LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Lemonja  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

Midi Mada 02/03/2009                Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Mot du Président : Dialogue à renouer  - recueillis par Dominique R.
Dans son émission hebdomadaire « Ny Tenin'ny Filoham-pirenena », le Président Marc Ravalomanana a déclaré « Durant deux mois, nous avons vécu des moments difficiles. Et même les bailleurs de fonds se posent des questions, car ils nous ont pris comme modèle ». Avant d'enchaîner que l'objectif est de rétablir la confiance des bailleurs de fonds et de la communauté internationale, à notre encontre, tels que la COI, le SADC, l'union Africaine et les Nations-Unies. Concernant les négociations, « le dialogue est à renouer, car personne ne trouve aucun intérêt dans les troubles », a-t-il concédé. 
Activités quotidiennes. Sur le volet social, le Président de la République a « demandé » au Premier ministre de prendre des mesures contre la pauvreté. En instaurant et en intensifiant notamment l'HIMO. Priorité sera ainsi donnée à la sécurité alimentaire. Dans le mot du Président, il a invité tout un chacun à s'atteler à ses activités quotidiennes. Et que les élèves reprennent le chemin de l'école.     ... Klick pour écouter (MP3, < 7 Mo)

xinhuanet.com 02/03/2009
Madagascar : Rajoelina appelle à la grève dès lundi - Xinhua

Le maire destitué d'Antananarivo, capitale malgache, Andry Rajoelina a appelé ses supporteurs à observer une grève générale à partir de lundi prochain. 
"Nous continuons la grève générale à partir du lundi jusqu'à la fin du gouvernement de Ravalomanana", a-t-il déclaré aux milliers de ses partisans au cours d'un rassemblement samedi à Antananarivo. 
Il a aussi appelé les forces armées à se joindre à son camp. 
Le camp de l'opposition et celui du président Marc Ravalomanana n'ont repris leurs négociations samedi, bien que le sous-secrétaire général aux affaires politiques de l'ONU Haile Menkerios ait annoncé vendredi qu'ils étaient prêts à revenir à la table de négociations. 
Mercredi, Rajoelina a décidé de s'arrêter de discuter avec le président Ravalomanana. 
Par ailleurs, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a exprimé sa volonté d'aider Madagascar à trouver une solution pacifique à la crise politique. 
Dans un communiqué publié par le site Internet de la présidence, samedi, la SADC a déclaré qu'il fournira une assistance à Madagascar en termes de formation des forces de sécurité et des équipements anti-émeutes. 
"La SADC soutient l'actuel processus de dialogue à Madagascar et invite instamment toutes les parties à demeurer engagés dans le processus de négociation jusqu'à ce qu'une solution pacifique soit trouvée", a dit le communiqué. 
La SADC a exhorté toutes les parties au dialogue, au respect des règles de droit et à s'abstenir à la course à la violence pour résoudre leurs différends. 
Elle a aussi invité toutes les parties à respecter les principes et les valeurs démocratiques à Madagascar. 

moov.mg 28/02/2009 
Crise politique: Mgr Odon Razanakolona prêt à continuer la médiation mais pose des conditions.
Rencontre entre Mgr Odon Razanakolona du Ffkm et Hailé Menkerios des Nations-Unies ce vendredi à Antananarivo. 
Après avoir rencontré, dès son arrivée à Antananarivo via Johannesburg dans l'après-midi de jeudi, le Chef de l'Etat Marc Ravalomanana ainsi que son équipe du dialogue et le Ffkm sans son président Mgr Odon Razanakolona au Hintsy Ambohimanambola et Andry Rajoelina dans la soirée à Ambatobe, M. Hailé Menkerios, l’émissaire envoyé par Ban-Ki Moon, SG des Nations Unies, a rencontré Monseigneur Odon Razanakolona à Antanimena, ce vendredi et cela en présence de tous les membres du Ffkm. 
Selon le président du FFKM, Monsieur Menkerios était venu pour parler de la situation qui prévaut dans le pays et lui demander les raisons de son retrait de la table de négociation et d’accepter de continuer la médiation. Il a répondu qu’il est prêt à revenir sur la table des négociations mais pose certaines conditions, que chacun assume sa responsabilité et tienne parole. 
M. Menkerios, quant à lui, a demandé aux membres du FFKM, d’assumer leur responsabilité. Personnellement il se dit confiant, les solutions de sortie de crise devraient émerger d’ici une semaine selon lui. Il a par exemple proposé la mise en place d’un nouveau gouvernement qui garantit la souveraineté et la solidarité nationale. 
Lors de cette rencontre, il a aussi annoncé l'envoi d'un expert par le Secrétaire Général des Nations-Unies. Expert qui arrivera à Madagascar mercredi prochain. 
Solofo Andrianjakarivelo © DTS 

Express Mada 28/02/2009
MOUVEMENT DE CONTESTATION : Rajoelina et l'opposition scellent leur entente - Fano Rakotondrazaka
Plus de trente entités politiques se sont réunies hier à Antsahabe. La coordination des manifestations sur tout le territoire a été étudiée.
L'équipe d'Andry Rajoelina et la grande famille de l'opposition forment un bloc presque deux mois après le début du mouvement de contestation. Des représentants de plus de trente entités alliées ont tenu une séance de travail à Antsahabe hier matin, en vue de manifestations d'envergure nationale. La rencontre a eu lieu le lendemain de la création du Comité national de coordination des actions (CNC) présidé par l'ancien maire de la capitale à son domicile à Ambatobe.
Antennes régionales
Monja Roindefo, « Premier ministre de la Transition » a ainsi dirigé la délégation composée essentiellement de ses « ministres » à ce rendez-vous avec les politiciens. Parmi ces derniers figuraient le président du PSDUM, Jean Lahiniriko, celui du MTS, Roland Ratsiraka, Jean Clément et Joseph Yoland de l'association Matsilo, Alain Ramaroson de la Force de changement pour la démocratie (FCD), le Leader Fanilo Jean Max Rakotomamonjy ainsi que l'ancien ministre de l'AVI, Jean-Jacques Rabenirina.
A l'issue de la réunion, Jean Lahiniriko a annoncé à la presse la prochaine mise en place des antennes du CNC au niveau des districts, des communes, voire même des fokontany. « Il n'est plus question d'attente. Nous devons agir le plus tôt possible », a ajouté Hary Naivo Rasamoelina, président du DHD Madagascar. 
La grande réunion publique sur la Place du 13 Mai ce jour accueillera la nouvelle structure du CNC. Mais les manifestations sous sa coordination s'effectueront dans les différentes circonscriptions à partir du lundi. 
L'ancien sénateur Bruno Betiana a précisé à ce sujet que « ces manifestations auront lieu en même temps sur tout le territoire national ». Cela exige une sérieuse coordination. 
De son côté, une délégation de la Plate-forme des partis et associations politiques de l'opposition (SPAP) n'avait pas attendu la mise en place du CNC pour se rendre en province. Elle a été présentée à la foule lors du meeting hier sur la Place de la démocratie près du Magro, à Fianarantsoa.

letemps.ch 27/02/2009  
Madagascar: rassemblement de l'opposition dispersé, la crise dans l'impasse - AFP
Les partisans du maire destitué d'Antananarivo Andry Rajoelina ont repris leurs rassemblements jeudi, signe du retour au blocage politique à Madagascar après l'annonce par M. Rajoelina de la rupture des pourparlers avec le président Marc Ravalomanana.

président en exercice de l'influent Conseil chrétien des églises à Madagascar (FFKM), Mgr Odon Razanakolona, médiateur dans la crise.
"Durant les trois rencontres, rien n'a avancé. C'est le blocage total (...). Les Nations unies nous avaient demandé de conduire la médiation. Je demande aux Nations unies de prendre les dispositions nécessaires", avait commenté Mgr Razanakolona, qui s'est retiré à titre personnel de la médiation.
"C'est un peu l'impasse. On ne sait pas du tout où on va. L'archevêque (Razanakolona) s'est désisté. C'était la seule personnalité capable de se faire respecter" des deux camps, a estimé à l'AFP le constitutionnaliste Jean-Eric Rakotoharisoa.

Express Mada 27/02/2009
Anosibe : Trois arrestations et une dizaine de blessés - Seth Andriamarohasina
Le ciel disparaissait sous une épaisse fumée à Anosibe, hier dans l'après-midi. L'Emmo/nat a lancé des bombes lacrymogènes et a procédé à des arrestations pour disperser la foule.
Les éléments de l'Etat-major mixte opérationnel national (Emmo/nat) ont été pris en tenaille par des manifestants pendant l'échauffourée d'hier après-midi. Ils ont dû lancer des dizaines de bombes lacrymogènes afin de charger la foule qui les couvrait de jets de pierres du côté d'Anosizato et d'Andrefan'Ambohijanahary. 
L'opération s'est soldée par une dizaine de blessés et trois arrestations. Les victimes ont été conduites à l'HJRA. Trois ont été atteintes par des éclats de grenades lacrymogènes. Les autres souffrent de contusions dues à la bousculade, à l'exception d'une femme qui a perdu connaissance après avoir inhalé du gaz lacrymogène. 
Vers 14 heures, une dizaine de militaires ont érigé un barrage à Anosikely pour repousser les manifestants vers Anosizato. Une centaine de mètres plus loin, des jeunes gens ont pris d'assaut une station service. Ils voulaient se procurer de l'essence pour fabriquer des cocktails Molotov et ont, au passage, détruit une voiture de police garée sur le parking. Le chef sécurité de la station a été atteint d'une pierre en plein front. 
D'autres militaires sont venus à la rescousse de leurs collègues vers 
14 h 30. Les arrestations ont alors commencé. Les forces de l'ordre ont chargé les manifestants à coups de gaz lacrymogène. 
Elles ont attendu du renfort en arrivant au passage à niveau d'Anosibe pour ne pas être encerclées par la foule. En face, une centaine de manifestants leur envoyaient pierres et insultes. Deux camions plein de soldats sont arrivés vers 15 h 30 suivis d'un autre renfort une demi-heure plus tard. 
Cocktail Molotov
A ce moment, les manifestants ont commencé à se replier. Deux d'entre eux ont été cueillis alors qu'ils regagnaient leur domicile. Ils ont été coincés en essayant de passer le barrage des militaires comme si de rien n'était. Un homme âgé d'une trentaine d'années a été appréhendé par un policier en tenue civile alors qu'il lancait des pierres. Un homme qui tenait un cocktail Molotov a été aperçu par les forces de l'ordre. Elles ont tiré sur le supect avec leur lance-grenades mais ce dernier a pu prendre la fuite.

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telerama.fr 02/03/2009
Jusqu'où ira la razzia sur les terres agricoles des pays pauvres ?
LE MONDE BOUGE - Discrètement, des pays très peuplés comme la Corée et la Chine, ou très riches comme les pays du Golfe, s'emparent des terres arables et des forêts de Madagascar ou de Bornéo. Ce phénomène opaque peut cacher le pire comme le meilleur. Le pire étant l'expansion de monocultures polluantes qui appauvrissent les pays et entretiennent la crise alimentaire mondiale...

Il était une fois un pays ayant trop de bouches à nourrir et pas assez de ­terres à cultiver. La bonne nouvelle, c'est que le pays en question, la Corée du Sud, disposait de suffisamment de devises pour importer du riz, du soja et du maïs. La mauvaise, c'est que l'époque était à la spéculation sur les denrées alimentaires. Et la Corée, pays certes émergent et dynamique, avait du mal à s'approvisionner sur le marché mondial. Alors, elle eut une idée : plutôt que d'acheter des récoltes, pourquoi n'achèterait-elle pas des terres ? D'immenses espaces, là où ils étaient bon marché, dans des pays pauvres, en Asie, en Afrique ! Bien sûr, il faudrait procéder en douce pour ne pas choquer les autochtones. Mais ce détail excepté, l'idée était excellente. Et c'est ainsi que la filiale agricole d'un des fleurons de l'industrie sud-coréenne s'empara furtivement de 1,3 million d'hectares à Madagascar, soit le tiers des terres arables de l'île, pour y produire du maïs et de l'huile de palme pour le marché sud-coréen. Au même moment, frappés de plein fouet par la crise alimentaire, les Malgaches étaient contraints d'importer pour satisfaire leurs besoins. Racontée ainsi, l'histoire paraît sortie de l'imagination de John Le Carré, dernière époque, celle qui nous a donné La Constance du jardinier ou Le Chant de la mission. Tout y est : l'Afrique, les multinationales, le néocolonialisme (cette fois sud-sud...), le libéralisme mondialisé et débridé.  Sauf qu'il ne s'agit pas d'une fiction. En juillet dernier, Daewoo Logistics, filiale du groupe sud-coréen, a bien tenté de louer pour quatre-vingt-­dix-neuf ans 1,3 million d'hectares à ­Madagascar. L'accord, révélé par le Financial Times, a contribué à l'embrasement de l'île et

Déforestation près de Daraina, à Madagascar. - Photo : Nick Garbutt/PHOTOSHOT/MAXPP

serait au point mort. Néanmoins, marginal il y a deux ans, ce genre d'opération s'est amplifié en 2008, sur des millions d'hectares, en Asie et en Afrique surtout, mais aussi en Argentine ou en Ukraine. A tel point que Jacques Diouf, le secrétaire général de la FAO, l'agence de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation, parle d'un risque de « néocolonialisme agraire ».    ...suite du Dossier Daewoo se paie Madagascar... >>

moov.mg 02/03/2009
CUA: Les délégués des 6 arrondissements sont connus - Recueillis par Dominique R.
Les noms des 6 délégués d’arrondissement de la capitale nommés par le PDS de Tanà, Guy Rivo Randrianarisoa, sont maintenant connus.
Il s’agit, pour le 1er arrondissement, de Andrianarivo Jaosoa Rabenandrasana, pour le 2e arrondissement, de Rasoamanana Gérard Marie André, pour le 3e arrondissement, de Rakotomalala Rivoniaina Rija, pour le 4e, de Radimiarisoa Richard Albert, pour le 5e, de Jean-Marc Rajaofetra et pour le 6e, de Rakotomihanina Solofo Jaona. Selon le communiqué, ces délégués seront opérationnels, à partir de la semaine prochaine. Ils ont été « recrutés », à partir de leur technicité mais également de leur connaissance de leur arrondissement respectif. 

clicanoo.com 02/03/2009
“TGV” appelle à la grève générale demain
Madagascar. Le camp de l’opposant Andry Rajoelina a appelé hier à une grève générale nationale à compter de demain au terme d’une semaine marquée par le blocage des discussions de sortie de crise avec le président Marc Ravalomanana. “Malgré les difficultés, nous sommes toujours prêts à nous relever. Lundi, ce sera la grève générale”, a lancé à la tribune le maire destitué de la capitale (surnommé “TGV”) devant environ 5 000 partisans réunis sur la place du 13-Mai. “À partir de lundi, on programme une grève générale. Il faut que tout le pays soit bloqué pendant quelques jours. Il faut faire des sacrifices, il faut que nous soyons entendus à travers le monde”, a précisé à l’Agence France Presse Roland Ratsiraka, le neveu de l’ancien président, Didier Ratsiraka. Aucune force de l’ordre n’était visible sur la place dont l’un des accès avait été coupé à la circulation par des bennes à ordures installées par les “pro-TGV”. La foule, moins nombreuse que lors de précédents rassemblements organisés au même endroit un samedi, s’est dispersée dans le calme. Ce retour sur la place du 13-Mai vient consacrer l’échec d’un premier round de discussions directes entamées le 21 février entre Andry Rajoelina et le président Ravalomanana. “TGV” avait annoncé mercredi soir la rupture des discussions avec le chef de l’Etat, absent mercredi d’un quatrième rendez-vous prévu entre les deux adversaires depuis le début, mi-décembre, de la crise politique ouverte. Le président Ravalomanana avait justifié cette absence par “une sécurité compromise” en raison de la présence d’une délégation adverse plus nombreuse que convenu. Cependant le sous-secrétaire général de l’ONU chargé des affaires politiques, Haïlé Menkerios, a affirmé vendredi à Antananarivo qu’Andry Rajoelina avait “re-confirmé son engagement à poursuivre les négociations. Bien sûr, il a ses idées sur comment cela doit se faire. Ce n’est pas à nous de décider”. 

20minutes.fr 28/02/2009
Canal+ et iTélé mises en demeure par le CSA  - AA 
 Les deux chaînes ont diffusé un reportage sur la Guadeloupe avec des images de Madagascar...
Nouvelle mise en demeure ordonnée par le CSA. Après TF1 en 2008, à cause de la fausse annonce de la mort du petit Louis, c’est au tour des chaînes iTélé et Canal+ de recevoir un avertissement du Conseil supérieur de l’audiovisuel.
En cause: un reportage sur les manifestations en Guadeloupe, diffusé dans les journaux d’information du 17 février 2009 des deux chaînes, qui appartiennent au même groupe. Ce reportage comportait 20 secondes d'images tournées à... Madagascar. 
«Aucune indication n’ayant été donnée à l’écran sur la teneur de ces images, qui n’avaient pas de rapport avec le sujet traité, leur diffusion était de nature à créer la confusion dans l’esprit des téléspectateurs», avertit le CSA dans un communiqué qui rappelle aux chaînes de «respecter leur obligation d’honnêteté de l’information».
Réactions
La direction du groupe Canal+ reconnaît c'est «une erreur malencontreuse», et précise que «le sujet a été corrigé instantanément après sa première diffusion (à 13H06 sur iTélé) et que dès l’édition de 13H15 une nouvelle version était à l’antenne».

Midi Mada 28/02/2009

1 mort et 11 blessés à Fianarantsoa - Recueillis par Dominique R
Echauffourées. Des jets de grenades et des tirs en l’air ont été effectués mais cela n’a fait que freiner momentanément les manifestants. 
Comme à l’accoutumée, les partisans de Andry Rajoelina se sont donné rendez-vous, hier, sur la Place de la Démocratie, non loin du Magro, à Fianarantsoa. Mais à la différence des autres rassemblements populaires, de ces derniers temps, dans la capitale du Betsileo, les manifestants ont décidé de faire des descentes dans la rue, vers 13h. Brandissant des banderoles. Des barrages militaires ont été placés sur leur trajectoire. Premier barrage à Ampasambazaha, au niveau de la station Galana. 
Ruée. Les forces de l’ordre ont procédé à des jets de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Des tirs en l’air ont été effectués, par la suite. Selon nos sources, cela n’a fait que freiner momentanément les manifestants qui ont repris de plus belle leur avancée par la suite. Deuxième barrage, à Antarandolo, face à cette « ruée » des manifestants, les forces de l’ordre se sont repliées dans deux camions militaires. Et c’est de là qu’ils ont tiré. Bilan de ces échauffourées, 1 mort et 11 blessés graves. 
Affrontements. Celui qui a perdu la vie serait un gardien de la douche publique à Ampasambazaha. Selon nos sources, au moment du drame, il se trouvait juché sur un mur de clôture. Rappelons que ces affrontements, à Fianarantsoa, interviennent, au lendemain même de ceux qui se sont tenus, dans la capitale, à Mahamasina. Et deux jours après ceux qui ont eu lieu à Toliara. La plate-forme de l’opposition et Toliara Mijoro ont organisé un meeting, mercredi dernier, dans la Cité du soleil. A l’annonce que le Président de la République viendrait dans la Cité du soleil, le lendemain, l’ancien sénateur Robert Razaka a exhorté la foule pour rallier l’aéroport. Un « Diabe » qui s’est également terminé par des affrontements et par l’arrestation de cet ex-sénateur. 

Express mada 27/02/2009
MAHAMASINA : Le sit-in vire à l'échauffourée - Iloniaina Alain 
Les forces de l'ordre ont dispersé la manifestation organisée par l'équipe de Andry Rajoelina devant le Stade de Mahamasina.
Les armes ont une nouvelle fois parlé. La manifestation organisée hier par Andry Rajoelina devant le stade de Mahamasina s'est terminée par une course-poursuite dans tous les quartiers environnants pendant plusieurs heures. 
Il est 12 h 02 lorsque quatre véhicules, dont deux camions, appartenant à l'Etat-major mixte opérationnel (Emmo/Nat) empruntent la route jouxtant l'Institution Sainte-Famille. Elles se faufilent entre les fripiers et les élèves dont c’est l’heure de sortie de classe. 
Les sifflements de quelques centaines de manifestants, se massant devant le stade municipal, suite à l'appel de Andry Rajoelina, s'intensifient au fur au à mesure que le convoi approche. Feignant de continuer tout droit, les véhicules des forces de l'ordre virent soudainement à gauche une fois à hauteur du rond point devant le Stade de Mahamasina. 
Jets de pierres
En fait, les forces de l’ordre voulaient mettre la main sur le matériel de sonorisation installé par l'équipe de Andry Rajoelina. Mais à peine débarquées de leur véhicule, elles essuient des jets de pierres et de bâtons. Leur réplique n’a pas tardé. Des bombes lacrymogènes et des grenades assourdissantes sont lancées dans la foule. Cinq minutes plus tard, elles ont déguerpi sans avoir accompli leur mission.
Mais ces cinq minutes ont suffi à semer la panique aux alentours de l'entrée principale du Stade de Mahamasina. L’opération a coïncidé avec le moment où les élèves de l'Ecole primaire publique d'Antanimbarinandriana sortent de leur école. Livrés à eux-mêmes, terrorisés et en larmes, les écoliers n’ont pu que prendre leurs jambes à leur cou. Les commerçants du marché hebdomadaire du quartier ont ramassé leurs marchandises dans la précipitation, pour rejoindre le jardin d'Antanimbarinandriana. 
Le sit-in prend fin de fait avant que le leader du mouvement n'arrive sur les lieux. Les esprits s'échauffent dans le rang des manifestants après le départ des convois militaires. Certains commencent à s'en prendre au bâtiment du commissariat de Mahamasina, là où une vingtaine d'éléments de l'Emmo/Nat sont stationnés depuis quelques heures. D’autres personnes ayant assisté à l'événement se mettent à réclamer de l'essence aux automobilistes qui passent par-là. 
Entretemps, les jets de grenades lacrymogènes et assourdissantes, ainsi que les tirs en l'air, s'intensifient. Les éléments de l'Emmo/Nat, massés du côté du bâtiment de l'Institut de la statistique (Instat) entrent alors en action. Ils sécurisent d’abord le Sénat en repoussant une partie de la foule vers Anosibe et Andrefan'Ambohijanahary. D’autres éléments volent ensuite au secours de leurs camarades bloqués dans les locaux du commissariat de Mahamasina. 
A force de repousser la foule, les forces de l’ordre réussissent à en regrouper une grande partie dans la zone sensible des bâtiments ministériels. Jusqu’en fin d’après-midi, des explosions se font encore entendre de manière sporadique aux environs de Mahamasina.

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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