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Editos  de nov-dec 2011 ... (8) 

- « Réflexion sur le temps qui nous tue ...  »     *1112385-0777    28/12/2011   ( Armand Andriamahady d'Ambohidratrimo  )

- « Angano, le conte malgache de Noël...   »    1112384  20/12/2011   (Michèle et Henri Rasata Ranaivoson de Genève) 

- « Hanoucca, fête des lumières ...    »    *1112384-812219  10/12/2011   (Dina de Paris) 

- « Les Fêtes de Fin d'Année... Saint Nicolas, patron et protecteur des ... »  *1112384-812216     03/12/2011 ( Guy Le Vazaha )

- « Des talents de poètes !!  »      1111383   28/11/2011  ( Fredy JAOFERA  & Marie-Thérèse  )

- « Où est actuellement le vrai " Fihavanana malagasy "??? »  * 1111382  17/11/2011  ( Tiana VALISO d'Azolette  )

- « l'Aïd el Kebir... la grande fête ... »  * 1111381-812217 06/11/2011  ( Abdeslem de Casablanca  du Maroc)  )

Edito : « Réflexion sur le temps qui nous tue ...   »    *1112385-0777    28/12/2011

     Le temps, ne meurt pas... Il n'a ni commencement, ni fin... Il se mesure... comme un sablier, mais avant c'était avec la Lune... L'expression « tuer le temps » est significative. En fait, c'est le temps qui nous tue, car notre seul capital, celui qui est hélas physiquement non extensible, est le nombre de jours qu'il nous reste à vivre. Le seul moyen d'échapper à cette effroyable réalité est de dilater psychologiquement chaque heure, chaque minute. Pour cela, il faut enrichir chaque instant d'expériences (denses) bourrées de sens, d'émotion, de beauté, d'émerveillement. (Extrait de "Pépites")

   Le temps est une des dimensions qui gouvernent ce monde. C’est à la fois un sujet de la science, et une préoccupation philosophique.
     Le temps c’est cet élément qui nous fait aimer la vitesse. La vitesse est-elle le chainon-clé qui constitue le temps et qui, une fois qu’elle a atteint celle de la lumière, nous fait basculer en dehors du temps pour surgir 

dans l’espace de l’Eternité. L’éternité c’est l’absence du temps. 

     Le temps n’est effectif que dans le monde créé. Il sert à quoi, sinon à apprendre à mourir : il y a un début et une fin à toutes choses. Il y a un temps pour tout. « Ce que tu auras fait sans le temps, le temps ne te le pardonnera jamais ».
Un seul a connu le temps de ce monde et « l’anti-temps » qui est l’Eternité.
La Bible nous montre l’exemple du fils de Dieu qui s’est fait homme pour vivre dans le monde du temps et qui d’autre part est allé aux cieux éternels après une résurrection, qui est le passage obligé pour l’Eternité.
Est-ce qu’on ne découvrira jamais le moyen de vivre à 300.000 km à la seconde, à la vitesse de la lumière ? Car scientifiquement cette découverte permettrait, du coup, de rester au même point de départ, c'est-à-dire de ne pas vieillir.
Le remède contre le temps, c’est le problème de toujours de ce génie humain chercheur qui s’évertue aussi à trouver comment ce monde est apparu au commencement.
Or, on est bien loin de la vérité de la Bible quand elle nous enseigne que seule la résurrection permet de passer à l’Eternité et que ce monde a été créé par la Parole et non par un big bang hypothétique.
               Formidable, n’est-ce pas !...      suite Klikeo eto
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  Armand Andriamahady d'Ambohidratrimo                   

Le temps est un moment de l’éternité

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !  

Présentation Video de la tradition orale... Angano... Angano...   Klikeo-eto >>

Edito : « Angano, le conte malgache de Noël...  »        1112384   20/12/2011

     Un conte ou « Angano », c'est un monde merveilleux où tout est possible !
     " A l’époque où les enfants malgaches n’allaient pas encore à l’école, leur réciter un conte étaient pour les parents un des moyens de les éduquer et de leurs transmettre des leçons. Ainsi toute la famille se réunissait habituellement après le repas du soir.
     « Indray andro hono » équivalent de « il était une fois » est la phrase introductive d’un récit que les parents malgaches d’autrefois contaient aux enfants ; qui à leur tour avaient beaucoup de plaisir à entendre. Il y a toujours des messages importants dans les contes. Qu'ils relèvent de la réalité ou du subconscient....cela ne fait rien. Le but est de faire passer un message. "  www.fonds-grandidier.mg 

     Par ce conte, Alain René ARBEZ  nous transmet, qu'avec la foi tout est possible et que Dieu bénit le dur labeur des paysans .

     Le soleil couchant embrasait l’horizon de ses rougeoiements, lorsque Andrianjaka apprit que le roi, Ralambo, son père, venait de rejoindre le royaume des ancêtres auprès de Zanahary, le Dieu à la présence parfumée appelé aussi Andriamanitra…  

     Andrianjaka  comprit que le pouvoir royal dont il était maintenant investi devant le peuple le conduirait à rechercher de quelle façon honorer la tanindrazana, la terre des ancêtres, en faisant régner la justice et la bonne entente entre tous. En effet, si Ralambo son père, avait toujours su échapper aux sortilèges maléfiques de ses adversaires, les mpamosavy, cette fois, le vieux roi était mort de fatigue, usé par les guerres continuelles entre ethnies rivales. Le fils avait bien essayé de redonner des forces au père par des décoctions de plantes de Madagascar, si riches de facultés régénérantes, mais cela n’avait pas été suffisant, il était déjà trop tard.

     Après les longues cérémonies de deuil qui réunit tous les notables de la cour, Andrianjaka partit seul, méditer dans la forêt. Les oiseaux accompagnaient son passage de chants mélodieux, comme pour annoncer une bonne nouvelle imminente, malgré les apparences contraires. Car Andrianjaka longea la grande rizière royale, celle qui nourrissait tous les villages des collines sacrées environnantes, et il constata avec tristesse combien cette année, en raison des ouragans, la récolte de riz s’annonçait mauvaise. Le nouveau roi était inquiet pour son peuple. Il leva les yeux vers le ciel pour prier et demander à Zanahary de bénir le dur labeur des paysans qui avaient longuement repiqué le riz.

     C’est alors qu’un étrange phénomène se produisit dans l’atmosphère. Voici qu’apparut une comète brillante qui se déplaçait dans le ciel à l’Orient et son mystérieux reflet dans les eaux de la

Mpanetsa : La répartition des travaux de la riziculture se fait traditionnellement de la manière suivante à Madagascar: les hommes exécutent les travaux de labourage; les femmes s'occupent du repiquage. (Décophilie Par Randriamiharisoa Jean Emile Klikeo-eto >>)

rizière eut immédiatement un effet magique. Les pousses de riz se mirent à grandir, grandir, et c’est une moisson encore jamais vue qui s’annonçait. Andrianjaka avait-il été exaucé ?  

      Bouleversé, le cœur du jeune roi battait de joie en pensant à ce que les paysans, les tambanivohitra allaient découvrir le lendemain. Ce serait la fête dans toutes les maisons. Il prit quelques brassées de tiges lourdes de grains de paddy dans ses mains et il vit avec étonnement que le riz était déjà bon à recueillir. C’était un vary gasy excellent comme jamais, un riz rose qui serait certainement le meilleur au monde !

     Il en prit de quoi remplir son sac à dos et ne quitta plus du regard la comète qui semblait danser dans le ciel pour lui faire signe et partager son bonheur. Il décida de suivre le signe céleste à l’origine de ce miracle et il poursuivit sa marche comme s’il était hors du temps. Il ne ressentait aucune fatigue et ses pas se succédaient sans problème sur de longues distances, il était capté par cette lueur céleste qui l’entraînait vers de nouveaux horizons. De temps à autre, il s’arrêtait pour se désaltérer à une plante généreuse appelée  ravinala, arbre du voyageur. Mais en vérité la soif était surtout dans son âme.  

     Il repensa à ce rouleau sacré extrait du Baiboly, la Bible, qu’un sage lui avait remis l’an passé et où il était écrit qu’un astre issu de Jacob illuminerait bientôt le ciel de toute l’humanité. Cela l’encouragea à continuer sa route et lui fit chaud au coeur. Sur le chemin, des maki sautillaient comme pour le saluer et les mères lémuriens transportant habilement leur petit accroché sur le dos fixaient Andrianjaka de leurs grands yeux rieurs. Arrivé au bord de la mer, le roi embaucha aussitôt quelques navigateurs avec leur pirogue à balancier, et il mit le cap vers le nord en suivant l’étoile mystérieuse qui l’encourageait à ne pas renoncer à cette aventure sur la route de l’espérance.

     Sans aucune crainte des courants contraires, ils longèrent les côtes du continent africain, firent escale en Abyssinie au pays de la reine de Saba, la souveraine à qui le roi Salomon avait manifesté sa grande sagesse lorsqu’elle était venue en visite à Jérusalem et qu’elle avait contemplé le Temple de la cité sainte.

     Mais l’un des aubergistes qui l’accueillit se moqua du projet aventureux de Andrianjaka et lui demanda : « que penses-tu de l’histoire de Jonas, cet homme audacieux qui partit au loin mais qui se fit avaler par un monstre marin ? Crois-tu vraiment qu’il est maintenant auprès de Dieu ? » Andrianjaka répondit : « je le saurai lorsque je serai au paradis ! » L’autre répliqua : « et s’il est en enfer ? » Alors le jeune roi répondit sans hésiter : « dans ce cas, c’est toi qui le rencontreras ! » La sagesse malgache, le ohabolana, ne se laissait pas intimider si facilement.  

      Le voyage continuait sans encombre, toujours guidé par l’étoile. Ils abordèrent plusieurs fois à de nouveaux rivages mais la comète brillante était toujours en avant dans le ciel pour indiquer la direction à prendre. Après une longue traversée désertique, ils parvinrent enfin en terre de Judée, car l’étoile les guidait vers un humble village nommé Bethléem,  

     Presque arrivé à une caverne rayonnante de clarté dans la nuit, l’escorte de Andrianjaka rejoignit deux autres cortèges royaux, deux jeunes rois venus d’Asie et de l’Europe, qui suivaient eux aussi la comète à la rencontre de leur destinée.

     Ainsi, Andrianjaka compris très vite qu’eux aussi recherchaient passionnément une lumière de paix et de justice pour leur peuple. Et par reconnaissance, ils apportaient avec eux de magnifiques trésors à offrir à un petit enfant. Ce nouveau-né était lui aussi royal, comme une promesse d’avenir radieux, mais il était couché dans une crèche au milieu d’animaux, comme dans une nouvelle création qui repart de zéro.

     Andrianjaka se dit : et moi, qui n’ai que des poignées de riz de ma rizière royale de Madagascar à offrir, de quoi aurai-je l’air ?

    Prosterné avec les deux autres rois devant le zazakely divin, il retira son sac à dos et  prit  le riz à pleine mains pour le présenter à l’enfant nommé Yeshua, qui souriait avec

Le Dossier de Noël...   Klikeo-eto >>

malice ; et ô  surprise, sous son regard les grains de riz étaient devenus des pépites d’or, aussi brillants que la comète qui s’était reflétée dans la rizière malgache. Preuve que la foi et l’amour magnifient toujours ce qu’ils touchent !  

      Andrianjaka déposa délicatement ses richesses devant le berceau de paille et c’est alors que des troupes d’anges dans les hauteurs se mirent à chanter des louanges et des remerciements, en hébreu (Barukh HaShem !) mais aussi dans toutes les langues des régions du monde présentes à la crèche.

     C’était Noël, la paix était annoncée à tous, sur la terre comme dans les cieux.  Les étoiles et les comètes traçaient des guirlandes de lumière au firmament.

      Et après avoir rendu hommage à cet enfant Jésus, (Jesus mamonjy !) Andrianjaka pouvait repartir serein vers Madagascar, enrichi d’une lumière et d’une joie venues du cœur de Dieu, fitiavana masina, alliance sacrée, cadeau inestimable qu’il offrirait à tous les vivants sur la terre des ancêtres.

 

       Ecrit par Alain René ARBEZ, Noël 2011, St Hippolyte.

       Voici quelques infos concernant l’auteur :

       Prêtre catholique suisse, curé de paroisses au centre de Genève, délégué aux relations avec le judaïsme, engagé dans l'œcuménisme, ami de pasteurs malgaches, connaisseur de l'histoire de Madagascar et de ses traditions, ayant fait plusieurs courts séjours, Alain René ARBEZ garde des liens avec le Père Pedro dont il soutient l'œuvre au service des plus démunis, apporte son appui à un réseau de solidarité de familles à Antananarivo, a de l'admiration pour le courage du peuple malgache dans ses difficultés et espère un avenir meilleur pour tous.

Envoyé par Michèle et Henri Rasata Ranaivoson de Genève (Rz2 ) 

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Edito : «Hanoucca, fête des lumières ... »       *1112384-812219  10/12/2011

     La magie de la Fête des lumières, la 13e édition en 2011 s'est ouverte à Lyon le jeudi 8 décembre, et les festivités durent quatre jours, jusqu'au dimanche 11 décembre. Fête des Lumières et communication numérique: un mariage parfait ! La Fête des Lumières est une institution à Lyon. Cette célébration existe depuis 1852. 

     Chez les juifs Hanoucca ou Fête des Lumières, débute le Mercredi 21 Décembre 2011 au coucher du soleil, et se termine le Mercredi 28 Décembre 2011, également au coucher du soleil. On considère cette fête comme l’équivalent du Noël chrétien et des fêtes de fin d’année.

     Les familles juives ne célèbrent pas Noël, mais elles ont également une fête à célébrer en décembre : pendant Hanoucca, la fête des lumières, chacun allume une bougie d'un chandelier à huit branches, chaque soir de la semaine. 

    C'est au moment de 'Hanoucca que les enfants juifs reçoivent les jouets et les cadeaux qui leur sont destinés. On s'échange un cadeau par jour pendant huit jours. Une toupie traditionnelle à quatre faces permet de tirer au sort ces cadeaux, une toupie marquée de quatre initiales hébraïques qui signifient "ce fut là un grand miracle".  

    Cette coutume commémore la reconquête de l'Israël au IIè siècle avant J.C., dirigée à l'époque par un roi gréco-syrien : Antochius. 
     Il avait profané le temple de Jérusalem et voulait imposer au peuple juif l'adoration de divinités grecques. Judas Maccabée incita ses compatriotes juifs à se révolter et réussirent à chasser les Syriens de Jérusalem. 
      Hanoucca est célébrée l'honneur de cette victoire. 

      La « Ménora » est le candélabre qui resplendissait sur le sommet du Temple. Le chandelier à 

huit branches rappelle le miracle d'une petite fiole contenant assez d'huile pour une journée qui avait été trouvé dans les débris du temple de Jérusalem aprés sa destruction, et qui aurait miraculeusement permis d'illuminer le chandelier pendant huit jours...   

      Dieu fit alors un grand miracle : cette petite quantité d'huile suffit pour allumer les lumières de la Ménora pendant huit jours, jusqu'à ce qu'une nouvelle huile d'olive spéciale pût être fabriquée !

     Et là, Ô miracle, la Menora brûle huit jours, sans s'éteindre.        
       Ce miracle est célébré et remis à l'honneur tous les ans par le peuple juif à 'Hanoucca, une fête non-chômée qui dure huit jours pendant lesquelles on allume un chandelier à huit branches (plus une pour le Chamach qui sert à allumer les autres bougies). On récite des prières de louanges et remerciements supplémentaires. 

         A la tombée de la nuit, chaque famille allume une lumière après avoir dit la bénédiction et on met la lumière à la fenêtre ou à l'entrée de la maison.  

          Première Bougie : La Hanoukia 
          Deuxième Bougie : La lumière 
          Troisième bougie: Le miracle 
          Quatrième bougie : Shabath 
          Cinquième bougie : L'Heroïsme 
          Sixième bougie : La langue Hébraïque 
          Septième bougie: La solidarité Juive 
          Huitième Bougie : La paix 

          D'autres coutumes sont également liées à cette fête : jouer à la toupie (où sont gravées certaines lettres hébraïques), donner de l'argent aux enfants ('Hanoucca Guelt en Yddish) et manger des aliments frits dans l'huile comme des beignets ou les latkès (beignets de pomme de terre)    ...suite Klikeo eto >> 

        Date de la fête de Hanoucca (Hanoukkah, Hanukah, Hannoucka, Hanukkah) 22 au 29 dec 2008, 12 dec 2009, 2 dec 2010, 21 dec 2011, 9 dec 2012

Dina de Paris

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Edito:«Les Fêtes de Fin d'Année...  Saint Nicolas, patron et protecteur des enfants... »                                     *1112384-812216     03/12/2011

    De la Saint Nicolas ... et de  Noël à  l'épiphanie où nous allons traverser douze jours de festivités plus ou moins religieuses, les petits et grands vont se retrouver pour faire la fête...       Le 6 décembre, c'est la Saint-Nicolas ! Dans l'Est de la France, mais aussi en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche..., saint Nicolas est le premier père Noël, celui qui amène aux enfants, dès le début du mois, des bonbons, des fruits secs, des gâteaux, parfois des jouets...  

    Bonsoir les enfants...  hé! oui chez nous en Belgique c'était le vendredi le 5 décembre , la veille on célèbre en famille la fête de Saint Nicolas, à la différence de Noël qui célèbre la naissance de Jésus. Dans la nuit du 5 au 6 Saint Nicolas descend du ciel, entre par la cheminée pour apporter des friandises et des cadeaux aux enfants sages. Il porte une longue barbe blanche, une mitre et une crosse et un long manteau, souvent rouge.... il passe dans toutes les chaumières apporter les jouets que les enfants ont commandés.

  Le lendemain 6 c'est le grand jour pour tous les enfants car c'est la Saint Nicolas patron des enfants " sages ". Le 5 au soir il faut mettre ses pantoufles près de la cheminée et le 6 au matin c'est la joie pour tous les enfants. J'ai oublié de dire que près des pantoufles il faut mettre quelques carottes pour l'âne du grand Saint car celui-ci se fait aider, il est si vieux. 

  La Noël c'est une grande fête, il y a des grands sapins décorés de mille feux. Presque chaque famille a son sapin. Noël se passe presque toujours en famille autour d'un bon repas. Le 31 décembre au soir, bien sûr c'est le réveillon, encore un grand repas souvent avec des 

amis, et cela se termine aux petites heures le lendemain.

  Le 1er Janvier ce sont les visites chez la famille et les amis. Pour parler de moi " ce que je n'aime pas beaucoup " je suis un (vieux) retraité j'ai deux "passions" passer 3 mois a Diégo chaque année, décembre, janvier et février ( pas cette année pour cause de santé ) et le reste du temps mon ordinateur et Internet. Voilà cher amis  ce que je peux dire pour aujourd'hui  

 Le Dossier...   Klikeo eto

                              Très cordialement .VELOMA          ... Les Fêtes de fins d'années  >>

                                                    GUY Le Vazaha de Bruxelles

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Edito : « Des talents de poètes !!  »            1111383       28/11/2011

      La poésie est un art du langage visant à suggérer et à faire connaître quelque chose par le rythme, l'harmonie et l'image.

     « Les poètes nous aident à aimer. » de Anatole France

     « Le poète est un homme déçu qui corrige ce qui n'a pas marché. » de Camille Vidal

     « Le poète fait comme la nature : il donne la vie à ce qui n'a pas vécu. » de Pierre Louÿs 

Fredy JAOFERA ( Rz2 ) & Marie-Thérèse ( TsN )

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Edito: « Où est actuellement le vrai " Fihavanana malagasy "  ??? »

     Le « Fihavanana » est une des richesses de la culture Malgache. Mais seuls les Malagasy comprennent pleinement le sens de ce terme et pour cause, il n’a pas d’équivalent dans d’autres pays et est donc intraduisible. 
     Son concept est formé d’un mélange de plusieurs idées inséparables : l’amour, l’amitié, l’union, la camaraderie, la concession, la soumission, la réconciliation, l’entraide, la tolérance, le respect mutuel...
 

      Le « Fihavanana » est enfouie au fond de chaque Malagasy depuis son enfance. Ainsi, chaque geste, chaque parole prononcée est dictée par ce concept. En son nom, on s’entraide, on compatit aux malheurs des autres, on respecte les voisins et l’entourage, on cède devant certaines exigences même si on a raison, on évite les heurts, etc… Chacun connaît les limites qu’il ne doit pas dépasser, chacun se contrôle car rien n’est aussi difficile à réparer que le « Fihavanana » quand il est mis à mal ou rompu.

FIHAVANANA

Raha tsiky no tsy ampy hahafaly ny tontolo
Dia omeko re ny ahy,
Raha lovia iray no eo ; vahiny tokana na folo,
Ho zaraiko, tsy manahy.

Raha mamy no tsy misy, hifampizara ny mangidy
Dia ateriko izay ato
Ny ahy “mamy” azo iraisana, ny ahy “mamy” tsy azo hamidy
Ampy ho am-polo, ampy ho an-jato !

Raha taratra mitsaika no tonga kely dia miserana
Dia avela ho dify any
Hazavàn(a) iray no hisolo : azo’ianteherana, tsy ferana
Tsy hamela anao tomany.

 

Raha jiro mitsilopy tsy ampy fahana, tsy ampy taiza,
Fahano solika ho soa
Ho toy ny rano sy ny vary, mifameno hatraiza hatraiza
Faniriako ho antsika koa,

Tongotra miara-mamindra, soroka miara-milanja
Mpiara-dia tsy mba ho malo
Fa isika hifameno, toy ny afo sy ny vanja
Tsy mataho-pahavalo.

Olom-belona hifanampy, hifampitantana, hifamihina
Ianao mila ahy, izaho mila anao
Tsy anki-tamby, tsy ankanisa, tsy mba mila fandinihana
Fa mizara tsotr’izao !.

Fihavanana ny antsika, tsy fihavanana paraky 
Lany tsiro dia mamahana
Fa fihavanana doria, na ratsy io na tsara paka
Dia faty no hisarahana.

* 1111382  17/11/2011    .... suite Cliquez-ici

      A travers le monde, la mondialisation nous inonde de « progrès » et d’inventions toutes plus formidables les unes que les autres mais parallèlement des traditions se perdent, des valeurs sont menacées de disparition ou ont déjà disparu : le « Fihavanana » malagasy en fait partie.

      Aujourd’hui, l’amélioration du niveau de vie et les progrès surtout matériels font que les Malagasy ont tendance à se libérer des contraintes de la société et du « Fihavanana ». Or ce dernier meurt s’il n’est pas entretenu par des gestes ou par des actes. 

       De nos jours, on n’accompli plus les visites à la famille, pour diverses raisons notamment le manque de temps. Nous confondons Ne pas avoir le temps avec Ne pas prendre le temps. 

       On ne se déplace plus pour avoir des nouvelles des amis, on passe un simple coup de téléphone. Plus la société nous apporte des moyens de communication sophistiqués et moins nous parvenons à communiquer réellement avec nos proches ( Article tiré de tromada.wifeo.com )

Tiana VALISOLALAO - Rz5         d'Azolette 28 09 2011 - 15:30  .... suite Cliquez-ici

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Edito:«l'Aïd el Kebir...  la grande fête ... »      * 1111381-812217 06/11/2011     

    L'Aïd-el-adha  (en arabe : عيد الأض), appelée aussi Aïd-el-kébir (en arabe عيد الكبير, signifiant littéralement « la grande fête »), marque la fin du pèlerinage à La Mecque (El Hajj). El Hajj est le cinquième pilier de l'islam et doit s'accomplir au moins une fois dans la vie. Par opposition à l'Aïd Fitr, la « petite fête » qui marque la fin du ramadan, l'Aïd-el-adha est appelée la « grande fête ».
      Cette année cette fête est célébrée le 6 Novembre 2011 (en France).Elle dure 4 jours et est célébrée dans le monde entier. C'est la grande (kébir) fête du monde musulman.

       L’Aïd El Kébir commémore le sacrifice qu’a voulu Abraham le réaliser après avoir terminé la construction de la KAABA, mais comme il n’avait aucun animal à sacrifier il a décidé de sacrifier son grand fils ISMAIL bien sur avec l’accord de ce dernier et sa mère.
      Pendant qu’il égorgeait son fils, sa main à était retenue par l’ange gardien ‘’GIBRAHIL’’ tout en lui disant que dieu apprécie ton geste et lui offre un des moutons du paradis, c’est pour cela qu’en islam en dit que tout les moutons sacrifiés ce jour appartiendront aux cheptels du paradis.
      Les musulmans, quand ils peuvent, honorent ce geste, chaque année le dixième du mois Doul El Hijja, c'est-à-dire le dernier mois du calendaire El Hégire.
     Dans les faits cela se traduit par le sacrifice d’un mouton ou d’une chèvre ‘pour les diabétique que l’on partage (selon la loi islamique) avec ses proches dans une ambiance conviviale.
      
A l’Aïd El Kébir ou fête du mouton, selon la loi musulmane, c’est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d’accomplir la tâche sacrificielle. Le mouton, après l’avoir toiletté, il est couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers la Mecque ‘LAKAABA’ après il est sacrifié dans la joie et la gaité dans une ambiance familiale. Le sacrifice ne peut être effectué qu’après la prière de l’Aïd, qui se déroulera environ vingt minute après le lever du soleil, suivie d’un prêche de l’imam dans un endroit spécial appeler la MSALLAT autre que la mosquée.

« Bonne fête à tous, profitez de votre famille et de vos amis »
« Cet Aïd cherche la famille et les amis avant de chercher la nourriture »

       Au Maroc le sacrifice est autorisé qu’après celui du roi qui est le prince des croyants (AMIR EL MOUMININE).
        Le mouton que chaque famille a acheté et abattu doit ensuite être partagé en trois parts égales, une pour la famille, une pour les voisins et amis et la dernière est distribuer aux pauvres qui n’ont pas pu effectuer le sacrifice et cela se fasse le troisième jour selon les traditions de chaque famille
        C'est une journée importante pour les musulmans : un moment de prière puis un moment de partage.
 

Abdeslem de Casablanca (Maroc) 

pour rainizafimanga.com  et tous les internautes

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