MadaVôvô 2011

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Les Titres de MadaVôvô du 11 dec 2011  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito:  « Les Fêtes de Fin d'Année... Saint Nicolas, patron et protecteur des enfants... »       ( ...

1. Mort du substitut du tribunal de Toliara: Fermeture de tous les tribunaux (tribune) ( ...  )

2. Transition: Communiqué de l’Union Africaine ( tribune) ( ...  )

3. TRANSITION : L'UA demande des preuves supplémentaires (tribune) ( ...  )

4. A Mada, 20 tortues en voie d’extinction sont réintroduites dans leur milieu naturel (rfi) ( ...  )

5. L'UE appuiera sous conditions le processus de transition à Madagascar (cri) ( ...  )

6. Madagascar : la couronne de la Reine Ranavalona volée (afriqinfos)  ( ...  ) 

*. No Comment... No Comment...  

7. Transition: Communiqué du GIC ( tribune) ( ...  )
8. Madagascar : la qualité des litchis exportés respecte des normes internationales ( xinhua) ( ...  )

9. France – Madagascar : Le porte-parole du Quai d’Orsay éclaire (tribune) ( ...  )

10. 5 millions de dollars pour renouveler les pistes d'atterrissage de l' aéroport d'Ivato (xinhua) ( ...  )

11. Lettre à la Troïka et au PM : Demande de sanctions contre C. Razanamahasoa et le Gal Ravalomanana ( ...  )

121.Diana, Quand le khat devient envahissant (express)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  04 dec 11  >>  ( ...  )

*. A Madagascar, les pêcheurs protègent la mangrove pour assurer leur survie(romandie) ( ...  )

*. Liste membres CST & CT (Tribune)  ( ...  )

11/12/2011

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro (EUR) 2 798,68
Dollar Americain (USD) 2 100,92
Livre Sterling (GBP) 3 299,18
Franc Suisse (CHF) 2 281,01
Rand South Africa (ZAR) 255,77
Japan Yen (JPY) 27,05
Dollar Canadien (CAD) 2 059,12

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/10 2971 30/11 2817
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


 « Les Fêtes de Fin d'Année... Saint Nicolas, patron et protecteur des enfants» 

De la Saint Nicolas ... et de  Noël à  l'épiphanie où nous allons traverser douze jours de festivités plus ou moins religieuses, les petits et grands vont se retrouver pour faire la fête...       Le 6 décembre, c'est la Saint-Nicolas ! Dans l'Est de la France, mais aussi en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche..., saint Nicolas est le premier père Noël, celui qui amène aux enfants, dès le début du mois, des bonbons, des fruits secs, des gâteaux, parfois des jouets...  

   Bonsoir les enfants...  hé! oui chez nous en Belgique c'était le vendredi le 5 décembre , la veille on célèbre en famille la fête de Saint Nicolas, à la différence de Noël qui célèbre la naissance de Jésus. Dans la nuit du 5 au 6 Saint Nicolas descend du ciel, entre par la cheminée pour apporter des friandises et des cadeaux aux enfants sages. Il porte une longue barbe blanche, une mitre et une crosse et un long manteau, souvent rouge.... il passe dans toutes les chaumières apporter les jouets que les enfants ont commandés.

  Le lendemain 6 c'est le grand jour pour tous les enfants car c'est la Saint Nicolas patron des enfants " sages ". Le 5 au soir il faut mettre ses pantoufles près de la cheminée et le 6 au matin c'est la joie pour tous les enfants. J'ai oublié de dire que près des pantoufles il faut mettre quelques carottes pour l'âne du grand Saint car celui-ci se fait aider, il est si vieux. 

  La Noël c'est une grande fête, il y a des grands sapins décorés de mille feux. Presque chaque famille a son sapin. Noël se passe presque toujours en famille autour d'un bon repas. Le 31 décembre au soir, bien sûr c'est le réveillon, encore un grand     ...  Cliquez-ici

GUY Le Vazaha de Bruxelles

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Guy le Vazaha a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


Tribune Mada 11/12/2011
Mort du substitut du tribunal de Toliara: Fermeture de tous les tribunaux - par Valis
Injurié, battu et roué de coups par ses ravisseurs selon des sources concordantes, dont celle du ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, le Premier substitut du tribunal de Première instance de Toliara, Rehavana Michel, est décédé ce vendredi 9 décembre des suites de brutalités policières.

 Intervenant sur les plateaux de la télévision nationale, Christine Razanamahasoa déplore le malheureux évènement et, avec tous les corps de magistrats et de pénitenciers, condamne les comportements rebelles et indignes des policiers de Toliara. Ces derniers ont voulu libérer de force un des leurs, condamné ce 8 décembre à 5 ans d’emprisonnement pour vente d’arme à des bandits et incarcéré à la prison de Tuléar. Ils ont pris la prison de Toliara d’assaut en menaçant les gardiens par des tirs en l’air ; mais les agents pénitenciers leur ont rendu la même réplique. Devant la situation qui risquait de dégénérer, les autorités pénitenciaires et judiciaires sont intervenues pour ramener ces policiers à la raison et le retour au calme mais en vain. Le premier substitut qui voulaient parlementer avait été pris à partie, les pneus de son véhicule ont été dégonflés et sa personne battue tandis qu’un agent pénitencier ou le gardien chef de la prison, selon les sources, ont été pris en otage. Le ministre de la Sécurité publique qui était à Toliara au moment où tout cela éclatait n’a pas réussi à rétablir l’ordre.
Réagissant à cet événement, le syndicat des magistrats lui aussi est monté au créneau et a déclaré dans les médias publiques, décréter la fermeture de tous les tribunaux de l’île à partir de ce samedi 10 décembre jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Les magistrats exigent que tous les responsables de la Police à Toliara soient 

remplacés et que le ministre de la Sécurité publique (Police) soit démis de ses fonctions.
En tout cas, la population de Toliara ville est abasourdie, meurtrie, impuissante devant une telle scène. C’est la consternation ; les citadins de Toliara ont unanimement condamné le comportement honteux de ces agents de police.

encadré: PROCES  Le policier trahi par son arme
- L’événement d’hier fait suite à une décision du tribunal qui avait condamné le policier. Les faits qui lui sont incriminés remontent à 2009. En service au port de Toliara, le policier avait déclaré avoir perdu son arme.

Des policiers ont assiégé la prison et ont tiré en l’air, d’abord pour manifester leur fureur, ensuite peut-être pour obtenir l’élargissement de leur camarade. Les gardes pénitentiaires ne se sont pas laissé intimider et ont également tiré en l’air.

Depuis l’affaire est tombée aux oubliettes jusqu’à ce qu’un bandit soit abattu. L’arme déclarée perdue a été découverte sur lui.  Lors du procès, il s’est avéré que l’agent avait vendu l’arme, contrairement à sa déclaration. La cour a condamné l’agent à 10 ans de travaux forcés. Ce dernier a fait appel et sa peine a été réduite à cinq ans. ( RMC - Newsmada )
- En tout cas, des policiers armés ont fait irruption au palais de Justice et en ont tiré le substitut du procureur. Celui-ci, nommé Rehava Michel (un natif de Tuléar), a été ligoté, jeté dans le coffre d’un taxi et convoyé jusqu’au commissariat de Police. Ce magistrat a été sévèrement tabassé et est mort sous les coups.
Un autre magistrat, juge d’instruction, a également été emmené et séquestré. Hier soir, son sort, encore inconnu, a suscité les plus vives inquiétudes dans sa corporation. En tout cas, même en début de soirée, la tension n’était pas encore tombée dans la ville secouée de temps à autre par des rafales ou des tirs d’armes automatiques. Pas de « zomà magnifique » hier car la population effrayée s’est barricadée chez elle… (Adelson RAZAFY/ Lambo TAHIRI - Lagazette)


tribune Mada 10/12/2011
Transition: Communiqué de l’Union Africaine
Communiqué de la 303ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 303ème réunion tenue le 8 décembre 2011, a adopté la décision qui suit sur la situation en République de Madagascar :

Le Conseil,
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 303ème réunion tenue le 8 décembre 2011, a adopté la décision qui suit sur la situation en République de Madagascar :

Le Conseil,
1. Prend note du rapport soumis par M. Marius Fransman, Vice‐Ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République de l’Afrique du Sud, Président du Comité ministériel de l’Organe de la Troïka de la Communauté de Development de l’Afrique australe (SADC) et Envoyé spécial du Président Jacob Zuma à Madagascar, ainsi que des déclarations faites par les représentants de la Commission de l’Océan Indien (COI), du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), des Nations unies, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Union européenne (UE) ;
2. Rappelle ses décisions et communiqués antérieurs sur la situation à Madagascar, ainsi que le paragraphe 5 de la décision Assembly/AU/Dec.369(XVII) sur le rapport du Conseil de paix et de sécurité sur ses activités et l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, adoptée par la 17ème session ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue à Malabo, en Guinée équatoriale, du 30 juin au 1er juillet 2011, félicitant la SADC pour ses efforts en vue du retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar et demandant à la SADC et à l’UA de continuer à travailler ensemble pour trouver une solution consensuelle et durable à la crise ;
3. Prend note avec satisfaction des avancées significatives enregistrées dans les processus de réconciliation nationale et de sortie de crise, en particulier la signature, à Antananarivo, le 16 septembre 2011, de la « Feuille de route pour la sortie de crise à Madagascar », suivie, le 14 octobre 2011, de celle du Cadre de mise en œuvre de ladite Feuille de route, ainsi que la nomination d’un Premier ministre de consensus, en la personne de M. Jean Omer Beriziky, et la formation d’un Gouvernement d’union nationale, la mise en place du Congrès de Transition et du Conseil supérieur de Transition ;
4. Félicite les parties prenantes malgaches pour le sens élevé des responsabilités et l’esprit de compromis dont elles ont fait preuve, permettant ainsi les avancées susmentionnées, et leur demande de mettre scrupuleusement en œuvre les engagements pris, y compris la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans un esprit de consensus et d’inclusivité, ainsi que la préparation et l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles appelées à couronner la Transition ;
5. Félicite également la SADC pour ses efforts inlassables visant à faciliter le retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar, sur la base de la Feuille de route, et réitère son appréciation au Médiateur de la SADC, l’ancien Président du Mozambique, Joaquim Chissano, et à son équipe, ainsi qu’à l’Envoyé spécial du Président Zuma à Madagascar ;
6. Note que, malgré le rôle positif qu’elle a joué dans la phase initiale de mise en œuvre de la Feuille de route, dont elle est signataire, notamment en ce qui concerne la nomination du Premier ministre de consensus, la Mouvance Zafy a décidé de ne pas intégrer les institutions de la Transition. En conséquence, le Conseil demande instamment à la Mouvance Zafy d’intégrer le Conseil supérieur de Transition et le Congrès de Transition et de soumettre les noms de ses candidats. Le Conseil note en outre la décision de la Mouvance Ratsiraka de ne pas signer la Feuille de route, et exhorte cette Mouvance à se joindre à la Transition. Le Conseil demande instamment aux Mouvances Zafy et Ratsiraka de placer les intérêts nationaux et permanents de Madagascar au dessus de toute autre considération et de (ré) intégrer le processus de mise en œuvre de la Feuille de route en vue de promouvoir une Transition aussi inclusive que possible à Madagascar. Dans cette perspective, le Conseil se félicite du récent retour, à Madagascar, de l’ancien Président Didier Ratsiraka ;
7. Exprime son intention de lever la mesure de suspension de la participation de Madagascar aux activités de l’UA, tel que contenue dans le communiqué PSC/PR/COMM.(CLXXXI) adopté lors de sa 181ème réunion tenue le 20 mars 2009, ainsi que les sanctions imposées au terme de ses communiqués PSC/PR/COMM.1(CCXVI) et PSC/PR/COMM.1(CCXXI), adoptés lors de ses 216ème et 221ème réunions tenues respectivement le 19 février et le 17 mars 2010 et, en conséquence, d’inviter le Gouvernement d’union nationale à assurer la représentation de Madagascar aux différents organes et activités de l’UA, lorsque la SADC fera rapport confirmant des progrès satisfaisants dans le processus de mise en œuvre de la Feuille de route, y compris son article 20, ainsi que de la mise en place de la CENI et la fixation du calendrier électoral ;
8. Encourage la SADC à poursuivre ses efforts et à continuer à accompagner les parties malgaches. Le Conseil encourage également le Président de la Commission à mobiliser pleinement l’Afrique et la communauté internationale dans son ensemble pour qu’elles apportent tout l’appui nécessaire au processus de transition à Madagascar, y compris en dépêchant rapidement une mission d’évaluation des besoins de Madagascar ;
9. Demande à la Commission et au Secrétariat de la SADC d’accélérer le processus de mise en place, à Antananarivo, d’un Bureau de Liaison conjoint qui assurera un suivi effectif de la situation et apportera au quotidien un appui aux efforts des parties malgaches, et ce en coordination et en collaboration étroites avec les partenaires de l’UA, en particulier la COI, les Nations unies, l’OIF et l’UE ;
10. Lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle apporte tout l’appui nécessaire aux Institutions de Transition de Madagascar et au processus de mise en œuvre de la Feuille de route, y compris un appui technique et financier au processus électoral, pour permettre la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles. Le Conseil lance également un appel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux de Madagascar pour qu’ils apportent, avec l’urgence requise, une assistance adéquate à la population malgache, notamment en matière de services sociaux, et envisagent la reprise de leur coopération avec Madagascar en fonction des progrès qui seront réalisés dans la mise en œuvre de la Feuille de route et du processus de retour à l’ordre constitutionnel, ainsi qu’en ce qui concerne la promotion et la protection des droits de l’homme ;
11. Demande au Président de la Commission et à la Médiation de la SADC de lui soumettre des rapports réguliers sur l’évolution de la situation et la mise en œuvre de la Feuille de route, pour lui permettre de prendre toute décision qui serait requise ;
12. Décide de rester activement saisi de la question.


Express Mada 09/12/2011
TRANSITION : L'UA demande des preuves supplémentaires - Iloniaina Alain
Le CPS de l'Union africaine préfère attendre avant de reconnaître le régime de Transition. Ce dernier doit montrer davantage de bonne volonté.
Peut mieux faire. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) ne donne pas de chèque presque en blanc à la Transition et conditionne la levée de la suspension et des sanctions contre Madagascar, ainsi que certains de ses dirigeants, par la réalisation de mesures supplémentaires dans la mise en œuvre de la Feuille de route. 

Le CPS « exprime son intention de lever la mesure de suspension de la participation de Madagascar aux activités de l’UA (…) lorsque la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) fera un rapport confirmant des progrès satisfaisants dans le processus de mise en œuvre de la Feuille de route, y compris son article 20, ainsi que la mise en place de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et la fixation du calendrier électoral ». 
C'est l'une des décisions du Conseil qui s'est réuni, hier, à Addis-Abeba, pour examiner le « dossier Mada­gas­car », selon le communiqué officiel. Le CPS attend ainsi d'autres preuves de la part du régime de Transition avant d’effectuer un pas décisif pour faire sauter l'un des principaux verrous de la reconnaissance de ce dernier. 
Le Conseil, dirigé par le diplomate algérien, Ramtane Lamamra, « note certaines avancées significatives enregistrées dans les processus de réconciliation nationale et de sortie de crise ». Il cite, entre autres, la signature du gouvernement ou encore la mise en place du Parlement. 
Procédure bousculée 
Le CPS s'adresse également aux mouvances hésitantes ou récalcitrantes au processus. Il « demande instamment aux mouvances Zafy et Ratsiraka de placer les intérêts nationaux et permanents de Madagascar au-dessus de toute autre considération et de (ré)intégrer le processus de mise en œuvre de la Feuille de route en vue de promouvoir une Transition aussi inclusive que possible ». 

Ramtane Lamamra, le Commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité

Mais pour l'instant, les efforts fournis par la Transition sont insuffisants aux yeux du CPS pour réintégrer la Grande île dans la famille de l’UA. Comme un effet domino, une décision de levée de suspension de Madagascar auprès de cette dernière ouvrirait la porte à l'accélération du processus de normalisation des relations du régime avec la Commu­nauté internationale, parachevé par les élections et la reconnaissance internationale. 
Le régime de Transition tente pourtant de mettre le paquet pour obtenir un avis irrévocable en sa faveur de la part de l’UA. Il s'est activé pour la mise en place du gouvernement et du Parlement. Il a même bousculé la procédure en ratifiant, par le biais du Conseil supérieur de la transition, la Feuille de route, la veille de la réunion du CPS. L'offensive diplomatique comme la visite d’Andry Rajoelina à Paris, reconnu chef d'État, n'a pas non plus provoqué une dynamique débouchant sur le feu vert de l’UA. 
La Transition et les entités politiques devront retrousser leurs manches si elles veulent obtenir l'avis favorable de l’UA. Elles auront à régler l'épineuse question de l'article 20 de la Feuille de route, concernant le retour des exilés politiques, « y compris Monsieur Marc Ravalo­manana », et l'adoption d'« urgence » des instruments juridiques comme l'amnistie. 
Dans la pratique, la levée de suspension et de sanctions contre Madagascar et certains de ses dirigeants pourrait nécessiter du temps. L'aval de l’UA devrait intervenir « après la mise en place de la CENI et la fixation du calendrier électoral ». Dans ce cas, il faudra encore attendre les rapports d'expertise des techniciens, même ceux des Nations unies, et d'un consensus des acteurs politiques avant que l'organisme panafricain franchisse le pas d'une manière définitive. 


rfi.fr 07/12/2011
A Madagascar, 20 tortues en voie d’extinction sont réintroduites dans leur milieu naturel
A Madagascar, on a fêté il y a quelques jours les 25 ans de la conservation de la tortue à soc, une espèce menacée d’extinction que l’on ne trouve plus qu’au nord-ouest de la Grande Ile. Pour l'occasion, 20 tortues à soc ont été réintroduites dans la nature dans la baie de Baly. Très réputée pour son allure, sa 

carapace et sa grande taille, cette espèce a pu être préservée grâce à la création d’un centre d’élevage dans un parc national, une vingtaine de spécimens à l’origine, et près de 300 aujourd’hui grâce à la reproduction. Depuis 2006, 65 ont été réintroduits dans leur habitat naturel réhabilité et protégé, mais la principale menace actuelle pour la tortue à soc est bien le trafic international.

Vingt tortues à soc ont été transférées de leur centre d’élevage d'Ankarafantsika vers leur habitat naturel. La réintroduction de l’espèce dans son milieu d’origine est l’objectif ultime de l’ONG Durrell Wildlife Conservation Trust (DWCT) qui travaille depuis 1986 avec le gouvernement.
« Il y a 25 ans, la principale menace était la perte de l’habitat essentiellement à cause du feu de brousse. On a réussi à maitriser ça plus ou moins avec l’aide de la population locale et du gestionnaire du parc national. Maintenant la menace a changé de visage et c’est surtout le trafic qui menace la tortue », explique un des membres de l’ONG.
La baie de Baly est aujourd’hui le seul lieu d’habitat naturel de la tortue à soc. 400 spécimens y ont été localisés en 2005 mais il y en a sans doute plus du double chez des particuliers asiatiques près à débourser plus de 5 000 dollars pour s’offrir cette espèce si précieuse.
Même si les douanes attrapent parfois des trafiquants en tout genre, la menace est réelle dans les cinq sites où l’animal vit jusqu’à trois cent ans. « On a installé des gardiens, on a sollicité l’aide des populations riveraines mais l’endroit est trop vaste pour être vraiment surveillé de près », déplore encore l’ONG.

Aujourd’hui, quasiment plus aucune tortue vient pondre ses œufs sur les côtes malgaches.
James Martin/Getty Images Par RFI

Les spécimens remis dans la nature sont munis de micropuces et de transmetteurs radio pour que les scientifiques puissent suivre leur évolution. Mais sur les 45 tortues qui avaient été réintroduites depuis 2006, 4 ont été volées et une seule retrouvée.


CRIonline - Radio Chine International 06/12/2011
L'UE appuiera sous conditions le processus de transition à Madagascar - xinhua 
L'Union européenne (UE) a annoncé lundi qu'elle appuierait, sous conditions, le processus de transition à Madagascar et une relance progressive de sa coopération au développement avec ce pays, selon un communiqué officiel. 
Il s'agit d'une décision adoptée le même jour par le Conseil de l'UE pour modifier la position de Bruxelles en vigueur à l'égard de Madagascar, comme réponse aux derniers développements politiques dans la grande île. 
"Je me réjouis que la situation politique à Madagascar ait évolué positivement de façon à permettre que l'Union européenne puisse accompagner, sous conditions, le processus de transition dans ce pays", a déclaré Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. 
"Je ne peux que confirmer notre appui pour autant que ce processus soit consensuel et les conditions de mise en oeuvre de la Feuille de route permettent d'aboutir à la tenue d'élections crédibles, libres et transparentes permettant le retour rapide à l' ordre constitutionnel", a-t-elle ajouté. 
De son côté, Andris Piebalgs, commissaire européen au développement, a également salué les progrès réalisés par Madagascar, en déclarant : "La voie est désormais ouverte pour une reprise progressive des programmes de coopération au développement, sous condition d'un avancement positif dans la mise en oeuvre de la Feuille de route. Différents programmes d'appui direct aux populations sont déjà en cours de préparation". 
L'UE, qui a soutenu activement les efforts de médiation consentis notamment par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et l'Union Africaine (UA), a salué la signature, le 16 septembre 2011, de la "Feuille de route" pour la fin de la crise à Madagascar.

Encadré: L'appui conditionné de l’Union européenne au processus de transition
Le nouveau dispositif, valable pour une période de douze mois, autorise la présentation des lettres de créance de l’ambassadeur de l’UE à Madagascar et permet désormais une participation active à l’identification des mesures d’appui électoral en liaison avec la SADC et l’Union africaine, ainsi que l’identification des projets à inscrire dans le 10ème FED.
Les projets déjà en cours au titre du 9ème FED continuent, à l’exception des actions et paiements impliquant directement le gouvernement et ses agences. L’appui budgétaire reste suspendu. Les modifications et avenants aux contrats en cours, les projets régionaux seront évalués au cas par cas.
Dans une lettre adressée au Président de la Transition, le Conseil et la Commission précisent que ces mesures sont conditionnées au respect de la Feuille de route. Les prochaines étapes attendues sont la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la mise en oeuvre avec l’ONU d’un cadre électoral crédible, puis l’adoption d’une loi d’amnistie.
Une loi devra également définir les conditions de mise en oeuvre de la démission du président de la transition, du premier ministre et du gouvernement de transition, si ceux-ci décident de se porter candidats aux élections.
La levée complète des restrictions à la coopération, telles que prévues par l’article 96 des accords de Cotonou, ne pourra avoir lieu qu’au retour à l’ordre constitutionnel avec un président, un gouvernement et un parlement nouvellement en place.
De son côté, M. Andris Piebalgs, Commissaire européen au développement, a également salué les progrès réalisés et a déclaré : « La voie est désormais ouverte pour une reprise progressive des programmes de coopération au développement, sous condition d’un avancement positif dans la mise en œuvre de la Feuille de route. Différents programmes d’appui direct aux populations sont déjà en cours de préparation ».  ( Yann - Tribune Mada )


afriqinfos.com 05/12/2011
Madagascar : la couronne de la Reine Ranavalona volée - ANTANANARIVO (Xinhua)

La couronne de la Reine Ranavalona a été volée à Antananarivo, capitale malgache, dans la nuit de samedi, a indique le ministre de la Culture et du Patrimoine malgache, Elia Ravelomanantsoa, 

"La couronne de la Reine Ranavalona a été volée au Palais du Premier ministre de la reine à Andafiavaratra, au centre ville de la capitale, dans la nuit du samedi le 3 décembre, sachant que ce Palais abrite les patrimoines historiques transférés depuis le Palais de la Reine à Ambohimanga Rova, à l'extrémité nord de la ville, après que ce dernier a été incendié.
Selon les explications de la ministre, des individus malintentionnés ont volé cette Couronne de la Reine Ranavalona qui a été exposée au Palais d'Andafiavaratra, avec la Canne Royale et la Bible de la Reine.
Elle a lancé un appel à la Conscience de tout un chacun et à la mobilisation de tous les chefs de quartiers dans la ville d' Antananarivo pour la recherche de cette Couronne qui a une valeur hautement symbolique pour l' Histoire et la Nation malgache toute entière.

Le directeur du Patrimoine du Ministère de la Culture et du Patrimoine, Emeline Raharimanana, a précisé que c' est une Couronne en vermeil, c' est-à-dire de l' argent recouvert en or qui est à Sept fers de lance et doublée de velours de couleurs rouge grenat. Les Sept fers de lance sont les symboles du Pouvoir de la Reine à l' époque. Il y a également d’autres décorations ornées de pierres précieuses tout autour de la Couronne. C' est un des patrimoines de l'Histoire et de l'Identité des malgache qui a été volé.
La Ministre appelle à la sagesse culturelle des malgaches pour donner des informations, des pistes ou d’autres renseignements permettant de retrouver cette Couronne.
Un plan d' urgence a été déclenché depuis dimanche matin pour bloquer la sortie de ce patrimoine en dehors du Territoire de la République. C' est dorénavant une méthode qui sera mise en œuvre pour sauvegarder et récupérer les patrimoines culturelles.
Notons que la Reine Ranavalona Première est née vers 1788 et décédée le 16 août 1861. Elle règne sur le royaume de Madagascar de 1828 à 1861. Elle a été succédée par Le roi Radama II (1861-1963), la Reine Rasoherina (1863-1868), Ranavalona II (1868-1883) et Ranavalona III (1883-1897) qui était la dernière reine avant la colonisation française.

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tribune Mada 10/12/2011
Transition: Communiqué du GIC
6ème réunion consultative du Groupe International de Contact sur Madagascar (GIC‐M) Addis Abéba, le 8 décembre 2011
1. À l’initiative du Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Jean Ping, et dans le cadre des efforts visant à accélérer le processus de sortie de crise à Madagascar, le Groupe international de contact sur Madagascar (GIC‐M) a tenu sa 6ème réunion à Addis Abéba, le 8 décembre 2011, sous la présidence de l’Amb. Ramtane Lamamra, Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité. Outre l’UA, cette réunion a regroupé les représentants des pays et organisations ci‐après : le Zimbabwe, au nom du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, les membres africains et les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Afrique du Sud, Gabon, Nigeria, Chine, États‐Unis, France, Fédération de Russie et Royaume‐Uni), d’autres partenaires de Madagascar, à savoir l’Allemagne et le Japon, ainsi que la Commission de l’Océan Indien (COI), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), les Nations unies, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union européenne (UE).
2. La réunion s’est déroulée dans un contexte marqué par des avancées significatives dans le processus de sortie de crise à Madagascar. Les délibérations ont eu lieu à la lumière de la communication faite par M. Marius Fransman, Vice‐Ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République de l’Afrique du Sud, Président du Comité ministériel de l’Organe de la Troïka de la SADC et Envoyé spécial du Président Jacob Zuma pour Madagascar, et du communiqué de la 303ème réunion du CPS, tenue le 8 décembre 2011, ainsi que des informations additionnelles fournies par le Ministre des Affaires étrangères du Gouvernement d’union nationale de Madagascar et les autres acteurs internationaux concernés.
3. Après avoir passé en revue l’évolution de la situation à Madagascar depuis sa 5ème réunion, tenue à Addis Abéba le 18 février 2010, le Groupe s’est félicité de l’évolution positive de la situation, en particulier la signature, à Antananarivo, le 16 septembre 2011, de la « Feuille de route pour la sortie de crise à Madagascar », suivie, le 14 octobre 2011, de celle du Cadre de mise en œuvre de ladite Feuille de route, ainsi que la nomination d’un Premier ministre de consensus, en la personne de M. Jean Omer Beriziky, et la formation d’un Gouvernement d’union nationale, la mise en place du Conseil supérieur de Transition et du Congrès de Transition. Les participants ont félicité les parties malgaches pour les progrès accomplis, et en ont appelé aux Mouvances Ratsiraka et Zafy à se joindre sans délai au processus de transition, en prenant, chacune en ce qui la concerne, les mesures requises à cet effet, y compris en termes de participation au Gouvernent, au Conseil supérieur de Transition et au Congrès de Transition, ainsi qu’aux autres Institutions de la Transition. Ils ont également félicité la Médiation et la Troïka de la SADC pour leurs efforts soutenus.
4. Le Groupe a encouragé les parties malgaches à persévérer dans leurs efforts en vue de la mise en œuvre de tous les aspects de la Feuille de route, y compris la mise en place, dans un esprit de consensus et d’inclusivité, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la fixation consensuelle du calendrier électoral, pour l’organisation d’élections libres, transparentes et régulières, ainsi que la mise en œuvre des dispositions de l’article 20 de la Feuille de route. Dans ce contexte, les participants ont exprimé leur approche et leur disposition à reprendre graduellement l’appui économique au Gouvernement malgache au fur et à mesure que des progrès plus déterminants auront été réalisés dans la mise en œuvre de la Feuille de route, et à exhorter les autres membres de la communauté internationale à faire de même. L’idée d’organiser, en temps voulu, une Table ronde des partenaires au développement de Madagascar, à travers le cadre de facilitation prévu par la Feuille de route, a été agréée.
5. Le Groupe a reconnu la nécessité d’un appui et d’un accompagnement soutenus de la communauté internationale, pour faciliter le bon déroulement et la conclusion réussie de la Transition. Les participants ont exprimé leur disposition à fournir un appui technique, logistique et financier à la CENI et au processus électoral, en général, sur la base d’un cadre politique et juridique favorable à la tenue d’élections transparentes et crédibles. À cet égard, ils attendent avec intérêt les résultats de la mission d’évaluation des besoins électoraux des Nations unies, qui sera entreprise en coordination avec les autres acteurs internationaux, en particulier l’UA. Ils se sont également engagés à renforcer leur appui à la population malgache pour atténuer l’impact de la crise sur les conditions de vie socio‐économiques. Ils ont appelé les autres membres de la communauté internationale à contribuer activement à cet effort. Par ailleurs, ils ont mis en évidence la nécessité de l’harmonisation et de la coordination des initiatives, en vue d’assurer la cohésion de l’action de la communauté internationale en soutien à la sortie de crise et à la relance de l’économie du pays.
6. Dans ce contexte, les participants se sont accordés sur l’importance que revêt une coordination étroite tant au niveau politique, dans le cadre du GIC‐M, qu’opérationnel, sur le terrain, à Madagascar. Il a été convenu que le GIC‐M se réunira au minimum tous les trois mois, et plus fréquemment si nécessaire, et à Antananarivo chaque fois que de besoin, pour faire le point de la situation et assurer un engagement international soutenu et cohérent en appui à la sortie de crise. Entre les sessions régulières du GIC‐M, le chapitre local du Groupe assurera le suivi quotidien sur le terrain sous l’égide du Bureau de Liaison conjoint que l’UA et la SADC se proposent d’établir très prochainement. Ils ont encouragé tous les pays et organisations qui le peuvent à se doter d’une présence physique sur le terrain en vue d’appuyer la Transition malgache.
7. Les membres du Groupe international de contact sur Madagascar sont convenus de continuer à travailler ensemble dans le cadre du GIC‐M que préside l’UA, en appui aux efforts visant à promouvoir une sortie de crise rapide et le retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar.


Xinhuanet.com 10/12/2011
Madagascar : la qualité des litchis exportés respecte des normes internationales (ministre) - Xinhua

La qualité des litchis exportés respecte des normes internationales, a affirmé la ministre du Commerce de la transition malgache, Olga Ramalason, lors de l' expédition aérienne des litchis, jeudi dernier, à l' aéroport international d' Ivato, à Antananarivo, capitale malgache.

"La qualité des fruits issus des vergers est nettement supérieure. L' aspect physique est satisfaisant, plus gros calibre, plus doux et degré Brix supérieur à 18. Au fil des envois, le calibre des litchis s'améliore et il y a même des cas où 70 à 90% du lot présenté contiennent des fruits ayant des diamètres supérieurs à 30 mm qui est la taille minimum requise", a indiqué la ministre.
Afin de maintenir l' image du litchi malgache sur le marché européen, les opérateurs malgaches ont misé cette année sur cette bonne quantité. La direction régionale du Commerce, le poste de conditionnement d' Analamanga et le service des normes et de la qualité rattaché au ministère du commerce se sont chargés du respect aux normes de ces litchis exportés notamment la couleur des fruits, le calibre, le taux de sucre dans le fruit, l' acidité, le soufrage ainsi que son conditionnement.
Selon les bilans, 368 tonnes de litchis primeurs ont déjà été expédiées par voie aérienne avant le 3 décembre dernier. Le 29 novembre, 5.688 palettes ont été exportées par un premier bateau conventionnel et 6.621 palettes dans le second bateau le 3 décembre dernier.
Notons que la prévision du ministère pour l' exportation est de 23.800 tonnes pour cette année dont 300 tonnes en primeur, 8.500 tonnes en conteneurs frigorifiques et 15.000 tonnes par bateau conventionnel. Sur les 15.000 tonnes annoncées, 14.000 tonnes seulement arriveront sur le marché européen vers le 20 décembre prochain.

Notons qu' en 2009, Madagascar a exporté 19.000 tonnes et 25.000 tonnes en 2008. En valeur FOB (Free On Board ou Sans frais à bord), la filière a fait entrer 1.542 millions d' Ariary en 2010 et 1.017 millions d' Ariary en 2008. Elle était de 314 millions seulement en 2009 vue la crise que le pays a endurée. 


Tribune Mada 09/12/2011
France – Madagascar : Le porte-parole du Quai d’Orsay éclaire - Recueilli par Valis 
Visite officielle à l’invitation du président de la République française signifierait reconnaissance de la France au régime issu d’un putsch, reconnaissance et officialisation des rapports entre la France et Andry Rajoelina ; rien de tout cela. Si la France invite et accueille officiellement Andry Rajoelina, c’est parce qu’il a accepté la feuille de route proposée par la SADC et a mis en œuvre certaines mesures ; et puis c’est la feuille de route elle-même qui désigne Andry Rajoelina, président de la transition exerçant les fonctions de chef d’État. 

C’est donc dans le cadre de la feuille de route et des objectifs principaux qui y sont stipulés, dont l’organisation des élections, que la France développe sa diplomatie envers Madagascar si on a bien compris les explications fournies par le porte-parole du Quai d’Orsay le 6 décembre dernier à la presse. Ci-après cette interview accordée par ce porte parole et qui a été transmise aux rédactions de la presse malgache par l’ambassade de France à Madagascar.
« À l’occasion de la visite en France de M. Andry Rajoelina, Président de la Transition de la République de Madagascar, M. Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération, M. Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances et du Budget de la République de Madagascar, et M. Didier Mercier, Directeur général adjoint de l’Agence Française de Développement (AFD) signeront, en présence du président de la Transition, deux conventions de subventions, mercredi 7 décembre 2011, au Quai d’Orsay. Ces deux conventions, représentant plus de 10 millions d’euros de dons, ont pour objectif l’amélioration des conditions de vie des quartiers défavorisés de l’agglomération de Tananarive et, une assistance technique auprès du Secrétaire général du ministère de la Santé Publique, du ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et de l’Office National pour l’Environnement.
Entre 2003 et 2010, le volume total des engagements du groupe AFD à Madagascar s’est élevé à 244 millions d’euros, plaçant ainsi la France au premier rang des bailleurs bilatéraux du pays en 2010.
Q - Y-a-t-il une partie de ces 10 millions qui va aller à l’organisme qui va organiser les élections ?
R - Non, ces deux conventions correspondent à des projets centrés sur l’aménagement urbain et l’assistance technique. L’Agence Française du Développement, surtout dans les pays d’Afrique, sa zone d’action prioritaire, est très engagée dans ces questions de développement. Je vous avais parlé la semaine dernière de conventions qui avaient été signées par l’AFD avec le Nigéria à l’occasion de la visite en France du président Goodluck Jonathan. C’était pour le financement de la construction de transports urbains par bus dans l’agglomération de Lagos. L’AFD intervient surtout sur le financement et la conduite de ces projets, que ce soit des projets dans le domaine de l’agriculture, de la médecine rurale, de l’aménagement urbain, etc.…C’est le champ d’intervention privilégié de l’Agence Française de Développement.
Q - S’agit-il d’une reconnaissance officielle de la France concernant le gouvernement de transition actuel par cette visite sachant que l’Union européenne ne reconnait toujours pas en terme politique ? Les États-Unis non plus par exemple.
R - Il y a un processus qui est en cours à Madagascar. Nous le soutenons. Il a eu comme étape récente la mise au point d’une Feuille de route qui a été mise au point notamment par les pays de la SADC et signée le 17 septembre dernier. Dans le cadre de cette Feuille de route, il y a eu la nomination d’un Premier ministre puis la désignation d’un gouvernement inclusif. Ce gouvernement devra conduire Madagascar vers des élections libres, crédibles et transparentes. Les Malgaches sont engagés dans ce processus. 
Nous avons deux préoccupations. La première, c’est un soutien politique au processus qui est en cours à Madagascar. Nous avons eu l’occasion de le rappeler mais je crois qu’effectivement votre question nous donne aujourd’hui l’occasion de le préciser : nous soutenons la mise en oeuvre de la Feuille de route, qui doit permettre la tenue d’élections crédibles. 
D’autre part, nous sommes engagés au coté des Malgaches en faveur du développement du pays, que ce soit par des actions de l’AFD ou par le développement de nos relations économiques avec la Grande île.
Q - Vous avez utilisé le terme « soutien » et pas « reconnaissance » ? La visite est tout de même un acte symbolique fort.
R - Oui bien sûr.
Q - Est-ce que c’est une reconnaissance officielle de la France ? En même temps vous parlez de soutien au processus engagé mais le processus est fortement bloqué par le fait que l’on ne souhaite pas le retour de Ravalomanana dans le pays. Le processus est en cours peut-être mais les négociations sont fortement bloquées.
R -Nous avons trop de respect pour le peuple malgache pour avoir la prétention de lui dire ce qu’il doit faire. Dans la Feuille de route, qui est le résultat des discussions entre une grande diversité d’acteurs malgaches, Andry Rajoelina est désigné comme président de la Transition, exerçant les fonctions de chef de l’État. C’est dans la Feuille de route, qui est soutenue par la SADC et la communauté internationale. C’est en cette qualité qu’il effectue cette visite en France. 
C’est la responsabilité collective de tous les acteurs politiques malgaches que le processus qui est en cours, et qui est soutenu par les Africains eux-mêmes et en particulier par la SADC, puisse être une réussite. Nous apportons notre soutien politique à ce processus et nous le manifestons de manière très concrète avec des financements de projets importants pour Madagascar. » (fin de citation)


xinhuanet.com 06/12/2011
Besoin de 5 millions de dollars pour renouveler les pistes d'atterrissage de l' aéroport d'Ivato - Xinhua

Un investissement de 5 millions de dollars est nécessaire pour renouveler les pistes d' atterrissage de l' aéroport international d' Ivato, dans la périphérie ouest d' Antananarivo, a annoncé le directeur général de l' Aéroports de Madagascar (ADEMA), Herison Andriamihafy, lors de la clôture de la célébration du 20ème anniversaire de cette société, le week-end dernier à Antananarivo.
Cette piste d' atterrissage d' Ivato, actuellement trop courte pour acquérir les Boeing 767, devrait être prolongée de 500 mètres pour permettre à ces catégories d' avion d' optimiser le nombre de leurs sièges. Les travaux seront effectués par les Japonais à partir de l' année 2012 mais ils ne seront effectifs qu' après la reconnaissance internationale du régime actuel qui a été perdue suite à la crise économique que traverse le pays depuis décembre 2008.
Le renforcement ainsi que la mise aux normes internationales en matière de sécurité des passagers et celle des marchandises est parmi les principaux objectifs de cette extension. De plus, elle va redorer encore plus l' image de Madagascar et de ses aéroports en matière de transport aérien vis-à-vis de l' Afrique et de l' Asie.
Notons que l' ADEMA gère les 12 aéroports principaux de Madagascar sur les 57 existants dont Ivato, Diégo (au nord), Mahajanga (à l' ouest), Nosy-Be (la petite île au nord ouest), Tuléar (au sud), Toamasina (à l' est), Fianarantsoa (au centre sud), Sainte-Marie (la petite île à l' est), Fort-Dauphin (à l' extrême sud), Mananjary (au sud est), Sambava (au nord), et Morondava (au sud).


Midi Mada 06/12/2011
Lettre de l’opposition à la Troïka et au PM : Demande de sanctions contre Christine Razanamahasoa et le Gal Ravalomanana 
Le front de l’opposition réclame l’annulation des mesures qui font blocage à la mise en œuvre de la feuille de route.
Blocage. Les mouvances Zafy, Ravalomanana et le Monima de Monja Roindefo ont envoyé une lettre à l’endroit de la Troïka et au Premier ministre de consensus, Jean Omer Beriziky afin de réclamer des sanctions contre la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa et le Commandant de la CIRGN, le Général Richard Ravalomanana. En effet, le front de l’opposition estime que bon nombre des décisions prises par les autorités actuelles, particulièrement par ces deux personnalités constituent un blocage à la mise en œuvre de la feuille de route. Et de citer comme exemple les mesures prises au niveau du Ministère de la Justice contre Tojo Ravalomanana et son collègue, John Ferry, l’autorisation de perquisition au domicile de l’ancien président Marc Ravalomanana, ainsi que les différents obstacles posés lors de l’arrivée de l’ancien président Didier Ratsiraka. Dans cette lettre signée par le numéro Un de l’Empire Tiko, le Professeur Zafy Albert et le président national du Monima, Monja Roindefo, l’opposition réclame la publication des noms des responsables. Et d’exiger l’annulation de toutes ces mesures qui constituent un blocage. Et ce, afin de permettre l’instauration d’un climat d’apaisement.
Retour de « Dada ». En tout cas, ce serait intéressant de voir la réaction de la Troïka de la SADC face à cette lettre du front de l’opposition. Faut-il rappeler que la Communauté de Développement de l’Afrique Australe a déjà salué l’avancement du processus de sortie de crise actuellement en cours, engendré notamment par la mise en place du gouvernement de consensus et l’installation dernièrement du Conseil Supérieur de la Transition et du Congrès de la Transition. Et ce, bien qu’aucun représentant de la mouvance Zafy n’ait adhéré au Parlement. Par ailleurs, la mouvance Ratsiraka n’a pas encore adhéré au processus. Samedi dernier, quelques leaders de la mouvance Ravalo nommés au CT et au CST ont assisté à la réunion au Magro Behoririka. A l’occasion, les Henri Randrianjatovo et Guy Maxime Ralaiseheno ont promis de poursuivre la lutte pour le retour de « Dada » au niveau du Parlement. Ces derniers ont même lancé un appel à l’endroit des parlementaires pro-Ravalo afin de retourner au Magro et d’exprimer publiquement qu’ils vont rester fidèle au président en exil en Afrique du Sud. D’après les informations qui ont circulé sur le « Kianja » samedi dernier, certains leaders du mouvement nommés au sein du CT et du CST envisagent déjà de trahir le « tolona » et de soutenir le TGV. A suivre.
Davis R 


Express Mada 06/12/2011
Diana, Quand le khat devient envahissant - Raheriniaina
Le consommateur de khat dans son exercice de mastication, avec la joue gonflée par la boule de feuilles mâchées
A partir de 1998, les paysans de la commune rurale d’Antsalaka se tournent en masse vers la culture et la production du khat. Ils ont peu à peu abandonné 
la culture maraîchère, qui présente un certain nombre d'aléas liés aux semences, aux graines et à la commercialisation. 

Depuis quelques années, la surface cultivée de cet arbuste d’Arabie, dont les feuilles constituent un masticatoire excitant, ne cesse d’augmenter et la production s'est fortement développée, car l'activité éleve le niveau de vie des planteurs. Selon les estimations, plus de 10 000 ha sont actuellement cultivés de khat dans les communes d’Antsalaka et de Joffreville, réputées dans toute l’Île pour en être les zones productrices. 

Le khat a une place prépondérante dans le développement de la région de Diana. Sa culture et sa production ont permis l'arrivée de la modernité à Antsalaka, située à 67 km au sud-ouest de la capitale du Nord . Dans cette commune rurale, toute l’économie et presque toutes les activités tournent autour du khat.
Chaque matin, des collecteurs résidant dans la Sava, venant d'Antsiranana, Ambilobe, Ambanja et Nosy Be achètent du khat à Antsalaka. Cet « or vert » est par la suite envoyé dans les grandes villes de Madagascar. 
La plupart des collecteurs acheminent la marchandise par taxis-brousse, mais certains se rendent à l’aéroport d’Arrachart et préparent l'envoi par avion de colis remplis de feuilles de la plante, au vu et au su de tout le monde. 
En fait, le commerce du khat a largement dépassé la région, voire le pays. La feuille verte s’écoule jusqu'à l’île de Mayotte. Le trafic du khat est devenu tellement juteux que l’on assiste aujourd’hui à un véritable réseau.

Phénomène social
Pour beaucoup d'Antsiranais, le khat n’est pas une drogue, même si l'Organisation mondiale de la santé l’a catalogué drogue douce, et l'a inscrit dans la seconde catégorie des drogues, au même titre que le haschich et la cocaïne.

Ainsi, le khat, qui était mâché de manière rituelle par la communauté musulmane, est devenu un produit de consommation courante. Les hommes, les femmes et même parfois les enfants, s’adonnent à la mastication, et cela sans distinction de confession religieuse. Certains dirigeants locaux et de toutes tendances en sont adeptes. 
En outre, ce phénomène régional tend à s'étendre sur tout le territoire, car les natifs d’Antsiranana qui ont migré vers d’autres régions ont continué à se procurer du khat et ont contribué à la pratique. Ainsi, on cultive du khat jusqu’au sud de l'ïle. Lorsque les conditions climatiques le permettent, les gens se mettent à en planter pour leur consommation personnelle.
Selon les amateurs, le khat les aide à se concentrer dans leur travail, surtout pour ceux qui exercent un métier nocturne, afin de rester eveillés. 
« J’ai déjà essayé le café et le cola, entre autres. Mais seul le khat est efficace », a affirmé un chauffeur de nuit d’une coopérative régionale reliant Antsiranana à Ankify.
Finalement, partout où l'on se trouve dans la Diana, l’arrivée du khat sur les marchés est toujours une fête pour ses passionnés.
Hypocrisie et laisser-faire des autorités
Jusqu'à présent, l'État n’a pas pris position. Il n’a choisi ni d’éradiquer, ni de légaliser la culture du khat. Pourtant, la riziculture de riz, la culture de café ou de légumes sont abandonnées au profit de celle de l'arbuste. A ce rythme, le district d’Antsiranana II risque de perdre sa place de grenier de la région Diana. 
Côté médical, le khat nuit dangereusement à la santé : maladies gastriques, constipations, vomissements appendicite, anorexie, maux de dents, céphalée ...
Mais les feuilles hallucinogènes envahissent la ville d'Antsiranana. On en trouve partout au marché, dans les rues, et même à l’usine et dans les bureaux. A tel point que sur les portes de service on peut lire les inscriptions « Interdit de fumer » et « Interdit de consommer du khat ». L’administration est même allée jusqu'à le prohiber aux chauffeurs de taxi.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue le côté aphrodisiaque du khat. La débauche hante les esprits même si à l'origine, il avait une vocation spirituelle.
Mais qui oserait tarir la source ?
Frein au développement
Le khat est réputé pour ses vertus aphrodisiaques. Encore faut-il patienter et attendre le lendemain de la prise pour constater les effets.
Sur le plan économique, la productivité diminue car les gens perdent beaucoup de temps à mâchonner. 
Des groupes d’hommes et de femmes assis ça et là, qui, adossés contre un mur, qui au frais à l’ombre d’un arbre, se plient à un rituel. Ils tiennent entre les mains un bouquet de feuilles vertes euphorisantes. Leurs joues gonflent démesurément à cause d’une petite boule qu’ils ruminent à longueur de journée. Des bouteilles d’eau glacée ou de boissons jonchent le sol et la fumée des cigarettes montent en colonnes. Il n'y a pas à dire, nous sommes à Antsiranana, le pays du khat.
Dose
Apparemment, les consommateurs de khat vivent dans l’insouciance absolue, hors du temps. L’air enjoué, ils passent des heures et des heures à mastiquer de la verdure, le regard perdu dans le lointain. 
Le khat ne fait pas bon ménage avec l’économie familiale. Chaque jour, les dépendants doivent débourser au moins 5 000 ariary, boissons et cigarettes comprises. Les jeunes désœuvrés seraient tentés d’emprunter de l’argent ou carrément de voler pour assouvir leurs besoins. 
Ceux qui ont pris l’habitude de « ruminer » ne peuvent plus s’arrêter. Ils feraient tout pour avoir leur dose quotidienne. 
« Si je n’en trouve pas, je ne suis pas à l’aise », a déclaré un « vétéran » du khat qui s’ adonne à son pêché mignon depuis 25ans. 
« Jusqu'à maintenant, je ne trouve pas ses méfaits. Il permet de tenir le coup, même s' il nuit à la vie familiale », poursuit-il.


Tribune Mada 03/12/2011

Liste membres CST & CT

525 parlementaires de la Transition :161 sièges à la Chambre haute et 364 autres au Congrès de la Transition   ...Suite MadaVôvô du 04 dec 11  >>  ( ...  )

Encadré: La composition du Parlement de transition, non élu, a été dévoilée le mercredi 30 novembre 2011. 

Les groupements d’opposition sont représentés, sauf ceux des anciens présidents Ratsiraka, qui n’adhère pas au processus, et Zafy, qui réclamait la mise en œuvre de mesures d’apaisement avant d’intégrer cette institution.


Midi Mada 02/12/2011

Déstabilisation de l’opinion : Me Hanitra accuse le gal Richard Ravalomanana - RAJAOFERA Eugène 
JSans détour, Me Hanitra Razafimanantsoa a accusé hier le gal Richard Ravalomanana de déstabiliser l’opinion publique.
L’avocate de la famille Ravalomanana brise le silence sur les polémiques autour de la présence au pays de Tojo Ravalomanana et de John Ferry.
 

Lors d’une conférence de presse qu’elle a tenue hier au Bel’Air, Me Hanitra Razafimanantsoa a ouvertement accusé le gal Richard Ravalomanana de déstabiliser l’opinion publique en menaçant d’arrestation Tojo Ravalomanana et John Ferry. « Tojo Ravalomanana revient au pays dans le cadre de la mise en œuvre du paragraphe 20 de la Feuille de route. Le fils du président Ravalomanana peut bel et bien rentrer car il n’a rien contre la Justice malgache. Le notam qu’on a pris à l’encontre de la famille Ravalomanana est neutralisé par la Feuille de route qui annule toutes les mesures administratives antérieurement prises. », a-t-elle précisé. A propos de l’Américain John Ferry, Me Hanitra Razafimanantsoa de réitérer : « Ce n’est ni un garde du corps de Tojo Ravalomanana, ni un mercenaire. John Jerry n’est pas obligé de fréquenter l’hôtel dont l’adresse est indiquée dans ses papiers. Il a mis Chalet de  Roses, juste à ...Suite MadaVôvô du 04 dec 11  >>  ( ...  )

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