LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

«Dadabe Noely... L'Etoile de Noël ... »      En ce mois de décembre 2007, pour mieux nous préparer et nous réjouir de la fête de Noël, voici le deuxième conte  la précieuse étoile, nous invitant à partager la lumière que nous apporte l'enfant.     Symbole de Noël dans la maison , Le poinsettia qui fleurit en automne et hiver, également appelé Etoile de Noël, est nommé Madagascar dans le pays. En effet, lorsque la feuille de cette plante est pliée en deux, celle-ci ressemble à la forme de l'île.      En cette période, veille de Noël 2007, aujourd'hui nous vous proposons de retracer l'histoire de la précieuse étoile... Vous allez découvrir que le sapin et les décorations qui l’accompagnent portent un message...   La précieuse étoile        Il était une fois, il y a fort longtemps, une petite Etoile qui venait de tomber du ciel s'égarant en plein champ sur la planète terre. Elle était splendide cette petite étoile, étincelant de mille feux, elle scintillait pour tout le monde. Mais elle était bien seule, elle ne voyait jamais personne.       Pourtant, comment ne pas être vite repérée quand on scintille de la sorte.

A ce moment-là, un méchant loup qui rôdait dans les environs, cherchant à se mettre quelque chose sous la dent, aperçut l'étoile. En un éclair, il était sur elle, cherchant à la dévorer. Elle était effrayée. Ne pouvant la croquer - car, on ne mange pas une étoile !      le méchant loup entreprit de l'enterrer. Comme seule défense, l'étoile ne put que briller plus fort afin d'aveugler le loup. Mais bientôt, elle sentit qu'elle étouffait, elle se sentit perdue et son éclat diminuait, diminuait !...      Survient une pauvre femme, tout occupée à ramasser des branches mortes pour chauffer sa maison. Le loup, surpris, s'enfuit à toute jambe laissant la petite étoile à moitié morte.  Les Rois Mages étaient guidés par une étoile qui brillait dans le ciel.      La femme doucement s'approche...  De ses mains délicates, elle écarte la terre qui écrase la malheureuse étoile. Peu à peu, reprenant espoir, elle se remit à vivre, et bientôt, elle brille de tous ses feux. « Oh, se dit la femme, je vais l'emporter dans ma maison, elle éclairera mon mari quand il reviendra du travail ! »       Abandonnant ses branches mortes, la femme recueille la petite étoile dans ses deux mains ouvertes en forme de coupe et ... Lire la suite Cliquez-ici         Manantsoa ANDRIAMIARINA de Kremlin Bicêtre

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", MRR  a répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!       ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>              ... Lister  tous les Editos

Midi Mada 20/12/2007
AMBASSADES. Des noms circulent pour occuper les postes vacants à la tête de nos représentations. Certains ont même déjà fait l’objet de demande d’agrément. - R. O

Des changements en vue ! Trois postes d’ambassadeur sont vacants à Tokyo, à Rome et à Johannesburg. Les anciens titulaires ayant été appelés à d’autres fonctions ou mutés ailleurs. Il s’agit respectivement de Radifera Jocelyn qui est parti du 3-23, Moto Azabu 2, Chome Minato-Ku à Tokyo pour emménager au 2374, Massachusetts Avenue à Washington D.C. Puis de Paraina Auguste qui a quitté la Via Riccardo Zandonai A/84 à Rome pour Dakar. Et enfin de Yvan Randriasandratriniony qui n’a pas toujours de remplaçant à Johannesburg depuis son entrée dans le gouvernement en qualité de ministre auprès de la Présidence de la République chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire. Remplacement  Si le DG sortant de Aro, Jimmy Ramiandrisoa, pourrait aller au Japon, l’ancien ambassadeur aux Etats-Unis et

actuel conseiller du Président de la République, Narisoa Rajaonarivony serait pour sa part, nommé au 1, Boulevard Suchet, 75016 à Paris. Et ce, en remplacement de Razafy Andriamihaingo qui passerait alors en Italie où était pressenti au début l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mahafaritsy Samuel. Ce n’est peut-être que partie remise pour le député élu à Toliara II qui fait, du reste, partie de la première promotion du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il sera sans doute fixé sur sa destination finale après les régionales et les sénatoriales.
Rapatriement 
De son côté, Vola Dieudonné Razafindralambo resterait finalement – du moins jusqu’à nouvel ordre - au 20-22, rue Aouis Bologuine à Alger, alors que son imminent rapatriement circulait avec insistance dans les salons et chancelleries. Statu quo également au 22-A, rue Lamartine à Genève pour Charles Rambeloson qui était sur la sellette au lendemain des législatives du 23 septembre, au motif qu’il aurait, selon des caciques du Tim, soutenu le candidat Hary Kalizy à Mahajanga I, au détriment du candidat du parti au pouvoir. En tout cas, les ambassadeurs malgaches à l’étranger seront rappelés au pays le 4 janvier pour la cérémonie de présentation de vœux à Iavoloha. 

Tribune 19/12/2007
Andry Rajoelina : Un « Noelim-pifaliana » dans les prochains jours - par RAW 
Très serein, le nouveau maire confirme sa promesse d’un grand rendez-vous avec la population d’Antananarivo. Un « Noely am-pifaliana » ou un Noêl de réjouissance de la population de la capitale comme il le dit. En attendant, les commentaires vont toujours bon train dans la rue et sur les ondes de quelques radios privées. Il est vrai, note-t-on, qu’on n’est mieux servi que par soi-même. Il faut dire aussi que la presse n’a pas été offensive ou n’a pas sollicité le nouveau maire. Par ailleurs la comparaison de ce rendez-vous programmé par Andry TGV est inévitable avec le « Noelim-pandresena » de 2001. Tel qu’on connaît le nouveau maire toutefois, et considérant le taux avec lequel il a été élu, on peut s’attendre à ce que le stade de Mahamasina soit plein comme un œuf. Comptant aussi sur le savoir-faire de l’homme en communication, la population de la capitale peut-elle espérer être servi par des écrans géants dans les alentours du Stade municipal ?
À écouter les émissions matinales « Kidaona maraina » de Radio Tana et « Karajia » de Radio Don Bosco, l’élection de maire dans la capitale hante beaucoup d’esprits. Ces émissions sont saturées des propos et interventions relatives à la victoire « surprise » de Andry Rajoelina. La défaite de son concurrent direct, Hery Rafalimanana y est disséqué et tiré par tous les côtés. Les personnes qui interviennent au téléphone dans ces émissions expriment des soutiens au nouveau maire ou consolent l’ancien patron de la mairie.
Après les déclarations du chef de l’Etat à Toamasina comme quoi les Malgaches sont arrivés à matûrité en matière de démocratie, les décryptages des intervenants dans ces émissions se sont aussi attaqués aux relations entre l’Etat et le nouveau maire. Des craintes de blocages ont fusé autant que les rumeurs à propos des caisses de la municipalité. La presse a même fait écho de l’indispensable cohabitation ou de la collaboration entre le Maire et l’Etat.
Un silence studieux
Pendant ce temps, le premier concerné, Andry Rajoelina, observe un silence de cathédrale. Certains observateurs s’inquiètent surtout quand, avec la côte de popularité acquise, le nouveau maire porté par cette vague de nouvel enthousiasme et intérêt pour la chose politique dans la cité, laisse plutôt le régime, le parti au pouvoir, voire Marc Ravalomanana, occuper le champ médiatique alors que le nouveau maire est spécialiste de la communication.
Interrogé à propos de tout ce qui se dit à la radio, dans la rue et dans les foyers autour de la table, Andry Rajoelina qui prendra ses fonctions officiellement dans quelques heures, répond calmement comme à son habitude. « Je suis toujours là. J’étais intervenu sur VIVA, mardi soir. En tout cas, par rapport à tous ces commentaires que vous rapportez, sachez que je suis disposé et prêt à travailler avec tout le monde, sans exception. Avec ceux qui ont voté pour moi, qui m’ont soutenu mais aussi avec ceux qui n’ont pas voté pour moi. Je suis ouvert à tout le monde de quel bord qu’ils soient, des dirigeants étatiques ou non ». « En fait mon silence s’explique par le fait que je dois me préparer à cette prise de fonction, peaufiner les projets et travaux à entreprendre, caler aussi les relationnelles et penser sérieusement à la passation qui, en principe, se déroulera dans quelques heures », poursuit-il.

Jeune Afrique 19/12/2007

L'épouse de l'opposant malgache Pety Rakotoniaina acquittée après six mois de détention  - APANEWS 
Ialy Rakotoniaina, épouse de Pety Rakotoniaina, ex-maire de Fianarantsoa (800 km de la capitale malgache Antananarivo), a recouvré la liberté lundi, au terme d'un procès devant la Cour criminelle ordinaire (CCO) et après six mois de détention préventive. 
Le verdict d'acquittement a été rendu peu avant zéro heure locale (20H TU) et salué par une explosion de joie dans une salle d'audience archi-comble, a constaté APA sur place. 
Mme Ialy Rakotoniaina, mère de trois enfants, avait été attraite devant la justice, et placée en détention préventive, depuis le 19 juillet dernier, sous le chef d'accusation « d'incendie volontaire de l'amphithéâtre de l'Université de la même ville, association de malfaiteurs et complicité d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat malgache ».Elle a bénéficié d'un non lieu. 
14 autres co-accusés, dont deux n'ont pas comparu à la barre de la CCO de Fianarantsoa, ont également été acquittés, « purement et simplement », pour certains, « au bénéfice du doute » pour d'autres. Tous avaient plaidé « non coupable », affirmant en outre avoir avoué sous la pression des enquêteurs, qui les auraient torturés. 
A ces révélations le Procureur général de la CCO de Fianarantsoa, a réagi pour dire que l'aveu obtenu par la torture est irrecevable. 
Pety Rakotoniaina, alors maire de la ville de Fianarantsoa, s'était porté candidat à l'élection présidentielle malgache du 6 décembre 2006, sous les habits d'une opposition radicale au président malgache Marc Ravalomanana, alors candidat à sa propre succession. 
Durant la campagne électorale l'époux de Ialy Rakotoniaina s'était signalé par des propos virulents à l'endroit du chef de l'Etat malgache et des actes de nature à créer la tension entre les deux camps ; ce qui a fini par valoir à l'opposant, des poursuites judiciaires. 
Pety Rakotoniaina se mit alors en cavale en janvier 2007 et pendant sept mois, avant d'être arrêté dans une maison, au centre ville de Fianarantsoa, après que les autorités avaient promis une récompense de 500 millions de F malgache ( 50.000 US dollars) pour sa capture. 
C'est dans ce contexte que l'amphithéâtre de l'Université de Fianarantsoa a été incendié et Ialy Rakotoniaina désignée comme "commanditaire" de l'acte criminel. Six mois après, elle est libre.

Tribune 19/12/2007
Affaire Ialy Rakotoniaina : Tous les accusés, acquittés ! -  par Nivo T. A., RAW

 une liberté provisoire bien que ses avocats, soutenus par des associations nationales et à l’étranger l’aient demandé à plusieurs reprises.
Débutant vers 11 heures du matin, l’audience a duré plus de 10 heures, étant donné qu’une trentaine d’individus y ont été entendus et plus d’une dizaine d’avocats ont assuré la défense des accusés. Sur les quinze personnes impliquées dans l’affaire, seules treize ont été auditionnées et ont comparu devant la barre. Parmi les « introuvables » mais qui ont été acquittés, il y a M. Ravalitera, un proche parent de Ialy Rakotoniaina et Francis, un membre de l’association « Tambatra » ...
Quoi qu’il en soit, et pour l’instant, les trois enfants du couple Rakotoniaina vont retrouver leur mère et fêter Noël dans une certaine allégresse.

Xinhuanet 20/12/2007
Madagascar bénéficie de 153 millions de dollars de la Banque mondiale en 2007 - Xinhua 

La Banque mondiale a accordé à Madagascar un crédit total de 153 millions de dollars américain cette année, a-t-on appris mercredi des quotidiens locaux citant le directeur pays de la Banque mondiale, Robert Blake. 
Lors d'une réunion avec la presse locale mardi, Blake a déclaré que la Banque mondiale a financé la mise en oeuvre de différents projets de développement du pays cette année. 
Il a également fait un rapport annuel des activités de la banque dans le pays et a annoncé les résultats de la 15ème reconstitution des ressources de l'Association Internationale de Développement (IDA) ainsi que les principaux points du rapport sur les indicateurs de développement en Afrique. 
Les projets qui ont bénéficié du support financier de la Banque mondiale cette année incluent les infrastructures de télécommunication impliquant 13 pays de l'Afrique de l'est et australe, d'une valeur de 30 millions de dollars. 
La banque a aussi accordé 10 millions de dollars au secteur santé et 30 millions de dollars pour les projets de bassins versants et périmètres irrigués dans quatre régions de l'île. 
Et un budget de 40 millions de dollars a été octroyé dans le cadre du quatrième Crédit d'Appui à la Réduction de la Pauvreté ( 4ème CARP). 
Cinq autres projets jugés satisfaisants par la Banque mondiale ont reçu l'approbation pour un budget supplémentaire, dont 10 millions de dollars pour le projet de nutrition communautaire et 5 millions de plus pour le projet de microfinance. 
Plus de 15 millions de dollars pour l'infrastructure de transport, 8 millions pour la gouvernance des ressources minérales et 5 millions pour le projet de gouvernance et de développement institutionnel. 
Par ailleurs, la Banque mondiale a approuvé en avril dernier la mise en place de la Stratégie d'Assistance Pays (SAP), dont le coût s'élève à 700 millions de dollars pour une période de 5 ans, avec une réduction de 30 à 40 millions de dollars des dettes de Madagascar. 
Au total, la Banque mondiale a actuellement financé 19 projets à Madagascar, estimés à 1086 milliards de dollars, mais il reste encore 300 millions de dollars à décaisser, a expliqué Blake. 
Le président du groupe de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a tenu à souligner l'engagement total de la communauté des donnateurs en vue d'aider les pays pauvres à combattre la pauvreté et à parvenir à une croissance durable, notamment en Afrique. 
Les donnateurs, composés de 45 pays, ont promis de contribuer à la 15ème reconstitution des ressources de l'IDA, qui s'élève à 41,6 milliards de dollars, avec six nouveaux membres, à savoir la Chine, Chypre, l'Egypte, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. 
Depuis sa création en 1960, l'IDA a accordé 182 milliards de dollars de crédits et de dons, dont la moitié en faveur de l'Afrique. 
L'IDA fait partie du groupe de la Banque mondiale qui soutient financièrement des programmes visant à réduire la pauvreté dans les pays les plus pauvres du monde avec des crédits à long terme et ne portant aucun interêt. 

Les Nouvelles 19/12/2007
Des bouchons, encore des bouchons…
Décidément, tous les chemins mènent à Analakely et Behoririka, ou encore à Andravoahangy et ses alentours. Rien qu'à voir les bouchons qui paralysent la circulation un peu partout, voire même à l'entrée de la ville (route circulaire, Ankadimbahoaka, Antanimena ou Ankorondrano, Ankazomanga Andraharo), partout où l'on va, on est toujours confronté à ce maudit «Embouteillage». Y a-t-il une solution ? Car on a beau diriger les usagers vers les nouvelles bretelles de la ville, c'est-à-dire vers le boulevard de l'Europe ou encore à Anosibe, mais rien n'y fait, embouteillages persistent encore et toujours. 
Pour arriver à l'heure au bureau, vers huit heures en ville, les gens qui habitent du côté de Talatamaty d'Ivato ou d'Ambohidratrimo, doivent partir avant 7 heures pour éviter les embouteillages à Ambohibao qui commencent vers 7 heures dix. De même pour les gens qui habitent l'axe Est de la ville dont Ambohimanga, Ilafy, Ambohitrarahaba et Lazaina. En effet, les embouteillages à Analamahitsy se forment dès 7 heures dix ou quinze également. 
Cela fait quelques années que les Tananariviens endurent les affres de la circulation, surtout en période de fêtes, notamment durant la veille des fêtes de fin d'année. Mais est-ce une raison pour accepter ce «laisser-aller» ? Allons-nous vivre ce calvaire dont les responsables de la commune semblent négliger ? Car il est vrai, Tsimbazaza est en pleine transition : Hery Rafalimanana s'en va, Andry Rajoelina arrive et toutes les décisions sont suspendues… 
En tout cas, on souhaite que la commune d'Antananarivo et celles des périphéries de la ville prennent rapidement ce problème à bras le corps pour éviter aux automobilistes de perdre sur tous les tableaux. Effectivement, on perd un temps fou dans les bouchons sans compter les dépenses futiles en carburant mais également on rôtit dans l'auto avec cette chaleur insupportable. Et que dire des énervements engendrés par ces piétons qui circulent en pleine chaussée ? 
Rappelons que malgré le fait qu'il y ait eu plusieurs changements pour améliorer l'environnement à Antananarivo, notamment les espaces verts et les ruelles réhabilitées, l'embouteillage demeure encore l'un des premiers facteurs de pollution dans une ville. Dans ce dessein, à part les feux de brousse qui en font déjà des siennes, viennent encore les gaz des millions de voitures qui circulent à Antananarivo. Ne soyons donc pas étonnés si 14,6% des enfants d'Antananarivo souffrent de maladies respiratoires. Comme quoi, ces arguments ne sont-ils pas assez solides pour que personne daigne enfin réagir ? 
Faly Rajaonarison

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Tribune 19/12/2007
Fête de Noël : Les dindes à Ar 20 000 - par Herimanda R. 
Un Noël et une fin d’année sans dinde ? Force est d’y penser. « Les prix de la volaille ne sont plus à la portée de toutes les bourses. Une dinde de 4 kg est à Ar 20 000. Les poulets vivants coûtent Ar 4 000 à Ar 7 000 » nous a dit une commerçante de volaille à Analakely lors d’un interview que cette dernière nous a accordée.
Cela fait maintenant un mois qu’elle s’y trouve. « Depuis, je ne vends que 2 ou 3 dindes tout au plus dans la semaine contre 30 à 35 pour les poulets. A ma connaissance, les gens les achètent non pas pour la fête de Noël et de fin d’année, mais pour leurs familles qui sont malades à l’hôpital et qui ont besoin de bouillons de poulets ».
Nous sommes à moins d’une semaine de la fête de Noël. Des ménages, des mères de famille en particulier ne sont pas encore pressées pour acheter la volaille, et en particulier les dindes. Une dame que nous avons rencontrée affirme que son mari n’a pas encore touché son salaire. Une autre ne pense même pas dépenser son argent pour le menu de Noël.
Des viandes de zébus à la place des volailles
« Chaque année, nous fêtons Noël. Nous préparons des repas très spéciaux. Cette fois-ci, vu la cherté de la volaille, je préfère préparer le menu avec des viandes de zébus. Le prix est plutôt abordable. Je crois que si la préparation est bien faite, les plats seront plus délicieux que ceux qui sont faits avec des dindes ».
Cette mère de famille a eu raison. Mais elle a tort également. Puisque le prix de kilo de la dinde revient à Ar 5 000 contre Ar 6 000 pour la viande de porc. Seulement, beaucoup de ménages n’ont pas la possibilité d’acheter une dinde à Ar 20 000.

Midi Mada 19/12/2007

ANTANANARIVO. La capitale vit dans une atmosphère de fête, avec une affluence monstre dans le centre ville, pas toujours facile à gérer, notamment au niveau de la circulation et l’occupation illicite des trottoirs. 

Vaines tentatives pour déloger les marchands ambulants On le vit depuis plusieurs semaines, le centre d’Antananarivo et les quartiers environnants où se situent les marchés et les commerces de produits de consommation, sont totalement pris d’assaut, veille de fête étant. Mais l’anarchie a commencé à regagner du terrain, parlant notamment de la circulation et surtout des marchands inondant, non plus les trottoirs, mais même les chaussées des rues d’Analakely, Tsaralalàna, Behoririka et les quartiers avoisinants. En effet, malgré l’existence de plusieurs espaces consacrés aux marchands pour le bazar de Noël, L’occupation des trottoirs et d’une bonne partie des rues du centre ville par les marchands à la sauvette, en période de fin d’année, semble toujours être un problème resté irrésolu, et est devenu un véritable cauchemar pour les agents de la circulation et même les agents de la municipalité qui ne semblent pas en être venus à bout, vu le caractère récurrent du problème.  Cache-cache  Quelques tentatives de « déloger » les marchands irréguliers des chaussées de Behoririka, notamment, ont été notées. Sans grand succès, apparemment, car les endroits en question n’étaient pas débarrassés pour autant de leurs occupants et hier en milieu d’après-midi, jouets en tous genres, guirlandes, habillements, vaisselles, et autres, continuaient toujours de grignoter aux automobilistes une bonne partie de la rue. Bref, les marchands ambulants qui le sont moins en occupant les chaussées, sont habitués aux parties de cache-cache avec les agents de la municipalité et semblent toujours prêts à rejouer indéfiniment à ce jeu du chat et de la souris. « Cette situation est devenue presque naturelle pour nombre d’entre nous », commente Emma, dont le travail consiste à vendre de la vaisselle et à

confectionner des paquets cadeaux sur un trottoir, à Tsaralalàna. Pour elle, l’idéal serait de trouver un endroit pour travailler, où elle ne sera plus en situation irrégulière. Mais il n’est pas question pour elle de « déménager » vers un endroit peu fréquenté, loin des passants, ses clients potentiels. 
Hanitra R

allAfrica 19/12/2007
Madagascar: «L'amnistie fiscale concerne 300 entreprises»- L'Express de Madagascar -Mahefa Rakotomalala
Le directeur géneral des impôts dresse un bilan de l'amnistie fiscale annoncée par le chef de l'Etat lors de la célébration de la Fête nationale.
L'amnistie fiscale court jusqu'au 31 décembre. Combien d'entreprises sont concernées ?
Le nombre d'infractions ayant bénéficié de l'amnistie fiscale s'élève à 300, englobant à la fois les personnes physiques et les entreprises. Je précise que l'amnistie concerne uniquement le paiement des amendes relatives aux infractions. Les bénéficiaires ont dû s'acquitter normalement des impôts dont ils sont redevables à l'Etat, ce que nous appellons dans notre jargon technique le principal. L'amnistie n'est pas automatique pour tous ceux qui sont coupables d'infractions fiscales. Seuls ceux qui se sont presentés ou se présenteront volontairement avant le 31 décembre 2007 pour déclarer les infractions en bénéficient.
Comment cette mesure s'est-elle repercutée sur la recette fiscale ?
L'amnistie fiscale a encouragé les entreprises à s'acquitter de leurs impôts. Elle a donc permis de collecter au total 1,5 milliards ariary de recette fiscale. Ce qui montre à l'évidence de l'opportunité de cette mesure. Car sans l'amnistie, il aurait fallu passer par de longues procédures judiciaires pour obliger les entreprises à s'en acquitter. Par ailleurs, le montant des amendes et des pénalités s'éleve au cinquième seulement du principal.
On parle actuellement d'élargissement de la recette fiscale. Comment comptez-vous agir pour y parvenir ?
C'est justement l'objectif de la simplification de la procédure fiscale, c'est-à-dire pouvoir faciliter également les contrôles. En fait, notre idée consiste à affecter des agents supplémentaires, qui ne sont pas forcément des spécialistes du contrôle fiscal, dans le but d'élargir leur champ d'action. Le recrutement de nouveaux contrôleurs des impôts entre également dans cette optique.
Et la règle de bonne conduite ?
La confection de ce code a duré plus d'un an. Des questonnaires ont été envoyés auprès des agents pour savoir comment améliorer notre methode de travail et plus de 70% d'entre eux ont repondu. Cela signifie qu'ils sont déjà conscients de la nécesité d'être plus performants.

Tribune 19/12/2007
Cjsoi : 10 médailles pour les Malgaches - par Rata 
10 médailles pour quatre nageurs ! La délégation sportive malgache au tournoi de la Cjsoi à l’île Maurice n’ a pas à rougir de ses résultats. Certe, classée à la dernière place mais avec une collecte de 10 médailles, 5 en argent et autant en bronze, pour une équipe de 4 sportifs, elle est loin d’avoir été ridiculisée à cette compétition dominée par les nageurs de l’île de La Réunion. Mieux, aucun des éléments de l’équipe nationale ne rentre bredouille au pays en réussissant d’accrocher au moins une médaille à son cou. Estella Rabetsara, la benjamine du groupe, trustait la médaille d’argent au 200m brasse, 200m quatre nages, au 50m dos et la médaille de bronze au 50 m papillon. Une collecte personnelle qui conforte la recommandation de la Fina (fédération internationale) à l’endroit de la Fmn de « suivre de très près » la nageuse d’Antsirabe. Randrianalifera Fanilo complète la liste des médaillées d’argent de la Grande île en se classant à la seconde place du100m brasse et 50 m brasse. Elle a par ailleurs terminé le 200 m brasse derrière sa compatriote Estella, raflant ainsi au passage la médaille de bronze. La même couleur que s’étaient parés la sportive de l’Esca, Stéphanie Rasoamanana (100m brasse) et Rakotondrazaka Indra (200m brasse, 100m brasse), l’unique garçon de la sélection nationale.

Les Nouvelles 19/12/2007
RADIOGRAPHIE INDUSTRIELLE : Premier diplôme de qualification niveau II
Rado Randrianarivelo a reçu hier son diplôme de qualification niveau II en radiographie industrielle au cours d'une cérémonie qui a eu lieu à l'espace Dera. C'est une première pour le pays car Rado Randrianarivelo est le premier malgache à obtenir ce diplôme. Ce nouveau diplômé a suivi une formation d'un an et demi et passé trois examens en Afrique du Sud. Il a obtenu un résultat de 100% lors de son dernier examen. Sa formation a été financée par la société Madinspect gérée par José Sambat, un ressortissant mauricien également détenteur de cette qualification niveau II en radiographie industrielle. 
Ernest Gérard Lemaire, ambassadeur de la République de Maurice, a affirmé au cours de son allocution lors de la cérémonie que c'est un exemple de «win win» (gagnant gagnant) en matière de partenariat pour nos deux pays. En effet il a ajouté que les bénéfices tirés des coopérations entre Madagascar et Maurice ne devraient pas se limiter seulement à l'aspect commercial mais devraient s'élargir également sur le plan social en vue du développement de la région. 
La radiographie touche bon nombre de secteurs dont la médecine pour les rayons X dans les hôpitaux et la tuyauterie notamment pour les bacs de stockage pétrolier. La radiographie industrielle est une méthode qui consiste à faire un contrôle non destructif, et la Grande île a toujours eu recours à des travailleurs expatriés pour effectuer certaines opérations que seules les personnes de qualification de niveau II ou plus ont le droit de faire. 
Rado Randrianarivelo pour sa part ne compte pas dormir sur ses lauriers et ambitionne d'obtenir un jour la qualification de niveau III qui peut s'acquérir après plusieurs années d'expérience et de formation. 
Loïc Henintsoa

Xinhuanet 20/12/2007
Carla serait la Première Dame de la France? 

Les Nouvelles 20/12/2007
CHAMBRE DU COMMERCE :Validation des résultats ce jour 
Les dés sont jetés, et le résultat est là. La liste «Fandrosoana» siègera sans grande surprise à la Chambre de commerce d'Antananarivo, englobant Antananarivo ville, Avaradrano, Atsimondrano, Ambohidratrimo, Anjozorobe et Manjakandriana. Unique liste en lice, le «Fandrosoana» récolte 278 votes (les trois collèges réunis), sur les 290 exprimés. 
«Le scrutin s'est bien déroulé dans l'ensemble» se félicite Denis Raoeliarijaona, président du comité Ad Hoc chargé de l'organisation et du suivi des élections. Si le comité validera les résultats ce jour, le «Fandrosoana» pourra à une date ultérieure, désigner le nouveau président de la Chambre de commerce, ainsi que les membres du bureau, dont le mandat courra sur les quatre prochaines années. 
La candidature unique du «Fandrosoana» suite au désistement volontaire du «Tsinjo» n'aura donc pas fait durer le suspens trop longtemps. Néanmoins, Denis Raoeliarijaona de regretter : «nous aurions aimé voir deux listes s'affronter. C'est pourquoi nous avions été assez flexibles, et avions même laissé des portes ouvertes à la liste «Tsinjo» afin qu'elle repose son dossier complet, même dans un seul collège, mais elle n'a pas répondu à l'appel». 
Une nouvelle équipe siègera donc désormais à la Chambre de commerce d'Antananarivo, avec sans doute, une nouvelle gestion. 
Renaud Rianasoa Raharijaona