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Dezieme tour aho! dezieme tour!!! par Rado

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 12 fevrier 2002

Dbarricades devant la Banque centrale malgache(AFP)

DEZIEME TOUR !!! par Rado

-----Message d'origine-----
De : AFPDGCCRF-NNTP De la part de Agence France Presse
Publié à : mar. 12 février 2002 22:47
Publié dans : AFP
Objet : Des opposants érigent des barricades devant la Banque centrale
malgache
ANTANANARIVO, 13 fév (AFP) - Deux cents à 300 partisans de l'opposant Marc Ravalomanana, qui s'estime élu dès le premier tour de la présidentielle de décembre dernier, ont érigé dans la nuit de mardi à mercredi des barricades devant la Banque centrale de Madagascar, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les manifestants, des hommes et femmes employés de la Banque centrale, mais aussi des jeunes militants du Comité de Soutien à Marc Ravalomanana (KMMR), bloquaient l'accès de plusieurs rues conduisant à l'établissement, au coeur de
la capitale, pour empêcher, selon un porte-parole du KMMR, "les dirigeants de continuer de piller le trésor public".
Des camions des services de voirie d'Antananarivo, dont M. Ravalomanana est le maire, ont déposé quatre énormes bennes à ordures sur les deux axes principaux conduisant à la banque.
Depuis la fin de la journée, des rumeurs circulent sur une possible tentative du gouvernement, dans la nuit, de transférer les fonds et le matériel informatique de la Banque centrale à Toamasina, le grand port de la côte Est, à plus de 300 km à l'est de la capitale, fief du président sortant Didier Ratsiraka.
"On ne sait pas, on se méfie, on a renforcé la sécurité ce soir et on va se relayer toute la nuit", explique une employée de la Banque centrale qui participe à un piquet de grève devant l'établissement depuis 24 heures avec 380 collègues qui se relaient jour et nuit, soit la presque totalité du personnel,
selon elle.
Avant ce piquet, explique un de ses collègues, des cadres de la banque venaient fréquemment la nuit et en repartaient avec des valises et des caisses.
"Il reste encore beaucoup d'argent là-dedans", dit l'employée.
Les employés de la Banque centrale participent dans leur quasi-totalité à la grève générale qui, à l'appel de M. Ravalomanana, paralyse depuis 16 jours la capitale, poumon économique et coeur administratif du pays.
M. Ravalomanana estime avoir été élu dès le premier tour, le 16 décembre, et réfute les résultats officiels qui le placent en ballotage favorable pour un second tour face à M. Ratsiraka. Il refuse d'y participer tant que le pouvoir ne lui prouve pas qu'il n'a pas obtenu la majorité absolue.

gir/sym eaf.tmf
AFP 122247


Grève générale: Air Madagascar suspend de nouveau tous ses vols

ANTANANARIVO, 11 fév (AFP) - La compagnie aérienne Air Madagascar a suspendu
de nouveau lundi tous ses vols pour une durée indéterminée, ses employés ayant
décidé de reprendre leur participation à la grève générale qui paralyse la
capitale depuis quinze jours à l'appel de l'opposant Marc Ravalomanana.
"Air Madagascar suspend tous ses vols jusqu'à nouvel ordre", a déclaré son
directeur général, James Andrianalisoa, au cours d'un point de presse.
A la demande de M. Ravalomanana, maire d'Antananarivo et rival du président
sortant Didier Ratsiraka dans l'élection présidentielle, les grévistes avaient
suspendu leur mouvement durant le week-end. Air Madagascar avait ainsi pu faire
fonctionner normalement ses vols nationaux et internationaux samedi et
dimanche.
Les compagnies françaises Air France et Corsair et la régionale Air Australe
ne desserviront plus Madagascar tant que durera cette grève: Air Madagascar est
leur opérateur au sol, et les employés des aéroports observent également la
grève.
M. Ravalomanana estime avoir été élu dès le premier tour de la
présidentielle, le 16 décembre dernier, et refuse d'affronter au second tour M.
Ratsiraka, accusant le camp présidentiel d'avoir organisé des fraudes massives
au premier tour.
Depuis le 28 janvier, il a déclenché une grève générale très suivie qui
paralyse Antananarivo, poumon économique et coeur administratif de Madagascar.
Chaque jour, des centaines de milliers de ses partisans manifestent dans le
centre de la capitale.
M. Ravalomanana a appelé lundi tous les grévistes à durcir le mouvement.
cc-gir/gv/ag
AFP 111812

 

Tononkalon'i Rado vu sur caramail

DEZIEME TOUR AHO ! DEZIEME TOUR ! »

Dezieme tour aho ! dezieme tour !!!
Izany ny aina ka mangorohoro
Miafina ambadiky ny ara-dalàna
Kanosa mandositra fampitahana
Izahay tsy miala amin’ity fitokonana
Raha toa ka ny marina indray no takonana.

Ny anay zao no marina tsy afenimpenina :
Nisaina ny vaton’ny F.F.K.M
Ny consortium sy ny coupole
Ka resy Radidy, Ravalo no rôle !!!

Dezieme tour aho ! dezieme tour !!!
Izany ny aina ka mangorohoro
Miafina ambadiky ny ara-dalàna
Kanosa mandositra fampitahana
Izahay tsy miala amin’ity fitokonana
Raha toa ka ny marina indray no takonana.

Na iza na iza hoe : mampahonena
Fa tena mikatso ity toe-karena !!!
Avela , avela hivarina
Raha mbola tsy fanta-bahoaka ny marina.
Mampaninona moa izay very miliara
Raha izay no hahitana ny mangarahara ?!
Tsy ireo orinasa efa mpanapitrisa
No hanery an-kolaka sy hila kisa
Amin’ireo mpiasany tia tanindrazana
Tambazan-karama efa ambilombazana.
Ny marina mantsy dia ny fanjakana
No tokony hameno ny fahabangana
K’ireo orinasa izay miferotraina
Dia any no tokony handeha hitaraina.
Fa nankaiza koa moa ireo tombombarotra
Ry orinasa mandia andro sarotra
No izao vao mibeso no sady manilika
Ny fatiantoka ho avy amin’ny madinika.
Ny anay, izao no marina averimberina :
Ny tanindrazana tsy ampandeferina
Ka dezieme tour aho, dezieme tour !!!
Hay tery saina tsy laitra atoro !!!
‘Zahay dia milaza fa mbola hitokona
hitalapetraka sady hivonkina
hilanja faneva na zandry na zokiny
satria efa leon’ny manaraka am-bokony

avia mampiseho « procès-verbal »
‘Zahay vonona na andro na alina
na hoe firy andro, na hoe firy volana
vao hovoavaha sy misava ny olana.
Tsy misy mitsaoka, tsy misy miato
Satria fantatray fa ny latsa-bato
Na tany Sambava, na tany Antsiranana,
Na Faradofay na Atsimo-Atsinanana,
Na tao Mahajanga na koa Toliary,
Dia hita mazava sy mibaribary
Indrindra indindra any Ambatondrazaka
Fa RAVALOMANANA no tompon-daka
Mainka àry moa fa ny tao Maintirano,
Ny tao Antsohihy sy Vangindrano,
Antananarivo sy Vakinankaratra
Ny tao Morondava sy ny tapany Avaratra,
Hatrany Ambositra, Ambohimahasoa,
Sy ny faritanin’i Fianarantsoa
Mameno ny halavan’ireo morontsiraka
Hatramin’izay nibeazan-dRatsiraka
Dia mibaribary sy tsapain-tanana
Fa lany tanteraka RAVALOMANANA
Ka na rahoviana na hoe rahoviana
Raha mbola tsy izany no fampitoviana
‘Zahay tsy hitsaoka fa mbola hilahatra
ary ny asa rehetra mbola mitsahatra.

Dezieme tour aho, dezierme tour !!!
Izay ve entina hampihorohoro ?
Tsy fantany angaha f’efa tonga ny « lera »
Tsy maintsy mandresy ny K.M.M.R.
Izay ‘lay antsoina re eran-tany
Hoe : « tsy maintsy mipaoka ny sarom-bilany »
Satria i Gasikara tsy mety ho tafarina
Raha tsy manjaka mihitsy ny MARINA.

Par Emmanuel GIROUD (AFP)

Collectif Indépendant pour la Défense de la Démocratie

à Madagascar

par Emmanuel GIROUD

ANTANANARIVO, 11 fév (AFP) - Le secrétaire général de l'Organisation de
l'unité africaine (OUA) Amara Essy a poursuivi lundi à Madagascar sa médiation
entre le président sortant Didier Ratsiraka et l'opposant Marc Ravalomanana, qui
a à nouveu défié son rival devant des centaines de milliers de manifestants.
Le maire d'Antananarivo, qui s'estime élu dès le premier tour de la
présidentielle le 16 décembre dernier, a promis à ses partisans qu'il ne
participera pas au second tour le 24 février, laissant M. Ratsiraka mener seul
sa campagne, et qu'il rejettera le second tour tant que le pouvoir n'aura pas
respecté "scrupuleusement" ses conditions.
"Le pouvoir ne vous appartient plus, tout est bloqué, c'est nous qui
détenons les rênes du pouvoir", a-t-il lancé à son rival au quinzième jour d'une
grève générale et de manifestations monstres qui paralysent chaque jour la
capitale.
Une nouvelle fois lundi, après la traditionnelle trève du week-end, la
quasi-totalité des fonctionnaires était dans la rue et administrations et
ministères restaient fermés.
Dans les usines, la grève a été aménagée et le travail reprend généralement
l'après-midi, après une manifestation quotidienne. Mais lundi, celle-ci s'est
achevée vers 16H00 et la plupart des ouvriers présents ne sont pas allés
travailler.
Les vols nationaux et internationaux d'Air Madagascar ont repris mais un vol
d'Air France qui devait décoller de Paris dans la matinée a été annulé de
nouveau au dernier moment, la compagnie ne pouvant être sûre que son appareil
atterrirait à Antananarivo et ne resterait pas bloqué ensuite, a-t-on appris de
source aéroportuaire.
"Quand on constate que plus rien ne marche au gouvernement, il faut partir",
a lancé M. Ravalomanana à l'adresse du Premier ministre Tantely Andrianarivo.
"Je ne ferai même pas campagne" pour le 24 février, a-t-il ajouté, en
demandant à ses partisans de durcir la grève générale.
"Nous ne bougerons pas d'ici (de la place 13 Mai, épicentre des
manifestations) tant que les conditions que nous avons posées ne seront pas
scrupuleusement respectées", a-t-il promis.
"Il y a des intentions de part et d'autre pour débloquer la crise, une
rencontre est prévue" entre les deux candidats, a commenté un membre de la
délégation de M. Essy, dont l'objectif premier est un dialogue direct entre MM.
Ravalomanana et Ratsiraka "de manière urgente".
M. Ravalomanana a annulé samedi un rendez-vous avec son rival.
Avant tout dialogue direct, il exige de M. Ratsiraka qu'il le "respecte" et
qu'il accepte de reporter le 2e tour, ce que ce dernier refuse pour l'heure.
L'opposant exige également que la rencontre ait lieu en terrain neutre,
entre "candidat traités sur un pied d'égalité", alors que le président, selon
des sources proches de la médiation, veut qu'elle ait lieu à la présidence.
Même en cas de report du scrutin et de rencontre, M. Ravalomanana continue
d'exiger que les résultats officiels du premier tour soient comparés à ceux
enregistrés par ses délégués le jour du scrutin dans tous les bureaux de vote.
Si cette confrontation lui prouve de manière irréfutable qu'il n'a pas
obtenu la majorité absolue au premier, alors il acceptera d'aller au second
tour.
Il estime qu'il a recueilli 52,15% des voix alors que les résultats
officiels lui donnent 46,21% contre 40,89% à M. Ratsiraka, au pouvoir depuis
1975 à l'exception d'une période de six ans entre 1991 et 1996.
Outre la médiation d'Amara Essy, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan,
a dépêché son adjoint aux Affaires politiques, Ibrahima Fall, attendu lundi soir
à Antananarivo. Le ministre mauricien des Affaires étrangères, Anil Gayan, est
attendu mardi, au titre de président de la Commission de l'océan Indien (COI),
une organisation de coopération régionale dont fait partie Madagascar.
gir/jhl/pyj tmf

AFP 111614

Collectif Indépendant pour la Défense de la Démocratie

à Madagascar

Visions de fins de règne

Le gouvernement Ratsiraka persiste et signe.

« Peut me chaut » avait-il dit sur les ondes de LCI le 8 janvier. Un mois après, il lance le 2ème tour des élections malgré les manifestations de la population et la demande persistante de confrontation des voix, pour une plus grande transparence des élections.

Madeleine Ramaholimihaso du CNOE (comité nationale d’observation des élections) avertit sur les ondes de RFI : « Les conditions pour des élections libres et transparentes ne sont pas réunies… et il ne faut pas négliger les impressionnantes manifestations de masse. »

A cela Monsieur Ratsiraka répond : « Si l’équipe déclare forfait, le combat cessera faute de combattants….. » Sans commentaires. Ajoutant « Moi aussi, je peux faire descendre dans la rue »

Le problème c’est qu’il l’a déjà fait. A sa manière ! !

A Nosy-Be, le colonel Coutiti et consorts agressent des manifestants de Ravalomanana et en tuent.

A Tuléar, Majunga et Diégo, des actions anti-merina et betsileo sont perpétrées.

A Brickaville, la route nationale est coupée par des éléments pourvus d’armes blanches. Ceux-ci interdisent aux camions ravitaillant la capitale de passer.

A Sambava, l’armée tire sur la foule…. Etc, partout les sympathisants de Ravalomanana sont traqués de manière impitoyable.

A Antananarivo, les éléments perturbateurs ont été maîtrisés par la population, et les médias étaient là pour pouvoir dénoncer. En province, la protection était moins efficace.

Le scénario est connu et a déjà été utilisé notamment au Rwanda. Là-bas, la formation des miliciens, l’envoi de commandos, l’utilisation du prétexte ethnique ont été utilisés pour les fins que l’on connaît.

Le plan de Monsieur Ratsiraka est très bien préparé et avance inéluctablement, malgré toutes les tentatives de la population pour y échapper. Le pouvoir à n’importe quel prix ! Même celui du sang. Il a promis 3 ans de chaos, s’il n’est pas réélu. Le pire est en train d’arriver.

Personne ne pourra dire : «Nous ne le savions pas »


(REPORTAGE) par Cécile CAU
ATTENTION - RECTIFICATION - Merci lire au septième paragraphe que dix
millions de francs malgaches représentent 1.600 euros, et non 1,6 million
d'euros comme indiqué par erreur. Revoici corrigé///

ANTANANARIVO, 9 fév (AFP) - Dans son carnet, le président Didier Ratsiraka
note scrupuleusement les demandes des élus locaux: l'antenne parabolique pour
voir le Mondial? "Je vous la donnerai, car j'ai été moi-même footballeur ici,
puis en France en division amateur". L'ordinateur pour les lycéens? "Je vous le
donnerai aussi, mais ne soyez pas tentés de vous en servir pour suivre la
politique des adultes".
Arrivé en hélicoptère sur la place du petit village de Nosy Varika, à plus
de 200 km au sud-est de la capitale, le président sortant s'est lancé vendredi
dans la campagne du second tour avec 24 heures d'avance.
Le président a choisi un village de son fief. Costume trois pièces bleu
azur, cheveux lissés, il fait sa première apparition dans le pays depuis trois
semaines. Sourire décontracté, il serre les mains, visiblement heureux de ce
bain de foule.
Installé sur l'estrade, il note. Seule l'ambulance pose problème: "j'avais
donné un véhicule à Mananjary (autre localité, à 100 km au nord de Nosy Varika),
et j'ai perdu là-bas au premier tour", ironise-t-il. Et il ponctue sa
plaisanterie de trois "Rombo! Rombo! Rombo!" ("Applaudissez"), classiques dans
ses discours de campagne.
En pleine forme, l'amiral ne résiste pas à son envie de jouer un peu, et
entame devant les caméras un "Questions pour un Malgache" à sa façon: une
question à la foule, une liasse de billets au lauréat. Deux bonnes réponses ont
déjà été récompensées.
"Un million de francs malgaches à qui me dira le nom le plus utilisé aux
Etats-Unis?" Personne ne trouve: "barbecue, qui vient des chasseurs français qui
embrochaient le gibier de la barbe au cul", s'esclaffe-t-il.
Les billets pleuvent. Dix millions (1.600 euros) pour les anciens
combattants de 1945, dix autres pour ceux de 47. Un aîné quitte l'estrade,
encore abasourdi, une liasse de 50 millions en main, destinée aux "mpanjaka",
les roitelets locaux.
Le président inaugure maintenant 5 kilomètres de route. Sur une passerelle,
il rappelle qu'il n'a jamais "coupé les ponts avec l'opposition". "Ils peuvent
venir me voir à tout moment", ajoute-t-il.
Marc Ravalomanana? Il recevra volontiers ce "Malgache comme les autres", qui
"n'est pas un ennemi, mais un adversaire". Un peu plus tard, il dit quand même
qu'il le tient pour un "irresponsable".
Pas question de remettre en cause les résultats officiels du premier tour,
souligne-t-il: "marin de métier, politicien de fortune peut-être, mais homme
d'honneur, je ne peux pas déserter, je suis un officier et cette fois-ci je
pense que le tribunal de l'histoire m'aurait jugé sévèrement pour non-assistance
à peuple et pays en danger".
Car le danger serait imminent, selon lui. Celui qu'il avait déjà évoqué
voici semaines, rappelle-t-il, "d'une dictature nazie à Madagascar".
"Un caporal de Bohême a pu mener son peuple à la ruine. A l'époque, il y
avait les chemises brunes, aujourd'hui il y a les tee-shirts, il y avait le
Reichstag, aujourd'hui il y a le Palais de la reine", accuse-t-il.
"On est près de l'Anschluss, Dieu m'en préserve", lance-t-il. Et il
s'emporte: "comment laisser des gens comme ça diriger Madagascar? Est-ce que la
démocratie de ce pays est au bout de la rue, de la chienlit? Le pouvoir doit
sortir par les urnes. Vox populi, vox dei".
L'hélicoptère a décollé à nouveau. Fatigué, le président s'enfonce dans son
siège. Face à lui, son épouse, Céline, reprend ses mots croisés. Derrière, le
médecin de famille.
L'amiral reconnaît que son bilan est "mitigé", après 21 années de pouvoir,
et murmure: "toute ma vie j'ai eu une certaine idée de Madagascar. Mais on m'a
savonné la planche".
clc/gv/alm/ag

AFP 091708

 

 

 

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