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Les Reportages 2006 de LaComm' 

... La Culture malgache a toute sa place sur rainizafimanga.com

"LaComm' présente la Big Soirée Sobika 2006" (1/5)

L'Edito:« Cinq ans aussi ...»

 

Hier Samedi 4 Novembre 2006 Espace Chevreul Nanterre 92 ...         

    c'était La big Soirée Sobika 2006 ... pour danser, s'amuser, se rencontrer !

 

   Et oui notre petite soeur Sobika a aussi cinq ans cette année. Le temps passe et petit poisson est devenu grand! 
Sobika est devenue une référence incontournable pour tous les internautes , malgaches et malgachophiles ! On se rappelle comment un petit Rainizafimanga s'est amusé a créer le site de Sobika en 2001.
Depuis lors, le site s'est agrandi, a bougé, les rubliques se sont multipliées: .....Sobikette, ...... le forum, .... laBootika... .... " . 

 

  La renommée du site se mesure tous les ans au succés de ses "nuits" dont la cinquième fut célébrée hier soir. A cette occasion, tous les Rainizafimanga étaient invités! 
Et Nombreux !Nombreux! Nombreux ! Nombreux ! Nombreux! était le public
  
Deux salles !... Quelles Ambiances.... ! Défilé de mode.. ....Best Djs' pour les jeunes !... ... Artistes "live"! ...... ......Restauration! ....... .....Bars! ..... ...Un écran "géant"!..... .....Des voyages à gagner
Une grand Diva .... .... Surprise!!!!!!!!!!!!! ...... bref tout ce qui fait le clou d'une soirée de rêve.

Ceci dit, nous ne pouvons souhaiter à Sobika qu'un beau parcours et une belle réussite.


MERCI SOOOOBIIIIIIIIIIKAAAAAAA!   

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                                               Roberte - LaComm'

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La Culture est un luxe, Partageons-la !...    

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Défilé de Mode  style Ta-Chou 

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Une ambiance chaude chaude chaude ...  avec le groupe Gasy Music  + de détails  cliquez ici  >>

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au Masculin...

et au Féminin ...

MAGNIFICO! 

5ème anniversaire de SOBIKA !   ( Fafah LaComm' )

Fety Gasy... une occasion pour se retrouver,.... et de se rappeler de Madagascar

     Les Malgaches, une fois  à l’étranger ont un instinct grégaire réel, comme tous les autres peuples dans le monde. Cela s’exprime de différentes manières. Néanmoins, les occasions de fête en sont les moments les plus propices pour être-ensemble, pour vivre –ensemble. Fêter l’anniversaire de la naissance de son WEB n’échappe point à la norme. Ô oui ! Vous le savez :   SOBIKA est en fête, pour ses  5ans d’existence ! 

     Pour le déroulement de la fête, on aime se retrouver avec les personnes de son entourage familial, amical et professionnel, etc…Dès la veille, on décore la salle,…on l’aménage de beaux meubles. le jour J,  on dresse la table avec de la belle vaisselle, le repas est composé de viande, de poisson, de pâtisseries,  et de friandises animant la joyeuse fête…et on débouche le champagne ! On entend des poèmes, des chants, on danse….. C’est la liesse.

      

« (…) l’ordre quotidien, la routine de la vie sont insuffisants, il existe un ariière - monde. La conséquence en est une rupture, voire même un refus : comme d’ailleurs, le sens primitif de la religion tout entière qui se définit comme une tension vers une altérité et qui fait naître en l’homme une ouverture à autre chose que le familier mondain.

;….mettre fin à  l’univers de l’univocité des choses, de leur perpétuelle identité quotidienne : (…)

(…) LA FËTE UNE SORTIE DE SOI, une ouverture à l’englobant. La fête apparaît alors comme un phénomène-limité exceptionnel, à la fois institution sociale légitimée à l’intérieur d’un espace et d’un temps, expérience collective de négation institutionnelle où se donnent libre cours les phantasmes individuels à la recherche de ce qui transcende l’ordre de la société immanente et que l’on peut appeler par commodité provisoire, le sacré. Il convient donc, (ce qu’une recherche historique confirme) de reconnaître dans la fête un phénomène unique alimenté par une intention religieuse de l’homme qui l’arrache à lui-même et aux contraintes de tout ordre immanent tout en insérant cette quête, avec le minimum de conflits dans le tissu de la vie quotidienne. La fête est donc à son origine un compromis collectif né d’une recherche de l’Inconditionné, entre un monde sacré et un monde profane. Elle nous apparaîtra aussi comme un processus de socialisation, une domestication des énergies psychiques individuelles, en proie aux représentations religieuses. Celles-ci, encadrées dans une liturgie pendant la quotidienneté se trouvent portées à leur maximum d’objectivation et d’intensité, à grand renfort de dispositifs sensoriels, pendant un court laps de temps, lorsque la société lève d’elle-même l’impératif de l’ordre.  

La fête est donc la conquête par un monde imaginaire de forces et de représentations supra-sensibles, de l’univers quotidien qui, par là-même, prête ses possibilités de comportements individuels à un désordre collectif investi de sacré. Cette mainmise de l’imaginaire sur le réel produit un bouleversement radical qui ne peut rester compatible avec l’ordre social qu’au prix d’une délimitation institutionnelle rigoureuse. Ce fragile équilibre entre ordre social et désordre, profane et sacré, réel et imaginaire, n’est que rarement parfait. 

Il porte en lui-même tous les germes d’une perversion ou d’une régression, rendue inévitable si l’un des pôles est amené à absorber l’autre. Or une loi constante des faits naturels comme des faits culturels semble être la loi d’entropie : la quantité de désordre inhérente aux faits sociaux augment insensiblement dans toute société et la menace d’une érosion lente. 

L’institution de la fête n’a pas manqué d’obéir à cette loi, bien qu’à des rythmes et sous des formes différentes suivant les sociétés. 

La classique division en sociétés primitive et évoluée, pour hâtive et stéréotypée qu’elle soit, correspond cependant à une différenciation de vitesse d’entropie. 

Les VIP des RATSIFA

  

De face ,  de dos et de profil ..

Comme le suggère Lévi-Strauss, « les sociétés que nous appelons primitives, jusqu’à un certain point, peuvent être considérées comme des systèmes sans entropie ou à entropie extrêmement faible, fonctionnant comme une espèce de zéro de température… au contraire les civilisées fabriquent beaucoup d’ordre dans leur culture, comme le montrent le machinisme et les grandes œuvres de civilisation, mais ils fabriquent aussi beaucoup d’entropie dans leur société. : conflits sociaux, luttes politiques… » Il convient donc d’analyser cette évolution interne de la fête, ce bouleversement des rapports d’ordre et désordre, de sacré et de profane, dans l’histoire des sociétés. 

(…) Comme La prudence consisterait à se livrer à un inventaire empirique des événements dont la dénomination recourt au signifiant de la fête. (…)

« Ce que fait l’homme est gouverné non par un attrait de ce qui n’est pas encore, mais par une fidélité à ce qui a été. L’origine de l’action est non pas l’imaginaire, faculté des possibles, mais la mémoire, faculté du réel, c’est-à-dire du réalisé . 

A la structure d’une succession temporelle, l’homme archaïque répond par une ré-action, une rétro-action. Il récupère la différence en donnant par ses actes à cette différence formelle un contenu déjà déterminé à l’avance toujours le même. Le mythe et le rite seront ainsi le modèle et la technique par lesquels le temps est artificiellement arrêté, l’histoire volontairement rattachée à ce dont elle provient. Par contre, l’homme moderne au lieu de fuir par un désir d’annulation, l’altérité et le différentiel de la succession temporelle, s’y projette grâce à l’action. Il s’agit non pas de suspendre mais de saisir au vol, de renforcer. A l’altérité horizontale, l’homme promothéen non archaïque adjoint un progrès vertical. Dès lors, il a recours non à la mémoire qui répète dans le présent un modèle passé, mais à l’imagination qui l’arme de possible encore à réaliser. …. comme une image répétitive en devenir entropique, alors que la fête moderne apparaît progressivement comme une exaltation du devenir en progrès grâce à un culte de l’image livrée à l’irruption dionysiaque de tous les possibles. Ainsi se montre clairement l’opposition essentielle : la fête archaïque relevant d’une résurrection du passé pour arrêter l’histoire, la fête moderne devant servir en fin de compte d’anticipation de l’avenir pour accélérer cette histoire.(…)

Jean-Jacques WUNENBURGER « La fête, le jeu et le sacré », éd. Universitaires – 1977.

Ils sont venus de loin ... Le groupe de Dadah de Fort Dauphin

5ème anniversaire de Sobika.com, le Samedi 4 Novembre 2006   Espace Chevreul Nanterre 92                                                        Photos  Babakoto    LaComm'    

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Concert  Fenoamby à Paris...

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"Avant de rejoindre ma Normandie... 

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"les Journées de Madagascar à l'UNESCO, 3e édition, 

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Les Rainizafimanga ont fêté le 6ème anniversaire de l'ARF le 1er juillet à La Mer de Sable

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