LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

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afriscoop.net 11/07/2010
Madagascar : le gouvernement promet une baisse des prix des carburants
Le ministre des Mines et des hydrocarbures de transition malgache, Mamy Ratovomalala, a annoncé à la presse vendredi, lors d’une conférence de presse à Antananarivo, la capitale de Madagascar, que "d’ici lundi, les prix des carburants à la pompe reviendront à la normale, c’est-à- dire aux même prix d’avant la hausse de 10 % décidée par les compagnies pétrolières le jeudi 1er juillet".

Ainsi, c’est pour éviter qu’une telle situation se produira à Madagascar que le gouvernement de la HAT a fait tout son possible pour régler ce problème du prix des carburants, a expliqué le ministre.
Pour l’instant, la révision de la loi sur la libéralisation du secteur pétrolier par voie d’ordonnance reste en suspens. Apparemment, l’exécutif veut utiliser cela comme un moyen de pression sur les compagnies pétrolières, lesquelles préfèrent encore rester dans le mutisme.
Le représentant résidant du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar, Pierre Van den Boogaerde a déjà manifesté sa désapprobation d’une intervention de l’État dans la fixation des prix des carburants. Le ministre Ratovomalala estime pourtant que contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays, la concurrence n’est pas du tout de mise dans ce secteur pétrolier en aval. (Xinhua )

Tribune Mada 10/07/2010
Production de vin : 600 000 litres par an chez Lazan’i Betsileo
Selon le directeur général de la société vinicole Lazan’i Betsileo, l’entreprise renaît depuis quelques années de ses cendres. De 450 tonnes de récolte en 2007, la production de vigne a décollé l’année suivante (680 tonnes) pour atteindre les 837 tonnes actuellement. 

Lazan’i Besileo sort de ses caves actuellement quelque 400 000 bouteilles par an sur une production totale de 6000 hectolitres. Rajomalahy François Régis, le DG de Lazan’i Betsileo est fier de ces performances. C’est le résultat, dit-il, du fructueux partenariat qu’entretiennent depuis trois ans Lazan’i Betsileo et les vignerons français de Bourgogne et de Bordeaux. Outre le volet formation et échanges d’expériences que rapporte ce partenariat, tous les ans, des spécialistes de ces deux régions effectuent des missions dans la Haute Matsiatra et descendent sur terrain pour appuyer les vignerons de Lazan’i Betsileo. Ils sont plus de 625 ménages à vivre aujourd’hui convenablement de ce breuvage dont les vignobles s’étendent sur 300ha dans la Région Haute Matsiatra. L’entreprise elle-même emploie à temps plein 83 individus.
Rappelons que Lazan’i Betsileo a aujourd’hui 39 ans d’âge.
Recueilli par Valis 

Les Nouvelles 10/07/2010
ARVIN BOOLELL : « Le dialogue devra se faire dans le même esprit que Maputo » - Manohisoa
Après avoir quitté le territoire national, jeudi dernier, la délégation-médiation de la Sadc a rejoint le même jour l'île Maurice afin d'évaluer la situation à Madagascar et de préparer la venue de Joaquim Chissano, laquelle interviendra dans le courant de la semaine prochaine. 

Une séance de travail a donc été tenue hier avec le premier ministre suppléant Rashid Beebeejaun et le ministre des Affaires étrangères mauricien Arvin Boolell. C'est dans ce cadre que le chef de la diplomatie a annoncé : «Le dialogue national est nécessaire pour bâtir le consensus dans la Grande île».
Etant membre de la délégation de la Sadc venue à Madagascar, Arvin Boolell a assuré la présidence de la Commission de l'océan Indien qu' «il y a une volonté de la part du peuple malgache de trouver une issue à la crise au plus vite. Maurice favorise une solution malgacho-malgache pour résoudre cette crise. La délégation de la médiation est allée au-delà des discussions avec les mouvances politiques malgaches. Le dialogue national devra se faire dans le même esprit que celui qui a prévalu dans les deux accords de Maputo et celui d'Addis Abeba. Il devrait déboucher sur la préparation d'une feuille de route facilitant le retour de la situation à la normale dans la Grande île».
Dirigée par l'ancien ministre mozambicain Léonardo Simao, la délégation de médiation de la Sadc est composée de représentants de l'île Maurice, de la République sud- africaine et de personnalités du secrétariat de la Sadc. Rappelons-le , cette mission technique était chargée de faire le constat et d'évaluer la situation dans le cadre de la médiation qui incombe à la Sadc.

xinhuanet.com 09/07/2010
Une mission de l'Assemblée parlementaire paritaire de l'ACP à Madagascar - Xinhua

Une délégation composée de six membres de l'Assemblée parlementaire paritaire Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP) séjournera à Madagascar du samedi 10 au dimanche 11 juillet prochain. Elle effectuera une mission d'information sur l'évolution de la situation politique à Madagascar.
La délégation sera composée de M. Odirile Molthale du Botswana, Kilotsi Mporogomyi (Tanzanie) et de Waven William des Seychelles pour la partie ACP. La partie européenne quant à elle, sera représentée par Elie Hoarau (France), Michèle Rivasi (France) et de Joanna Senyszyn (Pologne).
« L'Assemblée paritaire a suivi de près les événements récents à Madagascar et son bureau a décidé de l'envoi d'une mission d'information pour se rendre compte de la situation sur place », a fait savoir un communiqué de la délégation de l'Union Européenne à Madagascar.
Ces députés des pays de l'ACP rencontreront diverses personnalités, mais également les politiques, toutes tendances confondues ainsi que les représentants de la société civile.
« Ils feront une visite de terrain à Antananarivo le dimanche 11 juillet, dont des projets financés par l'Union Européenne », a également annoncé le communiqué de la délégation de l'Union Européenne.
L'Union Européenne a décidé au mois de juin dernier de suspendre son aide au développement à Madagascar estimant que « le transfert par la force du pouvoir survenu à Madagascar le 17 mars 2009 constitue une violation flagrante de la démocratie et de l'Etat de droit ». 

Xinhuanet.com 08/07/2010
L'exhumation, une coutume encore respectée à Madagascar (REPORTAGE) - Xinhua

En voyageant sur les routes nationales de Madagascar du mois de juillet au mois d'août, on trouve chaque année des familles en mêmes tenues vestimentaires dansant, buvant et portant sur leurs épaules des dépouilles emballées de linceuls.
C'est l'exhumation ou retournement des morts, connue en langue malgache "Famadihana", un rituel funéraire faisant partie des us et coutumes malgaches encore respectés dans le pays, accordant une importance particulière aux ancêtres défunts.
Un anthropologue malgache, Rakotoson Gérôme, a dit à Xinhua que l'exhumation signifie généralement soit emballer de nouveaux linceuls les dépouilles, soit rapatrier une personne enterrée dans une autre cimetière vers son tombeau familial, mais les rites changent suivant l'ethnie.
Rakotoson Gérôme a distingué que pour les malgaches, l' enterrement fait passer une personne dans le monde des vivants à celui des morts, tandis que l'exhumation fait entrer le défunt dans le monde des ancêtres et lui confère son pouvoir protecteur.

de fabrication artisanale, à base de canne à sucre ou de tamarin.
Au jours "J" de la cérémonie, avant de faire sortir du tombeau les dépouilles, l'orateur prononce ses discours "kabary", en utilisant des adages, des proverbes et des cantiques, une autre coutume très célèbre à Madagascar.
Une fois les dépouilles sont sorties du tombeau familial, leurs descendants passent au remplacement des linceuls. En réalité, on n' enlève pas les vieux linceuls, on met directement les nouveaux sur les anciens linceuls, a expliqué Dadazafy.
"On ne peut pas pleurer, mais ceux qui ne peuvent retenir leurs larmes devront le faire en toute discrétion car l'exhumation est plutôt une fête qu'un rite funéraire," a-t-il dit.
Après l'emballage des corps, les descendants des défunts marquent ensuite leur communion avec leurs ancêtres en tournant sept fois autour du tombeau en dansant tout en portant sur leurs épaules les corps des défunts récemment exhumés.
Après ces rites, les corps sont remis à leur place dans le tombeau familial et les descendant demandent à leurs ancêtres joie et prospérité.
Un autre anthropologue, Mihajasoa Christian, a dit à Xinhua que les malgaches croient que tous les objets utilisés lors de la cérémonie de l'exhumation deviennent sacrés. Il a pris un exemple que les femmes stériles croient à la fin de la cérémonie qu'elles donneront naissance à un enfant en s'appropriant seulement d'un bout des nattes, qui ont été en contact avec les défunts.
L'anthropologue a expliqué qu'en générale, l'exhumation se fait chaque sept ans mais elle connaît quelques variantes suivant les régions où elle est pratiquée. Dans la partie ouest du pays, elle doit avoir lieu un an après l'enterrement, alors qu'à l'est, elle se déroule dans les deux ou trois ans suivant l'enterrement.
Les betsileo, une tribu à Fianarantsoa, 500 kilomètres au sud de la capitale, ne font pas sortir les corps des défunts du tombeau familial mais ils leur apportent juste de nouveaux linceuls, tandis que les vezo, une autre ethnie du sud ouest, ne pratiquent pas de l'exhumation comme tous les malgaches, a-t-il dit.
Mihajasoa a statué que selon la croyance malgache, l'exhumation permet aux malgaches de toujours bien agir car les ancêtres n'aideront jamais et ne béniront jamais une mauvaise personne.
Pourtant, l'organisation d'un tel festin, coûte cher, selon Mihajasoa, et quelques fois entraîne des mésententes entre les membres des familles car quelquefois la famille impose à chaque membre de payer une grosse somme d'argent alors que certains membres n'ont pas la possibilité de payer une telle somme. 

Les Nouvelles 08/07/2010

PRIX DES CARBURANTS : L'Etat persiste et signe ! - Faly Rajaonarison 
Les deux projets d'ordonnances sur les modifications de certaines dispositions de la loi régissant les activités du secteur pétrolier aval et les modifications des sanctions et constitutions des infractions aux lois sur les activités pétrolières aval ont été soumis au conseil des ministres hier. Cette réunion a pris une décision capitale pour « défendre l'intérêt supérieur du peuple » et de passer outre la décision des quatre compagnies pétrolières.
«Le conseil des ministres a discuté, à fond, de la récente hausse des prix des carburants. Le ministre des Mines a rapporté le cours des discussions qu'il a eues avec les responsables des quatre compagnies pétrolières de la Grande île. Le président de la HAT a révélé à l'assistance les détails de la structure des prix adoptée actuellement par ces quatre compagnies. Structures des prix que ces dernières ont catégoriquement refusé de communiquer au ministre des Mines… De ce fait, le conseil des ministres a pris une décision capitale sur cette question des prix des carburants, dans le dessein de défendre l'intérêt supérieur du peuple » décrit le communiqué de presse de la présidence hier.
Un décret serait donc actuellement en train de se concocter pour passer outre la Constitution et modifier les textes de la loi du 24 juin 2004 portant libéralisation du secteur pétrolier aval.
Un pas en arrière
Les compagnies pétrolières font référence à la loi n° 99-010 du 17 avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval modifiée par la loi n° 2004-003 du 24 juin 2004 portant libéralisation du secteur pétrolier aval. Elles sont donc offusquées dans la mesure où l'Etat voudrait prendre le dessus et dicter un code de conduite pour l'importation des hydrocarbures et la réglementation des prix pour certains produits.
Le 13 novembre 2008, Marc Ravalomanana a déjà sorti un projet de loi sur le même genre de problème. Ce projet de loi modifie certaines dispositions de la loi du 17 avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval, loi qui a également été modifiée par celle du 24 juin 2004. Ce n'était qu'un projet de loi car l'Assemblée nationale et le Sénat n'ont pas eu le temps de l'adopter suite aux événements qui se sont déroulés à Madagascar.
Mais cette fois-ci, l'Etat persiste et signe car « la publication de la teneur de cette décision capitale fera l'objet d'une conférence de presse qui sera tenue dans les prochains jours » décrit toujours le communiqué.

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lagazette-dgi.com 11/07/2010
Membres de la HAT : durs envers la Sadc...: Ray aman-dReny Mijoro : noyauté par Ratsirahonana… 
Ces derniers jours sur les médias audio-visuels, les membres de la Haute Autorité de la Transition (HAT) se montrent particulièrement durs à l’endroit de la mission de médiation de la Sadc.
Selon Julien Reboza, ex-député d’Amboasary-Sud, les émissaires de la Sadc actuellement dans nos murs ont été directement envoyés par Marc Ravalomanana et accomplissent leur mission au bénéfice de ce dernier. Daniel Ramaromisa, ex-ministre du Transport, signale en termes crus que le

 Mentionnons un fait : cette délégation de la Sadc établira un rapport sur ses contacts dans l’île. Le chef de mission, Joaquim Chissano, lira ce rapport sur la situation malgache devant les chefs d’Etat de la Sadc, lors du 31ème sommet de cette entité à la fin du mois prochain. Au cours de cette conférence qui aura lieu à Windhoek (Namibie), les participants débattront de la situation qui prévaut à Madagascar avant de prendre une décision. Si l’évolution était positive, la Sadc aurait réintégré Madagascar qui fut suspendue en mars de l’année dernière. Mais aucun progrès n’étant constaté dans les rapports entre les forces politiques, l’île sera toujours confinée en marge de la communauté des nations.
Voici le rapport inspiré du Mundial que dressera cette mission venue d’Afrique du Sud : l’île frappée d’un carton rouge se morfond dans les vestiaires, mais sur la pelouse, ceux de la HAT souhaitent une prolongation même s’ils ne mouillent pas beaucoup leurs maillots…

Express Mada 10/07/2010
Médiation : Soutien de l'Union européenne  - Fano Rakotondrazaka 
La rencontre des dirigeants de la société civile s'est tenue en présence des cinq ambassadeurs européens.
Les dirigeants de la société civile reprennent les négociations après quelques jours de zizanie, car les dates des dialogues préliminaires avancées par la Coalition et les dignitaires « Raiamandreny mijoro » étaient unilatéralistes. 
Les représentants des deux plates-formes se sont finalement ramenés autour d'une table hier,dans le local de l'Union européenne à Ankorondrano et en présence de cinq ambassadeurs, dont ceux de l'Union européenne, de la France, de Norvège, d'Allemagne et de Suisse. Aristide Velompanahy, André Rasolo et José Rakotomavo ainsi que Lalao 
Randriamampionona, Serge Zafimahova et Noro Ramamonjiarisoa ont respectivement composé les délégations de la Coalition et de l'Alliance des organisations de la société civile à l'audience. Le président du Comité national d'observation des élections (KMF/ CNOE), Ernest Razafindraibe, a délégué une personne pour le représenter. 
Les ambassadeurs présents à Ankorondrano ont semblé tenir le même langage à cette occasion.
Structure commune
Pour eux, l'Union européenne attend quelque chose de concret de la part de la société civile « à travers la coordination nationale des organisations de la société civile » pour manifester son soutien à la démarche de résolution de crise menée par la société civile. Un processus consensuel est ainsi de rigueur. 
La finalisation des principes généraux de la médiation pour la semaine prochaine, a été décidée hier. Aristide Velompanahy comme Lalao Randriamampionona ont exprimé leur détermination à collaborer à l'issue de la rencontre. 
« On verra ce qu'on va faire pour s'arranger », a-t-il déclaré au téléphone. 
Dans leur camp, les politiciens se sont aussi montrés intéressés à la médiation de la société civile. Mais ils ont affiché la prudence. Mamy Rakotoarivelo de la mouvance Ravalomanana a voulu attendre le geste de la société civile dans la conduite de sa mission pour se prononcer. « Nous sommes toujours d'accord si elle fait preuve de neutralité et d'impartialité », a-t-il soutenu. 
Même réaction pour le partisan de Andry Rajoelina, Jean Lahiniriko. Il a appelé à la bonne volonté de ceux qui se chargent de la médiation et des parties prenantes aux négociations. Par contre, Emmanuel Rakotovahiny, proche collaborateur de Albert Zafy ne pense pas à l'aboutissement de la mission de la société civile.

Jeune afrique 10/07/2010
Kouchner "choque" l'opposition
L’opposition mauritanienne accuse le chef de la diplomatie française d’avoir reconnu une « ingérence » dans le pays après le putsch de 2008. En cause, la « fierté » exprimée par Bernard Kouchner sur la gestion française des coups d’États en Mauritanie, au Niger et à Madagascar.
Kouchner, pris la main dans le sac ? C’est en tout cas ce que veut croire l’opposition mauritanienne. Cette dernière s’est vivement insurgée contre les propos du chef de la diplomatie française devant l’Assemblée nationale mardi.

général qui venait de renverser par la force des armes un régime démocratiquement élu ».
Impulsion élyséenne 
En réalité, la France avait eu une position plus ambigüe. Le Quai d’Orsay avait, dans un premier temps, fermement condamné le renversement du président civil Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu quinze mois plus tôt, par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Mais, notamment sous l’impulsion de l’Élysée, Paris avait rapidement repris contact avec le général putschiste. La France avait alors incité Mohamed Ould Abdel Aziz à organiser une élection présidentielle.
Ce fut chose faite en juillet 2009, avec la victoire, dès le premier tour, de Mohamed Ould Abdel Aziz. Malgré les critiques de l’opposition (selon qui le scrutin était entaché de fraudes), la France et plus largement la communauté internationale, avait reconnu cette élection.

Tribune Mada 09/07/2010
Lancement du programme 2010 du Fonds pour la société civile (CSF) - par Valis 
Cinq ONGs se partagent 40 000 dollars
Le lancement de l’exercice 2010 du programme soutenu par le Fonds pour la société civile (CSF) a eu lieu ce jeudi 8 juillet dans les locaux de la Banque mondiale à Anosy. Cette année, cinq ONGs malgaches se sont partagé l’allocation de 40.000 dollars reçue pour Madagascar : Firaisambe ny Mponina Miaro ny Zon’ny Mpanjifa (FIMPA), Association Lalona, AGEVAREN, SOS Village d’enfants et le COPH.
Le CSF soutient des activités proposées par des organisations de la société civile (OSC). Il a pour principal objectif d’encourager l’engagement civique des populations les plus vulnérables. Pour l’exercice CSF 2010, le bureau de Madagascar a choisi un thème : la gouvernance locale. L’objectif était de privilégier des propositions de projets qui permettent d’améliorer la gouvernance de proximité, en particulier à travers ses aspects de redevabilité sociale, de lutte contre la corruption ou d’amélioration des services publics.
La transparence du processus a été assurée à toutes les étapes. L’appel à proposition a été publié dans la presse, mais également distribuée dans les régions avec l’aide de la Plate-forme nationale des organisations de la société civile de Madagascar (PNOSCM). Le comité de sélection était composé à parts égales de membres du personnel de la Banque mondiale et de représentants de la société civile.
Aux yeux du comité de sélection, cette année, on a noté non seulement une progression du nombre de propositions reçues (67 cette année, 17 en 2009), mais aussi une amélioration de la qualité des projets tant dans le fond que dans la forme. Cela serait dû en particulier à l’atelier de formation organisé lors du précédent exercice du CSF avec l’aide de la PNOSCM.

Midi Mada 08/07/2010
Face à face HAT-SADC : Grand déballage hier à Anosikely  - RAJAOFERA Eugène 
La troisième journée de la mission de la SADC à Madagascar a été plus dure que les précédentes. Hier, la délégation conduite par le Dr Leonardo Simao a eu un face à face, au Palais de Verre, d'Anosikely avec les membres de la HAT. Le « grand déballage », selon l'expression utilisée par certains membres de la HAT, a duré pendant quelques heures. Mais, aucun consensus n'a été trouvé à l'issue de la rencontre. 

Les membres de la HAT campaient sur leur position qui défend la démarche malgacho-malgache pour sortir la grande île de la crise. Par contre, la délégation de la SADC a expliqué l'objet de sa mission qui est de constater l'évolution de la situation et de préparer la venue du médiateur Chissano. En un mot, le Dr Leonardo Simao et consorts n'ont pas pu convaincre les pro-HAT du Palais de verre d'Anosikely sur la nécessité de poursuivre la médiation internationale.
Interpellation musclée. 

En fait, l'interpellation des membres de la HAT a tourné autour de l' « ingérence » de la SADC dans une affaire malgacho-malgache. Roland Ratsiraka, Jean Jacques Rabenirina et Pierre Andrianantenaina n'ont pas mâché leur mot. « Vous avez suspendu Madagascar de la SADC. Pourquoi vous immiscez-vous encore dans l'affaire interne de notre pays? », ont-ils demandé. Les membres de la HAT ont vivement interpellé la délégation du Dr Leonardo Simao en martelant que la SADC ne doit pas prendre parti dans sa démarche. On a reproché également hier à la SADC de ne considérer que les quatre mouvances politiques traditionnelles alors qu'il y a d'autres forces politiques pouvant apporter leur contribution à la résolution de la crise à Madagascar. « La SADC doit parrainer et cautionner le processus malgacho-malgache qui s'achemine vers la tenue d'une conférence nationale. », a souligné le vice-président de la HAT, Harinaivo Rasamoelina. La délégation de la SADC n'a pas répondu aux interpellations des membres de la HAT. « Nous venons ici pour vous écouter et vous consulter. Nous transmettrons vos suggestions au médiateur Joaquim Chissano. », a expliqué le Dr Leonardo Simao.
Caution internationale. 

Force est de constater qu'il est difficile de trouver une solution hybride, c'est-à-dire une solution malgacho-malgache pouvant obtenir l'adhésion internationale. Pour le parti Vert Hasin'i Madagasikara, l'importance de la caution internationale est nécessaire voire impérative pour légitimer le processus malgacho-malgache. La formation de Saraha Rabeharisoa préconise ainsi l'harmonisation des légitimités interne et internationale dans l'intérêt de la population meurtrie de la Grande île. Constatant un sérieux blocage dans le processus de l'organisation de la future conférence nationale, le parti Vert Hasin'i Madagasikara appelle au patriotisme et au sens de la responsabilité historique des femmes du pays. Pour que la conférence nationale soit inclusive, le parti Vert Hasin'i Madagasikara recommande la participation de tous les partis politiques malgaches sans exception.

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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