LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

« Ampitiavana ...  »     Madagascar, île paradisiaque, la seule île au monde qui aura su préserver son avantage naturel pendant des siècles, avec sa faune et sa flore.      Mais Il faut avouer que les dégâts engendrés par les crises politiques successives sont de plus en plus insupportables.  L' "Île rouge"  va-t-elle reverdoyer ?  ... car ne dit-on pas que le vert est la couleur de l'espérance....         Bonjour, ce que je voudrais dire c'est que je suis vraiment triste de voir ce qui se passe en ce moment a Madagascar.      Depuis 1995, je passe trois mois en fin d'année dans l'Ile rouge , sauf l'année dernière problème de santé".      J'espère du fond du cœur que tout va bien ce passer. Vu de l'extérieur on voit parfois mieux ce qui se passe a l'intérieur, mais loin de moi l'idée de juger...

*     Bon courage.      Amicalement . ... Lire la suite Cliquez-ici           Guy le vazaha de Bruxelles-Belgique.

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Lemonja  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

liberation.fr 26/02/2009               Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Madagascar: Rajoelina rompt les négociations avec Ravalomanana - (Source AFP)
L'opposant au président estime que les discussions ne mènent à rien et appelle ses partisans à réinvestir la place du 13-Mai à Antananarivo, la capitale.

C’est de nouveau l’impasse à Madagascar. Ce mercredi, l’opposant Andry Rajoelina a annoncé la rupture des discussions avec le président Marc Ravalomanana. Ce dernier était absent d’un quatrième rendez-vous prévu entre les deux adversaires depuis le début de la crise politique. «A partir de maintenant, moi qui dirige cette lutte, je ne participerai plus à ces négociations. Personnellement, je n’y trouve plus d’intérêt», a lancé Rajoelina, à la presse. «Je me suis rendu à ce face-à-face dans l’objectif de trouver une solution face à la crise que subit Madagascar actuellement. Le fait que le président de la République ne soit pas venu à cette rencontre, cela signifie que la vie de la nation n’est pas prioritaire pour lui.»

«A partir de maintenant, c’est le peuple qui va revendiquer. Nous allons intensifier les revendications de la population, revenir sur la place du 13-Mai», lieu de rassemblement habituel des partisans du maire destitué de la capitale, a annoncé celui qui est surnommé «TGV» pour son caractère impulsif. Il n’a cependant pas précisé la date de ce nouveau rassemblement.
Le président du Conseil chrétien des églises se retire aussi des négociations
Un peu plus tôt, Mgr Odon Razanakolona, président en exercice de l’influent Conseil chrétien des églises à Madagascar (FFKM), médiateur dans la crise, avait annoncé à la presse qu’il se retirait, à titre personnel, des négociations, regrettant que «durant les trois rencontres, rien n’a avancé. […] Je demande aux Nations unies de prendre les dispositions nécessaires».
Le conflit larvé entre les deux hommes s’est transformé en crise ouverte mi-décembre, à la suite de la fermeture par les autorités de la télévision du maire élu de la capitale. Depuis, Rajoelina a multiplié les manifestations à Antananarivo et pris la tête d’une «Haute Autorité de transition» censée aux yeux de l’opposition remplacer le pouvoir en place. Il s’est également autoproclamé en charge des affaires du pays.
Une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier
«TGV», 34 ans, s’est fait le porte-voix des frustrations de nombreux Malgaches durement touchés par la hausse des prix. Il a également porté sur la place publique leur ressentiment contre Ravalomanana décrit comme coupé de la population et affairiste.
Une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé ce conflit. Vingt-huit d’entre elles ont été abattues le 7 février par la garde présidentielle qui avait tiré sans sommation, dissimulée dans un palais abritant le bureau du président dans la capitale, sur une foule de partisans de Rajoelina.

Midi Mada 26/02/2009

Les forces armées « unies » autour du Président - Recueillis par Dominique R.
Toamasina-Mahajanga. Le rôle des forces armées consiste au respect de l’Etat de droit et de la légalité, ainsi que de la protection des biens et des personnes. 

Le Président de la République, Marc Ravalomanana, a fait une descente dans le Grand port, dans la matinée d’hier. Ce fut une occasion, pour le chef de l’Etat, de présenter le nouveau ministre de la Défense Nationale, le vice-amiral Ranaivoniarivo Mamy, aux différents responsables civils et militaires de la Région Atsinanana. Qui, rappelons-le, a été nommé à ce poste le 9 février dernier, remplaçant Manorohanta Cécile démissionnaire. Deux autres chefs militaires ont également accompagné le chef de l’Etat. Il s’agit du CEMGAM, le général de Brigade, Rasolomahandry Edmond, et du commandant en chef de la gendarmerie nationale, et non moins premier responsable de l’Emmo-Nat, le général Pily Gilbain.  Rôle. Dans son intervention, à l’aéroport d’Ambalamanasa et à la résidence de la Présidence, le chef suprême des Forces armées a axé son allocution, sur les attributions des forces armées. Il a cité notamment que le rôle des forces armées consiste au maintien de la sécurité, au respect de l’Etat de droit et de la légalité, ainsi que de la protection des biens et des personnes. Le chef de l’Etat a, par ailleurs, signalé son souhait de réunir toutes les différentes formations politiques, y compris celles de l'opposition, et qu’il est toujours prêt au dialogue.  Légalité. Pour sa part, le premier responsable de l’Emmo-Nat, Pily Gilbain, de mentionner que les forces armées suivent les instructions données par celui qui a été élu démocratiquement et qu’elles restent dans la légalité. Le général d’indiquer également que la gendarmerie reste unie et qu’il ne doit pas y avoir diverses tendances, en son sein.

Après Toamasina, la délégation présidentielle a rallié Mahajanga. Dans la cité des Fleurs, le chef de l’Etat s’est également adressé aux différents responsables locaux des forces armées, de la gendarmerie et de la police nationale. Une séance qui s’est tenue, à huis clos. Notons que deux voitures qui allaient servir de cortège présidentiel ont été accidentées, hier, sur la route de l’aéroport d’Amborovy. 

french.cri.cn 25/02/2009 
Madagascar : Ravalomanana sollicite la médiation internationale -  cri 
Le président malgache Ravalomanana a réaffimé le message contenu dans la déclaration du 14 février : la mise en place d'une commission d'enquête indépendante relative à l'incident du 7 février à la place du palais présidentiel et l'ouverture au dialogue et aux échanges. 
Il a appelé la communauté internationale à poursuivre leur médiation pour aider Madagascar à mettre fin à la crise politique malgache amorcée depuis fin janvier dernier. 
Le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, destitué le 3 février dernier par le ministère de l'Intérieur, s'engage dans un bras de fer avec le président Marc Ravalomanana et mène depuis un mouvement de contestation, qui s'est soldé en des manifestations et des émeutes. 
Le 7 février, 28 personnes ont trouvé la mort lors d'un affrontement violent entre les manifestants et la garde présidentielle qui, selon les médias locaux, ont tiré sur la foule des partisans de M. Rajoelina. 
"A Madagascar, seuls les débats et les discussions peuvent orienter efficacement les décisions à prendre", a souligné le ministre malgache des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, cité par le site présidentiel. 

Express Mada 25/02/2009
COMMUNE URBAINE D'ANTANANARIVO : Les six délégués au maire limogés  - Fano Rakotondrazaka
Le président de la Délégation spéciale (PDS) Guy Rivo Randrianarisoa, met fin à la collaboration avec les six délégués au maire, tous issus du Tanora Malagasy Vonona (TGV). Il a annoncé hier à l'Institut des métiers de la ville (IMV) à Tsimbazaza l'éviction de ces derniers de leurs postes. Une décision prise, apparemment suite aux doléances des chefs fokontany présents à la rencontre avec le PDS. 
Guy Rivo Randrianarisoa s'est montré ainsi sévère devant les membres de l'association des 192 fokontany la ville d'Antananarivo (FIFAR) venus nombreux à Tsimbazaza hier après-midi. « Je prends la mesure adéquate à l'encontre des responsables nommés, qui n'accomplissent pas leur mission. Je vais abroger la nomination des six délégués au maire. J'ai déjà donné deux semaines afin qu'ils changent de comportement », a-t-il affirmé. Une déclaration très applaudie par l'assistance.

Midi Mada 24/02/2009           Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )

Négociations difficiles entre les deux parties - R. O

Ravalomanana / Rajoelina. Après deux rencontres, les deux protagonistes sont loin d'avoir trouvé un terrain d'entente pour la sortie de crise.

Préoccupations. « La rencontre ou le face-à-face d'aujourd'hui ne m'a pas du tout satisfait puisqu'il n'était pas question des aspirations du peuple, mais des préoccupations du pouvoir comme le MAP et le sommet de l'Union Africaine ». Andry Rajoelina, car ces propos sont de lui, de déplorer qu'aucun des 4 points qu'il a soulevés n'a obtenu de réponse de la part du président Marc Ravalomanana. « Il a mis fin à la rencontre en affirmant avoir un rendez-vous », rapporte le maire déchu. Mais aussi déçu par la tournure de la rencontre d'hier à l'hôtel Le Hintsy à Ambohimanambola.  4 points. « Si c'est comme ça, cela ne vaut plus la peine de continuer », a-t-il lâché hier, en fin d'après-midi, au cours du point de presse qu'il a tenu à son domicile à Ambatobe. Il suggère à ce qu'on définisse clairement l'ordre du jour de la rencontre . « Une rencontre qui ne devrait pas excéder 3 jours », estime-t-il. A son corps défendant de poser un ultimatum. « Jusqu'à présent, on n'est pas entré dans le vif du sujet », regrette-t-il. En avouant au passage qu'il n'a pas fait objection à « 3 des 4 points proposés par Monsieur Marc Ravalomanana ». Lequel n'a pas par contre donné suite aux 4 points qu'il a aussi avancés. Et de citer entre autres, l'abrogation de la nomination d'un PDS à la tête de la CUA. « La question de la libération de Ranjivason Jean Théodore et celle

de l'accès à TVM et RNM ont été également éludées », regrette-t-il.
13 mai. Il, c'est toujours Andry Rajoelina qui a tenu à réitérer hier que « les manifestations sur la Place du 13 mai ne sont point terminées, mais seulement suspendues ». Et d'annoncer même la tenue d'un « 13 mai » cette semaine. « Ce sera peut-être pour mercredi ou jeudi ou vendredi, le jour n'est pas encore fixé », enchaîne-t-il. En spécifiant dans la foulée que « c'est seulement pendant les négociations qu'il n'y a pas de 13 mai ». Des négociations qui vont reprendre aujourd'hui dans un endroit « encore tenu secret pour des raisons de sécurité ». Après Antanimena samedi, Ambohimanambola hier, on attend de connaître le troisième lieu de rencontre entre le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina dont les négociations se trouvent à un tournant difficile. « Aucun accord n'est en vue pour le moment », reconnaît le second. En révélant au passage que les deux parties ont chacune sa propre convention. « Deux conventions qui n'ont pas de points communs », a-t-il souligné hier, à Ambatobe où s'est déroulée une sorte de « conseil de gouvernement » dirigé par le « Premier ministre de transition » Monja Roindefo.

Tribune Mada 24/02/2009
Conséquences de la crise : Les secteurs transport et tourisme, dans la tourmente - par Valis 
Selon les informations recueillies par les journalistes auprès de la compagnie nationale Air Madagascar, le nombre de passagers a diminué de 50%, obligeant la Compagnie nationale à réduire la fréquence des vols long courrier. 

La ligne Antananarivo – Paris qui est couverte d’habitude quatre fois par semaine ne l’est plus que deux fois par semaine aujourd’hui. Les hôtels restaurants ne sont pas épargnés par la crise. L’Hôtel de France sis en plein centre ville de la capitale par exemple estime qu’il accuse une perte de 60 millions d’Ariary depuis le début de la crise. Les touristes ont déserté le pays et les restaurants fonctionnent à peine.
Le transport de passagers au niveau national, très affecté
La décision de trêve et de mise en œuvre des négociations a été accueillie favorablement dans le milieu des opérateurs et groupements d’entreprises. Il en est ainsi du Fivondronan’ny mpandraharaha malagasy (FIVMPAMA) et du Groupement des entreprises de Madagascar ou GEM. Ces groupements sont prêts à participer à l’élaboration d’un plan de relance.
Il faut avouer que les dégâts engendrés par la crise sont de plus en plus insupportables.
Les coopératives de transport de passagers au niveau national se plaignent des conséquences de la crise dans leurs activités. Le nombre de passagers a diminué de 70% depuis le début de la crise et le nombre de véhicules en circulation a été réduit de moitié dont une partie n’arrive même pas à remplir les sièges.

continentalnews.fr 24/02/2009
Madagascar : Ravalomanana rencontre Rajoelina - Hamidou Ouédraogo - L'Observateur
Le président malgache Marc Ravalomanana s'est entretenu lundi avec le chef de l'opposition Andry Rajoelina pourtenter de trouver une solution à la crise politique et sociale à Madagascar. 
C’est la raison, momentanément éclipsée, qui semble donc de retour sur la Grande Ile. En effet, après leur premier face-à-face de samedi dernier depuis le début de la tension politique, le président Marc Ravalomanana et le maire déchu d’Antananarivo, Andry Rajoelina, les deux principaux protagonistes de la crise politique malgache, se sont rencontrés une deuxième fois hier 23 février 2009.
Cela, après un bilan macabre d’une centaine de morts, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. Malgré tout, on ne peut que pousser un ouf de soulagement face à cette option du dialogue, même si cet homme, dans l’ordre normal des choses, méritait une sanction pour son défi insolent aux institutions républicaines.
Mais, il n’est jamais trop tard, comme l’on a coutume de le dire, pour bien faire. Les négociations, en rappel, sont menées sous l’égide du Conseil des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), composé de l’Eglise catholique, de l’Eglise de Jésus- Christ, de l’Eglise épiscopale et de l’Eglise luthérienne.
Si rien, jusque-là, n’a filtré de cette deuxième rencontre, sur la première, par contre, on en sait un peu plus : le président Ravalomanana et l’édile Rajoelina ont décidé de jouer désormais balle à terre.
En effet, les deux hommes, au terme de quelque 45 minutes de conciliabule, ont pris des engagements pour une sortie de crise négociée : arrêt des propos provocateurs dans les médias ; arrêt de la diffusion de fausses nouvelles ; arrêt des violences et des pillages ; arrêt des manifestations de rue et fin des « arrestations à caractère politiques ».
Selon certaines sources, le Conseil œcuménique aurait rédigé un plan de sortie de crise dans lequel les pleins pouvoirs reviendraient à un Premier ministre de transition chargé de mener le pays vers une IVe République.
On n’est certes pas encore sorti de l’ornière, mais on peut déjà se féliciter de la paix des braves qui s’annonce sur la Grande Ile. En tout cas, les engagements pris par les deux parties ont commencé à connaître un début de mise en œuvre, puisque, du côté de Marc Ravalomanana, le gouvernement aurait libéré les partisans de l’opposition arrêtés ces derniers temps.
Quant à Andry Rajoelina, qui avait fait du départ de Marc Ravalomanana du pouvoir une revendication non négociable, il est revenu à de meilleurs sentiments.
En tout cas, ce dernier, après avoir affirmé « avoir le devoir de prévenir de nouvelles pertes de vie dans les affrontements entre les deux parties », a appelé ses inconditionnels, sur les ondes de sa radio privée, à suspendre les activités antigouvernementales. Mais jusqu’à quand ?
La question mérite d’être posée pour qui connaît les ambitions sans bornes et surtout l’empressement de ce maire destitué d’Antanarivo, qui s’était d’ailleurs autoproclamé président d’une « Haute autorité de transition pour une IVe République ».
Maintenant, il faut souhaiter que les deux principaux protagonistes de la crise mettent fin à leur « bataille d’ego surdimensionnés », pour reprendre les termes du confrère français Le Point du 12 février 2009. Et surtout espérer que ce play-boy d’Andry, opportunément surnommé TGV (train à grande vitesse), qui vient de changer de voie, ne déraille pas de nouveau.
Espérons que le processus de dialogue entamé entre les belligérants, qui doit d’ailleurs se poursuivre, selon Mgr Odon Razanakolona, président en exercice du FFKM, débouche sur une sortie de crise pour le bonheur du peuple malgache. 

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Midi Mada 26/02/2009

Mgr Odon Razanakolona jette l’éponge - RAJAOFERA Eugène
S’EN LAVER LES MAINS. L’archevêque d’Antananarivo s’en lave les mains. Il ne participera plus aux actions de médiation du FFKM.

Fiasco. L’annonce a fait l’effet d’une bombe. Mgr Odon Arsène Razanakolona a déclaré, hier, qu’il ne participera plus aux actions de médiation menées par le FFKM en vue de trouver une issue à la crise actuelle. L’archevêque d’Antananarivo a finalement joué la transparence en faisant savoir, devant la presse, à l’épiscopat d’Antanimena que les trois rencontres qui se sont successivement tenues entre le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se sont soldées par un fiasco. « La situation n’a pas évolué dans le sens voulu. », a déploré Mgr Odon Arsène Razanakolona. Outre l’échec des négociations que ce dernier a évoqué comme motif de sa « démission », il a laissé entendre qu’il ne peut plus continuer à jouer le rôle de médiateur car on l’accuse de ne pas être neutre et d’être complice de ce qui s’est passé et de ce qui se passera encore. Le président en exercice du Conseil œcuménique des églises chrétiennes a lancé un appel au secrétaire général de l’ONU, qui a envoyé à Madagascar Hailé Menkerios, à trouver d’autres moyens de médiation proportionnels à la complexité de la situation. Un autre appel a été lancé à l’endroit des forces de l’ordre pour que celles-ci ne faillent pas à leur mission qui consiste en la protection des personnes et de leurs biens. Rupture. Bien qu’Andry Rajoelina ait annoncé hier en début de soirée qu’il ne participera plus au

dialogue, la rupture n’est pas encore officiellement annoncée. Le quatrième rendez-vous d’hier a été boudé par le président Marc Ravalomanana. Andry Rajoelina a mis ses pieds à Ambohimanambola à 14h45, alors que le locataire d’Ambohitsorohitra effectuait des visites en province. Une autre absence a été remarquée et remarquable à l’hôtel « Le Hintsy », celle de Yvohasina Razafimahefa, secrétaire général du TIM, un des trois négociateurs du camp Ravalomanana. Par contre, les membres du « gouvernement de transition » de Monja Roindefo ont fait le déplacement hier à Ambohimanambola. Le « maire par intérim » Michelle Ratsivalaka y était également. Le président de l’Assemblée nationale Jacques Sylla et le vice-président du Sénat Noël Rakotondramboa ont fait savoir, hier à Ambohimanambola, que le président Marc Ravalomanana peut reprendre aujourd’hui le dialogue avec le leader de la « Révolution Orange ». Pour sa part, Andry Rajoelina n’a pas caché, devant les quatre médiateurs du FFKM, qu’il ne digère pas les « actions de provocation » du PDS d’Antananarivo Guy Rivo Randrianarisoa. Il a également revendiqué une intervention de 3 minutes sur la TVM. Bref, c’est l’impasse.

Express Mada 26/02/2009
VISITE présidentielle : Rencontre avec les forces de l'ordre - Fano Rakotondrazaka 
Profitant de la présence du président Ravalomanana, les responsables des forces de l’ordre ont lancé un appel à la discipline.
Le président de la République Marc Ravalomanana a préféré se rendre à Toamasina et à Mahajanga, hier, au lieu de rejoindre le lieu de la négociation avec « le président de la Haute autorité de la transition » Andry Rajoelina à Ambohimanambola. 
Il a rencontré les forces de l'ordre locales lors de ces déplacements. Sa délégation était composée du ministre de la Défense nationale, le vice-amiral Mamy Solofoniaina Ranaivoniarivo, du Chef d'état-major général de l'armée malagasy (Cemgam), le général Edmond Rasolomahandry, ainsi que du commandant de la gendarmerie nationale et premier responsable de l'Etat-major mixte opérationnel national (Emmo/ Nat), le général Gilbain Pily
Plus de bâton.
A Mahajanga, le président de la République s'est contenté de prononcer le discours inaugural de la rencontre, en laissant le vif du sujet à ses collaborateurs.
Le vice-amiral s'est ainsi adressé aux officiers et sous-officiers militaires, rassemblés dans l'ancienne résidence au bord de la mer. « L'usage des bâtons est maintenant abandonné. Nous sommes à l'heure des fusils d'assaut. Cela se fera dans la légalité », a-t-il affirmé à l'intention des forces chargées du maintien de l'ordre. 
De son côté, le Cemgam a insisté sur l'unité des forces armées. Il a averti ceux qui ont l'intention de désobéir au règlement. Avant de s'envoler pour la Cité des Fleurs, Marc Ravalomanana a tenu une réunion à huis clos avec les responsables des forces de l'ordre à Toamasina, à la résidence présidentielle. 
Il a annoncé aux membres de la presse, présents sur les lieux, l'acquisition de nouveaux matériels pour les forces de l'ordre.
Dans le Sud, l'éventuelle visite du Président à Toliara pour ce jour a été annoncée, hier après-midi lors du meeting de l'opposition sur la Place de la démocratie, au bord de la mer. Des dirigeants du mouvement ont annoncé que, selon leurs sources d'information, Marc Ravalomanana allait procéder à l'inauguration de travaux dans le camp militaire Raveloson Mahasampo.

Tribune Mada 26/02/2009
Plate-forme de l’opposition : Demande de participation au dialogue - par Rakotoarilala Ninaivo 
La plate-forme de l’opposition demande à participer aux rencontres entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Cette revendication a été annoncée à la presse ce lundi 23 février 2009, à la villa Elisabeth Ivandry. Les membres de la plate-forme demandent au conseil des églises chrétiennes (FFKM) d’intégrer la plate-forme de l’opposition dans les rencontres entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina.
« Les rencontres qui se déroulent actuellement semblent tourner autour des problèmes entre deux personnes et non pas sur les problèmes réels du pays ». C’est ce qu’a affirmé le porte-parole de la plate-forme de l’opposition, Betiana Bruno à Ivandry. Ce dernier précise que la plate-forme ne fait pas pression sur le FFKM, mais souhaite une participation aux dialogues.
Pour la deuxième fois, le camp Zafy Albert se sent marginalisé dans la vie de la nation. Un fait constaté pour la première fois en 2002, lors des demandes de confrontation des résultats de l’élection présidentielle. Le camp Zafy Albert demande à nouveau aujourd’hui à ne pas être écarté de la discussion sur la vie de la nation.
De plus, la plate-forme affirme qu’elle peut continuer les grèves si Andry Rajoelina annonce une suspension. La plate-forme semble ainsi vouloir reconduire le mouvement du 13 mai, sans Andry Rajoelina. En tout cas, les mouvements en province continuent selon Betiana Bruno.

Express mada 25/02/2009
CRISE POLITIQUE : Black-out sur les négociations - Iloniaina Alain 
Le FFKM, médiateur des négociations entre les protagonistes, annonce le verrouillage des informations sur ces rencontres.
La confidentialité devient le maître-mot concernant les négociations entre le président Ravalomanana et Andry Rajoelina. « Les deux parties ont con-venu de ne plus faire de déclaration à la presse 
jus-qu'à la fin des rencontres », a indiqué Mgr Odon Razanakolona hier à Ambohimanambola. « Le FFKM fera une annonce à la fin de chaque entrevue », a-t-il continué. 
A la lecture de l'annonce de la confédération des Églises, l'information sera de plus en plus filtrée concernant les négociations. A l'image de la déclaration de lundi et de celle d'hier, le FFKM va se contenter de déclarations vagues sur le résultat des rencontres.
Mgr Odon Razanakolona avait déjà expliqué l'objectif du choix. « Il faut garder un certain secret autour des discussions pour que celles-ci soient plus efficaces », avait-il indiqué lundi. 
Désormais, il faut s'attendre à des annonces qui se veulent rassurantes de la part des médiateurs. « On commence à discuter des propositions entrant dans le vif du sujet », a, par exemple, soutenu le communiqué du FFKM. Or, une telle annonce ne reflète pas assez le contenu des discussions, si l'on se réfère au coup de poing sur la table de Andry Rajoelina lundi.
Reste à savoir qui des deux camps bénéficient le plus des retombées du verrouillage de l'information autour des négociations. A la lumière de son attitude de ces dernières semaines, l'initative ne devrait pas poser de problème au président Ravalomanana. 
Retour à la normale
Contrairement à son habitude, il a contrôlé au mieux ses déclarations, se limitant à des interventions dans les médias publics.
Le filtrage des informations devrait également participer à donner l'image d'un retour à la normale de la situation politique. La remise en marche de la machine administrative, tout comme la suspension de la manifestation sur la Place du 13 Mai, constituent des initatives contribuant à gommer l'idée d’une crise politique endurée par le pays. Les actions menées par Guy Rivo Andrianarisoa, président de la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, pour effacer les traces de Andry Rajoelina à la Mairie d'Antananarivo entrent également dans ce cadre.
Conséquences de la mesure, Andry Rajoelina n'a plus fait de commentaire sur la rencontre à Ambohimanambola. Contrairement à son attitude de lundi, il a refusé poliment de répondre à toutes les questions 
relatives aux négociations, en marge de sa visite aux blessés de la marche vers le palais d'Ambohitsorohitra du 7 février.
Mais en contrepartie de son silence, des confidences font état de son obtention d'inscription à l'ordre du jour du débat autour de points précis comme préalables à l'entrevue après trois jours, ou plutôt trois heures, de débat entre les principaux protagonistes. Il a également fixé un calendrier de deux jours pour arriver à des résultats concrets des négociations.

Xinhuanet 24/02/2009
Les forces de la SADC prêtes à intervenir en RDC et à Madagascar - LUANDA, 23 février (Xinhua)

Sont membres de la SADC, l'Angola, l'Afrique du Sud, le Botswana, l'île Maurice, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, le Madagascar, la Namibie, la RDCongo, le Congo-Brazzaville, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe

Tribune Mada 24/02/2009
Rencontre Ravalomanana - Rajoelina : L’Ambassade des Etats-Unis félicite Madagascar
La Mission américaine félicite Madagascar pour la tenue des pourparlers entre le Président de la République de Madagascar et Andry Rajoelina le samedi 21 février 2009, sous l’égide du Conseil des Eglises, le FFKM. « Nous louons les deux côtés pour leur volonté à se rencontrer dans un véritable esprit de compromis, ainsi que le FFKM pour avoir joué leur rôle vital de "Ray aman-dreny" en recherchant une voie pour sortir de la présente crise ». Telle a été la déclaration de la Mission américaine dans son communiqué.
« Nous nous attendons à ce que ces négociations se poursuivent et nous espérons qu’elles vont mener vers la réconciliation durable à travers un cadre légal, démocratique et entièrement constitutionnel » continue l’ambassade dans son communiqué.
Les Etats-Unis croient que cet effort des deux côtés à participer dans le dialogue peut remettre Madagascar sur le chemin de son développement politique, social et économique à long terme. La Mission américaine se fie à la sagesse du peuple Malagasy, qui aspire à vivre dans une société équitable, gouvernée par l’état de droit et offrant la même opportunité à tous ses citoyens. Elle soutient entièrement dans son communiqué l’appel à la trêve entre les deux côtés, afin de donner au dialogue le plus de chance de réussite possible.
La Mission américaine conclut par l’affirmation de sa disponibilité à aider Madagascar. « Nous croyons que la présente crise politique requiert une solution Malagasy, et nous sommes prêts à aider le peuple Malagasy, dans toute voie possible, pour garantir la pérennité de la paix, de la prospérité, du progrès et du fihavanana ».
Recueilli par Rakotoarilala Ninaivo 

xinhuanet.com 24/02/2009
Madagascar : nouvel entretien entre Ravalomanana et Rajoelina (PAPIER GENERAL) - Xinhua

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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