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Le Mondial 2006 en Allemagne ... La Finale   et    >>> Le Dossier  Zidane - Materazzi"

La joie du capitaine Fabio Cannavaro et de toute la Squadra Azzurra. (Photo : AFP)

L'ITALIE CHAMPIONNE DU MONDE - 4È TITRE POUR LA SQUADRA AZZURA
L’Italie a gagné hier sa quatrième couronne mondiale en battant la France aux tirs au but, 5 à 3. A l’issue du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité 1 à 1.Aux tirs au but, l’attaquant français Trézéguet a échoué.

l'Italie prive Zidane et les Bleus d'une deuxième étoile

Zinedine Zidane est le second joueur de l’histoire de la Coupe du Monde FIFA à se faire expulser en finale. Le premier est Marcel Desailly, en 1998 lors de France-Brésil.  

A la 109e minute, le capitaine des Bleus commet l'irréparable. Retour en images sur ce geste incompréhensible

MONDIAL. --En dépit d'une défaite aux tirs au but, les Français vont quand même saluer le beau parcours de leur équipe
Bravo et merci les Bleus
La déception était immense, hier, partout où des écrans géants avaient été installés pour regarder cette finale tant attendue. L'exploit n'a pas eu lieu et la deuxième étoile ne sera pas imprimée sur les maillots. Les Français ont même eu la déception de voir partir Zinedine Zidane sur une faute grossière.
Mais ils ont tout de même tenu à saluer par quelques manifestations de joie une équipe qui les a fait vibrer pendant un mois et sept matchs. Avec une pensée pour « Zizou » pour sa dernière apparition sous le maillot de l'équipe de France. Dans la rue et les bars, le numéro 10 aux pieds magiques était hier soir autant regretté que la défaite, malgré un vilain geste dans la prolongation. 
Une centaine d'écrans en région. La fête avait pourtant débuté de belle façon, par une communion totale avec 40 000 personnes au parc des Princes pour assister à la rencontre. Dans le Sud-Ouest, la ferveur était à son comble au moment du coup d'envoi devant une centaine d'écrans géants installés dans toutes les villes de la région. La plupart des bars n'avaient pas manqué l'événement, avec des retransmissions dans des salles bondées. Les drapeaux et les maillots avaient été sortis un peu partout. L'Assemblée nationale avait été entourée d'une grande banderole bleue, blanc, rouge, et la place de la Bourse à Bordeaux éclairée aux couleurs de la France. Mais cette passion des Français pour leur équipe n'a pas suffi.
Reçus à l'Elysée.Reçus à l'Elysée. A Berlin aussi, la déception des supporteurs était grande. Dès ce matin, les Bleus vont quitter leur hôtel vers 10h15 pour se rendre à l'aéroport de la capitale allemande. Leur arrivée est prévue aux alentours de 12 heures à Roissy-Charles-de-Gaulle. Ensuite, joueurs et encadrement seront conduits en car au palais de l'Elysée, à Paris, où le président Jacques Chirac les a invités à déjeuner quel que soit le résultat.
Dans l'après-midi, les Français pourront à nouveau rendre hommage à leurs champions, même vaincus. Si le programme est respecté, les joueurs remonteront la plus célèbre des avenues parisiennes en car.   - SudOuest.com  10/07/06

Les Bleus solidaires de Zizou 
Personne dans le camp français n'a voulu condamner ou accabler Zinédine Zidane dimanche soir, coupable d'avoir donné un coup de tête à Marco Materazzi. Un geste qui lui a valu son exclusion pendant la prolongation de la finale de Coupe du monde de football à Berlin. 

nouvelobs.com  10/07/2006

Mondial: Zidane élu meilleur joueur en dépit de son expulsion - AP | 10.07.06 | 11:14
BERLIN (AP) -- Zinédine Zidane a été élu meilleur joueur de la Coupe du monde 2006, a annoncé lundi la FIFA, en dépit de l'expulsion du capitaine des Bleus face à l'Italie dimanche soir en finale. 
Quittant le football après cette finale perdue aux tirs au but, Zizou a reçu 2.012 points lors d'un vote auprès des journalistes accrédités pendant le tournoi, devançant les Italiens Fabio Cannavaro (1.977 points) et Andrea Pirlo (715 points). 
Zinédine Zidane, qui avait ouvert le score en finale d'un penalty tiré à la Panenka à la 7e minute, avait ensuite été exclu à la 110e minute pour avoir donné un coup de tête dans le thorax du défenseur italien Marco Materazzi. 
Les précédents lauréats ont été le gardien allemand Oliver Kahn (2002), les attaquants brésiliens Ronaldo (1998) et Romario (1994), l'attaquant italien Salvatore Schillaci (1990) et l'Argentin Diego Maradona (1986). 
Pour l'édition 2006, l'attaquant allemand Miroslav Klose a été sacré meilleur buteur avec cinq buts. En 2002, c'était Ronaldo avec huit buts. AP 


Le Tableau final

Orange.fr 08/07/2006

Le sourire de l'Allemagne - Par LAURENT DUYCK De Sports.fr
En attendant l'apothéose de cette Coupe du monde 2006 programmée dimanche entre l'Italie et la France, l'Allemagne a terminé en beauté son Mondial. Les hommes de Jürgen Klinsmann, plébiscité pour continuer sa mission à la tête de la National Mannschaft, ont remporté samedi à Stuttgart la petite finale face au Portugal grâce notamment à deux chefs-d'œuvre signés Bastien Schweinsteiger (3-1). Une sortie réussie à l'image de celle d'Oliver Kahn qui, à 37 ans, tire un trait sur sa carrière internationale.

Schweinsteiger félicité par Ballack et Klose. Un témoignage de la solidarité allemande...

Près de 50 000 spectateurs debout dans les travées du stade de Stuttgart, applaudissant à tout rompre leur National Mannschaft. L'Allemagne n'est pas championne du monde mais le public allemand sait se montrer reconnaissant. Pour la qualité de la prestation offerte par son pays, hôte salué par ailleurs pour son sens de l'accueil et la 

beauté des stades mis à disposition des équipes. Pour la performance réalisée par les hommes de Jürgen Klinsmann tout au long de cette compétition. Pour cette victoire 

en fanfare de ses protégés,  vainqueurs de la petite finale face au Portugal (3-1).
Titularisé par Jürgen Klinsmann, nommé capitaine en l'absence de Michael Ballack, blessé, Oliver Kahn ne pouvait espérer, à l'exception de celle réservée dimanche à Zinedine Zidane, plus belle sortie internationale. A 37 ans, le capitaine emblématique du Bayern Munich a vécu un ultime tour de piste avec la sélection riche en émotions. Ovationné par le public du Gottlieb-Daimler Stadion au moment de faire son apparition sur la pelouse, acclamés en cours de match à la suite d'une parade décisive sur une frappe de Cristiano Ronaldo, le vétéran allemand a été salué à la mesure du monument qu'il est outre-Rhin. "King Kahn" peut se retirer, fier de cette médaille de bronze décrochée quatre ans après l'argent asiatique, satisfait du comportement de ses coéquipiers, apaisé par cette dernière aventure qui lui a permis de se découvrir sur le plan humain.
La der de Figo 
Des deux capitaines présents sur la pelouse de Stuttgart, Oliver Kahn aura donc réussi sa sortie, laissant à Luis Figo la détresse d'une ultime défaite. L'ancien Madrilène n'aura pas réussi à égaler la performance d'Eusebio, qui avait mené son équipe à la troisième place de la Coupe du monde 1966. Mais l'Interiste, finaliste de l'Euro 2004, demi-finaliste de la Coupe du monde 2006, peut quitter la sélection la tête haute, assuré de figurer au côté du grand Eusebio dans les cœurs lusitaniens. 
S'il aurait préféré une reconnaissance collective, le capitaine portugais s'est une nouvelle fois, une dernière fois, illustré dans le dernier quart d'heure de la rencontre. Entré en jeu à la place Pauleta, Figo a assisté au troisième but allemand avant d'offrir, dans un dernier sursaut d'orgueil propre à ce champion d'exception, la réduction du score portugaise à Nuno Gomes (88e). Un dernier centre millimétré, un ultime caviar comme pour résumer une carrière en sélection, conclue par cette127e cape, record national. 
Schweinsteiger décisif
Le coup de rein de Figo est malheureusement venu trop tard pour les Portugais. Après une première période propice à mettre les gardiens en valeur, le Portugais Ricardo se montrant notamment décisif sur des frappes lointaines de Kehl et Podolski (21e et 25e), les Allemands ont su forcer la décision au retour des vestiaires. Bastien Schweinsteiger, d'une frappe lourde qui n'est pas s'en rappeler celle de Philip Lahm, premier buteur de ce Mondial, libère le plublic de Stuttgart peu avant l'heure de jeu (56e, 1-0). Cinq minutes plus tard, ce même Schweinsteiger centre fort devant le but, espérant une déviation décisive d'un de ses partenaires. Un vœu réalisé par... Petit, malheureux buteur contre son camp (61e). Et ce n'est pas terminé pour le milieu de terrain du Bayern qui, côté gauche, repique une nouvelle fois au centre et décoche une frappe pied droit surpuissante qui trouve le petit filet opposé pour un but identique au premier.
Jürgen Klinsmann peut savourer. Au plus bas avant l'ouverture du Mondial, sa cote n'en a pas fini de monter tout au long de la compétition pour atteindre son paroxysme avec cette troisième place. Au point d'être plébiscité, à l'instar de Franz Beckenbauer qui fut le premier à le critiquer, pour continuer sa mission à la tête de la National Mannschaft. Un destin à la Domenech ? 

Orange.fr 08/07/2006

Mondial-2006: l'Allemagne finit troisième en battant le Portugal 3 à 1

L'Allemagne a pris la troisième place du Mondial 2006 de football en battant le Portugal 3 à 1 (mi-temps: 0-0), samedi à Stuttgart.L'événement
Schweinsteiger a inscrit un doublé pour les Allemands, (56, 78) le Portugais Petit à inscrit un but contre son camp (61). Nuno Gomes a marqué pour le Portugal à la 88e.
Près d'un million de supporteurs allemands ont assisté samedi soir à Berlin à la victoire de leur équipe.
Selon la police, près d'un million de 

personnes s'étaient rassemblées à l'intérieur de la "Fanmeile", le "territoire" réservé aux supporteurs près de la Porte de Brandebourg, où ils pouvaient suivre sur plusieurs écrans 

géants le match de la Nationalmannschaft. lors de rencontres précédentes de l'Allemagne, tant dans la capitale qu'à Munich (sud) et Dortmund (ouest), des foules similaires s'étaient mobilisées arborant une nuée de drapeaux aux couleurs nationales noir-rouge-or.


Le Monde 09/07/2006

L'Allemagne monte sur le podium de son Mondial

'Allemagne aura décidément réussi sa Coupe du monde. Outre une organisation et une ambiance unanimement saluées, l'Allemagne a relevé le défi sportif. Certes, l'Italie a privé la Mannschaft de la finale du tournoi, en s'imposant 2-0 en demi-finale. Mais ce sera là la seule défaite concédée par les hommes de Jürgen Klinsmann qui se sont imposés, samedi 8 juillet, dans la petite finale, face au Portugal, l'autre demi-finaliste malheureux de la compétition.

AP/FRANK AUGSTEIN

Au milieu de ses hommes, Jurgen Klinsmann jubile. La Mannschaft termine sa Coupe du monde en beauté, et prend la troisième place de la compétition en battant le Portugal (3-1).

LES PORTUGAIS SAUVENT L'HONNEUR
A la 76e, sur une nouvelle frappe cadrée portugaise, Kahn est encore impérial sur sa ligne. Le contre mené aussitôt par les Allemands se conclue par un nouveau tir, côté gauche, de Schweinsteiger, qui se retrouve encore dans le même périmètre d'où il avait marqué le premier but de la partie. Là encore il tente sa chance, mais vise cette fois le côté opposé. La frappe fait mouche et Ricardo s'incline pour la troisième fois face à son bourreau de la soirée (3-0, 77e). 
Les Portugais, et c'est tout à leur honneur, ne relâchent pas leur effort. Kahn repousse un coup franc de Cristiano Ronaldo à la 81e, mais ne peut rien sur une tête à bout portant de Nuno Gomes, servi au millimètre par Figo, côté droit (3-1, 86e). Les Portugais sauvent l'honneur, mais la troisième marche du podium est déjà acquise à l'Allemagne qui savoure ce lot de consolation
.

Zidane et ses partenaires devant leurs supporteurs-AFP-Laban-Mattei 

France 2  10/07/2006

Les Bleus acclamés par leurs supporteurs 

L'équipe de France a été reçue à Paris par des milliers de supporteurs, au lendemain de sa finale de Mondial perdue.
C'est depuis un balcon de l'hôtel Crillon sur la Place de la Concorde, que les Bleus ont été ovationnés tous ensemble, puis un par un. Zinédine Zidane s'est fait d'abord très discret, saluant rapidement la foule, puis à la demande des milliers de supporteurs, "le maestro" est revenu pour un dernier salut.
Romain Bonte 

"Merci les Bleus !"
L'avion des Bleus s'était posé sur le tarmac de Charles de Gaulle peu avant 13h00. Une petite centaine de supporteurs attendaient devant le pavillon de réception de l'aéroport dans l'espoir d'apercevoir quelques unes de leurs idoles. En vain, les joueurs sont sortis en catimini par la zone de fret et ne défileront pas sur les Champs Elysées.
En revanche, l'équipe de France a accepté l'invitation du chef de l'Etat qui a organisé un déjeuner en leur honneur. Dans son discours, le président français a fait part de "l'admiration et de l'affection de la nation toute entière, son respect aussi", à Zinédine Zidane, encore très peiné par son expulsion de la veille. Seul absent de marque chez les Bleus, Fabien Barthez a été excusé pour des raisons familiales.
Finalement, le public français a été en mesure de saluer ses Bleus à Paris, Place de la Concorde, vers les 16h00. Les Bleus, dont 

 le programme avait pris du retard depuis leur départ de Berlin, se sont finalement présentés avec une heure et demie de retard sur le programme annoncé.
Raymond Domenech, le sélectionneur si décrié au début, s'est présenté d'abord puis a fait venir Zinédine Zidane, Franck Ribéry, Thierry Henry et Claude Makelele et toute l'équipe. Même Djibril Cissé avec ses béquilles, était là. A l'applaudimètre, Zidane l'emportait devant Ribéry et Henry, mais Domenech a reçu aussi un bel hommage, jusqu'à l'apparition de David Trezeguet, jusque-là en retrait, et qui a été véritablement ovationné malgré son tir au but manqué la veille. Des drapeaux tricolores sortaient de la foule qui entonnait une Marseillaise.
Quelques slogans fusaient "Zizou à l'Euro", pour demander au capitaine des Bleus de revenir pour les qualifications de l'Euro-2008 dont le premier match sera joué le 6 septembre prochain contre... l'Italie. Toutes générations confondues, et avec une forte proportion de jeunes filles et d'enfants, les supporteurs ont patienté sous un chaud soleil.
Un grand calicot avec le simple mot "Merci", ou des banderoles "Les Antilles avec les Bleus" donnaient le ton de la rencontre. "Ils n'ont pas perdu", "on doit les remercier", "c'est la dernière fois que l'on voit cette équipe magique", étaient les phrases qui revenaient le plus souvent. "Merci les Bleus !"

 

 

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