MadaVôvô 2009   -  Page 1 / 2

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Les Titres de MadaVôvô du 08 mars 2009  

BigNews: Les démentis & VIVA (Radio et Télé) investi par l'Emmonat ... 

L'Edito: « Destinée... au féminin... »    ( ...  )

1. Madagascar - Démenti -  le FMI n'a pas de mandat politique (xinhua)    ( ...  )

2. Ambassade sud-africaine - Dément la présence des mercenaires (laverité)    ( ...  )

3. Relations internationales: Les ambassades démentent (tribune)     ( ...  ) 

4. Ordre public : Assaut à Ambatobe (express)    ( ...  )

5. « Le Hintsy » Le camp Rajoelina absent (midi)    ( ...  )

6. Manifestation du 04 mars 2009: l'Unicef condamne (moov)    ( ...  )

7. Repression ou maintien de l'ordre ? « 13 Mai » investie par les militaires (nouvelles)     ( ...  )

8. Madagascar: l'appel à la grève générale du camp Rajoelina peu suivi (avmaroc)      ( ...  )

9. Questions pour un champion : Nos candidats sont entrés en lice lundi dernier (midi)      ( ...  )

10. Madagascar : essouflement de l'élan au début de la grève générale (xinhua)      ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

11. Madagascar : l'UA dément un ultimatum de 15 jours au président (xinhua)    ( ...  )

12. Temoignage sur la journée au LFT Madagascar (sobika)    ( ...  )

13. Daewoo dément les informations de la presse (f&tgg)    ( ...  )

14. Madagascar : le tourisme frappé de plein fouet par la crise politique (xinhua)     ( ...  )

15. Revendication : Andry Rajolelina persiste et signe (express)     ( ...  )

16. Madagascar : le président s'engage à rétablir l'ordre (xinhua)     ( ...  )

17. Iavoloha : Le président Ravalomanana reçoit les sociétés civiles (tribune)    ( ...  )

18. Dialogue : L’Union africaine inquiète (express)     ( ...  )

19. Intervention musclée de l’Emmonat hier (midi)    ( ...  )

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08/03/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.453.11 Ar 
USD 1.943.08 Ar 
GBP 2.764.22 Ar 
CHF 1.680.21 Ar 
JPY 20.01 Ar 
ZAR 183.53 Ar 
HKD 250.53 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2488 28/02 2440
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Les démentis & VIVA (Radio et Télé) investi par l'Emmonat ...   

Fil info Sobika 

07/03/2009

23H00 : Pas d'arrestations de personnel connues suite à la prise de Viva
22H15 : Précisions : le batiment de Viva est le même que celui qui abrite la société Injet. On ne sait pas pour le moment si les bureaux de celle çi ont aussi été investis 
22H00 : Du matériel de MBS retrouvé dans les locaux de Viva ( à confirmer ). 
21H 30 : Viva a été investie par l'Emmonat après la prise du barrage

16H31: Andry Rajoelina a dit qu'il ne peut plus s'exposer au 13 mai mais que sa "lutte continue"
16H12 : Dans un communiqué, Haja André Resampa, négociateur pour Andry Rajoelina affirme que les négociations sont rompues à cause de deux points non acceptés par le camp Ravalomanana : le départ du président et la mise en place de la Haute Autorité de Transition demandée par Andry Rajoelina
16H10: Andry Rajoelina dit sur Viva avoir été victime d'une attaque avec des mercenaires étrangers . Il dit que son arrestation n'est pas une solution

06/03/2009

19H18 : Les parents d'élèves sont invités a récuperer leurs enfants aux Charmilles Ivandry. 
19H15 : Escortés par l'armée, tous les élèves externes viennent d’être évacués aux Charmilles (résidence des personnels de l’ambassade de France à Ivandry) Plus aucun élève n’est sur l’établissement 
19H02 : Odon Razanakolona sur Radio Antsiva dévoile sa position : il demande aux militaires " d'arrêter les violences " et a la population de "creer des andriamasom pokonolona dans chaque quartier". 
17H54 : Selon des parents d'élèves, les Tgvistes recherchent les enfants malagasy de personalités politiques au lycée francais. Tous les élèves restants sont confinés dans le lycée.
17H38 : Ordre à été donné par les autorités consulaires de confiner les élèves dans l’établissement, dans les salles. Les élèves reçoivent actuellement des rafraichissements, ils sont encadrés par les enseignants dans les salles ( source LFT )
17H35: Ce sont les partisants de Andry Rajoelina qui bloque la sortie des élèves du Lycée Francais et non une mesure prise par le lycée lui même
14H40 : L'Hélicoptère n'appartient pas à l'armée malgache. 

flash info Topmada 

07/03/2009

21:30 - Les forces de l’ordre de l’Emmo-Nat ont investi les locaux de VIVA (Radio et Télé) et ont levé les barrages érigés par les partisans d’Andry Rajoelina à Ambodivona 
21:00 - Andry Rajoelina affirme qu’il est “caché en lieu sûr” et qu’il ne se rendra plus sur la place du 13 Mai pour le moment
13:30 - 67Ha : Affrontements entre les résidents et des casseurs identifiés comme partisans de Rajoelina 
13:00 - Calme précaire place du 13 Mai, Analakely 
11:00 - La place du 13 Mai est quadrillé. Attroupements de partisans de Rajoelina aux alentours. 
10:00 - L’Union africaine (UA) dément l’existence de l’ultimatum de 15 jours imposé au Président Ravalomanana 
10:00 - Le représentant du FMI n’était pas présent à la rencontre de vendredi matin entre les ambassadeurs et Andry Rajoelina 
9:00 - Le chef du mouvement insurrectionnel, Andry Rajoelina, appelle ses partisans à une mobilisation place du 13 Mai 
9:00 - Le Chef de l’Etat a rencontré vendredi les représentants de la communauté internationale 

06/03/2009
19:00 - TOUS les élèves externes du LFT évacués aux Charmilles (résidence des personnels de l’ambassade de France à Ivandry) à l’aide des forces de l’ordre de l’Emmo-Nat. Plus aucun élève n’est sur l’établissement. Numéro d’urgence LFT : 034.22.415.25 (Plus de détails ici) 
18:20 - L’EMMO-NAT continue de progresser à Ambatobe, et répond par des grenades lacrymogènes aux jets de pierres des partisans d’Andry Rajoelina 
18:00 - Des partisans d’Andry Rajoelina rechercheraient des enfants de personnalités politiques
17:30 - [URGENT] Communiqué Lycée Français de Tananarive (LFT) : “Un barrage de manifestants s’est opposé au départ de l’ensemble des bus (depuis le LFT). Ordre a été donné par les autorités consulaires de confiner les élèves dans l’établissement, dans les salles”. (Plus de détails ici) 
16:20 - Heurts entre partisans d’Andry Rajoelina et forces de l’ordre à Analamahitsy/Ambatobe autour des barrages 
13:20 - Hélicoptère au-dessus d’Ambatobe 

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Destinée... au féminin...  »

    La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année , alors souhaitons bonne journée à toutes les femmes du monde .

    Dans les familles malgaches, les préférences aux fils sont encore très ressenties et cela révolte tant mon cœur de fille, de femme et de mère. Ce qui m'a motivé 

en 1999 et 2000 à écrire dans mes cahiers qui s'intitulent " Au Féminin" dont voici un extrait.

        Comme toutes les dates symboliques, la journée internationale de la femme n'a pas ses origines dans un seul fait historique. Elle symbolise, d'une part, les fruits d'un large processus de luttes, de revendications et de débats et, d'autre part, les parcours silencieux des millions des femmes dans le monde entier. 

        La référence historique principale de la journée internationale de la femme remonte aux grèves ouvrières déclenchées en 1857 et 1911 à New York alors que les travailleuses du textile protestaient contre leurs piètres conditions de travail. Un événement, en particulier, aurait marqué fortement les manifestations : le 25 mars 1911, un groupe de travailleuses qui manifestait dans une usine de textile à New York, trouve 

la mort lors d'un incendie. Elles n'ont pas pus échapper à temps. Les portes étaient fermées pour que les travailleurs ne sortent pas avant la fin de la journée de travail. 

        Une autre référence historique importante c'est la IIe Conférence Internationale des femmes socialistes, en 1910, à Copenhague, au Danemark. La leader socialiste allemande, Clara Zetkin, a proposé la création d'une journée internationale de la femme, afin de reconnaître les luttes menées par les femmes partout dans le monde.       

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, pour améliorer la situation des femmes.

    La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer ... Lire la suite Cliquez-ici  

        Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


xinhuanet.com 08/03/2009       Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Madagascar - Démenti -  le FMI n'a pas de mandat politique - Xinhua

Le Fonds monétaire international (FMI) est encore là et sera toujours là pour aider Madagascar, mais pas pour un mandat politique, c'est ce qu'a affirmé vendredi Pierre van den Boogaerd, représentant permanent du FMI sur la grande île, qui s'enfonce actuellement dans une crise politique. 
"Le FMI n'a pas de mandat politique... Nous continuons de travailler avec les techniciens de différents ministères et de la banque centrale", a souligné le représentant, cité par le journal local "Midi" publié samedi. 
Il s'est exprimé ainsi pour démentir certaines informations publiées sur des sites internet, qui ont fait état de sa participation à une réunion tenue vendredi entre des ambassadeurs et le chef de l'opposition, Andry Rajoelina. "Je me suis trouvé dans mon bureau", a-t-il déclaré. 
"Le principal objectif du FMI est d'appuyer le développement de Madagascar", a réaffirmé M. Boogaerd. 


laverite.mg 08/03/2009
Ambassade sud-africaine - Dément la présence des mercenaires -  Recueillis par Jean Luc Rahaga
L’Ambassade de la République de l’Afrique du Sud à Antananarivo apporte un éclaircissement sur cette spéculation persistante d’une éventuelle implication de mercenaires en provenance d’Afrique du Sud dans la triste situation qui prévaut actuellement à Madagascar. 
L’Ambassade déclare donc formellement n’avoir aucune connaissance de la présence de tels mercenaires et souligne que toute activité liée au mercenariat est fortement condamnée et rejetée par la politique en vigueur du gouvernement sud-africain puisque la participation de ressortissants sud-africains à de telles activités est contraire à la législation sud-africaine. Plus spécifiquement, la loi No 27 de 2006 sur l’ « interdiction d’activités liées au mercenariat et les règlements régissant certaines activités dans des pays à conflits armés » part du principe selon lequel il s’avère nécessaire d’interdire les activités de mercenariat afin de donner corps aux valeurs stipulées dans notre Constitution et à nos obligations internationales. Mais évidemment, l’Ambassade ne peut pas savoir dans le détail ce que fait chaque Sud-Africain à l’étranger. Toutefois, elle se doit de faire connaître la politique claire et nette et la position légale du gouvernement sud-africain en la matière, à savoir le rejet total de toutes activités de mercenariat. La spéculation persistante sur cette affaire et plus particulièrement sur le fait que l’Ambassade est supposée être au courant, constitue donc pour les responsables, une allégation irresponsable qui ne peut qu’engendrer de fausses idées et mettre en péril la sécurité de ressortissants sud-africains innocents à Madagascar.
Mieux, l’Afrique du Sud se joint à ses partenaires de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (Sadc), de l’Union africaine (Ua) et de la communauté internationale, en général représentée par les Nations unies pour exprimer sa confiance en la sagesse et le sens de la responsabilité du peuple malagasy permettant de trouver une solution à la grave crise que traverse le pays actuellement, une solution basée sur les principes durables de non-violence, de dialogue, de démocratie et de constitutionnalité.


tribune Mada 08/03/2009
Relations internationales: Les ambassades démentent - Recueilli par Valis 
La République populaire de Chine dément les informations relatives à des armes de guerre et des munitions importées de Chine. L’ambassade de la Chine populaire à Madagascar note que son pays n’a pas exporté ni offert des armes à l’Etat malgache. Ces informations sont véhiculées par les partisans de Andry Rajoelina et leur médias depuis quelques semaines.
A noter que l’ambassade de la République sud-africaine, elle aussi, a démenti les informations selon lesquelles des mercenaires sud africains travaillent à semer le désordre dans les rangs des partisans du mouvement Andry Rajoelina, pour le compte de l’Etat. Ces rumeurs ont été véhiculées depuis les assauts contre le site d’Ambohimitsimbina qui abrite les émetteurs radio et télé de la capitale.


Express Mada 07/03/2009
Ordre public : Assaut à Ambatobe - Iloniaina Alain 
Les forces de l’ordre ont dû intervenir hier pour libérer plusieurs centaines d’élèves du lycée français d’Ambatobe bloqués par la population. La délivrance a eu lieu après quelques heures d’affrontement.
Les forces de l'ordre ont lancé une offensive à Ambatobe, quartier où réside Andry Rajoelina, « président de la Haute autorité de la transition (HAT) ». Avec le bouclage des périmètres autour du domicile du fondateur du Tanora malaGasy vonona (TGV), le gouvernement lance un sérieux avertissement à l'ancien maire d'Antananarivo. 
Des colonnes de fumée noire sont visibles des quartiers voisins d'Ambatobe jusqu'à Ankorondrano, témoignant de l'intensité de l'opération. Et les coups de feu, qui ont retenti jusqu'à Ampasampito, ont été entendus pendant des heures en fin d'après-midi.
Et pour cause, l'opération menée par les forces de l'ordre était d'envergure. Vers 16 h 30, un convoi militaire composé de quatre voitures 4x4, deux minibus et autant de camions transportant des troupes, ont arpenté Analamahitsy. Bénéficiant d'un renfort d'éléments à bord de quatre camions supplémentaires, ils ont commencé à démanteler les barrages de fortune érigés par les partisans de Andry Rajoelina tout au long de la route menant vers Ambatobe. 
Les éléments de l'état-major mixte opérationnel (Emmo/nat) ont dû faire face à la résistance des partisans de Andry Rajoelina. Ceux-ci leur jettent des pierres, et parfois des cocktails Molotov. L'Emmo/nat a riposté par des tirs en l'air et en lançant des bombes lacrymogènes pour disperser la foule, grapillant du terrain pouce par pouce. De telles scènes se sont répétées pendant les deux heures d'affrontement. Le face-à-face a baissé d'intensité et presque cessé vers 18 h 30, le temps pour les forces de l'ordre d'évacuer les élèves du lycée français.
Un officier, présent sur les lieux, a fourni des explications officielles sur les objectifs de l'opération. « Nous avons pour mission d'enlever les barrages et d'évacuer les élèves du lycée français », a-t-il soutenu. Il n'a pas touché mot sur l'éventualité d'une arrestation de Andry Rajoelina, qui, semble-t-il, était absent de son domicile au moment de l'attaque. Or, la résidence de l'ancien maire d'Antananarivo se trouve à une centaine de mètres à 
vol d'oiseau de la « zone d'opération ». 
L'assaut du vendredi est quand même le deuxième des forces de l'ordre à Ambatobe, en moins de 24 heures. Une première intervention a eu lieu jeudi vers 22 heures. Trois camions, suivis d'autres voitures, stationnaient momentanément au rond point d'Ambatobe. Mais les militaires ont vite quitté les lieux après l'échec de la tentative d'enlèvement des bacs à ordures érigés à l'entrée du portail par un camion de la commune urbaine d'Antananarivo. 
Arrestation du « président de la HAT » ou pas, les deux attaques des forces de l'ordre font passer la crise politique à un autre stade. 
Encadré : Les élèves du lycée français bloqués 
Les élèves du lycée français ont connu une journée chaude hier. Ils ont subi d'une manière indirecte, malgré eux, l'assaut donné par les forces de l'ordre à Ambatobe. 
Une première chance d'évacuation des lycéens s'est présentée vers 14 heures. Des négociations sont engagées entre les responsables de l'établissement et les partisans de Andry Rajoelina, qui gardent les barrages. Mais le survol d'un hélicoptère, pendant un quart d'heure, suspecté par les pro-TGV de procéder à une reconnaissance des lieux, a tout fait capoter. 
Une deuxième tentative d'évacuation est prévue à 
16 h 30. Les voitures sont déjà prêtes et les élèves ont commencé à sortir des édifices scolaires comme si tout est réglé. Mais le début de l'assaut, par l'enlèvement des barrages du côté d'Analamahitsy par les forces 
de l'ordre, a obligé les lycéens à rebrousser chemin. 
Il a fallu attendre deux heures de plus pour que les 
barrages soient dégagés.


Midi Mada 06/03/2009 
« Le Hintsy » Le camp Rajoelina absent  - RAJAOFERA Eugène
Rupture. La énième rencontre des deux camps protagonistes qui s’est tenue hier dans l’après-midi à l’hôtel « Le Hintsy » à Ambohimanambola, n’a pas vu la présence des mandataires de Andry Rajoelina. 

Les trois mandataires du président Marc Ravalomanana, à savoir le président de l’Assemblée nationale Jacques Sylla, le ministre Ivohasina Razafimahefa et le sénateur Noël Rakotondramboa, y étaient. Les quatre chefs d’églises du FFKM ont rejoint également hier Ambohimanambola. Aucune explication n’a été avancée par le président du FFKM Mgr Odon Arsène Razanakolona sur cette absence du camp Rajoelina. Est-ce la rupture du dialogue ? A entendre les différentes entités qui interviennent actuellement en vue de trouver une issue à la crise actuelle, il semble qu’il y a encore de l’espoir. Le gal Guy Ratrimoarivony a, par exemple, déclaré sur les ondes d’une radio privée de la Capitale que le Président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont accepté de renouer le dialogue.
Du pain sur la planche. Officieusement, Ny Hasina Andriamanjato, Monja Roindefo et Désiré Philippe Ramakavelo ont boudé la rencontre d’hier pour dire non à l’utilisation de la force pour empêcher les manifestants d’envahir la Place du 13 mai. Or, cette utilisation de la force est l’exécution de la consigne du Président Marc Ravalomanana qui a insisté, lors du Conseil des ministres du mercredi dernier, sur la nécessité d’appliquer la loi pour « rétablir l’ordre et la sécurité ». En fait, les médiateurs des organisations internationales qui sont dans nos murs, ont du pain sur la planche. Car ramener autour de la table de négociations le Président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina n’est pas facile dans les conditions actuelles. En tout cas, trois organisations internationales sont spécialement présentes dans la Grande Ile pour aider Madagascar à sortir de la crise politique actuelle. Il s’agit de l’Union Africaine, des Nations Unies et de la SADC, à travers ses six instructeurs militaires dont la présence mercredi dernier sur la Place du 13 mai suscite jusqu’à présent des polémiques.


moov.mg 06/03/2009
Manifestation du 04 mars 2009: l'Unicef condamne - Solofo Andrianjakarivelo © DTS 
"Tout établissement scolaire doit être un lieu de paix et de sécurité", selon un communiqué de l'Unicef Madagascar condamnant les actions de certains individus. 

"L'UNICEF condamne les menaces et intimidations de certains groupes d’individus contre les élèves et les enseignants dans au moins deux établissements scolaires à Antananarivo le 4 mars 2009, et rappelle que les écoles, collèges et lycées doivent être des endroits de paix et de sécurité", selon ce communiqué de l'UNICEF Madagascar. 
Se basant sur la Convention relative aux droits de l'enfant, le bureau de l'Unicef à Madagascar rappelle que "tout enfant de moins de 18 ans a droit au respect de sa personne et de son bien être physique et psychosocial dans sa famille, sa communauté et son école; il doit être protégé contre tout acte de violence ou d'intimidation. Tout enfant a le droit à l'éducation" et lance un appel au respect des droits de l'enfant. 
"UNICEF demande à tous et à chacun de respecter les droits fondamentaux des enfants et de s'abstenir de toute action qui les mettrait en péril", selon toujours le communiqué. 
En rappel, les élèves et enseignants du CEG Antanimena ont été contraints de vider les salles de classes de ce collège public situé sur la route vers Ambohimanarina suite aux troubles occasionnés par des groupes d'individus perturbateurs. En effet, les perturbateurs les ont sommés à sortir de leur école et d'agrandir le rang des grévistes. Ne sachant quoi faire, les élèves se sont résignés à suivre tout en pleurs les fauteurs de troubles qui 

Les élèves d'un collège d'enseignement général de la périphérie d'Antananarivo © DTS

vont affronter les forces de l'ordre. Le cas du de ce colllège n'était pas unique. Autre collège d'enseignement général du côté d'Ambohipo a aussi subi cette situation, mardi dernier. 
L'UNICEF rappelle dans ce communiqué que son rôle est de défendre les droits des enfants, d'aider à répondre à leurs besoins essentiels et de leur donner davantage d'opportunités de s'épanouir pleinement en toutes circonstances. À cette fin, elle s'appuie sur les dispositions et les principes de la Convention relative aux droits de l'enfant, en vigueur à Madagascar depuis 1991, et ne prend pas position dans les conflits politiques. 
UNICEF continue à travailler dans l’ensemble du pays pour le bien-être, la survie, le développement et la protection de tous les enfants dans l'ensemble du pays. 


Les Nouvelles 05/03/2009
RÉPRESSION OU MAINTIEN DE L'ORDRE ? « 13 Mai » investie par les militaires - Manohisoa 
La place du 13 mai a été hier investie par de « nouveaux manifestants ». Les éléments de l'Emmo-nat ont quadrillé le site dès les premières heures du jour, avec visiblement pour mission d'empêcher le rassemblement populaire annoncé la veille par Andry Rajoelina. La manifestation d'hier était prévue, apparemment, pour une nouvelle « invasion » des ministères et des entreprises en vue de rameuter les employés et travailleurs au mouvement de grève générale. La présence des éléments des forces de l'ordre a été assez dissuasive, lesquels sont en même temps intervenus pour empêcher les nouvelles velléités de casse et de vandalisme. Bilan de ces interventions : 1 mort, 6 blessés et 23 arrestations.

Fidèles au rendez-vous, les partisans d'Andry Rajoelina ne s'attendaient pas à la surprise. Avec les forces de l'ordre venues sur les lieux, dès le petit matin, les manifestants n'ont pas pu accéder à la place du 13 mai. Le meeting habituel n'a pas eu lieu. 
Le déroulement du programme fixé par Andry Rajoelina, mardi dernier, ne s'est pas réalisé comme il devait l'être. Ayant prévu de se donner rendez-vous, hier à Analakely, les partisans de la manifestation n'ont pas pu accéder à la place du 13 mai. Des barrages ont été formés par des éléments de l'Etat-major mixte opérationnel- section national (Emmo-Nat) à toutes les entrées qui pouvaient mener à cette place. Résultats : personne n'avait le droit d'y accéder, le meeting du «13 mai» est tombé à l'eau. 
Sans nul doute, ce barrage avait pour objectif d'empêcher les manifestants d'organiser la descente dans des entreprises publiques et privées ainsi que dans les zones franches industrielles pour faire sortir les employés et les inciter à suivre leur «lutte pour la défense de la démocratie». Mais à première vue, la mission des forces de l'ordre visant à disperser la foule a réussi. Analakely a été plus que jamais calme hier.
Psychose
Mais cette même ambiance n'a pas été constatée partout. L'interdiction d'accès à la place du 13 mai a quand même eu des impacts négatifs pour les habitants résidant aux alentours d'Analakely. Force a été de constater que l'Emmo-nat devait intervenir dans d'autres quartiers pour disperser la foule. 
Une dispersion qui a quand même dérangé le quotidien des résidents des alentours. Les habitants de Behoririka, d'Ambohijatovo et de tant d'autres quartiers devaient, par exemple, subir les effets piquant des grenades 

lacrymogènes ou encore les bruits des grenades assourdissantes lancées par les forces de l'ordre. 
Un autre constat devrait être mentionné par ailleurs. En dépit de l'interdiction d'accès de la place du 13 mai afin que les tentatives de descente dans les différentes entreprises ne puissent se faire, quelques groupes de personnes ont quand même essayé de menacer les établissements scolaires pour en faire sortir les élèves. 
Ce genre de situation, que l'on veuille ou non, aura un impact négatif sur le moral de la population. Le fait de créer des zones rouges par-ci par-là, d'ériger des barrages dans les quartiers ou encore la succession des affrontements avec les forces de l'ordre juste après les meetings organisés sur la place du 13 mai entraîneront vraisemblablement la naissance d'une psychose sociale. 
En dépit de cette psychose qui tend à se généraliser et malgré les événements d'hier, le camp d'Andry Rajoelina n'entend pas baisser les bras. Pour ce jour, les partisans de la haute autorité pour la transition comptent reprendre leur action en organisant une mobilisation générale. 
encadre: 

- L’Union Africaine, à travers ce médiateur algérien, a donné « un délai de 15 jours au président Marc Ravalomanana pour revenir à une situation normale sous peine de ne pas avoir le Sommet de l’Union ».
- dans plusieurs quartiers de la capitale, deux radios, dont Viva, appartenant à M. Rajoelina, étaient inaudibles.
- des rumeurs sur l'arrestation des différents leaders de la Révolution orange, ont circulé hier. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont enlevé les estrades installées sur la Place du 13 mai. 


avmaroc.com 04/03/2009 
Madagascar: l'appel à la grève générale du camp Rajoelina peu suivi - ANTANANARIVO (AFP)

Le camp de l'opposant malgache Andry Rajoelina a débuté lundi, péniblement, une nouvelle phase de sa mobilisation contre le président Marc Ravalomanana, son appel à la grève générale ayant été peu suivi, tout comme son nouveau rassemblement à Antananarivo. 

Samedi, au terme d'une semaine marquée par le blocage d'un round de discussions directes entre M. Rajoelina et le président Ravalomanana, les premières depuis le début de la crise, l'opposant avait lancé un appel à une grève générale nationale et des rassemblements quotidiens. 
Mais lundi, l'activité à Antananarivo comme dans d'autres villes de la Grande Ile de l'océan Indien n'était que faiblement ralentie par cette grève générale. 
Dans la capitale de Madagascar, dans un quartier abritant plusieurs ministères, dont ceux de l'Intérieur, de l'Education nationale et des Affaires étrangères, les bureaux étaient ouverts et des fonctionnaires se rendaient au travail, a constaté un journaliste de l'AFP. 
Les taxis beiges d'Antananarivo circulaient en nombre dans un trafic dense, rendu difficile par les piétons débordant des trottoirs tandis que de nombreux commerces avaient ouvert leurs rideaux de fer, certains à moitié seulement, de peur d'éventuels débordements. 
Seul incident notable, les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour lever un des deux barrages installés par des partisans de "TGV", le surnom donné à M. Rajoelina. Une personne a été blessée dans ces opérations, selon plusieurs témoins interrogés par l'AFP. 
A Toliara, la grande ville côtière du sud-ouest du pays, l'activité était comparable à celle des précédentes semaines: les commerces étaient ouverts dans la matinée et s'apprêtaient à fermer dans l'après-midi, de crainte de pillages. 
"On ouvre avec une seule porte. A la moindre alerte, on ferme. Tout le monde est sur le qui-vive", a 

Barrage TGViste pour empecher les gens de travailler

indiqué au téléphone Yakat, 33 ans, qui tient une quincaillerie dans le centre-ville. 
Diego Suarez, dans le nord, connaissait une situation similaire, hormis la fermeture d'une partie des commerces. 
A l'image de cette grève générale peu suivie, le rassemblement des "pro-TGV" a attiré moins de 5.000 personnes sur la place du 13-Mai, au coeur de la capitale malgache. 
A la tribune, le maire destitué d'Antananarivo a déploré le fait qu'il n'avait toujours pas accès aux ondes de la télévision nationale et a appelé les opérateurs économiques de l'île à venir sur la place exprimer leur point de vue dans les jours à venir. 
Son discours, dans lequel il a reproché au chef de l'Etat de "faire la sourde oreille", a été ponctué de concerts de casseroles par ses partisans, suivant une consigne des organisateurs. 
L'appel à la grève générale et l'occupation quotidienne de la rue inscrivent un peu plus son mouvement dans le sillage de celui M. Ravalomanana, qui avait contesté le résultat du premier tour de la présidentielle en décembre 2001 pour finalement être déclaré vainqueur en juillet 2002 au terme d'une épreuve de force avec le président sortant Didier Ratsiraka. Ce dernier avait quitté Madagascar pour la France. 
Dimanche soir, l'envoyé spécial de l'ONU pour la crise à Madagascar Haïle Menkerios a assuré que "les discussions continuent" malgré "le manque de confiance" entre les deux camps, demandant la fin des provocations, aussi bien dans la rue que dans les médias. 
Fidèle à sa ligne de conduite, le président a feint d'ignorer la crise lors de son allocution hebdomadaire, exhortant la population à "continuer le travail". 


Midi Mada 04/03/2009
Culture : Questions pour un champion : Nos candidats sont entrés en lice lundi dernier - Mahetsaka
Les quatre candidats qui représenteront Madagascar au jeu « Questions pour un champion » sont déjà en terre française. La qualification pour la catégorie « Spécial langue française » étant supposée se tenir depuis lundi dernier, le 2 mars, Nivo, Al-Fetra, Joro et Iary ont quitté la Grande Ile samedi dernier. Leur séjour a été intégralement pris en charge (transport, hébergement, restauration, etc.). Il comprendra non seulement la participation au jeu, mais également des visites de la capitale et… de multiples surprises.
Diffusions. Les émissions ne seront pas transmises en temps réel. Néanmoins, tous ceux qui voudraient suivre de près l'évolution de nos ambassadeurs à ce « Questions pour un champion spécial langue française » pourront les découvrir ultérieurement. « La série de 10 émissions sera diffusée à Madagascar du vendredi 6 au mardi 17 mars sur TV5 Monde. Et l'émission consacrée à nos 4 candidats sera diffusée le dimanche 15 mars de 20h30 à 21h. Et la finale, le samedi 21 mars à 21h ». Cette dernière dont la durée est de 1h40 mais non plus de 30 min. « En ce qui concerne la diffusion sur la chaîne nationale, nous n'avons aucune information ». Tous ceux qui ne peuvent toutefois pas accéder à TV5 pourronnt assister à la soirée spéciale « Questions pour un champion spécial Madagascar », le mercredi 25 mars dans le hall de l'Aft. A ce moment, ils seront déjà de retour au pays et seront présents. Ils seront disponibles et répondront à toutes les questions.
« Questions pour un champion spéciale langue française ». En 1993, pour souligner le 5ème Sommet de la Francophonie qui se déroulait alors à l’île Maurice, la production de l’émission imagine une compétition “Francophone” faisant participer 40 candidats venant de 10 pays, pris intégralement en charge par la production à Paris pendant une semaine. La compétition "Langue Française" était née ! Depuis, à la demande des téléspectateurs, cette compétition particulièrement appréciée, est organisée chaque année, réunissant à chaque édition dix pays francophones et francophiles. Les pays, tous choisis dans l’espace francophone et francophile, pour participer à l’édition 2009, sont le Cameroun, l'Egypte, les Etats-Unis, la Finlande, le Mexique, la Slovaquie, la Tunisie, la Turquie, l'Italie et... Madagascar qui, espérons-le, remportera la victoire!


xinhuanet.com 04/03/2009
Madagascar : essouflement de l'élan au début de la grève générale - Xinhua

Les ministères et la plupart des bureaux et commerces dans la capitale malgache ont continué à fonctionner lundi malgré une grève générale que l'opposition a appelé à observer. 
Samedi dernier, le chef de file de l'opposition a appelé, devant quelques milliers de ses partisans réunis à Antananarivo, à une grève générale à partir de lundi, et ce jusqu'à la démission du président Marc Ravalomanana. 
Pourtant, cet élan du mouvement semble s'essoufler, les portes des principales institutions officielles et commerciales dans la capitale étant ouvertes, avec un dispositif de sécurité nettement renforcé, a-t-on constaté sur place. 
Sur la Place du 13 mai, haut lieu de la contestation de l'opposition, environ 1.000 à 1.500 manifestants s'y sont rassemblés, un nombre inférieur aux prévisions, selon un calcul de certains médias locaux. 
A cette occasion, le maire déchu de la capitale Andry Rajoelina a mobilisé appelé les opérateurs économiques, dont le secteur privé, à lui faire preuve de soutien lors des activités ultérieures. 
M. Rajoelina, qui a décidé de claquer la porte de négociation avec le président Ravalomanana à la suite de l'absence de celui-ci à la 4e rencontre mercredi dernier, n'a pas eu de dialogue avec la mouvance présidentielle, a confirmé un responsable au service présidentiel, sous couvert d'anonymat. 
Le calme relatif a toutefois été émaillé de quelques échaufourrés, qui ont opposé les manifestants à la police dans plusieurs quartiers de la capitale, sans qu'il n'y ait eu des débordements. 
Dans la zone entre Ambanidia et Ambohipo, les manifestants ont barré les routes pour empêcher l'arrestation de deux opposants, mais ont été dispersés par les forces de l'ordre qui ont eu recours au gaz lacrymogène, a révélé un témoin sur place. 
Deux blessés ont été hospitalisés, dont l'un se trouve dans des conditions critiques, a fait savoir à l'agence Xinhua un responsable de l'hôpital local HJRA. 
Par ailleurs, des manifestants, en quittant la Place du 13 mai, ont vandalisé les bureaux restants d'une agence de voyage près de la place, déjà brûlée pendant les pillages du 26 janvier dernier, a rapporté le site internet Sobika. 
Depuis le déclenchement de la crise politique sur la Grande Ile en décembre dernier, le bras de fer entre le président Ravalomanana et M. Rajoelina reste entier au terme des quatre cycles de négociations infructueux. 
Andry Rajoelina, président autoproclamé d'une "Haute Autorité de transition", exige la démission du président Ravalomanana. 


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2009 2009

Xinhuanet.com 08/03/2009
Madagascar : l'UA dément un ultimatum de 15 jours au président - Xinhua

L'Union africaine (UA) a démenti avoir donné un ultimatum de 15 jours au président malgache Marc Ravalomanana pour qu'il rétablisse la paix et la sécurité dans le pays, sous peine de changer le lieu de la tenue du prochain sommet du bloc continental, prévue à Madagascar dans quatre mois, a rapporté vendredi la radio privée locale, Antsiva. 
Ramtan Lamamra et Pascal Yao, arrivés mardi à Antananarivo en tant qu'envoyés de l'UA, ont réfuté une dernière information parue sur le journal local "Midi", selon laquelle l'UA a imposé un délai de 15 jours au chef d'Etat pour qu'il mette fin à son bras de fer avec le maire déchu d'Antananarivo, Andry Rajoelina, sinon le 13e Sommet de l'organisation panafricaine aura lieu ailleurs. 
Aux dires de M. Lamamra, la mission de sa délégation à Madagascar n'est pas pour parrainer la médiation, mais pour encourager le président Ravalomanana et Rajoelina à revenir à la table de la négociation, selon la radio. 
Madagascar peine à sortir de son enlisement politique, depuis la mi-décembre dernier, où la crise a éclaté à la suite à la fermeture de la télévision privée Viva, gérée par Rajoelina. La crise a donné lieu à des émeutes et à des affrontements violents depuis fin janvier, faisant de nombreux morts et blessés. 
Malgré que les négociations, lancées le 21 février, sont actuellement au point mort. Mercredi, le président Ravalomanana a durci le ton et juré de "rétablir la paix et la sécurité, en particulier dans la capitale". 
"Les forces de l'ordre vont prendre leurs responsabilités, les magistrats vont faire appliquer la loi", a-t-il déclaré. 
Jeudi, des échaufourrées sporadiques ont eu lieu à Antananarivo entre des manifestants de l'opposition et les forces de l'ordre, ces dernières ayant eu recours au gaz lacrymogène pour disperser les attroupements. 
La communauté internationale n'a pas cessé ses efforts pour faciliter le dialogue entre les deux camps. Au lendemain de l'arrivée de la délégation de l'UA, le deuxième envoyé spécial de l'ONU, Tiébilé Dramé, ancien ministre malien des Affaires étrangères, est arrivé dans le pays pour prendre le relais de son prédécesseur, Haïlé Menkerios, sous-secrétaire général aux affaires politiques de l'ONU. 


sobika.com 08/03/2009
TEMOIGNAGE SUR LA JOURNEE AU LYCEE FRANCAIS DE TANANARIVE MADAGASCAR

Ce matin du mois de mars, je fus surpris lors de mon arrivée au LFT (Lycée Français de Tananarive) par le nombre de badauds accoudés aux balustrades surplombant l’établissement.
Nous avions eu connaissance que le quartier d’Ambatobe avait connu quelques échauffourées nocturnes la nuit précédente.

Qui pouvait bien être ses spectateurs tant intéressés par notre établissement ? 
La réponse arriva dans la matinée lorsque ces spectateurs soit disant étudiants, soit disant manifestants pro TGV, mais surement malfrats… empêchèrent la sortie des élèves. Malgré tout, quelques parents purent contre espèces sonnantes et trébuchantes « délivrer » leur progéniture. 
Après négociation, ces voyous autorisent tout de même les bus des élèves à sortir du LFT ainsi que les enseignants français mais sans leur véhicule, mais interdisent cette sortie aux enseignants malgaches.. POURQUOI ??
L’administration du Lycée appuyée par les enseignants DE TOUTE NATIONALITE, rassemble les quelques 1400 élèves du Lycée et les répartissent dans les bus scolaires.. Mais les pseudo-étudiants empêchent le départ du premier bus. QUID DE LA PAROLE DONNEE ? Ce qui oblige tous les élèves à descendre des bus et à revenir dans les salles de classe.
Encadrés par leurs professeurs, les élèves attendent patiemment mais la peur au ventre que la situation se dénoue. Instruction leurs avaient été donné de se mettre à plat ventre en cas de tirs ou de déflagrations.
A la tombée de la nuit, l’Emmonat pu enfin rétablir l’ordre en chassant les fauteurs de troubles sans 

« LFT - 6 mars 2009 » Photo Lft.mg

qu’heureusement ceux-ci n’investissent le Lycée. Néanmoins, ces voyous lancèrent des pierres sur les voitures ce qui entraina pare-brise et vitre brisées. Un cocktail Molotov atterri au milieu du parking sans toutefois exploser.
Grâce à l’efficacité de l’Emmonat qui encadrée la route du Lycée jusqu’au carrefour d’Analamahitsy, le LFT pu enfin être évacué sans dommages vers la Résidence des Charmilles. Les parents soulagés purent retrouver leurs enfants quelque peu traumatisés par ces déplorables événements.
Un grand merci aux éléments de l’Emmonat…
PS : A ma connaissance, c’est la première fois dans le monde que 1400 élèves et leurs professeurs d’un Lycée Français du réseau AEFE ont été PRIS EN OTAGE par des émeutiers..
Une personne travaillant au lycée francais de Tananarive


foodvrisis & the globalland grab 08/03/2009
Daewoo dément les informations de la presse - L'Express de Madagascar - Mahefa Rakotomalala
Daewoo logistics dément l’information selon laquelle un terrain de 1,3 million d'hectares a été octroyé à titre gratuit à Daewoo.
Qui dit vrai ? La représentation malgache de la compagnie Daewoo logistics corporation (DWL) a diffusé un communiqué en reponse à des articles de la presse locale et étrangère. Des articles qui citent comme source Yong Nam Ahn, président du même groupe.
Ils parlent de l'existence d'un contrat passé entre la DWL et l'État malgache et de l’octroi à titre gratuit d’un terrain d'une superficie de totale de 1,3 million d'hectares pour un projet de maïsiculture. Selon DWL, un tel contrat n'a jamais existé jusqu'à aujourd'hui et que seule la prospection technique a été effectuée.
Moitié de la Belgique
«De plus, il n’y a pas encore eu de discussion sur les frais à payer pour l’acquisition de terrains, étant donné que ce sujet dépendra des contrats futurs. Aussi l’information diffusée sur la gratuité des terrains acquis à Madagascar par DWL est incorrecte», cite ce communiqué.
Le démenti de DWL rejoint les réponses déjà avancées à maintes reprises sur cette question par la partie malgache. Aussi bien Marius Ratolojanahary, ministre de la Réforme foncière, des domaines et de l’aménagement du territoire, que Panja Ramanoelina, ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche (MAEP) ont toujours réfuté l'existence d'un tel contrat.
«Nous attendons toujours le compte-rendu technique de DWL. Les discussions sur les modalités du contrat ne peuvent commencer que sur la base de cette étude», précise Marius Ratolojanahary, premier concerné par la gestion foncière du pays.
Les articles de presse ont fortement critiqué la décision du gouvernement malgache si un tel contrat existait réellement. Certains journalistes disent que 1,3 million d'hectares équivalent presque à la moitié de la superficie de la Belgique.
D'autres ont écrit que c'est près de la moitié de la superficie des terres arables à Madagascar. En tout cas, DWL a annulé au dernier moment un point de presse prévu hier, arguant un problème de langues.
«Les Coréens ne parlent que l'anglais. Nous avons donc décidé d'écrire un communiqué en français à la place du point de presse», déclare un responsable malgache de Daewoo.
Plusieurs questions qui auraient mis davantage de lumière sur ce sujet n'ont donc pas pu être posées. Le président Yong Nam Ahn a-t-il parlé ou pas à un journaliste ? Si la réponse est non, c'est le professionnalisme du journaliste qui travaille pour l'une des plus grandes agences de presse du monde qui serait donc remis en cause.

Encadré: Daewoo International : plainte contre Roland Ratsiraka
L'ancien maire de Toamasina et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2006 s’est, comme d’habitude, adonné à des critiques acerbes du régime qui, à ses yeux, doit être abattu. Dans son élan, il est même allé jusqu’à déclarer que la moitié de l’argent ayant servi à l’achat de Force One aurait été payé par Daewoo, en échange à l’acquisition des terrains. On a appris hier que Daewoo International a porté plainte à Paris pour diffamation et outrage contre Roland Ratsiraka.


xinhuanet.com 06/03/2009
Madagascar : le tourisme frappé de plein fouet par la crise politique - Xinhua

Le tourisme, deuxième source de devises étrangères de Madagascar, a été touché en premier lieu par la crise politique qui perdure dans ce pays de l'océan Indien depuis plus de deux mois, avec des effets socio-économiques déjà perceptibles et tangibles. 
Dans le cadre des conséquences immédiates, se confirment les annulations des réservations, avec la fermeture provisoire de certains établissements hôteliers dans ce pays insulaire. 
Un communiqué récemment publié par l'Office national du tourisme (ONTM) a fait état d'un taux d'annulation proche de 100% pour le premier trimestre 2009 et d'un taux d'occupation inférieur à 10% au niveau des hôteliers, contre 30% à 40% enregistré pendant la même période en 2008. 
Au niveau des tour-opérateurs, une mise en stand by de confirmation de circuit a été marquée, jetant ainsi une ombre sur la perspective de toute l'année. 
Vu les violences ayant touché le pays depuis le 26 janvier, l'Association des tour-opérateurs français (CETO), qui regroupe plus de 70 tour-opérateurs français, a recommandé le 7 février la suspension des départs pour Madagascar, avant de prolonger la suspension à plusieurs reprises pour la porter jusqu'au dimanche 8 mars prochain. 
Sur le plan de l'emploi, dont le tourisme est un important secteur pourvoyeur, la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM) a cité un chômage technique d'au moins 50% des effectifs toutes filières confondues. 
En outre, des dégâts collatéraux seraient visibles sur les activités des transporteurs routiers, des artisans, des agriculteurs et des pêcheurs, dont les bénéfices sont liés au développement du tourisme local, selon la même source. 
A moyen terme, tant que l'instabilité est perceptible, le changement de destination se profilera pour les touristes ayant projeté de visiter Madagascar pour l'année 2009, a indiqué un opérateur économique spécialisé en tourisme, surnommé "B.A.". 
Pour amener Madagascar sur une voie de développement viable, il faut refuser l'incertitude, l'instabilité et la déstabilisation de la Grande Ile, a souligné cet opérateur. 
Depuis le déclenchement de la crise due à la fermeture de la télévision de l'opposition par les autorités à la mi-décembre dernier, le bras de fer entre le président Marc Ravalomanana et le maire déchu de la capitale, Andry Rajoelina, s'est durci pour dégénérer en violences, faisant plus de 300 morts et blessés jusqu'ici. 


Express Mada 06/03/2009
Revendication : Andry Rajolelina persiste et signe - Iloniaina Alain 
Après deux jours de tentatives infructueuses, Andry Rajoelina continue d’inviter ses partisans à se rassembler sur la Place du 13 Mai.
Andry Rajoelina, « président de la Haute autorité de la transition (HAT) » exhorte ses partisans à ne pas baisser les bras. Il insiste sur un retour sur la Place du 13 Mai, malgré la fermeté du président Ravalomanana pour l’en empêcher. 
« La lutte continue. Les ministres de la transition vont mettre en place une organisation demain (ce jour) pour un départ à partir des arrondissements », a déclaré Andry Rajoelina, à son domicile, hier en début de soirée. « Samedi, je demande à tout le monde de porter des vêtements de couleur blanche et de venir sur la Place du 13 Mai. Nous allons organiser une sorte de marche », a-t-il continué. 
Menace de retrait
Le « président de la HAT » a encore haussé la voix, après la deuxième journée de face-à-face entre manifestants et forces de l'ordre. « Assassinat », « terrorisme » ou encore « dictature » reviennent dans sa bouche pour qualifier la situation. 
Jusqu'ici bloqué par l'intervention musclée des forces de l'ordre, Andry Rajoelina tape encore du poing sur la table. Il a annoncé sa décision de se retirer des discussions avec le camp du président Ravalomanana. « Comment peut-on discuter avec des terroristes ? », s'est-il demandé. En effet, depuis hier, l'équipe de Andry Rajoelina ne s'est plus présentée à Ambohimanambola pour continuer les débats avec les émissaires du chef de l'Etat. 
L'ancien maire d'Antananarivo se tourne enfin vers la communauté internationale qu'il compte interpeller. « Je vais rencontrer les bailleurs de fonds et les ambassadeurs demain (ce jour). Je vais leur demander s'ils cautionnent toujours un régime qui tue les gens », a-t-il expliqué. 
A l'instar du député Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du Tiako i Madagasikara (Tim), les personnalités politiques proches du pouvoir refusent de commenter les événements des deux derniers jours. « Nous sommes encore en réunion et je préfère ne pas faire de commentaire à chaud sur ce qui se passe », a expliqué le membre du bureau politique du parti présidentiel.


Xinhuanet.com 05/03/2009
Madagascar : le président s'engage à rétablir l'ordre - Xinhua

Le président malgache Marc Ravalomanana a promis mercredi de rétablir la sécurité et la paix dans la capitale, en agitation massive depuis plus d'un mois, a rapporté la radio locale. 
"Je tiens à informer tous les Malgaches que je n'accepte plus la transgression de la loi", a déclaré le président Ravalomanana lors d'une réunion du conseil de gouvernement tenue mercredi matin à Antananarivo. 
"Je demande à tous les Malgaches à respecter la loi. Je ferai mon mieux pour rétablir la paix et la sécurité en particulier dans la capitale", a-t-il dit. 
La prise de position du président intervient à la suite de l'arrivée d'une délégation de l'Union africaine (UA) à Madagascar, qui a insisté sur la nécessité de rassembler toutes les énergies pour trouver un consensus, surtout à un moment où Madagascar accueillera le 13e Sommet de l'UA prévu pour le mois de juillet. 
Selon la radio privée, Radio Don Bosco, le président a déclaré que tous ses visiteurs cette semaine lui ont demandé de prendre ses responsabilités à rétablir la paix. 
"Je vais aussi faire mes efforts pour arrêter la diffusion de toutes les fausses informations", a-t-il dit. 
"Les forces armées vont faire leur travail et je demande aux Malgaches de les informer sur des vols et des pillages éventuels dans la capitale", a-t-il ajouté. 
Les forces armées ont fermé le matin toutes les routes vers le centre-ville, théâtre des manifestations de l'opposition depuis décembre dernier, et dispersé les partisans du chef de l'opposition, Andry Rajoelina, qui ont essayé de pénétrer de force dans la Place du 13 mai. 
Rajoelina, qui s'est proclamé la prise en charge des affaires nationales au début du mois dernier, a appelé à une grève générale dans le pays, qui est entrée au troisième jour. 
Madagascar traverse actuellement une crise politique, déclenchée par la fermeture de la télévision de l'opposition par les autorités à la mi-décembre dernier. 
Depuis lors, le bras de fer entre le président Marc Ravalomanana et le maire déchu de la capitale, Andry Rajoelina, s'est durci pour dégénérer en affrontements violents, faisant plus de 300 morts et blessés jusqu'ici. 


Tribune Mada 04/03/2009
Iavoloha : Le président Ravalomanana reçoit les sociétés civiles
Le Président de la République, Marc Ravalomanana a reçu, hier lundi 02 mars 2009, au Palais d’Etat de Iavoloha, une délégation de membres de la société civile conduite par la Présidente de la Plateforme de l’organisation, Randriamampionona Lalao.

 Cette délégation était venue lui présenter les résultats d’études et de réflexions concoctées pendant quatre jours par des groupes d’intérêts de divers horizons (secteur privé, syndicats de travailleurs, société civile, églises, forces de l’ordre…), ayant pour dessein d’aller au-devant de la crise actuelle par une prise de responsabilité et de proposer des idées et des solutions, selon une vision commune à l’organisation (voir article par ailleurs).
Le Président de la République a saisi l’occasion pour réitérer sa disponibilité au dialogue. Il a de nouveau déclaré qu’« il est essentiel d’assurer la sécurisation alimentaire et l’approvisionnement des produits de consommation quotidiens ». A ce titre, le Chef de l’Etat a d’ores et déjà annoncé l’importation de 75 000 tonnes de riz et d’une cargaison de farine, tout en rassurant sur la reprise progressive des chaînes de distribution.


Express mada 04/03/2009
Dialogue : L’Union africaine inquiète - Iloniaina Alain
Deux nouveaux représentants de l’Union africaine sont arrivés hier pour faire le suivi de la mission de leur collègue Amara Essy. Ce dernier a rédigé un rapport inquiétant sur la présente situation.
Les rapports de mission d'Amara Essy, émissaire de l'Union africaine (UA) et ancien diplomate, ne sont pas rassurants. Le document déplore l'écart entre la position du président Ravalomanana et celle d’Andry Rajoelina, président de la « Haute autorité de la transition » (HAT). Cela amenuise les chances d’aboutir à une issue négociée dans le contexte actuel. 
« Les positions respectives du président malgache Marc Ravalomanana et d’Andry Rajoelina sont très figées pour le moment. Cela est inquiétant quant à la possibilité de trouver une solution rapide et pacifique à la crise (...) », a regretté Amara Essy dans son rapport, cité par l'Agence-France presse (AFP) hier. Il rappelle également que « l'UA a un rôle particulier à jouer pour éviter le chaos ».
Durcissement du ton 
L'ancien diplomate avait effectué une mission d'évaluation de la situation en février. Il est resté discret pendant son séjour à Antananarivo. Maintenant, il propose la mise sur pied d'un « gouvernement ouvert à l'opposition ». Il montre aussi sa réticence aux solutions extra-constitutionnelles. « Si les deux parties s'accordent pour des réformes dans le cadre de la Constitution, je crois que les choses peuvent aller très vite », a-t-il indiqué. 
Dans son rapport, Amara Essy a préconisé une visite de Jean Ping, président de commission à l'UA. Un déplacement du président lybien Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'organisation panafricaine, a également été proposé.
En parallèle à la publication des rapports d'Amara Essy, l'UA a dépêché Ramtane Lamamra, son commissaire à la Paix et à la sécurité, à Antananarivo. Ce dernier a une mission de « consultation avec les parties malgaches en vue de trouver une solution pacifique et négociée à la crise », selon un communiqué de l'organisation panafricaine, il y a quelques jours. 
Ramtane Lamamra a déjà rencontré le président Ravalomanana et le premier ministre Charles Rabemananjara pour délivrer un message du secrétaire général de l'Union africaine, hier. Le porteur du message de Jean Ping espère que « le Sommet (de l'Union africaine) de juillet 2009 puisse être le sommet de la célébration de la fin de la crise malgache », selon le communiqué de la 
Présidence.
Malgré les positions « très figées » du président Ravalomanana et d’Andry Rajoelina, les discussions se poursuivent quand même entre les émissaires des deux camps. Hier, ces derniers se sont encore rencontrés, sous l'égide des chefs d'Églises au sein du Conseil chrétien des églises (FFKM), assistés par Haïlé Menkerios. Mais sur le fond, aucune avancée n'est constatée. 
Sur le terrain, le ton est encore au durcissement. Andry Rajoelina a appelé à renforcer la grève générale en lançant une nouvelle organisation pour gonfler les rangs des manifestants, hier sur la Place du 13 Mai. Les manifestations en provinces s'enchaînent également.
Côté forces de l'ordre, des éléments de l'Etat-major mixte opérationnel (Emmo/nat) n'hésitent pas non plus à intervenir. C'est le cas des assauts répétés à Ambohipo pour démanteler les barrages érigés sur place. Ils accélèrent en même temps le processus d'acquisition d'armes anti-émeutes. 
Encadré : Un collectif des citoyens propose 
Des membres d'associations, de société civile, de syndicats, d'opérateurs économiques et de citoyens civils et militaires s'activent pour proposer une voie de sortie de crise. 
Lalao Randriamampionona, Madeleine Ramaholimiaso, le général Guy Ratrimoarivony ou encore Raboanarijaona se regroupent au sein du Collectif des citoyens et des organisations citoyennes. Ils ont rencontré le président Ravalomanana et Andry Rajoelina. Ils comptent également discuter avec les représentants du Conseil chrétien des Eglises (FFKM) et le représentant du secrétaire général des Nations unies. 
Les membres du Collectif des citoyens sont convenus d’une base de sortie de crise « à partir d'une solution négociée et non la force ». Ils projettent également la proposition d'un « schéma minimaliste » de sortie de crise.


Midi Mada 04/03/2009

Intervention musclée de l’Emmonat hier - Davis R
Ambohipo. 38 bombes lacrymogènes ont été utilisées, hier, afin de disperser les habitants d’Ambohipo qui ont multiplié les barrages « anti-Emmonat »
Quartier chaud. L’Emmonat est revenu dans le quartier d’Ambohipo hier, vers la fin de l’après-midi. Et ce, dans le but d’enlever les barrages « anti-Emmonat » érigés par les étudiants aux alentours du Campus universitaire. Au total, 38 bombes lacrymogènes ont été utilisées afin de disperser les habitants qui ont multiplié les barricades en apprenant que les forces de l’ordre vont arrêter les meneurs de grève. Cependant, aucun blessé n’a été enregistré lors de cette intervention musclée qui a duré un peu plus d’une heure. Il convient de noter que les forces de l’ordre n’ont pas pénétré à l’intérieur des cités universitaires. Certainement, ils ont évité les affrontements directs avec les étudiants, qui ont riposté par des jets de pierre. Au lendemain du premier affrontement entre les habitants et l’Emmonat donc, le quartier d’Ambohipo est devenu un des endroits les plus chauds de la capitale. D’autant plus que cette histoire risque de ne pas s’arrêter là car les habitants ont de nouveau érigé les barrages après que les forces de l’ordre ont évacué les lieux. 
Faire sortir les employés. A noter qu’hier matin, les étudiants résidant dans les cités universitaires ont dressé plusieurs barrages aux alentours d’Ambohipo afin de montrer leur mécontentement quant aux jets de grenades survenus lundi dernier. Au total, quatre barricades ont été installées jusqu’à Ambanidia. Les étudiants vont certainement renforcer les manifestations sur la place du 13 mai ce jour. D’autant plus que Andry Rajoelina a déclaré hier que « le mouvement va s’intensifier ». En effet, les partisans de la Révolution orange ont prévu de faire sortir les employés des ministères et des différentes entreprises installés au cœur du centre ville ce jour. « Des cars seront envoyés là-bas afin de faciliter leur déplacement », a ajouté Andry Rajoelina. Par ailleurs, il a réitéré son appel à l'endroit de tous les opérateurs économiques afin de grossir les rangs des manifestants. Et de leur demander d’apporter des banderoles. Il convient de noter également que les tenants de la « Haute Autorité de la Transition » et les chefs des partis politiques regroupés au sein de la Plate-forme de l’opposition ont déposé une requête à l’endroit des ambassadeurs résidant à Madagascar hier, en leur demandant le gel des avoirs financiers et la saisie des biens meubles et immeubles appartenant au président Ravalomanana. 

 pour secourir les enfants des rues à Madagascar

14 fevrier à Colomier (31) ... Klikeo eto>>

Les Pubs gratuites sur le

  Tranonkala Rainizafimanga

  14 fevrier à Palaiseau ... Klikeo eto  >>

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

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