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Les Titres de MadaVôvô du 2 avril 2009  

BigNews: Un manifestant légaliste se dirige avec le drapeau malagasy vers les militaires (28 mars) ...  

L'Edito: « La France reconnaît que Ra8 est le Président de Madagascar...  »    ( ...  )

1. Ambohijatovo. Tovolahy voatifitra teo amin’ny lohany (moov)

2. Discours de Ravalomanana au sommet extraordinaire de la SADC le 30 mars (topmada)    ( ...  )

3. Madagascar suspendu de la Communauté de développement d'Afrique australe (romandie)    ( ...  )

4. Lettre des lecteurs : « Coutiti, Un tortionnaire libéré » (tribune)    ( ...  )

5. Les détenus politiques à Ambohijatovo ce jour (midi)    ( ...  )

6. Situation à Madagascar: Réunion extraordinaire de l'OIF jeudi à Paris (afrikjet)    ( ...  )

7.Madagascar : "Andry TGV" contesté à son tour (continentalnews)    ( ...  )

8. Madagascar: Ravalomanana toujours "président en titre"(romandie)     ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

9. Pr. Zafy Albert : « Les Provinces autonomes sont un ultimatum... » (tribune)    ( ...  )

10. Communiqué conjoint de Tantely et Pierrot 31 mars 2009 (sobika)   ( ...  )

11. Schéma de sortie de crise : un gouvernement d'Assemblée (midi)    ( ...  )

12. Meeting à Ambohijatovo : Les ex-prisonniers se manifestent (express)     ( ...  )

13. HAT : 44 membres connus ce jour (midi)    ( ...  )

14. Madagascar : l’Afrique australe condamne la prise de pouvoir de Rajoelina (afrik)    ( ...  )

15. Madagascar: un culte géant rassemble 35.000 protestants à Antananarivo (lacroix)     ( ...  )

16. Manifs des partisans de Ravalomanana : Nuages de lacrymogène mais aussi de balles réelles (tribune)     ( ...  )

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02/04/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.605.77 Ar 
USD 1.958.60. Ar 
GBP 2.799.33 Ar 
CHF 1.719.28 Ar 
JPY 19.91 Ar 
ZAR 205.17 Ar 
HKD 252.72 Ar  
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/03 2614 28/02 2440
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Un manifestant légaliste se dirige avec le drapeau malagasy vers les militaires (28 mars) ... 

Samedi 28 mars 2009 : La manifestation pro-Ravalomanana violemment dispersée
Entre 15 000 et 20 000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale pour exiger un "retour à la légalité". Les forces de l'ordre ont chargé pour disperser les manifestants, blessant au moins 31 personnes
. (France24.com )

Un manifestant légaliste et anti-Rajoelina, brandit le drapeau malagasy, et va défier courageusement les forces de l'ordre. 

Vidéos de la répression militaire à Ambohijatovo - Antananarivo - Madagascar (28 mars 2009)


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« La France reconnaît que Ra8 est le Président de Madagascar...    »

    Madagascar: Ravalomanana est toujours "président en titre" (Joyandet)
     Paris considère toujours Marc Ravalomanana comme le "président en titre" de Madagascar et Andry Rajoelina comme le chef d'une autorité de transition "dont on ne sait pas très bien quelle est sa légitimité", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet.
     "Je ne sais pas ce que l'ancien président (Ravalomanana), qui pour nous est toujours le 

président en titre, va faire, mais nous appelons au dialogue", a déclaré M. Joyandet dans un entretien commun RFI/TV5 Monde. (AFP)

       Dans notre société actuelle les médias sont de plus en plus présents dans notre vie. Depuis presque un siècle, la radio, puis la télévision, puis aujourd'hui l'Internet, sont venus s'ajouter à la presse écrite qui date de plus longtemps encore. Il est donc nécessaire de s'interroger sur l'influence, bonne ou mauvaise, qu'ont les médias sur nous et notre pensée.

    Quel est le poids de la communauté internationale ? 
Hier, sur France5, l'interview donnée par Alain Joyandet fait l'effet d'une bombe médiatique. 

      Celui ci a notamment déclaré que Marc Ravalomanana restait le président institutionnel de Madagascar !. Au delà de cette déclaration qui fait le tour des états majors pro ravalomanana et pro rajoelina, quelle est le véritable poids de la communauté internationale pour Madagascar ? Pas plus tard que ce week end, le président Soudanais, comdamné par le tribunal international, s'est rendu tranquillement et en toute impunité au dernier sommet des pays arabes ! Bref, la communauté internationale, peut t elle peser sur la vie de Madagascar ? D'un point vue budgétaire, c'est certain.       

       C'est elle qui donne les aides qui font tourner une bonne partie de l'Etat et de projets économiques. Mais cela n'empêche pas un pays de trouver des financements parallèles. L'Argentine qui était au bord de la cessation de paiement du début des années 2000 a pourtant quitté le FMI et s'en sort mieux sans qu'avec ! 

      

    Madagascar est suspendue de l'Union africains et de la Sadc mais l'impact de ces décisions est sans impact autre que diplomatique car nos relations avec l'Afrique n'ont jamais été développées. L'impact de la communauté internationale est donc limité souvent à de la diplomatie.    

     Un pays qui veut trouver des financements, en trouvera toujours, mais sous quelles contre parties, c'est une      ... Lire la suite Cliquez-ici  

        Niry de Sobika

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Niry  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


moov.mg 02/04/2009        Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Ambohijatovo. Tovolahy voatifitra teo amin’ny lohany  - Aina R. - Midi Mada
Saika hisambotra ny basin’ilay miaramila teo alohany izy no nisy nitifitra tampoka avy any aoriana. 
Any amin’ny hopitaly ary tsy mbola mahatsiaro tena hatramin’izao ilay tovolahy voatifitra teo amin’ny lohany tetsy Ambohijatovo. Nandritra ny korontana niseho teto an-drenivohitra tamin’ny sabotsy lasa teo no nahavoa ity tovolahy ity, ary teo amin’ny lohany mihitsy no voan’ny bala. Tsy mba isan’ireo naratra nalefa teny amin’ny Hopitaly Joseph Ravoahangy Andrianavalona anefa izy fa nisy nitondra teny amin’ny Hopital Militaire eny Soavinandriana tamin’io fotoana io. Mbola tsy mahatsiaro tena ilay tovolahy hatramin’izao. Ny olana hafa mipetraka ihany koa amin’izao fotoana izao dia tsy misy taratasy ahafantarana azy eny aminy ary tsy fantatra ny fianakaviany. Tsy misy mikarakara ihany ko izy fa dia ny hopitaly no manao izay fanampiana azony atao. Ao amin’ny S.U.S.I ao amin’ny HOMI soavinandriana no misy ity tovolahy ity amin’izao fotoana izao ary tena atahorana mafy ny ainy. 
Araka ny voalazan’ny olona nanatitra azy teny amin’ny hopitaly tamin’ny sabotsy teo dia nandritra iny korontana niseho teny Ambohijatovo tamin’io andro io no nahavoa azy. Nifanehitra tamina miaramila izy ary nosamboriny ny basin’io. Teo indrindra anefa no nisy nitifitra tampoka avy any ambadika any izy ary voa teo amin’ny lohany. Fihetsika feno fahasahiana ihany izany no nataon’ity tovolahy ity, ary dia izao nihatra amin’ny ainy izao. 
Manao antso avo ny tomponandraikitra ao amin’ny hopitaly amin’izay mety ho havany na olona mahafantatra ity tovolahy voatifitra teo amin’ny lohany ity mba hijery sy handray an-tanana ny momba azy. 
Hatramin’ny nisian’ny fifandonana teo amin’ny mpomba an’Ing Ravalomanana sy ny Filohan’ny Tetezamita Andry Rajoelina dia efa tafakatra any amin’ny 30 mahery any ho any ny isan’ny olona naratra. Hatramin’izao aloha dia soa fa tsy mbola nisy ny namoy ny ainy. Raha ny teny Analakely omaly izao dia olona 5 indray no naratra vokatry ny tora-bato. 

info midi 03/04/2009: maty ilay tovolahy voatifitra teo amin'ny lohany


CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE   Bruxelles, le 20 mars 2009 

Déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne sur les événements récents à Madagascar - 7762/09 (Presse67) / P35/09  / (OR.en)

L'Union européenne est gravement préoccupée par les événements récents à Madagascar,
qui ont mené à la destitution par la force du président démocratiquement élu, M. Marc Ravalomanana.
L'UE appelle les parties malgaches à respecter entièrement les dispositions de la Constitution relatives à la vacance du pouvoir présidentiel.
L'UE réaffirme son attachement au respect des principe constitutionnels et démocratiques, de l'État de droit et des droits de l'homme et condamne toutes les tentatives visant à s'emparer du pouvoir par des voies non démocratiques.

FR PRESSE : Rue de la Loi, 175 B – 1048 BRUXELLES Tél.: +32 (0)2 281 6319 Fax: +32 (0)2 281 8026 
press.office@consilium.europa.eu http://www.consilium.europa.eu/Newsroom 
7762/09 (Presse 67) 1 


top mada 01/04/2009         Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )

Discours de Ravalomanana au sommet extraordinaire de la SADC le 30 mars (Traduction libre)

Votre Majesté le roi Mswati III
Votre Excellence, le président Motlanthe,
Votre Excellence, le secrétaire exécutif de la SADC,
Vos Excellences,

Chers Ministres,

Mesdames et Messieurs,

     J’aimerais remercié sa Majesté le roi Mswati III et le president Motlanthe pour avoir convenu de tenir ce sommet extraordinaire de la SADC.
A différentes occasions, la SADC a pu évaluer la situation sur le terrain et rendu compte de la réalité à sa Majesté le roi et au président Molanthe.
    La mission ministérielle menée par le ministre des affaires étrangères du royaume du Swaziland a pu aussi évaluer la situation qui était déjà très tendue.     C’est pourquoi ce sommet est très important pour le peuple de Madagascar. Son avenir dépend de ce qui va en ressortir.
    Votre Majesté, vos Excellences, je n’ai jamais démissionné, j’ai été forcé de transmettre mon pouvoir sous la menace d’armes ce 17 mars.
    Ma famille et moi étions encerclés par des soldats qui menaçaient nos vies. Mon fils et sa femme ont été obligés de se cacher dans la forêt.
Le seul échappatoire pour nous était de quitter le pays.
     Andry Rajoelina, l’ancien maire de la capitale, Antananarivo, a pris le pouvoir par le terrorisme. Il a provoqué des actes de violences et de destructions sans précédents. Et cela depuis le 26 janvier.
    La radio et la télévision nationales ont été brûlées et plus de 20 magasins et centres commerciaux ont été pillés et brûlés. Rajoelina a utilisé sa propre radio et chaîne de télévision pour appeler à des troubles.
Grâce à ces stations, il a répandu des rumeurs contre le gouvernement.
    Il a utilise cette stratégie pour :
           1. Terroriser la population et
           2. Déstabiliser le pays
    L’économie est dans une situation catastrophique. Des centaines d’entreprises ont du fermer à cause des pillages. Les forces de sécurité n’ont pu arrêter cette vague de destruction par manque de matériels anti émeutes. Ils ont été submergés par la gravité de cette violence organisée.
    Andry Rajoelina déclara très tôt qu’il voulait prendre le contrôle du pays. Le 31 janvier il dit au pays tout entier qu’il était le nouveau leader et déclara à l’administration et aux forces de sécurité qu’elles étaient désormais sous ses ordres. Et jour après jour, il organisa des démonstrations quotidiennes pour le secteur public et le secteur privé.
     Le 7 février, il s’autoproclama “President de la Haute Autorité de Transition”. Il nomma un premier ministre qui mit en place un gouvernement. Tout ceci se déroula durant des manifestations de rue. Par la suite il essaya de prendre le palais présidentiel et les ministères mais en vain.
    Au fûr et à mesure que ses intentions de prendre le pouvoir de manière illégale devenaient flagrantes, et que la violence persistait, il commença à perdre des soutiens. Dans des discours, il commença à menacer des citoyens : ceux qui ne voulaient pas participer avaient leurs maisons marquées. Son équipe commença à menacer des ministres, des députés, des sénateurs, et des gérants de média. Deux journaux arrêtèrent de publier.
     Il annonça ensuite qu’il prendrait le pouvoir à l’aide des forces armées. Le dimanche 8 mars, il organisa une mutinerie au sein d’une faction de l’armée. Des sous officiers se rebellèrent contre leurs supérieurs. Certains officiers avaient été pris en otage dans un camp de l’armée.
    Sa ministre de la Justice lança des mandats d’arrêt contre des membres du gouvernement. Avec l’aide des mutins il prit le bureau du Premier Ministre le 13.
     Trois jours plus tard, les soldats mutins prirent le palais présidentiel dans la ville.
Le mardi 17, il envoya des troupes prendre le palais présidentiel à Iavoloha où je résidais et où je travaillais. Ils dispersèrent des milliers de mes partisans en dehors du palais avant de l’attaquer.
Le même jour, les soldats mutins ont attaqué une réunion. Ils ont pointé leurs armes sur des diplomates, des hautes personnalités de l’Eglise et de l’armée. Ils ont même pris un haut gradé de l’armée et un pasteur en otage. Ils réclamaient que le pouvoir soit transmis à Rajoelina.
     Dès qu’il s’empara du pouvoir, Rajoelina dissout le Parlement. Il modifia aussi la Constitution en changeant le structure de la Haute Cour Constitutionnelle. En conséquence, 10 des 11 membres étaient nommés par lui et son gouvernement.
Le peuple de Madagascar ne veut pas d’un régime non démocratique. Depuis une semaine, les gens manifestent contre cela et réclament mon retour. Plus de 30 000 personnes ont manifesté ce samedi. Malheureusement, la violence et l’intimidation continuent de prévaloir. Après les manifestations de samedi, un groupe de soldats rebelles et des miliciens ont chassé les personnes qui manifestaient pacifiquement dans la capitale à Antananarivo. Ils ont tiré sur des manifestants. Il y a eu 7 morts et plus de 30 blessés. Des personnes sont portées disparues. Certaines ont été arrêtées.
     Votre Majesté, vos Excellences, je suis si attristé par cela. Madagascar s’en sortait si bien. Nous étions classé parmi les économies les plus dynamiques d’Afrique subsaharienne avec un taux de croissance au dessus de 7%. Désormais il y a une véritable perte de confiance en les affaires à Madagascar. Les investisseurs fuient, la communauté internationale retire son soutien. Ce sont les populations les plus pauvres de Madagascar qui vont en souffrir le plus. Elles ne le méritent pas.
    Votre Majesté, vos Excellences, ces derniers mois ont été une période très très douloureuse de ma vie. Je suis attristé par les pertes en vies humaines, par la destruction incompréhensible de tout ce que nous avons accompli.
    Votre Majesté, vos Excellences, la seule solution à cette crise est le retour au pouvoir du gouvernement démocratiquement élu. C’est ce que le peuple de Madagascar réclame. C’est pourquoi il y a eu des manifestations quotidiennes dans différents endroits du pays pour demander mon retour. Le coup d’Etat et l’actuel régime sont en train de détruire Madagascar tous les jours. Une partie de l’armée est hors de contrôle. Les fonctionnaires sont en grève. Les fonds du gouvernement ont été retirés. La population refuse de payer des taxes à un gouvernement non élu.
     Pour toutes ces raisons, je demande votre aide pour sauver Madagascar du chaos et de l’anarchie. J’ai besoin de votre aide pour revenir dans mon pays. La situation qui prévaut à Madagascar est inacceptable. L’Etat de droit et la démocratie doivent être restaurés.
Une fois revenu au pouvoir, je prendrai les mesures suivantes :
           1. Mettre en place un gouvernement de consensus et inclusif 
           2. Mettre en place une Commission Électorale indépendante 
           3. Restructurer et reformer l’armée et la police avec l’aide de la SADC et d’autres partenaires 
           4. Améliorer l’atmosphère des affaires 
           5. Assurer que l’Etat de droit soit respecté 
           6. Tenir des consultations nationales sous la forme d’un référendum ou d’une élection présidentielle anticipée 
   En conclusion, je fais un appel solennel à la SADC pour qu’elle intervienne pour déloger les insurgés et restaurer la démocratie dans mon pays.
Je remercie le président Motlanthe, le président de la SADC, le roi Mswati III, le président des comités en charge de la politique, de la défense et de la sécurité de la SADC, et tous les chefs d’Etat et de gouvernement qui ont assisté à ce sommet.
     Merci pour votre présence merci pour votre compassion. J’ai pleinement confiance en la solidarité et le soutien mutuel entre membre de la SADC.
     Merci.


romandie.com 31/03/2009 
Madagascar suspendu de la Communauté de développement d'Afrique australe - ©AFP
MBABANE - Les dirigeants d'Afrique australe ont décidé lundi d'exclure Madagascar de leur organisation "jusqu'au retour de l'ordre constitutionnel" dans ce pays, en signe de protestation contre la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina.

"Le sommet extraordinaire suspend Madagascar de toutes les institutions et des organes de la communauté jusqu'au retour du pays à l'ordre constitutionnel", a indiqué à la presse son secrétaire exécutif Tomaz Salomao, appelant au retour de Marc Ravalomanana à la tête du pays.
"Le sommet extraordinaire exige que l'ancien maire d'Antananarivo M. Andry Rajoelina quitte le bureau du président de toute urgence afin de reinstaller sans discussion Marc Ravalomanana", a-t-il poursuivi à l'issue d'un sommet des dirigeants du bloc régional au Swaziland.
"Le sommet extraordinaire a souligné qu'en cas de refus (...), la SADC devrait en collaboration avec l'Union africaine et les Nations unies envisager d'autres options pour restaurer la normalité constitutionnelle", a prévenu M. Salomao.
Le bloc régional a également appelé "la communauté internationale à ne pas reconnaître la nomination de M. Rajoelina et de faire pression sur les autorités de Madagascar".

A Antananarivo, quelque 15.000 partisans du président déchu de Madagascar, Marc Ravalomanana, se sont à nouveau rassemblés lundi pour réclamer son retour et contester la prise de pouvoir de son opposant Andry Rajoelina, qui a pris la tête d'une Haute autorité de transition.
Lâché par l'armée et affaibli par un mouvement de contestation populaire emmené par M. Rajoelina, l'ex-président avait démissionné le 17 mars et transféré les pleins pouvoirs à un directoire militaire. Ce dernier les avait aussitôt transférés à M. Rajoelina, une démarche que la Haute cour constitutionnelle a ensuite validée.
Le 21 mars, M. Rajoelina avait prêté serment devant 40.000 personnes dans le stade municipal de la ville..
La crise politique à Madagascar, qui est l'un des 15 Etats membres de la SADC, a fait plus d'une centaine de morts depuis fin janvier, et paralyse le pays notamment au niveau économique.
Le 19 mars, l'Afrique australe avait déjà refusé de reconnaître les nouvelles autorités de transition malgaches et menacé de les sanctionner. Elle avait alors dépêché M. Salomao sur cette île de l'océan Indien, pour qu'il élabore des stratégies de réponse à la crise.
Elle a, dès l'ouverture du sommet lundi, qualifié d'"inacceptable" le changement de régime à Madagascar.


tribune Mada 31/03/2009
Lettre des lecteurs : « Coutiti, Un tortionnaire libéré »
Le colonel Coutiti Assolant va nous faire pleurer ! Le bourreau de 2002 qui a poursuivi de sa haine certains Malgaches en les torturant et en les tuant sauvagement, parle aujourd’hui de compassion ! (voir L’EXPRESS Edition n° 4271 du 28-03-2009).

« Dieu est grand » Monsieur Coutiti, trop grand pour notre compréhension de pauvres êtres humains qui ont perdu des êtres chers, qui sont mutilés, dépossédés de tous leurs biens, fruits de toute une vie de travail. « Dieu est vraiment grand », car bien que vous ayez laissé pour mortes des victimes, quelques unes sont encore en vie aujourd’hui, mais handicapées ou totalement invalides, sans ressources aucune pour survivre et encore moins pour se soigner.

Quel que soit le président que servirez, nous ne pouvons voir en vous qu’un homme violent, qui se retranche derrière sa fonction de militaire borné obéissant aux ordres soi-disant reçus pour laisser libre cours à ses instincts (…) et à sa haine (…). A supposer que vous en ayez vraiment reçu l’ordre, votre acharnement à détruire physiquement et moralement des Malgaches, femmes et hommes, a été monstrueux, indigne d’un être humain, tout militaire qu’il fût.
Etant chrétiens, nous ne maudirons pas cet apprenti sorcier, le HA(U)T président du HAT Andry Rajoelina, qui décide de vous libérer malgré que vous ayez été condamné par la Justice pour des crimes et non pour opinion politique. Grâce à lui, les victimes survivantes de Coutiti et de tous les autres vont devoir se terrer.
Merci TGV ! « Dieu est grand », et toi tu n’es pas petit non plus. Mais nous, nous te condamnons en notre âme et conscience de te prêter au jeu des bourreaux de 2002. Et sans appeler à la vengeance, il te faudra tôt ou tard répondre, toi aussi, de tes actes.
Sisam-paty vitsivitsy (les rares rescapés)


Midi Mada 31/03/2009

Les détenus politiques à Ambohijatovo ce jour - Davis R
Vers une logique d'affrontements entre civils
Meeting. Les anciens détenus politiques prévoient d’organiser un meeting sur la place de la démocratie à Ambohijatovo ce jour. Les Pety Rakotoniaina, Voninahitsy Jean Eugène, Emmanuel Razafindrazaka (Bôlô), Gal Andrianafidisoa et consorts, ont appelé les partisans de la Révolution orange, afin d’exprimer leur soutien à Andry Rajoelina et à la Haute Autorité de la Transition. 
A peine voilée. « Nous avons déjà déposé une demande d’autorisation auprès des responsables de la Commune urbaine d’Antananarivo », a précisé l’ancien maire de Fianarantsoa Pety Rakotoniaina. Faut-il noter que les anti-TGV et les pro-Ravalomanana ont organisé de pareilles manifestations depuis plus d'une semaine. On s'achemine alors vers une logique d'affrontements entre civils. Lors de la conférence de presse qui s’est tenue hier au Motel Anosy, les anciens détenus politiques ont lancé un appel à l’endroit des leaders des manifestations pro-Ravalomanana afin d’arrêter leur mouvement, et d’éviter ainsi les affrontements. Aussi, ces derniers ont-ils reçu une mise en garde à peine voilée.
Rouleau compresseur. En outre, ces anciens détenus politiques ont avancé qu’ils vont amener un « rouleau compresseur » afin d’éradiquer complètement le régime Ravalomanana. Certainement, c’était dans le but de faire comprendre qu’ils sont prêts à aller jusqu’au bout de leur démarche. Le Gal Andrianafidisoa quant à lui, a évoqué qu’ « il ne faut pas sous-estimer ce mouvement anti-Rajoelina à Ambohijatovo ». D’après Voninahitsy Jean Eugène, « il faut défendre la HAT par tous les moyens car elle nous a libérés du diktat de l’ancien régime ». Toutefois, ces anciens détenus ont précisé que « nous ne sommes pas contre tous les partisans du Tiako i Madagasikara… Ils sont même conviés à assister aux assises nationales ». Il convient de noter que juste après cette conférence de presse, ces anciens détenus politiques ont rencontré l’ancien président Zafy Albert à Ivandry. Aucune information n’a filtré de cette rencontre qui a duré plusieurs heures.


afrikjet.com 31/03/2009
Situation à Madagascar: Réunion extraordinaire de l'OIF jeudi à Paris - Océan indien - Madagascar 
Paris, France – L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) tiendra jeudi à Paris une session extraordinaire de son Conseil permanent (CPF) sur la crise politique que traverse depuis plusieurs semaines Madagascar, a appris la PANA lundi, de source concordante, dans la capitale française.
Présidée par le secrétaire général de l’OIF M. Abdou Diouf, la session extraordinaire du CPF devrait se prononcer sur la suspension ou non de la Grande Ile de l’océan Indien de la Francophonie.
Dans un communiqué publié au plus fort de la crise, M. Diouf avait estimé que le processus qui a conduit à l’arrivée de Andry Rajoelina au pouvoir était entaché "d’illégalité et constitue une rupture de l’ordre constitutionnel".
L’ancien chef de l’Etat sénégalais avait alors annoncé la saisine dans "les meilleurs délais des instances compétentes de la Francophonie habilitées à prendre des mesures appropriées".


continentalnews.fr 31/03/2009
Madagascar : "Andry TGV" contesté à son tour - K. Selim 
Andry Rajoelina a poussé Marc Ravalomanana à la démission, il doit à son tour affronter la pression de la rue comme nous l'expliquons ici. , Chacun pressentait qu'avec ses idées qui datent en matière de démocratie et de respect des mécanismes constitutionnels, la présidence de l'Union africaine par le colonel Mouammar Kadhafi ne serait pas de tout repos. Et c'est bien le cas. 
Dans le cas de la Mauritanie, l'Union africaine se retrouve à faire le grand écart entre un Kadhafi qui considère que le coup d'Etat est un « fait accompli » qu'il faut accepter et le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA qui le rejette et qui a décidé des sanctions contre les dirigeants civils et militaires de la junte mauritanienne. 
Le Conseil de paix et de sécurité exprime parfaitement la doctrine de l'UA de rejeter les gouvernements issus de coups d'Etat. Le CPS aurait d'ailleurs été bien en peine de suivre Kadhafi dans son soutien aux généraux mauritaniens, alors qu'il a condamné la prise de pouvoir de «TGV» à Madagascar. En Mauritanie, le coup d'Etat a été clair, il a été réalisé dans les « règles » africaines, alors qu'à Madagascar, la prise du pouvoir par l'opposant, sans être constitutionnelle, ne correspond pas au coup d'Etat classique. Dans le cas de la Mauritanie, le colonel Kadhafi ne conteste pas qu'il y a eu un coup d'Etat, mais il propose de s'en accommoder et de regarder l'avenir. C'est du faux réalisme. 
Si l'Union africaine doit accepter les « réalités », elle devra en définitive renoncer au principe de non-reconnaissance des gouvernements issus de coups d'Etat. Il semble que le colonel Kadhafi n'ait guère apprécié que le Conseil de paix et de sécurité ne le suive pas dans son attitude compréhensive et complaisante à l'égard des putschistes de Nouakchott. 
Le « réalisme » est pourtant bien plus sérieux chez le CPS que chez le colonel Kadhafi. Ce réalisme se fonde sur un principe qui, sans être une solution idoine, a été affirmé pour mettre fin à la banalisation africaine du coup d'Etat. L'Union africaine aurait d'ailleurs gagné à pousser davantage en mettant sur le même plan les manoeuvres dilatoires des pouvoirs en place visant à contester les résultats des élections et à empêcher les alternances. On a eu dans les cas du Kenya et du Zimbabwe une illustration de ces nouvelles techniques d'évitement de l'alternance. 
Le principe de non-reconnaissance des gouvernements issus des coups d'Etat aurait dû être conforté par des actions sérieuses pour rejeter avec la même vigueur les manoeuvres déloyales contre l'alternance exprimée par les urnes. Si l'Union africaine a manqué d'aller dans ces cas, ce que lui propose Kadhafi, à travers le cas mauritanien, c'est tout simplement de revenir en arrière. De ne «pas se mêler» des affaires intérieures des Etats africains et de rouvrir la vanne jamais réellement fermée des coups d'Etat. 
Une telle perspective n'est pas en contradiction avec la vision profondément antidémocratique du colonel Kadhafi. Elle est par contre totalement antinomique avec les avancées réalisées par l'Union africaine. Dans cette controverse sur la Mauritanie, il est clair que c'est le CPS, en restant intransigeant à l'égard des putschistes, qui fait preuve d'éthique. Et de réalisme.


Romandie.com 30/03/2009   
Madagascar: Ravalomanana toujours "président en titre" - ©AFP 
PARIS - Paris considère toujours Marc Ravalomanana comme le "président en titre" de Madagascar et Andry Rajoelina comme le chef d'une autorité de transition "dont on ne sait pas très bien quelle est sa légitimité", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet.
"Je ne sais pas ce que l'ancien président (Ravalomanana), qui pour nous est toujours le président en titre, va faire, mais nous appelons au dialogue", a déclaré M. Joyandet dans un entretien commun RFI/TV5 Monde.
"Institutionnellement, il est président", a-t-il souligné.
"A l'heure ou nous parlons, nous ne savons pas comment les choses vont se terminer, puisque le président n'a pas formellement démissionné, il a transmis son pouvoir à une instance dont on ne sait pas très bien quelle est sa légitimité, qui elle-même l'a transmis à M. Rajoelina", a-t-il dit.
Quant à ce dernier, "je ne l'appellerais pas le nouveau président, je dirais qu'il est président d'une autorité de transition", a poursuivi M. Joyandet.
Il a démenti tout parti pris de la France dans cette affaire, notamment pour avoir hébergé un temps M. Rajoelina dans son ambassade.
"C'est vrai, il a été quelques jours abrité à l'ambassade de France, mais il aurait pu l'être à l'ambassade des Etats-unis ou à une autre ambassade, tout ça s'est passé en accord avec la diplomatie internationale, ce n'est pas du tout un parti pris de la France, bien au contraire", a dit M. Joyandet.
"Le travail diplomatique continue sur le terrain pour rapprocher les responsables et essayer de trouver une sortie", a-t-il poursuivi, estimant que "bien sûr qu'il faut que les deux hommes dialoguent encore".
"Nous disons que nous voulons que l'on trouve une solution qui puisse être rattachée à la Constitution. On ne peut pas, en Afrique, légitimer les uns après les autres, un certain nombre (de changements de pouvoir de ce type)", a-t-il dit, rappelant que le président Nicolas Sarkozy avait qualifié les événements de coup d'Etat.
Contraint à la démission le 17 mars et remplacé à la tête du pays par Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana n'a pas renoncé: des milliers de ses sympathisants ont manifesté en nombre tous les jours dans la capitale.
Samedi, le rassemblement de 20.000 d'entre eux s'est soldé par 34 blessés, dont plusieurs par balles, après l'intervention musclée de forces de l'ordre.


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2009 2009

Tribune Mada 02/04/2009
Pr. Zafy Albert : « Les Provinces autonomes sont un ultimatum... » - Recueilli par Valis 
Les « Provinces autonomes » sont de nouveau remises en selle, non par l’AREMA, mais par le président du CRN le Pr. Zafy Albert. « Les Provinces autonomes ne visent pas à diviser le pays mais constituent un ultimatum, un moyen de pression ou une stratégie de menace à l’intention du président de la Haute Autorité de Transition ( HAT ), Andry Rajoelina ». Ce sont les propos de l’ancien chef d’Etat, président du CRN, Zafy Albert, tenus ce mercredi 1er avril à la Villa La Franchise à Ivandry.
Il déplore en effet que le président de la HAT est insensible aux conseils et recommandations du CRN et de diverses autres entités, portant entre autres sur la création d’un comité indépendant en charge de l’organisation des Assises nationales.
Les assises nationales prévues les 2 et 3 avril 2009 ne reflètent pas la neutralité recherchée par le CRN et les résolutions de diverses réunions qui se sont déroulées avec un large éventail de forces vives, déclare le Pr. Zafy Albert. Le CRN n’y participera pas. Il accuse la composition de la Haute Autorité de Transition (HAT) de partialité mais souligne surtout qu’elle est sans aucun fondement légal.
Un entourage suspect
Le Pr. Zafy Albert avertit Andry Rajoelina, président de la HAT, contre les débordements dans le pays. Le président du CRN dénonce l’entourage de Andry Rajoelina qui est le reflet de celui de l’ancien président Marc Ravalomanana.
A quelques exceptions près, on doit avouer que des rapprochements sont sensibles sauf qu’à l’AREMA Matotra succède en masse l’AREMA et que le MFM a cédé sa place au TGV. Le même avertissement contre cet entourage de Andry Rajoelina a d’ailleurs été formulé par Rina Rakotomanga, journaliste exilée qui est rentrée récemment et qui a donc un regard neuf, toujours utile en de pareilles circonstances.


AFRICAN UNION    UNION AFRICAINE    UNIÃO AFRICANA 
P.O. Box: 3243, Addis Ababa, Ethiopia, Tel.:(251-11) 551 38 22 Fax: (251-11) 551 93 21 
Email: situationroom@africa-union.org, oau-ews@ethionet.et 
COMMUNIQUE DE LA 181ème REUNION  DU CONSEIL DE PAIX ET DE SECURITE 
 Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 181ème réunion tenue le 20 mars 2009, a adopté la décision qui suit sur la situation à Madagascar. 

Le Conseil : 
      1. Rappelle les communiqués PSC/PR/Comm.(CLXXIX) et PSC/PR/Comm. 
(CLXXX) adoptés lors de ses 179ème et 180ème réunions tenues respectivement les 16 et 17 mars 2009 ; 
2. Rappelle également le communiqué du Sommet extraordinaire de l’Organe de la Troïka sur la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenue à Ezulwini, au Swaziland, le 19 mars 2009 ; 
     3. Constate qu’à la suite de la démission du Président Marc Ravalomanana, sous la pression de l’opposition civile et de l’armée, le transfert du pouvoir a été fait en violation flagrante des dispositions pertinentes de la Constitution malgache, et que les décisions subséquentes de conférer les fonctions de Président de la République à M. Andry Rajoelina constituent un changement anticonstitutionnel de Gouvernement. Le Conseil condamne fermement ce changement anticonstitutionnel de Gouvernement, qui 

marque, à nouveau, un grave recul dans les processus de démocratisation en cours sur le continent et renforce l’inquiétude suscitée par la recrudescence du fléau des coups d’Etat en Afrique, telle qu’exprimée lors de la 12ème session ordinaire de la Conférence de l’Union tenue à Addis Abéba du 1er au 4 févier 2009; 
     4. Décide, conformément à la Déclaration de Lomé sur les changements anticonstitutionnels de Gouvernement et à l’Acte constitutif de l’UA, de suspendre la participation de Madagascar aux activités de l’UA jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel dans ce pays. Le Conseil exprime en outre sa détermination à imposer toutes les mesures prévues par la Décision d'Alger de juillet 1999, la Déclaration de Lomé de juillet 2000, l'Acte constitutif de l'UA et le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité, y compris des sanctions, à l’encontre des auteurs du changement anticonstitutionnel et de tous ceux qui contribuent au maintien de l’illégalité, si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli ; 
      5. Demande à tous les Etats membres de l’UA et à la communauté internationale dans son ensemble de rejeter totalement ce changement anticonstitutionnel et de s’abstenir de toutes actions qui pourraient conforter le régime illégal en place à Madagascar. Le Conseil demande au Président de la Commission de travailler étroitement avec la SADC et l’ensemble des partenaires de l’UA, notamment les Nations unies et le Conseil de sécurité, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la Francophonie, pour oeuvrer à la restauration rapide de l’ordre 
constitutionnel et de prendre toutes les initiatives qu’il jugera nécessaires à cet effet ; 
     6. Réitère sa demande pour que toutes les mesures nécessaires soient prises pour assurer la sécurité et la dignité du Président Marc Ravalomanana et de sa famille, ainsi que celles de ses proches, respecter les libertés individuelles et collectives, prévenir tout acte de violence ou d’intimidation, et protéger les biens ; 
     7. Invite le Président de la Commission, conformément à la décision / Assembly/AU/Dec.220(XII) adoptée par la 12ème session ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue à Addis Abéba du 1er au 4 février 2009, de présenter à la prochaine session ordinaire de la Conférence des recommandations concrètes en vue de mieux prévenir et sanctionner les changements anticonstitutionnels de Gouvernement. Le Conseil demande au Président de la Commission de lui présenter un rapport intérimaire sur cette question ; 
     8. Décide de rester saisi de la question.
181EME REUNION     20 MARS 2009    ADDIS ABEBA, ETHIOPIE  /  PSC/PR/COMM.(CLXXXI) 


Sobika.com 1er avril 2009

Les Ex Exilés ne veulent pas rester à quai
Dans un communiqué parvenu hier soir à notre rédaction, Pierrot Rajoanarivelo et Tantely Andrianarivo, secrétaire général de l'Arema et premier ministre sous Didier Ratsiraka annoncent leur prochaine arrivée à Madagascar " Nous allons rentrer au Pays et nous allons collaborer avec toutes les bonnes volontés... "

Cela répond directement à l'amnistie pour les éxilés politiques décidait par Andry Rajoelina le jour de son installation. Mais ce retour n'est pas qu'un retour au "tanindrazana", c'est aussi un retour sur la scène politique du pays. Les deux signataires entendent participer à la transition et entendent même peser sur le nouveau pouvoir. Ainsi ils déclarent ne pas " laisser à la nouvelle équipe toute latitude pour travailler".  (Sobika.com)

Communiqué conjoint 

de Tantely Andrianarivo et Pierrot Rajaonarivelo 31 mars 2009 

     Plusieurs personnalités malgaches représentatives du monde politique, associatif, universitaire et religieux, se sont réunies à Paris ce samedi 28 mars 2009 pour se concerter sur :
            * La conduite à tenir face aux risques actuels d’implosion qui menace le pays,
            * Les mesures à prendre pour les éviter,
            * Les moyens permettant d’aboutir à une paix civile, une justice sociale à travers une véritable réconciliation, où règneront la liberté d’expression et d’entreprendre, et la prospérité personnelle et collective attendue par tous le Malgaches depuis l’indépendance.
    Après un débat ouvert et démocratique où chaque personnalité a pu librement exprimer ses opinions et ses particularités, l’ensemble des participants:
            * Se félicite de la fin du régime dictatorial basé sur l’exclusion de Monsieur Marc Ravalomanana, et remercie tous les acteurs qui y ont contribué, en particulier la population malgache sans distinction, le Président de la Haute Autorité de Transition, Monsieur Andry Rajoelina, le FFKM, et l’opposition politique qui a milité depuis 2002 en dépit d’une répression sévère et arbitraire.
            * S’incline devant ceux qui ont perdu leurs vies pour la Nation et remercie l’Armée d’avoir pris ses responsabilités pour mettre fin à l’escalade de violence.
            * Ne peut rester plus rester dans le silence qu’il a observé depuis ces derniers événements pour laisser à la nouvelle équipe toute latitude pour travailler
            * Réitère leur volonté de mettre leur expérience au service de la nation malgache et leur décision dès à présent de participer activement au redressement du pays.
     C’est ainsi que:
           * Nous sommes prêts à apporter notre contribution à la réussite d’une transition concertée avec l’ensemble des acteurs de la vie nationale malgache.
          * Nous attirons l’attention de tous que le retour au régime dictatorial de Monsieur Marc Ravalomanana n’est en aucun cas une solution pour sortir de la crise actuelle.
          * Nous allons rentrer au Pays et nous allons collaborer avec toutes les bonnes volontés susceptibles de se joindre à nous dans cette œuvre de réconciliation et de redressement national concertés.
          * Un comité de rédaction et de suivi a été mis en place
          * Une nouvelle concertation élargie à d’autres participants sera organisée dans les plus brefs délais et un plan d’action pour la mise en oeuvre de ces résolutions sera établi à cette occasion.
      Enfin, l’assistance a reconnu et loué l’effort particulier qui a été fourni par chacun en acceptant et en respectant nos différences pour mieux construire nos valeurs communes, gage d’un esprit démocratique.
Monsieur Tantely ANDRIANARIVO Monsieur Pierrot RAJAONARIVELO


midi mada 31/03/2009

Schéma de sortie de crise : un gouvernement d'Assemblée - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Bailleurs de fonds. Un schéma de sortie de crise sera soumis aujourd’hui aux bailleurs de fonds par des représentants de Marc Ravalomanana.
Appel téléphonique. C’est Manandafy Rakotonirina qui l’a déclaré, hier, devant la presse au Carlton. Selon le président du MFM, qui a eu une conversation téléphonique avec Marc Ravalomanana, encore président de la République en titre, ce dernier entend transférer son pouvoir de nommer le Premier ministre à l’Assemblée Nationale. « C’est ce schéma que nous allons proposer demain (aujourd’hui) à nos bailleurs de fonds. », a annoncé Manandafy Rakotonirina. La mise en œuvre de ce schéma de sortie de crise aura pour corollaires le retour au pouvoir de Marc Ravalomanana, la levée de la suspension des deux Chambres du Parlement, la dissolution des Institutions de la Transition et enfin le départ de Andry Rajoelina. « Je demanderai à la France d’héberger chez elle Andry Rajoelina car sa présence à Madagascar n’est pas bénéfique pour le pays. », a indiqué Manandafy.
Guerre civile. Manandafy Rakotonirina a également révélé que, lors de sa rencontre avec l’émissaire des Nations Unies à Madagascar (c’était hier), il a été question de l’éventualité de discuter du cas de Madagascar au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU et de faire intervenir les « Casques Bleus » à Madagascar. Si l’ancien conseiller spécial de Marc Ravalomanana a évoqué cette éventualité, c’est parce que l’on s’achemine vers la logique d’une guerre civile. Hier à Andohananalakely, des pro-Ravalomanana et des pro-Rajoelina se sont jeté des pierres. Les forces de l’ordre ne se sont interposées qu’une heure après. « Ce qui était inacceptable, c’est que les éléments des forces de l’ordre ont braqué leurs armes vers les pro-Ravalomanana en laissant tranquilles derrière eux les pro-Rajoelina alors que ce sont ces derniers qui étaient venus à Andohananalakely chercher l’affrontement avec les pro-Ravalomanana. », a fulminé Raharinaivo Randrianantoandro.


Express mada 31/03/2009
Meeting à Ambohijatovo : Les ex-prisonniers se manifestent - Andry Ratovo 
Sitôt libérés, les prisonniers politiques reviennent à leurs premières amours. Ils vont occuper ce matin la place de la Démocratie à Ambohijatovo.
Première apparition des détenus politiques ce jour, sur la place de la Démocratie. Pour contrebalancer la manifestation du parti politique Tiako i Madagasikara à Ambohijatovo, Jean EugèneVoninahitsy, président du RPSD Renouveau et ses compagnons d'infortune à Tsiafahy vont braver le chaudron d'Ambohijatovo. « En tant que citoyens, nous pensons que nous avons aussi le plein droit d'exprimer notre point de vue concernant la situation politique actuelle. Nous, les détenus politiques grâciés, allons appuyer ce régime transitoire dirigé par Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition », a révélé cet ex-député de Madagascar élu dans le district de Maintirano, hier, lors d'une rencontre avec les journalistes au Motel d'Anosy.
Une décision qui a quelque peu créé une appréhension pour ceux qui sont obligés de passer aux alentours d'Analakely, dans la mesure où la présence de ces détenus politiques grâciés à Ambohijatovo pourrait ajouter de l'eau au moulin des contre-manifestants se trouvant sur la Place du 13-Mai. 
L'affrontement entre les pro-TIM et ces contre-manifestants sur l'avenue de l'Indépendance devient, depuis quelques jours le lot quotidien des usagers d'Analakely.
Position douteuse
Heureusement que, d'un ton conciliant, le général Randrianafidisoa, lors de son intervention à Anosy, a rappelé qu'une alternance sur l'utilisation de la place de la Démocratie à Ambohijatovo devrait être observée. « J'espère que les membres du staff dirigeant du TIM qui ont milité avec moi lors de l'accession de Ravalomanana au pouvoir suprême comprendront cette éthique politique », a-t-il souhaité.
Message reçu cinq sur cinq dans le camp du TIM. « Pour gain de paix et pour respecter le droit d'expression des autres, nous avons décidé de ne pas descendre à Ambohijatovo. Nous espérons toutefois que la commune urbaine d'Antananarivo renivohitra (CUA), étant la première responsable de la gestion du lieu, nous offrira d'autres occasions pour organiser d'autres meetings », déclare Raharinaivo Randrianatoandro, porte parole du parti de l'ancien chef d'Etat, Marc Ravalomanana.
Cet ex-député d'Ambohidratrimo n'a pas cepandant caché sa déception sur la position des forces qu'il qualifie de douteuse hier après- midi. Le risque d'un affrontement reste toujours à craindre, même si Raharinaivo Andrianatoandro a déjà confirmé que le TIM ne descendra pas à Ambohijatovo. Tard dans la soirée, un communiqué du Collectif national pour le respect de la démocratie (CNRD) invite ceux qui s'opposent à la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina, président de la HAT, de venir place de la Démocratie. Une initiative que Raharinaivo Andrianatoandro désapprouve complètement.
Le président de la HAT a pour sa part réitéré que la place de la Démocratie est disponible pour tout le monde. « Comme son nom l'indique, ce jardin appartient à nous tous. Sa gestion est en revanche confiée à la CUA pour raison d'organisation et d'entretien du lieu », explique Andry Rajoelina. « J'ai déjà dit, quand j'étais à Ambohijatovo, que les membres du TIM me remercieront d'avoir changé ce jardin en une place pour s'exprimer au nom de la démocratie, parce que eux aussi en auront besoin et c'est prouvé maintenant », rappelle-t-il.


Midi Mada 31/03/2009
HAT : 44 membres connus ce jour - Davis R
Les 44 membres de la HAT seront connus ce jour. Lors de la dernière consultation qui s’est tenue à Ambohitsirohitra, hier, l’on a remarqué la présence de plusieurs têtes connues du milieu politique malgache. Citons, entre autres, les Norbert Lala Ratsirahonana, Roland Ratsiraka, Lahiniriko Jean, Pierre Andrianantenaina, Jean Max Rakotomamonjy, Betiana Bruno, Harinaivo Rasamoelina, Pierre Houlder, Ramaromisa Daniel, Herimanana Razafimahefa, Gal Ramakavelo Désiré, Marson Evariste, Constance Razafimily, Bernard Razafimanjato, Ranjivason Jean Théodore, Reboza Julien, Jean Jacques Rabenirina, Alain Ramaroson, Pierre Tsiranana, Jao Jean, Joseph Yolande, Gal Dolin Rasolosoa, Ramanantsoa Rabenjamina et l’artiste Sareraka. L’on a également aperçu les épouses des anciens détenus, Pety Rakotoniaina et Voninahitsy Jean Eugène. Lors de sa rencontre avec la presse hier, le président de la HAT, Andry Rajoelina, a livré son opinion vis-à-vis du SADC. Et de déclarer que « l’adhésion de Madagascar au sein de cette organisation n’est pas vraiment indispensable ». Il va rencontrer à cette occasion, les opérateurs économiques malgaches afin de décider ensemble si Madagascar quittera ou non cette organisation. 


afrik.com 31/03/2009
Madagascar : l’Afrique australe condamne la prise de pouvoir de Rajoelina - par Martial Pabandji 
Le sommet de la SADC se tient au Swaziland 
La Communauté de Développement des Etats de l’Afrique Australe (SADC) a condamné lundi, lors du sommet qu’elle tient dans la capitale du Swaziland, la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina à Madagascar. Samedi, à Antananarivo, des manifestations de soutient au président déchu, Marc Ravalomanana, ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre. La Grande Ile demeure dans une impasse politique. 
La Communauté de Développement des Etats de l’Afrique Australe (SADC), réunie lundi à Mbabane, la capitale Swazilandaise, a déclaré que le changement de régime à Madagascar est « inacceptable ». Selon le roi Swazi Mswati III, « cette prise de pouvoir inconstitutionnelle par un régime de facto à Madagascar viole les principes de base, les protocoles et les traités et est inacceptable ».
Le bloc régional des dirigeants d’Afrique australe ne reconnait pas le nouveau régime malgache. D’éventuelles sanctions contre Andry Rajoelina et son équipe de transition sont attendues dans les prochains jours.
La ferme condamnation délivrée lors de ce sommet, qui intervient après un week-end sanglant à Antananarivo, ne semble pas devoir inquiéter Andry Rajoelina outre mesure. L’Union Africaine et une partie de la communauté internationale avaient déjà vivement condamné son « push » dès les premières heures du renversement du président Marc Ravalomanana. Cependant, le camp de la réprobation ne cesse de grandir, y compris parmi les pays occidentaux. Ainsi, le Secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a déclaré dimanche, sur les antennes de RFI et TV5 Monde, qu’il considère toujours Marc Ravalomanana comme « le président en titre » de Madagascar.
Les manifestants pro-Ravalomanana violemment réprimés
Le chef de fil de l’opposition malgache s’est proclamé président avec le soutien de l’armée et dirige la haute autorité de transition (HAT). La marche pacifique organisée samedi dernier par les partisans du président déchu s’est terminée dans la violence. Les forces de l’ordre ont dispersé les quelques 15 000 manifestants avec des gaz lacrymogènes. Bilan, une vingtaine de blessés et trois arrestations. Un ancien député de Fort-Dauphin aurait reçu une grenade en plein visage.
Marc Ravalomanana, qui a démissionné le 17 mars 2009 sous la pression de l’opposition et de l’armée, avait annoncé vendredi son retour. L’intervention des forces de l’ordre, la demande du retour du président déchu et la non légitimation du nouveau pouvoir par la SADC confirment l’impasse dans laquelle se trouve ce pays depuis le début, en janvier, du bras de fer entre l’opposition et le président élu.


lacroix.com 31/03/2009
Madagascar: un culte géant rassemble 35.000 protestants à Antananarivo - (AFP)
Environ 35.000 personnes ont participé dimanche à un culte protestant à Antananarivo, à l'appel du bureau central de l'église réformée de Madagascar (FJKM), dont le vice-président est le chef de l'Etat déchu Marc Ravalomanana, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le culte, organisé dans le stade municipal de la ville, a duré deux heures et la foule endimanchée s'est ensuite dispersée dans le calme.
Un des membres de l'organisation a affirmé à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, que le rassemblement n'avait aucun caractère politique.
Mais plusieurs participants interrogés par l'AFP ont expliqué leur présence par leur volonté de soutenir le président Marc Ravalomanana contraint à la démission le 17 mars.
"On est d'abord là parce qu'on est chrétiens, parce qu'on soutient Marc Ravalomanana (...)", a déclaré le docteur Marco Aimé Rakatoniaina. "80% des gens réunis ici sont des partisans de Ravalomanana", a-t-il ajouté.
"Il n'y pas de sens politique (à cet office)", a pour sa part estimé un directeur d'école d'une cinquantaine d'années avant d'ajouter toutefois: "si nous sommes ici, c'est que nous souffrons de ce qui se passe à Madagascar. On vit dans la terrorisme, la souffrance et la peur".
Marc Ravalomanana, qui est toujours vice-président du FJKM, a été contraint à la démission le 17 mars après avoir été lâché par l'armée, au terme d'un mouvement de contestation populaire emmené par son principal opposant Andry Rajoelina.
Ce dernier, catholique pratiquant, a été ensuite porté à la tête d'une haute autorité de transition par un directoire militaire. La Haute Cour constitutionnelle a depuis validé ce transfert des pouvoirs.


tribune mada 31/03/2009
Manifs des partisans de Ravalomanana : Nuages de lacrymogène mais aussi de balles réelles - 
Samedi 28 mars 2009, le meeting des pro-Ravalomanana et de ceux qui revendiquent le retour à la « légalité », a fait le plein de la Place de la démocratie. Avant que le rassemblement ne s’achève, les organisateurs ont décidé de se déplacer vers la Place 13 mai où les manifestants devaient entendre les messages de l’ancien chef d’Etat, Marc Ravalomanana. 

Mais dans son déplacement, cette marée humaine a été arrêtée par des jets de grenages lacrymogènes et des tirs en l’air de la part des forces de l’ordre. Il y eut des blessés, en raison de la panique et des bousculades disent certaines presses, parce qu’on leur a tiré dessus, affirment des témoins et des proches des victimes qui ont montré les douilles des balles réelles utilisées par les hommes en armes.
Des groupes, « défenseurs de la Place 13 mai »
Conduits par des parlementaires, les manifestants soutiennent que leur marche était pacifique et descendait les rues qui mènent vers la Place 13 mai. Les banderoles, le drapeau national et les posters et fanions de Marc Ravalomanana entre les mains, les manifestants ont été confrontés, sans aucune sommation, à des rafales de tirs qui ont fait des blessés graves pour certains. Si les partisans de Marc Ravalomanana sont convaincus que l’armée leur a tiré dessus sciemment 

et volontairement, les forces armées n’ont donné jusqu’à maintenant aucune explication sur leur intervention apparemment musclée.
Quoi qu’il en soit, selon les témoignages des observateurs, bien avant que les manifestants ne décident d’aller sur la Place 13 mai, des groupes de jeunes gens les y attendaient à chaque croisement de rue et aux pieds de tous les escaliers qui donnent sur l’artère principale d’Analakely et des Avenues de l’Indépendance. C’étaient des bandes organisées qui recevaient des ordres d’individus qui se trouvaient à bord de voitures tout terrain. Toujours selon ces observateurs, évaluant la situation, et notamment le nombre des manifestants, qui étaient en leur défaveur, ces groupes ont préféré ne pas risquer leur vie. Ils se sont retirés derrière les forces de l’ordre.
Les forces de l’ordre ont cherché à éparpiller les manifestants. Ils ont tiré. Il y eut des blessés qui ont été transportés par ambulance au service des Urgences, à l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona, à Ampefiloha. Le nombre exact est flou car si les uns parlent d’une trentaine, les autres d’une vingtaine. Les blessés graves comptabilisés s’élèvent à environ une dizaine si des sources hospitalières indiquent quatre ou trois.
Aucun bilan précis, mais 4 personnes ce jour au Parquet
Le bilan n’est pas encore établi. Mais le vécu des manifestants lors de cet après-midi du samedi 28 mars rappelle d’autres après-midis pas trop éloignés dans la mémoire, du temps de l’EMMONAT. Non content d’éparpiller les manifestants, les hommes armés ont pourchassé les fuyards qui ont pris les routes adjacentes, Ambohijatovo vers Ambatonakanga, ou Mandrosoa vers Faravohitra, ou les escaliers d’Ambondrona ou d’Antaninarenina.
Des manifestants qui n’ont apparemment rien tenté mais qui portaient le drapeau national ont été arrêtés au même titre que d’autres qui ont arboré le poster de Marc Ravalomanana. Ils étaient au nombre de quatre. Enfermés au camp RM1 à Analakely, ils ont été ensuite déplacés au camp de la Gendarmerie à Betongolo où, d’après leurs proches, ils sont soumis aux corvées. Ils doivent ce lundi 30 mars être conduit au Parquet, devant le juge.

Recueilli par Valis

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

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