LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

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afrik.com 13/06/2012
Madagascar : L’ONU préconise les élections en mai-juin 2013
Les experts de l’ONU ont proposé aux autorités malgaches la tenue d’élections présidentielles et législatives en mai et juin 2013, rapporte RFI. 

Le scrutin pourrait donc avoir lieu six mois après la date évoquée par la Commission électorale malgache.

BBC Afrique 29/05/2012
Madagascar : à quand les élections?
La commission électorale devrait annoncer lundi la date des futures consultations, malgré le non respect des préalables. 
La tâche de la Commission s'annonce ardue parce que toutes les conditions contenues dans la feuille de route et qui constituent des préalables à la tenue des élections ne sont pas réunies.
Deux mois après sa mise en place, la Commission électorale nationale indépendante pour la transition fait face à une échéance de taille qui est censée mettre fin à trois ans de crise politique dans le pays.
Outre les questions techniques, la détermination de la date des élections dépend également en grande partie du contexte politique. Et c’est ce qu’avait rappelé en avril dernier le directeur de la division
des affaires politiques de l'Afrique Joao Honwana, lors de son passage dans la Grande île, parallèlement à une mission d'experts des Nations Unies chargée d'évaluer les besoins électoraux de Madagascar.
Selon les dispositions de la feuille de route, les futurs scrutins devraient être précédés de l'adoption de certaines mesures d’apaisement. Il s’agit notamment de l'amnistie et du retour et sans condition
au pays de l'ancien président Marc Ravalomanana toujours exilé en Afrique du Sud malgré quelques tentatives de retour.
La loi d'amnistie a été adoptée, mais les commissions chargées de décider des personnes bénéficiaires de ladite loi ne sont pas encore mises en place.
Il y a aussi des dysfonctionnements des institutions et autres mésententes au sein du gouvernement d'union nationale, ou encore les débats sur la nature des élections à organiser en priorité.
Si une partie de la classe politique souhaite les présidentielles avant les législatives, d'autres préfèrent qu’elles précèdent les présidentielles.
Et c'est dans ce contexte politique tendu que la Commission électorale doit se prononcer tant sur la date que sur la nature des élections à organiser.

Express Mada 27/05/2012
Dr Lanto Ratsifandrahamanana : “Apprendre aux handicapés mentaux nécessite de la patience”
Le médecin psychiatre apporte son savoir-faire et ses conseils pour pallier une santé mentale défaillante.

Comment définir un handicapé mental ?
On dit qu'une personne est handicapée quand elle a une malformation néo ou prénatale. Celle-ci peut être causée par un choc, une maladie,... Un handicapé mental est donc une personne atteinte d'une malformation de cerveau, laquelle a des conséquences également sur son physique. Le développement du cerveau est en parallèle avec celui du psycho-moteur, de l'affectif, du langage. Ainsi, le retard, le trouble du langage et de la parole ainsi que la difficulté de faire des mouvements en sont les conséquences chez la personne handicapée mentale.

 que la cuillère sert à manger. L'enfant demandera par exemple, «?maman manger», et sa mère lui répliquera tout simplement «?vas chercher la cuillère?». S'il y va, il a appris et compris le message. L'ordre simple est aussi valable pour les enfants qui ne parlent pas.
Comment une personne non-handicapée arrive-t-elle à comprendre ce que veut exprimer un handicapé mental?
C'est difficile si on n'a jamais eu une relation avec un handicapé mental. Sa famille ou ses éducateurs lui sont familiers, vu qu'ils se voient tous les jours. C'est donc dans la communication quotidienne et régulière que l'on peut savoir ce qu'il veut exprimer par un geste ou par une parole. C'est ce qu'on appelle le développement affectif. Dans cette affection, on rencontre ce qu'on appelle relation duelle qui dure de la naissance à la deuxième année de l'enfant. C'est surtout entre lui/elle et sa mère. Après ces deux années, la relation triangulaire survient, où il y a une image identificatrice de sa mère et de son père chez l'enfant. À partir de cinq ans, le complexe d'Œdipe apparaît, dans lequel la petite fille se sent plus proche de son père, tandis le petit garçon se tourne beaucoup plus vers sa mère.
Y a-t-il une limite de ce que les éducateurs doivent apprendre à un élève handicapé mental ?
Oui. Tout ce qui concerne la vie quotidienne doit être appris à l'élève. La propreté, l'habillage, l'alimentation, la communication. Cela dépend de l'âge mental de l'élève. L'âge mental correspond au degré du développement intellectuel de l'élève. Il existe un outil spécial pour le déterminer. Il est mesuré à partir de plusieurs tests psychologiques. Par exemple, l'âge mental d'un enfant est de quatre ans si celui-ci est capable de désigner 12 objets sur 17 images.

Michella Raharisoa

Tribune Mada 26/05/2012
Communiqué de presse ENELEC - Monsieur Vola / Chargé de la communication ENELEC S.A
La société ENELEC, fournisseur d’énergie de la JIRAMA souhaite informer les consommateurs de la coupure prochaine de la fourniture d’électricité à Antsiranana, Mahajanga et Toamasina pour des raisons indépendantes de sa volonté.
En effet, ENELEC produit de l’électricité pour la JIRAMA sans être payé depuis plusieurs mois et faute d’argent, n’est plus capable d’entretenir ses centrales ce qui entraîne des délestages dans ces villes et prochainement l’arrêt forcé des machines faute de pouvoir payer les pièces, les consommables, les lubrifiants et les interventions techniques des spécialistes étrangers.
De par nos produits, la JIRAMA génère des recettes et aurait pu nous régler avec ces dernières mais nous ne recevons rien.
ENELEC a cherché depuis longtemps une solution avec les autorités et la JIRAMA, a effectué des mises en demeures mais sans avoir de retour.
La situation est désormais intenable et nous sommes dans le regret d’informer le public que l’arrêt involontaire de nos centrales interviendra sous peu et que nous comptons sur sa compréhension.

xinhuanet.com 26/05/2012
Madagascar : la SADC exige le respect de la feuille de route de sortie de crise malgache - Xinhua

Le Bureau de liaison de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) à Madagascar a rappelé à l'ordre les dirigeants du pays sur le respect de la feuille de route de sortie de crise malgache, indique un communiqué reçu mercredi.
Le bureau de liaison de la SADC s'est dit préoccupé suite aux événements qui ont eu lieu au cours des derniers jours, dont la manifestation du 18 mai qui a donné lieu à des affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants.
Il a exhorté les dirigeants du pays et les forces de l'ordre à faire preuve de retenue et à agir de manière proportionnelle à sa responsabilité constitutionnelle de protéger le pays et ses citoyens selon la feuille de route qui mentionnent clairement la protection et la promotion des droits humains et nécessitent des mesures de confiance.
Le bureau de liaison de la SADC exhorte tous les dirigeants malgaches à respecter la feuille de route et à travailler de manière à permettre le rétablissement de la confiance du peuple dans leur leadership en cherchant une solution pacifique et permanente à la crise politique à Madagascar.
Reconnaissant les frustrations des Malgaches dues à la lenteur de la transition que le pays a entrepris, le bureau de liaison de la SADC a appelé le peuple malgache à exercer son droit universel et démocratique au rassemblement et à la liberté d'expression mais en le faisant pacifiquement.
"La mise en oeuvre complète de la feuille de route suivant sa lettre et son esprit ne peut pas être différé plus longtemps car c' est la seule voie viable pour sortir de l'impasse politique actuelle. Les dirigeants de la SADC sont pleinement engagés dans cette mise en oeuvre, et appelle ses partenaires continentaux à rester engagés dans cette mise en oeuvre complète. A ce propos, il reste prêt à invoquer l'article 43", dit le communiqué.
Selon l'article 43 de la feuille de route, en cas de non- respect ou de violation de la feuille de route, la SADC et ses partenaires prendront des mesures et des sanctions.
Madagascar traverse une crise politique depuis trois ans et demi. Trois grands accords ont été signés pour sortir le pays de la crise, à savoir les accords de Maputo et l'Acte additionnel en 2009 ainsi que cette feuille de route signée en septembre 2011.

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lexpress.mu 29/05/2012
Madagascar - Le 1er juin à Luanda: Le sort de la Transition en délibération - Iloniaina Alain - L’Express de Mada
Les chefs d''État de la SADC devraient trancher face à l'enlisement de la situation dans laquelle la Transition est plongée. Une réunion cruciale, ce vendredi 1er juin, à Luanda.

Santos, qui assure la présidence du bloc économique régional, avant de regagner le pays. 
La mouvance Ravaloma¬nana attend beaucoup du Sommet. « Nous nous attendons à la réaffirmation des résolutions du Sommet de Sandton », confie Roland Ravatomanga, ministre de l'Agriculture, faisant référence à l'esprit de celles-ci, dont l'application intégrale et d'une manière consensuelle, de la Feuille de route, y compris le retour des exilés politiques. « Nous nous attendons également à ce que les acteurs politiques malgaches prennent conscience du fait que la communauté internationale ne transigera pas face au forcing d'une minorité », conclut-il pour criti¬quer le camp d’Andry Rajoelina. 
De leur côté, les partisans d’Andry Rajoelina se mettent au diapason de l'homme fort de la Transition qui utilise les élections comme cheval de bataille. « Nous exhortons les partis politiques à se concentrer sur les élections », soutient Lanto Rako¬tomavo, secrétaire nationale du parti Tanora mala¬Gasy Vonona (TGV). « La mise en place très rapide des institutions prévues par la Feuille de route constitue un moyen conduisant à la tenue des élections », poursuit-elle après avoir mis l'accent sur les étapes franchies dans l'application du document censé gérer la transition. 
Les chef d'Institution en conciliabule
Les Raimanandreny mijoro, des personnalités annoncées comme les aînés qui se regroupent au sein d'une association, entrent en scène pour tenter de trouver une issue à la crise. Ils ont organisé une rencontre entre les chefs d'institution, pour esquisser une démarche en vue de la sortie de crise. 
Le Premier ministre Omer Beriziky, le général Dolin Rasolosoa, président du Conseil supérieur de la transition (CST), le général Ranto Rabarisoa, à la tête du Comité militaire de défense nationale (CMDN) et Atallah Béatrice, présidente de la Commission électorale nationale indépendante (CÉNIT) ont répondu à l'appel, hier à la Nonciature, à Ivandry. Andry Rajoelina, président de la Transition, s'est fait représenter par Hajo Andrianainarivelo, vice-Premier ministre chargé du Développement et de l'aménagement du territoire, et par Rija Rajohnson, son directeur de cabinet. 
Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès était absent de la rencontre. Le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana se trouve encore à l'extérieur et aucune délégation issue du camp de l'ancien Président n'a fait le déplacement. 
Le pasteur Paul Ramino, président des «?Raiamandreny mijoro?» se montre peu loquace concernant les tenants et aboutissants de la rencontre. Il a seulement indiqué l'objectif de la démarche, à savoir la poursuite du dialogue malgacho-malgache, sous forme de médiation, pour débloquer une situation crispée de la transition.

Midi Mada 27/05/2012
Grands Corps : Menace de verrouillage total de la machine administrative - Davis R
Les grands commis de l’Etat n’entendent pas rester bras ballants et envisagent d’organiser une grande manifestation.

Les leaders des 25 syndicats regroupés au sein de la Confédération des Grands Corps de l’Etat ont rendu public hier les grandes lignes de la résolution prise au cours de l’Assise nationale qui s’est tenue à Ivato les 12 – 13 avril dernier. Une résolution axée notamment sur des propositions relatives à 3 volets, à savoir, la modernisation de l’Administration, la revalorisation des ressources humaines de l’Etat, ainsi que la position de la Confédération vis-à-vis de la situation politique qui prévaut actuellement au pays. Afin d’améliorer les conditions de travail, la Confédération propose la mise en place entre autres, d’un Comité technique qui tranchera sur la prise des décisions importantes au niveau des ministères, un Comité interministériel de suivi et évaluation pour superviser les dépenses au niveau des ministères, ainsi qu’un Comité d’affectation. Pour ce qui est des affaires nationales, les Grands Corps pensent que les politiciens ne parviendront pas à trouver une entente sur la sortie de crise, donc il faut chercher une autre alternative. En quelque sorte, les Grands Corps rejettent la Feuille de route. Cohabitation.  Constatant que le processus de mise en œuvre de la Feuille de route est bloqué et la cohabitation au sein des Institutions de la Transition devient difficile, voire impossible, Thierry Rakotonarivo, président

du Syndicat des Administrateurs civils de déclarer que « les principes de consensualité n’apporteront pas l’apaisement et ne permettront pas d’organiser une élection véritablement libre et acceptée par tous, donc, cette option ne résoudra pas la crise ». Comme solution, la Confédération propose l’élaboration des principes de neutralité. Pour ce faire, les grands commis de l’Etat lancent un appel pour la tenue d’une rencontre entre les différentes entités concernées par la crise, à savoir, les politiciens, les techniciens, la société civile, les opérateurs économiques, ainsi que les Raiamandreny. Une rencontre qui se tiendra sous l’égide des Forces armées et de la communauté internationale, en tant que force exécutoire des décisions qui s’y découleront. Thierry Rakotonarivo exige que les débats soient retransmis en direct sur TVM et RNM afin que la population sache qui constitue réellement un blocage à la sortie de crise.
Grande manifestation. A noter que cette résolution a déjà été remise au Premier ministre, Jean Omer Beriziky et au ministre du Travail et des Fonctions sociales, Tabera Randriamanantsoa. Une rencontre avec le président de la Transition, Andry Rajoelina est prévue la semaine prochaine. En tout cas, la Confédération des Grands Corps n’entend pas rester bras ballants et envisage d’organiser une grande manifestation si les autorités transitoires ne prennent pas en considération les tenants et aboutissants de cette résolution. Dans la foulée, le président du SYNAD de laisser entendre la possibilité d’une démonstration de force engendrée par le verrouillage total de la machine administrative.

xinhuanet.com 27/05/2012
Madagascar : les paramédicaux reprennes leur grève jeudi - Xinhua

Les paramédicaux des hôpitaux publics malgaches ont repris leur grève jeudi.
Le président de l'Association des infirmières et des sages- femmes de Madagascar, Rakotondrazafy Aimé, a déclaré à Xinhua que le personnel paramédiacal reprend la grève pour demander à l'Etat de réviser la grille indiciaire.
La grève des paramédicaux des hôpitaux publics avait été lancée la semaine dernière. Depuis lundi dernier, ils n'ont pas travaillé dans la journée.
D'après ce qui était convenu pour cette grève, les paramédicaux ont travaillé mardi et mercredi dernier et repris la grève jeudi.

Midi Mada 26/05/2012
Amnesty International : Rapport accablant contre les forces de l’ordre - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Les forces de l’ordre sont de nouveau pointées du doigt.
Amnesty International vient de publier son rapport 2012. Ledit rapport accuse les forces de sécurité de graves violations des droits humains, notamment d’homicides illégaux, d’actes de torture ainsi que d’arrestations et de détentions arbitraires. « Les manœuvres de harcèlement et d’intimidation visant des journalistes et des avocats se sont poursuivies, de même que la détention sans jugement d’opposants politiques. », soulève Amnesty International.
Impunité quasi-totale.

 Le rapport précise que « des membres des forces de sécurité ont tué des suspects, dans une impunité quasi-totale. » A ce titre, Amnesty International rappelle que trois hommes qui n’étaient pas armés ont été abattus le 8 septembre par le GIR. Par ailleurs, le rapport évoque la mort du magistrat Rehavana Michel qui « a été tué à proximité de son bureau et de la prison de la ville par un groupe de policiers qui cherchaient à obtenir la remise en liberté d’un de leurs collègues, emprisonné dans le cadre d’une affaire de vol ».
Mort en détention. 

Le rapport de l’Amnesty International cite le cas de Hajaharimananirainy Zenon, un chauffeur de taxi connu sous le nom de « Bota » qui est mort le 17 juillet après avoir été arrêté et torturé dans le quartier des 67ha par des membres de la FIP (Force d’Intervention de la Police) qui ont déposé son corps à la morgue. Selon Amnesty International, la famille de « Bota » a porté plainte le 30 août, mais on ignorait à la fin de l’année si une enquête officielle avait été ouverte. Que disent les forces de l’ordre devant ce rapport 2012 de l’Amnesty International ?

Parismatch.com 26/05/2012
Madagascar: Qui a tué Johanna et Gérald? - M.D. - Parismatch.com
Après 18 jours de détention, les deux Français et la Malgache soupçonnés du meurtre de Gérald Fontaine et Johanna Delahaye, tués le 12 avril à Madagascar, ont été remis en liberté provisoire. Au moins six suspects seraient toujours en détention.

'assassinat du couple de restaurateurs. «La police locale poursuit ses investigations pour déterminer les responsabilités de chacun, sous les ordres du juge d'instruction, lit-on. Hier, un responsable laissait de nouveau entendre que d'autres suspects pourraient être interpellés prochainement.»
L'hypothèse du crime crapuleux
Reste qu’un mois et demi après le meurtre des Français à Tuléar, l’enquête a du mal à porter ses fruits. Le corps de Johanna Delahaye a été découvert le 15 avril, en piteux état sur la plage de la Batterie, à Tuléar. Le cadavre de son compagnon, devenu le principal suspect tant qu’il n’était pas retrouvé, l’a été le 20 avril à Manombo, bourg situé à une dizaine de kilomètres de Tuléar. Le couple avait disparu le 12 avril, depuis qu’il était parti sur cette plage réputée dangereuse, après son service. Tous deux travaillaient en effet au restaurant La Bernique, à trente minutes de cet endroit réputé dangereux. Ce serait des proches des Français, qui, inquiets de ne pas les voir revenir, auraient alerté la police. Gérald Fontaine avait revendu son bar de Wimereux, Le Squale, pour s’installer sur cette île de l’Océan indien il y a environ deux ans. Johanna, qui avait exercé plusieurs petits boulots avant de passer l’IUFM, avait quitté sa vie et sa ville d’Isques (au sud de Boulogne-sur-Mer), pour rejoindre celui qui partageait sa vie depuis environ six ans, en juin dernier. Ils avaient racheté l’établissement, qu'ils avaient retapé.
Plusieurs locaux ont assuré que les Français s’étaient parfaitement intégrés, et que le couple semblait solide. La police malgache, elle, a tout de suite évoqué la piste du meurtre crapuleux. «Le Parisien» avait affirmé que «compte-tenu des blessures qu’elle présentait, l’hypothèse criminelle ne fait guère de doute.» Une hypothèse confirmée par l’autopsie: d’après les conclusions du médecin légiste, la jeune femme, qui était enceinte de deux mois, aurait été frappée à mort avant d’être jetée à la mer. Selon «L'express de Madagascar», un manche de bâton maculé de sang a été retrouvé enfoui dans le sable, ce qui laisse évidemment penser qu’il pourrait d’agir de l'arme du crime. Les corps des victimes ont été rapatriés en France, et des obsèques ont été célébrées samedi 5 mai dans leur région natale, en la basilique-cathédrale Notre-Dame de Boulogne. Des centaines de personnes ont assisté à l’office. Les sapeurs-pompiers ont dû intervenir à plusieurs reprises pour des malaises. «C’était beaucoup d’émotion, a confié une proche à France 3. On était de la même génération. C’est beaucoup de douleur».Point final

Midi Mada 22/05/2012
Emmoreg Analamanga : Répression brutale contre les nombreux manifestants - Davis R

C’est la première fois depuis 2009 que l’opposition a réussi à rassembler une foule aussi immense à Ambohijatovo.

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)