La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année
Aung San Suu Kyi (Prix nobel de la paix);
Miriam Makeba; Badinter Elisabeth - Philosophe française; Angelina Jolie;
Benazir Bhutto بینظیر بھٹو 12e et 16e Premier ministre pakistanais
; Mme Ellen JOHNSON-SIRLEAF, Présidente de la République du Libéria.
Les
Nouvelles 07/03/2008
La femme idéale à travers l’histoire
PREHISTOIRE
Les statuettes de Vénus, l’ancêtre de la femme idéale
De nombreuses Vénus (environ 250), datant du Paléolithique (3 millions-12 000 avant J.C.) ont été découvertes en France et dans tout le reste de l'Europe. Sculptées dans l'ivoire, l'os ou encore la pierre, ces statuettes constituent les premières représentations de la femme aujourd'hui con-nues. Elles ont de nombreux points communs : courtes silhouettes, visage souvent sans traits, seins, ventre, fesses, cuisses hypertrophiées. A l'inverse, les mains, pieds, membres supérieurs et, à un degré moindre, les jambes sont négligées. La fonction exacte de ces Vénus n'est pas connue. Certaines présentent un trou de suspension et devaient donc être utilisées comme objets de parure. D’autres ont été trouvées dans un contexte rituel. L'aspect des Vénus pourrait laisser à penser qu'il s'agirait d'idoles de la fécondité et de symboles de la fertilité : beauté et survie sont étroitement associées dans les premières représentations de l'
idéal féminin. La Dame de Brassempouy
La première représentation de visage humain connue est celle de la “Dame de Brassempouy”, du nom du village des Landes où la statuette d'ivoire a été retrouvée. Datant du paléolithique supérieur (25 000 avant J.C.), comme de nombreuses Vénus, cette pièce fine et délicate contraste avec les autres représentations féminines de la même période. Cet objet minuscule, haut d'environ 3 centimètres, a été retrouvé au milieu d'autres statuettes dans la “grotte du Pape” de Brassempouy. Seul visage parmi toutes ces représentations, il présente des arcades sourcilières, un nez et un menton bien en relief. Le profil est fin, plus proche à première vue de celui d'une demoiselle médiévale que des visages sans traits des Vénus. La tête et le cou sont recouverts de lignes croisées. Longtemps interprétés comme une capuche, ces détails représentent plus probablement une chevelure tressée.
RENAISSANCE
Les femmes de Venise, les plus belles
Sous le règne de Catherine de Médicis, la France découvre les fards, importés d'Orient. Désormais, à la Cour de France, on se maquille les yeux, les cils et les sourcils à l'antimoine noir. On porte du vermillon sur les lèvres, les ongles et les joues. On va jusqu'à se rougir le bout des seins. Le teint diaphane est toujours de mise. Les courtisanes de Venise, considérées comme les plus belles femmes, véhiculent une nouvelle idée de la femme idéale qui doit désormais être pulpeuse, avoir le teint pâle et les cheveux d'or (le fameux blond vénitien).
Pendant la Renaissance, le corps féminin réapparaît dans l'art non-religieux. Il est encore une fois idéalisé. Les femmes des tableaux de Raphaël et de Botticceli se tiennent dans des postures peu naturelles, qui rappellent le déhanché des statues antiques grecques. Quant à la Vénus de Botticelli, elle a tout de la statue : d'une blancheur d'ivoire, sans le moindre poil ni bourrelet, elle est l'archétype de la beauté de marbre. Une divinité plus qu'une femme, au corps entièrement idéalisé. Beaucoup d'éléments ne tiennent pas compte des règles de l'anatomie : le cou est étrangement long, les épaules trop tombantes et le bras gauche est bizarrement attaché au reste du corps. Les artistes de l'époque transforment la réalité pour mieux se rapprocher de leur conception de l'idéal féminin.
CLASSIQUE
Belles et sophistiquées
Pendant le siècle Clas-sique, la beauté correspond à des canons très précis. C'est l'heure de la domestication du naturel et du culte de la sophistication. On demande aux femmes d'avoir un teint de lait, une taille très fine, une poitrine imposante, des bras et des mains potelés. Les femmes se fardent de rouge, symbole de l'amour et de la sensualité, et vont jusqu'à accentuer leurs veines pour souligner leur délicatesse et leur haut lignage. Madame de Montespan incarne parfaitement la femme idéale d'alors. Le corps est enfermé dans un corset enserrant impitoyablement la taille et faisant ressortir le profond décolleté, la peau est pâle et les lèvres d'un rouge profond.
XXeme SIECLE
Hollywood fait la loi La garçonne, beauté androgyne
A la fin du XIXe siècle déjà, Degas et Toulouse Lautrec mettent en avant un nouveau type de beauté : au cabaret ou dans des cadres plus intimes, des demi-mondaines dévoilent leurs formes sous un flot de jupons ou se montrent alors qu'elles font leur toilette. La minceur devient bientôt synonyme de bonne santé. La bourgeoise engoncée dans son corset et sujette aux vapeurs laisse la place à une femme libérée et en bonne santé. Dans les Années folles (1920), c'est la fameuse mode de la garçonne : cheveux coupés court, légère et court vêtue, la nouvelle beauté est androgyne. Les fesses et le ventre doivent être aplatis, les seins petits et bien séparés tandis que les robes sans manches et arrêtées aux genoux doivent laisser voir des bras musclés et des jambes fines.
De la femme sensuelle…
Poitrine généreuse, lèvres pulpeuses, sensualité exacerbée... Après la Seconde Guerre mondiale, la minceur est synonyme de mauvaise santé. Hollywood, la nouvelle usine à rêves toute puissante, crée un nouvel idéal féminin : blonde et sensuelle, l'actrice hollywoodienne a toujours un air de Marilyn. Cette dernière, qui a commencé par poser nue pour des calendriers, s'est transformée pour correspondre parfaitement au nouveau modèle. S'étant éclairci les cheveux en blonde platine, elle est devenue l'image même de la beauté idéale, pure et sensuelle, volcanique et enfantine.
...A la femme libérée
Mais le cinéma continue de créer la femme. Les grands écrans révèlent des stars jeunes et pulpeuses : Liz Taylor, Sophia Loren et Gina
Lollo-brigida. Dans les publicités, les pin-up se prolifent : ces femmes sensuelles et maternelles rassurent. Leur corps est celui de l'abondance et de la bonne santé. C'est aussi la fin du teint pâle. Le visage hâlé, synonyme d'une vie sportive et aérée, est désormais de mise. Le bikini a été inventé pendant la seconde Guerre mondiale, la minijupe dans les années 1960. En 1968, les étudiantes brûlent leur soutien-gorge en gage de contestation. Peu à peu, la beauté idéale est sortie de son carcan bourgeois. Place au refus du modèle établi et à la libération de la femme !
ANTIQUITE
En Egypte, la femme est fontaine de jouvence
Depuis le début de la civilisation égyptienne, la femme est représentée suivant des canons relativement stables. Parmi les femmes célèbres pour leur beauté, on peut citer Ahmes-Nefertari, épouse d'Ahmes et mère d'Aménophis Ier. Ahmes-Nefertari faisait l'objet d'un culte de la personnalité et d'un culte divin : les statues la représentent comme une beauté africaine élancée, mince et musclée, aux jambes longues et aux fesses rebondies, aux seins menus et à la taille large. Elle est souvent vêtue d'une robe de lin laissant paraître ses formes par transparence. La représentation du visage dans l'art obéit à des règles précises, comme on peut le voir sur le fameux buste de Néfertiti. La peau est peinte en ocre jaune et non en rouge, comme c'est le cas pour les hommes : la femme qui veille sur la maison, est à l'abri des rayons du soleil. L'œil, souvent exagérément ouvert, est souligné d'un trait de khôl qui intensifie le regard. Enfin, la femme idéale égyptienne est éternellement jeune.
Pendant la période archaïque (VIIe-VIe siècles avant J.C.), les statues ne représentent jamais de personnes réelles. Elles s'attachent, au contraire, à un idéal de beauté, de piété, d’honneur ou de sacrifice. Cet idéal est alors incarné par un jeune homme, entre l'adolescence et l'âge adulte. Les femmes, quant à elles, sont drapées dans des tuniques laissant voir la forme de leur corps aussi athlétique que celui des hommes. A cette époque, la beauté réside dans l'harmonie du corps et non dans un quelconque artifice : seul l'exercice physique peut permettre d'obtenir le corps musclé adéquat. Ce n'est qu'à partir du Ve siècle que la statuaire s'attache à représenter également de vraies personnes. C'est le sculpteur Praxitèle qui fait accepter pour la première fois le nu féminin. Il présente une image érotique et féminine de la femme, et s'inspire, pour ses sculptures d'Aphrodite, des courbes et du visage de Phryné, célèbre courtisane de l'époque.
MOYEN-AGE
La femme est vierge et pudique
Au Moyen Âge, le maquillage, sous prétexte qu'il travestit les créatures de Dieu, est interdit par l'église toute puissante. Une seule couleur est tolérée, “le rouge de la pudeur”. La Vierge Marie est alors généralement représentée comme une statue sans aucune féminité : la statuaire romane la présente comme un simple support ayant le Christ dans ses bras. La Vierge à l'enfant que l'on peut ici observer est une exception. On peut remarquer son teint très pâle symbolisant la pureté, mais aussi la richesse et l'oisiveté, la blancheur de la peau est alors très recherchée. Généralement dissimulé sous des vêtements amples, le corps doit obéir à des canons très particuliers. La jeunesse, encore une fois, est exaltée : la femme se doit d'être large d'épaule et d'avoir des seins petits, fermes et écartés, une taille de guêpe, des hanches étroites et un ventre rebondi. La blondeur est également exaltée.
Le
08 mars 2007 c'est la "Journée de la femme 2007" .
Pourtant majoritaires sur terre, les femmes sont les premières victimes des inégalités. Sur 1,5 milliard d'êtres humains qui vivent dans la pauvreté, 70 % sont des
femmes.
"Fankalazana ny vehivavy izay sady tsara no
mazoto... " (Chapitre 31 des Proverbes dans la Bible, du verset 10 au verset
31)
Iza
no mahita vehivavy tsara? Fa ny tombany dia mihaotra lavitra noho ny
voahangy.
Matoky
azy ny fon'ny lahy, Ary tsy mitsahatra ny fanambinana azy .
Soa
no ataon-dravehivavy aminy, fa tsy ratsy, Amin'ny andro rehetra
hiainany.
Mizaha
volon'ondry sy rongony izy Ary mazoto miasa amin'ny tànany.
Toy
ny sambon'ny mpandranto izy, ka avy any alin'ny lavitra no itondrany
ny haniny.
Mifoha
izy, raha mbola alina, Ka manome hanina hoa an'ny ankohonany Sy
anjara ho an'ny ankizivaviny.
Mihevitra
saha izy ka mahazo azy; Ny vokatry ny tànany no anaovany
tanimboaloboka.
Misikina
irery izy, Ary hatanjahiny ny sandriny.
Hitany
fa tsara ny tombom-barony, Ary tsy maty jiro mandritra ny alina izy.
Mandray
ny fihazonam-bohavoha izy, Ary ny tànany mihazona ny
ampela.
Manatsotra
ny tànany amin'ny ory izy, Eny , mamelatra ny tànany amin'ny mahantra.
Tsy
manahy ny orampanala ho amin'ny ankohonany izy; Fa ny ankohonany rehetra
samy voatafy volon'ondry mena avokoa.
"Les hommes ont le génie de la vérité, les
femmes seules en ont la passion. Il faut de l'amour au fond de toute
les créations. Il semble que la vérité a deux sexes, comme la
nature. Il y a une femme à l'origine de toute les grandes choses."
[
Lamartine]
Manao
firakotra ho azy izy; Ny fitafiany dia rongony fotsy madinika sy lamba
volomparasy;
Ny lahy dia halaina eo
am-bavahady, Raha miara- mipetraka eo amin'ny loholona.
Manao
akanjo hariry madinika ravehivavy ka mivarotra izany, Ary fehin-kibo no
amidiny amin'ny mpandranto.
Hery
sy voninahitra no fitafiany, Ary ny andro ho avy dia ihomehezany.
Manokatra
ny vavany amin'ny fahendrena izy; Ary ny lalàn'ny famindrampo no eo
amin'ny lelany.
Mitandrina
tsara ny ataon'ny ankohonany izy, Ary tsy homana ny mofon'ny fahalainana.
Ny
zanany mitsangana ka midera azy hoe sambatra; Ny lahy koa mitsangana
ka midera azy hoe:
Maro
ny zazavavy nanao soa, Fa hianao manoatra noho izy rehetra.
Fitaka
ny fahahatsaram-bika, ary zava-poana ny fahatsaran-tarehy; Fa ny
vehivavy matahotra an'i Jehovah ihany no hoderaina;
Omeo
azy ny avy amin'ny vokatry ny tànany; Ary aoka ny asany hidera azy eo
ambavahady.
...le
talmud hébreux se termine en disant...
"Prends bien garde de ne jamais faire pleurer une femme, car Dieux
compte ses larmes"
Haritiana Langlois (Unicef à Phnom
Penh Cambodge) Klikeo eto
>>
Les
Traductions :
...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina",
Haritiana Langlois a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
Et
en l'honneur des femmes voici quelques citations:
Première
femme cosmonaute au monde
-
" Si Dieu n'avait pas fait la femme, il n'aurait pas fait la fleur".
[ Victor Hugo]
- " Si l'homme construit les routes, la femme trace les chemins." [André Lévy]
- " Femmes, c'est vous qui tenez entre vos mains le salut du
monde". [Léon Tolstoï]
- "
Wangarin
Maathai (Prix Nobel de la Paix 2004)
Indira
Gandhi
Muhammad
Yunus (Prix Nobel de la Paix 2006)
-
" Si Dieu n'avait pas fait la femme, il n'aurait pas fait la fleur".
[ Victor Hugo]
-
" La femme est l'avenir de l'homme" .
[Jean
Ferrat]
- Que l'on gagne le cœur des femmes et le peuple tout entier
suivra". [Jim Fergus]
L'Edito : « Destinée...
au féminin... » 803154
07/03/2008
La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année
, alors souhaitons bonne journée à toutes les femmes du monde .
Dans les familles malgaches, les préférences aux fils sont encore très ressenties et cela révolte tant mon
cœur de fille, de femme et de mère. Ce qui m'a motivé en 1999 et
2000 à écrire dans mes cahiers qui s'intitulent " Au
Féminin" dont voici un extrait.
Pourquoi dois-je aller chercher de l’eau ?
Pour que tu saches dès maintenant où puiser les eaux les plus douces.
Pourquoi mon frère ne vient-il pas avec moi ?
Parce qu’il a d’autres occupations, comme aller à l’école.
Pourquoi dois-je garder mon petit frère ?
Pour que tu t’amuses à s’occuper des enfants.
Pourquoi ne puis-je pas jouer avec mon frère aîné ?
Parce qu’il a d’autres activités, comme aller palabrer. Pourquoi dois-je faire cuire le riz ?
Pour que tu apprennes la meilleur eau de riz grillé.
Pourquoi mon frère ne prépare-t-il pas le met ?
Parce qu’il a d’autres priorités, comme garder les zébus.
Pourquoi dois-je tresser ces paniers ?
Pour que tu auras la plus belle natte du conté
Pourquoi mon frère ne prenne-t-il pas les fibres ?
Parce qu’il a d’autres idées, comme aller jouer.
Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo
Comme toutes les dates symboliques, la journée internationale de la femme n'a pas ses origines dans un seul fait historique. Elle symbolise, d'une part, les fruits d'un large processus de luttes, de revendications et de débats et, d'autre part, les parcours silencieux des millions des femmes dans le monde entier.
La référence historique principale de la journée internationale de la femme remonte aux grèves ouvrières déclenchées en 1857 et 1911 à New York alors que les travailleuses du textile protestaient contre leurs piètres conditions de travail. Un événement, en particulier, aurait marqué fortement les manifestations : le 25 mars 1911, un groupe de travailleuses qui manifestait dans une usine de textile à New York, trouve la mort lors d'un incendie. Elles n'ont pas pus échapper à temps. Les portes étaient fermées pour que les travailleurs ne sortent pas avant la fin de la journée de travail.
Une autre référence historique importante c'est la IIe Conférence Internationale des femmes socialistes, en 1910, à Copenhague, au Danemark. La leader socialiste allemande,
Clara Zetkin, a proposé la création d'une journée internationale de la femme, afin de reconnaître les luttes menées par les femmes partout dans le monde.
C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, pour améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer
Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo
...
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma
a répondu à notre appel pour publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !