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La Flêche d'Ivan le terrible transperce Madagascar... et  "Don Sobika"

Sobika.com 11/03/2008

La Transparence : Opérations Dons Sobika : Objectif 150 familles à aider !
L'opération " Dons Sobika " suite au cyclone Yvan qui a dévasté Madagascar ( + 90 morts, 345 000 sinistrés ) entre dans sa phase "action". Nous vous avions promis que vous suivriez ici la suite donnée à cette opération. Nous avons récolté en 15 jours plus de 2 000 euros soit au minimum 26 Millions fmg. "Au minimum", car nous attendons encore des promesses de dons non parvenues. On espère atteindre les 30 Millions. Nous remercions encore une fois tous les donateurs, associations, entreprises, particuliers, qui ont eu ce geste de solidarité( Qui a donné ? voir la liste ici ). Qu'allons nous faire de cette somme ? Là encore nous tenons à rassurer tous les donateurs 

qui veulent voir la "couleur de leurs dons". Vous avez clairement mis en doute la remise aux autorités malgaches, que ce soit l'Etat, les régions ou les communes. Passer par une ONG c'etait le risque de voir votre don "perdu dans la masse" . Nous avons donc choisi de confier cette somme à une association franco malgache oeuvrant dans la région de Madagascar, près de Toamasina, directement au contact de la population. Cette association nous l'avons choisi pour son sérieux, sa transparence, sa motivation et son travail auprès des enfants. Il s'agit de l'association Enfance Action Madagascar . Avec les dons qui vont lui être remis cette semaine, il est déjà prévu de subvenir en urgence aux besoins alimentaires de 150 familles de la Cote Est touchées par le cyclone puis à la réfection du toit d'une école complétement détruit et ne pouvant plus acceuillir les enfants pour les cours ! Il est convenu avec l'association qu'un reporting écrit et en photos sera réalisé. Nous vous avions promis de faire dans le concret, sans intermédiaires, sans aucune perte de votre argent, en toute transparence vous pouvez faire confiance à Sobika.com ! Vous n'avez pas fait un geste pour rien. Merci encore à tous les donateurs pour leur solidarité, on ne le dira jamais assez. La suite très prochainement !

                   ==> Dons Sobika définitif : 2085€ recus ! ( 300 familles vont être aidées ! A suivre sur Sobika )

Voila une action concrete pour vos dons. L'argent que vous avez envoyé se retrouve dans chacun de ces sacs

et va profiter directement à une des familles touchées ! On vous avait promis que vous verrez la couleur de votre don, on ne vous a pas menti ! Avec l'opération sobika, pas de fonds perdu dans la nature : c'est transparent, c'est efficace, c'est utile et c'est honnête et les donateurs sont inscrits sur une page publique du site ! ( ... )

« Opération Dons Sobika : Du concret utile !»

     L'opération "Dons Sobika" lancée suite au passage du cyclone Yvan à Madagascar, a permis grace à la participation de compatriotes expatrié ( voir les donateurs ici ) de récolter 2085 € en 3 semaines de collecte en ligne soit plus de 27 millions de FMG. Le 11 février, on mettait en place la collecte par internet. Le 02 mars, fin de la collecte. Entre le 2 et 14 mars, on a selectionné l'association qui 

gerera les fonds et définit l'utilisation de ces fonds.

      Le 14 mars, c'est la concretisation de l'opération avec la journée de distribution. Nous avons respecté la volonté des donateurs en affectant les fonds dans de l'action, du concret, au bénéfice direct des victimes du cyclone. Aujourd'hui nous pouvons être fiers de vous annoncer que l'opération "dons sobika" a été un succés utile ! 

       Grace au formidable travail de l'association EAM Zaza Malagasy a qui nous avons confié la gestion des fonds, 300 familles d'Ambalakisoa Morarano et Botanique, à Tamatave,directement touché par le cyclone, ont recu des aides alimentaires utiles. 3 tonnes de riz, 300 litres d'huile, 600 barres de savon soit 5kg de riz + 1/2 litre d'huile + 1 barre de savon distribué deux fois. De plus, 6605 brioches ont été distribuées aux enfants chaque matin à l'école pendant 4 semaines ! faire une action spécifiquement pour les enfants était l'une de nos volontés auprès de l'association EAM. Selon les observations de l'association, sur les familles, l'opération sobika à permis de redonner du moral et de l'espoir à des gens qui sont coupés du monde depuis le cyclone. 30 familles ont pu reconstruire leur habitat et retrouver des conditions normales. Merci encore aux personnes qui ont envoyé des dons, ne serait ce que 1 euro, aux entreprises malgaches qui ont participés ( kanto,  walexport, laterit prod, Mutuelle de Madagascar...), aux associations ( ARF, Omby Manga, Adaamad etc...(voir la liste complète ici). Un grand bravo au travail bénévole de l'association EAM Madagascar. Montrez que l'on peut se faire se confiance entre malgaches, c'est important.

     Transparence oblige, toutes les photos ici de l'opération sobika ici

                          Niry de Sobika.com  ( 07/04/2008 )

07 AVRIL 2008 : L'OPERATION DONS SOBIKA A TOAMASINA AVEC EAM ZAZA MALAGASY

14/03/08 : Donateurs de l'opérations " Dons Sobika" : Voici le résultat concret de votre don ! 2085 € recus en 15 jours soit 27 Millions FMG. Nous avons respecté votre volonté qui était d'éviter un passage par les autorités officielles ( méfiance , méfiance ! ) ensuite en affectant directement aux sinistrés le fruit de votre dépot financier. Pour ce faire, nous avons sélectionné l'association EAM Zaza Malagasy pour sa transparence et ses actions terrains. Nous avons expréssément demandé à cette association d'effectuer en premier lieu des dons alimentaires et de mettre en place une action spécifiquement pour les enfants. Résultat : le 14 mars 2008, Sobika.com et EAM Zaza Malagasy ont distribué ( en deux fois ) 3 tonne de riz, 300 litres d'huiles, 600 barres de savons pour 300 familles du quartier Botanique et Ambalakisoa à Toamasina. Sur 4 semaines, nous avons fait distribuer 6605 Brioches soit une brioche par jour pour chaque enfant recensé par l'association pendant 4 semaines ! Agir vite, utile, concrètement et en toute transparence, c'était le challenge de l'opération "Dons Sobika". On remercie encore les donateurs , particuliers, enteprises malgaches et associations ( voir la liste complète des donateurs ici ) et bien entendu l'association EAM Zaza Malagasy qui était sur le terrain ! Trève de bla bla, voici les photos ! Pour contacter l'association EAM zaza malagasy en France ( nantes ) clickez ici

C'est aussi une opération que nous avons monté très rapidement. Le 11 février, on mettait en place la collecte par internet. Le 02 mars, fin de la collecte. Entre le 2 et 14 mars, on a selectionné l'association qui gerera les fonds et définit l'utilisation de ces fonds. le 14 mars, c'est la concretisation de l'opération avec cette journée de distribution. On remercie EAM Zaza Malagasy qui a la même exigence d'action rapide et concrète que nous.

Nous avons aussi voulu une opération spécifique pour les enfants touchés par le cyclone. EAM zaza a donc fait distribuer 6600 brioches vitaminées sur 4 semaines tous les matins . Le but est d'offrir un aliment chaque le matin pour les enfants qui se rendent à l'école. Un moyen de "motiver" les enfants et les familles pour le retour à l'école après le cyclone. 

 

Pour les mères de famille, cela les réconforte de savoir que leurs enfants auront un aliment le matin pendant 4 semaines. C'est un soucis de moins qui joue sur le moral des familles 

 

 

 

Les plus ravis sont les enfants bien sûr . ceux qui n'ont pu avoir une brioche ont recu du pain en échange.

De quoi motiver les enfants pour aller à l'école !! Joindre l'utile à l'agréable comme on dit !. 

 

par ailleurs, ce jour là une distribution de repas pour les enfants dont les familles sont inscrites à l'association EAM

Manomana vary.

allez, il y a encore des familles qui attendent !.

 

Depuis le cyclone, l'huile alimentaire est devenue trés chère, d'ou la volonté d'offrir 1/2 litre d'huile par famille.

Un morceau de savons par personne offert ( ce qui correspond en moyenne à une barrre par famille ) . C'est un don avec un message clair : l'hygiène est primordiale.

Manomana vary.

Voici une famille qui repart avec le "Pack Sobika", organisé par EAM et financé grace à vos dons diaspora ! 

Voila des femmes heureuses de trier le riz !

 

 

Les rapporteurs de EAM Zaza Malagasy chargés de vérifier le bon déroulement 

 

"Merci sobika ! Merci EAM ! Merci aux donateurs !" Selon l'association, grace à vos, "des familles ont pu relever la tête et retrouver le sourire " 
Nous tenons a remercier l'Association EAM Malagasy pour son formidable travail sur le terrain ainsi que tous les donateurs diaspora et qui ont contribué à cette opération humanitaire et que nous représentons ci dessous 


COPIE RAPPORT DE DISTRIBUTION de l’aide alimentaire d’urgence

           " Bonjour Mme Jeanine et l’Association  Enfance Actions Madagascar ZAZA  MALAGASY et la direction de Sobika.com"

Le cyclone Ivan est passé dans la grande île et a fait des victimes particulièrement dans la Côte Est. Il a laissé des traces à TOAMASINA.
Nous avons été bien touché par le cyclone Ivan durant 4 jours du 9 au 12 février 2008. Dès l’accalmie, nous avons recensé les familles dont les enfants sont scolarisés  dans nos établissements scolaires, situés à AMBALAKISOA dans les quartiers de Morarano et Botanique. Heureusement, il n’y a pas de perte humaine mais un enfant blessé et hospitalisé. Par contre, les dégâts sont énormes. Les bâtiments scolaires sont ravagés avec les 70 tôles envolées des toitures ; les fenêtres aux vitres cassées ;  les portes ; les mobiliers scolaires ont souffert ; les matériels scolaires trempés ; l’humidité dans les murs et dans les boiseries ; les portails arrachés, les installations sportives ravagés ; les arbres coupés ; …

Le Centre de Loisirs Educatifs  EAM à Morarano, construit dans les normes anti-cycloniques, a bien résisté sauf 6 vitres et quelques livres …
Beaucoup de familles touchées parmi les élèves scolarisés et les enseignants de nos deux écoles. Nous avons constaté 255 maisons détruites entièrement et 502 toitures envolées.

Soutenus par le parrainage collectif de l’association Enfance Actions Madagascar Zaza Malagasy, nous avons été secouru sitôt la communication établie avec Nantes - France.
Dès le mercredi 27 février 2008, nous avons été averti qu’une aide d’urgence d’un montant de  deux milles euros  a été versé, nous avons reçu de  notre banque 27 529 000 000 ariary – vingt sept million cinq cent vingt neuf mille ariary-

Le mercredi 11 mars, nous avons reçu l’annonce de soutien de SOBIKA.COM pour une aide alimentaire d’un montant de deux mille euros en faveur des victimes du cyclone Ivan dans nos quartiers. Nous avons pris une décision immédiate d’aider ces sinistrées, que nous connaissons bien en tant que parents et élèves à Ambalakisoa Morarano et Botanique afin q’ils puissent surmonter la vie. Vous avez souhaité soutenir 150 familles, nous avons touché 300 familles.

C’est important de ne pas faire trop de différence parmi les grandes victimes, nous recevons déjà les enfants pour le repas de midi à la cantine. Nous avons sélectionné ceux qui ont tout perdu avec la perte de leur maison.

Nous avons effectué pendant cette période dure notre suivie  et  évaluation, nous avons vu beaucoup des élèves de nos écoles et leurs familles vivaient dans une situation difficile, en revanche et grâce à votre soutient financier et votre générosité, ils ont relevé la tête.

Donc, voici les rapports d'assistance que nous avons réalisé.

Avec les photos prises à AMBALAKISOA  Morarano et Botanique.

  1. Distribution de brioches et cantines 

Pour les brioches, nous avons distribué par classe, devant le bureau de la Directrice  une brioche par élève.

Pain -  6 605 brioches

Lieu

Bénéficiaire

Quantité / personne

Ration / semaine

Durée

Morarano

Les élèves et
enseignants

1  Brioche

4 jours / semaines

4 semaines après le passage de cyclone

Botanique

Les élèves et enseignants

1 Brioche

4 jours / semaines

3 semaines après le passage de cyclone

Remarque : Le pain sec du matin a été remplacé par des brioches spéciales vitaminées.

Pour les PPN, après avoir fait des enquêtes, pour faciliter chaque distribution nous avons donné une carte  par famille. Avant  la distribution nous avons expliqué : d’où vient ce don ? Quels sont les objectifs de ce don ? Les parents et les élèves sont ravis, et courageux.

2-  Distribution de P.P.N 

Lieu

Bénéficiaire

Nature du produit

Quantité/ familles

Nombre de distributions

Morarano

150 familles

- Riz
- huile
- savon

- 5 Kg / familles
- ½  l / familles
- 1 morceau

 

Chaque famille
a reçu, en 2 fois,

Botanique

150 Familles

- Riz
- huile
- savon

- 5 Kg / familles
- ½  l / familles
- 1 morceau

( X 2 ) la même quantité de PPN

 

Aux enfants scolarisés des sinistrés : 800 kg de riz consommés dans les cantines.

Produits  P N

Quantité achetée

Ariary

Pain Brioches

6 605 pièces

711 450

Huile

300 litres

1 012 800

Riz

3 800 kilos

3 688 000

Savon

600 morceaux

139 800

 

 

5 552 050

Durant cette période et d’après notre suivie d’évaluation, nous avons constaté que parmi les familles sinistrées qui reçoivent de l’aide ; trente ( 30 ) d’entre eux ont  retrouvé une situation de vie normale, Quand aux  restes, les familles  vivent encore dans une situation embarrassante, très difficile.

En terminant,  L’EAM Zaza Malagasy Toamasina, les Directrices, les parents et les élèves des deux écoles (Morarano et Botanique)  ont l’honneur de remercier  tous les donateurs d’Enfance Actions Madagascar Zaza Malagasy qui nous ont fait confiance.

Grand merci pour Mme Jeanine, l’EAM Zaza Malagasy France, SOBIKA .COM.
Merci infiniment. Misaotra sy mankasitraka

Faite àAmbalakisoa Toamasina
MADAGASCAR
Le 2 avril 2008

Morarano                                                                                                      Botanique 
Sr Bernadette RAHELIARISOA                                                         Sr Perline RANIVOARISOA

 

Déléguée EAM Zaza Malagasy Toamasina  
Mme Voahangy RANOROARISOA

 Maintenant vous savez tout ! Vous savez que vous pouvez faire confiance à Sobika.com dans les actions que nous entreprenons !

Le 14 mars 2008, avec les fonds de la collecte effectuée par Sobika.com auprès de la diaspora ( liste des donateurs ici ), 27 millions de FMG ont été récoltés et qui ont permis l'achat de 3 tonne de riz, 300 litres d'huiles, 600 barres de savons et 6605 brioches vitaminées !

 

300 familles des quartiers de Ambalakisoa et Botanique à Toamasina. Toamasina qui a été une des villes les plus touchées par le cyclone Yvan en février dernier.

 

 

De nombreux enfants étaient présents. Normal, nous avons prévu une action spécifique pour les enfants. EAM zaza malagasy a donc prévu la distribution de 6605 brioches chaque matin pendant 4 semaines. Cela concerne les enfants inscrits au programme EAM Zaza Malagasy et cela permet de motiver les enfants au retour a l'école après le passage du cyclone. 


LeFigaro.fr 01/03/2009
Cyclone/Madagascar: 83 morts et 177 disparus
Au moins 83 personnes sont mortes à Madagascar lors du passage du cyclone Ivan qui a frappé l'île du 17 au 19 février, faisant également 187.687 sans-abri, selon un nouveau bilan provisoire annoncé aujourd'hui par les autorités malgaches.
Les services de secours ont recensé 177 personnes disparues, indique le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).
Le 24 février, le BNGRC avait fait état de 44 morts, en indiquant s'attendre à une aggravation du bilan, du fait de l'isolement de certaiens zones touchées.
Dans la petite île de Sainte-Marie (est), première zone frappée par Ivan, on recense 16.530 sinistrés, dont 9.626 sans-abri, pour une population de moins de 20.000 habitants. Dans le district de Fenoarivo Atsinanana, face à Sainte-Marie, on compte 80.217 sans-abri, pour une population de 281.000 personnes.
Source : AFP


xinhuanet.com 27/02/2008

Les cyclones font 73 morts à Madagascar - (Xinhua)

Les cyclones Fame et Ivan et les pluies abondantes qui ont frappé Madagascar récemment ont fait 73 morts, 480 bléssés et 17 disparus, a indiqué un rapport officiel. 
Selon ce rapport pulié lundi, le Bureau national de la gestion des risques et catastrophes (BNGRC) au sein du ministère de l'Intérieur a enregistré 239.238 sinistrés et 148.453 sans abris suite au passage des cyclones. 
Basé sur des statistiques recueillis dans les zones touchées, le BNGRC a indiqué que 1.346 infrastructures ont été détruites et plus de 134.000 hectares de champs de culture inondés.
Le BNGRC a rapporté que la grande île fait face actuellement à de sérieux problèmes suite au passage des cyclones qui a frappé les côtes ouest et les côtes nord-est du pays durant les deux derniers mois. 
La population dans l'est des districts de Sainte Marie, Fenerive, Soanierana Ivongo et Vavatenina risquent fort de faire face aux maladies contagieuses et à l'insécurité alimentaire, selon le rapport. 
Suite aux inondations provoquées par les fortes précipitations, les habitants sont beaucoup plus exposés aux maladies diarrhéiques, infections respiratoires aigues et au paludisme. 
Il pourrait y avoir d'importants risques d'insécurité alimentaire si les distributions de nourriture ne se font pas dans les meilleures délais dans ces localités. 
Le gouvernment malgache a déjà lancé un appel d'urgence internationale pour aider les zones affectées. Vu l'ampleur des dégâts, le gouvernement se trouve dans l'impossibilité de redresser la situation seul, a dit le ministre malgache des Affaires Etrangères, Marcel Ranjevaaux, aux corps diplomatiques et aux représentants des organismes internationals et régionals à Madagascar. 


Yahoo.com 25/02/2008

Cyclone à Madagascar: 44 morts, 145.000 sans-abri, selon un nouveau bilan

ANTANANARIVO (AFP) - Au moins 44 personnes sont mortes lors du passage du cyclone Ivan qui a frappé l'île de Madagascar du 17 au 19 février, faisant également près de 145.000 sans abri, selon un nouveau bilan provisoire communiqué dimanche par les autorités malgaches.

Un précédent bilan faisait état de 29 morts et près de 70.000 sinistrés.
"Ce bilan risque encore d'être revu à la hausse", précise le communiqué du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), qui n'a pas pu mener des évaluations dans toutes les zones touchées.
Le cyclone Ivan, classé dans la catégorie 3 sur l'échelle de mesure des ouragans (échelle Saffir-Simpson), avec des rafales de vent de 230 km/heure, a d'abord touché la petite île touristique malgache de Sainte-Marie, puis une grande partie de l'est de Madagascar. 
... Le Dossier Cliquez-ici  


Midi Mada 25/02/2008

44 morts, plus de 210 000 sinistrés et plusieurs routes nationales coupées 
Ivan. Ce cyclone ravageur a laissé le pays dans un état chaotique. Sans parler du bilan humain, les cultures, l’élevage et les infrastructures paient un lourd tribut de son passage. 

Le bilan du passage du cyclone Ivan s’alourdit de jour en jour. 

La dernière situation communiquée hier par le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes) fait état de 44 morts, 478 blessés, 17 personnes portées disparues, 210 852 sinistrés et 143 719 sans-abri. Ces pertes en vies humaines se sont notamment produites dans la région d’Alaotra Mangoro, en raison de la montée des eaux. 

Insécurité alimentaire 
Ivan a fortement affecté le grenier à riz du pays. Les 15 000 hectares, des quelque 20 000 hectares de rizières actuellement sous les eaux à travers la Grande Ile, y sont localisées. Les riziculteurs de la région craignent ainsi une perte sans précédent de la production de l’aliment de base à cause des inondations, ainsi que des ruptures de digue et des canaux d’irrigation. 
Mais ce n’est pas seulement la production rizicole qui est mise à mal par Ivan. Les autres cultures sont également concernées. Plus de 46 690 champs se trouvent toujours sous les eaux jusqu’à présent. La situation risque d’empirer si les eaux ne se retirent pas au plus vite. Le pays est ainsi sous une sérieuse menace d’insécurité alimentaire dans les six prochains mois. La période de soudure de mars à avril est déjà très critique. Et celle de septembre à octobre est aussi incertaine.
Transbordements
Par ailleurs, les infrastructures, surtout routières, ont été sérieusement endommagées à cause d’Ivan. Plusieurs routes nationales sont coupées, rendant ainsi difficile l’approvisionnement dans certaines régions. C’est le cas, entre autres, dans le Menabe par où Ivan est sorti en mer le mardi 19 février dernier. La RN 35 est impraticable suite à la rupture du Canal de Dabara. Même topo sur la RN6. De Tana à Antsiranana, les passagers subissent trois transbordements notamment à Mahasolo, à Antanetilava et à Tsarahasina. En fait, les voies inaccessibles sont nombreuses tant dans le Nord que dans le Sud, à l’Est comme à l’Ouest. Ivan a provoqué d’énormes dégâts, non seulement sur les régions où il est passé, mais partout à travers le pays.     
... Le Dossier Cliquez-ici 


afp.google.com 23/02/2008
Cyclone à Madagascar: 29 morts, près de 70.000 sinistrés - ANTANANARIVO (AFP)

 Au moins 29 personnes sont mortes lors du passage du cyclone Ivan qui a frappé l'île de Madagascar de dimanche à mardi, faisant également près de 70.000 sinistrés, selon un nouveau bilan provisoire annoncé vendredi par les autorités malgaches.
"Des mesures préventives ont été prises mais malheureusement les cyclones ont été d'une telle intensité que nos moyens se trouvaient limités, raison pour laquelle après avoir épuisé nos forces, nous avons demandé l'aide des pays amis et des organismes internationaux", a déclaré vendredi soir à l'AFP Marcel Ranjeva, ministre malgache des Affaires étrangères.
"Si aucune mesure n'est prise, la situation s'aggravera, notamment dans le domaine de la santé", a-t-il averti.
Parmi les 29 morts, 19 sont décédés dans la région d'Alaotra Mangoro (150 km au nord-est de Antananarivo), indique un communiqué du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).
Au total, 69.315 sinistrés ont jusqu'ici été recensés dans l'île, dont près de 20.000 dans la seule capitale Antananarivo et ses alentours, selon le BNGRC.
Un précédent bilan faisait état de deux morts et d'un millier de sinistrés.

"On compte des sinistrés dans 12 régions de Madagascar (sur 22)", a précisé à l'AFP Dia Stivanley, chargée de communication du BNGRC.

Selon un bilan provisoire, 17.880 hectares de rizière ont été inondés, dont "15.000 hectares dans la région d'Alaotra Mangoro où est produit 30% du riz à Madagascar", selon le communiqué du BNRGC.
Le travail des services d'urgence, coordonné par le BNGRC, est rendu difficile par la rupture des communications téléphoniques et routières dans certaines régions.
Le cyclone Ivan, classé dans la catégorie 3 sur l'échelle de mesure des ouragans (échelle Saffir-Simpson), avec des rafales de vent de 230 km/heure, a d'abord touché la petite île touristique malgache de Sainte-Marie, puis une grande partie de l'est de Madagascar le 17 février.
Fame, le dernier cyclone ayant frappé Madagascar, le 27 janvier, avait fait 13 morts, 2.792 sans-abri et plus de 11.600 sinistrés. Fame était le premier cyclone à faire des dégâts dans la Grande Ile depuis le début de la saison cyclonique, il y a deux mois.
En mars 2007, le cyclone Indlala avait fait 150 morts et 30 disparus dans cette île pauvre de l'océan Indien.
La fin de la saison cyclonique se situe vers la mi-avril à Madagascar.


allAfrica.com 23/02/2008
Madagascar: Des précautions efficaces mais insuffisantes face à la violence du cyclone Ivan
Alors que les premiers états des lieux permettent de déterminer les graves dégâts causés par le cyclone Ivan au début de la semaine, Madagascar se prépare à faire face à une nouvelle menace : le cyclone Hondo est en train de se renforcer et se dirige à présent sur la côte est de l'île.
Le cyclone Ivan s'est abattu sur le littoral nord-est de Madagascar dimanche 17 février, ses vents soufflant jusqu'à 210 kilomètres à l'heure, laissant sur leur passage un sillage de destruction à travers l'île avant de s'affaiblir lentement et de se dissiper dans le Canal du Mozambique, mardi.
Ivan a causé « des dégâts à deux niveaux : d'abord, la destruction provoquée par la violence des vents, et maintenant les inondations », a expliqué Dia Styvanley Soa, porte-parole du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).

Hondo
« Et on peut s'attendre à d'autres problèmes. Nous sommes en pleine saison des cyclones, vous savez. Aujourd'hui, Hondo menace également de s'abattre sur notre littoral ». Le cyclone Hondo a pris l'ampleur d'un cyclone tropical pleinement développé de catégorie quatre au centre de l'Océan Indien au début du mois de février, mais il a rapidement faibli et n'a jamais menacé de s'abattre sur les terres.
Dia Styvanley Soa a toutefois expliqué que selon les météorologues malgaches, Hondo revenait à la charge. « Hondo se trouve aujourd'hui à 1 600 kilomètres de notre littoral est. Il n'a pas encore d'incidence sur le climat, mais nous devons rester attentif à son évolution ».
Le bilan des dégâts
Le BNGRC est encore en train de mener des missions d'évaluation, avec l'aide des agences des Nations Unies et d'organisations non-gouvernementales (ONG) internationales telles que Care International. « Le plus gros problème, actuellement, c'est l'accès : un grand nombre de routes ont été bloquées », a déclaré Mme Styvanley Soa.
Sur Sainte Marie, une île de 60 kilomètres de long, située au large de la côte nord-est de Madagascar, et qui a fait les frais du cyclone, « 75 pour cent des maisons ont été détruites », a ajouté Mme Styvanley Soa.
« Hier, nous avons reçu les résultats de l'évaluation par hélicoptère. Il s'agit d'une évaluation réalisée par voie aérienne, qui ne nous donne donc qu'un aperçu global des dégâts. Tout ce que je
peux dire, pour le moment - parce que je n'ai pas de données précises - c'est que presque toutes les régions de Madagascar sont inondées et que l'accessibilité pose un vrai problème ».

Les premiers états des lieux indiquaient que près de 15 000 personnes avaient été touchées (déjà le double des estimations réalisées mardi), dont plus de 8 000 personnes aujourd'hui sans abri et deux morts. Et neuf autres victimes seraient ensevelies sous les ruines d'un hôtel effondré.
« Le cyclone a endommagé les infrastructures routières et les habitations, et déraciné les arbres. Dans bon nombre de régions du pays, surtout dans le nord-est, l'électricité est coupée et les rivières auraient commencé à sortir de leurs lits », a indiqué Volana Rarivoson, chargée de communication publique pour le Programme alimentaire mondial (PAM), à Madagascar.
Des préoccupations ont également été soulevées concernant la sécurité alimentaire, après que de vastes portions de rizières eurent été inondées dans la région d'Ambatondrazaka, où une majorité du riz malgache (l'aliment de base) est cultivé.
« Presque toutes les régions de Madagascar sont inondées et que l'accessibilité pose un vrai problème »
Un petit nombre de distributions alimentaires sont déjà en cours dans les régions accessibles.
« Le PAM prévoit de distribuer une tonne de biscuits énergétiques dans les régions les plus touchées, en faisant appel aux équipes d'évaluation qui seront déployées par hélicoptère/avions petits porteurs », a expliqué Mme Rarivoson.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) fournit des produits non-alimentaires (ex : matériel d'hébergement) aux populations du district de Toamasina ; le gouvernement malgache a mis 20 tonnes de riz à la disposition du district par le biais du BNGRC, et CARE a acheminé 600 tonnes de nourriture à Fénérive Est.
UN Integrated Regional Information Networks (IRIN) - Johannesburg


LeFigaro.fr 19/02/2008

Madagascar/cyclone: 2 morts 


Au moins deux personnes sont mortes lors du passage du cyclone Ivan qui frappe l'île de Madagascar depuis hier, selon un bilan provisoire annoncé aujourd'hui par les autorités malgaches.
Deux personnes sont décédées à Fenoarivo Atsinanana (Fénérive-Est, à 250 km de Antananarivo) lors du passage du cyclone dans cette zone dimanche à 06h00 GMT (7 heures, heure française), a rapporté le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).

Plus d'un millier de sinistrés ont été recensés officiellement, et de nombreux bâtiments et routes ont été détruits dans l'île, où de fortes pluies s'abattent depuis hier, selon les autorités.


moov.mg 22/02/2008

Bilan: Ivan a fait 26 morts - Solofo Andrianjakarivelo © DTS 
Le cyclone Ivan, classé dans la catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson, a fait 26 morts et a au moins affecté 300.000 personnes, selon le premier bilan du BNGRC publié jeudi soir.

48 heures après le passage d'Ivan à Madagascar, le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes) a communiqué son premier bilan. 
"Le BNGRC estime dans un premier bilan au moins 300.000 personnes affectées seulement sur la Côte Est dont 30.000 sont dans le besoin d'une assistance immédiate. Le cyclone a fait 26 morts selon les informations reçues jusqu’à la date d'aujourd'hui. A Antananarivo, on compte 18.878 sans-abris" , selon le communiqué émanant du bureau national jeudi en fin d'après-midi. 
Pour le moment, les réseaux de communication ne sont quasiment plus fonctionnels, certains ponts de liaison sont submergés. A Sainte-Marie, la première côte malgache qui a reçu le cyclone le dimanche 17 février à 06 heures du matin, 70% de l'infrastructure hôtelière et des cases d'habitation sont détruites. A Vavatenina, de nombreux cas de diarrhée sont révélés dans 3 fokontany. 
Des chiffres qui peuvent augmenter du jour au lendemain et d'heure en heure. 
"Le Bureau National reste en alerte, les chiffres continuent d'augmenter. Nous recevrons chaque jour de nouvelles informations qui remontent des districts. Les dégâts sont importants tant au niveau humain, matériel et agricole", a affirmé le Colonel Jean Rakotomalala, Secrétaire Exécutif du BNGRC. Et à celui-ci de préciser qu'un autre choc pourrait anéantir les populations affectées, devenues aujourd'hui très vulnérables.  

A Tanjombato, plus de 2400 sinistrés 

vivent dans 14 tentes de 12m² chacune © DTS

En effet, Ivan n'est que le second cyclone qui a frappé Madagascar alors qu'on est encore en pleine saison cyclonique. Et il a déjà laissé plusieurs parties de l'île sous les eaux.
Notons que le 27 janvier dernier, une dépression dénommée Fame a déjà frappé le Nord-Ouest de Madagascar, laissant plus de 10.000 personnes sinistrées et quelques 3000 sans-abris comme à Besalampy, Mampikony et l’Alaotra Mangoro. Des localités qui sont de nouveau frappées par Ivan et le BNGRC craint une aggravation des dégâts. 
Comme ce n'est qu'un premier bilan, on attend les résultats des évaluations faites par les équipes du BNGRC envoyées sur le terrain. 
"Des informations plus précises seront disponibles au cours de la semaine", selon le communiqué du BNGRC. 
Les aides quant à elles, soit de l'Etat ou de l'extérieur affluent. Le Chef de l'Etat et le gouvernement ont déjà donné plus de 3 milliards d'ariary et ont offert des milliers de tonnes de vivres et de PPN. 


Tribune.fr 22/02/2008
Le cyclone Ivan a fait au moins 22 morts à Madagascar - ANTANANARIVO (Reuters)
Le cyclone Ivan a fait au moins 22 morts cette semaine à Madagascar et le bilan risque de s'alourdir, font savoir les autorités.
Ivan, l'un des cyclones les plus violents à avoir jamais frappé Madagascar, était accompagné de vents de plus de 200 km/h lorsqu'il a atteint la côte Est de l'île, en début de semaine. Il risque aussi de déverser de fortes pluies sur le Mozambique, en proie à des inondations.
David Alexander Robinson, administrateur de la région malgache de Mangoro Aloatra a déclaré que 20 des 22 victimes avaient pu être identifiées.
Quelque 5.000 personnes à Madagascar continuent de nécessiter une aide à la suite d'un précédent cyclone, Fame, qui a frappé l'île fin janvier, faisant au moins 12 morts.
L'an dernier, six cyclones ont frappé l'île, faisant au moins 150 morts.
Ces dernières semaines au Mozambique, des inondations ont contraint des milliers de villageois à évacuer leur maison.
Fanja Saholiarisoa, version française Nicole Dupont


Les Nouvelles 21/02/2008
METEO : Ivan domine - Faly R.

Le temps sera encore dominé par la perturbation cyclonique Ivan. Elle reste stationnaire, à 140 km au large des côtes Sud-Ouest malgaches. Fort heureusement, elle n'arrive pas à s'intensifier. Par contre, de faibles averses arroseront la région du Boeny, Betsiboka, Melaky, Bongolava, Itasy, et la partie Ouest du Vakinankaratra. 
Dans la matinée, des pluies intermittentes seront au rendez-vous sur les régions de l'Imoron'i Mania, Haute Mahatsiatra et Ihorombe. Le temps sera venteux pour le reste de l'île. 
Dans l'après-midi, il y aura de faibles averses sur les régions de Diana, Alaotra Mangoro, ainsi que sur la circonscription de Mahajanga et d'Antananarivo. Des pluies intermittentes seront repérées sur la circonscription de Toliara, ainsi que sur la région de l'Imoron'i Mania, Haute Matsiatra et Ihorombe. Sinon, il y aura des foyers orageux sur Sava, Analanjirofo, Atsinanana, et des persistances de vent fort sur la moitié sud de la Grande île.

APRÈS IVAN : 14.715 sinistrés à Antananarivo   

TOTAL : 19.780 sinistrés ; 356 sans-abri, 3 morts, 5 blessés, 458 maisons d'habitation endommagées, 120 hectares de rizières inondées, 91 infrastructures routières endommagées et 9 têtes de bovidés disparus 


Tribune 18/02/2008
Météorologie: Ivan, un hôte indésirable -  par Herimanda R., Volana R.
Encore trois jours de supplices à supporter. A cause d’Ivan, un hôte indésirable mais bien présent. Et ce jusqu’à mercredi, si l’on en croit aux prévisions d’Ampasapito. Devenu depuis hier dépression tropicale, le phénomène se dégrade tout en semant sur son passage inondations, dégâts matériels et pertes en vie humaines. Il se fait précéder et accompagner de vents atteignant 105 km/h à 220 km/h partout où il se rend. Mais en 24h, tel un animal bléssé, il a perdu la moitié de sa force initiale. A l’heure du bouclage, Ivan tape sur la tête des habitants de Tsaratànana. Ce lundi, il devrait traverser les Hautes Terres centrales et les Régions adjacentes avant sa sortie en mer, prévue à Toliara demain ou après demain.
Tournée générale
Ivan se montre très généreux. Il déverse beaucoup de vents et énormément de pluies depuis samedi. La tournée générale se poursuit jusqu’en milieu de semaine. En conséquence, les crues des rivières montent, les rizières et les champs de culture sont inondés, les villes et les campagnes nagent carrément dans l’eau. De nombreux sinistrés sont signalés tandis que d’innombrables maisons, bâtiments publics et privés s’écroulent. Avec une superficie de 500 km, tout le pays subit les agressions d’Ivan sans pouvoir rien faire. Jouant avec les nerfs de tout le monde, il déambule pour ne pas dire il se déplace lentement, à une vitesse de 17 km/h. Le danger étant toujours bien réel, les avis d’alerte lancés à l’intention des districts concernés restent en vigueur. Les pêcheurs de toutes les côtes du pays ont reçu les consignes de rester à la maison en attendant qu’Ivan ne tire sa révérence.
A Vavatenina, hier, à midi
Le cyclone tropical IVAN planait sur Ampasimbe, Fénérive-Est, hier matin, à 10 heures locales. A midi, il surplombait le district de Vavatenina, avec un vent de 135 km à l’heure. Selon les prévisions il continue son trajet sud, sud-ouest. Le bureau du district de Mandritsara a subi de graves dommages.

En quittant l’île Sainte-Marie, à 3 heures, dimanche, il a laissé beaucoup de dégâts matériels. Heureusement, il n’y a pas eu de sinistres humains. Le vent a soufflé avec une force de 180 km à l’heure, de 22 heures samedi jusqu’à 3 heures. Plusieurs toits se sont envolés, même celui de l’église. Les arbres ont été déracinés et il n’y plus rien à espérer des cultures. Avec la montée de la mer, un voilier au large de l’île a échoué, sans gravité sur la plage. Plus aucune communication n’atteint l’île, l’antenne FM a été détruite, et la station de la TVM ne marche plus.
Depuis samedi, la ville de Toamasina vit sous des coups de pluies incessantes et des rafales de vent. Des troncs d’arbres et des fils électriques jonchent de nombreuses routes qui sont dès lors coupées ; l’électricité n’existe plus depuis dimanche à 1 heure du matin. Les habitants ne peuvent plus avoir de nouvelles sur l’avancée du cyclone, puisque la RNM n’est plus entendue dans la ville de l’Est. Le quartier de Salazamay est sous les eaux. De sources locales nous informent : l’église Sainte Thérèse et le temple FJKM de Salazamay Toamasina sont déjà pleins de réfugiés.
Le pont flottant d’Antanambao n’est plus praticable avec la montée des eaux. Bien entendu, les pêcheurs de toute la côte Est sont appelés à ne plus quitter le rivage. Jusqu’à maintenant, les populations qui subissent le passage du cyclone IVAN ne peuvent même pas savoir ce qui leur advient, avec la communication qui est coupée. Pas d’électricité, pas de radio ni télévision. Une cellule de crise a été mise en place à Toamasina, actuellement.
Pas de communication téléphonique
Les districts d’Ambatondrazaka, Amparafaravola, Andilamena, Tsaratanàna subissent fortement les effets des rafales de vent apportées par le cyclone. La population ne doit pas sortir de la maison et écouter les consignes par la radio, si la communication n’est pas coupée.
A Sainte Marie, la communication par Orange et Celtel est impossible, seul TELMA est disponible. Les routes sont inondées. A Fenoarivo Atsinanana, la maison du médecin-chef ainsi que l’EPP ont été endommagées,. Les cultures sont inondées, la communication par Orange est coupée. La route nationale n’est plus praticable. Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) demande l’utilisation du BLU pour avoir plus de précisions afin d’acheminer les aides le plus rapidement possible.
Ivan suspend les vols aériens
Madagascar est presque coupé du monde depuis hier. Notamment en matière de transports aériens. Tous les vols restent et demeurent suspendus à cause d’Ivan. Hier, les passagers à destination de Paris n’ont pu embarquer. Toutes compagnies confondues. L’aéroport étant balayé par des vents violents et arrosé par de trombes d’eaux empêchant les aéronefs d’atterrir et de décoller. De plus, le mauvais temps persistant au- dessus de l’île rétrécit la visibilité nécessaire à la navigation. Les autres conditions d’un bon vol n’étant pas réunies, les autorités aéroportuaires cèdent aux caprices d’Ivan et décident d’ajourner les vols sur l’ensemble de l’île. Les passagers semblent accepter la mesure dite préventive, même si les informations ne circulent pas bien sur le sujet.


allAfrica.com 20/02/2008

Madagascar: Plus de 8000 sans-abri - Midi Madagasikara (Antananarivo) - Hanitra R.
Le dernier bilan du BNGRC fait état de plus de 8000 personnes sans-abri dans la Capitale et ses environs.
En effet, d'après ce bilan, Antananarivo Renivohitra compte 428 sans-abri tandis qu'Antananarivo Atsimondrano en compte 7648, faisant un total de 8098 sans-abri. Ce bilan pourrait s'alourdir, note-t-on du côté du BNGRC, et est susceptible de changer d'une minute à l'autre.
Nous ne sommes donc plus très loin du cap des 10000 sans-abri. Au niveau national, le dernier bilan (hier à 19h) est le suivant :
2 décès, 2 blessés, 1389 sinistrés, 9 personnes sous les décombres, 8283 sans-abri, 19 cases d'habitation détruites, 33 infrastructures endommagées, 9 bovins morts.


Jeune Afrique 21/02/2008

Un cyclone a fait deux mort à Madagascar - MADAGASCAR -  XINHUA 
Deux personnes ont trouvé la mort dans une tempête tropicale qui a frappé la partie est de la grande île dimanche, a indiqué les derniers rapports. 
Le cyclone, Ivan, a fait son entrée à Sainte Marie, une île au large de la côte est de la province de Toamasina dimanche vers 6: 00 du matin heure locale, soit 3:00 GMT heure universelle avec un rafale de vent de 137 km/h, selon un rapport publié par le Bureau National de la Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC). 
L'équipe de la BNGRC a mené une mission de survol mardi pour évaluer les dégâts dans le district de Sainte Marie au large de la côte est. 
Un rapport publié ce mercredi matin à 6:00 indique que plus de 700 personnes sont sans abris et 75% des cases d'habitation, dont la plupart sont construites en bois, ont été endommagées dans le cyclone qui a été suivi de pluies abondantes. 
Beaucoup de bâtiments administratifs, établissements scolaires et hôpitals sont décoiffés tandis que l'approvisionnement en électricité et en eau a été suspendu. 
Une partie des habitants de Sainte Marie n'ont pas accès à l'eau potable et à l'électricité depuis dimanche à cause de la violence du vent et des pluies abondantes qui a fait tombé les poteaux d'électricité et déraciné les arbres. 
La BNGRC avait déjà envoyé des équipes de secours dans toutes les régions Est touchées juste après le passage du cyclone pour coordonner toutes les activités et mobiliser la population locale. 
Par ailleurs, des militaires du corps de protection civile ont été dépêchés dans la province de Toamasina dimanche dernier pour dégager la circulation sur l'axe routier Est. 
Le président malgache Marc Ravalomanana est descendu mardi dans la partie Est de l'île avec des responsables du gouvernment afin d'évaluer les dégâts laissées par Ivan. 
Il a offert une somme de 1 milliard Ariary (soit 541320 dollars américain) et a remis une tonne de riz, 50 tonnes de farine et une tonne de fromage pour les victimes d'Ivan, a publié le bureau de la présidence dans son site web. 
Ivan est le deuxième cyclone qui a frappé l'île de l'Océan Indien cette année après Fame qui a envahi la côte ouest le mois dernier.


allAfrica.com 21/02/2008

Madagascar: Antananarivo sous les eaux - L'Express de Madagascar - Teholy Martin
Des digues se sont rompues, provoquant des inondations dans la capitale. Le cyclone Ivan a laissé plus d'un millier de sinistrés.
La panique était totale dans la capitale, hier. Vers une heure du matin, des quartiers bordant le fleuve de l'Ikopa ont été inondés. Cette situation a été constatée aussi bien entre Ankadimbahoaka et Anosizato qu'à Andohatapenaka. Il en était de même dans quelques fokontany des communes périphériques, comme Fiadanana à Ambohidratrimo et Ampahimanga à Alasora où des digues se sont rompues.
A Anosimahavelona, localité située entre Ankadimbahoaka et Anosizato, il a fallu l'intervention des sapeurs pompiers de Tsaralalàna pour évacuer le millier de personnes occupant les constructions érigées sur la digue de l'Ikopa et celles sur les deux rives.
«Quand des vedettes sont arrivées près de chez nous, le niveau de l'eau dans notre maison était d'environ 1m. Je me suis précipitée dans la barque avec seulement mes vêtements et une couverture», raconte Isabelle Razafindravao. Elle a été récupérée par les secouristes vers 4 heures du matin. Racontant le calvaire qu'elle avait
enduré en attendant les secours, elle affirme avoir vu sa volaille, ses ustensiles de cuisine et son petit mobilier emmenées par les eaux.
La déclaration de cette mère de famille a également été confirmée par un père de famille. «Mon souci est de savoir comment je pourrai continuer à vivre après cette catastrophe», se demande-t-il. Tout le matériel de travail de cet artisan tanneur a été emporté par la rivière.
La majorité des sinistrés affirment avoir été obligés d'abandonner leurs biens dans leurs maisons. «Heureusement, la police nous a assuré que des forces de l'ordre veilleront à la sécurité de nos propriétés», déclare un père de famille.

1200 sinistrés
Hier vers 15 heures, des soldats du feu appuyés par des militaires du corps de la protection civile, équipés de deux vedettes et d'une barque métallique, ont pu sauver environ 1 200 sinistrés dont deux ont été blessés dans un effondrement de maison. «Ils ont été installés provisoirement sur le parking de la galerie Smart à Tanjombato en attendant la mise en place de centres d'accueil», explique le directeur de l'Administration générale et territoriale auprès de la Région Analamanga, Vincent Ravomanana.
Hier jusqu'à 11 heures, la plupart des sinistrés débarqués sur les lieux n'avaient pas encore d'abri. «Les responsables tardent à nous fournir des tentes pour servir d'abris», se plaint Rasoarimanana. Arrivée à la galerie Smart à 4 heures du matin, cette mère de famille déclare être à court de vivres.
Ce drame n'aurait pas, selon le responsable régional, dû se produire si les habitants de ces quartiers avaient suivi la recomandation donnée par les autorités compétentes. «Ayant été avertis par le service de la météorologie sur la possibilité de montée des eaux des fleuves de la capitale dans les 72 heures à partir du lundi, nous avons déjà ordonné l'évacuation immédiate des zones basses», indique-t-il.
Dans ce sens, un père de famille affirme avoir résisté à l'ordre par souci pour ses biens. «Eleveur de porc et de volailles, je n'ai pas voulu abandonner mes bêtes», dit-il. Il ajoute que le même phénomène lui était arrivé lors du passage du cyclone Geralda, il y a une dizaine d'années.
Pire encore, le DAGT soulève un autre problème crucial. «Les inondations prévalant à l'heure actuelle ont été causées par la rupture des digues», déplore-t-il. A Anosimahavelona notamment, une brèche d'environ 35m s'est formée. «La présence de constructions sur cette portion en était à l'origine», explique-t-il.
A ce sujet, Vincent Ravomanana projette une concertation avec la commune pour régler une bonne fois pour toutes ce problème. «Ce qui m'étonne, c'est de voir que ces constructions, censées être illicites, ont été reconnues et immatriculées», fait-il entendre.
Encadré: Un nouveau né appelé Ivan Ikopa
Procédant à l'évacuation des sinitrés d'Anosimahavelona, les sapeurs pompiers ont dû assister à l'accouchement d'une femme d'une vingtaine d'années. «Cette mère de famille était sur le point d'accoucher quand nous sommes arrivés dans son domicile», déclare un soldat du feu. «Fort heureusement, l'accouchement s'est passé convenablement», affirme-t-il. Embarquée dans la vedette, la femme a été transbordée dans une ambulance des sapeurs-pompiers pour être tranportée à la maternité la plus proche.
Sur une proposition du chef du corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, le colonel Jaona Andrianaivo, ses parents ont donné au nouveau-né le nom de Ivan Ikopa. 


clicanoo.com 19/02/2008
Dégâts considérables et communications rompues à Madagascar - Sébastien Gignoux
Alors qu’Ivan continue d’arroser le centre et l’ouest de Madagascar, secours malgaches et organisations humanitaires tentent de dresser un premier bilan de la catastrophe. Un travail rendu difficile par l’absence quasi totale de moyens de communication avec Sainte-Marie ou la région de Tamatave et la destruction d’une partie du réseau routier. D’importants dégâts matériels sont d’ores et déjà évoqués, et plusieurs centaines de familles se retrouvent sans abri. Après les vents violents, les Malgaches craignent encore des inondations alors qu’un bilan très provisoire fait état d’au moins deux morts et 1 500 sinistrés.
Comme toujours dans les heures qui suivent le passage d’un cyclone d’une telle ampleur, Madagascar connaît de sérieux problèmes de communication. Alors que les effets d’Ivan, bien qu’ayant perdu en intensité, continuaient hier à se faire ressentir de Tamatave à Morondava en passant par Antananarivo, notamment en termes de pluviométrie, les premières missions d’évaluations des dégâts matériels et humains commençaient sur le terrain dans des conditions particulièrement difficile. Un premier bilan provisoire établi par le bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) faisait hier état de deux morts, neuf disparus et 1 500 sinistrés. Un bilan pouvant bien sûr évoluer à tout moment. Il faut dire que les régions frappées de plein fouet par le cyclone tropical intense (Sainte-Marie et Tamatave) ne disposent plus de moyens de communication. Lignes téléphoniques fixes et réseaux portables (Orange, Celtel, Telma) ne fonctionnent plus dans ces secteurs balayés dimanche par des vents soufflant en rafale à près de 220 km/h selon le quotidien la Tribune de Madagascar. 

Après les vents, c’est la montée des eaux qui est redoutée dans le sillage d’Ivan (photo d’archives)

Même Mahajanga, dans le nord compte plus de 500 sans-abri.
La RN 2 impraticable
Les équipes de volontaires se déploient donc comme elles le peuvent sur le terrain, afin de définir les zones prioritaires à une intervention de secours. Mais là encore, les dégâts occasionnés sur le réseau routier ne facilitent pas la tâche. « La route nationale qui relie la capitale Antananarivo au port de Tamatave a subi des éboulements et des ponts ne sont plus en mesure d’être franchis », indique M. Zo, rédacteur en chef du journal Midi Madagascar. Les premiers survols de reconnaissance devaient avoir lieu hier après-midi, mais les conditions météorologiques, fortes pluies et vents soutenus, n’ont pas permis le décollage de l’hélicoptère de reconnaissance malgache. Ces survols essentiels à l’évaluation du sinistre ont donc été reportés à aujourd’hui. Plus qu’ailleurs, c’est l’île de Sainte-Marie qui cristallise toutes les inquiétudes car dans une très grande difficulté à communiquer la moindre nouvelle depuis les dernières informations guère rassurantes (lire par ailleurs). Il s’agira aujourd’hui pour l’hélicoptère d’évaluer l’état de la piste d’atterrissage de l’aéroport avant de relancer un éventuel trafic aérien vers l’île.
Les inondations redoutées
Sur la côte est de la grande île, au nord de Tamatave, les districts de Fénérive-est (où l’on compte deux morts), puis, dans l’intérieur des terres, Vavantenina ou encore Andilamena ont été sévèrement touchés au cours de la matinée et le début d’après-midi de dimanche. Dans ce dernier district, on rapportait d’importants dégâts matériels comme « la destruction du bureau du médecin-chef, d’une école primaire publique et l’effondrement de la tribune du stade de football local », indique l’Express de Madagascar. À Tamatave, deuxième ville du pays et véritable poumon économique grâce à son grand port de commerce, l’électricité est coupée depuis la nuit de samedi à dimanche, la radio nationale malgache (RNM) n’y est plus audible et l’on compte plusieurs centaines de personnes dans les centres d’accueil aménagés, comme au gymnase de la ville. Également très touchées, les régions d’Antsinana, Analanjirofo ou encore Alaotra Mangoro.dans cette dernière, le chef de région avance le chiffre de 480 sinistrés pour le seul district d’Andasibe suite à la montée des eaux. Une montée des eaux qui inquiète désormais l’ensemble de la zone d’influence d’Ivan, y compris la capitale Antananarivo.

LA CROIX-ROUGE RÉUNION EN ALERTE Les secours dans les starting-blocks

Les évaluations étant toujours en cours, la plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien (PIROI) de la Croix-Rouge, basée à Saint-Denis, attend toujours son ordre de mission pour Madagascar. 200 tonnes de matériel sont prêtes à être embarquées depuis les locaux de la Mare à Sainte-Marie. Hier, une réunion des responsables de la Croix-Rouge malgache et de leurs homologues français s’est tenue à Antananarivo. Mais en l’absence d’informations fiables sur les zones nécessitant une intervention étrangère, l’heure du départ n’a pas encore sonné pour les volontaires en poste à la Réunion. Il s’agit pour l’instant de ne pas interférer avec les secours malgaches, qui doivent dresser d’eux-mêmes le bilan et, le cas échéant, définir les endroits où ils auront besoin d’aide. Les missions d’évaluation ne pourront réellement rendre leur verdict avant cet après-midi et les premiers survols de reconnaissance.

A Sainte-Marie, le lundi 18 février après le passage d'Ivan
© Laurent Buri


Midi Mada 19/02/2008

Menace de débordement des rivières, évacuation des habitants alentours - v.a. 
Plaine d’Antananarivo. Le pays court un sérieux risque d’inondation sur plusieurs régions après les interminables pluies accompagnant le cyclone tropical Ivan. 
Les rivières IKopa, Imamba et Sisaony menacent sérieusement de sortir de leur lit après les averses de ces derniers jours. La situation est très critique. « La côte d’alerte de menace de danger de 3 m à la station d’Anosizato sera atteinte dans les prochaines 12 h », avertit l’Apipa (Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo) dans son bulletin hydrologique d’hier à midi. Cette Autorité invite ainsi les habitants aux alentours des rivières à évacuer les lieux. «L’avertissement s’adresse principalement aux populations longeant la rive gauche de l’Ikopa au niveau d’Ampasika. Il s’agit plus particulièrement de certains quartiers des communes de Bemasoandro Itaosy, d’Andohatapenaka et d’Anosimahavelona », précise Philippe Rateloson, directeur général de l’Apipa.
Rupture de digue
La mise en garde en raison d’éventuels débordements de rivières touche également Masindray, dans la commune d’Ambohimanambola. Une digue, servant en même temps de passage d’accès dans cette localité, menace de rompre. « Les autorités locales ont déjà pris les mesures qui s’imposent, notamment en interdisant aux riverains d’emprunter la digue », indique le DG de l’Apipa. Par ailleurs, concernant Tana-ville, Philippe Rateloson rassure que « pour l’instant, l’inondation n’est pas tellement à craindre». En effet, « les débits d’eau en provenance des bassins versants de Tsiazompaniry et de Manjakandriana, entre autres, n’arrivent jusqu’à Tana que dans les prochaines 24 h », explique-t-il. Pourtant, la vigilance est de mise.
Hébergement provisoire
Ainsi, « pour épargner des vies humaines, les habitants des zones inondables dans la région d’Analamanga seront tous évacués », a déclaré le Premier ministre Charles Rabemananjara à l’issue d’une réunion d’une cellule interministérielle, hier au ministère de l’Intérieur à Anosy. « Des sites d’hébergement provisoire, avec des antennes de veille sanitaire, seront mis à leur disposition. Toutefois, ces personnes évacuées ne seront pas prises en charge indéfiniment. Elles devront rejoindre leurs habitations une fois la situation revenue à la normale », souligne le chef du gouvernement. Un comité spécial dirigé par le chef de région d’Analamanga procédera incessamment à l’identification des quartiers menacés d’inondation et à l’organisation de leur évacuation. 


Tribune 20/02/2008

Passage du cyclone « Ivan » : Région Analamanga : 15 390 sinistrés et un mort enregistrés 
15 390 personnes sinistrées, telles sont les dernières statistiques enregistrées pour la Région Analamanga après le passage du cyclone « Ivan ». Ces sinistrés sont hébergés dans 10 sites différents.
Dans le sud de Tananarive, il y a quatre sites, à savoir : Soavina, Ampitatafika, Tanjombato, et Fenoarivo. Pour la partie nord, il n’y a que deux sites d’hébergement : Ambohimangakely et Ambohimanambola. Pour la capitale, il y a le site d’Ampasika, d’Ankazotoha, d’Anosizato, et d’Anosimahavelona.
Malgré ce nombre de sinistrés, le niveau de l’eau continue encore d’augmenter, selon le responsable de l’APIPA. Et on signale déjà trois points de rupture de digue, à savoir, Anosimahavelona, Fenoarivo, et la rive gauche du Sisaony au niveau de Fiadanana.Du côté des sapeurs-pompiers à Tsaralalana, ses éléments ont déplacé des sinistrés du côté d’Anosimahavelona. Ils ont aidé les habitants de cette localité à quitter leur lieu d’habitation envahi par les eaux, pour les faire rejoindre les sites d’hébergement.Les opérations ont commencé à partir de 1heure du matin hier. Et à 17 heures du soir, les éléments des sapeurs pompiers ont encore continué leur travail après avoir évacué 121 personnes. Durant les opérations d’évacuation, deux hommes ont été emportés par les eaux, mais ont été sauvé par les éléments du sapeur-pompier.
Une sinistrée de Tanjombato : « J’ai quitté ma maison à 1h du matin »

Alerte générale dans le fokontany d’Anosimahavelona, dans le 4ème arrondissement de la capitale (Antananarivo-Rnivohitra), bien qu’il se trouve à proximité de la Commune de Tanjombato (District d’Antananarivo-Atsimondrano). Bernadette, une mère de famille raconte sa galère.
« La nuit du lundi au mardi, l’eau est entrée dans notre maison. Son niveau n’a pas baissé. Quelques instants après, j’ai vu les sapeurs-pompiers venir dans notre quartier pour nous récupérer. Je ne sais pas, qui a pris l’initiative de les appeler.
Des vedettes nous ont attendu dehors. Il était 1 h du matin, nous avons embarqué dans ce canot. Le niveau de rivière d’Ikopa était très élevé. Après avoir traversé la rivière, nous avons embarqué dans des camions militaires qui étaient déjà stationnés dans les alentours. Ils nous ont amené ici à Tanjombato ».
Mère de 6 enfants, Bernadette n’a pu amener avec elle que quelques effets vestimentaires. « Je n’ai rien, plus rien du tout. J’ai tout laissé dans notre maison. Nous n’avons pas eu le temps de les récupérer et de les arranger car nous avons été évacués d’urgence ».
Elle n’a pas été la seule dans ce cas car presque tous les habitants d’Anosimahavelona ont été évacués. Environ une centaine de toits si l’on croit aux chiffres fournis par la dame. Hier matin, ils étaient massés à Tanjombato, devant un grand magasin commercial. Selon l’adjoint au maire de la Commune de Tanjombato, les sinistrés venant d’Anosimahavelona ne sont pas sous la responsabilité de la Commune mais à la charge de la Commune urbaine d’Antananarivo.
Nous étions sur place et nous les avons vu attendre les responsables. Il était encore 10 h. Affamés et épuisés, les sinistrés ont résisté à la pluie et au froid. Nous avons essayé de contacter les responsables pour savoir la suite de l’opération, mais en vain.
Tanjombato : Des centaines de sinistrés sous les tentes
A Tanjombato, dans le District d’Antananarivo-Atsimondrano, des dizaines de tentes sont déployés depuis hier pour accueillir les sinistrés venant des fokontany de Tanjombato, d’Ankeniheny, d’Ambohimanatrika dans la Commune rurale de Tanjombato. Elles sont installées sur un terrain à côté du CSB II de Tanjombato, près de l’entrée de la Zone Forrello.
Interrogé sur leur nombre, l’adjoint au maire de la Commune a affirmé qu’il lui est difficile d’évaluer combien ils sont ; « A peine, nous avons commencé à mettre en place des tentes. L’essentiel, c’est de recaser les sinistrés, de les mettre à l’abri le plus tôt que possible.
Tout ce que je peux dire, c’est que 15 tentes sont maintenant à ériger. Si elles ne sont pas suffisantes, nous devons encore chercher d’autres auprès de la Région d’Analamanga ».
Etant donné que la capacité d’accueil de chaque tente est estimée à des dizaines de personnes, on peut imaginer le nombre de sinistrés qui y sont placés. Pas moins de 300. Quant à la nourriture, elle sera fournie par la Région d’Analamanga.
Les habitants de ces quartiers n’ont pas attendu le dernier moment pour évacuer les lieux. « Hier (Ndlr : avant hier), l’eau est arrivée jusque dans nos cours. Pour moi, c’est déjà un indice significatif. J’ai rejoint ma famille et je me suis couchée chez elle la nuit. Ce matin ( Ndlr : hier matin), je suis venue ici à Tanjombato pour y trouver un refuge que les autorités locales nous ont réservé », a dit une dame sinistrée.

Les bas-quartiers n’ont pas été épargnés. Les secours s’organisent

Tanjombato, Ankeniheny, Ambohimanatrika sont en fait des zones inondables. Presque chaque année, elles sont exposés aux risques. Il est temps maintenant de penser comment remédier à cette situation.
Commune Urbaine d’Antananarivo : Environ 267 familles sinistrées à héberger
L’adjointe au maire, chargée des affaires sociales, culturelles et sportives au sein de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), Michèle Ratsivalaka, vit au rythme de la série « 24 heures chrono », selon ses propres termes, pour héberger les 267 familles sinistrées de la citée des mille.
Ces familles sinistrées sont réparties dans au moins quatre sites : Anosimahavelona, Androndra, Andohatapenaka, et Manjakamiadana. A chaque quart d’heure, son téléphone de bureau sonne pour demander à Mme l’adjointe au maire s’il y a encore des tentes disponibles pour l’hébergement des sinistrés.
Le nombre des familles sinistrées augmente tous les quarts d’heure. A notre arrivée à son bureau, le nombre des sinistrés d’Andohatapenaka était de 70 familles, 15 minutes après, elle reçoit un appel téléphonique lui annonçant que ce nombre vient d’atteindre 115 familles, et qu’il faudrait ainsi y envoyer plus de tentes, et même le nombre de site augmente. Après notre entrevue, mme l’adjointe au maire est partie pour voir un site à Andohanimandroseza. Elle jongle ainsi entre le nombre de tentes disponibles et le nombre de tentes demandé. Elle a tenu à maintenir en secret le nombre de tentes dont la commune dispose actuellement, de même pour la capacité d’accueil de sinistré dans la Commune Urbaine d’Antananarivo. « On ne peut pas refuser d’accueillir des sinistrés sous prétexte d’insuffisance de capacité d’accueil », nous dit-elle. Tout ça pour dire que la commune accueillera tous les sinistrés quel que soit leur nombre.

Des familles en attente d’hébergement.

Ce même rythme est observé dans toutes les institutions concernées par les dégâts laissés par le cyclone « Ivan ». De l’APIPA, jusqu’à la région Analamanga, en passant par le BNGRC, et la Croix Rouge, il y a ainsi une collaboration entre ces entités et les communes rurales environnantes, même entre le préfet et la CUA. 
Anosimahavelona-Fenoarivo devient une île
Les dégâts causés par le passage du cyclone « Ivan » ne cessent de s’intensifier. Dans la plaine d’Antananarivo, les eaux montent dans presque toutes les rivières. Plusieurs quartiers de la capitale sont inondés, surtout les bas-quartiers comme Tsaramasay, Anatihazo ou Andavamamba. Dans le district d’Atsimondrano, les dégâts sont pires. Le fokontany d’Anosimahavelona, commune de Fenoarivo, est complètement submergé. Il est devenu comme une île suite à la rupture de la digue de la partie Ouest, d’une longueur de 30 à 35 m.
Depuis hier, vers 1 heure du matin, des pompiers et des éléments du Corps de la Protection Civile (CPC) avec deux vedettes se sont mis au secours des sinistrés. Environ, un millier de personnes ont été évacuées pour joindre le centre d’accueil près du « Jumbo Score ». Plusieurs dizaines de tentes y ont été installées pour accueillir les sinistrés.
Parmi les sinistrés, une femme enceinte qui était sur le point d’accoucher a été transportée par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital.
A Anosizato-Ankazotoho, 151 personnes ont été également évacuées par les pompiers. Une personne a été emportée par les eaux mais a pu être sauvée par les pompiers.
Sinistrés d’Ivan : L’Arabie Saoudite à la rescousse !

Certains villages ont été complètement entourés d’eaux.

Le Royaume de l’Arabie Saoudite a remis hier au Colonel Jean Rakotomalala, responsable du Bureau des catastrophes (BNGRC), 300 tonnes d’aides
  transportées par 14 conteneurs. Une grande partie est déjà partie pour l’Est de Madagascar, gravement touché par le cyclone Ivan, dont Sainte-Marie. Depuis dimanche, la Princesse Bora a lancé un appel au niveau des responsables pour acheminer des aides expresses, ce qui fut chose faite.
Pour ce qui est des dons de l’ambassade d’Arabie Saoudite, ils sont constitués de 9950 cartons de kit alimentaire, 970 tentes, 495 cartons de couvertures et 225 cartons de tapis. « Nous avons assisté le gouvernement malgache, par l’acheminement de dattes, auparavant, explique l’ambassadeur Mohamad Al-Ali . Mais puisque cela ne correspond pas aux habitudes alimentaires des Malgaches, les kits alimentaires représentent des produits plus adéquats. » À chaque kit, une famille. 3 kg de riz, 2 kg de sucre, des pâtes, du lait, de la farine, 1l d’huile, des biscuits d’hygiène, du potage à légumes. Dès hier, Force One est partie pour acheminer les premiers vivres et équipements pour l’île Sainte-Marie.
-  par Herimanda R., Manjaka Hery, Nivo T. A. 


Les Nouvelles 20/02/2008

LE DANGER EST DÉCLARÉ : La capitale prend l'eau - Noro Niaina 

La montée des rivières de la rive gauche de l'Ikopa et des rives droite et gauche de la Sisaony a provoqué la rupture des digues d'Antsakaivo, d'Ambohimanambola et d'Anosimahavelona. Le danger est ainsi déclaré dans la plaine d'Antananarivo car la cote d'alerte a été atteinte surtout pour la rivière de l'Ikopa. Ce qui a fait par conséquent 8.092 sans-abri répartis dans le district d'Antananarivo-atsimondrano et dans la capitale. L'Apipa recommande de redoubler de vigilance jusqu'à ce que les eaux se retirent…
Le danger est déclaré dans la plaine d'Antananarivo pour les rivières de l'Ikopa, de la Sisaony et de Mamba. La cote d'alerte a été atteinte hier vers deux heures du matin d'où une crue qui a favorisé la rupture de certaines digues aux alentours d'Antananarivo.

L'intensité des pluies des deux derniers jours a favorisé la crue des trois rivières sur la rive gauche de l'Ikopa et les deux de la Sisaony. Les digues sont les plus vulnérables à la pression des eaux qui favorise leur rupture comme celles d'Ampasika, d'Ankadievo-Alasora, de Bemasoandro et d'Andohatapenaka.  En outre, les digues d'Antsakaivo, situées entre Fenoarivo et Ampangambe-Ambohitrimanjaka, de Masindray-Ambohimanmbola ainsi que celles d'Anosimahavelona-Tanjombato sont déclarées en danger et les riverains ont été évacués d'urgence afin d'éviter le pire. 
Pour le moment, «le danger est déclaré pour la plaine d'Antananarivo jusqu'à ce que les pluies cessent de tomber. Le niveau des rivières continuera à monter dans les 12 prochains jours. En fait, il s'avère difficile de réparer les digues afin d'empêcher la rupture tant que la pression des eaux en provenance d'Andramasina et Antelomita qui se déversent sur la rive gauche de l'Ikopa ne baissera pas. Fort heureusement, la pression des eaux a baissé de 200m3 par seconde contre 300m3 lundi dernier», a expliqué le DG de l'Apipa, Philippe Rateloson. En ce qui concerne la capitale, «l'inondation n'est pas encore à craindre. Une des trois stations de pompage est déjà opérationnelle pour pomper le lac d'Andriantany», a rassuré ce premier responsable.
Le niveau de l'Ikopa à l'échelle d'Anosizato est de 3,71m si la cote d'alerte de danger déclarée est de 3,50m. À l'échelle de Bevomanga, la cote d'alerte 

Sainte Marie se relève doucement : Après trois jours de black-out quasi total, l’île de Sainte-Marie est de nouveau joignable par certains réseaux de téléphone. Comme on pouvait le craindre, les dégâts matériels y sont considérables. Bonne nouvelle toutefois, les neuf personnes ensevelies sous les décombres d’un hôtel sont indemnes, comme a pu l’apprendre le Premier ministre malgache rendu sur place avant-hier après-midi. CLICANOO.COM | Publié le 21 février 2008

de menace de danger de 4m sera atteinte dans les prochains jours alors que le niveau d'eaux est actuellement de 3,85m. Quant à la rivière Sisaony à l'échelle d'Ampitatafika, son niveau est de 3,52m et n'a pas encore atteint la cote d'alerte de 3,80m. Et enfin pour la rivière de Mamba, le niveau est stationnaire. 
Quoi qu'il en soit, le DG de l'Apipa recommande toujours de redoubler de vigilance à la population des zones inondables en l'incitant à quitter les lieux jusqu'à ce que les eaux se retirent. 


Midi Mada 19/02/2008

Menace de débordement des rivières, évacuation des habitants alentours - v.a.
Plaine d’Antananarivo. Le pays court un sérieux risque d’inondation sur plusieurs régions après les interminables pluies accompagnant le cyclone tropical Ivan. 

Les rivières IKopa, Imamba et Sisaony menacent sérieusement de sortir de leur lit après les averses de ces derniers jours. La situation est très critique. « La côte d’alerte de menace de danger de 3 m à la station d’Anosizato sera atteinte dans les prochaines 12 h », avertit l’Apipa (Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo) dans son bulletin hydrologique d’hier à midi. Cette Autorité invite ainsi les habitants aux alentours des rivières à évacuer les lieux. «L’avertissement s’adresse principalement aux populations longeant la rive gauche de l’Ikopa au niveau d’Ampasika. Il s’agit plus particulièrement de certains quartiers des communes de Bemasoandro Itaosy, d’Andohatapenaka et d’Anosimahavelona », précise Philippe Rateloson, directeur général de l’Apipa.
Rupture de digue
La mise en garde en raison d’éventuels débordements de rivières touche également Masindray, dans la commune d’Ambohimanambola. Une digue, servant en même temps de passage d’accès dans cette localité, menace de rompre. « Les autorités locales ont déjà pris les mesures qui s’imposent, notamment en interdisant aux riverains d’emprunter la digue », indique le DG de l’Apipa. Par ailleurs, concernant Tana-ville, Philippe Rateloson rassure que « pour l’instant, l’inondation n’est pas tellement à craindre». En effet, « les débits d’eau en provenance des bassins versants de Tsiazompaniry et de Manjakandriana, entre autres, n’arrivent 

jusqu’à Tana que dans les prochaines 24 h », explique-t-il. Pourtant, la vigilance est de mise.
Hébergement provisoire
Ainsi, « pour épargner des vies humaines, les habitants des zones inondables dans la région d’Analamanga seront tous évacués », a déclaré le Premier ministre Charles Rabemananjara à l’issue d’une réunion d’une cellule interministérielle, hier au ministère de l’Intérieur à Anosy. « Des sites d’hébergement provisoire, avec des antennes de veille sanitaire, seront mis à leur disposition. Toutefois, ces personnes évacuées ne seront pas prises en charge indéfiniment. Elles devront rejoindre leurs habitations une fois la situation revenue à la normale », souligne le chef du gouvernement. Un comité spécial dirigé par le chef de région d’Analamanga procédera incessamment à l’identification des quartiers menacés d’inondation et à l’organisation de leur évacuation.  

Catastrophe national après Ivan !

Au Smart Tanjombato, mardi 19 février après-midi

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