotourisme : voyage touristique dans des régions écologiquement préservées
     Biodiversité : désigne la variété et la variabilité de tous les organismes vivants peuplant les écosystèmes terrestres et aquatiques, marins ou autres, ainsi que des complexes écologiques auxquels ils appartiennent. 
     Aires protégées : ce sont les zones délimitées légalement dans le but de protéger la diversité biologique de la zone. Parfois cette zone a des fonctions naturelles bénéfiques dans les environs (sources d’eaux, ressources forestières, fonction d’épuration,…) . Madagascar possède différentes catégories de zones protégées et notamment : les zones classées Réserves Intégrales (R.I), les Parcs Nationaux (PN).
Ces zones peuvent être des zones terrestres ou seulement marines et / ou côtière et marines.

       Après ces brèves notions, nous allons parler des différentes catégories de politiques environnementales qui sont appliquées dans le monde entier et aussi à Madagascar
Les politiques environnementales sont classées en trois catégories :
                       1) Les mesures réglementaires : Ces instruments s’inscrivent dans un cadre législatif et réglementaire qui fixe les objectifs, les principes, les procédures et les instruments d’application. Ce sont les lois, « loi sur l’eau »,…
                       2) Les normes on cite les normes de qualité les normes d’émissions
                       3) Les normes de procédés

       A ces politiques s’ajoutent les taxes et redevances de pollution, les droits d’entrées dans les aires protéges ( parcs nationaux). 
     Madagascar dans ses grands objectifs va porter à 6 millions d’hectares les zones à protéger terrestres et marines selon l’objectif fixé lors de la conférence à Durban. 
     Les zones protégées terrestres et marines à Madagascar sont plusieurs et on peut citer les principales et notamment les zones d’Andasibe (Toamasina), d’Isalo (Tuléar), d’Andohaela, Ankarana (Antsiranana), Masoala (Maroantsetra) , Sahamalaza (Antsiranana), Ankazobe (Antananarivo) etc…    

Toutes ces zones sont accessibles pour des visites touristiques moyennant le paiement des droits d’entrées et autres ressources. 

Ces recettes sont versées dans le budget de ces Aires Protégées afin de contribuer aux dépenses de fonctionnement de ces zones.  

     Toutes ces zones sont accessibles pour des visites touristiques moyennant le paiement des droits d’entrées et autres ressources. Ces recettes sont versées dans le budget de ces Aires Protégées afin de contribuer aux dépenses de fonctionnement de ces zones. Une partie est versée pour des actions sociales des habitants dans la périphérie des zones. 

      La politique de protection de ces zones est très bénéfique pour le pays, car elle préserve la diversité biologique dont la majorité de ces espèces sont endémiques. La plupart des plantes endémiques malagasy peuvent posséder des principes actifs nécessaires à la santé publique du monde entier. Les Aires Protégées nous donne les faces cachées de la nature. Elles nous donnent des services qui sont bénéfiques à la vie humaine et des autres espèces végétales et animales.
       Sur ce je termine sur cette phrase de la Bible qui nous dit « Arrête toi et admire les merveilles de la nature ».
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                                                            Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

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L'Edito : «  L’Environnement  et l'Ecotourisme!...  »  801143    28/01/2008

    PNUE : le pari du Milliard d'arbres plantés a été tenu. Plus d'un milliard d'arbres ont été plantés dans le monde en 2007, dépassant les objectifs fixés par l'ONU pour la reforestation de la planète qui doit contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, a annoncé  mercredi le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) - NAIROBI (AFP) 28 nov 2007 .

     Vers l'année 1990, Madagascar a bénéficié d'un programme de 15 ans pour gérer convenablement son environnement. Ce programme a été financé par plusieurs bailleurs de fonds et notamment la Banque Mondiale, l'USAID, le PNUD, le WWF. Les objectifs sont :
- préserver les ressources naturelles qui essentiellement endémiques et rares. 
- réduire la pauvreté et diminuer les érosions de sols
       La raison de cette intervention de préservation de l'environnement est dictée essentiellement par l'objectif de réduire progressivement les pertes occasionnées par la dégradation de l'environnement qui se chiffrent à environ à 150 millions de dollars par an. Cette dégradation se manifeste par les érosions des sols 'Lac aloatra, et Marovoays et autres, les pertes en espèces végétales et faunes, dans les aires protégées terrestres et marines. Les feux de brousses qui détruisent petit à petit les ressources naturelles malagasy.
Madagascar reste encore le réservoir en des richesses et en termes de biodiversité qui constituent des éléments essentiels pour les pharmacies traditionnelles "les raokandros"

    Ces richesses peuvent être les bases d'un écotourisme considérable et constituent un appui pour le développement socio -économique du pays.

Telles sont les raisons essentielles qui poussent le pays à gérer ensemble avec les bailleurs de Fonds l'environnement malagasy.

 Ce vaste programme de 15 ans est divisé en 3 étapes; La première étape concerne la mise en place des institutions pour gérer les composantes suivantes :       
- Une institution pour mettre en place des aires protégées terrestres
- Une institution pour gérer les activités de réduction des érosions des sol et réduire la pauvreté
- Une institution pour coordonner les activités du programme et mettre en place des mesures juridiques pour inciter les secteurs privés et publiques à bien gérer leur pollution
- Une institution pour développer les modules de gestion outils d'observation de la terre.
Pendant ces 10 ans d'existences, le programme continue encore et participe convenablement à l'avènement du développement durable.
      
L'objectif du gouvernement et d'atteindre 6 millions d'hectares d'aires protégées marine et côtières. 
Ce programme va prendre fin vers l'année 2009, et espérons que le bilan de ce 15 ans a été positif pour le pays et réduire la dégradation de l'environnement qui est nécessaire pour le développement durable et pour nos générations futures.
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                                                             Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

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Pour un tourisme facteur de diversité culturelle

 et de développement durable...

Edito:"Qu'est-ce le Développement Durable ? une vision de l'avenir ... " 

                                                 08103    13/08/2007 

"Nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants" Saint Exupéry

       Le développement durable a 20 ans. Le 4 août 1987 était présenté à l’ONU un rapport fondateur : «Notre avenir à tous». 

       Aujourd’hui, alors qu’on parle beaucoup de développement durable , 58,5% des Francais en ont entendu parler . Seuls 16% d'entre eux savent réellement ce que cela  signifie.  (Sondage Louis Harris, juin 2005)

       Les problèmes environnementaux planétaires comme l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, les changements climatiques, la diminution de la biodiversité et certaines pratiques d'exploitation forestière nous poussent à apporter des changements dans nos comportements et nos stratégies économiques. Il y a des gestes simples que tout le monde peut faire pour aider la planète.

        L' Historique : Le Développement Durable est une idée ancienne pour un concept nouveau.
         La présentation du rapport de la Commission Mondiale sur l'Environnement et le 

Développement, connu sous le sigle CMED a marqué le début d'une nouvelle étape, nécessaire pour la croissance et le développement du monde entier, ainsi que pour les politiques de l'environnement.

 

     La Commission BRUNTLAND a été la première commission internationale officielle à adopter la notion du Développement durable, en tant que condition préalable dans la pérennisation des ressources naturelles et du développement.

=> Depuis plusieurs années, autrement avant les années soixante, le monde avait pensé que les ressources naturelles, ainsi que les matières premières nécessaires au développement social et économiques sont intarissables. L'idée d'une forte croissance économique allait envahir les politiques de développement du monde. Ce fut l'ère du gaspillage, de la forte consommation et aussi de la pollution.

Les ressources naturelles ont été considérées comme des biens gratuits, car elles n'ont pas de valeur économiques. 

=> Parallèlement à ces fortes croissances économiques, un grave problème se pose, certaines ressources naturelles commencent à disparaître ou bien à être rares sur la planète. La pollution commence à s'amplifier et à perturber l'équilibre écologique et même du système climatique, et autres. Beaucoup des activités économiques ont généré de la pollution ou bien à laisser des POPs ( des Polluants Organiques Persistants dans la nature). Ces POPs ont laissé des traces indélébiles dans beaucoup de générations humaines exemple le DDT, laisse des traces dans les seins des mères et des poissons d'eaux douces,. Les appareils modernes dégagent des gaz qui détruisent la couche d'ozone.
=> Les activités économiques ont faits des uns des riches sur la planète, mais ces activités ont perturbé les ressources naturelles et ont laissé des victimes, ce sont les générations futures. Ces activités ont laissé des pollutions graves. Le Développement de ces générations sont mises en causes.
=> Grâce à la prise de conscience de plusieurs organismes, nationaux et internationaux, plusieurs actions ont été mises en place pour faire prendre conscience les entreprises et ainsi que toute la population dans la préservation de nos ressources naturelles et aussi d'éliminer progressivement les pollutions qui sont générées par leurs activités.
=> Madagascar est parmi les nations qui partent pour la préservation des ressources naturelles et de lutter contre la pollution. Grâce au programme environnemental qui est en vigueur depuis 10 ans.  

      Quatrième plus grande île du monde et faisant partie des 17 pays dits "à mégadiversité", qui abritent 80% de la diversité biologique de la planète. ( Fonds pour l'Environnement Mondial, 2003 ), Madagascar est un sanctuaire de la nature...  qu'a-t-on déjà fait et que doit-on encore faire pour préserver son environnement et préserver une nature qui constitue un patrimoine pour l'humanité.      ...lire le Dossier  ... Cliquez-ici  >>

                           Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

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L'Edito : "L'Agro-alimentaire à Mada ...  "   0787    11/06/2007

      Un enjeu fondamental, dit la FAO, est de trouver un juste équilibre entre le rythme et la nature du développement des agro-industries et les objectifs en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté:« Le développement rapide pourrait causer un tort considérable aux petits agriculteurs, transformateurs, magasins et négociants », et selon un rapport de la FAO au Comité de l'agriculture (COAG avril 2007 ), « l'évolution spectaculaire des systèmes agroalimentaires a des incidences profondes sur la croissance, la pauvreté et la sécurité alimentaire ». 

    Avant l'année 1990, la structure de l'agro-alimentaire à Madagascar, est dominée par les industries sucrières qui sont implantées respectivement à Brickaville, Nosy-bé, Ambanja, Namakia et à Morondava. Mais ces industries sont déjà vieilles et nécessitent des investissements de modernisation. D'autre part elles ne sont plus compétitives. Viennent ensuite les huileries de Tuléar, qui ne commencent plus à être productif. Ce secteur est depuis dominé par l'Huilerie de Tiko. 

L'huilerie à base de coprah de Sambava n'arrive pas à satisfaire la demande locale. Pour les branches d'activités de conserveries, et notamment les conserves de légumes et de viande, la société CODAL est toujours compétitive. Une grande société vient de s'implanter à Diégo, pour la conserve de sardine. C'est une société de type zone franche.

=> Pour le secteur de biscuiterie et de chocolaterie.
Ces branches d'activités sont dominées par la Chocolaterie Robert, dont les produits sont très compétitifs au niveau mondial. Cette societé utilise du Cacao Malagasy. Le cacao malagasy est très apprécié au niveau de la consommation mondiale. Les deux sociétés et notamment Biscuterie JB et SOCOBIS dominent toujours le marché local, malgré une forte importation des produits qui viennent des pays voisins.
=> Pour le produit de céréales et notamment les produits comme la farine reste dominée par la KOBAMA. Cette société importe une partie de blé et souvent de la farine.
=> Les activités de production des boissons hygiéniques restent dominées par la STAR, et celle de TIKO
=> La production de vin est en dérive car le vin malagasy n'est jamais arrivé à un stade de bonne qualité.  

    Après les années 1990, des nouveaux produits avec de nouvelles sociétés sont apparues. Elles se sont spécialisées dans les branches d'activités des biscuits salés et de biscuits types petits fours, qui se vendent comme de petits pains. En fait, les goûters 

Poivre vert conditionné par Codal, Biere THB, Vanille

scolaires sont entrés dans les habitudes de la famille malagasy. Ces petites entreprises sont au nombre de 05 environ actuellement.

=> Les produits halieutiques commencent à se développer largement. Ces branches font d'élevage sur place des crevettes et font des exportations semi-finies. Elles sont implantées dans les côtes Ouest à partir de Morondava en passant par Mitsinjo, à Katsepy, à Ambanja et Diégo. C'est l'or rose de Madagascar. Elles sont encore au stade de production industrielle. Mais paraît-il viendront la production semi-artisanale (Je serais partie prenante).
=> Les conserves de fruits et légumes sont en déclin alors que le pays a de fortes potentielles.      
    Conclusion : Le développement de secteur est encore modeste, par rapport au développement du secteur textile, et en particulier les confections des habits pour exportation.
       Le développement de l'agro-alimentaire réside sur le développement des matières premières dont, en majorité, les prix ne sont pas compétitifs. A titre d'exemple, pour l'huilerie les prix des arachides, des soja ne sont pas intéressants. Et la téchnolgie d'extraction d'huile reste chère  .                                         ... suite Klikeo eto
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                        Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

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Edito : "La biodiversité any amintsika...  "    0778     11/05/2007

     En 1986, un mot nouveau a été inventé pour désigner l’extraordinaire richesse des espèces vivant sur terre : biodiversité. Depuis vingt ans, plusieurs découvertes importantes ont mis en relief tout ce qu’implique la biodiversité, le rôle essentiel qu’elle joue pour l’équilibre de notre planète.

   Madagascar est un des pays le plus riche en biodiversité. On dit souvent que c'est un sanctuaire de la nature. La biodiversité s'entend par une diversité d'espèces de vie animale et végétale. Grâce à ses micro-climats. Le climat à Madà est marqué par deux saisons distinctes l'Eté et l'hiver. Si à l'Est on a un climat pluvieux et humide, pendant   presque toute l'année, à  l'Ouest on a un climat très chaud, en été et avec beaucoup de pluie, et en hiver un climat doux. Au Sud un climat chaud, avec très peu de pluie durant toute l'année et au centre un froid en hiver 

 et beaucoup de pluie en été. La diversité climatique explique la diversité des espèces végétale et animale à Madagascar.

     Pendant toute l'année le cyclone peut perturber tout ce mécanisme en apportant beaucoup de pluie dans presque toutes les régions de l'île.
=> Cependant une partie des espèces faunistiques à Madà sont plus ou menacées par des exportateurs illicites, qui appauvrissent notre pays de notre patrimoine naturelle. A titre d'exemple , par des faits divers, un gros caméléon est paraît -il peut être vendu de 100 à 500 $, il en est de même des petites tortues qui n'existent qu' à Mada. Paraît il il existe à Ankarafantsika la première génération de mouche.
=> Les espèces floristiques sont très diversifiées et possèdent des pouvoirs de guérison incroyable. Le pays est riche dans ce domaine, le pays bénéficie depuis des résultats de recherche du grand Labo du Mr Le Professeur Rakoto - Ratsimamanga. 
=> La diversité marine est aussi exceptionnelle, les trois régions les plus riches sont les côtes de Toliara, de Nosy-be et de l'île de Sainte Marie, grâce à ses dauphins qui passent leurs vacances chaque à année à partir du mois de juin dans la mer de l'Océan indien près de l'île de Sainte Marie. 
     A titre de conclusion , la génération malagasy doit bénéficier de ce capital naturel, il faut la préserver tout en l'exploitant rationnellement et économiquement, afin que leur développement puisse être durable et que tout le malagasy en bénéficie ainsi que le monde entier. 

          Merci de votre attention         ... suite Klikeo eto >>

     Raymond Rakotomamonjy d'Ambohibao -Tana

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