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La
finale
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La
finale du Mondial 2007 de rugby se déroulera au
Stade de France le 20 octobre.
© Stade de France ® - Macary, Zublena et Regembal,
Costantini – Architectes, ADAGP – Paris – 2007,
photo : Frédéric Aguilhon
http://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2007/
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Les maîtres du monde
: C'est fini!!! L'Afrique du Sud est championne du monde
Vainqueur sans essai 15-6, l'Afrique du Sud grimpe sur le toit du monde aux dépens des Anglais pour la deuxième fois de son histoire.
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Rugbyrama.com
21/10/2007
White : "Très fier"
Jake White, le sélectionneur sud-africain, espère que ce deuxième sacre mondial aura la même portée que celui de 1995 en Afrique du Sud. Il attend une grande ferveur autour de la Coupe, lui qui avait prédit en 2003 à ses joueurs qu'ils seraient les prochains champions du monde.
France2.fr
21/10/2007
L'Afrique du Sud détrône l'Angleterre
Les champions du monde anglais n'ont pas conservé leur titre en étant battus par l'Afrique du Sud (15-6).
Comme lors de son 1er sacre mondial en 1995 à domicile, l'Afrique du Sud a remporté la finale de la Coupe du monde dans un match au cours duquel où aucun essai n'a été inscrit. Entre les 2 meilleures défenses de l'épreuve, la solidité sud-africaine a eu raison de la combativité peu
imagintaive des Anglais, Montgomery terminant meilleur marqueur.
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John
Smit, le capitaine, soulève la Coupe avec Montgomery à sa gauche et le président sud-africain Mbeki à sa droite - AFP - MARTIN BUREAU |
France3.fr
21/10/2007
Vickery: "La vie continue"
Beaucoup de tristesse et un peu de fierté se sont emparées des Anglais au coup de sifflet final.
"On ne peut pas blâmer nos efforts et notre coeur. C'est dommage que tout cet état d'esprit ne rapporte rien. Nous avons tout donné mais cela n'a pas fonctionné. Nous sommes immensément déçus" résume avec beaucoup d'émotion le 3e ligne de l'Angleterre, Martin Corry. "Mais c'est fantastique d'être arrivé là," tente de positiver le centre Toby Flood. |

Les Anglais Wilkinson, Tait et Gomarsall dépités - AFP - William West |
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Le
Monde 21/10/2007
ANGLETERRE-AFRIQUE DU SUD : 6-15
L'Afrique du Sud championne du monde sans forcer
A u lendemain de la cuisante défaite (36-0) subie par le XV de la Rose contre l'Afrique du Sud en match de poule, personne ne donnait cher de la tunique blanche des champions du monde anglais.Sauf que l'Angleterre ne meurt jamais, surtout quand le sauveur s'appelle Sir Jonny Wilkinson, ouvreur de tous les
possibles, qui a rendu à ses camarades une arme inestimable dans le sport de haut niveau : la confiance en ses moyens. En deux matchs gagnés au combat
contre une Australie décevante et des Bleus
lessivés, l'Angleterre s'est hissée sur le toit du monde, et plus rien ne lui semblait impossible à l'heure d'affronter l'Afrique du Sud. Les hommes de Jake White sont au contraire parvenus en finale sans grandes difficultés. Sûrs de leur rugby et de leur talent, les Springboks s'avançaient sur la pelouse avec la ferme intention de ramener une deuxième Coupe du monde, douze ans après leur triomphe à domicile.
Dans un Stade de France repeint en blanc par les supporters anglais, le duel final était lancé par la botte de Wilkinson. Dès la première mêlée, les Anglais montraient à ceux qui en doutaient encore que leur paquet d'avants est actuellement le meilleur au monde. Des premières minutes consacrées à un défi physique intense, épicé d'un peu de tactique avec moults coups de pieds de dégagement pour la sacro-sainte occupation du terrain. Après 20 minutes de jeu, c'est Montgomery qui mettait les Springboks dans le sens de la marche grâce à deux pénalités, contre une réussie par Wilkinson (3-6). Butch James manquait de peu un essai sur une action individuelle de grande classe, plaqué in extremis par Robinson. Sans défaillir, les Anglais défendaient, mais en avançant afin d'étouffer les velleités offensives adverses.
Gomarsall donnait du rythme pour bouger le bloc vert, Mike Catt s'employait pour soulager Wilkinson, Moody plaquait sans relâche et le XV de la Rose tenait le choc. A 5 minutes de la mi-temps, les défenses continuaient de prendre le pas sur les attaques. Sans paniquer, l'Angleterre endiguait les courses des
Boks, à l'image de cette formidable percée de Steyn qui envoyait Smit à quelques mètres de l'en-but anglais. Le siège sud-africain permettait à Montgomery de convertir une nouvelle pénalité, un moindre mal pour des Anglais qui rentraient au vestiaire sur ce score de 3 à 9. |
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LES SPRINGBOKS A
L'ANGLAISE
La seconde période repartait sur de nouvelles bases : Brian Ashton avait remplacé son capitaine Vickery par Stevens, et les champions du monde se mettaient en mouvement. Tait surprenait tout son monde en jouant les équilibristes pour créer un intervalle dans la ligne adverse, mais Cueto était poussé en touche avant d'aplatir. Et Wilkinson d'inscrire 3 points dans la foulée (6-9), puis le " Swing low sweet chariot " de résonner dans l'enceinte dyonisienne. Mais Montgomery capitalisait encore sur les fautes anglaises (6-12), juste après que les anciens Robinson (sur blessure) et Catt aient laissé leur place à Hipkiss et Flood côté anglais.
A 20 minutes de la fin, les amateurs de beau jeu restaient sur leur faim. François Steyn renvoyait les partenaires de Corry dans les cordes en passant une pénalité de 50 mètres (6-15), le XV de la Rose se heurtait à la défense intraitable des Sud-Africains. Sans briller, ces derniers étaient tout simplement en train de battre l'Angleterre à son propre jeu, ce que confirmait une tentative de drop en forme d'aveu d'impuissance de Wilkinson. Lentement mais sûrement, l'Angleterre tombait, l'arme au poing, le ballon en main, mais sans cette étincelle qui aurait fait exploser le mur adverse.
A l'image d'une Coupe du monde relativement avare en émotions fortes et en grandes envolées, cette finale s'offrait au XV le plus discipliné et appliqué sur ses fondamentaux. L'Afrique du Sud, comme en 1995, remporte le titre suprême au bout d'un match sans essai, gagné au combat et au pied.
Mais peu importe le flacon... Jake White a réussi son pari, il apporte aux Springboks une deuxième couronne mondiale, rejoignant ainsi l'Australie au palmarès de la compétition. Un beau champion, construit de ce savant mélange d'anciens – Du Randt, Montgomery, Matfield – et de jeunes talents – Steyn, Habana – qui ont délogé un XV de la Rose étonnant de courage et d'abnégation. Le capitaine John Smit peut savourer cet instant unique : le voilà qui soulève le trophée Webb-Ellis sous les applaudissements du Stade de France, l'Afrique du Sud est championne du monde de rugby.
Erwan Le Duc
La
petite finale
Sport24.com 20/10/2007
Les Bleus humiliés
-Par Julien Pedebos.
En s'inclinant nettement face à l'Argentine (34-10), l'équipe de France termine quatrième de la Coupe du Monde. Les Pumas, beaucoup plus valeureux, sont bel et bien la révélation de la compétition.

Contepomi et l'Argentine terminent sur le podium de la Coupe du Monde
(Panoramic) |
On attendait la revanche du match d’ouverture demain, au Stade de France, pour se disputer le Trophée Webb
Ellis. Sud-Africains et Anglais en ont décidé autrement. Le XV de France et
l’Argentine s’affrontaient donc, ce vendredi, pour la petite finale. L’occasion de ramener quelque chose de ce Mondial mais aussi le moment de dire au revoir à quelques tauliers comme Ibañez ou encore Dominici.
Le réalisme argentin
Mais loin de l’opposition ennuyeuse à laquelle beaucoup d’observateurs s’attendaient, les deux équipes semblaient bien décidées à vendre chèrement leur peau et ramener la breloque à la maison. Du coup, entre deux amitiés échangées en mêlée qui marquaient bien l’intensité du match, Français et Argentins n’hésitaient pas à jouer au large. Cela donnait quelques belles opportunités, notamment pour Marty, tout près de filer à l’essai après un bon travail de Nyanga côté fermé (7e), avant qu’une passe en-avant
d’Harinordoquy pour Rougerie n’empêche l’ailier clermontois de filer en terre promise (11e). Cependant, il fallait attendre plus de vingt-cinq minutes de jeu pour voir le ballon aplati dans un en-but. Auparavant, Elissalde (3-0, 17e) puis Contepomi (3-3, 20e), se répondaient par pénalités interposées. En parfaits empêcheurs de |
tourner en rond, les Pumas allaient se charger de réduire à néant nos belles initiatives. Felipe
Contepomi, tout d’abord, arrivait pleine balle côté fermé pour aplatir en coin (10-3, 28e). Quelques minutes plus tard, c’était le pilier toulousain Hasan qui profitait d’une replacement plus que suspect de la défense française pour scorer entre les poteaux, bien aidé en cela par la charge initiale de Vernet Basualdo (17-3, 32e). Le tableau d’affichage ayant pris une tournure plus que fâcheuse pour nos Bleus, une réaction s’esquissait avant la pause, mais la défense héroïque des Argentins stoppait nos protégés à quelques mètres de la ligne pendant de longues minutes. Logiquement, la tension grandissait dans ces phases au près, et c’est dans un climat détestable que les deux équipes se séparaient, non sans voir Ibañez et Vernet Basualdo
Le calvaire bleu
Au retour des vestiaires, les affaires bleues ne changeaient guère. Ajoutons-y en plus quelques initiatives individuelles plus que douteuses, et les hommes de Marcelo Loffreda se régalaient des possibilités de contres. Sur l’une d’elles, Corleto gratifiait le Parc des Princes d’une formidable percée. Hernandez le relayait parfaitement avec une remarquable sautée et Aramburu, en bout de ligne, pouvait aplatir en coin (22-3, 53e). Le Parc des Princes, décidément, semblait réussir tout autant aux rugbymen qu’aux footeux (rappelons-nous l’Ecosse)… Le public commençait à siffler les initiatives audacieuses de Michalak ou de Poitrenaud, et les affaires ne s’arangeaient guère quand Agulla, suite à une interception le long de la touche, offrait à Corleto l’essai décisif (27-3, 64e). Les Bleus, cependant, semblaient bien décidés à sauver l’honneur, voire plus. Harinordoquy sonnait la charge avant d’être suivi par Chabal, tout juste entré. Mignoni pouvait vite extraire et offrir à Poitrenaud le premier essai des Bleus
dans cette rencontre (27-10, 69e). Mais il était dit que les hommes de Bernard Laporte allaient, ce vendredi soir, boire le calice jusqu’à la lie. Sur une énième perte de balle, le contre des Pumas se développait et Contepomi, une nouvelle fois, pouvait trouver la faille (34-10, 76e). Les Bleus quittent donc la compétition sur la plus petite des portes, presque un trou de souris. Les Pumas, pour leur part, terminent sur le podium une compétition qu’ils auront enthousiasmé. C’est on ne peut plus mérité.
rugbyworldcup.com 20/10/2007
La France rate sa sortie face à l'Argentine

L'Argentin Martin Arumbaru en route pour le troisième essai (sur cinq !) de son équipe |
A quelques heures et à quelques kilomètres de la finale de la Coupe du monde de rugby 2007 samedi au Stade de France, la France et
l’Argentine avaient rendez-vous ce vendredi soir au Parc des Princes pour terminer ce mondial comme elles l’avaient débuté : en se rencontrant.
Un mois et demi après la victoire des Pumas lors du match d’ouverture au Stade de France le 7 septembre dernier (17-12), les hommes de Bernard Laporte retrouvaient leurs bourreaux avec pour enjeu la troisième place de cette compétition. Le temps d’un match de rugby, le XV de France avaient décidé de laisser de côté sa déception de ne pas être sacré champion du monde devant son public. Sa revanche, ils avaient décidé de la prendre sur le terrain en produisant le jeu qui lui a tant fait défaut pour venir à bout de la défense anglaise samedi dernier.
Domination stérile des Bleus
Malgré de nombreuses initiatives françaises, il fallait attendre la 17e minute pour voir les premiers points marqués dans cette finale pour la troisième place. Ils étaient l’œuvre de Jean-Baptiste Elissalde sur une pénalité (3-0). Avant ça, deux essais avaient été refusés aux Tricolores en raison d’une passe jugée en avant sur le premier puis d’un passage en touche sur le second. Un troisième essai était refusé aux Français quelques minutes plus tard pour un nouvel en-avant. Il faut dire que face à eux,
l’Argentine, à l’image de ce qu’elle a montré depuis le début de cette Coupe du monde, était exemplaire en défense.
A l’origine de l’égalisation grâce à une pénalité à la 21e minute, Felipe Contepomi douchait le public du Parc des Princes à la 28e en inscrivant le premier essai de la soirée. Il était imité quelques |
minutes plus tard par son pilier,
Hassan-Jalil, qui voyait son essai inscrit en force entre les poteaux validé par la vidéo. Menés 17-3, les joueurs du capitaine Raphaël Ibanez tentaient de réagir avant la mi-temps. Mais en vain ! Ils butaient inlassablement sur la défense haute des Argentins. La tension était palpable sur le terrain. Les deux équipes écopaient d’un carton jaune juste avant la pause : un pour Ibanez et un pour Alvarez-Kairelis. La mi-temps était finalement sifflée sur ce score de 17-3 en faveur des Pumas.
Cauchemars en bleus
A l’image du début de match, la seconde période débutait par dix minutes de domination stérile pour les hommes de Bernard Laporte. Pire, le scénario de la première mi-temps se poursuivait dans les minutes qui suivaient. Le ciel s’abattait ainsi littéralement sur la tête des Bleus à la 53e minute. Une offensive impulsée par Aurélien Rougerie était interceptée par la défense argentine. Corleto sonnait superbement la contre-attaque qui se terminait dans l’en-but français pour la troisième fois de la soirée grâce à Aramburu (22-3).
Le public du Parc des Princes tentait de relancer ses joueurs mais le calvaire des Français n’était pas fini. Réduits à 14 après un carton jaune infligé à Leguizamon pour un plaquage à retardement sur Chabal, les Argentins plaçaient une nouvelle contre-attaque de près de 80 mètres pour inscrire le quatrième essai des Pumas dans ce match (27-3, à la 65e).
Baroud d’honneur des Français
La réaction française intervenait par Clément Poitrenaud qui marquait le premier essai des Bleus dans ce match grâce à une superbe percée d’Harinordoquy (27-10 à la 69e). Ça ne suffisait pas pour relancer la France. Bien au contraire, puisqu’à la 77e minute c’était une nouvelle fois le rideau défensif français qui était percé. Felipe Contepomi marquait son deuxième essai de la soirée pour donner plus d’ampleur à la victoire argentine (34-10).
Le score n’évoluait plus jusqu’au coup de sifflet final. La France sortait de son mondial par la petite porte tandis que l’Argentine quittait la Coupe du monde sur le podium pour la première fois de son histoire. Et c’était ô combien mérité.
RNS cl/wb
Coupe
du Monde de Rugby 2007 - Calendrier Résultats

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L'Afrique du Sud
est championne du monde

Fierté de la nation : le président sud-africain Thabo Mbeki avec la Coupe Webb Ellis. |
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