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Les Archives des Editos de Décembre 2006 ... (8 éditos )

- "Tsy Aritra ! ..."  0643-    25/12/2006  (Claude Ratsifasoamanana )

- "de la Saint Nicolas ... et de  Noël à  l'épiphanie... "    0642-   21/12/2006  (Guy le Vazaha )

 - "Azafady! ...  "           0641-   19/12/2006  (Tano - Vaosary )

- "Malagasy attitude! ... . "    0640- 15/12/2006  (Yva  KoloGasy.com )

- "Noël ! Noël ! ... Magique pour nos enfants ... . "    0639- 12/12/2006  (Shoan)

 - "Le Ala volon-jaza malagasy, revu et apprécié par un Malgache vivant à Paris... "    0638-   11/12/2006 (Armand Andriamahady)

 - "L'Art n'est pas uniquement un jeu ...... "    0637-   10/12/2006 (Brigitte Rabarijaona)

- « De Manapany à Patate à Durand ...  ... »  0636- 05/12/2006  (Chantal Raharison- La Réunion)

 

Vaingandahatsoratra : "Tsy Aritra ! ... "   0643  25/12/2006

    Raha mba mitsidika fianakaviana any ivelany any hianao indrindra any Frantsa dia mahatsapa fa efa tena lasa lavitra tokoa ny tanora eo amin'ny fomba fahatakarana lafim-piainana maro. Tsara izany ary tsy mahagaga satria efa lasa lavitra ny siansa sy ny teknolojia any. 

   Fa ny maha lasa eritreritra dia ny mahita fa ny ankabeazan'ireo tanora dia na miankaviavia, na tsy mahazo, na tsy mahay mihitsy aza ny tenin-drazantsika malagasy.

Tsy hanomezan-tsiny azy izany satria ny androtokon'androny dia any am-pianarana izay tsy ahitana teny malagasy.

Koa asa na mety na tsia izay fotoana kely mba maha ao an-trano azy no ikezahan'ny Raiamandreny miresaka aminy amin'ny teny malagasy ; ampianarina azy koa ireo fomba amam-panao. Fantatra fa tsy mora izany satria iaraha-mahalala ny fahateren'ny fotoana.

 

  Mba ireharehana ihany mantsy ny maha malagasy ny tena rehefa any ivelany any, na amin'ny fomba amam-panao na amin'ny fiteny.

Claude Ratsifasoamanana (Betongolo- Andrainarivo)

 

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Claude Ratsifasoamanana a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !   

     

 Les Traductions :

les enfants accrochent au balcon de leur maison une carotte pour nourrir l'âne de Saint Nicolas s'il passe par là

Edito : "Les Fêtes de Fin d'Année... pour le plaisir et les satisfactions de tous les enfants et grands enfants du monde ... "   0642  21/12/2006

de la Saint Nicolas ... et de  Noël à  l'épiphanie où nous allons traverser douze jours de festivités plus ou moins religieuses, les petits et grands vont se retrouver pour faire la fête  ...


   
Bonsoir les enfants...  hé! oui chez nous en Belgique c'était le mardi le 5 décembre , la veille on célèbre en famille la fête de Saint Nicolas, à la différence de Noël qui célèbre la naissance de Jésus. Dans la nuit du 5 au 6 Saint Nicolas descend du ciel, entre par la cheminée pour apporter des friandises et des cadeaux aux enfants sages. Il porte une longue barbe blanche, une mitre et une crosse et un long manteau, souvent rouge.... il passe dans toutes les chaumières apporter les jouets que les enfants ont commandés.

   Le lendemain 6 c'est le grand jour pour tous les enfants car c'est la Saint Nicolas patron des enfants " sages ". Le 5 au soir il faut mettre ses pantoufles près de la cheminée et le 6 au matin c'est la joie pour tous les enfants. J'ai oublié de dire que près des pantoufles il faut mettre quelques carottes pour l'âne du grand Saint car celui-ci se fait aider, il est si vieux. 

   La Noël c'est une grande fête, il y a des grands sapins décorés de mille feux. Presque chaque famille a son sapin. Noël se passe presque toujours en famille autour d'un bon repas. Le 31 décembre au soir, bien sûr c'est le réveillon, encore un grand repas souvent avec des amis, et cela se termine aux petites heures le lendemain.

  Le 1er Janvier ce sont les visites chez la famille et les amis.  

 

Pour parler de moi " ce que je n'aime pas beaucoup " je suis un (vieux) retraité j'ai deux "passions" passer 3 mois a Diégo chaque année, décembre, janvier et février ( pas cette année pour cause de santé ) et le reste du temps mon ordinateur et Internet. Voilà cher amis  ce que je peux dire pour aujourd'hui ... Les Fêtes de fins d'années  >>

                         Très cordialement .VELOMA

  GUY Le Vazaha de Bruxelles

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...et comme tous les papy, j'aime les enfants sages... 

  Klikeo eto

 

Edito : "Azafady  ... "   0641- 19/12/2006

 

A la fois mot magique et code d'accès impératif pour déjouer les pièges de l'exclusion....

    Il y a des fady qui servent de balisage, voire de garde-fou afin de maintenir et d'entretenir la cohésion sociale ou familiale (ny fihavanana). Il importe pour chaque individu de vivre en solidarité avec les siens qu'ils soient vivants ou morts (velona iray trano, maty iray fasana). L'ancêtre commun lie chaque individu physiquement et spirituellement. La transgression d'un fady risque d'exclure l'individu hors de ce champ de cohésion. La crainte de l'exclusion est omniprésente et, dans ce contexte, l'usage de la parole est hyper délicat. La formule de politesse la plus usitée est sans doute l'expression "azafady raha toa ka.." qui peut se traduire par "excusez-moi si…" ou bien "permettez que je…". A notre avis, l'équivalence appropriée serait : " n'y voyez pas un motif d'exclusion si je…".  

 

   Dans le Fihavanana, la solidarité collective veut enrichir l'épanouissement individuel au lieu de le diminuer. L'individualisme à l'occidental a une autre approche de la question où l'épanouissement personnel passe très souvent par l'acquisition d'une certaine autonomie.

 

   Mais souvent, l'équilibre recherché se situe quelque part entre ces deux plateaux de la balance"... 

   Tano Ratsimbazafy ( Vaosary sainga sosotra kely fa mbola hiverina fa malahelo)  

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L'individualisme à l'occidental  Klikeo eto

 

Ny Fihavanana

Edito : "Malagasy attitude !... "    0640- 15/12/2006

    Pouvons-nous tirer avantages des polémiques qui s’articulent autour de cette élection présidentielle du 03 décembre 2006 ? Les agissements et réflexions de tout bord traduisent une « mentalité complexe » des Malagasy. Mes propos se veulent neutres et ne visent aucune entité. 

Du « miandry ny sitrapôn’Andriamanitra », passant par les « ory hava-manana », du « raha maty aho, matèsa rahavana » au « mangina volamena » et « miady ny anjaran’olona », c’est à s’y perdre. Vraiment il en faut de tout pour faire un Madagasikara !

    Derrière, une masse populaire qui veut vivre la tranquillité, cohabitent des honnêtes citoyens avides du vrai « fihavanana », fondement de base de la société malagasy, ainsi que des manipulateurs sans scrupule, profitant de la crédulité du peuple pour assouvir leur soif du pouvoir. Ne sachant à quel Saint se vouer et surtout, au nom dudit « fihavanana », cette masse se réfugient dans la prière et s’en remet à la volonté divine : « Izay mahasoa ataon’Andriamanitra » !
Puis il y a ceux qui, propulsés par une impulsion quelconque ou par Amour envers sa patrie, s’évertuent avec une farouche conviction à faire avancer l’île en dépit des insultes gratuites et irresponsables. Il ne s’agit pas ici, non seulement des politiciens mais aussi de monsieur « tout le monde » qui veut redorer l’image d’un pays appauvri par plus d’un siècle de règne françafricaine. Imperturbables, leurs caravanes passent. 
 
     
D'un autre côté, les nostalgiques, ceux qui manoeuvrent hardieusement pour se re-accaparer du pouvoir coûte que coûte avec l’aide de quelques « partisans » restés fidèles. Surfant au dessus des lois, ils se proclament Ray aman-dReny alors que si tel est le cas, leur devoir serait de « se respecter » et de « respecter les autres » en prônant la sérénité et le calme. Mais la sagesse fait parfois défaut. Je ne juge pas, je constate. Une once de folie de grandeur semble tenailler ces personnes et depuis leur perte de pouvoir effectif, ils font éclater au grand jour une sorte de mégalomanie à laquelle s’adjoint une jalousie maladive. Ils n’hésitent pas à recourir à la force, à la haine raciale, à la violence en appelant à la révolte... Trop enfermés dans un esprit revanchard, ils ont perdu toute notion d’éthique et d’humanisme. De surcroît parano, ils pensent que tout ira mal s’ils ne sont pas à la commande du pays.

  Klikeo eto

   De l’autre côté, les mpila ranon-dranony, ambitieux ou pas, font tout pour se faire remarquer et s’octroyer un petit renom éphémère, pour sombrer dans l’oubli après déception. Mais les méritants ne manquent pas à l’appel. Confiants, ils font leur bonhomme de chemin en solo ou en groupe….Puis les opportunistes qui ne ratent aucune occasion pour sauter dans le train en marche, au risque de se casser la figure ! …la liste n’est pas exhaustive…

A première vue, tout ce beau monde est animé d’une même intention (sic) : « le développement rapide de Madagascar, combat contre la pauvreté, démocratie, sans oublier la mention du mot cher à tous : « fihavanana » ! » Seule, l’approche diffère ou diverge. Tout un chacun veut s’approprier le mérite, allant jusqu’à confondre la notion de « critiques et dénigrements », ce par pure ignorance ou mauvaise foi. Pire encore, apparenter la vertu du respect de l’Etat de Droit à une soi-disant dictature relève d’une dégradation morale flagrante. Allons, soyons honnêtes envers nous-mêmes pour une fois. Ces démarches calomnieuses ne déculpabiliseront en aucune façon quiconque aura commis des exactions graves envers sa patrie. « Masina ny tanindrazana !».
   
Des choses trop négatives dans notre manière de penser occultent la notion de « valeurs humaines » propre aux Malagasy. « Ny fanahy no olona » ne fait plus le poids contre « vanité et soif des honneurs ». Heureusement, la foi des dévots renverse cette tendance car, ceux-là travaillent sur « eux-mêmes » d’abord avant de se prononcer sur quoi que ce soit (re-sic). Ce travail sur « soi-même » est vital pour avancer sur n’importe quelle voie. Là, y a du boulot et ce n’est pas une mince affaire, croyez-moi ! Une « mentalité saine » en chacun des Malagasy est la garantie d’un Madagasikara puissant !

Encore une poignée de main ?

Le Fihavanana chez les Rainizafimanga-ARF

Au même titre qu’Amour, compassion, tolérance, le « vrai Fihavanana reste une valeur sûre »« Aleo very tsikalakalam-bola toa izay very tsikalakalam-pihavanana ! »
                                                                  
Yva [www.kologasy.com]

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Edito : "Noël ! Noël ! ... Magique pour nos enfants ...0639- 12/12/2006

    "Celui qui n'a pas Noël dans le cœur ne le trouvera jamais au pied d'un arbre"  Roy L. Smith


   
Si d'aucuns condamnent cette tradition et son caractère commercial (on peut leur conseiller pour le prochain d'aller festoyer en Corée du Nord ou ailleurs), d'autres se plaisent à retrouver leurs proches, parents et familles .
Certes, le fait d'appartenir à une même famille n'est pas suffisant pour avoir forcément envie de partager un généreux plateau de fruits de mer, du bon foie gras, la fameuse dinde, la bûche au chocolat et tout le reste ...
Il y a des cas; des familles où on peut détester ses cousins, haïr ses neveux et nièces, maudire son oncle, exécrer sa grand-mère ou sa tante, abominer ses frères et soeurs, critiquer ses parents, honnir sa belle-soeur ....

Dans ce cas, c’est clair, il vaut mieux rester chez soi ou seulement entre potes. 
Mais, il se peut aussi que ce soit exactement l'inverse ...


    Et alors ? ...Opération commerciale ou pas, Noël est une fête particulière et vraiment chouette.
Noël : Cela nous fait penser aux flocons de neige, aux origines de cette fête et des traditions dans le monde et dans toutes les langues, Symboles, Père-Noël, l'Avent, le sapin et la crèche, les santons et les chants, les contes et dictons. La Bûche, le réveillon, les cadeaux ... Superstitions et Gastronomie... Noël c’est ainsi ...

Amin’ny Malagasy - Arahaba tratry ny Krismasy 

    Buon Natale ! Italie
    Joyeux Noël ! France
    Djoyeus Noyè ! Wallon
    Nedeleg laouen ! Breton
    ¡ Feliz Navidad ! Español
    Fröhliche Weihnachten ! Allemagne
            Gëzuar Krishtlindjet ! Albanie
            Merry Christmas ! Anglais
            Hyvää Joulua ! En Finnois 
            Bon Nadal ! En Occitan 
            Bon Nadal ! En Catalan 
            Feliz Natal ! en Portuguais 

    Et Saint Nicolas dans tout ça ?.... 

Saint Nicolas est né à la fin du IIIe siècle en Lycie (sud de l'actuelle Turquie). 
Il était évêque de Myre, un homme réputé pour sa bonté. Mais dans les faits, rien ne le prédisposait à devenir le saint homme qui distribue des cadeaux aux enfants...
Lors des Croisades, on a retiré ses reliques de l'église de Myre pour les transporter à Bari, en Italie. Un chevalier lorrain aurait aussi récupéré une de ses phalanges.

Les Noël Rainizafimanga-ARF  Cliquez ici  >>  

Quand les flocons blancs envahiront le ciel
Pour accompagner cette puissante magie de Noël 
Viendras-tu par la cheminée ...
Vers mes petits souliers , pour déposer 
Quelques cadeaux, quelques jouets ...
Et quand le sapin étincellera de lumières 
Dans cette belle mais fraîche nuit d'hiver,
Je saurai que c'est le moment 
Pour moi et tous les enfants
D'aller rejoindre le lit douillet 
Et quand je me réveillerai 
Je sais que je vais trouver
Dans mes petits souliers 
Les cadeaux que tu auras déposés.

       A cette époque, il était fréquent de recueillir des reliques de saint... et l'authenticité importait peu! Il l'offrit à l'église de Port. Devenue lieu de pèlerinage, la ville est alors rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port. Ce brave homme devient le saint patron de la Lorraine. En 1477, le duc de Lorraine, René II, lui attribue sa victoire contre Charles le Téméraire, qui trouve la mort à Nancy. 
Saint Nicolas a réalisé plusieurs miracles, comme celui d'avoir ressuscité trois enfants.

Une chanson populaire raconte l'histoire de trois petits enfants partis glaner dans les champs... A la nuit tombée, perdus, il frappent à la porte d'un boucher. A peine entrés, il les tue, les découpe et les met au saloir... Sept ans plus tard, saint Nicolas passant par là, leur redonne la vie...  
Saint Nicolas devient alors le protecteur des enfants. C'est aussi le saint patron des jeunes hommes non mariés. Saint Nicolas est aux garçons ce que Saint Catherine est aux jeunes filles...     
L'Origine de Saint Nicolas  Cliquez ici  >>

C'est aussi le patron des navigateurs : il a contribué à sauver des équipages de la tempête... 

  

Quand les autres fêtent  petit Jesus, Santa Claus, petit papa noel ou Dadabe Noely... les alsaciens dévorent avec délices le petit Mandala. Comme le Flamenkuch (plat alsacien) le petit mandala est indissociable de l'Alsace.

  ... et... et à tous Joyeux Noel, arahaba tratran'ny Krismasy ... gleckika Wïanachta ! 

                                         Shoan

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Un petit mandala

L'Edito:« Le Ala volon-jaza malagasy, revu et apprécié par un Malgache vivant à Paris... »   0638- 11/12/2006

      L a cérémonie du ala volon-jaza selon la tradition se pratiquait surtout chez les éthnies des hauts plateaux. C’est une cérémonie au cours de laquelle, on coupait pour la première fois les cheveux du nouveau né. C’est bien évidemment un évènement et il était normal qu’un tel acte reçoive une certaine attention.

Car il faut bien le dire, quelque chose est enlevé, de nouveau sur l’enfant, après le cordon ombilical de la naissance. La différence est qu’il s’agit d’une matière qui n’a pas contribué à la vie. C’est une matière inerte.

      Différentes versions de la cérémonie sont décrites selon les sources.
Mais la constante est qu’il s’agit d’une première coupe des cheveux suivie d’un repas préparé avec soins, auquel sont invités les parents et amis. Le point fort de la cérémonie est bien entendu la coupe proprement dite avec un outil coupant qui n’était pas encore en fer, puis le moment où les femmes désirant obtenir un rejeton se bousculent pour s’attaquer au repas étalé sur un van.

      Certains ont voulu voir dans les instruments ayant servi à la cérémonie et dans beaucoup de faits et gestes des symboles et des expressions de nombre de valeurs morales de la tradition malgache.
Bien entendu, il ne peut en être autrement. Mais il faut aussi se rendre compte que chacun fonctionnait selon les moyens du bord. Les feuilles de bananier étaitent les assiettes d’antan, le van un outil préfigurant la cuvette de la cuisine, etc…
Certains points méritent néanmoins quelques remarques qui n’auraient pas existé à l’époque du premier ala volon-jaza. Elles sont issues de notre actuelle condition de vie, de notre environnement, de notre culture actuelle.

Est-il crédible que le nouveau né recevait son son nom personnel au moment du ala volon-jaza. Cela parait aléatoire quand on pense que le bébé a des cheveux véritablement dignes d’être coupés  

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  vers son 6 ou 7 è mois. D’autres pensent d’ailleurs que c’est seulement à la circoncision que le nom est donné. Un nom était indispensable pour désigner déjà le bébé à sa naissance, même si l’obligation d’enregistrement à l’état civil n’existait pas encore du temps des premières principautés. On sait que les petits noms étaient courants.

      Est-ce qu’on donnait au bébé du ala volon-jaza un peu du repas préparé où il y avait de la graisse de bosse de zébu, du miel, du poisson sec….Rien n’est moins sûr. Avant le 8 ou 9 è mois, bébé arrive à peine à avaler. En tout cas si on lui donnait quelque chose, il devait le sucer.
On voit bien que dans la cérémonie du ala volon-jaza ce sont les parents qui offrent à manger. Mais la tradition du cadeau provenant des personnes invitées existait-elle ? A notre connaissance, cela était possible. De toute façon on devait faire des souhaits de santé, de bonheur, de richesse. Ceci étant, aucune cérémonie du ala volon-jaza ne devait ressembler à une autre, de telle façon qu’on puisse évoquer une cérémonie standard ni en pays Merina ni en pays Betsileo….
Pour terminer, la cérémonie du ala volon-jaza n’était pas un fait véritablement marquant de la vie d’un enfant. D’autres cérémonies vont suivre pour qu’il vive sa vie d’homme, comme la circoncision ou les fiançailles….   ... Suite sur Fomba malagasy...
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                                                           Armand Andriamahady   

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Edito : "L'Art n'est pas uniquement un jeu ...0637- 09/12/2006

    La peinture en général ? : Je parlerai plutôt de l’artiste.

     L’artiste peut exercer, en gardant un regard d'enfant ; c’est ainsi que je comprends certains artistes. 

Mais comme les historiens et écrivains, l’artiste a une responsabilité politique et morale, car son œuvre est susceptible de transformer l’homme. L’artiste  peut accéder à un engagement politique, puisqu’il contribue à changer l’homme, la société. L’art n’est pas uniquement un jeu !

   La technique :

     C’est vrai que je viens de découvrir la gouache en peinture japonaise, mais ma préférence reste la peinture à l’huile. C’est une technique qui me permet de corriger plusieurs fois mes erreurs mais surtout de travailler la direction de la lumière, la profondeur des champs.

La peinture islamique masque le visage des personnages saints par un voile ;  mais ma démarche est plutôt de d’arrêter le regard du visiteur sur le visage sans traits :  il constitue une fenêtre vers la réflexion.

Le spectateur est donc mis sur les rails du sujet.

Le travail de l’artiste se termine là.

    Son apport pour nous les malgaches et la diaspora? ...

      Beaucoup !

L’art permet l’expression et le lien social,  la remise en cause de toutes les conventions, et contraintes idéologiques.

Il témoigne des préoccupations de chaque époque, et les femmes sont acceptées comme artistes , ce n’est pas négligeable !

 C’est malheureux de constater que le tribalisme est encore un élément d’actualité chez les Africains et Malagasy !

Comme si «Diviser pour mieux régner » n’est toujours pas accepté comme étant une stratégie qui date de la période coloniale. Il est temps de le dépasser.

Ma production, s’intéresse à la protection de la nature, la paix entre les peuples de l’Union Africaine, tout ceux qui sont concernés par la Négritude et la Malgachitude.

Ces deux héritages nous demandent plus d’union et de fraternité devant la mondialisation.

J’ai participé aux « Journées Africaines 2006 » organisées à l’UNESCO de Paris, et j’ai choisi le thème de l’esclavage.

Je suis persuadée que la lutte contre le tribalisme est un facteur important pour la fin des guerres fratricides en Afrique.

L’un des messages sur cette œuvre est donc : «QU’AUCUN AFRICAIN NE TUE UN AFRICAIN ». 

L’artiste peut compléter l’éducation aux enfants d’Afrique et de Madagascar...    Présentation de l'Artiste  Cliquez ici  >>

 

L’Art engagé vous souhaite le bonjour !

                                                                                    Brigitte Rabarijaona

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L'Edito:« De Manapany à Patate à Durand ... »   0636- 05/12/2006

RÉFLEXIONS SUR QUELQUES TOPONYMES REUNIONNAIS DES PLAINES ET DU LITTORAL
S’il y a un domaine où l’héritage malgache est évident à la Réunion, c’est la toponymie cependant Je ne vais retenir que quelques uns que j’ai trouvé originaux.

   La ravine de Patate à Durand qui se trouve à Saint Denis est un nom assez curieux. Ce nom est tout ce qu’il y a de plus français. « patate » ne se discute pas ; « Durand » s’écrit avec un « d » à la fin ; Qu’y a –t-il de plus français ?

Détrompez vous ! Durand vient de madiorano qui signifie « eau propre » ; la patate était cultivé le long du bord de mer de Saint –Denis ; elle aidait à fixer la dune et arrête ainsi les déchets qui pourraient parvenir jusqu’à la mer.

      A Saint – Joseph existe un pont dit « pont des remparts », toutes les personnes qui l’empruntent trouvent ce nom quelconque ou historique ; en effet, il l’est mais pas comme vous pourriez l’imaginer. En fait « remparts » vient du nom « Andriamparany »maron malgache réputé pour son charisme et sa séverité.
- Restons à Saint Joseph, actuellement la ville est surplombé par « le Mont BABET », ancien Maire de la ville, Cependant à l’origine ce Mont s’appelait « Mont Salade » Pourquoi salade, aucune salade ne pousse sur cette dune. En fait ce mont est jusqu’à nos jours un lieu de randonnée, de promenade et « salade » voulait dire à l’origine « isahaladiana » ;
Voici une liste non exhaustive de quelques lieux francisés
- Marmite de « maro » et « mita » :lieu de fréquents passages
- Feux de Manzague : Feux de « Mpanjaka »
- Camp de puces du nom d’un grand chef de petite taille mais agile dit « Pitsana »
- Bemale :be amalona, là où il y a beaucoup d’anguilles


      
Dès la première occupation du sol de l’île qui va devenir La Réunion, conjointement avec les français, des hommes et des femmes malgaches libres ont recours à leur langue et leur connaissance du milieu tropical pour reconnaître les lieux et les dénommer. Plus tard, la période de l’engagisme 

La Reunion: l'Ile intense      Cliquez-ici  >>

qui suivit l’abolition, apportera aussi une contribution conséquente à la toponymie de la part des engagés malgaches, essentiellement des Antandroy et des Antanosy. En résumé il y a eu francisation de noms d’origine malgache... Suite Cliquez ici  >>
Source : séminaires et documents historiques.

        Chantal Raharison  (La Réunion)    

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