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Editos  de mars 2009 ... (5)

- « La France reconnaît que Ra8 est le Président de Madagascar... .»     903239   30/03/2009 (Niry de Sobika )

- « Lutter contre les moustiques ???...»     903238   26/03/2009 (Niry de Sobika )

- « Les Vazimba, l'origine des malgaches ...    »     903237   18/03/2009 (Nono de Madamaki)  

- « Fanjakan'i Baroa ve ? ... »            903236    13/03/2009   ( Mialisoa Randriamampianina - Les Nouvelles )

- « Destinée ...au Féminin......  »    *903235-803154    06/03/2009 ( Emma Razafitseheno de Tana)

Edito : «La France reconnaît que Ra8 est le Président de Madagascar... »

     Madagascar: Ravalomanana est toujours "président en titre" (Joyandet)
     Paris considère toujours Marc Ravalomanana comme le "président en titre" de Madagascar et Andry Rajoelina comme le chef d'une autorité de transition "dont on ne sait pas très bien quelle est sa légitimité", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet.
     "Je ne sais pas ce que l'ancien président (Ravalomanana), qui pour nous est toujours le président en titre, va faire, mais nous appelons au dialogue", a déclaré M. Joyandet dans un entretien commun RFI/TV5 Monde.

             PARIS, 29 mars 2009 (AFP) - 29/03/2009 18h53                 903239   30/03/2009

       Dans notre société actuelle les médias sont de plus en plus présents dans notre vie. Depuis presque un siècle, la radio, puis la télévision, puis aujourd'hui l'Internet, sont venus s'ajouter à la presse écrite qui date de plus longtemps encore. Il est donc nécessaire de s'interroger sur l'influence, bonne ou mauvaise, qu'ont les médias sur nous et notre pensée.

    Quel est le poids de la communauté internationale ? 
Hier, sur France5, l'interview donnée par Alain Joyandet fait l'effet d'une bombe médiatique. 

       Celui ci a notamment déclaré que Marc Ravalomanana restait le président institutionnel de Madagascar !. Au delà de cette déclaration qui fait le tour des états majors pro ravalomanana et pro rajoelina, quelle est le véritable poids de la communauté internationale pour Madagascar ? Pas plus tard que ce week end, le président Soudanais, comdamné par le tribunal international, s'est rendu tranquillement et en toute impunité au dernier sommet des pays arabes ! Bref, la communauté internationale, peut t elle peser sur la vie de Madagascar ? D'un point vue budgétaire, c'est certain. 

      C'est elle qui donne les aides qui font tourner une bonne partie de l'Etat et de projets économiques. Mais cela n'empêche pas un pays de trouver des financements parallèles. L'Argentine qui était au bord de la cessation de paiement du début des années 2000 a pourtant quitté le FMI et s'en sort mieux sans      

qu'avec ! 

     Madagascar est suspendue de l'Union africains et de la Sadc mais l'impact de ces décisions est sans impact autre que diplomatique car nos relations avec l'Afrique n'ont jamais été développées. L'impact de la communauté internationale est donc limité souvent à de la diplomatie.    

     Un pays qui veut trouver des financements, en trouvera toujours, mais sous quelles contre parties, c'est une autre question. Ce ne sont pas les candidats qui manquent : Russie, Inde, Chine, Pays du moyen Orient, Brésil...Tous ont des possibilités de financements parallèles. Ce qui est le plus génant pour le régime Rajoelina, c'est à ce jour la position de la France. Sa décision de reconnaitre Marc Ravalomanana comme étant toujours le président de Madagascar donne encore plus de poids et de légitimité aux partisans de la légalité et intervient à quelques heures du sommet de la Sadc. A ce jour, aucune nation ou institution n'a reconnu la HAT. Peut t elle se passer d'une telle reconnaissance internationale ? Difficile de faire sans tout de même       ...suite Klikeo eto >> 

 Niry de Sobika.com

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Niry  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! 

Edito : «Lutter contre les moustiques ???... »     903238   26/03/2009

     Le moustique transmet la dengue, la fièvre jaune et le paludisme . A Madagascar cette dernière est une des causes les plus importantes de maladie et de décès. A lui seul, il constitue la principale cause de mortalité parmi les enfants de moins de cinq ans.

      Et le risque d'attraper le palu a sérieusement augmenté depuis que les virus du paludisme (plasmodium ) transmis par les moustiques sont devenus résistants à la chloroquine, un antipaludique d’un prix abordable et largement disponible. La chloroquine est désormais inefficace dans la plupart des zones d’endémie du paludisme. 

    La lutte contre le paludisme passe par la lutte contre les moustiques. 

      A Madagascar, il existe des remèdes naturels contre ceux ci et un homme, Mr Lebitasy Masin propose une méthode qu'il expérimente à Antalaha. Pas encore de suivi scientifique mais cette méthode repose sur un élément que les malgaches connaissent bien : le veromanitra ou la citronnelle. 

      Selon les observations de Lebetasy Masin, le veromanitra produit des éfluves qui éloignent les moustiques. Le veromanitra (tige + feuille) découpé (environ 2 cm) ensuite pilé (laona, lenõ ou hache viande) et placé dans un récipient quel qu'il soit (d'un volume équivalent à un kapoaka = 30 centilitres) et placé dans un coin de la maison dégage une odeur de veromanitra (citronnelle) pour une durée de 72 heures au moins et éloigne alors les moustiques de la pièce . 

      L'équivalent d'un diffuseur anti moustique électrique mais version bio ! Les travailleurs à l'extérieurs peuvent également apporter avec eux un récipient contenant du veromanitra après avoir badigeonné leurs membres (bras et jambes) avec le liquide suintant des feuilles et tiges pilées. Une méthode naturelle donc que vous pouvez tester vous même à Madagascar et qui peut trouver sa place dans les campagnes notamment! Mr Lebatisy Masin cherche à vulgariser sa "recette" , avis aux amateurs !        ...suite Klikeo eto >> 

  Niry de Sobika.com

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Edito : « Les Vazimba, l'origine des malgaches ... »      903237   18/03/2009

     Au centre d'IMERIMANJAKA, village historique qui se trouve au sud est de Tana à quelques kilomètres de Tanjobato, se trouve le tombeau de Rafohy (la petite) et Rangita (la frisée) , deux reines installées là au XVI siècles. Certains historiens pensent qu’elles seraient issues du peuple Vazimba . (considéré par certains comme les premiers habitants de Madagascar et par d'autres comme les ancêtres des malgaches).
     Rangita est la dernière reine vazimba

      Que savons nous sur l’existence de ces groupuscules anciens.
      La plupart des auteurs s’accordent sur l’existence de ces groupuscules anciens. On relève ici leurs hypothèses à commencer par celle de Deschamps Hubert, 1961 qui évoque l’existence des nains portant des noms divers (dans le nord, on ne parlait que de Kalanoro, dans le nord- ouest de Sandrangoatsy, dans le Menabe de Beosy, dans l’ Ibara de l’ombà). L’auteur a même cité le nom de Kokolampo, des nains connus de l’Androy jusqu’au Masikoro et donc dans le Sud ouest malgache. Selon Edwin Fagereng, 1947, ils sont les premiers occupants des lieux plus ou moins mythiques. Emil Birkeli, 1926 dans marques de boeufs et traditions de races, mentionne également l’existence de nains koko, kokolampy, kalikaly … Ces nains ne cultivaient pas, ils mangeaient leurs aliments crus. 
      Les Beosy, les descendants des Vazimba an-tety, se sont réfugiés dans les Tsingy.
      Les Tsingy recèlent de trésors avec notamment les tombeaux Vazimba (les premiers habitants de la Grande Ile)
     On attribuait aux Vazimba l'érection des monuments mégalithiques (VATOLAHY), des dolmens (VAVAHADY VITA AMIN'NY VATO BE) et surtout des tumulus (Certains tumuli sont très élaborés et peuvent être structurés en parements concentriques. Ils présentent alors une élévation en gradins.) que l'on trouve sur l'île.
       

Dans les Tsingy: Tombeaux Vazimba les premiers habitants de  Bemaraha

: Il n’est pas exceptionnel lorsque l’on explore les abords des Tsingy de rencontrer ce genre de tombeaux dissimulés sur des vires abritées.

La Question Vazimba en PDF... Cliquez-ici >>

     Que savons nous donc sur les Vazimba ?

               1) Populations vazimba qui n’usaient que de «sagaies en roseau à pointe d’argile».
               2) Le village est aussi connus pour ses poteries en terre cuite
               3) Les tombeaux
               4) Leur propre mode de vie basé essentiellement sur la chasse et la cueillette dans une parfaite harmonie avec la nature.
               5) Ces groupuscules vivaient essentiellement des tubercules, des miels et d’animaux sauvages.
               6) Ils ont la connaissance des vertus des plantes médicinales
               7) Ils se nourrissaient de miel et de racines
               8) Leur technologie rudimentaire. Ils sont donc des prédateurs
              9) Photos: Fôret des MIKEAS + TSINGY DES BEOSY
              10) Le FANORONA, on doit ce jeu aux premiers habitants de l'île, les vazimba qui l'avaient baptisé "FANDRAO MATY PAIKA" (craignons d'être bloqués)
             11) Vazimba, sachant “déjà” tresser des fibres végétales, TANDROHY fanihifana TRONDRO
             12) Ils croient en Dieu créateur ou « Zanahary » et à la présence d’un esprit transcendantal. 
             13) Après la chasse et la cueillette, ces aliments seront mangés crus
              14) Une palette en bois (FASIANA TANTELY), d’un filet, d’un panier, de calebasses ( VOATAVO MOTA TAVOARA solon'ny siny sy sinibe) et d’un récipient, 

                                                                Nono de Madamaki

A IMERIMANJAKA, les tombeaux de Rafohy (la petite) et Rangita (la frisée)

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Edito : « Fanjakan'i Baroa ve ? ... »      903236   13/03/2009

     " En Imerina, des Vazimba aux Andriana: Dans l'histoire de lutte pour le pouvoir, en un temps où le centre des Hautes Terres n’était pas l’Imerina mais l’Ankova « Pays des Hova », on a particulièrement retenu le Manjakahova pendant lequel des Hova, en fonction de « Premier ministre » avant la lettre, détenaient l’effectivité du pouvoir.

     Ce fut sous les règnes d’Andriamboniravina et d’Andriamoraony qui permirent à Andriambaroa d’abuser de son pouvoir en opprimant le peuple à son profit et au profit des siens. L’on conserve, très présent jusqu’à ce jour dans la mémoire populaire, l’idée que le fanjakan’i Baroa est synonyme d’anarchie et de désordres. "

           Extrait de Histoire de Madagascar - www.ile-bourbon.net

    Baroa, en son royaume

    Le royaume de Baroa est une «rizière bordée d'océans», où les hommes naissent libres et égaux. Libres et égaux devant l'anarchie, l'indifférence et le mépris. Libres et égaux devant la violence, la bêtise et le déshonneur. Jamais autant la liberté n'a connu si peu de limites. Car dans le royaume de Baroa, tout le monde est assis sur le trône de Baroa.   

      Le royaume de Baroa célèbre la libre expression. Mieux encore, il magnifie la liberté de prêche. Via un matraquage médiatique bien huilé, que l'on voudrait homologuer d'un «journalisme engagé» et qui aurait bien pu être l'Inquisition, tant on s'acharne à encenser ou à saborder, selon le leitmotiv du jour. On se gaussait bien des «lignes éditoriales sympathisantes» d'hier, mais apparemment, il ne faut jamais dire fontaine. Car au royaume de Baroa, à chacun sa Pravda. 
    
Le royaume de Baroa tient à sa fierté. Ici, on aime à se croire différent, exceptionnel, malgré des décennies de crise latente et chronique qui n'ont fait qu'exploser «en temps voulu», témoins de l'incapacité générale à affronter ensemble le défi d'un développement durable. Et encore maintenant, quand les faits décrient l'échec commun, on se rejette les responsabilités à qui 

mieux mieux, sans jamais admettre que pour arriver à cette débâcle inouïe, il a fallu qu'on s'y mette tous. 

     Car au royaume de Baroa, après Baroa, le déluge.

     Mais Baroa ne vivra que le temps d'une crise ou du moins, cela est censé être son destin. Cet incontestable maître qui commande et ordonne en son royaume de faux, demain aura des comptes à rendre à l'Histoire. Cette heure venue, très peu ou aucun, comme toujours, auront le courage d'endosser la peau du loup. 

     Alors, pourquoi ne pas s'apaiser ? Retourner au calme, ce n'est pas se faire omerta, loin s'en faut. Mais au-delà de nos convictions, de notre quête de démocratie, de liberté et de réussite, quel que soit le camp que chacun choisit, si une âme citoyenne subsiste quelque part, en ce moment, elle doit choisir le calme. À moins, bien sûr, qu'une âme de Baroa vit en chacun d'entre nous…   .... suite Cliquez-ici  

 Mialisoa Randriamampianina  ( Les Nouvelles )

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L'Edito : « Destinée... au féminin... »     903235-803154   06/03/2009

     La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année , alors souhaitons bonne journée à toutes les femmes du monde .

    Dans les familles malgaches, les préférences aux fils sont encore très ressenties et cela révolte tant mon cœur de fille, de femme et de mère. Ce qui m'a motivé en 1999 et 2000 à écrire dans mes cahiers qui s'intitulent " Au Féminin" dont voici un extrait.

.... Le Dossier Klikeo eto >>

Ma destinée 

Pourquoi dois-je aller chercher de l’eau ?
Pour que tu saches dès maintenant où puiser les eaux les plus douces.
Pourquoi mon frère ne vient-il pas avec moi ?
Parce qu’il a d’autres occupations, comme aller à l’école.
      Pourquoi dois-je garder mon petit frère ?
      Pour que tu t’amuses à s’occuper des enfants.
      Pourquoi ne puis-je pas jouer avec mon frère aîné ?
      Parce qu’il a d’autres activités, comme aller palabrer.
Pourquoi dois-je faire cuire le riz ?
Pour que tu apprennes la meilleur eau de riz grillé.
Pourquoi mon frère ne prépare-t-il pas le met ?
Parce qu’il a d’autres priorités, comme garder les zébus.
       Pourquoi dois-je tresser ces paniers ?
       Pour que tu auras la plus belle natte du conté 
       Pourquoi mon frère ne prenne-t-il pas les fibres ?
       Parce qu’il a d’autres idées, comme aller jouer.

Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo

        Comme toutes les dates symboliques, la journée internationale de la femme n'a pas ses origines dans un seul fait historique. Elle symbolise, d'une part, les fruits d'un large processus de luttes, de revendications et de débats et, d'autre part, les parcours silencieux des millions des femmes dans le monde entier. 

... Le Dossier   click-here

        La référence historique principale de la journée internationale de la femme remonte aux grèves ouvrières déclenchées en 1857 et 1911 à New York alors que les travailleuses du textile protestaient contre leurs piètres conditions de travail. Un événement, en particulier, aurait marqué fortement les manifestations : le 25 mars 1911, un groupe de travailleuses qui manifestait dans une usine de textile à New York, trouve la mort lors d'un incendie. Elles n'ont pas pus échapper à temps. Les portes étaient fermées pour que les travailleurs ne sortent pas avant la fin de la journée de travail. 
        Une autre référence historique importante c'est la IIe Conférence Internationale des femmes socialistes, en 1910, à Copenhague, au Danemark. La leader socialiste allemande, Clara Zetkin, a proposé la création d'une journée internationale de la femme, afin de reconnaître les luttes menées par les femmes partout dans le monde.
       C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, pour améliorer la situation des femmes.
       La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer      
... Le Dossier   click-here

Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo

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