Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 02 octobre 2004

1. 46 millions de Malgaches en 2050 ?  (Mada Magazine)

2. « Madagascar ! », nom  attribué à la section de «Bronx Zoo » de New York, (Sobika)

3.  Hausse du SMIG, Grogne chez les travailleurs (Express)

4. Chine - Madagascar Octroi de 5.000 t de riz et 10.000 t de ciments  (Tribune)

5. La confiance des investisseurs commence à se stabiliser (Madamaki)

6. No Comment.... No Comment...

7. La route du Pape submergée par les remblais,...   (Les Nouvelles)

8. L’Etat tarde à donner sa bénédiction à un salaire minimum à 253.000 fmg (Les Nouvelles)

9. Vanille : 16 000 tonnes de produits à la recherche de preneurs (Midi)

10. MILIEU RURAL & DÉVELOPPEMENT DURABLE (Madagate)

11. France Télécom:Embauche de 33 marins malgaches (Madagate)

COURS DES CHANGES

-30/09/04

EURO(cmax) 12 850 FMG 
EURO(cmin) 12 400 FMG 
EURO(cmp) 12 635 FMG 
USD 10 500 FMG 
GBP 18 572,58 FMG 
CHF 8 162,86 FMG 
JPY 92,66 FMG 
ZAR 1 590,99 FMG 
HKD 1 317,49 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages  (vus sur Les Petites Annonces>> ) : 

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   email : masbigter@yahoo.fr

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Madagascar Magazine 01 octobre 2004

46 millions de Malgaches en 2050 ? 
Nous serons 46,3 millions en 2050, indique le rapport sur l'état de la population mondiale 2004, présenté hier à l'Hôtel Colbert. Par rapport à l’Île Maurice qui compte aujourd’hui 1,2 million d’habitants et qui en comptera 1,5 million en 2050, la Grande Ile avec 17,9 millions d’habitants en 2004 connaîtra donc un boum démographique sans précédent d’ici cinquante ans.
Face à ces chiffres quelque peu spectaculaires, Agniola Zinsou, représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à Madagascar a relativisé : " Ce sont des projections. Et elles sont basées sur des chiffres de 1993 ". Après 2006, quand on procédera au recensement général de la population, les chiffres seront sans doute moins spectaculaires et colleront mieux avec la réalité. Le taux moyen de croissance démographique du pays, enregistré entre 2000 et 2005, reste élevé par rapport à la moyenne. 2,8 contre 2,2 en Afrique. Et le taux de fécondité de 5,70 de Madagascar est parmi les plus élevés en Afrique. 
Journal de la Réunion 


Sobika.com 27/09/2004

New York : une nouvelle fenêtre sur Madagascar 
source : Repermad US
« Madagascar ! », tel est le nom qui sera attribué à la section de «Bronx Zoo » de New York, réservée aux animaux caractéristiques de Madagascar. En effet, le « Bronx Zoo » va transformer leur « maison
historique du lion » en un lieu d'exposition permanente baptisé « Madagascar ! » et dont l'ouve
rture officielle est prévue en 2006.

Des lémuriens, des tortues, des crocodiles et d'autres espèces de la faune de Madagascar évolueront ici. Cette nouvelle section, implantée en plein New York, constituera aussi une fenêtre sur les merveilles de Madagascar pour les 2 millions de visiteurs par an du zoo de la nouvelle section du zoo « Madagascar ! » a été présentée officiellement par la Wildlife Conservation Society (WCS) au Président Marc RAVALOMANANA et à la délégation malgache au cours d'une réception en l'honneur du Président malgache lors de son passage à New York.
La WCS, organisme en charge d'un des plus grands zoos urbains des Etats-Unis, en l'occurrence le « Bronx Zoo » de New York qui va abriter la section sur Madagascar, a en effet tenu à organiser cette réception, en collaboration avec la Mission de Madagascar auprès des Nations Unies, afin de réitérer son engagement à la protection de l'héritage naturel de Madagascar. 
Selon le Président du Conseil d'Administration du WCS, David SCHIFF, leur organisation appuie entièrement les initiatives du Président malgache prises à Durban de tripler les aires protégées de Madagascar dans les prochaines années. La WCS est opérationnelle à Madagascar depuis 10 ans et travaille notamment au parc national du Masoala. Et le Président malgache de spécifier que cette collaboration n'est autre que la matérialisation d'un partenariat public-privé, une stratégie qui sous-tend tous les efforts de développement de Madagascar actuellement. 

Enfin, le Président RAVALOMANANA et le président du CA de la WCS ont tout deux insisté sur le rôle important de la population dans la
protection de la biodiversité. Aussi le Président a-t-il invité la WCS à intégrer ceux qui sont directement impliqués, à savoir les régions
récemment créées, dans la réalisation de leurs projets. 


Express Mada 01/10/2004

HAUSSE DU SMIG GROGNE CHEZ LES TRAVAILLEURS, GROGNE CHEZ LES TRAVAILLEURS
Le nouveau taux du Smig ou salaire minimum interprofessionnel garanti ne satisfait pas encore les employés. Une frustration justifiée par une impuissance vis-à-vis de l’inflation galopante actuelle. 
" Cette hausse est ridicule, ces 253.000 Fmg ne pourront jamais faire vivre ma famille ". Les déceptions fusent de partout : " ce n’est qu’un kilo de viande de porc ", " quelques kilos de riz en plus, c’est rien du tout ". La hausse de 10 % décidée par les trois principales organisations patronales ainsi que les syndicats de travailleurs est encore loin de la vraie requête des Malgaches. Cette hausse sera applicable dans toutes les entreprises dans quinze jours, au 1er octobre, et non au 1er janvier comme d'habitude. Ainsi le plus bas salaire sera de 253.000 Fmg à partir de ce mois. 
Une frustration généralisée 
Le mécontentement tend à se propager sur toutes les couches sociales. Même ceux qui ne touchent pas le Smig sont victimes de la hausse généralisée des prix. " Je touche plus d’un million Fmg par mois mais j’arrive rarement à subvenir convenablement aux besoins de mes enfants ", déplore Rasolofoson Victor, cadre moyen dans une banque de la capitale. Vivre décemment à Antananarivo nécessite au moins un million Fmg pour une famille de cinq membres. La dernière augmentation du Smig, décidée en début d'année, était de 16%. Elle s’expliquait déjà par la forte inflation, en plus d’une dépréciation du franc malgache. L’officialisation et la mise en vigueur de cette augmentation attendent encore le décret d’application du gouvernement. 
Contrer l’inflation
Selon les syndicats, cette hausse avancée du Smig avait été réclamée en raison de l'inflation. Cependant, les besoins primaires des employés ne sont pas satisfaits par cette somme. " En tenant compte du loyer, des frais de transport, de la nourriture et des frais divers, il est pratiquement impossible de subvenir, même, aux besoins primordiaux de nos enfants ", se lamente Raharifidy Jacquy, coursier dans une entreprise de communication. 
Depuis quelques mois, les conséquences de l’inflation deviennent chaque jour plus flagrantes. Les prix sur le marché sont devenus inaccessibles pour le Malgache moyen, " il est de plus en plus difficile de nourrir la famille, nous manquons cruellement de moyens ", affirme Razaiarisoa Mariette, femme de ménage dans une entreprise franche et à la tête d’une famille de quatre personnes. 
Malgré la volonté de dialogue manifestée par les organisations de patronats, l’initiative reste inefficace face à la misère et à la pauvreté des Malgaches. " C'est une tradition à cette époque de l'année de discuter de la hausse du Smig avec les syndicats ", remarque le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Gaston Ramenason, " Il y a beaucoup d'émotion en ce moment autour du coût de la vie et je ne pouvais pas rejeter cette demande des syndicats ". 
Doda Andrianantenaina


Madamaki.com 29/10/2004

La confiance des investisseurs commence à se stabiliser.
L’arrivée des investisseurs dans le domaine du tourisme rehausse le niveau d’accueil et la qualité de service du secteur hôtelier à Madagascar.

On construit car le ciel est bleu 

 Le groupe international “Accor”, déjà présent sur le territoire malgache avec l’hôtel Ibis, souhaite accélérer son extension à Madagascar et prévoit de créer un Novotel à Antananarivo et quatre autres Ibis en province. 

Le groupe Naïade Resorts a pour ambition de s’implanter prochainement dans le nord-ouest de la Grande Ile. Les Mauriciens envisagent de construire un vaste complexe hôtelier comprenant plusieurs centaines de chambres.

Des projets sont en cours, certes d’intérêt plus modeste, mais également destinés à une clientèle internationale. Parmi eux, la maison d’hôtes que le producteur de cinéma français Charles Gassot fait construire dans la région d’Anjajavy dans la province de Mahajanga. Elle est destinée à accueillir une clientèle jet-set fortunée, à l’instar des hôtels Anjajavy et Tsarabanjina, situés dans la même région. 
Le secteur touristique est l’un des piliers de l’économie malgache avec 468 milliards de francs malgaches, soit 39 millions d'euros de recettes en devises, et 18 590 emplois directs en 2003. 

  Sans compter qu’un touriste crée, en moyenne 1,3 emploi, dans le pays d’accueil avec le personnel hôtelier, la restauration, les transports, l’artisanat…

Le tourisme arrive aujourd'hui au troisième rang dans l'économie malgache, après la vanille et l'aquaculture. 


Tribune Mada 01/10/2004

Chine - Madagascar Octroi de 5.000 t de riz et 10.000 t de ciments 
Dans le cadre de l'accord de coopération économique et technique signé le 8 septembre 2003 entre le gouvernement chinois et le gouvernement malgache, le ministre Marcel Ranjeva et l'ambassadeur de la République populaire de Chine, Li Shuli, ont signé, hier, en fin de matinée, au MAE-Anosy, un échange de lettres portant octroi de ciments et de riz par le gouvernement chinois. Il s'agit de 5.000 t de riz, d'une valeur de 20 millions Yuans Renminbi, à titre d'assistance d'urgence ainsi que du ciment d'une valeur de 6 millions Yuans Renmimbi, soit près de 10.000 t. 
Ces dons arriveront à Madagascar avant la fin de cette année, selon l'ambassadeur de Chine qui a également annoncé qu'une cimenterie chinoise sera implantée à Madagascar, précisément à Ambohimanambola pour aider la partie malgache dans le but d'améliorer les infrastructures. Les préparatifs concernant cette usine de fabrication de ciment sont en cours. 
Le ministre Ranjeva Marcel, quant à lui, devait déclarer que ces dons viennent à point nommé en ce moment où les prix du riz et du ciment sur le marché intérieur et sur le marché international connaissent une hausse généralisée, freinant ainsi la consommation du principal aliment de subsistance de la population et ralentissant la construction et la réhabilitation des bâtiments et des logements sociaux . 
Cette signature d'accord au MAE témoigne une fois de plus la consolidation de la coopération entre la Chine et Madagascar.


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  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Les Nouvelles 01/10/2004

La route du Pape submergée par les remblais, l’EPP de Soarano minée par une galerie souterraine
«Actuellement, il se passe des choses inconcevables et inacceptables à Antananarivo en dépit des appels aux investisseurs», a déclaré Joël Razafindrazaka, directeur général des infrastructures techniques de la commune urbaine d’Antananarivo, hier, lors d’un point de presse. Une rencontre pour annoncer l’objectif de la CUA de réduire les multiples infractions au Code de l’urbanisme à Antananarivo.
En effet, depuis quelques temps, les responsables de la Commune constatent des infractions aux règles de l’ordonnance 92-033 sur la réglementation des remblais et des constructions illicites contraires au Code de l’urbanisme dans le périmètre de la ville. Les infractions à la réglementation des remblais sont souvent commises du côté du quartier d’Anosivavaka sur la route dite «du Pape». Les constructions illicites se trouvent du côté de Soarana.
Apparemment, les deux constructions semblent respecter les règlements, alors qu’à Soarana, c’est le directeur de l’école primaire qui aurait transformé l’autorisation de construction à usage administratif en une autorisation en usage commercial pour des Chinois. A Anosivavaka, à la suite d’une dérogation accordée à une entreprise lui permettant de remblayer, un remblayage total d’un val d’inondation inclus dans le bassin versant d’Antananarivo a été entrepris par des «petits malins du grignotage urbain».
Face à cet état des choses, les responsables urbains tananariviens veulent limiter les infractions en décrétant la démolition des constructions illicites aux dépens des transgresseurs et en imposant l’enlèvement des remblais aux frais de ceux qui les ont transportés. Mais à quel titre dans la mesure où le Plan d’urbanisme pour le développement intégré reste suspendu à l’aval du Conseil municipal ?
Didier Ramanoelina
L’Etat tarde à donner sa bénédiction à un salaire minimum à 253.000 fmg 
La crainte des observateurs se confirme. L’Etat a fait défection en retardant la sortie du décret d’application relatif à la convention des partenaires sociaux d’augmenter le salaire minimum d’embauche dans le secteur privé à 253.000 Fmg. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle base salariale est applicable dès ce jour.
L’accord en question remonte à quinze jours. Les syndicats des travailleurs (FMM, Fisema, Fisemare, SARTM, Serema, Sekrima, SRMM, Sygma, TM, Usam et Sempif/Tovama) et trois groupements professionnels représentant le secteur privé (Gem, Fiv.mpa.ma et Conecs) ont convenu d’augmenter les salaires minima d’embauche pour les catégories professionnelles M1 à OP3 de 10%, passant ainsi de 230.000 à 253.000 Fmg. Hausse du coût de la vie oblige.
En principe, cette convention doit entrer en vigueur dès ce jour. D’ailleurs, les groupements professionnels ont déjà exhorté leurs membres respectifs à appliquer cette nouvelle base salariale. Le ministre de la Fonction publique, du travail et des lois sociales, Jean Théodore Ranjivason, a également été sollicité à procéder à l’officialisation de cet accord aujourd’hui au plus tard. En vain.
Apparemment, l’Etat entend faire valoir sa prérogative de pouvoir public pour faire une entorse à cet accord privé-privé. L’on présume que l’Etat ne veut en aucun cas courir le risque d’aggraver l’inflation qui culmine actuellement à près de 14%, à la veille du verdict des institutions de Bretton Woods sur le point d’achèvement de l’IPPTE (Initiative en faveur des pays pauvres très endettés). Entre aider les travailleurs du privé à mieux vivre l’inflation et maîtriser celle-ci pour faire bonne figure devant le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale, l’Etat semble avoir fait son choix.
Mamy Lalaina Razafindrakoto 


Midi Mada 01/10/2004

Vanille : 16 000 tonnes de produits à la recherche de preneurs
« La vanille de Madagascar est bien présente et la production estimée à 16 000 tonnes pour la campagne 2004-2005 est suffisante et les industriels utilisateurs de la vanille naturelle n’ont rien à craindre de l’avenir de leur industrie » Tel est en quelque sorte le message que veut faire passer le GES (Groupement des Entreprises de la Sava) qui invitera les professionnels mondiaux de la filière à venir dans la grande île dans le cadre des Assises Internationales de la vanille naturelle de Madagascar, qui se dérouleront à Sambava, Antalaha, et à Antananarivo du 11 au 13 octobre prochain. 
Didier Rambelo
L’objectif de cette invitation, explique le Président du GES, Andréas Claude, lors d’une conférence de presse organisée par le groupement hier au Motel d’Anosy, est d’effacer les inquiétudes des clients internationaux de vanille naturelle dont certains sont victimes d’une campagne de désinformation mais aussi ayant choisi de remplacer la vanille naturelle par la vanille biotechnologique à cause du prix pratiqué par les opérateurs des pays producteurs. A Madagascar, rappelons-le, le kilo de vanille ayant atteint les 450 USD l’année dernière.
En 2001, les industriels utilisateurs de vanille naturelle avaient prévenu les pays producteurs, particulièrement Madagascar, que si les prix de ces produits continuent à augmenter jusqu’en 2003, ils seront obligés de changer les formulations de leurs produits (glaces, yaourt…). Cette année, ces principaux clients des pays producteurs de vanille naturelle ont décidé de remplacer la vanille extraite de la gousse de vanille par la « vanille biotechnologique » appelée aussi « nature-identique » pour éviter de payer cher le même parfum qu’ils peuvent extraire d’un autre produit tel que la betterave, par exemple.
Or, les professionnels malgaches de la filière sont conscients que la vanille de Madagascar a toujours sa place sur le marché international et comptent le démontrer aux professionnels originaires de 15 pays à travers des visites de plantations et ateliers de vanille à Antalaha et à Sambava, les 11 et 12 octobre prochains et surtout durant le symposium qui se tiendra au Hilton Madagascar le 13 octobre. A l’issue de ces assises, on pourra dire que tout le monde, producteurs, exportateurs et utilisateurs, partageront le goût d’un même parfum, celui de la vanille naturelle.


Madagate.com 01/10/2004

MILIEU RURAL & DÉVELOPPEMENT DURABLE 
La FAO s’intéresse aussi au Système de Riziculture Intensive (SRI)
L’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a sélectionné dix-neuf cas pour illustrer les types d’innovations techniques conduisant à une amélioration de la production alimentaire dans le cadre de l’agriculture et du développement rural durables (ADRD).

Le SRI fait partie de ces cas sélectionnés :
Madagascar: Système de Riziculture Intensive (SRI)
Le Système de Riziculture Intensive (SRI) a été développé dans les années 1980 par le Père Henri de Laulanié, puis diffusé par l’Association Tefy Saina à partir de 1990 et enfin évalué par l’Institut international pour l’alimentation, l’agriculture et le développement de l’Université de Cornell (CIIFAD). Ce système a permis au rendement du riz de passer d’environ 2 t/ha à 5, 10 et même 15 t/ha dans les champs des agriculteurs. Ce résultat a été obtenu sans l’utilisation d’intrants externes tels que des pesticides ou des fertilisants inorganiques. Le SRI cherche à valoriser au mieux le potentiel génétique du riz en se démarquant de beaucoup de «règles» conventionnelles de culture:

1. les plants de riz sont normalement repiqués au bout de 30 jours (quelque fois jusqu’à 40 ou 50 jours). Avec le SRI, ces plants sont repiqués au bout de 8-12 jours. Ceci augmente le tallage - avec le SRI, les plants possèdent de 50 à 80 talles, à comparer avec les 5 à 20 talles obtenues par les systèmes conventionnels.
2. les plants de riz sont habituellement plantés serrés pour réduire la propagation des mauvaises herbes.
Mais avec le SRI, ils sont repiqués en quadrillage de 25 cm sur 25 cm plutôt qu’en lignes. Ceci facilite le désherbage mécanique et réduit la quantité de semences utilisée de 100 kg/ha à environ 7 kg/ha. Les plantes disposant d’un espace plus grand pour les racines et pour les talles, elles développent donc une architecture différente. Un meilleur système racinaire diminue le risque que les plantes versent.

3. la plupart des chercheurs et des agriculteurs considèrent que le riz, en tant que plante aquatique, pousse mieux dans l’eau stagnante. Néanmoins, dans le système SRI, les champs de riz ne sont pas inondés durant la période de croissance végétative. Pour préserver l'humidité du sol, on arrose tous les 3 à 6 jours. Les champs de riz sont inondés seulement après la floraison, ensuite ils sont drainés 25 jours avant la récolte (comme pour le riz conventionnel). De telles pratiques favorisent un meilleur développement du système racinaire.
4. la pratique de l’inondation est un élément de l’approche conventionnelle pour le contrôle des mauvaises herbes. Avec le SRI, les agriculteurs doivent désherber jusqu’à quatre fois, mécaniquement ou à la main. Les agriculteurs qui ne désherbent pas obtiennent néanmoins un rendement de 2 à 3 fois supérieur au rendement conventionnel, mais ceux qui le font obtiennent un rendement multiplié par 4 ou 6. Les agriculteurs du SRI utilisent aussi du compost plutôt que des fertilisants inorganiques.

L’augmentation des rendements procurée par le système SRI a été telle que, jusqu’à une date récente, les scientifiques l’ont simplement ignoré. En fait, le SRI défie la plupart des principes de base de la culture du riz irrigué, ce qui a rendu la plupart des spécialistes tout à fait sceptiques. Mais c’est le nombre des agriculteurs adoptant ce système qui prouve son efficacité et son bon fonctionnement. On estime que 20 000 agriculteurs ont adopté totalement ce système à Madagascar (Tefy Saina suggère que 50 000 à 100 000 agriculteurs ont expérimenté maintenant quelques éléments du système). L’université de Cornell a apporté son assistance aux institutions de recherche en Chine, en Indonésie, aux Philippines, au Cambodge, au Népal, en Côte d’Ivoire, au Sri Lanka, à Cuba, en Sierra Leone et au Bangladesh pour qu’elles puissent tester localement ce système. Dans tous les cas, les rendements ont été considérablement améliorés. Par exemple, en Chine, les rendements ont atteint 9 à 10,5 t/ha la première année (comparés avec une moyenne nationale de 6 t/ha).
Source:
Sébastien Rafaralahy, ASSOCIATION TEFY SAINA <tefysaina.tnr@simicro.mg>
Prof. Norman Uphoff, CIIFAD, Cornell University, USA <ntu1@cornell.edu>
Document FAO


Madagate.com 02/10/2004

France Télécom:Embauche de 33 marins malgaches - 02/10/2004- Paris 
A l’heure où, en France, l’on parle de plus en plus de méfaits de la délocalisation sur le marché de l’emploi, la décision de la société « France Télécom Marine », de recruter 33 marins malgaches pour une mission en mer, semble mal accueillie. 
La chaîne « I Télé » a, hier, fait un reportage sur cette affaire qui irrite des marins français. En effet, ces derniers auraient dû prendre place à bord du bateau « Léon-Thévenin » pour des travaux de réparation de câbles sous-marins dans l’Atlantique Nord, mais ils ont été débarqués et remplacés par des marins malgaches. 
Sans avoir pour autant entendu la thèse de l’extrême droite, comme quoi « les étrangers mangent le pain des Français », on a toutefois perçu, lors de l’interview d’un des marins débarqués, cette « préférence nationale », véhiculée par Jean- Marie Le Pen. Voilà donc des Malgaches plus ou moins accusés de voler des emplois aux Français. Ils sont de parfaits boucs émissaires, des cibles faciles, d’autant plus que le chômage a augmenté de 0,5% au mois d’août dans l’Hexagone... 

[ Posté par : www.lagazette-dgi.com 

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