MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 13 octobre 2009  

BigNews: Où est-ce qu'on va? ariary dégringole toujours , l'Euros est à: 2968,06 Ar (13/10), 2957,37 Arr (12/10), 2952,46 Ar (09/10), 2947,64 Ar (08/10), 2921,39 Ar (06/10), 

L'Edito: « Et La mesure du souffle des adultes malgaches en France ?... »    ( ...  )

1. Eugène Mangalaza : « Outil pour régler le différend entre Rajoelina et Monja » (midi)   ( ...  )

2. Presidence de la Transition: Andry Rajoelina se déclare reconnu (nouvelles)   ( ...  )

3. Andry Rajoelina : « Monja Roindefo refuse un autre poste » (midi)   ( ...  )

4. Front pour la souveraineté : Résistance aux nominations du Carlton (Express)   ( ...  )

5. Transition : Ravalomanana menace le consensus (tribune) ( ...  )

6. Mada: la médiation internationale tente de lever les blocages (rtlinfo)  ( ...  )

7. Les 4 mouvances malgaches acceptent que le président actuel de la transition reste (xinhua) ( ...  )

8. Primature : Monja Roindefo fait de la résistance (express) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

9. Association Akamasoa. Un 20ème anniversaire sous le signe de la...  (moov)    ( ...  )

10. Madagascar : Le Premier ministre Monja Roindefo refuse de quitter son poste (lexpress)    ( ...  )

11. Andry Rajoelina : «La situation était dramatique» (express)   ( ...  )

12. Communiqué de la Mouvance Légaliste (tribune)   ( ...  )

13. Accord du Carlton : Rencontre Ra8-Tgv-Radidy-Zafy les 12 et 13 oct (midi)    ( ...  )

14. Madagascar : La sagesse a visité le DJ de Tana (mondeactu)    ( ...  )

15. Madagascar: accord sur les noms de la transition (lepoint)    ( ...  )

16. Transition : Andry Rajoelina président, Mangalaza Eugène Premier ministre (midi)    ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  06 oct 09  >>  ( ...  )

*. Madagascar: de nouveaux habitats pour le très rare lémurien bambou (romandie)  ( ...  )

13/10/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.968.06 Ar 
USD 2.015.74 Ar 
GBP 3.188.09 Ar 
CHF 1.955.14 Ar 
JPY 22.38 Ar 
ZAR 271.85 Ar 
HKD 260.09 Ar  

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 27/08 2748
13/09/08 min:2290 13/10/09 max:2968

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« Et la mesure du souffle des adultes malgaches en France ?... »

     Pourquoi mesurer le souffle et son peak flow ?  

      La capacité respiratoire varie-t-elle en fonction du temps, de l'environnement et de la géographie? 
      De même que l’on mesure la pression artérielle pour surveiller ou détecter une anomalie de la tension, la mesure du souffle constitue un acte médical très simple qui permet :
      de détecter une maladie respiratoire et de diagnostiquer l’asthme : une mesure quantitative
 

 du souffle est indispensable, dans la mesure où le patient est le plus souvent incapable de ressentir ou d’évaluer une gêne respiratoire.     

   Pour certaine activité une bonne capacité pulmonaire est très pratique. Pas forcement la course à pied mais la natation par exemple.

      PNEUMALGA

      association de pneumologues Malgaches de France oeuvrant pour le développement de la pneumologie à Madagascar en partenariat avec leurs confrères malgaches y travaillant, a mené une étude sur la mesure du souffle portant sur la population malgache saine adulte (2491 sujets) de toute l’Ile.
     Ce travail important a été publié dans les grands Congrès Internationaux de Pneumologie de France, de Suède et des USA.
     Nous voulons l’appliquer pour comparaison
sur les malgaches en bonne santé, nés en France de père et mère malgaches et y vivant, de plus de 18 ans, NON FUMEURS, nous sollicitons donc votre participation. ... Lire la suite Cliquez-ici

  La mesure aura lieu à : 

Agence Isis Médical
35, rue de FONTARABIE. Paris 75020
Métro : ALEXANDRE DUMAS
Le Dimanche 11 octobre, de 8 heures à 14 heures
,

Mesure des capacités respiratoires à l'aide d'un spiromètre. Cet appareil quantifiera son niveau de souffle en fonction de son âge. La mesure du souffle avec cet appareil est simple : il suffit de souffler dans l'embout

        La mesure est gratuite, une collation est offerte à tout participant. Contactez le Dr Dominique RAKOTONANAHARY, Tél : 06 71 65 76 57.

Dr Dominique RAKOTONANAHARY de Paris

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Dominique a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 12/10/2009              Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Eugène Mangalaza : « Outil pour régler le différend entre Rajoelina et Monja », selon Fetison Rakoto Andrianirina

Midi Madagasikara : A l’issue de la réunion du GIC au Carlton, une confusion semble se dessiner quant à la position de la Mouvance Ravalomanana, qu’en est-il exactement ?
Fetison Rakoto Andrianirina : Au contraire, aucune divergence de vue n’a été enregistrée entre la délégation et le Président Ravalomanana. Au détriment de nos principes et valeurs démocratiques qui nous sont chers, nous avons tendu la main à Monsieur Rajoelina mais il l’a décliné. Dommage. Il y a un minimum à respecter. Du coup, notre forte objection porte sur sa candidature à la présidence de la Transition Conventionnelle.

MM : Allez-vous vous constituer encore comme étant un blocage au processus de sortie de crise malgré la réelle détermination du Président de la Transition, Andry Rajoelina, d’aller de l’avant pour résoudre cette crise ?
FRA : Monsieur Ravalomanana accepte déjà d’assister à la prochaine réunion organisée par l’Equipe Conjointe de Médiation à condition de se mettre d’accord sur le lieu de la rencontre. Nous allons y faire valoir notre position. La signature des quatre chefs de file servira de base pour un début de cette Transition et constituera une validation du consensus.
MM : Il paraît que la signature des quatre Chef de file n’est plus nécessaire ?
FRA : C’est une des interprétations de la Charte de Maputo. Logiquement, et dans un cadre consensuel, un tel document reste indispensable. Vous vous rappelez, même avec signature, certains trouvaient encore le moyen de ne pas respecter les accords.

MM : Vous avez dit que le début de la Transition sera marqué par la signature des quatre Chefs de file. Que pensez-vous du décret de nomination d’Eugène Mangalaza et l’éviction de Monja Roindefo ?
FRA : Cette guerre interne à la Mouvance Rajoelina ne nous concerne pas. Le décret de nomination de Monsieur Mangalaza, en tant que Premier Ministre, est inopportun et irresponsable. Andry Rajoelina s’enferme encore une fois dans sa position insurrectionnelle. Monsieur Eugène Mangalaza est devenu un Premier Ministre « insurrectionnel » nommé par un Président encore insurrectionnel. Vous comprendrez que cela compliquera encore la situation. Andry Rajoelina a tort de prendre à la légère l’intérêt supérieur de la Nation. Au lieu d’apaiser, cette décision attisera les problèmes et les tensions. Il faut noter que Monja Roindefo a eu le mérite de préciser qu’il se conformera à la décision des quatre mouvances. D’ailleurs, son Gouvernement devrait assurer les affaires courantes jusqu’à ce que les structures de la Transition Conventionnelle soient mises en place. Et ce, juste après le 19 octobre prochain. Alors pourquoi ce forcing ? Ce qui confirme nos doutes quant à la réelle capacité d’Andry Rajoelina d’assurer pleinement le processus de la Transition.
MM : Et pourtant le GIC a déjà spécifié dans sa déclaration qu’il reste à mettre en place – pour boucler le processus – les autres structures de la Transition telles la désignation des membres du Gouvernement, les Présidents des autres Institutions et Organes de la Transition. Votre avis ?
FRA : Nous apprécions à sa juste valeur les efforts déployés par la Communauté Internationale à travers le GIC dans la recherche d’une sortie de crise à Madagascar. Il serait beaucoup plus juste et équitable si le GIC dont fait partie l’Equipe Conjointe de Médiation respecte sa position de médiateur. La forte objection que nous avons formulée doit obliger les parties à continuer les négociations et le GIC à plus d’objectivité. Si le consensus majoritaire était reconnu comme principe de décision, les mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana auraient déjà gagné du temps et trouvé ce consensus face à la prise de décision unilatérale adoptée par la mouvance Rajoelina depuis la signature des Accords de Maputo 1. Nous espérons que tout le monde pourra se rattraper prochainement lors de la réunion qui se tiendra du 17 au 19 octobre. 
MM : Votre Mouvance est taxée d’être un facteur nocif qui retarde le déroulement du processus de Transition, face à une certaine lassitude de la population dans cette crise qui a trop duré. En êtes-vous conscient ? 
FRA : La légalisation du pronunciamiento mené par Andry Rajoelina est une compromission et une erreur fatale qui seront tragiques pour l’avenir de l’Afrique parce que Madagascar, de par son insularité et son relatif isolement, a été un terrain d’essai idéal pour la sauvegarde d’un quelconque intérêt. L’adoubement d’un insurgé consécutif à des erreurs d’appréciation de ceux que nous considérons comme des alliés responsables et conscients des enjeux mondiaux, est une bataille perdue qui n’entame pas la lutte pour l’Etat de droit et la justice que nous sommes prêts à poursuivre pour les Peuples de Madagascar et de l’Afrique.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène


Les Nouvelles 11/10/2009   
PRESIDENCE DE LA TRANSITION : Andry Rajoelina se déclare reconnu - Nasolo R. 
Intervention télévisée d'Andry Rajoelina, hier, sur la chaîne nationale, au cours de laquelle il s'est évertué, à travers les questions de deux journalistes, à faire un état des lieux de la perception de la communauté internationale sur sa présence à la tête de la Transition.

«Je suis désormais reconnu comme président de la Transition. La reconnaissance internationale est acquise», a-t-il souligné. Pour étayer ses dires, Andry Rajoelina a fait valoir que 48 pays ont été représentés à la 3e réunion du Gic, organisée au Calrton mardi dernier. «Ils ont été unanimes sur la question», relève-t-il. 
Lui de soulever également les déclarations faites jusqu'à présent par les différents responsables d'organisations internationales, dont l'Onu, et autres personnalités étrangères, à savoir Philippe de Villiers, le président du conseil régional de Vendée qu'il a reçu dans la journée de mercredi. 
Toutefois, aucun pays n'a encore officiellement déclaré, jusqu'à maintenant, qu'il reconnaît Andry Rajoelina. 
Par ailleurs, cette «reconnaissance internationale» se heurte encore aux fortes réticences exprimées par la mouvance Ravalomanana qui est contre «toute idée d'entériner l'auteur d'un coup d'Etat à la tête de la Transition» et qui propose de «réétudier la nomination du président de la transition, du vice-président et du Premier ministre 

en présence des quatre chefs de file». 
S'exprimant sur ce sujet, Andry Rajoelina a estimé : «Cela ne m'étonne guère de la part de cette mouvance. Ce qui importe actuellement, c'est d'avancer, comme c'était prévu et commencer à plancher sur l'organisation des élections». 
Une présidentielle en avril ? 
A propos d'élections justement, Andry Rajoelina réaffirme son souhait de voir Madagascar célébrer la fête nationale du 26 juin 2010 avec son nouveau président de la République. 
«Cela suppose la tenue – dans la mesure du possible – de la présidentielle au mois d'avril, à une période où la saison des pluies aura pris fin. Mais, auparavant, une réforme constitutionnelle peut intervenir, soit sur la base des propositions recueillies à l'issue de la conférence nationale et que le congrès et le conseil supérieur de la transition auront ratifiées, soit à travers un référendum. Il faut néanmoins savoir qu'une élection génère en moyenne des dépenses estimées à environ 7 milliards d'ariary», a-t-il noté. 
Le tandem est fini 
L'autre grand volet de l'interview d'hier concerne l'état de ses relations avec ses partisans, en l'occurrence Roindefo Monja. Selon Andry Rajoelina, «tout a été mis en oeuvre afin de garder les deux postes (ndlr : présidence et primature) mais ce n'était finalement plus possible. Toutes les voies de recours ont été épuisées». 
«Il faut savoir néanmoins que j'ai fait tout ce que j'ai pu pour sauvegarder notre tandem. J'ai proposé à Roindefo Monja une place plus importante que la primature, mais il a refusé en arguant qu'il ne peut cautionner mon choix. J'étais même prêt, dans cette optique, à appeler le professeur Albert Zafy pour lui demander d'accorder la place de vice-président de la Transition (laquelle doit normalement échoir à la mouvance Zafy). A la place, la mouvance Rajoelina aurait cédé le poste de président du conseil supérieur de la Transition», a-t-il révélé. 
Pour ce qui est des membres des Forces du changement, Andry Rajoelina assure qu'il n'a jamais eu l'intention de désavouer qui que ce soit. «J'ai dû seulement prendre certaines décisions en fonction des attentes de la population qui ne veut que le retour de la sécurité, la stabilité des emplois. Qu'il s'agisse de remaniements ou d'autres décisions concernant la gestion des affaires nationales, c'est moi et uniquement moi qui dois rendre compte devant elle», a-t-il fait remarquer. 


Midi Mada 11/10/2009

Andry Rajoelina : « Monja Roindefo refuse un autre poste »  - Davis R.
Au cours d’une interview avec des journalistes, le président de la HAT, Andry Rajoelina, a déclaré que « désormais, le maintien du tandem Rajoelina – Roindefo est devenu une mission quasiment impossible ». 

« J’ai déjà proposé le poste de président du Conseil supérieur de la transition au PM mais il a refusé », a-t-il soutenu. Et de continuer que « cette amitié doit être sacrifiée pour l’intérêt supérieur de la Nation ». Toutefois, Andry TGV a expliqué hier que « je n’ai aucun problème contre le PM mais cette décision a été prise en vue d’acquérir la reconnaissance internationale ». Pour le président de la HAT, la mouvance Ravalomanana et certains membres de la Force du changement font blocage à la résolution de la crise actuelle. Concernant la répartition des sièges de la transition, Andry Rajoelina de déclarer qu’ « afin de préserver la sécurité de la population, les ministères de souveraineté devraient être confiés à la mouvance Rajoelina ». 
Signature des résolutions de Carlton : Ravalomanana refuse d'aller à Paris - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Le président Marc Ravalomanana n'est pas prêt à changer de position par rapport aux résolutions prises à l'issue de la réunion consultative du GIC qui s'est tenue le 06 octobre dernier au Carlton.

 Etant intervenu hier directement sur les ondes de la radio Fahazavana, l'ancien chef de l'Etat, actuellement en exil en Afrique du Sud, a martelé que ce n'est pas aux chefs de délégation de décider, mais aux chefs de file. Sur la proposition du GIC d'inviter au siège de l'UNESCO à Paris les 4 chefs de file pour la signature de ces résolutions, Marc Ravalomanana de clarifier: « Je n'y irai pas. » Avant de se poser la question: « Veut-on faire pression sur moi ? ».
Blocage. Par contre, l'ancien président de la République a souligné qu'il est prêt à venir à la rencontre des autres chefs de file si cette rencontre sera organisée dans un pays de la SADC ou à Madagascar. Marc Ravalomanana a profité de l'occasion pour indiquer que sa position ne constitue pas un blocage à la résolution de la crise à Madagascar. « Le blocage, c'est celui qui s'accroche coûte que coûte au pouvoir. En ce qui me concerne, j'ai déjà déclaré que je ne vais pas participer personnellement à la transition. Donc, je ne vois pas pourquoi je constitue un blocage », a martelé Marc Ravalomanan hier depuis Johannesburg. En tout cas, l'ancien président reproche au président de la commission de 

l'Union africaine, Jean Ping, de s'être précipité à sortir le communiqué relatif aux résolutions de Carlton.


Express Mada 09/10/2009 
Front pour la souveraineté : Résistance aux nominations du Carlton - Fano Rakotondrazaka
Cinq formations appellent à l'opposition aux nominations des chefs d'Institutions de la Transition. Elles remettent en cause l'accord de Carlton.
Les dirigeants de la manifestation contre le Groupe international de contact (GIC), devant l'hôtel Carlton, mardi, préparent l'opinion pour la résistance à « l'ingérence des puissances étrangères » dans la cuisine interne des Malgaches. Hier, lors d'une conférence de presse au Panorama à Andrainarivo, ils ont déclaré leur opposition ferme aux « nominations imposées par la communauté internationale » des chefs d'Institutions de la Transition. Une manière de contester l'éviction de Monja Roindefo de son poste de Premier ministre.
Les cinq formations alliées au sein du front pour la souveraineté nationale ont ainsi qualifié de coup d'État la désignation d'un nouveau Premier ministre et autres personnalités pour diriger la Transition.
Déclaration attendue
C'est le cas de l'AKFM, du Farimbona, du Monima, de Manaovasoa et de Otrikafo. Leurs dirigeants signataires d'une déclaration commune, lue à haute voix par Rajaonah Andrianjaka de Otrikafo, ont lancé un appel à l'endroit, des militaires, du Premier ministre et des membres du gouvernement « qui n'acceptent pas que les Malgaches soient foulés aux pieds » pour leur union dans la présente lutte. 
En attendant la réponse de Monja Roindefo qui va tenir, ce jour, sa déclaration, les meneurs du mouvement veulent entretenir le flou sur la forme qu'ils vont donner à la résistance en question. « Le peuple malgache va déterminer le type de manifestation à faire à l'occasion des consultations de leur avis », a soutenu Gabriel Rabearimanana, secrétaire général du Monima, sans exclure l'organisation d'une réunion publique ou la descente dans la rue qu'il considère comme une forme légitime d'exercice de la liberté d'expression. 
Présent à Andrainarivo, hier, Beza Seramila, membre de l'instance dirigeante de l'association Tambatra de Pety Rakotoniaina, préfère attendre la déclaration de Monja Roindefo pour prendre position. « Nous envisageons de faire une démarche pour garder le ticket Andry Rajoelina-Monja Roindefo. Mais cela dépendra du contenu de la déclaration de Monja Roindefo demain », a-t-il avancé, hier, lors d'un entretien.


Tribune Mada 08/10/2009
Transition : Ravalomanana menace le consensus  - Fano Rakotondrazaka
La transition consensuelle démarre mal. La mouvance Ravalomanana menace de ne pas signer l’accord établi au Carlton. Elle conteste la présidence attribuée à Andry Rajoelina.
Marc Ravalomanana remet en cause l'accord conclu mardi, à l'hôtel Carlton, sur l'attribution du poste de président de la Transition à Andry Rajoelina. 
Dans son intervention téléphonique directe à ses partisans réunis sur la place de la légalité à Ankorondrano, l'ancien président de la République a déclaré hier, pour la énième fois, qu'il n'est pas du tout acceptable de confier le pouvoir au puschiste. Il a tenu un discours incitant les manifestants de Magro à la résistance. 
Sur un ton sévère, Marc Ravalomanana a déclaré très nettement sa position pour signifier qu'il ne cautionne pas la résolution de la réunion des représentants des quatre mouvances politiques sous l'égide du Groupe international du contact. «Je vous dis clairement que je n'apposerai pas ma signature sur le présent accord», a-t-il soutenu. Sa déclaration a apparemment obtenu l'adhésion des légalistes qui l'ont accueillie avec enthousiasme. 
Avant d'être mis en œuvre, l'accord de Carlton devrait être approuvé par les quatre chefs de mouvances, à savoir les anciens présidents de la République Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ainsi que le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina. 
Ainsi, l'ancien député Yves Aimé Rakotoarison du Tiako i Madagasikara a pris en considération cette question de procédure pour avancer que pour sa mouvance, «seul Marc Ravalomanana détient le dernier mot» sur l'accord de Carlton.
Aucune contradiction
Joint au téléphone, Fetison Rakoto Andrianirina, chef de file de la mouvance Ravalomanana à la réunion du GIC à Anosy, a annoncé que «la déclaration du président Ravalomanana et la position tenue par la délégation au Carlton ne sont pas contradictoires». Il tient de ce fait à ôter un quelconque doute chez les partisans de l'ancien chef d'État. 
En effet, il a affirmé mardi à l'Agence France Presse que la mouvance Ravalomanana a accepté que Andry Rajoelina soit le président de la Transition. Mais pour donner une neutralité à la Transition et pour ne pas légitimer le changement de régime anticonstitutionnel qu'il a provoqué, la mouvance Ravalomanana exige qu'il ne puisse pas être candidat à la prochaine élection (présidentielle). «Sinon, le processus sera caduc. J'ose espérer que la communauté internationale en est consciente», a-t-il menacé. 
Pour sa part, Emmanuel Rakotovahiny, vice-président de la Transition suivant l'accord de Carlton, n'a pas hésité à dénoncer l'attitude de Marc Ravalomanana contre l'installation de Andry Rajoelina à la tête de la Transition. «Une mouvance va-t-elle prendre la Nation en otage ?», s'est-il demandé. Et de conclure: «Les trois autres vont avancer si elle n'est pas partante». 
Encadré : Pas de blocage selon les médiateurs
L’équipe de médiation affiche la sérénité après l’annonce faite par l’ancien président Marc Ravalomanana hier, au Magro à Ankorondrano. «Cela ne constitue pas un blocage pour nous», a indiqué Ablassé Ouedraogo, envoyé spécial de Jean Ping, président de commission à l’Union africaine. 
«Jean Ping a déjà précisé mardi que le Groupe international de contact (GIC) a pris acte de la forte objection de la délégation Ravalomanana. Mais celle-ci ne porte pas sur les accords de Maputo», a-t-il ajouté. «C’était la question du Premier ministre qui avait bloqué les négociations dans la capitale mozambicaine. Celle-ci a été réglée. La préoccupation du GIC est maintenant la mise en œuvre des accords», a lancé Ablassé Ouedraogo.


rtlinfo.be 07/10/2009

Madagascar: la médiation internationale tente de lever les blocages
La communauté internationale tentait mardi de débloquer les négociations inter-malgaches, avec au coeur des débats la proposition de l'actuel homme fort du pays Andry Rajoelina de nommer un Premier ministre d'ouverture moyennant la levée des sanctions internationales. 
La communauté internationale tentait mardi de débloquer les négociations inter-malgaches, avec au coeur des débats la proposition de l'actuel homme fort du pays Andry Rajoelina de nommer un Premier ministre d'ouverture moyennant la levée des sanctions internationales.
Le Groupe international de contact (GIC) dirigé par Jean Ping, président de la Commission de l'Union Africaine (UA), a débuté mardi matin sa réunion à Antananarivo pour appuyer la mise en place des accords de sortie de crise de Maputo.
Les quatre délégations des mouvances signataires de ces accords, où sont représentés M. Rajoelina, le président évincé Marc Ravalomanana et les deux anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ont été reçues ensemble par le GIC, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le programme initial prévoyait qu'elles soient reçues tour à tour et l'audience commune a sans doute été décidée afin "d'accélérer les choses", a confié à l'AFP Ablassé Ouedraogo, le médiateur de l?UA.
"Il n'y a pas d'autre alternative que les accords de Maputo (...), nous allons examiner comment va être appliqué le retour à l'ordre constitutionnel", a déclaré Jean Ping à l'ouverture des débats, dans un grand hôtel de la capitale malgache.
"La communauté internationale ne se désolidarise pas de Madagascar", a insisté M. Ping.
Outre l'UA, le GIC est composé de l'ancien président mozambicain et chef de la médiation internationale Joaquim Chissano ainsi que de représentants des Nations unies, de l'Organisation Internationale de la Francophonie, de la Commission de l'océan Indien, de l'Union Européenne, de la France et des Etats-Unis.
Des accords inter-malgaches avaient été signés le 9 août à Maputo, mais les quatre mouvances signataires n'ont pas pu s'entendre sur la répartition des postes au sein du pouvoir de transition.
La volonté de l'actuel homme fort de l'île, Andry Rajoelina, de conserver au poste de Premier ministre Monja Roindefo constitue le principal facteur de blocage.
Le 8 septembre, un nouveau gouvernement "de consensus" avait été formé par M. Rajoelina et son Premier ministre. Jugée "unilatérale", l'initiative avait été immédiatement rejetée par les adversaires de M. Rajoelina et par la communauté internationale, notamment la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC).
Dimanche, M. Rajoelina avait finalement dit son intention d'appliquer les accords de Maputo et de nommer un Premier ministre de consensus à la place de M. Roindefo, à condition d'obtenir des engagements de la communauté internationale sur un soutien au processus électoral et une levée des sanctions qui frappent actuellement le pays.
"Le discours de M. Rajoelina va être examiné", a simplement commenté M. Ping.
C'est la troisième réunion du GIC, après celles tenues à Addis Abeba les 30 avril et 22 juillet.
MM. Rajoelina et Ravalomanana (qui vit en exil en Afrique du Sud), les ex-présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy n'étaient pas présents mardi matin à cette nouvelle rencontre.
Le Premier ministre Roindefo a en revanche fait une arrivée surprise peu après le début des discussions.
Quelques dizaines de manifestants hostiles au GIC se sont par ailleurs brièvement réunis à l'extérieur de l'hôtel abritant la réunion, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre.
Lâché par l'armée, l'ancien président Marc Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, devenu en quelques mois son principal opposant.


Xinhuanet.com 07/10/2009
Les quatre mouvances politiques malgaches acceptent que le président actuel de la transition reste 
ANTANANARIVO, 6 octobre (Xinhua) -- Les quatre mouvances politiques malgaches ont convenu mardi soir à Antananarivo, capitale de Madagascar, que le président actuel de la Haute Autorité de Transition, Andry Rajoelina, reste à son poste en tant que président de la transition, a constaté un correspondant de Xinhua.
Cet accord a été conclu lors d'une réunion à huis clos tenue sous les auspices de la communauté internationale, y compris l' Union africaine, de la Communauté de développement de l'Afrique australe et de l'Organisation internationale de la Francophonie ( OIF).
Les mouvances de Rajoelina et des anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ont également décidé que le Dr Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy assurera le vice-président de la transition pour remplacer Rajemison Rakotomaharo, nommé par Rajoelina il y a un mois.
Le poste de Premier ministre du gouvernement d'union nationale sera assuré par Eugène Mangalaza de la mouvance Ratsiraka, en remplacement de Monja Roindefo, nommé par Rajoelina le 7 février dernier, a fait savoir le groupe international de contact dans un communiqué lu par l'émissaire des Nations unies, Tiébilé Dramé, à l'issue de la réunion qui a durée plus de 14 heures.
Sans avoir désigné les noms des personnalités changés des institutions de la transition, les quatre mouvances ont convenu que le Congrès de la transition sera assuré par la mouvance Ravalomanana, le Conseil Supérieur de la Transition par celle de Rajoelina, le Conseil national de réconciliation par la mouvance Zafy, et le Conseil économique et social par la Société civile. Les postes des trois vice-Premiers ministres sont partagés entre les mouvances Ravalomanana, Zafy et Rajoelina. 

Encadré: Un ancien de 2002
Le nouveau Premier ministre incarne la discrétion. Agé de 59 ans et père de trois enfants, ce grand intellectuel originaire de Toamasina, ancien du lycée Rabemananjara et de l'université de Bordeaux III, où il avait décroché un diplôme de 3e cycle,n'est pas un novice en politique. Ancien inspecteur de l'enseignement supérieur à l'époque du ministre Ignace Rakoto dans les années 70-80, il était directeur des ressources humaines du Port de Toamasina en 1989 avant d'être deuxième recteur de l'université de Toamasina. Il devient recteur de 1989 à 2002. Impliqué dans la fameuse crise politique, il avait été arrêté avant d'être relâché après une enquête à la DGIDIE à Ambohibao. Par la suite, il est parti enseigner en Suisse et à Bordeaux III. Il réside aujourd'hui à La Réunion tout en enseignant la philosophie à Toamasina.
Selon ses proches,il subodorait sa nomination depuis quelque temps mais dans une grande discrétion. Eugène Mangalaza est aussi un grand artiste.


Express Mada 07/10/2009
Primature : Monja Roindefo fait de la résistance - Iloniaina Alain 
A priori, le Premier ministre Monja Roindefo a été l’un des grands perdants de la réunion à Anosy hier. Son poste a été mis en balance lors de la réunion du Groupe international de contact (GIC) hier à Anosy, à l’hôtel Carlton. 
Arrivé en retard, dû à un changement d’organisation, le chef du gouvernement a pris la place de Ny Hasina Andriamanjato, en tant que chef de délégation. Dans un premier temps, il a pu s’exprimer pour se défendre. Mais les déclarations contre lui ont fusé après, sur la question de consensus autour du nom du Premier ministre. À un moment, il s’est même vu signifier en public l’absence de mandat et d'autorisation à faire partie de la délégation de la mouvance Rajoelina. 
Le Premier ministre a quitté la salle de réunion une heure après son arrivée. «Je vais aller manger», a-t-il indiqué pour justifier son départ prématuré. Il refuse également de s’exprimer sur son retour à la réunion. Mais à ce moment-là, son sort semble être scellé. Depuis, il s’est fait discret. 
Le traître
Monja Roindefo a convoqué un conseil du gouvernement d’urgence à Mahazoarivo avec la présence des ministres, à l’exception du vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères Ny Hasina Andriamanjato. «J’étais pris par la réunion avec les médiateurs», a expliqué l’intéressé. 
Officiellement, le rendez-vous hebdomadaire a été annoncé par son équipe pour expliquer la réunion. 
Interrogé sur l’objet de la réunion, Hajo Andriananinarivelo, ministre de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire, a fourni quelques indications. «Nous avons analysé la situation. Il n’y a pas de décision prise, il n’est pas question de démission», a-t-il soutenu quelques heures après, en rejoignant l’Hôtel Carlton. 
La réunion a été interrompue. Monja Roindefo a rejoint Ambatobe pour discuter avec Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT). Celle-ci a été brève selon l’entourage du chef du gouverne- ment. Proposé président du Conseil supérieur de la transition, il aurait demandé du temps pour réfléchir. 
Entre-temps, la contre-offensive s’organise d’une manière rapide dans le camp des partisans de Monja Roindefo. Une manifestation réunissant des centaines de personnes a eu lieu pour soutenir le natif du sud et mettre en garde le président de la HAT en cas d’éviction du responsable de la transition originaire de leur région. 
Un autre communiqué de la population de Toliara circule également à l’Hôtel Carlton. Celui-ci relaye les messages véhiculés dans la capitale de la région du Sud-Ouest, soutenant Monja Roindefo et fustigeant Andry Rajoelina, considéré comme un traître. Les auteurs de la déclaration promettent en même temps de s’opposer au président de la HAT.


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2009 2009

moov.mg 12/10/2009
Association Akamasoa. Un 20ème anniversaire sous le signe de la foi et l’humilité et la force du travail
1989-2009. Les vingt ans d’actions humanitaires menées par le père Pedro Opeka ont été célébrés dans la foi et dans l’humilité. 

Le stade St Pierre d’Andralanitra a ainsi vécu l’un de ses plus grands moments, hier, au cours d’une messe dirigée par le père Pedro. Cela fait vingt ans, en effet que ce religieux a commencé ses actions en faveur de la lutte contre la pauvreté, en tendant la main à des milliers de familles pauvres de la capitale et en leur donnant la possibilité de sortir de la pauvreté, de voir leur dignité rétablie, par le travail. Plus de 300.000 personnes ont pu bénéficier des œuvres humanitaires de ce père fondateur de l’association Akamasoa, en vingt ans. Beaucoup a été fait, certes, mais le père Pedro de constater qu’il y a encore tellement à faire. 
Outre la cérémonie de célébration proprement dite, l’inauguration du nouveau CEG ainsi que la trentaine de nouveaux logements dans le quartier baptisé Vohitsara, dans le domaine Manantenasoa, lequel figure parmi les villages construits par l’association Akamasoa, ont certes été les grands moments de ce 20e anniversaire. Et ce, dans un esprit de continuation d’un combat pour la justice et la dignité de tous, mais plus encore, des plus faibles. Une multitude de villages destinés à accueillir les nécessiteux et les familles en grande détresse, ont pu être créés durant ces 20 années de lutte contre la pauvreté. C’est également tout un système et une méthode de travail bien précise, qui ont démontré leur efficacité car les résultats sont là : les familles mangent à leur faim, les enfants sont scolarisés, les jeunes et les adultes, formés peuvent exercer un métier digne, les malades ont la possibilité de se soigner et tout cela,  dans les propres infrastructures d’éducation, de santé ou encore, de formation professionnelle de l’association Akamasoa. L’autre bonne nouvelle pour le père Pedro et ses protégés, 

Andralanitra © DTS

a certainement été l’officialisation de l’octroi du terrain de 5ha dont ils ont formulé la demande auprès des autorités malgaches depuis un certain temps. Désormais, l’association est définitivement propriétaire de ce terrain. 
Hanitra R. 


lexpress.mu 11/10/2009
Madagascar : Le Premier ministre Monja Roindefo refuse de quitter son poste - Jérôme Boulle 
Le Premier ministre malgache, Monja Roindefo refuse de démissionner. Il a déclaré, hier samedi 10 octobre, qu’il ne reconnaissait pas la nomination d''Eugène Mangalaza à la tête de l’Exécutif. 

Monja Roindefo, nommé au début de l’année Premier ministre de Madagascar, par le Président autoproclamé Andry Rajoelina, refuse de quitter son poste. La semaine dernière les quatre principales mouvances politiques s’étaient mis d’accord pour nommer un nouveau Premier ministre en la personne d’Eugène Mangalaza, un proche de l’ancien Président Didier Ratsiraka. 
Le Premier ministre de la Transition a expliqué qu'il ne reconnaissait pas la nomination d'Eugène Mangalaza comme chef du gouvernement. Il argue que toutes les forces vives n’ont pas eu leur mpt à dire dans cette nomination. "Un simple communiqué de presse ne peut pas dissoudre un gouvernement et nommer un Premier ministre", a-t-il déclaré. 
Monja Roindefo affirme que l’accord de mardi dernier doit être entériné par toutes les mouvances politiques pour être valide. 
Cette posture de Monja Roindefo rend incertaine la sortie de crise politique à Madagascar. Cette perspective avait été 

entrevue que les protagonistes politiques aient trouvé un consensus, mardi dernier à Antatananarivo, sur les noms des personnes qui occuperont les fonctions d’Etat. Les pourparlers avaient eu lieu sous la houlette de Groupe international de Contact et d’une équipe de médiateurs internationaux menés par respectives par Jean Ping, le président de la commission de l'Union africaine et l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano. 
Le président déchu, Marc Ravalomanana a égale fait savoir qu’il ne reconnaissait pas l’Accord parvenu au Carlton à Antananarivo, la semaine dernière.

Encadré: Samedi, Monja Roindefo, avait réclamé la signature des quatre mouvances pour authentifier l’accord conclu mardi à la réunion du GIC. « Ce n’est pas avec un simple communiqué de presse du GIC qu’on peut démettre un gouvernement et désigner un Premier ministre. Il aurait au moins fallu que l’accord découlant de cette charte consensuelle et inclusive soit signée par les quatre principales mouvances », avait-t-il soutenu. Il a par ailleurs, reproché à Andry Rajoelina de ne pas avoir "défendu certains principes". En réponse à cette attaque, le Président de la Haute Autorité de Transition a, publié à 22h30 hier (heure locale) un décret officialisant la nomination d’Eugène Mangalaza comme nouveau Premier ministre. Pour le Ministre sortant le combat semble perdu d’avance. Monja Roindefo a, toutefois, souligné que « tout citoyen peut attaquer ce décret illégal devant le conseil d’État ». Le bras de fer entre les deux hommes est loin d’être terminé.  (clicanoo)


Express Mada 11/10/2009
Andry Rajoelina : «La situation était dramatique» - Iloniaina Alain
Le président de la Haute autorité de la transition a expliqué hier à la TVM les raisons de la rupture avec le Premier ministre Monja Roindefo. Il a affirmé qu’il fallait faire un choix pour ne pas sacrifier les 20 millions de Malgaches.
Andry Rajoelina, président de la Transition, explique les raisons conduisant à la friture sur la ligne entre le Premier ministre Monja Roindefo et lui. Dans son argument, il met dans la balance la vie des 20 millions de Malgaches pour justifier son acception de lâcher son tandem avec le chef du gouvernement. 
«Lors de notre accession au pouvoir, le litre d’essence coûtait un euro, soit 13 000 de nos anciens francs. Et si cela augmente jusqu’à 30000 francs, serons-nous capables de le supporter?», s’est demandé hier, Andry Rajoelina au cours d’une émission télévisée. 
Le président de la transition caricature l’avenir du pays en suivant la tendance actuelle. Fermeture des robinets des aides financières, perte d’emplois, insécurité physique. Il a voulu montrer à l’opinion la spirale négative d’un scénario catastrophe sans l’accord de mardi. «Le problème réside dans l’absence des aides (…) Cela provoquera un déséquilibre entre les rentrées d’argent et les devises (…). Et des couples se chamaillent en pensant à la suppression des emplois comme dans le cadre de l’AGOA par exemple», a-t-il cité. 
Andry Rajoelina se lance dans un exercice de style pour convaincre l’opinion du bien-fondé de sa décision. Sa résolution d’accepter d’évincer son Premier ministre au bénéfice de la mouvance Ratsiraka a provoqué des cris et des grincements de dents au sein de sa propre mouvance. Une décision qui pourrait faire voler en éclat son camp. 
Le tandem bloquant 
Le président de la Transition a avoué d’une manière indirecte l’échec de son choix politique. D’ailleurs, pour la première fois, il a concédé le fait que «le maintien du tandem Rajoelina-Monja a constitué le blocage de la mise en œuvre des accords de Maputo». Cela a conduit au raidissement de la position de la communauté internationale contre le régime de transition, la première sur le point d’étrangler ce dernier, faute de solution viable. 
Andry Rajoelina met dans la balance l’avenir des 20 millions d'habitants pour mieux faire avaler la pilule amère. «Chacun veut préserver ses acquis. Certains veulent garder leur siège. Mais la population veut également la paix, sa nourriture et son emploi (…) Des employés se sentent dans l’insécurité face aux perspectives de la suspension du programme AGOA», a-t-il lancé. «Je ne veux pas en être responsable», a-t-il ajouté. 
Le président de la Transition a voulu démontrer la nécessité d’accepter le partage des pouvoirs mardi, quitte à sacrifier son Premier ministre. Il répond d’une manière indirecte à Monja Roindefo qui, selon certaines indiscrétions, avait réfuté sa présence à la tête du gouvernement comme le blocage à la reconnaissance internationale. «Maintenant, nous sommes reconnus. Pas plus tard que ce matin (hier matin), l’ambassadeur des États-Unis a promis de nous appuyer dans le processus électoral», a-t-il rapporté. 
Au cours de son intervention, Andry Rajoelina a également répondu d’une manière détournée à la préoccupation des forces armées. Dimanche, les principaux responsables de la Grande muette lui avaient signifié la nécessité d’une solution idoine pour sortir le pays du bourbier. Ils n’ont pas caché leurs inquiétudes face à l’idée du tarissement des aides financières internationales.


Tribune Mada 09/10/2009
Communiqué de la Mouvance Légaliste
Communiqué de la Mouvance Légaliste de Tonton Ambroise Ravonison.
La Mouvance Légaliste, au vu des derniers « accords du Carlton », considère :
Que l’exercice de fait du pouvoir par M. Andry Rajoelina ne signifie pas qu’il peut ou doit continuer à gouverner dans le cadre de la Transition définie dans les accords de Maputo.
Qu’au Carlton la personne de M. Andry Rajoelina a été désignée à la Présidence de la Transition sans l’esprit de neutralité qui prévaut dans les accords de Maputo.
Qu’en considération de l’intérêt supérieur de la Nation, la désignation de M. Andry Rajoelina à la présidence de la Transition est un facteur de blocage qui ne contribuera pas à l’installation d’un climat serein et propice à la Transition menant à l’élaboration de la nouvelle Constitution et à la préparation des élections.
Qu’en vertu des principes internationaux de Bonne Gouvernance et de Démocratie, l’auteur d’un coup d’état ne peut en aucun cas se prévaloir de présider un gouvernement même transitoire.
Que de ce qui précède et en aucunes autres façons M. Andry Rajoelina ne pourra se présenter à l’élection présidentielle, et à fortiori s’il dirigerait la Transition.
La Mouvance Légaliste déplore :
Que la libération sans conditions des prisonniers politiques n’a toujours pas été effectuée.
Que l’accès à la parole à la radio et à la télévision nationale reste réservé aux auteurs du coup d’état.
Que les dirigeants des diverses mouvances pour la légalité restent sous la menace de poursuites ou d’arrestation.
La Mouvance Légaliste souhaite la stricte application des accords de Maputo, et propose :
La libération immédiate, sans conditions, et sans formes de procès de tous les prisonniers politiques ou assimilées comme tels.
Que soit désignée à la Présidence une personne issue du consentement entre les quatre mouvances.
La préparation dans les délais les plus brefs des textes de la nouvelle Constitution qui défendrait fondamentalement l’Etat de Droit, par des représentants à élire dans chacune des 22 régions, assistés par une équipe technique et juridique spécialisée et par les instances de la Transition.
La préparation et l’ordonnancement des consultations électorales, (référendum sur la Constitution s’il y a lieu, législatives et présidentielles).
Antananarivo, le 7 octobre 2009 


Midi Mada 09/10/2009
Accord du Carlton : Rencontre Ravalo-Rajoelina-Ratsiraka-Zafy les 12 et 13 octobre - RAJAOFERA Eugène
Deux dates sont avancées depuis hier pour la signature de l’accord du Carlton, portant nomination aux trois postes-clé de l’Exécutif de la transition. Une source a permis de savoir que cette signature aura lieu le 11 octobre à Genève. Une autre source indique que les quatre chefs de file, à savoir Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Zafy Albert et Didier Ratsiraka se retrouveront les 12 et 13 octobre. 

Par contre, cette source n’a pas donné le lieu du troisième rendez-vous au sommet. Du côté du GIC, rien n’est déterminé, ni la date, ni l’endroit de la signature. « Je ne confirme ni les dates avancées jusqu’ici, ni l’endroit cité qui est Genève. Ce que je peux dire, c’est que la rencontre aura lieu la semaine prochaine dans un endroit à déterminer. », explique Tiébilé Dramé de l’ONU.
Personnalité de consensus. En attendant, plus d’un se pose la question : Marc Ravalomanana va-t-il signer le moment venu l’accord du Carlton tel qu’il a été adopté le 06 octobre dernier ? Le GIC reste optimiste. « Conscient de la difficulté actuelle, nous poursuivons nos efforts pour élargir la base du consensus. Nous maintenons nos contacts avec les parties concernées. », souligne Tiébilé Dramé. Lui qui espère que « tout le monde sera dans le bateau de la transition ». Du côté de la mouvance Ravalomanana, on durcit la position. « Puisque Andry Rajoelina n’est pas prêt à faire de concession, nous retirons notre condition qui consiste à accepter sa présidence à condition qu’il ne se présente pas aux prochaines présidentielles. Actuellement et conformément à la déclaration du président Marc Ravalomanana, nous contestons catégoriquement la présidence de Rajoelina. », indique Fetison Rakoto Andrianirina. Avant de préciser : « la Charte de Maputo stipule que le président de la transition doit être une personnalité de consensus. » En tout cas, des rumeurs circulent sur la tenue des présidentielles en avril 2010.


mondeactu.com 08/10/2009
Madagascar : La sagesse a visité le DJ de Tana - San Evariste Barro, l’Observateur
Sauf coup de théâtre, on s’achemine vers la conclusion d’un accord officiel de partage du pouvoir à Madagascar. En effet, le mardi dernier, les protagonistes de la crise malgache sont parvenus à trouver un modus vivendi sur l’organisation et la distribution des postes au sein du gouvernement de transition.
Mieux, ils se sont même mis d’accord sur les noms des principaux dirigeants de la transition. Ainsi, Andry Rajoelina conserve la présidence de la transition, la vice-présidence reviendra à Emmanuel Rakotovahiny, issu de la mouvance d’Albert Zafy ; le camp de l’ex-président Didier Ratsiraka occupera la primature avec Eugène Mangalaza. Bien sûr, les négociations sont encore à peaufiner pour pouvoir avoir une configuration du gouvernement de transition. Mais tout semble indiquer que le bout du tunnel, c’est pour bientôt.
La question de la primature avait constitué un gros point de blocage lors des tractations de Maputo. Rajoelina n’avait pas voulu sacrifier son Premier ministre. Depuis, la communauté internationale s’était montrée ferme avec le pouvoir malgache.
Après donc son concert, pardon, son discours raté à l’ONU, la sagesse a fini par visiter Andry Rajoelina. Bani par la SADEC (la Communauté de développement économique des pays de l’Afrique australe) et vomi par l’ONU, le DJ de Tana n’avait véritablement pas d’autre choix que de se laisser visiter par la sagesse. Il devait donc lâcher du lest. Et s’il l’a fait, c’est plus par instinct de survie que par humanisme. S’il a cédé, c’est aussi la preuve que les sanctions de la communauté internationale lui pesaient beaucoup.
Comme s’il s’agissait d’une carcasse, les leaders malgaches sont en train de se partager les parties les plus viandeuses de la république. Soit ! Mais il faut qu’après ce partage, l’attelage tienne la route et aboutisse à bonne date à des élections. Au Zimbabwe, au Kenya, en Côte d’Ivoire et sans doute bientôt en Guinée, on a eu droit à des assemblages hétéroclites au sommet de l’Etat, qui peinent à atteindre leurs objectifs.
C’est pour cela qu’à Tana, il importe que chacun signe l’accord le moment venu en toute connaissance de cause et sans arrière-pensée. Sinon ce sera un éternel recommencement ou alors on sera là avec un gouvernement de transition ou d’union nationale qui ne parviendra pas à travailler et qui passera son temps à reporter les élections censées sortir le pays de la crise.
Une pomme de discorde en vue : d’ici la fin de la transition, Rajoelina aura atteint l’âge requis pour prétendre à la magistrature suprême. Une perspective que redoute le camp Ravalomanana : pour l’ancien président et ses partisans, le dirigeant de la transition ne doit pas prendre part aux élections.
Mais véritablement, il s’agit là d’un combat d’arrière-garde, car l’essentiel est, nous semble-t-il, que la présidentielle soit organisée de façon transparente, équitable et ouverte à tous. Dans tous les cas, pour que le DJ ne se présente pas, il faudrait que tous les autres leaders de l’opposition renoncent à leur candidature. Ce qui n’est pas évident.
Comme on le voit, Madagascar est si proche et si loin à la fois de la sortie définitive de crise. Il y a déjà de bons indices qui incitent à positiver, certes mais il faut se garder de tout optimisme béat pour ne pas être déçu.


lepoint.fr 07/10/2009   
Madagascar: accord sur les noms de la transition - Par Grégoire POURTIER  
Au terme de l'accord, qui devait être annoncé officiellement dans la soirée, l'actuel homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, continuera d'assurer la présidence de la transition.
Les principales mouvances politiques de Madagascar ont trouvé un accord mardi à Antananarivo sur les noms des dirigeants de la transition malgache à l'issue d'une réunion du groupe international de contact (GIC).
Selon cet accord de principe, l'actuel homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, continuera d'assurer la présidence de la transition.
Eugène Mangalaza, de la mouvance de l'ex-président Didier Ratsiraka, assurera les fonctions de Premier ministre, levant ainsi le principal blocage à la mise en oeuvre des accords inter-malgaches signés à Maputo le 9 août sous la médiation de la communauté internationale.
Dans sa déclaration finale, le Groupe de contact international "a noté avec satisfaction les développements importants intervenus ce jour à travers le consensus réalisé sur les postes suivants: Président de la transition Andry Rajoelina, vice-président Emmanuel Rakotovahiny (ancien Premier ministre de l'ex-président Albert Zafy), et Premier ministre, chef du gouvernement de consensus, Eugène Mangalaza".
Historien et universitaire à Toamasina (ex-Tamatave - côte est), M. Mangalaza est un partisan de longue date de l'ex-président Ratsiraka.
"Le GIC a affirmé que seule la mise en oeuvre stricte des accords de Maputo permettra le retour complet de Madagascar dans le concert des Nations et le rehaussement du niveau de la coopération internationale", poursuit le texte.
Ces nominations marquent une avancée notable dans la mise en oeuvre de l'accord de Maputo, bloqué depuis presque deux mois sur la répartition des postes au sein de la future transition.
La volonté de l'actuel homme fort de l'île, Andry Rajoelina, de conserver à son poste l'actuel Premier ministre Monja Roindefo constituait le principal point d'achoppement.
L'accord de principe obtenu mardi devra toutefois être entériné par les chefs de file des quatre mouvances.
"Pour finaliser le gouvernement, on aura besoin que les chefs des quatre mouvances se réunissent le plus vite possible", a précisé à la presse le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping.
Cependant, la délégation du président évincé Marc Ravalomanana a fait état de son "objection" à ce que M. Rajoelina puisse se présenter à la présidentielle au terme de la transition.
Les accords de Maputo prévoient la tenue d'élections générales d'ici 2010.
Réuni dans un grand hôtel de la capitale malgache, le GIC, dirigé par M. Ping, a débattu toute la journée à huis-clos avec les quatre mouvances politiques de l'île représentant M. Rajoelina, M. Ravalomanana et les deux anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Lâché par l'armée, M. Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, devenu en quelques mois son principal opposant.
Le 8 septembre, un nouveau gouvernement "de consensus" avait été formé par M. Rajoelina et son Premier ministre. Jugée "unilatérale", l'initiative avait été immédiatement rejetée par les adversaires de M. Rajoelina et par la communauté internationale.
Dimanche, M. Rajoelina avait finalement dit son intention d'appliquer les accords de Maputo et de nommer un Premier ministre de consensus à la place de M. Roindefo, à condition d'obtenir un engagement international sur un soutien au processus électoral et une levée des sanctions qui frappent actuellement le pays.
Outre l'UA, le GIC est composé de l'ancien président mozambicain et chef de la médiation internationale Joaquim Chissano ainsi que de représentants des Nations unies, de l'Organisation Internationale de la Francophonie, de la Commission de l'océan Indien, de l'Union Européenne, de la France et des Etats-Unis.


Midi Mada 07/10/2009
Transition : Andry Rajoelina président, Mangalaza Eugène Premier ministre - RAJAOFERA Eugène
Au bout de 19 heures de consultation et de marchandage, les 4 mouvances, sous l’égide du GIC, ont pu sortir les noms des titulaires de 3 postes-clé de l’Exécutif non répartis lors du Maputo II. En effet, Andry Rajoelina, Emmanuel Rakotovahiny (mouvance Zafy) et Mangalaza Eugène (mouvance Ratsiraka) sont respectivement nommés président, vice-président et premier ministre de la transition. Mangalaza Eugène succèdera ainsi à Monja Roindefo.

Ce professeur de Philosophie, qui figure parmi les exilés de 2002, se trouve actuellement à La Réunion. Ancien député et ancien recteur de l’Université de Toamasina, Mangalaza Eugène a été le troisième candidat à la primature proposé par l’Amiral après Jean Jacques Rasolondraibe et Mme Ramisandrazana qui n’ont pas obtenu le consensus des 3 mouvances.
Objection. La nomination de Andry Rajoelina à la présidence de la transition n’a pas été acquise sans objection. Dans le communiqué final du GIC, la mouvance Ravalomanana accepte Andry Rajoelina comme président à condition que celui-ci ne se présente pas aux prochaines présidentielles. « Nous avons pris acte de la forte objection de la mouvance Ravalomanana. », a souligné hier Jean Ping, président de la commission de l’Union africaine. En fait, la nomination de Andry Rajoelina a divisé le GIC. L’Union Africaine appuyée par la France aurait milité pour sa nomination tandis que la SADC, ayant les Etats-Unis derrière elle, s’y serait opposée en invoquant la Convention d’Alger et les Accords de Lomé qui interdisent à un puschtiste de diriger un pays. En tout cas, en reconnaissant finalement aujourd’hui Andry Rajoelina, la communauté internationale a fait un revirement à 190°. Car hier, cette communauté internationale jugeait anticonstitutionnel ce changement à Madagascar.
Humilié. 

Monja Roindefo sera dans quelques jours obligé de quitter Mahazoarivo. Hier au Carlton, il a été humilié devant le GIC et les membres des 4 mouvances par son propre ministre des Affaires Etrangères, Ny Hasina Andriamanjato. Celui-ci, pendant que le futur prédécesseur de Mangalaza Eugène prenait parole, a sorti une lettre où Andry Rajoelina le désigne comme chef de délégation de sa mouvance. Monja Roindefo a immédiatement quitté la Salle Ravinala de Carlton. Il a immédiatement rejoint Mahazoarivo où il a dirigé un Conseil de gouvernement auquel ont assisté les ministres qui lui sont acquis. En tout cas, le torchon brûle entre Andry Rajoelina et Monja Roindefo. Un autre front de refus serait en train de s’ériger contre le locataire d’Ambohitsorohitra.
5 par mouvance.

 D’après Jean Ping, les décisions prises lors de la réunion consultative du GIC et à l’issue du Maputo I entreront en vigueur après signature des 4 chefs de file de mouvances qui se retrouveront d’ici peu. Le « gouvernement d’union nationale », qui sera composé de 28 ministres et de 3 vice-Premier ministres, sera formé après cette rencontre. Selon Maputo II, les mouvances Ravalomanana, Zafy et Rajoelina auront chacune un poste de vice-premier ministre. Par ailleurs, Mme Ramisandrazana Rakotosoa a fait savoir hier que chaque mouvance aura droit à 5 ministères et les 8 ministères restants seraient attribués à la société civile. La présidence des autres postes-clé de la transition ont été déjà partagés lors du Maputo I : le Conseil Supérieur de la transition pour la mouvance Rajoelina, le Congrès pour la mouvance Ravalomanana, le Comité National de Réconciliation pour la mouvance Zafy et le Conseil Economique et Social pour la société civile.

Encadré: 

La pression exercée par la communauté internationale a joué pour le déblocage de la situation. «Madagascar n’a plus de temps. Le temps pour vous est maintenant», a lancé Phillip Carter, haut responsable au sein du département d’État américain aux délégués présents dans la salle. 
À entendre Fetison Andrianirina du camp Ravalomanana, tout le monde a fait des concessions pour arriver aux accords. «La mouvance Rajoelina a accepté de retirer son Premier ministre. La mouvance Ravalomanana a concédé la nomination de Andry Rajoelina à la tête de la transition. Mais nous avons demandé à ce que tous les membres de l’Exécutif ne puissent pas se présenter aux élections», a-t-il soutenu. 

La mouvance Ravalomanana, a donc consenti à ce qu'Andry Rajoelina dirige la Transition , à la seule condition que lui, le premier ministre et les membres du gouvernement, bref, l'exécutif, ne peuvent se porter candidats à la prochaine présidentielle». 

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