
(photo afp-John McDougall : Materazzi au
sol ) |
Materazzi : "Il était arrogant, je l'ai insulté"
- TF1
11/07/2006
Selon le Gazetta dello Sport, le défenseur italien
aurait reconnu avoir proféré une insulte à l'encontre du
capitaine français. "Une insulte de celles qu'on
s'entend dire des dizaines de fois et qui nous échappent
souvent sur le terrain", explique-t-il.
Zinédine Zidane a été "super arrogant" et "je l'ai insulté", a reconnu le joueur italien Marco Materazzi qui a provoqué le Français, ce dernier lui donnant un coup de tête qui lui a valu l'exclusion en finale du Mondial de football, selon La Gazzetta dello Sport de mardi.
"J'ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il s'est tourné vers moi, il m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec super arrogance, de haut en bas : 'si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après'. Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai", a raconté
Materazzi, selon le journal spécialisé.
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Interrogé si l'insulte visait la soeur du joueur français, comme l'ont affirmé certains médias, Marco Materazzi a seulement précisé: "Une insulte de celles qu'on s'entend dire des dizaines de fois et qui nous échappent souvent sur le terrain". "Ce qui est sûr c'est que je ne l'ai pas traité de terroriste : je ne suis pas cultivé et je ne sais même pas ce que c'est un terroriste islamiste et ma seule terroriste c'est elle...", a dit Materazzi au journaliste en se tournant vers sa fille de 10 mois, dormant à ses côtés dans l'avion qui a ramené l'équipe italienne à la maison. "Je n'ai certainement pas mis en cause non plus la maman de
Zidane, pour moi, la maman est sacrée", a ajouté le joueur de l'Inter Milan.
Coup de poing
Le Corriere della Sera rappelle dans un article consacré à cet échange de propos entre les deux joueurs que Marco Materazzi a perdu sa mère à l'âge de 14 ans et qu'il n'aurait certainement jamais insulté celle de Zidane. Le mystère demeure donc sur ce que Materazzi a réellement dit à Zidane pour provoquer une colère pareille. Selon des spécialistes de lecture labiale interrogés lundi par la chaîne de télévision brésilienne Globo, Materazzi aurait traité la soeur de Zinédine Zidane de "prostituée ", tandis que d'après plusieurs journaux britanniques, qui ont consulté également des experts, le défenseur italien aurait traité le Français de "fils d'une pute terroriste". Zizou a pour sa part décidé d'attendre quelques jours avant de parler de cette affaire, selon son agent.
La presse italienne rappelle que Marco Materazzi est coutumier des provocations et des bagarres. En février 2004, au cours d'un match contre Sienne, Materazzi a passé la seconde période à irriter le défenseur Bruno Cirillo qu'il traitait de "stupide" depuis le banc de touche. A la fin de la partie, Cirillo se rapprocha en courant de Materazzi qui l'expédia au tapis d'un coup de poing au visage, écrit La Stampa. Il aurait énervé d'autres joueurs encore en se moquant d'eux "et les adversaires se plaignent souvent de son jeu violent", conclut La Stampa.
Conférence de presse
De son côté, Zinédine Zidane doit donner demain, mercredi, ou jeudi, une conférence de presse pour
expliquer son geste.
france2 11/07/2006
Les propos de Materazzi décryptés par les Anglais
Les experts en lecture labiale anglais sont formels. Selon le Sun et le Daily Mail, les propos tenus par Materazzi à Zidane lors de la finale du Mondial sont clairs. Alors que Zidane s'éloignait, le joueur italien lui aurait dit: "On sait tous que tu es le fils d'une pute terroriste". Puis, histoire de conclure, il aurait conseillé à Zidane, toujours en italien, "d'aller se faire enculer".
SOS Racisme a demandé à la Fifa une enquête sur les circonstances qui ont entouré l'expulsion de Zidane lors des prolongations. "Alors que l'ensemble du Mondial était placé sous le signe de la lutte contre le racisme (...), nous demandons à la Fifa d'être à la hauteur de ses déclarations", précise l'organisation dans un communiqué.
freeSport.fr 12/07/2006
Mondial 2006: le mystère demeure entier sur le coup de tête de Zidane

Zinédine Zidane vient d'asséner un coup de tête au défenseur italien Marco Materazzi, le 9 juillet 2006 à Berlin en finale du Mondial
AFP © John MacDougall |
Deux jours après l'exclusion de Zinédine Zidane en finale du Mondial-2006 de football face à l'Italie, la polémique née de son coup de tête asséné au défenseur italien Marco Materazzi continuait d'éclipser le sacre de la Squadra Azzurra, en attendant la version du capitaine des Bleus.
Elu lundi meilleur joueur du tournoi par la Fédération internationale (Fifa), le N.10 français s'est jusqu'ici muré dans le silence, laissant du coup le champ libre à tous les commentaires. Zidane doit cependant s'exprimer mercredi soir lors d'une interview accordée à la chaîne Canal Plus.
La Fifa a décidé d'ouvrir une enquête disciplinaire pour faire la "lumière sur les circonstances précises de cet incident" et "clarifier sa position concernant les événements" de la finale.
Interrogé mardi par le quotidien sportif transalpin La Gazzetta dello Sport, Materazzi a reconnu avoir "insulté" Zidane mais seulement pour répondre à une provocation du Français.
"J'ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il s'est tourné vers moi, il m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec super arrogance, de haut en bas: +Si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après+. Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai", a-t-il expliqué.
Sans entrer dans les détails, le joueur de l'Inter Milan a cependant démenti avoir traité Zidane de "terroriste" comme l'indique une partie de la presse anglaise après avoir consulté des experts en lecture labiale.
"On sait tous que tu es le fils d'une pute terroriste", aurait-il lancé à l'adresse du Français, selon The Times, The Sun et le Daily Mail. Le quotidien espagnol Marca abonde dans le même sens alors que la chaîne de télévision brésilienne Globo, sur la foi de spécialistes, a |
évoqué des insultes adressées à la soeur de Zidane, qualifiée de "prostituée".
La réputation de joueur de caractère forgée par Materazzi dans le Calcio ajoute encore à la confusion. Les médias italiens rappelaient mardi que le défenseur était coutumier des bagarres et autres provocations sur le terrain.
Expulsé en 8e de finale du Mondial-2006 face à l'Australie (1-0) pour un tacle sévère contre le milieu de terrain Bresciano, Materazzi avait notamment vu rouge en février 2004 lors d'une rencontre de son club contre Sienne après avoir adressé un coup de poing à un adversaire, Bruno Cirillo. Résultat: quatre mois de suspension.
Du côté de l'équipe de France, aucun des coéquipiers de Zidane n'a voulu briser le silence, seul Lilian Thuram évoquant, sur France 2, des "insultes".
"J'en ai discuté après le match. Il m'a expliqué qu'en fait le joueur italien l'avait insulté", a déclaré Thuram qui a refusé de dévoiler ce que Materazzi avait dit à
Zidane. "Ce n'est pas le plus important. Ce sera à lui d'en parler", a indiqué Thuram qui s'exprimait depuis la Guadeloupe.
"Il a réalisé après coup qu'en fait il était tombé dans le piège des joueurs italiens", a encore raconté le recordman français des sélections (121).
"Il s'est fait expulser, on sait pourquoi, mais les grands joueurs se font souvent provoquer", avait déclaré sans autre précision le milieu de terrain des vice-champions du monde Florent Malouda à l'issue de la finale.
Le sélectionneur Raymond Domenech s'était, de son côté, contenté d'un lapidaire: "On n'excuse pas, mais on comprend".
© 2006 AFP
Orange.fr
12/07/2006
"Je ne peux pas regretter..."
Acceptant mercredi, sur l'antenne de Canal+, trois jours après la finale de Coupe du monde perdue par l'équipe de France face à l'Italie, de revenir sur son coup de tête asséné au défenseur italien Marco
Materazzi, Zinédine Zidane a présenté ses excuses aux enfants et au public pour ce geste "impardonnable". Mais le meneur de jeu des Bleus a en revanche refusé d'exprimer des regrets après avoir été insulté par ce qu'il affirme être "des mots très durs" à l'encontre de sa maman et de sa sœur.

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Zidane a refermé la page de la Coupe du monde et avec elle de sa carrière... Trois jours de silence, trois jours au cours desquels le monde entier, pris dans une frénésie, il faut le dire, un peu vaine, a cherché surtout à savoir et peut-être un peu moins à comprendre comment l'un des plus grands joueurs de tous les temps, adulé et que l'on croyait à tort respecté par tous, a pu craquer comme il l'a fait aux yeux de la planète foot dans son ensemble dimanche, à Berlin, lors de la prolongation de la finale de la Coupe du monde. Trois jours durant lesquels la France, dans sa majorité, a apporté son soutien à Zinédine
Zidane, quand certains se sont crus autorisés à faire le procès du meneur de jeu des Bleus. Trois jours qui ont vu Marco
Materazzi, la « victime » du coup de tête du Français, exposé sa version des faits.
Mercredi, sur le plateau de Canal+, Zinédine Zidane est donc sorti de son silence et de sa retraite de joueur professionnel. Face à Michel
Denisot, qu'il n'avait sans doute pas imaginé revoir après lui avoir confié il y a près de deux ans sa volonté de mettre fin à sa carrière internationale, le meilleur joueur de la Coupe du monde 2006, puisqu'il l'est jusqu'à nouvel ordre et malgré les menaces de Sepp
Blatter, le Tricolore a accepté de revenir sur sa Coupe du monde (voir par ailleurs) et surtout sur cette sortie ratée. |
"Des mots plus durs que les gestes..."
Cette finale, ce dernier match en carrière qu'il souligne avoir abordé "concentré comme tout grand match, parce que j'en avais besoin, de me retrouver en moi, dans ma bulle." Ce début de rencontre et cette ouverture du score, ce penalty, cette Panenka complètement folle dont il avoue qu'il la tentait pour la "première fois"! Non pas à droite du gardien, comme il en a l'habitude et comme il l'avait déjà fait en demi-finale face à Ricardo, le gardien portugais, mais bien à gauche parce qu'il y a Buffon en face, "un très grand gardien, qui peut l'arrêter (s'il) tire de la même façon." Et de lâcher: "Et puis je voulais que cela reste. Vous savez quand vous avez eu avant le match deux ou trois des personnes qui vous sont chères et qui vous disent de surtout profiter du moment à venir..."
Profiter pour lui et pour les siens, pour sa mère peut-être qui la veille de cette finale a été hospitalisé brièvement pour un léger malaise à la clinique de Vitrolles. Alors Zidane se donne, Zidane tente de faire la différence après que l'Italie a égalisé sur un coup de tête de Materazzi, comme sur cette tête, si parfaite, trop parfaite sans doute, suite à un centre de Willy Sagnol, que Buffon claque au-dessus de sa barre, et dont il n'avait pas encore revu les images: "Je la prends vraiment bien, j'aurais aimé la rater un peu plus..." Tout aurait pu être différent... Mais il faut jouer cette prolongation au bout d'un match durant lequel Zidane affirme qu'il n'existait "pas de contentieux avant (avec les Italiens) même s'il y avait des frictions avec des joueurs. C'est le jeu, c'est comme cela de toute façon depuis toujours, notamment dans une finale de Coupe du monde." Jusqu'à l'incident...
"C'est juste au moment où il y a ce tirage de maillot. Zidane pèse alors chacun de ses mots et poursuit: "Je lui dis de s'arrêter de me tirer le maillot. Que s'il le veut, je le change à la fin du match. Là il dit des mots, des mots qui sont très durs et il le répète plusieurs fois", ajoute Zidane. "Des mots qui sont parfois plus durs que les gestes. J'aurais préféré prendre une droite dans la gueule. C'est quelque chose qui, de toute façon, se fait très vite. Ce sont des mots qui me touchent au plus profond de moi." Ce qui touche Zidane, c'est bien évidemment la famille, même s'il se refusera à révéler avec précision la teneur des insultes proférées par Materazzi: "C'étaient des choses très personnelles. Cela touche à la maman, à la soeur. Vous les écoutez une fois, vous essayez de partir. C'est ce que je fais parce que je m'en vais en fait. Vous écoutez deux fois, et puis la troisième fois..."
"J'ai des enfants, je sais ce que c'est"
La troisième sera fatale au défenseur italien, mais plus encore à Zidane, conscient de l'impact de ces images qui ont fait le tour du monde: "Je m'en excuse auprès des enfants qui ont regardé cela. Mon geste n'est pas pardonnable (...) Bien sûr que ce n'est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort parce que cela a été vu par deux-trois milliards de téléspectateurs et des millions et des millions d'enfants qui ont regardé cela. Auprès d'eux, auprès des éducateurs, je m'en excuse." Quant à la réaction de ses propres enfants, Zidane n'a pas attendu les donneurs de leçons de tous poils pour assumer ses actes devant ce qu'il a de plus cher: "J'ai des enfants, je sais ce que c'est, je leur dirai de ne jamais se faire marcher sur les pieds, mais un geste comme ça, c'est intolérable..."
Des excuses franches et sincères mais qui ne seront pas suivis de regrets. Là, Zidane adopte un ton ferme, catégorique: "Je ne peux pas regretter mon geste car cela voudrait dire qu'il avait raison de dire tout cela. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas dire cela. Et non, il n'a pas raison de dire ce qu'il a dit. Surtout pas, surtout pas..." L'enquête de la Fifa? Soucieux de faire entendre sa version des faits, Zidane ne s'y dérobera pas et interroge: "Est-ce que vous croyez, vous, dans une finale de Coupe du monde comme cela, alors que je suis à dix minutes de la fin de ma carrière, que je vais faire un geste comme cela parce que cela me fait plaisir? Ce que j'ai envie de dire c'est que l'on parle toujours de la réaction. Forcément elle est punissable et elle doit être punie. Mais s'il n'y a pas provocation, il ne peut pas y avoir une réaction. Il faut sanctionner le vrai coupable, et le coupable, c'est celui qui provoque."
Par SYLVAIN LABBE
De Sports.fr
RadioFrance.fr
13/07/2006
Zidane : des excuses sans regrets
Zinédine Zidane s'est excusé pour son coup de tête à Marco Materazzi en finale du Mondial. Mais il a refusé de regretter explicitement ce geste, affirmant avoir été insulté par "des mots très durs", et répétés, à l’encontre de sa mère et de sa sœur. Le défenseur italien a démenti ces propos.
Mère et soeur insultées
Des excuses mais pas de regrets. C’est huit ans tout juste après le titre des Bleus chez eux que leur désormais ancien capitaine s’est expliqué. Dans un entretien sur Canal+, avec Michel Denisot, le meneur de jeu a confié : "Je m'en excuse auprès des enfants qui ont regardé cela. Mon geste n'est pas pardonnable (...) Bien sûr que ce n'est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort parce que cela a été vu par deux-trois milliards de téléspectateurs et des millions et des millions d'enfants qui ont regardé cela." Toutefois, avec ces excuses également "aux personnes et aux éducateurs qui sont là pour éduquer ces enfants et leur montrer les choses à faire et à ne pas faire", Zidane a détaillé l’origine de tout cela : "c'étaient des choses très personnelles. Cela touche à la maman, à la soeur. Vous les écoutez une fois, vous essayez de partir. C'est ce que je fais parce que je m'en vais en fait. Vous écoutez deux fois, et puis la troisième fois..." Et pour celui qui est alors redevenu humain, aujourd’hui, "Je ne peux pas regretter mon geste car cela voudrait dire qu'il avait raison de dire tout cela. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas dire cela. Et non, il n'a pas raison de dire ce qu'il a dit." Zidane a précisé qu'il se rendrait devant la commission de discipline de la Fifa, qui a ouvert une enquête sur son geste, mais a aussi réclamé des sanctions contre Materazzi. Car, selon celui dont le titre de meilleur joueur de la Coupe du monde est désormais menacé, "Il faut sanctionner le vrai coupable, et le coupable, c'est celui qui provoque."
Par ailleurs, lors d'un autre entretien sur TF1, Zidane s'en est vivement pris au dirigeant populiste italien, de la Ligue du Nord, Roberto Calderoli, qui a dit que l'équipe de France était "composée de noirs, d'islamistes et de communistes", des propos "pires" que son coup de tête selon le joueur à peine retraité.
Démenti de Materazzi.
Le défenseur italien a démenti avoir insulté la mère de l’ancien capitaine des Bleus. "Je ne lui ai rien dit qui concernerait le racisme, la religion et la politique. Je n'ai pas parlé non plus de la mère. J'ai perdu ma maman à 15 ans et aujourd'hui encore je suis ému rien que d'en parler. Naturellement, je ne savais pas que la sienne était à l'hôpital et je lui fais mes meilleurs voeux", a déclaré Materazzi dans une interview au quotidien spécialisé Gazzetta dello Sport, selon l'agence Ansa. Et d’ajouter, dans cette interview réalisée avant celle du n°10 français, que "Zidane est depuis toujours mon idole, je l'admire beaucoup". Mardi, le joueur de l’Inter de Milan avait déjà reconnu avoir insulté Zidane, sans préciser de quelle manière, affirmant que ce dernier avait eu un comportement "super-arrogant" à son égard.
France2
13/07/2006
Materazzi dans le collimateur de la FIFA
- Grégory JOUIN
La FIFA a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête disciplinaire à l'encontre du joueur italien Marco
Materazzi.
La Fédération internationale se trouve dans l'embarras. Les textes de la FIFA sont formels: l'article 55 du Code disciplinaire prévoit la disqualification d'une équipe en cas de geste discriminatoire. S'il est prouvé un jour que Materazzi a utilisé des paroles racistes devant Zidane, l'Italie pourrait donc perdre la Coupe du monde.

Marco Materazzi - AFP |
Le 20 juillet à Zurich
Cette décision d'enquête disciplinaire, indique la Fifa "a été prise suite aux premières déclarations du Français Zinedine
Zidane, qui a frappé Materazzi d'un coup de tête lors de la finale de la coupe du monde de la
FIFA, à Berlin le 9 juillet". Zidane a expliqué dans une interview avoir "réagi à une provocation répétée de l'Italien", ajoute le communiqué.
La FIFA va "analyser en profondeur les circonstances de l'incident".
Zidane, qui fait l'objet également d'une enquête, "reçoit le droit d'être entendu sous la forme d'une prise de position qu'il doit présenter avant le 18 juillet".
Cette prise de position sera ensuite remise à Materazzi, qui devra à son tour s'expliquer. Les deux joueurs ont été convoqués pour une confrontation le 20 juillet à Zurich, au siège de la
Fifa, devant la commission de discipline de l'organisation. La commission se prononcera le jour même, et sa décision fera l'objet d'un communiqué de presse. |
L'interrogatoire des deux joueurs aura lieu à huis-clos, précise encore la
Fifa. Lors de la finale du Mondial, Zidane avait frappé Materazzi, qui s'était écroulé, d'un coup de tête dans la poitrine à la 110e minute, avant d'être exclu définitivement.
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