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moov.m
22/10/2012
Pollution : Tanà asphyxiée
-Hanitra R- Midi Mada
La capitale se trouve, depuis quelques jours, plongée dans une fumée blanchâtre, tandis que le soleil prend une couleur virant à l’orange en plein après-midi.
La pollution et surtout les feux de brousse qui font rage dans les localités environnantes, sont alors pointés du doigt.
Depuis deux ou trois jours, en effet, l’odeur de fumée est fortement ressentie dans l’air ambiant
d’Antananarivo et une telle pollution atmosphérique n’est pas sans conséquences sur la santé de ses habitants. Les troubles respiratoires sont, en effet, en recrudescence, notamment chez les personnes plus vulnérables tels les enfants et les personnes âgées. Toux sèches et difficultés respiratoires figurent parmi les plus courantes et font même l’objet de consultations chez le médecin. Même les personnes bien portantes ressentent une gêne en respirant l’air chargé de fumée et de pollution.
L’absence de pluie et la forte chaleur, bien que l’on ne puisse pas encore parler de canicule, ne sont pas pour arranger la situation. Les premières pluies, attendues depuis le début de la semaine, ne tomberont peut-être pas avant plusieurs jours à Antananarivo, si dans d’autres localités tels le
Vakinankaratra, la pluie a déjà fait beaucoup d’heureux.
Tribune
Mada 20/10/2012
À partir du 1er novembre
. Les taxibe de la capitale passent à 400 ariary
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400 ariary contre 300 jusqu’ici, ce sera le prix du transport en commun à partir du 1er novembre prochain ; c’est ce qu’a déclaré
l’Union des coopératives de transport urbain ou UCTU à l’issue de la réunion de ses membres ce lundi 15 octobre.
« À partir du 1er novembre prochain, le tarif des taxibe sera de 400 Ar » déclare Bernardin
Andriambinintsolomora, président de l’UCTU ce mardi 17 octobre devant la presse. D’après ses explications la hausse est inévitable sachant que la dernière hausse datait de l’année 2004. Or le prix du gasoil n’a depuis 8 ans cessé de croître. Cette hausse, annoncée depuis 15 jours est devenue incontournable en ce sens que l’État donne l’impression de ne plus vouloir subventionner les coopératives de transport urbain.
Selon le président de l’UCTU, 400 ariary est le tarif unique adopté quel que soit le trajet ; autrement dit, il ne sera plus question de demi-tarif pour un trajet à mi-parcours du passager.
Recueilli par Bill
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rfi.fr 20/10/2012
Gestion des déchets à Antananarivo, le programme de l'ONU un an après
Il y a un an, les Nations unies et la ville
d’Antananarivo lançaient un vaste programme nommé « sécurité humaine ». Dans 25 quartiers, il doit bénéficier à plus de 250.000 personnes. Le but est que les plus pauvres vivent dans des conditions décentes. L’un de ses volets, c’est la prise en charge et gestion des déchets. Alors, un an plus tard, qu’en est-il ? Reportage dans les bidonvilles du centre d'Antananarivo.
Ici, les rues sont en terre, les maisons sont faites de morceaux de tôles et de bouts de bois. Seul un bâtiment se démarque. En béton, peint de bleu et de blanc c’est le centre de déchets. Il vient d’être construit dans ce bas quartier, considéré comme l’un des plus vulnérables.
Tunmiuna Rancemiana est la directrice de l’association qui le gère. Elle déclare que « les traiter c’est donc d’abord les collecter, mais aussi les trier et les recycler ». Pour cela une dizaine d’habitants du quartier, comme
Tanjanira, ont été employés. « Moi, dit Tanjanira, je trie le charbon, ensuite je fais le tamisage, je le mets dans le four et ça fait de nouvelles briquettes. Pour cela, je gagne 16.000 ariary (environ 5
euros) par jour ».
Et le pari semble gagné. Grâce au centre, raconte Angela cette habitante, les conditions de vie se sont un peu améliorées. « Avant j’étais inquiète, dit-elle, avec le vent, les déchets volaient partout et ça rendait les enfants malades. Maintenant, il n’y a presque plus d’ordures qui traînent. Ça va mieux ».
Reste néanmoins beaucoup à faire dans ce bas quartier. Un travail, un peu plus de sécurité, un meilleur accès aux soins, voilà pêle-mêle ce que voudrait
Angela, comme d’autres habitants du quartier. Un des 25 ciblés |
Vue générale d'Antananarivo, capitale de Madagascar.
Getty/ Martin Harvey Par RFI |
par
le programme, alors qu’au total, il y en a près de 200 dans la capitale.
Midi Mada 20/10/2012
Francophonie : Le sommet de 2014 échappe à Madagascar !
- R. O
Le 14e sommet de la Francophonie a pris fin dimanche à Kinshasa. Le 15e du genre se tiendra en 2014 au Sénégal. Considéré comme un modèle de démocratie en Afrique après l’alternance par la voie des urnes.
C’est dire que Madagascar n’est pas près de rattraper le sommet raté de 2010 qui était prévu effectivement à Tana, mais que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avait décidé en décembre 2009 de déplacer à Montreux (Suisse), suite à ce qui s’était passé en mars 2009. « Coup d’Etat et Francophonie ne sont pas compatibles faute de quoi nous ne serions pas à Montreux aujourd’hui », devait d’ailleurs déclarer la présidente de la Confédération helvétique, Doris Leuthard lors de la cérémonie d’ouverture. Juste après, le représentant de Madagascar a été « invité » à quitter la salle.
Pas invité.
Deux ans après, le régime de transition n’a pas encore été invité au sommet de Kinshasa placé sous le thème de « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la mondialisation ». Du coup, Madagascar n’a pas été associé à la Déclaration de Kinshasa qui concerne pourtant la Grande Ile puisqu’il était notamment question des actes de piraterie, tant dans
l’Océan Indien que dans le Golfe d’Aden et le Golfe de Guinée. Madagascar retrouvera en principe sa place parmi les chefs d’Etat et de gouvernement membres de la Francophonie en 2014 au Sénégal, sauf si la crise perdure comme c’était le cas en Côte d’Ivoire où les élections avaient été reportées à plusieurs reprises. Y a-t-il un Laurent Gbagbo dans le pays ?
Express Mada 20/10/2012
Psychiatrie : La folie, une maladie évitable
-Vonjy Radasimalala
Avant qu’une personne n’arrive plus à maîtriser son comportement, plusieurs actions peuvent être entreprises, à titre préventif. Mais la meilleure solution se trouve au sein de la société elle-même.
La folie n’est pas un mauvais sort. Comme toutes les maladies, les gens peuvent s’en prévenir. Toutefois, les actions à entreprendre diffèrent selon ses causes.
Un trouble comportemental dû à une maladie, telles que le paludisme, la fièvre typhoïde, ou à un traumatisme à la suite d’un accident, peut ainsi être évité. Mais le traitement doit être entamé dès que du changement est enregistré dan le comportement du patient.
« Le danger de la non prise en charge d’une personne victime d’un accident, alors qu’elle commence à perdre petit à petit la mémoire, peut aboutir à un trouble du comportement. Ce trouble pourrait entraîner une complication de sa folie », explique Odile Esthère
Rahanitrandrasana, psychiatre à l’hôpital universitaire de santé mentale
d’Anjanamasina.
À l’entendre, le meilleur moyen pour prévenir la folie consiste à traiter sa cause dès le début. Une personne atteinte d’un trouble de comportement causé par la cysticercose devrait ainsi être soignée dès l’apparition de sa maladie.
Mais, la prévention à initier pour un patient ayant hérité de ses parents un trouble de personnalité |
L’hôpital universitaire de santé mentale
d’Anjanamasina est l’unique établissement traitant et soignant les malades mentaux |
ou de névrose revêt un autre aspect.
« La progéniture d’une personne atteinte d’une maladie mentale ne serait pas obligatoirement folle », précise la psychiatre.Mais, cette situation ne signifie pas qu’elle ne pourra pas être atteinte par une maladie mentale. Aussi, ne doit-elle plus amplifier les facteurs externes qui pourraient engendrer la folie, comme la prise de drogue ou d’alcool. La recherche de la quiétude est également nécessaire.
Surmenage
« Il ne faut surtout pas qu’elle crée d’autres problèmes qui alourdissent les activités de son système nerveux et de son cerveau », conseille Odile Esthère Rahanitrandrasana.
Une maladie mentale due à un grand problème peut être également contournée.
« Une fille qui fait face à un problème sentimental, ou à une grossesse précoce, doit partager ses soucis avec ses parents, afin d’alléger la pression qu’elle a dans sa tête », suggère-t-elle encore.
Le cas d’un trouble de comportement, causé par un effort physique ou intellectuel excessif, entre également dans la catégorie.
« Le surmenage se présente chez un jeune toujours avant la période des examens. Il faut donc le conseiller d’apprendre et d’assimiler ses leçons tout au long de l’année scolaire », fait remarquer Thierry Andrianony, enseignant dans un collège privé.
À part une perte de la mémoire répétitive, d’autres signes comportementaux doivent aussi alerter la famille d’un patient. Car, le dépistage de la folie contribue beaucoup à la guérir, voire la prévenir avant que la personne n’arrive plus à contrôler son comportement.
« Lorsqu’une personne commence à ne plus maîtriser son élocution, ou à fermer brusquement sa bouche pour se taire, sa famille devrait l’amener consulter un médecin », avance Hervé
Rabeson, chef du service médical de la commune urbaine d’Antananarivo.
Pour conclure, Esthère Rahanitrandrasana tient à préciser que « le respect des heures du sommeil, du temps de repos, et la prise en charge de la société demeurent les bases d’une santé mentale saine ».
Un dépistage à décentraliser
L'Établissement universitaire de soin et de santé publique d'Analakely (EUSSPA) (ex-Institut d'hygiène sociale) et le Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana ne sont plus seulement les centres dédiés au dépistage des malades mentaux. Les médecins au sein des centres de santé de base de la commune urbaine d’Antananarivo vont suivre des formations pour que cette maladie n’atteigne pas un stade avancé.
Quatre dangereux internés par mois
« Le Bureau municipal d'hygiène (BMH) fait interner quatre malades mentaux dangereux par mois. Cette situation reste stable depuis quelques années », annonce Hervé
Rabeson, chef du service médical de la commune urbaine d’Antananarivo.
Ainsi, la CUA veille à l’internement des malades mentaux, risquant de perturber l’ordre public, en asile psychiatrique.
« Les malades mentaux errants, sans famille et menaçant l’ordre public, parfois des drogués ou des toxicomanes, sont principalement envoyés à
Anjanamasina, ce en collaboration avec la Police nationale. Ceux qui ne constituent pas un danger physique pour les passants sont remis à leur famille. Mais celle-ci reste parfois inconnue ou introuvable », explique le chef du service médical au
BMH.
xinhuanet.com 27/05/2012
Madagascar : les paramédicaux reprennes leur grève jeudi
- Xinhua
Les paramédicaux des hôpitaux publics malgaches ont repris leur grève jeudi.
Le président de l'Association des infirmières et des sages- femmes de Madagascar, Rakotondrazafy Aimé, a déclaré à Xinhua que le personnel paramédiacal reprend la grève pour demander à
l'Etat de réviser la grille indiciaire.
La grève des paramédicaux des hôpitaux publics avait été lancée la semaine dernière. Depuis lundi dernier, ils n'ont pas travaillé dans la journée.
D'après ce qui était convenu pour cette grève, les paramédicaux ont travaillé mardi et mercredi dernier et
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Humanitaire Mada -Miandra 03/03
