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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Hello again....  TetezamitaKely souhaite 

 Joyeuses fêtes à tous les amis

et ses meilleurs vœux pour 2003

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

LE JIR - ARTICLE DU 13/01/03
RATSIRAKA DANS LE COLLIMATEUR DE LA JUSTICE MALGACHE
L'ancien président malgache, Didier Ratsiraka, est dans le collimateur du ministère de la Justice de son pays, qui instruit des dossiers sur les actes de l'ancien régime. L'annonce en a été faite cette semaine par la ministre de la
Justice Alice Rajaonah qui a déclaré à la presse qu'elle était en train de constituer des dossiers sur les actes de l'ancien président. Des précisions seront fournies ultérieurement lorsque ces dossiers seront bouclés.
M. Ratsiraka, en exil à Paris depuis juillet 2002, serait le commanditaire de plusieurs actes contre la Nation pendant la crise post-électorale. Il lui est notamment reproché d'avoir organisé le dynamitage de ponts et d'installations électriques et l'érection de "barrages anti-économiques" qui ont isolé Antananarivo du reste du pays, de même que des cas de torture contre des partisans de M. Ravalomanana. En octobre dernier, une pétition rassemblant des milliers de signatures avait circulé dans la capitale pour réclamer l'extradition et le jugement de M. Ratsiraka à Madagascar.
Madagascar : Baisse sensible du nombre de lépreux
Le nombre de cas de lèpre a sensiblement baissé à Madagascar, passant de 10 629 en 2001 à 6 626 en 2002, selon des dernières données fournies par le ministère de la Santé, qui indique toutefois que cette maladie reste un problème de santé publique dans ce pays.
Chaque année, 8 000 à 10 000 individus contractent cette maladie dans la Grande Ile. Pour 2002, les chiffres provisoires annoncent 6 626 nouveaux cas, ce qui porte le taux de prévalence à six pour 10 000 habitants, selon le ministère.
Les enquêtes ont montré que les régions les plus touchées sont celles du Sud et du Sud-Est. La plupart des individus infectés font partie de la population productive, leur âge se situant entre 15 à 49 ans. Une des raisons majeures de la persistance de cette maladie est la précarité des conditions hygiéniques dans les campagnes.
Le ministère de la Santé s'est fixé comme objectif de réduire le taux de prévalence jusqu'à un pour 10 000 habitants en 2005. Pour mener à bien cette campagne, les responsables s'efforcent de dépister les cas aussitôt que possible. Cette maladie est curable et, bien que transmissible, elle n'est pas héréditaire. Le traitement est gratuit à Madagascar, où il est subventionné.


LE JIR - ARTICLE DU 12/01/03
L'après-législatives à Madagascar : Démission du Premier ministre et dissolution du gouvernement
Le Premier ministre malgache Jacques Sylla a démissionné et le gouvernement a été dissous hier à la suite de la proclamation, la veille, des résultats officiels des législatives du 15 décembre à Madagascar, a rapporté la télévision nationale. Le président Marc Ravalomanana devrait nommer un nouveau Premier ministre, probablement Jacques Sylla lui-même, d'ici une semaine. Les résultats définitifs, publiés vendredi par la Cour constitutionnelle, ont confirmé le véritable raz-de-marée en faveur de la mouvance de Marc Ravalomanana, qui a remporté plus de 80% des sièges à l'Assemblée nationale. L'actuel président de Madagascar est arrivé au pouvoir en juillet après une crise politique de sept mois.
Madagascar : Le budget donne la priorité aux programmes d'investissements publics
Le budget 2003, d'un montant total de plus de 14 000 milliards de francs malgaches (7 013 fmg = un dollar US) sera effectif à partir de ce mois. Cette somme, qui dépasse de plus de 1 000 milliards de fmg le budget de l'année dernière, prévoit un taux de croissance de 7,8% et une inflation de 5%.
Le secteur des infrastructures, avec un taux de 43,54%, y occupe une grande part, suivi des secteur social (24,23%), administratif (16,94%) et productif (15,29%), ce qui donne la priorité aux programmes d'investissements publics (PIP). Les PIP (2 545,6 milliards fmg) seront le symbole de la reconstruction et de la relance économique, ont indiqué les autorités.
1 572 milliards fmg proviennent de financements extérieurs, tandis qu'en ce qui concerne les financements internes, on notera 500 milliards de ressources propres, 288 milliards de TVA, 7 milliards de droits et taxes d'importation, 50 milliards de fonds de contre-valeur et 5 milliards prélevés sur le Fonds de développement halieutique et aquicole.
En ce qui concerne les infrastructures, les travaux seront orientés vers les transports, l'énergie, l'eau et l'assainissement, ainsi que l'aménagement du territoire. Il y aura, en tout, plus de 90 projets inclus dans les PIP.
Pour le secteur social, le gouvernement axera ses actions sur l'éducation, la formation et la santé, rassemblées dans plus de 80 projets financés par des institutions financières comme la Banque mondiale.
Le secteur productif concerne des activités destinées à la relance de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche, de l'industrie, de l'artisanat, des mines, du tourisme et de l'environnement, pour un budget global de 389,2 milliards intéressant une centaine de projets. La dette extérieure sera de 391,4 milliards.


Midi Madagasikara 11/01/03
Confirmation des résultats officieux dans l'ensemble 
La proclamation officielle des résultats des élections législatives du 15 décembre 2002 s'est déroulée, hier à l'hémicycle du ministère des Affaires étrangères. Les résultats officiels ont confirmé dans leur ensemble, les résultats officieux publiés par le ministère de l'Intérieur. A cet égard, Tiako i Madagasikara- Firaisankinam-pirenena domine largement, suivi par les indépendants. 
Dominique R. 
26 jours exactement après la tenue du scrutin du 15 décembre 2002, Sur les 156 circonscriptions électorales dont les résultats furent publiés officiellement par la HCC, Tiako i Madagasikara a raflé 102 sièges et Firaisankinam-pirenena 22 dont 20 Avi et 2 Rpsd. Ainsi, à elle seule la plate-forme a réuni 124 sièges. Par contre, les Indépendants ont gagné 21sièges . Viennent ensuite les partis et regroupements de partis avec 11 sièges qui se répartissent comme suit : 4 pour le Rpsd, 3 Arema, 2 Mfm, le Leader-Fanilo et le HBM ont obtenu chacun 1 siège. Signalons que la cérémonie d'hier a vu la présence du Premier ministre, Jacques Sylla, entouré par les membres du gouvernement, du président du Sénat Rajemison Rakotomaharo accompagné par les sénateurs, ainsi que du corps diplomatique.
Résultats par province 
Pour ce qui est des résultats par province, le Faritany d'Antananarivo est tombé totalement entre les mains de Tiako i Madagasikara-Firaisankinam-pirenena. A Antsiranana, TIM a gagné les 12 sur les 13 sièges, un Indépendant a obtenu l'unique siège restant. Dans la province de Toliara, la plate-forme " Tiako i Madagasikara-Firaisankinam-pirenena " a eu 19 sièges contre 4 pour les Indépendants. Pour le Faritany de Fianarantsoa, la plate-forme a obtenu 23 sièges, les 9 autres sièges ont été partagés entre les Indépendants, le Rpsd, le Hbm et le Mfm. A Mahajanga, 16 pour TIM et Firaisankinam-pirenena et 6 pour le Rpsd, le Mfm et les Indépendants. Et pour le Faritany de Toamasina, le score s'est équilibré entre la plate-forme qui a gagné 13 sièges contre 12 constitués par l'Arema, Toamasina Tonga Saina et les Indépendants. En se basant sur les résultats obtenus par Tiako i Madagasikara-Firaisankinam-pirenenana, aux dernières élections législatives anticipées, cette plate-forme a obtenu 77, 50% des sièges à l'Assemblée nationale. Cette victoire écrasante de cette formation politique donnera certainement une garantie mais surtout une stabilité politique au pouvoir exécutif 
NI VAINQUEUR, NI VAINCU, MAIS UN SEUL GAGNANT : LE PEUPLE
Selon le Premier ministre Jacques Sylla 
Après la proclamation solennelle des résultats des législatives anticipées du 15 décembre dernier, le Premier ministre, lui-même élu à Sainte-Marie, Secrétaire général du TIM, par ailleurs, a plutôt le triomphe modeste, en dépit de l'écrasante victoire de la majorité plurielle qui s'est dégagée de ce scrutin. Pour lui, il n'y a ni vainqueur, ni vaincu, mais un seul gagnant. Le peuple qui a choisi la voie du Fandrosoana. Interview… 
Stéphane Jacob 
Les résultats des élections législatives sont officiellement publiés. Le député que vous êtes désormais, restera-t-il un parlementaire ou est-il prêt pour rempiler à Mahazoarivo ? 
Nous allons maintenant analyser ces résultats et c'est en fonction des résultats de ces analyses, tant au sein du parti qu'à titre personnel, que des décisions seront naturellement prises. 
En votre qualité de Chef du gouvernement, avez-vous le sentiment que ces élections se sont déroulées sans irrégularités ? 
Je voudrai, tout d'abord, remercier l'ensemble des électeurs pour la très forte participation de l'électorat à ce scrutin et pour avoir placé, une fois de plus, leur confiance dans le pouvoir actuel et en particulier, en la personne du président Marc Ravalomanana, à travers les députés qui ont été élus. D'autre part, je pense qu'il s'agit là, de l'une des élections la plus transparente et la plus équitable qui ait été organisée depuis. Ce qui constitue une performance si l'on tient compte du délai de préparation et de l'aide un peu tardive de la communauté internationale, qui nous avait pourtant encouragés à tenir ces élections anticipées. Certes, il y a eu quelques imperfections ici et là, relevées notamment par les observateurs internationaux. Mais leur appréciation est globalement positive. Nous allons en tenir compte et nous essaierons de faire mieux aux prochaines échéances électorales. Quant aux résultats eux-mêmes, je voudrai dire qu'en réalité, il n'y a pas eu ni de candidats vainqueurs ni de candidats vaincus, mais un seul gagnant. Le peuple, parce qu'il a choisi la voie du développement rapide en donnant au Président de la République une majorité stable. S'il faut parler d'un vaincu, je dirai que seule la pauvreté mérite de l'être… 
Votre gouvernement devra remettre sa démission. Globalement, quel bilan tirez-vous des onze mois passés à Mahazoarivo ? 
En effet, la tradition républicaine voudrait qu'après une échéance majeure, le gouvernement dépose sa démission. Je serai respectueux de cette règle démocratique dans les jours qui viennent. En ce qui concerne le bilan, je voudrai le situer sur trois plans. Tout d'abord sur le plan politique, nous avons résolu une très grave crise et remis en route la machine administrative. Aujourd'hui, toutes les institutions sont en place : HCC, Sénat, Assemblée… Sur le plan social, nous avons maintenu la cohésion nationale et nous avons commencé à prendre des mesures en faveur des plus défavorisés. Nous avons notamment suspendu, pour une période de six mois, le recouvrement des coûts dans les centres de santé de base. Nous avons aussi jugulé certaines épidémies. Par ailleurs, nous avons pris en charge les frais d'inscription scolaire dans l'enseignement primaire. Sur le plan économique, nous avons remis en route la production qui a été singulièrement perturbée durant la crise. Nous avons établi un nouvel esprit de dialogue entre l'Administration et le secteur privé à travers notamment la création du CAP (Comité d'Appui au Pilotage), pour la relance des entreprises. Nous avons réduit l'inflation, ensuite, nous avons procédé au lancement de nombreux travaux, notamment ceux annoncés par le Chef de l'Etat, dont la réfection des routes, à Toliara, Faratsiho et Antananarivo. On peut ajouter à tout cela les mesures prises, toujours pour appuyer la relance, notamment la détaxation pour les engrais, le papier, les matières textiles et accessoires. La remise en confiance des bailleurs de fonds a été marquée par " les journées des amis de Madagascar " qui ont abouti à Paris, sur l'octroi d'une enveloppe de 2,477 milliards de dollars, sur quatre ans. 
Last but not least, nous vivons une réelle mutation dans l'exercice du pouvoir. Une nouvelle classe politique est en place et elle applique une nouvelle manière de conduire les affaires de l'Etat : plus de rigueur, plus de transparence, plus de rapidité, et une volonté de partager le bénéfice de la croissance au plus grand nombre et un soutien envers les couches les plus défavorisées de la population.
Banque : La BNI CL innove avec l'assurance retraite Tombotaona 
La BNI Crédit Lyonnais Madagascar reste toujours la première banque du pays. Elle vient, une fois de plus de le prouver en étant la première banque à offrir un produit d'assurance retraite dénommée " Tombotaona ", lancée actuellement sur le marché. 
r.e. 
Du coup, c'est la BNI Crédit Lyonnais qui est la première banque à présenter un nouveau produit en cette année 2003, sensée être celle de la relance de l'économie. Le DGA de la BNI Crédit Lyonnais, Dominique Brizion, n'hésite d'ailleurs pas à annoncer que cette banque a toujours accompagné le développement de Madagascar et sera toujours là pour ce développement.
Ainsi, la BNI Crédit Lyonnais propose aujourd'hui à ses clients l'assurance retraite Tombotaona qui est une retraite en rente ou en capital pour les travailleurs des professions libérales. Tandis que pour les salariés, Tombotaona constitue une rente complémentaire à celle de la CNAPS. Dans l'un ou l'autre cas, il s'agit pour les potentiels souscripteurs d'assurer leurs vieux jours.
Objectifs
En effet, les objectifs de Tombotaona tout d'abord est d'assurer à toute personne active une sécurité financière en lui donnant la possibilité de percevoir, soit une rente, soit un capital à l'âge de retraite. Cette assurance-retraite permet également une facilité de paiement des cotisations à la convenance du souscripteur. Par ailleurs, avec ce nouveau produit, la BNI Crédit Lyonnais veut assurer l'avenir de toute la famille, puisque en cas de décès avant l'âge de la retraite de l'assuré, ses proches sont bénéficiaires de l'assurance.
Tombotaona a également l'avantage de la facilité puisqu'il suffit pour le candidat à la souscription d'être salarié ou de travailler pour son propre compte, d'avoir au moins 18 ans et au plus 59 ans au moment de l'adhésion, d'être titulaire d'un compte de dépôt, d'un compte d'épargne ou d'un compte courant commercial. Le client aura alors à choisir lui-même ses périodes de versement ainsi que le montant de ses cotisations en fonction du montant du capital ou des rentes qu'il souhaite toucher à la retraite.
Après les assurances Vialis et Supervialis, la gamme Eliophone et Elionet et d'autres services mis au point après enquêtes et écoutes attentives des clients, la BNI lance donc de nouveau Tombotaona. D'autres produits viendront cette année.

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Midi Madagasikara 14/01/03
SECTEUR PRIVE: " Cette année placée sous le signe de la concurrence ", a déclaré le Président Ravalomanana
Inauguration hier, à Antsirabe, de la nouvelle usine Cottonline S.A., au PK 169,route d'Ambositra par le président de la République Marc Ravalomanana. C'est uneentreprise mixte Américaine - Malgache - Sri Lankaise et qui produit desarticles d'habillement dont la plupart sont exportés vers les Etats-Unis, oùceux-ci bénéficient du cadre de l'AGOA. 
Val A. 
Une délégation du Congrès américain dirigée par le Président de la Commission Ways and Means, l'Honorable William Thomas et composée de membres de la Commission Ways and Means de la Chambre, qui est l'entité responsable de toute législation américaine concernant l'impôt et le commerce, dont l'AGOA, a accompagné Marc Ravalomanana, en présence de l'Ambassadeur des Etats-Unis, SEMme Wanda Nesbitt et notre Ambassadeur à Washington, Narisoa Rajaonarivony. 
Investisseurs
En plus du Représentant Thomas, la délégation de la Chambre des représentants comprend le Représentant Jim Nussle (Iowa), président de la Commission House Budget et membre de la Commission Ways and Means, le Représentant Jim McDermott (Washington), membre de la Commission Ways and Means ; le Représentant Phil English (Pennsylvanie), membre de la Commission Ways and Means ; et le Représentant Ed Royce (Californie), membre de la Commission Relations Internationales et Président du Sous-comité sur l'Afrique. En plus de cette forte présence de personnalités, à noter également la venue de 5 investisseurs étrangers dont Martin Trust, Mahesh, Sharad Amalean, Ashroff et Feroz Omar.
Qualité
La cérémonie d'inauguration s'est déroulée entièrement en anglais, mais le président de la République a quand même fait un discours en malgache dans lequel il a réaffirmé la volonté de l'Etat de promouvoir le secteur privé à Madagascar dans l'objectif d'attirer les investisseurs étrangers à Madagascar. Marc Ravalomanana a déclaré que cette année 2003 sera placée sous le signe de la concurrence. Il a notamment lancé un appel au secteur privé malgache de fournir des efforts pour relancer le secteur productif dont l'objectif est d'aboutir à un taux de croissance plus conséquent. Le Chef de l'Etat a également fait mention de la nécessité pour nous de produire selon la qualité suivant les normes internationales. " Toutes les conditions sont désormais réunies pour la relance de notre économie ", a-t-il dit, faisant référence à la stabilité et à la sérénité qui vont régner. 
Observateurs internationaux : " Les électeurs ont exprimé une volonté de changement ", selon Tana de Zulueta 
Pour la mission d'observation électorale de l'Union européenne (M.O.E.U), la période post-électorale s'est déroulée d'une façon généralement calme. Concernant le scrutin du 15 décembre 2002, " les électeurs ont exprimé une volonté de changement ", selon le chef de mission, Tana de Zulueta. La mission se félicite par ailleurs que les contestations portant sur le déroulement du scrutin ont été formulées dans le cadre des institutions existantes et en utilisant les canaux prévus par le dispositif légal en vigueur. Elle a constaté également que le climat politique qui a caractérisé la phase de consolidation des résultats contraste nettement avec la grave crise qui a marqué la phase postérieure au scrutin présidentiel, il y a un an. C'est la déclaration finale faite, hier, à l'hôtel Colbert, par la mission. 
Dominique Ramiandrisoa 
Manifestations isolées 
Toutefois, la M.O.E.U a signalé " des manifestations isolées de la part des partisans de certains candidats déclarés vaincus, sur base des résultats provisoires publiés par le ministère de l'Intérieur le 23 décembre 2002. Ces manifestations étaient notamment liées aux questions de l'importante différence de moyens dont disposaient les candidats, de la confection des listes électorales, de la délivrance des ordonnances et à certains cas de pression et d'intimidation à l'égard d'électeurs et de candidats ". La mission a noté aussi que les décisions prises par la HCC concernant le traitement des requêtes a fait apparaître que dans plusieurs cas, les plaignants n'étaient pas toujours adéquatement informés sur les conditions de forme requises pour introduire une requête et sur la compétence spécifique de la HCC.
Aspect positif 
Concernant toujours les élections législatives anticipées, la mission considère comme un aspect positif à mettre en évidence, la rapidité avec laquelle les résultats des commissions de recensement du matériel des votes ont été acheminés à la Haute Cour Constitutionnelle. Pour ce qui est du Conseil National Electoral, la mission déplore que le travail de supervision réalisé par ce dernier n'ait eu qu'une portée limitée. " Bien que son comportement était plus actif durant la phase post-électorale,la faiblesse de la représentation du CNE sur le terrain s'est confirmée dans de nombreux cas ", selon la M.O.E.U. La mission regrette également " l'absence de déclaration de la part des observateurs nationaux après le jour du scrutin et jusqu'à ce jour ". Rappelons que le jour du scrutin, la mission a observé le déroulement des opérations de vote dans 465 bureaux de vote répartis dans les 6 provinces du pays, dont 80% des observateurs internationaux étaient déployés dans les campagnes.
Chambres de commerce et de l'industrie :
Vers la multiplication de leur nombre dans les régions 
La relance économique exige des structures bien solides pour accompagner les stratégies de développement définies par le Président de la République, Marc Ravalomanana. Les Chambres de commerce, de l'industrie, de l'artisanat et de l'agriculture (CCIAA), constituent l'une de ces structures. Or, la situation est que peu d'opérateurs, pour ne pas dire aucun, sont satisfaits de la douzaine de CCIAA déjà existantes dans le pays.
Cette contre-performance s'explique entre autres par l'insuffisance de leur nombre par rapport aux potentialités des différentes régions de Madagascar. Un problème qui n'est pas sans solution. Les opérateurs économiques, à l'image de Ralison Alphonse, affirment que chaque région productive doit avoir une chambre de commerce. Il a déclaré que "Madagascar doit compter 28 chambres de commerce" Or, ceci ne pourrait être possible sans modification des textes en vigueur sur cette structure, qui est déjà annoncée pour cette année.
Il faut noter que cet entretien a eu lieu avant la démission du Gouvernement dirigé par le Premier ministre, Jacques Sylla. 
Didier Rambelo 
Madagascar ne compte actuellement qu'une douzaine de Chambres de commerce et Alphonse Ralison, ministre du Commerce et de la Consommation reconnaît que ce nombre est loin d'être suffisant pour satisfaire les besoins des opérateurs économiques de Madagascar. " Les Chambres de commerce existantes n'arrivent même pas à servir convenablement leur lieu d'implantation", devait déplorer le membre de Gouvernement. Alors, il estime qu'une multiplication de leur nombre s'avère nécessaire.
De 12 à 28 
Le ministre Alphonse Ralison déclare qu'il est inconcevable que la Chambre de commerce de Toamasina défende, par exemple, les intérêts des opérateurs de Moramanga", devait noter Alphonse Ralison. Chaque région a fort potentiel économique et doit créer sa propre Chambre de commerce. "J'estime que leur nombre doit passer de 12 à 28 pour pouvoir mieux répondre aux besoins des acteurs économiques", a-t-il encore ajouté. 
Pour le moment, les textes en vigueur, c'est-à-dire ceux qui ont existé depuis plusieurs dizaines d'années ne permettent pas cette augmentation du nombre. D'ailleurs, il faut reconnaître que ceux-ci n'ont pas fourni les résultats escomptés. Aussi faudra-t-il attendre l'application des nouveaux textes, avant la fin de cette année, pour rendre effective cette multiplication.
Par défaut
"Les nouveaux textes relatifs aux Chambres de commerce, de l'industrie, de l'agriculture et de l'artisanat seront finalisés avant la fin de cette année". Le ministre du Commerce et de la Consommation l'a annoncé. Il a ajouté que la remise à jour ou la refonte des anciens textes régissant cette structure figure parmi les actions à mener par son Département pour cette année 2003.
S'il y a une structure qui devrait tenir un rôle prépondérant dans le développement économique rapide et durable de Madagascar, ce sont les Chambres de commerce. D'après Alphonse Ralison, celles-ci fonctionnent actuellement avec les anciens textes et ce, à défaut d'un nouveau cadre juridique. Il faut reconnaître que les résultats obtenus jusqu'ici, ne sont guère encourageants. Il est également à noter que le ministère du Commerce et de la Consommation, sans s'immiscer dans les actions des différentes Chambres de commerce du pays a apporté son appui à ces structures ; à savoir, entre autres, leur mise en réseau au niveau national, par la création de la Fédération des Chambres de commerce de Madagascar et par la recherche de partenariats étrangers pour les opérateurs nationaux. 
Ainsi, le ministre Alphonse Ralison a affirmé que la chambre de commerce devrait être un outil créé par le secteur privé dans l'objectif de promouvoir les entreprises privées et d'asseoir le développement des régions dans lesquelles celles-ci sont implantées. Il explique que ce nouveau cadre devrait permettre à cette structure de jouer pleinement et aisément son rôle de parlement des acteurs économiques.


Midi Madagasikara 13/01/03
Jacques Sylla reconduit Premier ministre . 

Le nouveau gouvernement avant vendredi
Elus députés officiellement depuis le 10 janvier dernier, le Premier ministre Jacques Sylla et 11 autres ministres devront désormais porter ce titre jusqu'à une autre nomination officielle. C'est ainsi que samedi dernier, Jacques Sylla a présenté au président de la République la démission de son gouvernement, " conformément aux usages républicains et suite à l"arrêt de la Haute Cour Constitutionnelle du 10 janvier 2003 ayant proclamé les résultats des élections législatives du 15 décembre 2002 " 
Val A. 
Après avoir pris acte de la démission du gouvernement samedi dernier, le président de la République, Marc Ravalomanana, a désigné hier dimanche, par le décret 2003-007 du 12 janvier 2003, Jacques Sylla comme Premier ministre. Une reconduction qui ne constitue pas une grande surprise pour beaucoup car résultant d'une simple logique politique. En effet, le Tiako i Madagasikara ayant obtenu à la lumière des résultats officiels proclamés par la HCC la majorité à l'Assemblée nationale, le Chef de l'Etat a confirmé son choix sur le Secrétaire général de ce parti. La reconduction de Jacques Sylla résulte également de quelques paramètres de continuité dans la mesure où c'était lui qui a conduit la délégation malgache à Paris, au mois de juillet de l'année dernière, afin d'y négocier les fonds pour le redressement de Madagascar. Désormais, six mois après, Jacques Sylla pourrait enfin disposer de ces fonds dont la totalité s'élève à 2,477 milliards de dollars, et les utiliser pour la réalisation du programme de redressement de la Grande Ile. A rappeler également que Jacques Sylla avait bien eu l'humilité d'accepter au moment fort de la crise de l'année dernière d'être le Premier ministre " légitime " de Marc Ravalomanana et avait mené avec les forces armées les actions périlleuses de pacification. Enfin, sa reconduction est également l'exigence d'une continuité efficace.
Corps constitués
Jacques Sylla et son équipe n'ont donc pas attendu le jour de la session spéciale de l'Assemblée nationale pour se défaire officiellement des obligations de l'Exécutif. Cette démission marque également le début d'une consultation (à moins que ce ne soit déjà fait depuis quelques jours) pour le président de la République en vue de la formation d'une nouvelle équipe puisque le gouvernement qualifié de " réconciliation nationale " ne devrait plus répondre aux exigences des nouvelles donnes politiques à l'issue des législatives anticipées, imposées par la communauté internationale. Dans les coulisses, ce nouveau gouvernement pourrait voir le jour avant vendredi 17 janvier, date envisagée pour la tenue de la cérémonie solennelle de la présentation de vœux des corps constitués au président de la République au palais d'Ambohitsorohitra. Le Chef de l'Etat aurait souhaité que la nouvelle équipe du gouvernement soit présente à cette cérémonie.
Même optique
Si ce schéma se maintenait, certains ministres, élus députés mais qui seront reconduits dans le gouvernement, risquent de ne pouvoir siéger même une fois dans les travées du palais de Tsimbazaza, en tant que tels. Même pour la séance spéciale du mardi 21 janvier, puisque étant nommés ministres, ils sont démissionnaires d'office de leur poste de député. Si, par contre, le président de la République choisit d'attendre l'issue de cette séance spéciale dont le seul ordre du jour est la constitution du Bureau permanent de la Chambre basse, la nouvelle équipe gouvernementale ne sera opérationnelle que dans deux semaines encore. Ce qui retarde la prise de certaines décisions majeures au niveau de l'Exécutif. Dans la même optique, Ambohitsorohitra ne serait pas non plus chaud à reporter à une date encore lointaine la Grand-messe traditionnelle. Très probablement donc, le nouveau gouvernement de Jacques Sylla se formera avant vendredi.
Déblocage
En ce qui concerne le nouveau gouvernement proprement dit, les ministres à qui le président de la République demande de continuer, pourront enfin réaliser leur projet élaboré pendant la gestion de crise de l'année dernière en raison de l'entrée en vigueur de la Loi de finances 2003 avec des crédits bien définis et avec bientôt le déblocage des fonds promis par les bailleurs des fonds. Pour les nouveaux ministres, ils auront la chance de travailler immédiatement avec les fonds dont ils ont besoin, ce qui facilite en grande partie leur mission. Le mot d'ordre étant le développement rapide, le tâtonnement n'est plus de mise. 
Héritiers de la Ière République
" Une similitude entre les régimes de Marc Ravalomanana
et de Philibert Tsiranana ", selon le SG, Franck Ramarosaona 
Les héritiers de la Ière République, c'est-à-dire les enfants de ministres, parlementaires et fonctionnaires sous le régime de Philibert Tsiranana, se sont réunis vendredi dernier pour la présentation de vœux de nouvel an, au restaurant Leong, Andraharo. 
Bodo Andrianarisoa 
Selon le secrétaire général de cette association apolitique, Franck Ramarosaona, il y a une similitude entre la manière de faire du Président de la République actuel, Marc Ravalomanana, et le Président de la Ière République, Philibert Tsiranana. " Ils sont tous les deux sensibles au " fihavanana ", et oeuvrent pour la transparence dans la gestion des affaires de l'Etat, par la lutte contre la corruption " avait expliqué ce dernier, lui-même fils du ministre du Plan sous la Ire République, Ramarosaona Emile, qui était présent lors de ce pot de nouvel an.
Un millier
Présidée actuellement par Raondry Longin, cette association regroupe un millier de membres dans tout le pays, dont Jacques Sylla, Francisque Ravony (président d'honneur), Pierre Tsiranana, Andriampanjava Jacob Félicien, Monja Roindefo et d'autres noms plus ou moins illustres du microcosme politique. Selon le SG, 6 membres du dernier gouvernement sont issus de cette association. " On nous a inculqué dans notre éducation des valeurs telles que la technicité, la droiture et l'intégrité, et nous essayons toujours de les mettre en pratique dans tout ce que nous entreprenons " a expliqué Franck Ramarosaona.
Bannis 
Celui-ci n'a pas manqué d'ajouter que les héritiers de la Ière République étaient bannis des régimes successifs de la IIème République, une remarque qui se passe de commentaires. L'association veillera à la continuité de la solidarité entre les membres, et le maintien de la technicité et l'efficience de ces derniers dans la gestion des affaires publiques. Emile Ramarosaona, qui a pris la parole au cours de la cérémonie de vendredi, a recommandé aux membres de l'association de soutenir Jacques Sylla dans la poursuite de ses activités politiques, et surtout de développement.
Banque : La BSM devient la CMB Sophie Ratsiraka Exit 
La Banque pour la Solidarité de Madagascar est morte avant même d'avoir vécu. A sa place se trouve la CMB ou Compagnie Malgache de Banque, laquelle sera probablement inaugurée dans le courant de ce mois de janvier sans Sophie Ratsiraka qui était avant parmi les actionnaires majoritaires de la défunte BSM. 
r.e. 
De source bien informée, on apprend que de nouveau les préparatifs à l'ouverture de cette banque malgache sont en phase de finalisation. Une inauguration prévue d'ailleurs le 17 janvier prochain probablement au siège de la banque sise à Andraharo. Le conseil d'administration de la banque a tenu plusieurs assemblées générales. Des réunions au cours desquelles a été probablement prise la décision d'exclure Sophie Ratsiraka qui, en raison de son absence du pays, ne peut participer à la gestion de la banque. De toute façon, compte tenu de ses actions terroristes pendant la crise, on voit mal une banque l'accepter comme actionnaire. Il reste à savoir qui ont racheté ses parts.
Selon la même source, la présidence du conseil d'administration est assurée par l'un des premiers initiateurs de cette banque, en l'occurrence, le Docteur Randrianasolo Justin. La Direction générale sera assurée par un certain Van Ash.


EXPRESS DE MADA 11 janvier 2003

EXPRESSION:Ce n'est pas encore pour demain
La vraie question qui se pose est donc de savoir s'il n'est pas dans la mission, le devoir des hauts magistrats d'Ambohidahy de le faire savoir avant de proclamer les résultats officiels d'une élection ? Les candidats sérieux, honnêtes et sincères, cela doit quand même exister, se sentent, en effet, dupés, trompés et floués par une juridiction qui a accepté de recevoir leurs plaintes tout en sachant qu'elle se déclarerait incompétente... 
Grosse, grosse déception donc à l'énoncé hier de l'arrêt de la Haute cour constitutionnelle portant proclamation des résultats officiels des législatives anticipées du 15 décembre dernier. 
On attendait autre chose qu'un aveu d'incompétence de la part de cette institution garante de la démocratie et de la transparence des processus électoraux. C'est trop facile, en effet, que d'évacuer les problèmes de fraudes, dont on sait aujourd'hui qu'ils se situent dans la plupart des cas en amont du scrutin, sans préciser où les candidats floués peuvent porter plainte. 
Comme le Conseil national électoral (CNE) de son côté n'a strictement rien vu de louche, et que la question de son utilité se pose, la vacuité des textes tiendra désormais lieu de procédure... "Votre cas n'est pas prévu par la loi", autrement dit : "Allez vous faire voir". Notons au passage concernant le CNE que son premier geste aura été de... remercier l'Etat pour la confiance qui lui a été accordée ! Du jamais vu... Mais a plus de deux milliards de budget précisément pour ne rien voir, c'était la moindre des choses de la part de ses membres d'être reconnaissants. 
Une fois de plus on aura cru, rêvé d'une institution véritablement indépendante du pouvoir et qui aurait dénoncé les dysfonctionnements électoraux, mais puisque ce n'est ni dans son rôle, ni dans sa fonction, il n'y a plus rien à dire. 
Pour les candidats têtus, pugnaces, absolument sûrs de leurs faits sur les micmacs de l'administration dans l'établissement partisan et la délivrance sélective des listes électorales, le petit jeu des ordonnances elles-mêmes triées sur le volet, il reste bien sûr la Chambre administrative, semble-t-il. 
Il faut espérer qu'ils ne se décourageront pas, qu'ils ne sont pas désespérés même si une partie de l'opinion, qui gagne d'ailleurs en importance ici et là, trouve de plus en plus curieux qu'un pouvoir établi sur autant de promesses de vérité et même de sainteté ne tranche pas de façon plus manifeste, flagrante et lumineuse avec les pratiques de celui qui n'avait ni jamais proclamé ni proclamé ces vertus là... Entre un saint et un mécréant qui mentent, lequel est le plus condamnable ? 
La triche est dans nos moeurs politiques et qui pourra véritablement les changer ? Le régime vient de perdre une occasion de se grandir. Il ne prenait d'ailleurs aucun risque, puisque sa victoire aux législatives n'est pas même commentée. 
Bref, côté pratiques électorales avec la caution morale d'Ambohidahy : rien n'a changé ! On ne sait pas quand on y arrivera ? Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas encore pour demain.
LES RÉSULTATS OFFICIELS DES LÉGISLATIVES N'ONT PAS FAIT LA LUMIÈRE SUR LES FRAUDES 
Pour toutes les autres requêtes, recours et plaintes dénoncées, avec ou sans raison, par d'autres candidats battus, la Haute cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente. La proclamation, hier en fin de matinée au ministère des affaires étrangères à Anosy, des résulats officiels et définitifs par les hauts magistrats d'Ambohidahy n'a donc pas apporté les espoirs attendus d'une condamnation, même symbolique, des nombreuses fraudes dénoncées par de nombreux candidats. 
Quel lecture politique donner à ce "verdict" qui ne modifie en rien le paysage politique de la prochaine Assemblée nationale ? Dans le cas du turbulent membre du Rassemblement pour la social-démocratie Voninahitsy Jean-Eugène, le seul politicien médiatiquement connu dont l'élection est annulée, il s'agit très certainement d'un début de disgrâce. Il ne suffit donc pas d'avoir été un opposant farouche et déterminé de l'ex-président de la République pour bénéficier de l'onction d'Ambohitsirohitra.
Moins d'un mois après le scrutin du 15 décembre, la Haute Cour constitutionnelle a proclamé hier au ministère des Affaires etrangères, les résultats des législatives anticipées mais n'a pu totalement repondre aux attentes. 4 élections à refaire et annulation des opérations dans 6 bureaux de vote portant sur 1377 voix. 156 députés dont 8 (huit) femmes fondent pour l'instant la légitimité et la légalité de l'Administration Ravalomanana. 4 sièges sur 160 restent à pourvoir. La grosse surprise de la journée aura été l'annulation totale des élections dans quatre circonscriptions, une première dans l'histoire électorale de Madagascar. Et le camouflet infligé à Voninahitsy Jean Eugène. Le turbulent sécrétaire général du parti Rpsd, donné gagnant officieux à Maintirano devra se remettre au collier. Les citoyens des sous-prefectures d'Ihosy (Fianarantsoa), de Benenitra (Toliara), de Beloha (Toliara) et de Maintirano (Mahajanga) vont devoir de nouveau aller aux urnes. "Considérant que dans les 4 circonscriptions électorales, la sincérité du scrutin, n'a pu être assurée, soit parce que la neutralité de l'administration locale n'a pas été garantie, soit à cause de l'existence de trop d'irrégularités dans un grand nombre de bureaux de vote constatée dès la commission de recensement des votes, soit en raison d'une non production de résultats injustifiée dans une commune de la circonscription, soit à la suite d'agissements ayant perturbé l'ordre public et entravé le libre exercice du droit de vote du citoyen". Les opérations tenues dans la ville-champignon d'Ilakaka, capitale du saphir, est clairement sous-jacente dans l'annulation des élections de la circonscription d'Ihosy. Néanmoins 272 requêtes en annulation, en disqualification ou en invalidation, toutes fondées sur la dénonciation des mêmes pratiques illégales qui semblent avoir perduré, se sont néanmoins butées sur la déclaration d'incompétence de la Haute Cour. "Considérant que les infractions relatives à la propagande électorale, n'ayant aucune incidence sur la régularité du scrutin, relèvent de la juridiction pénale et ne rentrent pas dans la compétence de la Haute Cour constitutionnelle; qu'il en est ainsi notamment : de la propagande en dehors de la période de la campagne électorale, de la campagne électorale anticipée, de la propagande sur les lieux interdits, des propos belliqueux ou irrevérencieux, de l'inauguration officielle pendant la durée de la campagne électorale, de la distribution de bulletins de vote le jour du scrutin, de l'achat de suffrage, de l'utilisation de biens publics ou de voitures administratives à des fins de propagande" . En declarant, au vu des dispositions légales, ne pouvoir répondre sur le fond véritable des contestations, la Haute cour n'a pas apporté les espoirs attendus d'une condamnation, même symbolique, des nombreuses fraudes dénoncées par de nombreux candidats. C'est une constante dans l'histoire des verdicts de cette institution et qui interpelle sur l'urgence d'une clarification voire d'une modification des textes portant sur la sanction des irrégularités an matière électorale. Dans ses attendus, le juge électoral declare que "les contestations relatives à la liste électorale, la délivrance des ordonnances, l'utilisation des biens publics, le trafic d'influence (ou) la corruption relèvent par attribution de la loi, de la compétence d'une autre juridiction que la Haute cour constitutionnelle". En juin 98, une Haute cour présidée alors par M.Boto Victor n'a pu, avec comparativement, une montagne de 712 requêtes annuler que les 15.337 voix de 80 bureaux de vote. Des résultats officieux avaient été invalidés dans 6 circonscriptions pour faire le bonheur d'un candidat Mfm contre un Arema, par exemple ou le malheur d'une certaine Marie Esther qui vient de retrouver un siège dont elle s'est declarée injustement délesté en 98. 
De grosses pointures politiques restent sur le carreau -pour ne citer que Thierry Raveloson, pds de Toliara, ou Jean Ravelonarivo à Farafangana- et méditent sur les paroles naguère exprimées par le président Boto Victor. "La régularité d'une consultation populaire ne s'apprécie pas en fonction du nombre de requêtes enregistrées, encore moins par la publicité qui est faite autour d'elles". Il avait rappelé que "toute annulation de suffrages ne peut intervenir qu'en vertu de la loi". Une loi qui semble plus handicaper la Hcc que l'aider à dire le vrai.
Résultats des législatives
o JACQUES SYLLA, Premier ministre, Chef du gouvernement. 

"C'est la première fois que des élections ont été organisées avec la volonté affirmée de transparence et de respect total des droits des candidats. Si l'on prend en considération, le très court laps de temps imposé pour la tenue de législatives anticipées, le gouvernement s'est vraiment investi. Les observateurs internationaux ont reconnu ces efforts et estimé que globalement, les résultats ont été positifs". Interrogé sur les élections annulées, il déclare que "c'est une décision de la Hcc (et que) les causes ne sont pas uniquement des fautes relevant de l'Etat ou des candidats " mais peuvent relever d'autres considérations incontournables. Il a remercié le peuple malgache tout entier "qui a reaffirmé sa confiance au régime du président Ravalomanana". 
o TOVONANAHARY RABETSITONTA, président du Hbm. Le "Herimbahoaka Mitambatra", la formation qui s'est définie lors d'une conférence de presse comme le rassemblement des partisans de première heure mais qui n'ont pas participé au gouvernement, positive sa défaite. 
"Si l'on y refléchit bien, les électeurs n'ont pas choisi des candidats mais ont raffermi leur confiance au président Ravalomanana. L'évènement important de la journée d'aujourd'hui a été cette confirmation-là, la confirmation que lae changement est advenu. La Nation attend maintenant la réalisation des objectifs de développement rapide". 
Il reaffirme l'appartenance du Hbm, issue des Kmmr et Kmsb, à "la grande famille qui soutient le président de la République et qui ont été à la base de son accession à la magistrature suprême". 
o MANADAFY RAKOTONIRINA, Président du parti Mfm. Les réactions de son parti sont particulièrement attendues. " Je pense que le juge électoral a fait son travail. Il y a eu beaucoup de critiques. Six (sic) annulations sont néanmoins un peu en deçà du légitime, au vu du nombre des requêtes". Comment seront les nouvelles realations du parti Mfm avec le pouvoir ? "Le Mfm sera toujours avec le président Ravalomanana" (Rires) 
o DIDIER RAKOTOARISOA, boute-feux du treize mai, conseiller spécial du président. "Les résultats officieux ont déjà laissé imaginé ce que seront les résultats officiels. Ces derniers n'ont fait que confirmer le choix populaire, une victoire du "Tiko i Madagasikara" et du "Firaisankinam-pirenena". Ils confortent la Nation dans ses attentes. La forte majorité est une garantie de stabilité politique que l'on va utiliser pour le développement, l'objectif principal. que l'on va utiliser pour le developpement de la Nayion, cest l'objectif prelmier. Les élections sont terminées, nous entrons dans la phase du travail. L'heure est au calme et au retour de la sérénité. La rehabilitation de la Nation est le devoir de tous ses fils sans exception".
Legislatives du 15 decembre 
Ratsimbazafy Joseph Michel, candidat malheureux Leader Fanilo de la ville basse dans la circonscription n° 62 aura été le premier à féliciter les députés élus du Tim dans les deux circonscriptions de la capitale Betsileo. Non seulement il l'a annoncé sur une radio privée mais il l'a aussi exprimé en donnant une accolade en public à l'un des deux candidats du Tim. " Malgré les résultats ainsi que la présence d'une situation qui a provoqué des réactions plus ou moins justifiées, j'adresse mes congratulations à ceux qui représenteront désormais pour 5 ans, la capitale du Betsileo à l'Assemblée nationale. Je leur souhaite tout le bien en espérant qu'ils rempliront la dure mission à eux confiée. Je remercie également les électeurs qui ont mis leur confiance en Leader Fanilo ". C'est le résumé de la déclaration radio diffusée et lors d'une rencontre que nous avons eue récemment, M. Ratsimbazafy a tenu à dire que les descentes de rue pour engager des manifestations réclamant l'annulation du scrutin, ne sont plus utiles. " Il faut accepter l'alternance, une chose à laquelle nous au parti, nous tenons 
beaucoup. Et puis l'éthique, il faut qu'elle soit effective. Ce n'est que dans ce contexte que nous pourrions réellement avancer dans la vraie démocratie. A propos de la récente élection, personnellement, je souhaite qu'il y ait des corrections du fait que plusieurs consultations se succéderont et que personne ne voudrait revivre les erreurs du passé. Les exemples donnés par le Kenya lors de la récente présidentielle, précédé par celui qui s'est produit entre Abdou Diouf et Wade du Sénégal sont autant de règles démocratiques qui peuvent être prises comme des modèles. Enfin, je pense qu'il faudrait également accorder une attention aux droits des minorités, en clair accepter que les bonnes idées qui doivent mener à une reconstruction de la nation n'arrivent pas forcément de la majorité. Et pour conclure, le Leader Fanilo sera toujours présent sur la scène politique nationale quels que soient les résultats de cette élection ".
Session spéciale de 21 janvier prochain - Démission du gouvernement dans quelques jours 
Le remaniement du gouvernement dont onze des ministres ont gagné un ticket d'entrée à l'assemblée nationale, devrait intervenir dans quelques jours. Le Premier ministre Jacques Sylla a révélé hier sur la télévision nationale que "selon les traditions de la légalité républicaine", le gouvernement devrait demissionner et que "nous sacrifierons (aux principes de l'Etat de droit) dans quelques jours". D'ici le le 21 janvier, l'on devrait connaître la suite du parcours de Jacques Sylla qui s'est engagé auprès du président Ravalomanana tout au long de La Longue marche vers le pouvoir. Le Premier ministre, sécrétaire général du parti "Tiako i Madagasikara" qui, avec 110 députés, pèse plus de la majorité absolue dans la future assemblée, declare que l'avenir politique de Sylla dépend moins de Jacques-"je m'accorde un temps de reflexion"- que de son parti et surtout du président de la République. "La nomination d'un Premier ministre relève de sa compétence absolue". Raharinaivo Randrianatoandro, ancien président du conseil municipal d'Antananarivo, co-président du parti "Tiako i Madagasikara", élu dans la circonscription d'Ambohidratrimo, figure parmi les candidats logiques pour le perchoir de Tsimbazaza et succéder au recidiviste Paraina Auguste, président "insurrectionnel" de l'assemblée nationale et reélu (avec des contestations) à Farafangana. Le mardi 21 janvier, la Chambre basse procédera à l'élection de son président, des 5 vice-présidents et des 2 questeurs, tous élus pour 5 ans, la durée de la législature. Le poste est prestigieux mais la nouvelle donne qui comporte par ailleurs, l'existence d'un Sénat opérationnel a beaucoup amputé dans les capacités de nuisances et de décision des députés. Le Premier ministre a positivé la très forte majorité obtenue par son parti, confortée par ailleurs par les 28 députés du "Firaisan-kinam-pirenena". Il déclare que "cela signifie que le pays peut maintenant s'avancer sous la direction du président Ravalomanana pour réaliser ce qu'il a promis dans son programme et qui a été expliqué tout au long de la campagne électorale". Interrogé sur le rôle de l'opposition, Jacques Sylla espère qu'elle ne s'opposera pas pour s'opposer mais qu'elle jouera son rôle, reconnu comme utile et nécessaire, dans la légitimité et la légalité. Sinon "on tournera en rond". Il a passé un peu de baume sur les plaies électorales récentes . "C'est une compétition. Il n'y a pas de vaincus ni de vainqueurs. C'est la Nation qui est sortie victorieuse. La seule grande vaincue, c'est la pauvreté". :
Le dernier rapport du FMI
WASHINGTON (AFP) - Le Fonds monétaire international (FMI) a invité les autorités de Madagascar à "consolider les progrès" économiques accomplis lors des derniers mois après la crise politique traversée par le pays, dans son rapport annuel sur l'économie de Madagascar publié jeudi. 
"Sur le moyen terme, les autorités vont devoir consolider les progrès accomplis pour revigorer la croissance du secteur privé et des exportations et améliorer l'efficacité du système fiscal et de l'administration douanière", ont estimé les membres du conseil d'administration du Fonds lors de l'examen de la situation du pays. 
Selon eux, il est d'une importance "cruciale" que les autorités malgaches poursuivent les efforts pour réduire le poids de la dette sur le budget et pour mettre à profit les ressources libérées dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) pour améliorer les conditions sociales de la population et réduire la pauvreté des régions rurales. 
Les administrateurs du FMI ont félicité Antananarivo pour avoir décidé de poursuivre la mise en oeuvre de projets sociaux et de développement qui permettront d'augmenter la productivité et les revenus dans les zones rurales. 
Ils ont également précisé qu'ils partageaient tout à fait les idées des autorités malgaches sur la nécessité de mener une politique monétaire qui vise à contenir les pressions inflationnistes tout en assurant que les emprunts du gouvernement ne préempteraient pas les crédits nécessaires au secteur privé qui vient tout juste de sortir des effets de la crise politique de 2002. 
Selon le FMI, citant les chiffres des autorités malgaches, le taux d'inflation qui avait grimpé à plus de 20% au plus fort de la crise, devrait se situer à 12% pour 2002.
En vue de l'Agoa - Une délégation de la chambre américaine à Madagascar 
Cette mission, qui se dirige vers Maurice pour assister au forum de l'Agoa, participera à la cérémonie d'ouverture d'une usine textile à Antsirabe, qui est une entreprise mixte américaine, malgache et sri lankaise. Cette usine va produire des articles d'habillement, dont la plupart seront importés vers les Etats-Unis, où ils bénéficient du cadre Agoa. 
Et justement, la commission "Ways and Means" est l'entité responsable de toute législation américaine concernant l'impôt et le commerce au sein de l'Agoa. Les autres membres de la délégation américaine sont Jim Nussle de l'Iowa, président de la commission "House Budget, de Jim McDermott de Washington, Phil English de Pennsylvanie, Ed Royce de Californie, membre de la commission Relations internationales et président du sous-comité Afrique. 
L'Agoa (African Growth and Opportunity Act) offre des avantages tangibles aux pays africains, pour les encourager à continuer leurs efforts d'ouvrir leur économie et d'établir des marchés libres. Madagascar a été parmi les premiers pays à se qualifier, et a été recertifié le 30 décembre dernier. Selon la modification de 2002, le programme Agoa octroie une entrée sans frais de douane sur un large éventail de produits vers les Etats-Unis. 
Cette visite du Congrès américain est l'une des visites relatives à l'Agoa et que l'Ambassade des Etats-Unis projette de voir se réaliser en conjonction avec le forum sur l'Agoa à l'Ile Maurice, y compris la participation attendue de nombreux chefs d'entreprises américaines au cours du forum qui se déroulera le 20 janvier à Tana. "Les investisseurs américains sont prêts à examiner les opportunités à Madagascar", a déclaré l'ambassadeur Wanda Nesbitt.
Nouveau produit bancaire - L'Assurance-retraite "Tombotaona" chez la Bni-Clm 
En effet, toujours à l'écoute de sa clientèle de particuliers, la Banque continue à répondre aux aspirations de qualité de celle-ci et de sa personnalisation en développant sa gamme de produits, dont les assurances. 
Dans cette catégorie de produits, après Vialis et Supervialis qui étaient des assurances-décès, la Bni/Clm lance maintenant l'assurance-retraite Tombotaona. Parmi les objectifs de cette assurance retraite, on peut citer, entre autres, la possibilité d'assurer à toute personne active une sécurité financière , en lui donnant la possibilité de percevoir soit une rente, soit un capital à l'âge de la retraite. C'est une retraite complémentaire à celle de la CNaPS et dont le paiement des cotisations s'adapte à la convenance du souscripteur. Par l'intermédiaire de la même souscription de retraite, la Bni/Clm règle également l'avenir de la famille: en cas de décès avant l'âge de la retraite de l'assuré, ses ayants-droit bénéficient du versement du produit. 
Sur le marché bancaire, la Bni/Clm est la première banque à offrir un produit d'assurance-retraite. Selon le directeur général adjoint de la banque, Dominique Brizion, en tant que première banque du pays, la Bni/Clm a la volonté de faire la course en tête. 
Il a poursuivi en affirmant que, pendant l'année 2003, la Banque continuera de proposer d'autres nouveaux produits en faveur de toutes les catégories de clientèle (entreprises, professionnels, particuliers), ceci, pour répondre à sa vocation de banque universelle. La stratégie repose donc sur l'enrichissement de l'offre à destination de toute la clientèle. On pense que ce dernier produit connaîtra le succès rencontré par la précédente, à savoir, "elio phone", qui a enregistré jusqu'à ce jour plus de 4 000 contrats.
Taxis-Cua - La couleur crème est officiellement confirmée
C'est une décision prise par la Cua, suite aux doléances et à une collaboration fructueuse avec une société étrangère. 
Si les petites fournitures seront prises en charge par les propriétaires des véhicules, la peinture proprement dite sera effectuée par la Cua à travers l'entreprise étrangère. Les taxis déjà peints en bleu et jaune seront, pris en charge complètement par la Cua. 
La référence de cette couleur crème est une propriété de la commune. Tous les intéressés sont tenus de contacter la direction des Affaires économiques pour de plus amples informations. Il est à rappeler que le dernier délai de la peinture pour les taxis est fixé à fin avril 2003.
Amélioration de la santé publique - Des perspectives pour l'année 2003 
L'amélioration de la santé publique, axée notamment sur la santé maternelle et infantile, la lutte contre la malnutrition, contre les maladies transmissibles, l'accès à des soins adéquats pour toutes les catégories de la population, dont les plus défavorisées, la réforme de l'administration et de la gestion des affaires sanitaires publiques, le renforcement des activités de sensibilisation ainsi que les investissements en matière de santé et le suivi-évaluation, figurent parmi les 12 priorités du département de la Santé pour l'année 2003. Ces activités prioritaires ont été énoncées par le ministr Andry Rasamindrakotroka à l'issue de la cérémonie de présentation de vœux de son département avec les autres organismes et institutions œuvrant dans le secteur de la santé, mardi dernier. Il a profité de l'occasion pour dresser le bilan des réalisations de l'année précédente. 
Il a souligné que grâce aux efforts déployés par le département de la Santé, et en dépit de la crise, le bilan des réalisations est satisfaisant avec la suspension provisoire du recouvrement des coûts, la construction et la réhabilitation de 203 nouveaux centres de santé de base et 119 centres chirurgico-dentaires, la réintégration des 250 médecins réfugiés à leurs postes respectifs ainsi que le recrutement de 1550 nouveaux médecins, qui suscite actuellement des remous au sein du ministère de la Santé et avec les médecins concernés. D'autre part, des médicaments et infrastructures d'une valeur estimée à 25 milliards Fmg ont été octroyés à tous les centres de santé de base répartis dans toute l'Ile durant l'année 2002. Concernant l'éradication de la poliomyélite, l'organisation du Fav Polio 2002 a été une réussite, qui a vu la vaccination de 4 millions d'enfants de moins de 5 ans, suivie de la distribution de vitamine A en faveur de 3,5 millions d'enfants. Andry Rasamindrakotroka a également mentionné que son département a contribué à la lutte contre l'épidémie de la grippe aiguë et les poux africains qui ont sévi dans certaines régions du pays, sans omettre la distribution des vivres et les activités de déparasitage à des familles nécessiteuses, la mise en place d'un site web, et le renforcement de la coopération avec les organismes partenaires telles que l'Oms, l'Usaid et la Msi.
VANF
Parler peu, mais parler bien, et travailler surtout !
Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Pour ma part, mais tous les goûts sont dans la nature, plutôt que de tâtonner dans l'exception malgache et s'entêter dans l'originalité à outrance, j'aurais adopté la couleur jaune des " yellow cabs " de New York ou de Taipeh. Les chauffeurs de taxi auraient trop craint d'attirer l'attention, non seulement des clients, mais surtout des 
assassins qui lorgnent leurs recettes journalières. La lanterne passait-elle donc inaperçu ? 
On ne s'étonnera sans doute plus que les autorités municipales aient décidé de confier la mission de peinturlurer les taxis d'Antananarivo à une entreprise allemande. L'arrivée des Allemands à la direction d'Air Madagascar n'a pas, à ma connaissance, provoqué des protestations sur la Place du 13 mai? 
Cette préférence étrangère se marie mal avec le " Vita Malagasy ", et je n'aurais même pas relevé (à quoi bon, puisque la raison du plus fort est toujours la meilleure ?) si le mot " fierté " n'était venu malencontreusement se glisser dans le discours d'un responsable de la " Commune Urbaine d'Antananarivo ". 
De quel genre de fierté s'agit-il ? Il me faudrait donc être fier 
simplement parce que les taxis de ma ville seront tous beiges ? Et tant pis si, pour la plupart, ils roulent dans un état de délabrement avancé ? Et encore tant pis si leurs conducteurs les confondent avec des taxi-be, constamment en maraude avec des clients pourtant à bord ? Fierté pour quoi, alors ? Pour la tentative méritoire de restaurer l'ordre et la discipline ? Mais, que dire alors du bordel indicible et innommable qu'est devenue la circulation automobile à Antananarivo, sans évoquer le n'importe quoi des parkings ? 
Fier, mais fier de quoi avec la rue de Tsaralalàna digne d'une épreuve spéciale du Paris-Dakar sinon du Camel Trophy ? Fier, mais fier de quoi avec les pavés de Soanierana érigés en barricade par les vaillants " andrimasom-pokonolona " sans évidemment que " l'évolution de la situation sur le terrain " n'ait daigné les remettre en état ? 
Fier, mais fier de quoi dans l'énervement de subir les travaux diurnes de " Agetipa miasa ho anao " tandis qu'aucune réfection nocturne ne nous épargne des embouteillages supplémentaires dans la journée ? 
Au fait, et avant qu'une autre rodomontade verbale ne vienne emberlificoter la moindre initiative municipale (la responsabilité municipale est un travail banalement normal et pas du tout un exploit à saluer chaque fois !), à Besarety une fondrière fait tranquillement son trou au niveau du croisement vers Andravoahangy. Pour peu qu'un des innombrables poids lourds qui empruntent cette rue, de jour comme de nuit malgré certaines restrictions horaires que j'avais cru comprendre, déséquilibre sa remorque sur ce piège, la chute d'un container risque d'occasionner un accident mortel. 
À titre de lambda habitant de cette ville, plus particulièrement concerné par les deux siècles au moins de présence de sa famille, je ne manquerai pas de faire part aux autorités contemporaines et futures de ma fierté une fois son cachet architectural protégé, une fois sa spécificité urbanistique prise en compte, une fois son histoire 
respectée. Une fois, et cette fois-là seulement !

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