MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 23 fevrier 2009  

BigNews: Quand I-Télé confond Madagascar et la Guadeloupe... ... Erreur ou Désinformation ???? 

L'Edito: « Vazimba , Kalanoro ... premiers habitants de la grande île ?... »    ( ...  )

1. Un peu de répit de gagné. Rencontre Ra8-TGV (sobika)    ( ...  )

2. Manifestation du 13 mai : Longue marche prévue ce jour (midi)    ( ...  )

3. Madagascar : le président reprend le contrôle des ministères occupés par l'opposition (lepoint)    ( ...  )

4. La réflexion me paraît pertinente (jcj)  ( ...  )

5. Meeting du Pr. Zafy à Toamasina : Les forces de l’ordre ont sévi (tribune)  ( ...  )

6.Toamasina: Betiana Bruno et Tabera Andriamanantsoa arrêtés (moov)   ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

7. Madagascar • L'opposition a du mal à s'entendre (courrierinternational)     ( ...  )

8. Océan Indien : Ravalomanana et "TGV" se sont enfin rencontrés (clicanoo)    ( ...  )

9. Marche sur Mahazoarivo ou Iavoloha : Attention danger ! (nouvelles)     ( ...  )

10. Palais de Manjakamiadana : Les travaux de la toiture presque achevés (tribune)    ( ...  )

11. La SADC s'oppose à toute violation de la Constitution à Madagascar (xinhua)    ( ...  )

12. Sûreté de l’Etat : Quatre Français expulsés de Madagascar (tribune)    ( ...  )

13. Forces de l'ordre : Dotation de matériels anti-émeute (express)     ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  19 fev 09  >>   ( ...  )

*. Questions pour un champion : Les 4 candidats malgaches à Paris le 27 février (tribune)   ( ...  )

23/02/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.498.38 Ar 
USD 1.979.22 Ar 
GBP 2.830.88 Ar 
CHF 1.669.53 Ar 
JPY 21.07 Ar 
ZAR 194.48 Ar 
HKD 255.25 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2488 31/12 2629
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Quand I-Télé confond Madagascar et la Guadeloupe ... Erreur ou Désinformation ???? 

        Reportage itélé bidonnant les émeutes en guadeloupe et à Madagascar. A partir de la 56è seconde, ce sont des images de Tana et non de guadeloupe ! ... + de précisions article lemonde.fr  ... sur Madavôvô du 19 fev 09  >>

Les  Emeutes en Guadeloupe ... 

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Pause de la Vidéo...  à la 1'42""     ... +de détails Klickeo ( ...  )

à Mada, Tana Avenue de l'indépendance-face de la Katedrale Analakely


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Vazimba , Kalanoro ... premiers habitants de la grande île ? »

"Vazimba", Mythe ou réalité ? Le peuplement de Madagascar tire ses origines de divers pays; d'au moins trois continents( Afrique, Asie, Europe). Mais selon la légende populaire, les premiers occupants de la terre malgache étaient les "Vazimba": furtifs, agiles et trapus. Les "Vazimba" furent ensuite combattus par des vagues plus récentes d'Indonésiens et de 

Malayo-polynésiens (venues de Bornéo, des Philippines et d'Indonésie).

     Cette question de "Vazimba", je viens de visiter et de lire le link proposé par l'auteur sur National Geographic a propos de la découverte qui déconcerte les scientifiques à propos des "Homo Floresiensis".... 

      Ils sont marrants les scientifiques: ils croient avoir découvert le mystère du monde, surtout sur l'origine de l'homme, en particulier l'origine des Malagasy! Moi, personnellement, je peux témoigner de l'existence des "Vazimba": ce n'est pas pour rien qu'on appelle "Ampasam-bazimba", un quartier d'Ambatondrazaka, d'où je viens. 
Le problème ce n'est pas l'existence des "Vazimba", ou des "Zazavavin-drano" (Sirènes), ou des "Kalanoro"; tout cela existe bel et bien! Le problème c'est qu'ils restent très puissants par rapport a nous, les "modernes".
    Ceci est un témoignage personnel que j'ai gardé secret jusqu'a présent mais que je décide de le dire publiquement par amour de ma culture Malgache, et surtout par amour de ces êtres "humains" qu'on bafoue le droit sur leur propre île "Madagascar"!
Oui, ils sont très puissants les Vazimbas, les Kalanoros, les Zazavavin-drano, etc... 
    Un jour, quand j'étais enfant, nous avons essayé d'enregistrer la conversation que nous avons eue avec les Kalanoros... Les Kalanoros se moquaient de nous: leur voix ne peut pas être enregistrée sans qu'ils le veulent bien ! 

     Deuxième exemple, mon cousin est "habité" par les Kalanoros... Durant la sieste, nous avons vu le chapeau qui se remplissait tout seul de monnaies.... Mon cousin seulement voyait les Kalanoros qui versaient ces monnaies dans le chapeau par terre ! Nous autres, nous ne les voyons pas les Kalanoros! En bref, lesKalanoros choisissent aussi qui peuvent les voir !

    Je sais, personne n'ose se montrer au grand soleil pour dire qu'elles sont en relation avec ces merveilleuses créatures que le monde moderne a chassé de leur terre. Elles ont peur, elles ont honte !
     On parle toujours (et on les aime) des Amérindiens: les Apaches, les Sioux, etc.... On admire Geronimo. On monte des films en l'honneur des héros "peaux-rouges"... Mais, on désigne par "diable" ces Ancêtres lointains des Malagasy ! On fausse les identités des
... Lire la suite Cliquez-ici          Lemonja de Manila - Phillipine

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Lemonja  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


 Sobika.com 22/02/2009          Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Un peu de répit de gagné. Rencontre Ra8-TGV
Samedi, le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se sont rencontrés. De nombreux espoirs sont nés dans l'opinion publique et beaucoup pensaient qu'un accord avait été signé. Seul un préalable initié par le FFKM et accepté sans signature par les deux parties est resorti de cette réunion et non pas un accord de négociation. 

Ce préalable a le mérite de mettre un terme à la surenchère des manifestations, à la violence urbaine et à la désinformation ambiante chez tous les médias partisans. Le temps des négociations, si celles ci durent, seront autant de jours de retour a la normale pour les tananariviens, notamment pour tous les marchands de l'avenue de l'independance et ceux des alentours. La prochaine rencontre permettra par ailleurs de savoir si Andry Rajoelina maintient sa condition à savoir la démission du président ou non. Si c'est le cas, les négociations ne devraient pas durer plus d'une fois. Si on va au dela, c'est que des concessions auront été faites !
         - Les deux parties ont prévu de se voir Lundi pour entrer dans les "vraies" négociations
         - Marc Ravalomanana s'est adressé a la nation, et compte sur la sagesse malgache et sur le fihavanana pour gérer la crise.    ... Klick pour Ecouter (MP3, < 4 Mo) 

        - Les discussions vont continuer. Il déclare que ce sont les malgaches eux mêmes qui vont régler cette crise

INFOS DE LA PRESIDENCE 21 FEVRIER 2009
Le Président de la République Sur invitation des « Raiamandreny am-panahy » , le Président de la République, Marc Ravalomanana, a pris part, ce samedi 21 février 2009 (13h), à l’Episcopat Antanimena, aux pourparlers dirigés par les 4 Chefs d’Eglise, dirigeants du FFKM (Conseil chrétien 

des Eglises), en présence de M. Andry Rajoelina et en vue de la recherche d’une solution à la situation politique actuelle.

Selon le communiqué lu par le FFKM à l’issue de cette rencontre, les deux parties se sont convenues : 

          - D’arrêter toute forme de provocation, de dénigrement, 

          - et de diffusion de fausses nouvelles par le biais de l’Audiovisuel.

          - De faire cesser tout acte de pillage et de vandalisme visant des biens des particuliers et de l’Etat

          - D’arrêter toute manifestation dans la rue

          - De cesser toute forme d’arrestation et de poursuites à caractère politique.

 Les dirigeants du FFKM ont salué « la volonté et le courage » des deux parties d’avoir bien voulu honorer leur invitation. 

 Les pourparlers se poursuivront.   ... Lire ici le Document FFKM ( ... )


Midi Mada 21/02/2009
Manifestation du 13 mai : Longue marche prévue ce jour - Davis 
Ultimatum. Le leader de la Révolution orange, Andry Rajoelina, a lancé un nouvel « ultimatum » hier sur la place du 13 mai, en demandant aux officiers généraux de l'armée de prendre leurs responsabilités afin d'éviter un nouveau bain de sang. 

En effet, il s'est adressé particulièrement aux cinq Généraux qui ont rencontré le président Ravalomanana en début de semaine. « Si vous ne prenez aucune décision avant minuit, nous en déciderons nous même avec les éléments des forces de l'ordre qui sont avec nous », a-t-il soutenu. Et d’ajouter que « je m'en lave les mains si vous ne prenez aucune initiative ». Pour concrétiser son ultimatum, il a appelé tous les partisans de la Révolution orange à assister au meeting d’aujourd’hui. Une grande marche « Dia be » est prévue ce jour. Andry TGV n’a pas précisé la direction exacte mais en tout cas, il a demandé à la foule d’apporter des vivres car « la route sera longue ». Continuant sur sa lancée, le leader de la Révolution orange a déclaré qu’il sera en tête de file. « Je suis prêt à mourir pour la patrie », a-t-il fait savoir. Lors du rassemblement d’hier, Andry Rajoelina a également sollicité une rencontre avec les officiers et les sous-officiers de l'armée qui souhaitent défendre sa cause, afin d'élaborer ensemble les stratégies à suivre. En ce qui concerne le raid lancé par les militaires à l’encontre des réservistes qui ont assuré la vigilance citoyenne (Andrimasom-pokonolona) devant les ministères à Anosy, TGV a annoncé qu’ « il y a eu huit morts ». Une information aussitôt démentie par la Gendarmerie nationale, qui a annoncé qu’ « il n’y a eu aucune victime lors de cette opération ». Par ailleurs, Andry TGV a promis de tout faire pour faire sortir les cinquante personnes arrêtées lors de ce raid. A noter qu’à l’heure où nous écrivons cet article, la rencontre avec les officiers supérieurs n’a pas eu lieu. Cette journée sera donc décisive pour la Révolution orange.


lepoint.fr 20/02/2009
Madagascar : le président reprend le contrôle des ministères occupés par l'opposition - lepoint.fr

Le président malgache Marc Ravalomanana semble reprendre la situation en main. Les forces de sécurité malgaches ont récupéré vendredi matin sans violence le contrôle de quatre ministères occupés depuis la veille par des partisans du maire destitué d'Antananarivo . Des membres des forces de sécurité sont en faction autour des bâtiments après être intervenus dans la nuit pour déloger les partisans d'Andry Rajoelina.

Ces derniers ont affirmé jeudi avoir pris le contrôle de quatre ministères. Les policiers leur ont permis d'entrer dans les deux ministères chargés de la sécurité, ainsi que dans les ministères de l'Éducation et de la Décentralisation. Ils ont empêché de telles tentatives plus tôt cette semaine. C'est donc un nouvel échec d'un coup de force de Rajoelina. 
Rajoelina, fer de lance de l'opposition 
"Il a fait un coup d'État verbal. Andry Rajoelina a pris le pouvoir par la parole. Il s'est juste désigné comme étant celui qui constituait un nouveau gouvernement avec l'appui du peuple. C'est un effet d'annonce, pour signifier que c'est lui qui détient la légitimité du pouvoir. Mais on est dans le domaine de la fiction !", a expliqué au point.fr Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) ( cliquez ici pour lire l'analyse de Philippe Hugon ). 
Depuis près de cinq semaines , Madagascar s'est enfoncée dans une crise politique qui oppose le jeune maire élu d'Antananarivo, Andry Rajoelina, au président Marc Ravalomanana . Des violences ont émaillé le conflit entre les deux hommes, et engendré la mort d'une centaine de personnes depuis le 26 janvier. Andry Rajoelina accuse Marc Ravalomanana de gaspiller l'argent public et d'être responsable de la mort d'au moins 25 

Les forces de sécurité malgaches ont repris vendredi matin sans violence le contrôle de quatre ministères occupés depuis la veille par des partisans du maire destitué d'Antananarivo. © XU SUHUI / MAXPPP.

personnes, tuées par la police lors d'une manifestation le 7 février. Le régime du président malgache Marc Ravalomanana est largement déconsidéré aujourd'hui. Plusieurs éléments symboliques ont suscité un fort mécontentement au sein de la population malgache et Andry Rajoelina s'est fait le fer de lance de l'opposition. 


Correspondants à Mada 20/02/2009

salut à tous, nous vous transmettons 1 email tombé sur notre Bal. Bon courage - LaComm'

Voici un article transmis par un ami. La réflexion me paraît pertinente.  - JCJ
Je viens de consulter le site d’information sobika.com il semble que les partisans du maire de Tana « Andry TGV » (TGV parce qu’il est très pressé…) aient investi un ou deux ministères aujourd’hui. La crise continue…. sans que les deux caïmans en présence ne semblent se soucier de l’impact que cela a sur la vie quotidienne de la population…..
« “Le Président retiendra-t-il la leçon ?”16 février 2009 par : Redaction 
Bien qu’enfermés encore - pour combien de temps - dans l’œil du cyclone TGViste, nous voyons déjà se dessiner, de quelque bord que l’on soit, les conclusions que les malgaches vont tirer de cette crise, et les orientations qui pourraient en découler aux plans politiques, économiques et sociaux dans l’île.
Attendu comme le Messie en 2002, Marc Ravalomanana a peut-être déjà manqué son rendez-vous avec l’Histoire. Les observateurs internationaux du développement lui feront crédit des 5 à 7% de croissance annuelle du PIB de 2002 à 2008, tout en relevant que cette croissance n’a pas profité aux plus pauvres. Ils retiendront le développement des infrastructures, et les projets miniers. Les malgaches, eux, se souviendront d’un Président qui se sera formidablement enrichi pendant son passage au pouvoir au mépris des règles éthiques les plus élémentaires. Les plus pauvres, dans les villes, se rappelleront que les prix des produits de première nécessité, une des spécialités des sociétés du Président, auront assez fortement augmenté pendant son mandat. Le peuple malgache n’oubliera pas la lente régression des pratiques démocratiques, les atteintes à la liberté d’expression, le silence de bailleurs de fonds et de diplomates complaisants.
Parti d’une juste cause (la fermeture de sa chaine de télévision) et de critiques légitimes adressées au pouvoir, Andry Rajoelina avait lui aussi rendez-vous avec l’Histoire. Le choix de la couleur orange laissait présager un mouvement de protestation non violent et respectueux de la légalité, en dépit de l’entourage politique suspect du Maire, mêlant ratsirakistes revanchards et vieux chevaux de retour de la politique malgache. Hélas, son auto-proclamation du 31 janvier et son irresponsabilité du 7 février l’ont fait apparaitre pour ce qu’il était : au mieux un irresponsable, au pire un apprenti dictateur. Le dialogue qu’il avait promis aux médiateurs étrangers et qu’il a semble-t-il définitivement rompu ce soir était d’ailleurs une farce puisqu’il présupposait la démission du Président. Ce soir, les rangs de plus en plus clairsemés des TGVistes sont peuplés de pillards qui affrontent les forces de l’ordre. Triste fin programmée pour un mouvement “démocratique”.
Ces deux-là ne représentent sans doute pas l’avenir du pays. Pour Rajoelina, la messe est dite, en dépit de médias internationaux complaisants qui persistent à voir en lui une sorte de Robin des Bois malgache. Marc Ravalomanana, quant à lui, a bien la légalité de son mandat pour lui, mais quelle est sa légitimité après le déballage auquel on a assisté ? Le peuple tananarivien sait beaucoup de choses aujourd’hui. Peut-il pardonner ses caprices d’autocrate et la non tenue de ses promesses sociales à un Président dont on a bien vu que les appuis religieux ou militaires étaient fragiles ? Trois ans nous séparent des prochaines élections : un temps suffisamment long pour permettre à Marc Ravalomanana de changer sa pratique du pouvoir, mais en est-il seulement capable ? Connait-il la vertu du compromis, lui qui est réputé pour n’écouter personne, en dépit des bataillons de consultants qui l’entourent ? S’il ne change pas, s’il ne fait pas un geste d’ouverture à l’égard de la société civile et des opposants responsables lui permettant de se réconcilier avec son peuple, il est à craindre que les trois années qui viennent soient source d’instabilité permanente à Madagascar. Car, n’en doutons pas, il se trouvera quelqu’un d’autre sur sa route, doté d’un instinct politique plus sûr que celui d’Andry Rajoelina, capable de lui refaire - sans violence cette fois - le coup de 2002, avant même le terme de son mandat.
Les malgaches doivent donc se mobiliser pour faire comprendre à leur Président qu’un changement de gouvernance immédiat dans le respect de l’ordre constitutionnel est absolument nécessaire. Leurs porte-parole naturels sont les Églises, l’Armée, les médias non partisans, autant de contre-pouvoirs qui ont montré, par leurs hésitations depuis le début de la crise, que celle-ci avait une légitimité et nécessitait des réponses.


Tribune Mada 20/02/2009
Meeting du Pr. Zafy à Toamasina : Les forces de l’ordre ont sévi - Recueilli par Valis 
Comme prévu depuis mercredi 18 février et annoncé le lendemain, les partis politiques de l’opposition conduits par le Comité de Réconciliation nationale (CRN) devaient tenir un meeting hier 19 février à Toamasina. Le Pr. Zafy Albert devait y prendre la parole pour expliquer la situation politique, sociale et économique dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui. La description du mouvement déclenché par Andry Rajoelina, les tenants et aboutissants du mouvement étaient à l’ordre du jour de ce meeting qui devait se dérouler dans l’après-midi sur la Place de la Démocratie, située en plein centre ville, devant la Gare Manguier.
Mais tôt le matin, les forces de l’ordre ont érigé des barrages à travers les grands artères qui conduisent sur le site. Les manifestants qui ont pris le chemin de la Place de la Démocratie ont été dispersés par des éléments de l’Etat-major mixte opérationnel de la Région (EMMOREG) qui ont utilisé la force et les grenades lacrymogènes. Il y eut des blessés, apparemment légers.
La presse, encore une fois victime
Un journaliste de la station télévisée TV Plus a été chahuté par les forces de l’ordre qui l’ont tabassé et lui ont pris sa caméra. Herilala, comme ses collègues l’appellent, a été conduit avec quatre autres personnes par les forces de l’ordre à la brigade de la Gendarmerie pour enquêtes. Ce journaliste a été envoyé spécialement par sa rédaction pour couvrir l’événement et c’est en cadrant dans son objectif les forces de l’ordre en pleine action de dispersion qu’il a reçu un coup de poing en pleine figure, dit-il. Si Herilala a été ensuite relâché, les autres sont encore retenues. Il s’agit entre autres de l’ancien député Tabera Andriamanantsoa et de Betiana Bruno, ancien sénateur et ancien ministre de l’Energie et des Mines sous la Présidence Zafy Albert. L’un des dirigeants de l’opposition à Toamasina, Victor Wong a échappé aux forces de l’ordre.


Moov.mg 20/02/2009
TOAMASINA. Betiana Bruno et Tabera Andriamanantsoa arrêtés - Jean-Claude STEVE 
Des négociations au niveau de chaque barrage ont été engagés mais n’ont pas donné des résultats concrets. 

La foule a été dispersée après une vingtaine de minutes de marche. Six jets de grenades lacrymogènes pour écarter de la circulation les manifestants à Toamasina hier. Mais Tabera Andriamanantsoa qui traînait à l’écart de la foule a été arrêté avec une banderole dans les bras. Un peu plus tard, le caméraman de TVPlus est tabassé puis embarqué à bord du véhicule 4x4 de la gendarmerie. Le journaliste de cette station de télévision a été également arrêté. Par la suite, l’ancien sénateur Betiana Bruno a été aussi appréhendé. Il est à noter que les deux confrères ont été relâchés, après plusieurs heures d’interrogatoire. 
Délégation. Le fil des événements 
Les manifestants ont écarté à quatre reprises les mêmes barrages des membres des forces de l’ordre. Les partisans de la plate-forme de l’opposition tels Tabera Andriamanantsoa, Betiana Bruno, Vaovao Benjamin, Saina Michel et Tsivahiny Hermann ont ouvert le passage. Le professeur Zafy Albert n’a pas pris le départ malgré qu’il fût déjà sur place depuis mercredi. Vers 11 heures, une délégation de la plate-forme a négocié en vain l’entrée sans heurt des manifestants. Le « Diabe » a pris la route vers 13 heures après la distribution de tissu servant de brassard de couleur orange et bleu. 
Barrage 
Des négociations au niveau de chaque barrage et avec les mêmes membres des forces de l’ordre ont été engagées mais n’ont pas donné des résultats concrets. Les leaders de la plate-forme sont étonnés des deux poids deux mesures appliqués, du fait qu’à Antananarivo, les manifestations sont autorisées mais pas dans le Grand Port. 
Finalement, le meeting sur la place de la démocratie n’a pas eu lieu. Aucun blessé ni de mort n’a été enregistré, à l’heure où nous mettons sous presse. 

L'ancien sénateur Betiana Bruno parmi les arrêtés avec l'ancien député Tabera Randriamanantsoa  © DTS

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2009 2009

courrierinternational.com 23/02/2009
MADAGASCAR • L'opposition a du mal à s'entendre 
Une manifestation publique de l'opposition, à Toamasina, cité portuaire dans l'est du pays qualifiée de capitale économique par le président Marc Ravalomanana, a été interdite manu militari par les forces de l'ordre. Prévue le 19 février sur la place de la Démocratie, récemment inaugurée, cette manifestation a été organisée par le Comité pour la réconciliation nationale (CRN) de l'ancien président Albert Zafy (1993-1996), qui n'a jamais reconnu Marc Ravalomanana comme chef de l'Etat depuis 2002. Mais le Malagasy Tonga Saina (MTS), le mouvement de Roland Rastiraka, ancien maire de Toamasina et neveu de l'ancien président Didier Ratsiraka (1975-1993, puis 1997-2002), "n'était pas de la partie", note L'Express de Madagascar, qui constate que "les dirigeants politiques de l'opposition sont divisés". 
A Toamasina, deux anciens parlementaires, Bruno Betiana et Tabera Randriamanantsoa, ainsi qu'un militant associatif ont été arrêtés par l'état-major mixte opérationnel de la région d'Atsinanana, rapporte le journal. En outre, deux journalistes de TV Plus ont également été arrêtés. Le cameraman a été tabassé pour avoir filmé l'arrestation. "L'opposition locale a soutenu l'argument du 'deux poids, deux mesures' appliqué à Toamasina et Antananarivo dans la manière d'autoriser les manifestations", explique, pour sa part, La Gazette de la Grande Île. Les banderoles des manifestants exigeaient le départ du président Ravalomanana et le retour sans condition des exilés politiques, en référence à ceux qui ont fui le pays à l'issue de la crise de 2002, dont Didier Ratsiraka et Pierrot Rajaonarivelo, ancien vice-Premier ministre, réfugiés en France. 
Par ailleurs, L'Express de Madagascar explique que "la Plate-forme de l'opposition veut prendre une part active au scénario de résolution de crise". Elle réclame la tenue d'une "Convention nationale" dans la perspective de l'instauration de la "IVe République". "Jusqu'ici, ce rassemblement de plusieurs formations politiques d'opposition avait donné mandat à Andry Rajoelina 'pour mener toute discussion utile à la mise en place dudit régime de transition." "Quinze jours plus tard, la Plate-forme a nuancé son discours", observe le journal, notamment à la suite de la tuerie du 7 février devant le palais présidentiel à Antananarivo. La Plate-forme "réfute toute idée de pression sur Andry Rajoelina". Néanmoins, "elle a annoncé sa décision d'organiser des manifestations en province pour manifester sa présence sur le terrain". 
Depuis le début de la crise, des manifestations de contestation du régime Ravalomanana ont été observées dans toute l'ïle. Comme à Antananarivo, elles ont donné lieu des actes de vandalisme, des arrestations, des morts et des blessés 


Clicanoo.com 22/02/2009
Océan Indien : Ravalomanana et "TGV" se sont enfin rencontrés 
MADAGASCAR. Le maire destitué d’Antananarivo, Andry "TGV" Rajoelina, et le président Marc Ravalomanana se sont discrètement rencontrés hier après-midi, pour la première fois depuis le début du conflit. 45 minutes, cinq engagements et peut-être le début de vraies négociations. 

Certes, elle n’a duré "que" 45 minutes, mais la rencontre entre Marc Ravalomana et Andry Rajoelina, hier, est un événement majeur dans la crise politique qui secoue la Grande-Ile. C’est en effet la première fois, depuis le début des événements, que les deux hommes se sont assis à la même table, hier après-midi. Une rencontre qui visait à "faciliter le dialogue futur" et qui s’est déroulée dans "le respect, la cordialité et le calme", selon un bref communiqué du très influent Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM), artisan de cette entrevue qui s’est déroulée au siège de l’épiscopat à Antananarivo. Selon le Conseil, qui regroupe quatre Eglises, catholique et protestantes, les deux hommes ont pris "cinq engagements" : l’arrêt des propos provocateurs dans les médias, l’arrêt de la diffusion de fausses nouvelles, l’arrêt des violences et des pillages, l’arrêt des meetings publics et la fin des "arrestations à caractère politique". Selon un participant à la réunion s’exprimant sous couvert d’anonymat, des négociations politiques proprement dites pourraient débuter la semaine prochaine entre le camp présidentiel et celui du maire destitué, qui conteste la légitimité du chef de l’Etat et réclame sa destitution. Plus tôt dans la journée, Andry Rajoelina avait annoncé à ses partisans rassemblés dans la capitale qu’il allait rencontrer Marc Ravalomanana. "Je n’ai pas peur de le rencontrer. Je vais apporter la voix du peuple", avait-il lancé à environ 10 000 de ses partisans rassemblés place du 13-Mai, au centre d’Antananarivo. "Rien ne filtrera de nos discussions et je ferai un rapport au peuple", avait-il ajouté. 

Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se sont assis à la même table, à l’invitation du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar.

 Vendredi, les forces de sécurité malgaches ont repris le contrôle de quatre ministères brièvement occupés par des partisans du maire destitué et, selon la gendarmerie, interpellé une cinquantaine de personnes. En début de semaine, "TGV" avait déclaré que les discussions avec le camp du président étaient "terminées car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir", avait-il affirmé dans un entretien au quotidien Le Monde. Des négociations entre les deux camps ont été entamées la semaine dernière pour trouver une issue à la crise, sous la conduite de représentants des Eglises. Rappelons que le conflit entre les deux hommes s’est envenimé en décembre, après la fermeture de la télévision du maire par les autorités. Depuis, Andry Rajoelina a multiplié les manifestations dans la capitale. Il a également a pris la tête d’une "Haute Autorité de transition" censée aux yeux de l’opposition remplacer le pouvoir en place et s’est auto-proclamé en charge des affaires du pays. Depuis le début de la crise, Andry "TGV", ainsi surnommé pour son caractère fonceur, s’est fait le porte-voix des frustrations de nombreux Malgaches durement touchés par la hausse des prix. Il a également porté sur la place publique leur ressentiment contre Marc Ravalomanana décrit comme coupé de la population et affairiste. Une centaine de personnes sont mortes depuis le 26 janvier dont 28 ont été abattues le 7 février par la garde présidentielle qui avait tiré sans sommation sur une foule de partisans d’Andry Rajoelina.


Les Nouvelles 21/02/2009
MARCHE SUR MAHAZOARIVO OU IAVOLOHA : Attention danger ! - Miadana Andriamaro 
L'organisation d'une longue marche, à l'image de celle qui s'est déroulée le 10 août 1991, est de nouveau annoncée par les manifestants de la place du 13 mai. La manifestation est prévue aujourd'hui, mais aucune indication de la destination ni de l'itinéraire à suivre n'a été donnée par ses organisateurs. L'on pense cependant à une invasion d'un site hautement symbolique et stratégique du pouvoir, lequel pourrait être le palais du gouvernement à Mahazoarivo ou celui du président de la République à Iavoloha. Dans les deux cas, on peut s'attendre à un nouveau carnage, comme ce qui s'est déjà passé le 7 février aux alentours du palais d'Ambohitsorohitra (Photo d'archives : Ni l'Emmo/nat, ni Marc Ravalomanana, ni Andry Rajoelina ne veulent avoir affaire à un nouveau bain de sang).

 Voudrait-on rééditer la longue «marche de la liberté» du 10 août 1991 ? La question se pose d'elle-même après l'annonce par Andry Rajoelina d'une marche qui serait organisée ce jour en partant de la place du 13 mai où il a de nouveau appelé à une mobilisation générale de ses partisans. 
La destination et le trajet à suivre n'ont pas encore été définis, mais le fait est qu'il a déjà annoncé la couleur en appelant les manifestants à se munir du minimum nécessaire comme des boissons et de quoi manger «car la route sera longue… ». 
On peut cependant envisager deux directions, l'objectif étant d'accaparer un site hautement symbolique et stratégique du pouvoir. Cela pourrait être ainsi une marche sur le palais de Mahazoarivo qui est le siège central du gouvernement, ou vers le palais présidentiel d'Iavoloha auquel cas, l'on aurait affaire à une véritable réédition de la marche de 1991. Il reste à savoir si la manifestation pourra rassembler autant de personnes comme lors de cette marche de la liberté. 
Mais quelle que soit la direction projetée par les marcheurs qui seront conduits par Andry Rajoelina lui-même selon ses déclarations d'hier, on peut avancer que la démarche s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle stratégie des meneurs du mouvement après l'échec de leur opération «prise de ministères». En effet, après avoir investi et occupé momentanément les locaux des quatre ministères qu'ils ont réussi à prendre jeudi dernier, ils viennent d'en être dessaisis, laissant de nouveau la place à leurs « anciens » occupants. 
Dans la mesure où ils parlent d'une longue marche, l'on a immédiatement à l'esprit que la marche pourrait atteindre plusieurs kilomètres dont 6 au minimum s'ils prévoient d'aller à Mahazoarivo et 12 pour aller à Iavoloha. 

Vu la vitesse à laquelle les marcheurs se déplacent, comme jeudi dernier, cela pourrait donc prendre plusieurs heures avant d'arriver à destination, d'autant que des barrages militaires seront installés.
Un nouveau carnage ?
Lors de la marche du 10 août 1991, les manifestants avaient mis presque une demi-journée pour arriver aux alentours du palais d'Iavoloha où ils avaient été accueillis par une résistance bien organisée… avant même que leurs délégués aient pu parlementer avec les responsables de la garde présidentielle de l'époque. 
L'histoire retiendra que cette grande marche de la liberté a coûté la vie à de nombreuses personnes. Malheureusement, on se demande encore jusqu'à maintenant, à qui incombe vraiment la responsabilité de cette tragédie. Aucun procès n'a eu lieu au point de faire dire que l'impunité est de mise quand il s'agit de crime politique. 
Pour dire qu'en cas de nouveau carnage dont le risque est plus que vraisemblable en ce qui concerne la marche projetée aujourd'hui par les manifestants de la place du 13 mai, surtout si celle-ci vise à investir l'un des deux palais d'Etat précités, à qui doit-on en imputer la responsabilité ? 
Les meneurs du mouvement savent pertinemment qu'ils ont affaire à des sites classés «zone rouge», mais ils donnent l'impression de les minimiser… au nom du peuple dont ils se targuent d'être le porte-parole des aspirations pour l'avènement d'un régime de transition. 
De l'autre côté, il est patent que le pouvoir légal en place ne restera pas inactif. D'ailleurs, il en a déjà fait une «démonstration» le 7 février dernier lorsque les manifestants avaient eu l'intention d'assiéger le palais d'Ambohitsorohitra. En tout cas, pour lui, ce serait une véritable provocation que d'emmener les gens manifester dans ces zones rouges, hautement stratégiques. 
A quoi bon alors convenir d'un engagement pour la non violence si l'une des parties continue de faire de la provocation envers l'autre, même si l'on peut dire que le mouvement est soutenu par une bonne partie de la population. 
Le TGV n'est pas sans savoir que le sang pourrait à nouveau couler si, en face, la garde présidentielle fait parler les armes. Ira-t-il quand même au bout de ses intentions ? On en reparlera. 
Rajoelina lance un autre ultimatum - Manohisoa
Suite aux événements qui se sont déroulés hier aux aurores à Anosy, le leader du gouvernement de la Haute autorité pour la transition (HAT) a parlé sur un ton péremptoire. Encore une fois, Andry Rajoelina a lancé un nouvel ultimatum qui expire à minuit, afin de trouver une solution à la situation actuelle. Apparemment, le baron du TGV a été très vague dans ses propos. En lançant cet ultimatum, aucune précision n'a été faite ni sur le destinataire de la mise en demeure ni sur la solution à prendre. 
Le président de la transition a profité de l'occasion pour faire appel aux 6 officiers généraux reçus par le président Ravalomanana, lundi dernier. De source non officielle, ces derniers auraient rencontré dans la soirée le maire déchu d'Antananarivo mais l'objet de la discussion n'a pas été révélé. 
Néanmoins, une piste de réflexion semble dévoilée. Lors de sa prise de parole, et avant même proposer la rencontre avec ces officiers généraux, Andry Rajoelina a révélé que «ces derniers ont établi une convention mentionnant le non-usage de la violence». Alors qu'hier à l'aube, au cours de l'affrontement entre les réservistes et les forces de l'ordre à Anosy, «il y avait eu des morts et des blessés», comme il l'a précisé. 
Si aucune solution n'est trouvée avant minuit, l'histoire va prendre une autre tournure ce jour. Andry TGV organisera une grande marche qui commencera sur la place du 13 mai et dont la destination finale n'a pas encore été révélée par l'initiateur. «C'est moi-même qui vais diriger cette grande marche. Préparez-vous, munissez-vous de nourriture, nous allons faire un long chemin», c'est la consigne donnée aux manifestants.
Affrontement entre forces armées ?
«Si aucune décision n'est prise par les officiers généraux concernant cette marche, nous allons nous-mêmes prendre nos responsabilités. Nous faisons appel aux réservistes qui ont milité avec la population depuis le début de la manifestation pour participer à cette grande marche». La déclaration émane de Andry Rajoelina. 
La participation des réservistes qui formeront la tête de file pour la grande marche semble être un mauvais signe. Car, si le but des manifestants est de conquérir des palais d'Etat, ou des bâtiments protégés, des barrages des forces armées seront formés par-ci par-là. Ce qui n'exclut donc pas la possibilité d'une confrontation entre les réservistes et les forces de l'ordre… 


Tribune Mada 20/02/2009
Palais de Manjakamiadana : Les travaux de la toiture presque achevés - par Arena R 
« Les travaux sur le tour Sud-est du "Rova" sont pratiquement achevés », lance timidement Mejamirado Razafimihary. 80% des travaux sont réalisés, estime-t-il. C’est là qu’on se souvient de la promesse d’un ingénieur français au sein de la société Colas, chargé de l’ouvrage : « Les travaux de reconstruction prendront normalement fin vers la fin de l’année 2009 ».

A quoi bon parler de la Culture en ce moment où la politique monopolise la quasi-totalité des médias nationaux ? Les chroniqueurs culturels et d’autres journalistes d’ailleurs, se heurtent souvent à une question idiote mais réaliste de ce genre. Depuis les manifestations sociopolitiques sur la place des revendications populaires du 13 mai, à Analakely, l’accès aux informations autres que la politique est de plus en plus difficile. Et pourtant, ce ne sont pas les nouvelles qui manquent, comme c’est le cas des travaux de réhabilitation du Rova de Manjakamiadana.
La rapide progression des travaux de réhabilitation du palais de la Reine, devrait être le fait saillant de ce début d’année. Or, ce n’est pas le cas. De loin, on constate que les travaux de la toiture avancent à toute vitesse. La couverture de la façade centrale avec des toits en ardoise, du jamais vu sur des importants édifices nationaux paraît-il, est déjà en cours. Malgré tout, le premier responsable du comité national du patrimoine, Mejamirado Razafimihary, hésite à en parler.
Le défi est sur la voie d’être relevé
Si les gros travaux étaient faits, il restera encore les troisième et quatrième phases des ouvrages. Elles consistent surtout aux travaux de second œuvre (habillage en bois des structures en béton pour restituer l’aspect initial, menuiserie, revêtement, électricité, plomberie sanitaire) et aux travaux à caractère muséographique et d’équipements spécialisés (sécurité anti-incendie, vol).
Le palais de la Reine dans l’ensemble recommence à dominer la vue partout dans la capitale.

 D’ici peu, les Malgaches pourront le revoir flambant neuf. Reste seulement à savoir si la caisse va finalement pouvoir assurer. En avril 2008, Mejamirado Razafimihary, avait déclaré que le comité n’a encore eu que la moitié du budget total des travaux qu’on estime entre 20 à 25 milliards d’ariary. Souhaitons aussi que les travaux n’accusent plus de retard.
Il a fallu 14 ans pour reconstruire le plus important patrimoine de Madagascar, comme il a fallu 36 ans pour faire renaître de ses cendres l’Hôtel de la ville d’Antananarivo, également incendié en 1972. Ainsi, il faut plus d’une dizaine d’années pour remettre en état les casses causées par les différends politiques. Et l’on se demande actuellement si les principaux protagonistes de la crise qui prévaut dans le pays, s’en rendent compte.


Xinhuanet.com 20/02/2009
La SADC s'oppose à toute violation de la Constitution à Madagascar (PAPIER GENERAL) - Xinhua

La délégation de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui a mis fin jeudi à son séjour de six jours à Madagascar, a indiqué que la SADC s'oppose à toute violation de la Constitution et à toute tentative de renverse le gouvernement élu par le peuple malgache. 
Lutfo Dlamini, chef de la délégation de la SADC, a déclaré devant la presse que la SADC encourage tous les efforts visant à trouver une solution pacifique et durable à la crise politique actuelle dans la Grande Ile de l'océan Indien. 
Selon Dlamini, également ministre des Affaires étrangères et la coopération interaméricaine du Swaziland, la délégation a réussi à convaincre le président Marc Ravalomanana et son rival Andry Rajoelina de dialoguer. 
La délégation de la SADC, composée de représentants de l'Angola, du Mozambique et du Swaziland, est optimiste quant à un règlement pacifique de la crise politique actuelle, qui a duré deux mois, a-t-il dit. 
La mission est chargée d'évaluer la situation à Madagascar, après la présentation par le Premier ministre malgache Charles Rabemananjara d'un rapport sur la crise au sommet de l'Union africaine (UA) tenu au début du mois à Addis-Abeba. 
Le secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Augusto Salomao, avait visité Madagascar le 6 février. Il a tenté en vain de convaincre les deux rivaux de rester à la table de négociations. 
Au cours de son séjour à Antananarivo, la délégation de la SADC a rencontré le président Ravalomanana, le Premier ministre Charles Rabemanajara, le ministre des Affaires étrangères Marcel Ranjeva, des fonctionnaires de la commission de l'élection nationale, le Conseil des Eglises Chrétiennes, ainsi que des représentants de la chambre de commerce et d'industrie et des corps diplomatiques basés à Madagascar. 
Pendant ces réunions, Dlamini a déclaré, la délégation de la SADC a encouragé le dialogue politique entre toutes les parties prenantes à Madagascar et à mettre en oeuvre la politique de tolérance et de respect de la loi. 
"La SADC se félicite et soutient pleinement le processus de médiation actuellement en cours à Madagascar", a déclaré Dlamini, en ajoutant que la SADC s'est opposé à l'usage de la violence et a appelé toutes les parties concernées à s'abstenir de toutes formes de violence afin d'éviter de nouvelles pertes de vies innocentes et de destruction de biens", a-t-il déclaré. 
"La SADC va assister à la médiation entre les protagonistes à travers ses missions basées à Antananarivo et travaille également avec d'autres organisations internationales comme l'Union africaine, l'Organisation des Nations Unies et d'autres, qui ont été impliqués dans la facilitation de la paix à Madagascar", a-t- il dit. 
"La SADC reste préoccupée par la situation à Madagascar, les défis sont à surmonter, et invite la communauté internationale à soutenir les efforts de médiation à l'impasse politique dans le pays", a déclaré Dlamini. 
La visite de la délégation de la SADC a suivi les efforts de médiation faits par les Nations Unies, l'Union africaine, l'Union Européenne, la France et les Etats-Unis. 
Sous la pression internationale, le président Ravalomanana et Rajoelina ont accepté de parler d'une solution pacifique, mais à partir de différentes positions. Mais ce dernier a insisté qu'il ne pouvait parler avec le président de la mise en place d'un gouvernement de transition. 


Tribune Mada 20/02/2009
Sûreté de l’Etat : Quatre Français expulsés de Madagascar - par Rakotoarilala Ninaivo 
Avec l’aval du président de la République Marc Ravalomanana, le ministère malgache de l’Intérieur a pris le 3 février, sous la référence n°022/MI/SG/DCE/SCE, un arrêté d’expulsion concernant quatre hommes d’affaires français, officiellement accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de trouble à l’ordre public. Les quatre personnes ont été cueillies à leur domicile et mises dans un avion en direction de Paris, le 6 février.
Il s’agit du dirigeant de la société Assist Développement, Alain Moyon et son père, de Patrice Neveu et de Patrick Leloup. Selon nos sources, Patrice Neveu est un promoteur immobilier qui était intervenu récemment dans une émission de télévision de la chaîne française TF1, pour vanter le bas coût du m2 de terrain à Nosy Be. Il a déjà été expulsé de Madagascar en 2002, alors qu’il résidait à Mahajanga avec son épouse de l’époque, Nathalie Barday.
Dessous politique
Patrice Neveu est actuellement le gendre de Pascal Rakotomavo, l’ancien Premier ministre malgache. Un ancien Premier ministre qui est l’une des éminences grises du maire destitué d’Antananarivo, Andry Rajoelina selon nos sources. Patrick Leloup, quant à lui est un proche et ancien conseiller d’Alain Ramaroson, lequel est à son tour un ancien conseiller de Marc Ravalomanana, passé actuellement dans le camp de Andry Rajoelina.
Pour ce qui est d’Alain Moyon, il était en conflit judiciaire avec Maminiaina Rasolondraibe, le patron de Funreco et avait des ennuis avec des Malgaches à propos de sa demande de concession sur l’île Nosy Hara et l’archipel des Mitsio. Par contre, il bénéficiait du soutien d’Heriniaina Rabemananjara, le fils de l’actuel Premier ministre malgache Charles Rabemananjara.
Le ministère français des affaires étrangères semble vouloir minimiser ces expulsions en estimant qu’elles n’ont rien à voir avec le contexte politique actuel et qu’elles répondent simplement à des faits délictueux.


Express Mada 20/02/2009
Forces de l'ordre : Dotation de matériels anti-émeute - Teholy Martin
Hier, des éléments de l'État-major mixte opérationel (Emmo-Nat) se sont montrés avec des équipements neufs lors de la manifestation populaire menée par les partisans d'Andry Rajoelina. 
La plupart d'entre eux ont porté des gilets, des protège-tibias, des casques et des boucliers, tous flambant neufs. «Ces nouveaux équipements font partie de la nouvelle acquisition de l'Emmo-Nat, qui vient d'arriver au pays dans la nuit de mardi», a déclaré un responsable auprès du commandement de cette entité.
Cet officier supérieur a tenu a souligner hier que l'arrivée de ces matériels n'a rien à voir avec la crise politique sévissant dans le pays actuellement où l'Emmo-nat joue un rôle très important. 
Très utiles pour le maintien de l'ordre, ces matériels de fabrication chinoise avaient été commandés depuis des mois, a déclaré un colonel de l'Emmo-nat au camp de la gendarmerie à Ankadilalana, hier.
Arrivée de matériels pour l’emmo-natEn cette période de crise où les forces de l'ordre doivent s'attendre à des mouvements de foule, l'arrivée de ces matériels tombe à point nommé. « Il faut être bien protégé pour pouvoir bien protéger », souligne le colonel, coordinateur de l'Emmo-nat. 
Andry Rajoelina, 
président du « gouvenement de transition », a annoncé, hier sur la place de 13 mai, l'arrivée d'une quantité importante de cargaison d'armes qui 
serait, selon lui, utilisée pour mater le mouvement qu'il mène. Pesant 11 tonnes, ces armes auraient été débarquées à l'aéroport d'Ivato, la nuit de mardi, avant d'être stockées dans un camp militaire de la capitale.

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