«Le mpamosavy : du folklore ou du sérieux ! ... »
Mpamosavy
( Doc Wikipedia )
Zavatra fanaon'ny mpamosavy koa ny misoavaly izay olona sendra azy. Misy fihetsika maro ataony amin'izany ka rehefa avelany ilay olona dia tena lanaka tanteraka mihitsy. Marihina koa fa tena tia misoavaly omby koa ny mpamosavy ka indraindray idirany ny valan'omby dia asesiny soavaliana ny omby ompiana ao. |
dessus et aux alentours.
C’est la parodie de la lutte que le Christ a remporté contre « l’aiguillon de la mort ». Sur le tombeau, le mpamosavy dira : eh ! toi le mort, relève-toi. Si le mort ne se relève pas, la résurrection aura bien lieu. La mort est bien vaincue car Jésus Christ a ressuscité. ANDRIAMAHADY Armand de Créteil.
... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand a répondu à notre appel pour publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
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allAfrica.com 27/03/2008 Les Nouvelles 1er fevrier 2008SORCELLERIE: Origine plus rationnelle que magiqueChacun de nous, a eu recours, au moins une fois dans la vie, à des pratiques relevant des «Sciences occultes». D'où viennent-elles ? De quand datent-elles ? En tout cas, la sorcellerie, encore très répandue partout dans le monde, offre le même visage. Exorcisme, conjuration. Les formules se suivent et se ressemblent : «Esprit du Mauvais, va-t-en du corps de l'homme, fils de Dieu. Pars mauvais démon». Du vaudou aux sectes bizarres, on invoque les démons. Sans oublier les sacrifices et l'envoûtement. Ce sont les mêmes pratiques, les mêmes rites. La superstition et la sorcellerie s'enchevêtrent. Tout ce qui a frappé l'imagination de l'homme (choses, êtres, faits exceptionnels) a fait naître des rituels thérapeutiques par simple association d'idées. Par exemple, porter sur soi la peau d'un lion donne du courage ; monter sur un mulet rend stérile …
Le secret du «grand Albert», grimoire de base de la sorcellerie, est un mélange de chimie élémentaire, de curiosité naturelle et d'observations pseudo-scientifiques. Ce mélange est enrichi d'incantations et de pratiques «magiques» faisant appel à des ingrédients tels que les langues de grenouilles, le sang de chauve-souris ou les fragments de crâne de vieillard. Dans ces formules, ce qui frappe le plus c'est ce lien entre l'irrationnel et le réel. Certains se demandent s'il ne s'agit pas de la transcription de recettes très anciennes, dont la désignation des composants s'est altérée. Dans les traités égyptiens, on trouve des préparations exigeant des «langues de chien», des «oreilles d'hyène», des «cheveux de terre». Or, ces noms désignaient des herbes en Egypte. Ainsi, on dit «dent de lion» pour le pissenlit ou «pied de mouton» pour le champignon. Sorcellerie, médecine et religion Elles ont fait longtemps bon ménage, en s'efforçant de répondre aux angoisses de l'homme. La religion catholique a toujours admis la possession diabolique. Ainsi, elle a multiplié exorcisme et bénédiction pour délivrer les fidèles de diverses maladies ; pour les débarrasser de sortilèges et d'envoûtement : le malade n'est pas coupable, il est la victime de celui qui lui veut du mal. La liste des saints «spécialisés» dans telle ou telle maladie est impressionnante : à Saint Roch, la peste ; à Saint Damien, les entorses ; à Saint Blaise les maux de gorge ; à Saint Clair, les maux d'yeux… Par ailleurs, parallèlement à une médecine très évoluée, les thérapeutes incas faisaient appel à la divination, notamment à travers des céréales ou des feuilles de coca répandues sur le sol. En outre, on retrouve quasiment tous les aspects de la sorcellerie classique dans les pratiques incas : sacrifices d'animaux ou humains, selon l'importance sociale du patient ; usage du bézoard, concrétion intestinale de certaines races de chèvres, ou d'animaux … Ainsi, pour la plupart de leurs préparations, les sorciers incas, comme tous les sorciers du monde, faisaient appel au sang, à l'urine ou à d'autres sécrétions. Non en tant que médications, mais comme «supports de la personnalité». Psychiatrie, une lumière La veille de son 29ème anniversaire, Jacqueline, Guadeloupéenne qui vit en France depuis quatorze ans, décide de ne plus quitter la maison, refuse de s'alimenter et empêche ses trois enfants d'aller au lycée. «Je suis possédée, j'ai voulu me jeter par la fenêtre, mais «ils» m'ont envoyé la peur. La nuit, «ils» appuient sur mon cœur pour qu'il éclate. Mon mari sait tout, puisque «ils», ce sont ses amis et d'ailleurs sa mère était une sorcière». Les psychiatres analysent le cas de Jacqueline et mettent l'accent sur son enfance vécu dans un milieu où la sorcellerie explique tous les maux ; sur les difficultés qu'elle se crée du fait qu'elle est plus «noire» que son mari et que celui-ci, en tant que kinésithérapeute, est en rapport constant avec une clientèle «blanche». La réussite sociale de son mari s'explique par des qualités intellectuelles qu'elle-même ne possède pas ; et ses enfants aussi ont ces qualités qui l'effrayent. Ainsi, elle doit faire un effort constant pour se maintenir «au niveau». En ce sens, une grippe banale accompagnée de fièvre suffit à déclencher un délire qui puise à la fois dans ses difficultés d'existence et dans ses croyances enfantines. Un traitement neuroleptique de trois semaines a guéri la soi-disant possédée. Il s'agit d'un traitement par des substances exerçant une action sédative sur le système nerveux. Parole d'exorcisteGesland, un Père exorciste et ancien missionnaire à Ceylan, précise le sens de son action : «Il ne s'agit pas d'une lutte contre des créatures aux pieds fourchus. Mais une relation existe entre le monde visible et le monde invisible. Et là, interviennent des forces maléfiques. Je m'emploie à les combattre. Il y a des gens qui fabulent, des gens dont l'imagination travaille trop. Et beaucoup de femmes se croient être violées par le diable. Mais il y a des individus où habitent véritablement des forces maléfiques». Amulettes et «ex-voto»L'«ex-voto» est l'offrande promise par un vœu à quelques saints. Il s'agit d'un tableau ou d'un objet placé dans une église pour s'acquitter de ce vœu. Certains «ex-voto» représentant un organe malade sont couramment accrochés aux murs des églises d'Italie du sud pour implorer la guérison. Ils sont identiques à ceux que les archéologues exhument des sources sacrées celtes et ressemblent à ceux qui, sous forme d'amulettes, figurent dans les accessoires des Shamans. Ces derniers sont des sorciers qui exercent en Asie centrale, du Tibet à la Sibérie. Ils ont les mêmes fonctions médico-religieuses que les Esquimaux du Groenland ou d'Alaska. Ces rencontres de techniques occultes sont universelles. Les Indiens du Canada, comme les populations de l'Afrique noire, ont des «sociétés de danse» avec masques et déguisements ; des «sociétés secrètes», longtemps cannibales, comme les hommes léopards du Congo ou les Hamatsas de la Colombie britannique. Quant aux amulettes et aux fétiches, ils sont nombreux. Par exemple, on conservait avec grand soin le cordon ombilical d'un enfant. En cas de maladie, on le lui donnait à sucer ou à consommer. L'«ombiasy», un devin-guérisseurLes plantes jouent un rôle primordial dans la vie des Malgaches. Les personnes qui les connaissent sont appelées «ombiasy» qui signifie «personnes aux grandes vertus». Elles ont des pouvoirs de guérison et sont considérées comme des savants qui inspirent le respect et suscitent l'admiration des villageois qui les consultent régulièrement. Cette faculté de guérir est perçue comme un don surnaturel émanant des ancêtres désireux de protéger leurs descendants. Cela dit, les «ombiasy» jouent un rôle important dans le domaine médical, culturel, social et politique. Ils sont opposés aux «mpamosavy», qui pratiquent la magie noire leur permettant de jeter des sorts et d'user de sortilèges à des fins malfaisantes. Le vol de l'âmeLe zombie, mort-vivant, est dépourvu de volonté et de raison parce qu' «On lui a volé son âme». Cela était une spécialité des sorciers-médecins incas bien avant l'arrivée des esclaves africains. Pour «voler l'âme», les Shamans esquimaux, sibériens ou tibétains utilisent un os creux sculpté (fémur d'ours blanc ou d'humain…). Ils «forcent» l'âme à demeurer dans cet os en bouchant les extrémités avec des écorces de cèdre, bois incorruptible. L'âme, après traitement à base d'incantations et de danses, est rendue au malade qui se trouve miraculeusement guéri. Originaires des Caraïbes, le vaudou, culte animiste mélangé au monothéisme chrétien, et le zombie, revenant dans la tradition haïtienne du vaudou, semblent avoir influencé notre imagination. La magie africaine a inspiré le vaudou aux Antilles et en Amérique centrale. Boire des hiéroglyphesMarcellus, un célèbre sorcier gaulois, mais de culture romaine, lavait des papyrus avec une eau qu'il faisait boire à ses patients, afin de les faire bénéficier des effets des formules «magiques» qui y étaient inscrites. Cette méthode en dit long sur la manière dont fut assimilé le savoir des pharaons. Après l'avènement du christianisme, les formules hiéroglyphes ont été remplacées par des textes évangéliques. En même temps, la «pharmacopée occulte» a abondamment usé d'araignées, de mille-pattes, de mouches, de dents de vipères. Loin de renier ces pratiques, la médecine officielle s'en est assuré l'exclusivité. Dossier réalisé par Rotsy Raobelina |