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«Les poètes malgaches à Molsheim »

L'Edito : « Molsheim, la Poésie dans la Culture malgache ...  »            

      C'était la première fois que des poètes malgaches ont eu l'occasion d'assister au 5è festival International d'Art et de Poésie de Molsheim. Cette fois-ci, ce n'était pas le festival de la littérature ni de la culture mais très précisèment de la poésie. 
      La première édition a eu lieu en 2000 dans cette ville elle-même ; c'est-à-dire à Molsheim, une petite commune, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace. 
     Des Malgaches de Strasbourg et des environs sont venus exprès pour voir le festival. Ils l'ont apprécié et ont émis le souhait que cet évènement se produise de temps en temps. Plusieurs Alsaciens ont pu apprécier la poésie malgache en entendant simplement le rythme poétique sans comprendre le malgache.

           L'Union des Poètes et Ecrivains Malgaches (UPEM) était l'invitée d'honneur et a eu le privilège de côtoyer d'autres poètes ( français et alsaciens), de découvrir et de connaître un peu mieux la ville. Parmi la délégation de l'UPEM, une femme écrivain malgache est venue à Molsheim, qui n'est autre que Michèle RAKOTOSON.
           A part la poésie, d'autres artistes malgaches se sont déplacés là-bas également tels que Jean A. RAVELONA, grand peintre renommé et Jonny R'AFA, un sculpteur montant puisque c'est aussi un festival d'Art . Jean A.RAVELONA a exposé ses tableaux et Jonny R'AFA a montré l'une de ses réalisations, la sculpture d'une femme.

        "La vocation de cette manifestation a été d’emblée clairement affirmée : promouvoir la culture poétique et artistique à travers une grande fête ouverte à un large public, et au cours de laquelle seront encouragés et récompensés les jeunes créateurs, artistes et poètes."
           Le Festival était très réussi. Les poètes et les artistes malgaches invités étaient bien accueillis et satisfaits du festival...

           Festival qui est devenu inoubliable pour l'UPEM et moi-même.

                      Eric Jaofera de Paris (Rz2)

ANDAMIOLY poète (sse ) malagasy

 ... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Eric a répondu à notre appel pour publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !  


Madagascar à l'honneur à Molsheim

     Miarahaba antsika, HAVATSA sampana Frantsa,
      Tontosa soa aman-tsara ny fanatrehan'ny fikambanantsika HAVATSA Frantsa ny 5è Festival international d'Art et de Poésie izay natao tany Molsheim, 25 km eo ho eo avy ao Strasbourg. Ireto no sary vitsivitsy nalaina. 

Efa tamin'ny taona 2000 no nananganan'i Gérard BURG ( amin'ny ankavanan'i Eric amin'ny sary ) ny festival voalohany

Miora , poète (sse ) et trésorière de notre Association UPEM France
mais son nom de plume est ANDAMIOLY

Au 1er plan à gauche, l'écrivain  Michèle RAKOTOSON.

Mivaro-boky

     Efa tamin'ny taona 2000 no nananganan'i Gérard BURG ( amin'ny ankavanan'i Eric amin'ny sary ) ny festival voalohany. Tamin'ny taona 2008 ity no nahazo fanasana ny Union des Poètes et Ecrivains Malgaches section France hanatrika ny 5è FESTIVAL INTERNATIONAL D'ART ET DE POESIE tany Molsheim. 

     Fahafaham-po no azo fa afaka nifandray sy niaraka tamina mpanoratra sy poety tsy malagasy fa vahiny. Mampitombo ny haren-tsaina eo amin'ny sehatry ny tononkalo ny manana poety namana mba vahiny. Faly ny tompo tany nandre ny tononkalo malagasy natao tany, na tsy nahazo ny teny malagasy ry zareo. Faly koa nandray ny UPEM. Nanokatra ny lanonana tany sy nanome voninahitra ny Ambasadaorontsika ao amin'ny UNESCO Ramatoa Hajaina Irène RABENORO.

Molsheim L'Alsacienne, 

Ville étape de la Route des Vins d’Alsace  , distante de  25 km de  Strasbourg concentre 9497 habitants.

 (bas-rhin - Alsace - 67)

Eric Jaofera (Rz2) et Madame l'ambassadrice Irène Rabenoro auprès de l'UNESCO

Une petite visite dans les rues de la ville de Molsheim,   Iza avy àry ireo ?

Le 5e Festival molshémien d’art et de poésie qui se tenait le week-end du 27 septembre 2008 mettait à l’honneur Madagascar...

Extrait de Sang d’Ombre, du poète malgache F-X Mahah : Ile ma croix

Des mots illisibles
Ecrits d’hier et de jadis
Je ne me souviens pas
Des pancartes que
Comme une forêt
Quelque part
Enfoncée dans la brume
Et le jour
Chaque matin
S’exorbite
A ne rien voir
De l’arche à moitié
Ensevelie
Si loin de l’océan
Et d’une île
Les pancartes
Bousculent
Les interdits
Des mots illisibles
Sur deux ou trois planches
Assemblées
Déjà vermoulues
Je ne me souviens
Des pancartes
Que comme croix
Quelque part
Sur une île

      Ny 5è Festival International d'Art et de Poésie dia natao tany MOLSHEIM -  ny 27 sy 28 Septambra 2008 ka niarahana tamin'ireo poety sy mpanotra mipetraka amin'iny faritra iny sy nanasana manokana ny Union des Poètes et Ecrivains Malgaches section France. 

      Nahaliana ny dia fa nahafahana nifandray sy niaraka tamin'ny poety sy mpanoratra vahiny. Nanome voninahitra tany ny Ambasadaorontsika ao amin'ny UNESCO Ramatoa hajaina Irène RABENORO. Nahazo fahafaham-po tanteraka ny Fikambana tamin'ny fanasana nataon'ny tompo tany.

Fredy JAOFERA sy Bernard RIEBEL, Mpanoratra 

Fredy JAOFERA sy Jean-Pierre Faye, Mpanoratra sy Poety

      " A noter aussi que l’édition de 2008 sera une nouvelle fois parrainée par notre grand artiste alsacien Tomi Ungerer. Le festival bénéficie par ailleurs du co-patronage de Madame l'ambassadrice Irène Rabenoro auprès de l'UNESCO et de Monsieur l'ambassadeur de Madagascar en France Rajaonarivony Narisoa. Quant à la présidence du festival, elle est assurée fidèlement depuis le début de cette belle aventure par Jean-Pierre Faye, philosophe, écrivain et poète (prix Renaudot), personnalité intellectuelle de dimension internationale qui a soutenu notre festival avec force et conviction dès sa création".

*

Midi Mada 01/10/2008
ANDRIAMANANTENA Georges (RADO)

Le poète est parti, mais sa poésie reste. Georges Andriamanantena dit Rado, le monstre sacré de la littérature malgache qui a fasciné tant d'âmes et façonné tant d'esprits durant des années, n'est plus. Loin d'une gloire éphémère, vide de sens, celle de Rado, grâce à son message et à sa mission bien accomplie est une longue route droite, lumineuse et immaculée. On parle même d'une tracée ascendante qui a atteint le sommet de la consécration. Poète, écrivain, orateur, peintre, le chef d'orchestre a laissé derrière lui un chemin à suivre. 
Des thèmes et des écrits, Rado et sa plume ont toujours traversé ensemble le temps et les événements. L'amour, la liberté, la foi, l'indépendance et la vie quotidienne, non seulement ses œuvres ont été lues, mais également chantées. Il a publié dix recueils de poésie, dont Dinitra (1973), Ando (1977), Zo (1989), Sedra (1993), Ny teny Malagasy (1994), Tsy maintsy mipoaka ny sarom-bilany (2002), Ny Voninkazo adaladala (2003) et Ny Fiteny roa (2008). Le parcours du combattant de ce fils de pasteur est à graver dans les annales si son nom est déjà inscrit sur la stèle de ceux qui ont tout donné à leur pays. 
La muse des uns, l'idole des autres, ce fervent défenseur de la langue malgache a marqué de sa vie sa personnalité. Grand homme de lettres, jaloux de sa culture, Rado s'est toujours engagé pour le respect de l'identité malgache. Et fier d'être malgache, il a affiché son lyrisme dans ce sens. Maintenant qu'il est parti, l'héritage qu'il a laissé devra être immortalisé à jamais. L'hommage qu'on lui a rendu a été insoutenable, des moments forts ont été rappelés à travers sa bibliographie complète. Une fin qui marque un nouveau début. Car de son vivant, Rado était une légende et après sa mort, son monument ne devrait pas être qu'une simple statue de l'histoire. 
Jean-Joseph Rabearivelo, Dox, Jean-Narivony et bien d'autres ont formé depuis des décennies le cercle des poètes disparus. Ces gens-là ont aussi été de leur temps, respectés et honorés. Mais une fois qu'ils ont tiré leur révérence, leur empreinte est aujourd'hui un immortel souvenir. Rado n'est plus et fera-t-il partie de cette constellation ? Osera-t-on oublier dans le tiroir le vécu de cet homme ? Il appartient au monde des vivants de répondre à cette question. Loin d'une trace du « passé » couverte de poussière, qui sera balayée de temps en temps par le vent d'une célébration de circonstance, Rado mérite son écrin. 
Andry Rabeson

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