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"La culture théâtrale malgache est-elle importée ?... "

      Si on se réfère aux origines du théâtre qui selon l’histoire est né en Grèce, ce terme désignait le lieu (hémicycle) où le public observait un spectacle dédié au culte de Dionysos le dieu du vin et de la fête. Ce spectacle était alors composé de chants et de danses en l’honneur de ce Dieu. 

     Peu à peu, par le biais de ces rituels religieux, les Grecs s’adonnèrent à l’art oratoire, et le théâtre servit à véhiculer idées politiques et valeurs morales. Il prit donc un caractère instructif tout en restant un divertissement et devient un art littéraire à part entière qui subsiste jusqu'à nos jours. N’est ce pas également les caractéristiques du théâtre malgache  : kabary, hira-gasy, un mélange de sacré et de profane ?  

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Théâtre

Le théâtre désigne à la fois l'art et le bâtiment dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre.

Marivaux 1688-1763

Ecrivain Français

Jadis le mot désignait également la scène ou le plateau, c'est-à-dire toute la partie cachée du public par le rideau.
Au sens figuré, théâtre désigne un lieu où se déroule une action importante. Exemple : un théâtre d'opération (militaire).
Aujourd'hui, à l'heure des Arts dits pluridisciplinaires, la définition de l'art du théâtre est de plus en plus large (jusqu'à se confondre avec l'expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit juste d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public. 

Étymologiquement, le mot théâtre vient du grec « Theatron » qui désignait les gradins, l'endroit où l'on voit.

Théâtre d'Epidaure, Grèce

Le Théâtre malgache
Le théâtre malgache En effet, mettant en scène des histoires extraites de la Bible ou créées à partir des contes traditionnels ou édifiées sur un arrangement dramatique des situations vécues dans le quotidien, le théâtre malgache, malgré le peu d'épaisseur humaine de ses productions, tient une place remarquable dans l'action populaire pour le développement social du peuple malgache. Bien sûr, comme les sports modernes dont l'exercice est devenu un véritable phénomène de masse, le théâtre malgache était venu à Madagascar dans le sillage de la colonisation, derrière les troupes coloniales et les missionnaires chrétiens. Et les troupes théâtrales se multiplièrent rapidement à partir de 1920, surtout au lendemain de la proposition d'Albert Sarraut, alors locataire de la rue Oudinot, de réserver une partie des allemandes de 1919 à financer la formation des élites coloniales, pour les rendre capables de diriger leurs pays après que les administrateurs et autres techniciens auront quitté les colonies devenues autonomes. C'est dans cette période d'après-guerre, marquée par la visite de Dadalay (Ralaimongo Jean), animateur du mouvement "Retour d'Andafy" que naquit le talent vocal et dramatique de notre Jeannette nationale dont la voix ondulant délicieusement, comme les eaux de nos cours d'eau coulant le long de leurs lits, n'allait pas cesser de bercer les rêves pratiques de la jeunesse malgache. Certes, la proposition d'Albert Sarraut ne fut pas convenablement pris en considération par le pouvoir parisien qui fut intéressé beaucoup plus par l'idée d'une grande exposition coloniale. Mais, décidés de prendre en main leur destin de peuple libre, intelligent et cultivé, les Malgaches n'hésitaient pas de remuer ciel et terre pour trouver un peu d'argent pour développer la culture du corps et celle de l'esprit afin de pouvoir mener une guerre totale contre la colonisation obscurantiste où, selon Rudyard Kipling, "le meilleur est semblable au pire". Entre 1920 et 1930, c'était le printemps du théâtre malgache qui jouait brillamment des uvres humainement maigres mais dont le thème correspondait aux exigences de cette époque où la société malgache, prise en sandwich entre la phase montante de l'implantation coloniale d'une part, et d'autre part la sortie saine et sauve de la gueule lugubre de la baleine dévorante d'un christianisme falsifié, se contentait du bord du Rubicon. Le thème le plus fréquemment exploité traitait des relations difficiles entre, d'une part un gendre pauvre et sans le sou, et d'autre part la belle famille riche à la demeure rutilante. Mais c'était loin d'égaliser le théâtre bourgeois français du 18e siècle qui secouait les relations impossibles entre le jeune bourgeois qui avait le ressort, et la famille aristocrate qui avait toujours l'argent. Mais les chansons qui accompagnaient et illustraient les pièces qui se jouaient, plaidaient chaleureusement pour le renforcement de la solidarité, pour la non-exclusion des faibles. Ici, on peut dire que dans les uvres dramatiques malgaches, c'est les chansons qui occupaient et occupent toujours la place essentielle de sa structure. Et c'était cela qui faisait la force du théâtre malgache et qui faisait trembler l'administration coloniale, devant ses relations avec son public. Car le corps central des uvres dramatiques, étant donné qu'elles se jouaient uniquement à Tananarive, n'avaient pas d'impact sur toute l'opinion publique de l'île. Tandis que les chansons qui étaient bien des fois contestataires, étaient relayées et diffusées par le phonographe avec lequel on se distrayait chez les populations des régions côtières. Et l'unité nationale en tirait un énorme avantage face au colinialisme oppresseur et diviseur. 

Parmi les chansons théâtrales les plus contestataires, il y avait "O ! ry fody an'ala" dont voici quelques lignes vitupérant contre ces moineaux prédateurs de la riziculture :

 

"O ! ry fody an'ala 

- Aza homana ny varim-bahoaka ianareo 

- Fa ireny anie ka nanasatra 

- Nandaniana harena sy vola 

- Fa ianareo kosa tsy namafy na nijinja 

- Fa mitady hamantam-bonona 

- Mivoky amin'izay tsy nanasatra 

- Miampanga ny saina tsy tsara ..."

 

 Une autre chanson que la Jeannette nationale chantait en solo et qui fut diffusée par haut-parleur à l'entrée du théâtre municipale d'Ambatovinaky le 1er octobre 1945 lors du premier meeting électoral de l'histoire politique de Madagascar. La voix "fine comme une aiguille et forte comme une épée", de la mère-porteuse du théâtre malgache, ouvre cette chanson par un pleur sur la tragédie nationale imposée par l'injustice de l'histoire, et la termine en criant sa confiance en un lendemain qui chante : 

 

"Osena tsy fidiny mantsy ny lesy,

 osena kanefa tsy maintsy

 hitraka Ny rariny atao-osi-voanjo dia misy,

 Ny setrin'izany no tena tsy zaka..."

 

 En cet anniversaire de Mme Jeannette Souhaitons longue vie au théâtre malgache 
Aristide Ratsimbazafy Ankadifotsy (101) Antananarivo
Extrait de Ny Haisoratra malagasy - L'Express de Madagascar du 28/09/03

Le Théâtre Rainizafimanga

La Reine Ranavalona

Dada sy Neny ary i Radoko

TANTARA AN-TSEHATRA- 20 nov 2005
par Aude Emma Randriamampandry
"Zanak'iza i Soanirina  na   ny tebitebin-dRabodo
Nosoratan'dRtoa Aude Emma Andriamampandry Randriamandranto
 

L'Edito: " 2006 : Année Corzart ou Morneille ?..."

  ...  Etant personnellement au coeur même des manifestations Corneille puisque je "vis" quotidiennement le Parlement  de Normandie, j'ai décidé de mener l'enquête !

Il y a quelques temps, un matin ....sur les ondes  ... au saut du lit, j'ai eu la surprise d'entendre Monsieur Elkabach interviewer Mozart !

Là, il nous apprend et ça m'a fait fait sursauter ....que 2006 sera l'année Mozart ! On célèbrera en effet, cette année, le 250e anniversaire du compositeur  autrichien né le 27 janvier 1756 à Salzbourg (et moi quelques jours et quelques 

  années plus tard à Madagascar, mais ce n'est pas le sujet !). Donc, 2006 année Mozart, qu'il nous dit ...   Mais moi, je pensais célébrer l'année Corneille.

Car, 2006, on le voit et on le lit partout à Rouen, sera l'année Corneille dont on fêtera le quadricentenaire de la naissance. L'auteur de L'Illusion Comique et du Cid est né à Rouen exactement le 6 juin 1606 - 06/06/06 !!!!!

Alors Corneille ou Mozart ? Mozart ou Corneille ?  De qui ou de quoi 2006 sera l'année officielle ?

Dans mes investigations fructueuses, je découvre très rapidement que 2006, l'année du chien de terre selon le calendrier chinois, sera aussi l'année du premier président du Sénégal : Senghor. Ce membre de l'Académie Française est né lui aussi il y a 100 ans, le 9 octobre 1906.

Alors Mozart, Corneille ou Senghor ? Mais 2006 sera également l'année Fallières. Comment, vous avez oublié qui est Armand Fallières !!! Eh bien ce monsieur, originaire du Lot et Garonne, a été élu Président de la République française en janvier 1906. Exact ! il y a 100 ans ! Alors Senghor, Corneille, Mozart ou Fallières ? Je poursuis mon avancée , pour savoir qui sera l'heureux élu officiel de l'année 2006.

Ouf ! Après quelques interrogations, j'ai réussi à découvrir qu'il existe en France un Haut Comité des Célébrations Nationales dont les onze membres sont 

Pierre Corneille

Quatricentenaire de la naissance de Pierre Corneille

nommés par arrêté du Ministre de la Culture : Professeurs au Collège de France, membres de l'Académie française ou de l'Institut. Leur mission est de définir la liste officielle des personnalités ou des événements historiques pouvant faire l'objet de célébrations nationales. Exit donc LA PERSONNALITÉ de l'Année. On trouvera au pluriel nos récipiendaires d'hommages en tout genres. Attention , pour notre millésime 2006, longue est la liste officielle ...
Allons-y .... Christophe Colomb, mort le 20 mai 1506. Rembrandt, né le 15 juillet 1606. Pour l'année 1706, nous avons en Été : Canicule en France. Premier livre de clavecin de Rameau. ... Pour 1806 : il y eut la naissance du Conseil des Prud'hommes le 18 mars 1806, le décès de Fragonard, le 22 août 1806...   J'en passe et des meilleurs ... 

Si on prend 1906, c'est une année sacrément faste : Naissance de Joséphine Baker (2006 : année Joséphine Baker, plutôt sympa n'est-ce pas ? ), de Samuel Beckett, de Marcel Carné,  du Vénérable Buddhadasa Bhikkhu (THAÏLANDE) ou de Pierre Seghers (moi non plus je ne le connais pas, mais c'est son année à lui aussi ...). 1906 c'est aussi la disparition de Paul Cézanne, de Pierre Curie, l'éruption du Vésuve,  mais aussi : un ministère du Travail est créé pour la première fois en France ! 13 juillet : Adoption des lois sur le repos hebdomadaire obligatoire et sur la fermeture des commerces le dimanche. 

Palais de justice de Rouen

.... on a également, En 3 vols historiques, Alberto Santos-Dumont a fait décoller l'aviation. Son exploit ? Réussir le 23 octobre 1906, le premier décollage et vol entièrement autonome d’un "plus lourd que l’air"  ou encore l'inauguration du premier cours de la physicienne française Marie Curie qui devient le premier professeur féminin à la Sorbonne à Paris

Et si je m'arrêtais  là ... Y a overbooking de mon agenda 2006 .

Mais c'est ignorer mon goût de l'investigation. Car, chers internautes .... apprenez que 2006 a été officiellement proclamée "Année européenne de la mobilité des travailleurs" par l'Union européenne ; "Année internationale des déserts et de la désertification" par les Nations Unies, "Année de l'accélération de la prévention du VIH" par l'Organisation mondiale de la santé. Et là, je sens pointer chez vous cette colle à mon endroit...  Et quel pays remplacera le Brésil dont 2005 fut l'année officielle en France ?  2006 sera l'année de l'Arménie en France. Le nom de la célébration , retenez-le : "Arménie, mon amie". Aznavour sera ravi.

Ici, je clos "My Inside Info" . Chacun de nous est libre de choisir sa personnalité de l'année 2006.

Pour le sourire, Madagascar fête en 2006 ses 46 ans d'Indépendance (et mon fils ses 10 ans)... Bon, je devine que vous vous en fichez. . . Alors Mozeille ou Cornart ? Moi, je vous fiche mon ticket que celle dont on va parler le plus en 2006, ce n'est pas de moi ... mais de Ségolène ! Elle n'est pas encore dans le calendrier officiel des sages du Haut comité national des célébrations mais mon petit doigt me dit qu'elle sera sûrement en haut de l'affiche. On en reparlera!

A tous, pour cette année du chien de terre ...  je souhaite une superbe année 2006, quel que soit le choix que vous ayez fait .

                                               Shoan

Pierre Corneille

Né à Rouen le 6 juin 1606 — mort à Paris le 1er octobre 1684.

Son père, Pierre Corneille, était avocat du Roi à la table de marbre de Normandie et maître particulier des eaux et forêts du Vicomté de Rouen.

D'une famille de robe, Pierre Corneille fait ses études au Collège des Jésuites de sa ville natale, puis, diplômé de droit, devient avocat en 1628, métier qu'il exerce jusqu'en 1651. De sa vie privée, fort discrète, on connaît peu de chose. Il épouse, en 1640, Marie de Lempérière, qui lui donne six enfants et quitte Rouen pour s'installer à Paris en 1662, lorsque la suite de ses succès au théâtre lui garantit la reconnaissance du public.
Il écrit sa première comédie, Mélite ou les fausses lettres, en 1629. Elle est jouée à Paris en 1630 par le célèbre acteur Mondory, fondateur du Théâtre du Marais, auquel Corneille confie toutes ses pièces jusqu'en 1647. Après ce premier succès Corneille donne, entre 1630 et 1633, Clitandre ou l'Innocence délivrée, puis La Veuve ou le Traître trahi, La Galerie du Palais ou l'Amie rivale, La Suivante, La Place Royale ou l'Amour extravagant. Tragi-comédies, ou comédies à l'espagnole, les pièces de Corneille sont écrites dans un langage riche, sonore et efficace. En 1635, Corneille aborde la tragédie, avec Médée, dont il emprunte le sujet à Sénèque, et compose L'Illusion comique, comédie gigogne qui met en scène à la fois l'allégorie du théâtre du monde et les différents genres dramatiques possibles. La même année, le cardinal de Richelieu fait appel à lui pour constituer, avec Boisrobert, Colletet, L'Estoile et Rotrou, les « cinq auteurs » chargés de rédiger tragédies et comédies sur des canevas imaginés par Richelieu. Ainsi sont composées La Comédie des Tuileries et L'Aveugle de Smyrne.


Ses oeuvres

1629     La première création de Corneille est Mélite
1631     Création de la tragi-comédie Clitandre
1635     Sa première tragédie Médée
1636     L'illusion comique. Cette oeuvre appartient au registre "comique".
              Dans cette oeuvre le personnage de Matamore est directement
              issu de la "comédia dell'arte"
1637     Triomphe du Cid. Cette oeuvre est une de ses tragi-comédie.
              L' histoire est fondée sur des principes romanesques.
              L'action est composée de deux actions distinctes, elle se déroule
              aussi dans une multiplicité de lieux. Cela suscita une polémique.
1640     Horace. Cette tragédie apparut comme une réponse à la querelle
              du Cid. Horace implique une double intrigue. Le personnage est confronté
              à un même danger (Champ de bataille; Tribunal )
1641     Polyeucte
1641     Cinna. Cette pièce se déroule en une journée, de l'unité de lieu ensuite,
              puisqu'elle se passe intégralement dans le Palais Romain où se situe les
              deux appartements d'Auguste et Émilie. Ces derniers évoluent individuellement
              jusqu'a la réconciliation finale.
1674     Dernière création : Suréna qui fût un échec et le poussa à cesser son activité
              de dramaturge.

 

Le théâtre de Corneille, écrit dans une versification dense et étonnamment moderne, présente des héros d'une rare grandeur, confrontés à des situations nécessitant des choix difficiles. L'honneur, le devoir, l'élévation de pensée sont les qualités de personnages dont le code moral et politique exigeant s'exprime dans un parcours dialectique qui n'exclut ni les sentiments ni l'ironie.

Si ses œuvres les plus représentées à la Comédie-Française au cours des siècles restent encore Le Cid, Cinna, Polyeucte, Horace, Nicomède, Rodogune et la comédie du Menteur, la tendance est actuellement à redécouvrir des pièces peu connues, voire méconnues, telles Tite et Bérénice — qui pâtit en son temps de la comparaison avec la Bérénice de Racine —, Sertorius ou encore Suréna.

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Théâtre du Gymnase Marie Bell

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ANTHONY KAVANAGH : LES DÉMONS DE L'ARCHANGE

Théatre des variétés

L'Edito : "La culture théâtrale malgache est-elle importée ?... "

      Si on se réfère aux origines du théâtre qui selon l’histoire est né en Grèce, ce terme désignait le lieu (hémicycle) où le public observait un spectacle dédié au culte de Dionysos le dieu du vin et de la fête. Ce spectacle était alors composé de chants et de danses en l’honneur de ce Dieu. 

     Peu à peu, par le biais de ces rituels religieux, les Grecs s’adonnèrent à l’art oratoire, et le théâtre servit à véhiculer idées politiques et valeurs morales. Il prit donc un caractère instructif tout en restant un divertissement et devient un art littéraire à part entière qui subsiste jusqu'à nos jours. N’est ce pas également les caractéristiques du théâtre malgache : kabary, hira-gasy, un mélange de sacré et de profane ?  

    L’idée de parler de théâtre, de culture malgache en général est assez audacieuse vu que nombre de spécialistes se sont penchés sur ces questions. Notre souci n’est pas d’apporter un élément nouveau, fusse-t-il intéressant sur le sujet. Ce serait trop prétentieux de notre part. Néanmoins, nous estimons qu’il y a quelques constats à faire, le constat de l’homme de la rue.  Et justement sur le théâtre malgache qui comme chacun le sait est un genre voisin de l’opérette, qui a vraiment vu le jour après l’inauguration du théâtre municipal d’Ambatovinaky en 1899 et qui connut sa belle époque entre 1920 et 1930, il est permis de constater le vide en la matière durant les temps des royaumes. Les principaux développements des troupes de théâtre et opérettes se situent entre 1900-1950, avec les principaux acteurs populaires, telles les troupes Jeannette, Analamanga, Telonohorefy…
L’expression musicale a toujours existé, et il faut bien le dire avec une richesse considérable des genres. 
    On sait que des artistes malgaches ont été envoyés à Maurice et en Angleterre entre 1821-1822, que le premier piano est arrivé à Madagascar en 1824. Par contre, le Hira gasy par exemple, peut se targuer d’avoir connu des sources beaucoup plus anciennes avec pendant les royautés, les Mpihiran’ andriana puis le Hira tsangana.

Ceci étant, force est de constater que l’originalité des kalon’ny fahiny par l’utilisation du contretemps, par l’expression originale du angola, et l’habillage des textes par les proverbes, et autres hainteny, n’est plus à démontrer.
La Culture est- elle encore, comme on le dit, ce qu’il nous reste quand on a fini par tout oublier …. !  ... Le Dossier Klikeo eto
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                              Armand Andriamahady de Créteil                                          

 ... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !  

 

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