Un des vignobles les plus célèbres du monde s’étend entre deux
eaux : celles de l’océan et celle de la Garonne puis de son
estuaire. Ces deux masses d’eau jouent un rôle de régulateur
thermique propice à la culture de la vigne. La nature du sol et du
sous-sol en bonifie la qualité.
La grande majorité des propriétés, de toutes tailles, est exploitée
directement par quelques 1.500 vignerons accrochés à leur terroir
et qui se veulent responsables de leur produit.
Qu’il soit propriétaire de l’un des soixante Crus Classés consacrés
à jamais par le Classement de 1855, qu’il fasse partie de la
famille des Crus Bourgeois, de celles des Crus Artisans ou
Viticuleurs-coopérateurs, le Médocain partage cette fierté et ce
patrimoine commun.
Il y a peu ou pas de propriétés moyennes : moins de 15 %
des exploitations médocaines possèdent une superficie comprise
entre 5 et 15 hectares.
En revanche, les grands domaines, caractéristiques du Médoc (de 30 à
50 hectares, parfois même davantage) y voisinent avec de toutes
petites propriétés d’une superficie inférieure à cinq
hectares. C’est ainsi que plus du cinquième des châteaux médocains
dépassent la trentaine d’hectares.
Ils se présentent comme de véritables hameaux, caractéristiques du
paysage rural médocain, regroupant le château proprement dit, les
bâtiments d’exploitation, les chais et même les maisons des
salariés qui vivent et travaillent sur la propriété.
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