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  Le Sport est Roi ...

Le Mondial 2006 en Allemagne ... les 1/2 de finale

Aujourd'hui...

Miroslav Klose (attaquant allemand): "Je crois que c'était un match très serré. Les deux équipes ont eu leur chance pendant le temps réglementaire. Mes compliments aux Italiens, ils nous ont eu juste à la fin en marquant deux très beaux buts. Nous sommes très déçus mais nous pouvons être fiers de notre équipe, nous avons beaucoup de très jeunes joueurs".

Philipp Lahm (défenseur allemand): "C'est très dur à avaler, perdre comme ça à la fin de la prolongation. On a rencontré une bonne équipe, il n'y a pas eu beaucoup d'occasions de part et d'autre, c'était un match relativement équilibré. Nous sommes très déçus, nous avons pris deux buts juste avant la fin mais nous avons tout donné."

Marcello Lippi (sélectionneur de l'équipe d'Italie): "Je suis très content, c'est un rêve que nous avons réalisé. Nous avons dominé la rencontre et nous avons été la meilleure équipe. Les joueurs se sont dépassés et ont été exemplaires, ils ont vraiment fait ce que j'attendais d'eux avec beaucoup d'enthousiasme. Je suis très fier de cette équipe".

France3  05/07/2006

Zidane envoie la France à Berlin - Xavier RICHARD 

Huit ans après 1998, la France atteint sa deuxième finale de Coupe du monde grâce sa victoire sur le Portugal 1-0.
Domenech avait donné rendez-vous au 9 juillet, il a tenu parole. Le sélectionneur des Bleus a pourtant souffert en voyant ses Bleus accrochés par les Portugais. Il fallait un penalty de Zidane, obtenu grâce à une faute de Carvalho sur Henry, pour débloquer la situation. En patron de la défense, Thuram n'avait plus qu'à fermer la boutique.

De la Seleçao à la Selecçao, il n’y a qu’un match ou plutôt une marche. Mais elle est haute et, même si Malouda bénéficie d’un oubli de Miguel pour s’offrir la première occasion du match, la belle machine tricolore n’affiche pas la même densité que face au Brésil. Un peu 

rop haut dans les premières minutes, le bloc français s’expose aux contres portugais que Ronaldo s’applique à mener. Nullement gêné par les sifflets - Y aurait-il 

 des Anglais dans l’Allianz Arena ? - le Mancunien illumine l’enceinte munichoise qui s’affiche pourtant en blanc. Il sert une première fois Deco, qui oblige Barthez à un premier sauvetage (4e), avant de talonner pour Maniche dont la frappe vient frôler la barre du portier français (9e). Les Bleus semblent mal à l’aise et ne parviennent pas à bloquer les milieux lusitaniens. Visiblement impressionné par l’évènement - comment ne pas l’être - Franck Ribéry perd de précieux ballons et oublie souvent son replacement sur le couloir droit. C’est à l’opposé que Figo prend l’espace. Il s’essaye du gauche mais ne trouve pas le cadre (16e). 

On discute beaucoup dans les rangs bleus. Sur son banc, Domenech retient son souffle quand Viera sèche Deco après une faute non sifflée sur Zidane. Monsieur Larrionda garde ses jaunes au chaud. Ouf !

Le doute n’est pas loin d’envahir le clan français. Il faut réagir. Henry s’y colle en réalisant un petit numéro de soliste à gauche mais son centre-tir trouve Ricardo (28e). Qu’importe, il aura sa revanche quelques minutes plus tard. Servi dans la surface, le Gunner surprend Carvalho qui ne peut qu’étendre son pied sur le tibia d’Henry. L’arbitre, lui, ne peut que siffler… Et comme à l’Euro 2000, Zidane se charge de la sentence. Malgré la belle détente de Ricardo, Zizou trouve le petit filet (1-0, 34e). C’est bien parti !
Très correcte jusqu’ici, la partie entre dans une nouvelle dimension. Plus intense. Plus psychologique. Et quand Mr Larrionda ne siffle pas, à juste titre, un penalty sur un plongeon de Ronaldo, on s’invective entre Domenech et Scolari (37e). En tout cas, on préfère voir le Ronaldo offensif débouler à gauche (39e) même s’il se montre toujours aussi gourmand.

 

 

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