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News...Mahagaga et Mahalatsa : Opération chirurgicale réussie
L’opération chirurgicale subie par les frères siamois à l’hôpital Necker
(Paris-France) hier s’est déroulée sans grandes difficultés.
Les deux frères siamois sont dorénavant séparés. Ils ont chacun leur foie.
Ils sont actuellement en réanimation et tout le monde attend qu’ils se réveillent de leur sommeil artificiel dans lequel les anesthésistes les ont plongés. L’opération aurait duré près de cinq heures.
Apparemment les estimations de « chances très élevées » des chirurgiens à partir des résultats des examens effectués sur les frères jumeaux, le lendemain de leur arrivée à Paris, sont en train d’être vérifiées.
L’équipe médicale multidisciplinaire qui a procédé à cette opération dont fait partie le Professeur Lalatiana Andriamanarivo du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona
(CHU-JRA) (Antananarivo), est confiante.
Mahagaga et Mahalatsa, accompagnés de leur mère, avaient quitté le 24 janvier dernier le Pavillon Sainte Fleur du CHU-JRA où ils ont été admis depuis la fin du mois de juin 2008 pour rejoindre l’hôpital Necker à Paris.
Tribune Mada - jeudi 5 février 2009, par Valis
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" Bien que Madagascar présente plusieurs aspects d’une démocratie moderne, ses institutions demeurent impuissantes et continuent de puiser leur autorité dans un pouvoir central dominant. La loi est appliquée par une justice qui est loin d’être indépendante, et une culture de non imputabilité parmi les Fonctionnaires favorise une pratique généralisée de la corruption.
L’accès aux informations publiques, tant pour la société civile
que pour les acteurs gouvernementaux, est inadéquat... "
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Tsy leo ve ianao fa efa isan’andro izao
No midradradradra ireo mahay
No mitabataba ny avo feo
No mivatravatra ry zareo?
Tsy sorena ve ianao fa ry zareo foana
Tsy mandreraka anao ve ny fivandravandran’izy ireo
Tsy nahatsapa ve enao fa izy ireo ihany no misy ? Fa iza marina izy
ireo?
Moa tsy olona efa
teo?
Fa ho an’izy no tadiaviny ?
Ho azy sa ho an’ny
mariny?
Fa nahoana raha miandry
Fa nahoana raha milahatra
Fa nahoana raha mifanaja
Fa nahoana raha mifandanja ?
Fa
tsy rehefa feno an’alina
Dia mihevitra ho antapitrisany
Fa rehefa mitatatata eran’onja
Dia tena ho toa teny eran-tany ?
Fa izahay koa maro an’isa
Renin-jaza, ray mpamelona
Zoky vao miana-mihary
Zandry mba te ho tafita.
Ka avelao izahay hivelatra
Ka avelao izahay hivelona
Ka avelao izahay haneho hevitra
Amin’ny fifidianana indray.
Emma
RAZAFITSEHENO de Tana ... Lire la suite
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quotidiendutourisme.com 10/02/2009
Les Echos des
Emeutes nos correspondants (
...
)
Violences à Madagascar : le Ceto suspend les départs
Suite aux dernières violences à Madagascar, le Ceto recommande la suspension des départs pour les prochains jours.
Le Ceto recommande en effet à ses TO membres d’accepter à titre commercial le report sans frais sur la même destination ou une autre destination du tour opérateur à une date ultérieure (report valable pour une période maximum de 12 mois) ou le remboursement du voyage. Ces mesures sont valables pour les départs jusqu’au dimanche 15 février 2009 inclus mais pourront être modifiées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation. La tension à Madagascar est en effet toujours vive. A Antananarivo, la garde a tiré samedi sur des partisans du maire de la capitale récemment destitué par les autorités, tuant au moins 28 personnes et en blessant 212 autres.
Madainfofr 10/02/2009 Message du Consulat
de France
- Être vigilant
- Éviter le centre ville et la zone ministérielle (lac Anosy)
- Respecter le couvre-feu
Commentaires :
- nous confirmons que la situation est très volatile et qu'elle nécessite donc une prudence accrue, sans avoir toutefois recours à un
confinement chez soi.
- 5 zones ont été déclarées "rouges" par le gouvernement : Primature,
Finances, Affaires étrangères, Défense, Petit Palais.
- les villes de province sont en général calmes.
Correspondants
à Mada 10/02/2009
salut
à tous, nous vous transmettons 1 email tombé sur notre Bal. Bon
courage - LaComm'
Allo, Serge ici Tana au rapport !
- RR
Demain au stade de Mahamasina, les partisans de la légalité et de la paix, appellent à manifester de midi à 14 heures, ie pendant le temps de pause déjeuner des travailleurs pour ne pas arrêter le travail.
Sur la place du 13 mai, le soi-disant Premier Ministre a parait-il commencé à annoncer la composition de son gouvernement, mais au beau milieu du discours, la pluie est tombée et tous les manifestants se sont dispersés, peut-être n’ont-ils même pas entendu la fin du discours
Andry Rajoelina a rencontré le représentant de l’ONU, et il lui a dit que ses conditions sont soient la tenue d’élections anticipées et en attendant la mise en place d’un gouvernement de transition, et un procès pour les responsables des évènements de samedi dernier.
Les transporteurs vont aussi faire une manifestation jeudi, pour avoir le droit de travailler en sécurité et en paix ;
Aujourd’hui, il ne s’est rien passé, en tout cas jusqu’à présent malgré l’annonce de ROINDEFO, qu’il allait placer ses ministres dans chaque ministère,
lejdd.fr 10/02/2009 Madagascar-Daewoo: Report d'un vaste projet agricole?
En raison des troubles dans l'île, qui ont fait plus de 125 morts, le groupe sud-coréen Daewo Logistics a annoncé mardi qu'il pourrait reporter son projet géant de plantation de maïs à Madagascar. Daewo prévoyait de planter du maïs sur un million d'hectares dans l'ouest de Madagascar et de produire de l'huile d epalme sur 300 000 hectares dans la partie orientale de l'île, pour une surface totale dépassant la superficie du Qatar.
rtbf.be 09/02/2009
Le
Président appelle au rétablissement de l'ordre - (Belga)
Le président malgache Marc Ravalomanana a appelé samedi au rétablissement du "calme" et de "l'ordre" à Antananarivo et dans le reste de Madagascar après la mort d'au moins 23 manifestants tués par la police.
Il a accusé l'opposition d'avoir "dépassé les bornes". "J'appelle les forces de l'ordre et la population à se donner la main pour rétablir le calme et l'ordre à Antananarivo et dans tout Madagascar", a déclaré le chef de
l'Etat sur la télévision nationale malgache. "J'adresse toutes mes condoléances aux familles de ceux qui sont morts", a-t-il ajouté. "L'autre camp a dépassé les bornes. Tout ça est arrivé malgré les pourparlers menés" en coulisses, a poursuivi le président. De son côté, le Premier ministre Charles Rabemananjara a annoncé, également sur la télévision nationale
TVM, que le couvre-feu nocturne actuellement en vigueur dans la capitale était prolongé d'une semaine.
(NLE)
france24.com 09/02/2009 L'ONU veut que les responsables des morts soient jugés
Alors que l'ONU a appelé le gouvernement malgache à traduire en justice les responsables de la mort samedi de 28 manifestants, l'ex-maire d'Antananarivo a promis dimanche de continuer la "lutte" contre le pouvoir.
AFP - Madagascar s'est enfoncée ce week-end dans la crise, le maire d'Antananarivo promettant dimanche de continuer la "lutte" contre le pouvoir au lendemain d'une manifestation de ses partisans réprimée par la garde présidentielle, qui a tué au moins 28 personnes.
Des dizaines d'habitants de la capitale se sont relayé dimanche dans les couloirs de l'hôpital universitaire à la recherche d'un proche parmi les cadavres ou les blessés.
"Moi je dis à la population que leur vie, leur sang qui a coulé, on ne peut pas les laisser tomber. La lutte continue", a déclaré, après s'être rendu au chevet de ses partisans blessés, le maire Andry Rajoelina, récemment destitué par les autorités.
"Demain (lundi), ce sera une journée de deuil national", a ajouté celui qui s'est imposé comme le principal opposant au président Marc
Ravalomanana.
La journée de samedi a sans doute marqué un tournant dans la crise ouverte depuis mi-décembre entre les deux hommes.
La garde présidentielle a en effet tiré sur des partisans d'Andry Rajoelina qui marchaient, à l'appel du maire, sur le palais abritant le bureau du président dans le centre d'Antananarivo.
"Dans les trois principaux hôpitaux de la ville, on a recensé 28 morts et 212 blessés", a déclaré à l'AFP le capitaine de gendarmerie Lala Rakotonirina. Selon une source hospitalière, "90% des blessés souffrent d'impacts de projectiles métalliques".
En tout, une centaine de personnes ont été tuées dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre M. Rajoelina et le président Ravalomanana dans la grande île de l'océan Indien.
M. Rajoelina s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population touchée par des difficultés économiques et attachée au respect des libertés publiques.
Dimanche, la situation était calme et l'activité quasi-normale dans la capitale, où des Tananariviens sont allés nombreux à la messe.
Environ 5.000 personnes ont pris part dans le calme à un culte oecuménique dans un gymnase où étaient exposés des cercueils.
Au Vatican, le pape Benoît XVI s'est déclaré "vivement préoccupé par la période particulièrement critique que traverse le pays", ajoutant que les évêques de l'île avaient organisé "une journée de prière en faveur de la réconciliation nationale et de la justice sociale".
L'ONU a elle appelé le gouvernement malgache à traduire en justice les responsables de la mort samedi de 28 manifestants, tandis que la France a condamné la violence qui "ne peut aboutir qu'à une impasse".
"Les militaires de la garde présidentielle ont tiré de sang froid sur la foule désarmée des manifestants", a dénoncé dimanche le quotidien malgache La Gazette dans une édition spéciale, évoquant "un bain de sang comme on en a rarement vu dans notre pays depuis l'indépendance" en 1960.
La fusillade de samedi est intervenue peu après un rassemblement sur la place du 13-Mai où M. Rajoelina, qui a lui-même engagé des procédures de destitution du chef de l'Etat, a pris la tête d'une "Haute Autorité de transition", censée à ses yeux remplacer le pouvoir en place.
Ces derniers développements risquent de compromettre un peu plus les efforts de la communauté internationale pour organiser une rencontre entre les deux hommes forts de Madagascar.
De sources concordantes, le sous-secrétaire général des Nations unies en charge des affaire politiques, Haïle Menkerios, arrivé samedi à Madagascar, devrait rencontrer M. Rajoelina lundi.
ouest-france.fr 09/02/2009 À Madagascar, 40 morts parmi les manifestants
Les forces de l'ordre ont tiré, hier, sur les partisans du maire d'Antananarivo qui tentaient d'investir le palais présidentiel. Au moins 40 morts et une centaine de blessés. Les hôpitaux sont débordés, la population calfeutrée.
Il est environ 14 h 30 quand les manifestants prennent position devant les grilles du palais présidentiel. La situation va dégénérer en une fraction de seconde. Après plusieurs tirs de sommation, les militaires ouvrent le feu sur la foule, pendant de longues minutes. Les rafales des AK-47 ne laissent aucune chance aux opposants postés en première ligne.
Comme on pouvait le craindre, la manifestation de l'opposition a tourné au drame, hier, à Antananarivo. Elle a fait une quarantaine de morts et une centaine de blessés, selon une source hopitalières, parmi les partisans
d'Andry Rajoelina, le maire déchu de la capitale malgache.
Les télévisions locales diffusent en boucle des images insoutenables. On y voit les corps d'hommes et de femmes, particulièrement jeunes, criblés de balles, jonchant le sol dans une marre de sang. Les sirènes des ambulances résonnent dans la capitale. L'hôpital central d'Antananarivo est rapidement submergé. Médecins et infirmières soignent à même le sol des dizaines de blessés pendant que fourgons et pick-up déposent les victimes à la morgue.
Tout avait pourtant commencé dans le calme, hier matin. À 10 h, 20 000 partisans s'étaient rassemblés
Scène de panique à Antananarivo, hier, après la fusillade qui a fait 40 morts parmi les partisans
d'Andry Rajoelina. : AFP
sur la place du 13 mai, située dans le centre-ville. Depuis décembre, Andry Rajoelina veut renverser par la rue le président malgache, Marc
Ravalomanana, qu'il accuse d'autoritarisme. Dans son discours, le jeune maire de 34 ans, s'est auto-proclamé chef d'un gouvernement de transition.
En début d'après-midi, ses partisans ont donc convergé vers le palais d'Ambotsirohatra pour y installer leur gouvernement de transition. À leur arrivée, ils se sont heurtés aux policiers anti-émeute qui bouclaient le quartier, classé « zone rouge ». Ce premier barrage de sécurité allait céder rapidement aux assauts déterminés des opposants. Antananarivo, ville morte
La nouvelle de la fusillade s'est propagée comme une traînée de poudre. Depuis, les téléphones portables sonnent à tout va. On s'appelle pour se rassurer et collecter des informations. Magasins et centres commerciaux ont baissé leurs rideaux pour se protéger d'éventuels pillages. À 16 h, les traditionnels embouteillages du samedi après-midi ont disparu. Les rues sont quasiment vides. Dans un communiqué télévisé, le Premier ministre malgache, Charles Rabemananjara, annonce le maintien du couvre-feu de 20 h à 5 h du matin, jusqu'à nouvel ordre. Difficile de dire si Antananarivo retrouvera son calme aujourd'hui.
Sébastien JENSONNY.
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Consul de Madagascar -La Reunion 10/02/2009 Les
Communiqués
A Destinataire in fine ,
Nous vous transmettons ci -après les informations officielles du lundi 09 Février 2009 .
Bonne réception et salutations distinguées.
Léa RAVOLOLONDRATAVY
Consul Général 1)- 10h30: Le Président de la République a reçu l'émissaire des Nations Unis Hailé Menkérios.
A la sortie de la rencontre, M. Haile Mekeiros a déclaré que:
Le Secrétaire Général des Nations Unies est très préoccupé de l'évolution de la situation à Madagascar qui a causé beaucoup de dégâts et des pertes en vie humaine. Il a appelé les deux parties au dialogue et a exprimé sa volonté d'aider Madagascar à trouver une solution pacifique et démocratique.
Devant les pertes de vie humaine, le Secrétaire des Nations Unies a manifesté son extrême tristesse et appelle les autorités à désigner les responsables des pertes en vies humaines. Il a affirmé que la responsabilité se trouve des deux côtés.
M. Haile Mekeiros a déclaré avoir transmis ce message au Président de la République, et que ce dernier a accepté le rôle du Secrétaire Général en tant que
facilitateur, message qu’il transmettra au bureau des Nations Unies à New York. Il affirme qu’il va rencontrer le maire cet après - midi pour délivrer le message du Secrétaire Général.
09H00: Un Conseil de Ministre s'est tenu au Palais d'Etat d'Iavoloha. Une partie du Gouvernement a été remanié. DECRET N°2009 - 154 DU 09 FEVRIER 2009
Portant sur le remaniement de la composition des membres du Gouvernement
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu le décret n°2007 - 022 du 20 janvier 2007 portant nomination du Premier Ministre, Chef du gouvernement;
Sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement;
DECRETE:
Article premier - Sont abrogées les dispositions du décret n°2008 - 427 du 30 avril 2008 en ce qui concerne la nomination du Ministre de la Défense Nationale.
Art2 - Est nommé membre du Gouvernement, en qualité de:
- Ministre de la Défense Nationale: Le Vice Amiral RANAIVONIARIVO Mamy
Solofoniaina;
Art 3 - En raison de l'urgence et conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance n°62 - 041 du 19 septembre 1962 relative aux dispositions générales de droit interne et de droit international privé, le présent décret entre immédiatement en vigueur dès qu'il aura reçu par publication par émission radiodiffusée et/ou télévisée, indépendamment de son insertion au Journal Officiel de la République
Fait à Antananarivo, le 09 février 2009 2)- ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUR L’EMISSION NY TENIN’NY FILOHAM – PIRENENA
- Dimanche 8 février :
« Mes premières paroles dans cette émission sont d’apporter toutes mes condoléances aux familles des victimes, qui ont perdu leurs proches durant les évènements de samedi.
Ce qui s’est passé est malheureux, car les gens ont été encouragés et incités à prendre le Palais
d’Etat.
Je présente toutes mes condoléances aux familles.
Une chose que je tiens à faire remarquer c’est que nous avons ce « Fihavanana » très cher à Madagascar, j’en appelle donc à la conscience de tous les responsables.
Aux journalistes, ayez conscience de vos responsabilités, ayez conscience de vos fonctions afin de ne pas inciter ou exciter les conflits, ou encore à pousser les gens à leurs pertes. Vous êtes des personnes intelligentes, écoutez votre conscience, nous sommes tous des Malgaches.
Il n’y a aucun avantage à ces conflits et personne ne sera déclaré vainqueur ou vaincu, seuls résulteront de grandes pertes pour tous.
Peuple Malagasy, il est temps pour nous tous de nous relever et de tirer les leçons des évènements qui se sont déroulés.
J’ai déjà déclaré que je suis prêt à continuer les efforts de concertation pour la reprise de la sécurité.
Ayez confiance en mes sentiments pour Madagascar, pour les Malgaches, pour mettre fin à la pauvreté à Madagascar.
Nous travaillons ensemble avec la SADC qui est venu voir et confirmer comment Madagascar va accueillir le sommet de l'Union Africaine.
Nous avons reçu les Nations Unis, qui sont prêtes à nous aider et sont venu pour voir comment soutenir Madagascar du point de vue politique, technique, social.
L'année dernière, le directeur général de l'UNICEF était à Madagascar. Pour la première fois, un rassemblement de jeunes va se tenir à Madagascar.
La Délégation dirigée par le Premier Ministre est revenue du sommet de l'Union Africaine
d'Addis Abeba, et nous a confirmé la décision des membres que Madagascar accueillera le 13ème sommet au mois de juillet. Je félicite les Malgaches de cet honneur.
J'ai conscience des efforts entrepris par la population pour reprendre le cours de leur vie normale. Beaucoup d'actions ont été entreprises comme
l'HIMO (Haute Intensité de Main d'Oeuvre) pour donner du travail aux plus vulnérables, j'invite les autres communes et les autres régions de Madagascar à en faire autant. Je rappelle au Ministère de la Décentralisation d'envoyer les subventions des régions et communes parce qu'elles ont en besoin, surtout maintenant en ces périodes de soudure et de difficultés.
Nous savons ce qui doit être fait, nous savons faire la différence entre le vrai et le faux.
A ceux qui diffusent de fausses informations, arrêtez les rumeurs, cela ne vous apportera aucun bien, pire cela affecte les autres, occasionne des craintes et
des peurs et même parfois la mort, arrêtez maintenant.
Merci aux compagnies pétrolières qui ont envoyé un communiqué qui annonce la diminution du prix des carburants pour alléger les difficultés. Merci, c'est le partenariat public privé qui s'exprime pour l'intérêt général.
J'appelle la population à aider les forces de l'ordre pour assurer la sécurité.
Nous sommes prêts à prendre notre avenir en main à partir de lundi (ce jour) pour voir comment nous pouvons travailler et produire et reprendre notre quotidien.
J'appelle les commerçants à ne pas trop profiter de la situation et à assurer le ravitaillement en
PPN. Le Ministère de l'Economie va trouver des solutions afin d’assurer ce ravitaillement.
J'apporte mon soutien à ceux qui ont été victimes des pillages, nous allons l'étudier ensemble les actions à entreprendre pour vous soutenir. » 3)- DECLARATION DU MINISTRE DE LA SECURITE INTERIEURE, dimanche 8 février 2009. Traduction libre.
En tant que premier responsable de la sécurité intérieure, je déclare , premièrement, que les forces de l’ordre mettent tout en oeuvre pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
Deuxièmement, comme il a déjà été annoncé hier samedi 7 février, des mandats d’arrêts ont été émis par le tribunal contre les responsables des émeutes et des pillages
La population est appelée à aider les forces de l’ordre dans l’exécution de ces décisions par leur collaboration et la transmission d’informations à
l’Etat Major Mixte Opérationnel (l’Emmo), qui centralisent actuellement les forces de l’ordre.
Troisièmement, il est rappelé que les décrets sur les attroupements et les manifestations sur la voie publique ainsi que sur le couvre-feu sont toujours d’actualité.
Enfin, j’appelle la population au calme et la remercie d’avance pour sa prise de responsabilité. 4)- DECLARATION DU CHEF DE REGION ANALAMANGA, dimanche 8 février 2009. Traduction libre.
Face aux évènements du samedi 7 février devant le Palais d’Etat d’Ambohitsirohitra ayant fait beaucoup de victimes et occasionnés de nombreux dégâts :
Nous présentons nos condoléances aux familles et souhaitons le rétablissement rapide des blessés.
Nous appelons la population à apporter leur soutien aux forces de l’ordre pour la reprise de la sécurité. Des mandats d’arrêts sont déjà lancés contre les responsables des émeutes.
Nous appelons la population à être vigilante face aux rumeurs et fausses informations qui circulent surtout ceux qui incitent les conflits entre
malagasy.
Nous rappelons que le couvre-feu dans la région Analamanga de 20h à 05h reste en vigueur. 5)- DECLARATION DU PREFET DE POLICE, dimanche 8 février 2009. Traduction libre.
Face à la situation qui prévaut dans le pays et aux problèmes causés à la population dans la commune urbaine d’Antananarivo, en vue de satisfaire les besoins de la population au niveau des bureaux publics, la Préfecture de Police appelle tous les fonctionnaires à travailler normalement.
Un Président de Délégation Spéciale est déjà mis en place. Cette Délégation Spéciale est à pied d’œuvre dans la gestion des affaires de la commune, les 6 districts travaillent normalement ainsi que les 192
Fokontany, afin de satisfaire la population.
Nous devons travailler avec les forces de l’ordre et aider à assurer la sécurité et la sûreté dans la commune urbaine d’Antananarivo.
Nous espérons et croyons en la conscience de chaque fonctionnaire pour assurer leur fonction courante.
afp 10/02/2009 Madagascar: démission de la ministre de la Défense, hommage aux victimes
- ANTANANARIVO (AFP)
La ministre de la Défense de Madagascar a démissionné pour dénoncer la mort de 28 personnes lors d'une manifestation d'opposants à Antananarivo, où plus de 5.000 personnes ont rendu lundi hommage dans le recueillement aux victimes à l'appel du maire destitué Andry
Rajoelina.
Un peu plus tôt, le Conseil des ministres avait avalisé la démission de la ministre de la Défense, en nommant son successeur, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, jusqu'à présent directeur de cabinet militaire auprès de la présidence.
"Selon ce qui avait été convenu au niveau du gouvernement, les forces de l'ordre étaient censées protéger la population et ses biens", a écrit la ministre de la Défense Cécile Manorohanta, dans un texte daté de dimanche ajoutant: "Après tout ce qui s'est passé, je décide de ne plus faire partie de ce gouvernement à partir de ce moment".
Au moins 28 personnes ont été tuées et 212 blessées samedi à Antananarivo par la garde présidentielle qui a tiré sans sommation sur les partisans du maire destitué de la capitale, engagé dans une épreuve de force avec le régime.
La garde présidentielle a tiré sur la foule qui marchait sur le palais abritant le bureau du président dans le centre d'Antananarivo.
Lundi, la presse malgache, étalait en une une indignation quasi-unanime: "Bain de sang", "carnage", "boucherie".
En tout, une centaine de personnes ont été tuées à Madagascar dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre M. Rajoelina - démis de ses fonctions de maire par le gouvernement - et le président Marc
Ravalomanana.
Dans le même temps, la communauté internationale, peu écoutée jusqu'à présent, poursuivait ses efforts pour éviter que la situation ne dégénère encore plus et tenter d'organiser un dialogue entre MM. Rajoelina et
Ravalomanana.
L'émissaire dépêché à Madagascar par le secrétaire général de l'ONU a réclamé lundi "une solution pacifique et démocratique" à la crise lors d'un entretien avec le chef de l'Etat, a indiqué un communiqué de la présidence malgache.
L'émissaire de l'ONU, Haïlé Menkerios, a ensuite rencontré M. Rajoelina à son domicile.
Selon un communiqué des Nations unies diffusé à Antananarivo, le maire a déclaré qu'il acceptait le principe d'un dialogue "mais à condition que ce dialogue aboutisse soit à une élection présidentielle soit à un régime de transition".
L'Union africaine a de son côté annoncé l'envoi imminent d'un émissaire, l'ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères Amara Essy, pour essayer d'instaurer un dialogue, en appelant une nouvelle fois les "parties malgaches (...) à la plus grande retenue".
Quant au secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet, il a annoncé qu'il se rendrait mercredi à Madagascar avec une délégation de la Commission de l'océan Indien (Comores, France, Madagascar, Maurice, Seychelles) afin de plaider pour une issue pacifique à la crise.
La fusillade de samedi a profondément choqué les Tananariviens: plus de 5.000 d'entre eux se sont recueillis lundi sur la place du 13-Mai, où étaient exposés les cercueils de quatre des victimes, avant de se disperser dans le calme.
A cette occasion, M. Rajoelina a appelé ses partisans à se rassembler mardi matin sur la place.
La foule avait auparavant accompagné les cercueils dans une procession partie d'un gymnase jouxtant le stade municipal.
"J'étais toujours resté neutre avant samedi, mais plus maintenant", a expliqué Thaina Randrianalison, un étudiant de 26 ans rencontré dans le cortège.
M. Rajoelina, qui s'est autoproclamé en charge de la gestion des affaires du pays, s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population touchée par des difficultés économiques et attachée au respect des libertés publiques.
xinhuanet.com 10/02/2009 Madagascar : dons des Chinois aux blessés de l'émeute
- Xinhua
Des représentants des ressortissants chinois à Madagascar ont donné lundi un don de 5 million d'Ariary (plus de 2.500 dollars américains) à l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) pour aider à soigner les personnes blessés dans l'affrontement sanglant de samedi dernier.
Shang Liang, vice-président de l'Association des commerçants et entrepreneurs chinois à Madagascar, et ses collègues ont aussi offert de biens de nécessité à l'hôpital.
"Notre association a lancé une mobilisation pour des dons ce matin, et cette première provision est collectée dans moins d'une demie heure qui suit", a affirmé M. Shang.
Mme Nirina Randrianandraina, chef de la communication de la cellule de crise à
l'HJRA, a exprimé ses remerciements.
"Nous sommes très touchés. Depuis samedi, beaucoup de communautés étrangères ont apporté leur aides aux blessés, nous espérons que les victimes de cette tragédie seront rétablies de tout notre possiblité", a-t-elle dit.
Plus de 200 victimes ont été envoyés à l'HJRA et à un hôpital voisin suite aux conflits entre les manifestants et les soldats qui gardent le palais présidentiel samedi dernier.
Selon des informations non officielles, une quarantaine de personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées lors de la fusillade de samedi devant le palais présidentiel.
french.cri.cn
09/02/2009 Ban Ki-moon déplore
la violence à Madagascar - cri
Le secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-moon a déploré dimanche la nouvelle flambée de violences à
Madagascar qui auraient fait au moins 28 morts et des dizaines de
blessés, et a appelé les autorités malgaches à traduire en justice
les responsables. ?
Dans
un communiqué publié à New York par sa porte-parole Michèle
Montas, M. Ban a déploré "la violence et le manque de retenue
de toutes les parties, ce qui a mené à cette tragédie".??
Le
secrétaire général a qualifié samedi les violences à Madagascar
d'"événements tragiques" et a présenté ses
"profondes condoléances au peuple malgache". ?
"Le
Secrétaire général appelle les autorités malgaches à mettre en
oeuvre d'urgence un processus pour que tous les responsables soient
traduits en justice", ajoute le communiqué. ?
"Le
secrétaire général appelle toutes les parties concernées à résoudre
leurs différends par des moyens pacifiques et démocratiques et par
une attitude responsable de la part des dirigeants", précise le
communiqué. ?
"Le
Secrétaire général est disposé à fournir tous les soutiens nécessaires
pour obtenir une solution rapide et pacifique à cette crise",
poursuit le communiqué. ?
La
porte-parole de M. Ban a fait savoir jeudi qu'"à l'invitation du
gouvernement malgache, il a dépêché Haile Menkerios, Sous-Secrétaire
général aux affaires politiques, pour évaluer la situation dans le
pays et réfléchir à ce que les Nations Unies pourraient faire pour
aider à prévenir les violences et contribuer au retour de la paix et
de la stabilité à Madagascar".??
M.
Menkerios est actuellement à Madagascar jusqu'au 10 février où il
rencontrera des responsables du gouvernement et d'autres parties
concernées, selon un précédent communiqué de l'ONU.??
Selon
la presse malgache, au moins 28 personnes ont été tuées samedi
alors que les gardes présidentielles ont ouvert le feu samedi sur les
manifestants de l'opposition près du Palais présidentiel à
Antananarivo.?
Exprimanoo.com
09/02/2009 Madagascar : Le FMI stop ses aides pour Madagascar
Le Fond Monétaire International vient de décider de ne pas donner au pays le cinquième versement de son aide pour la Facilité de la Réduction de la Pauvreté et de la Croissance
(FRPC) d'un montant de 12 millions de dollars. La cause officielle est encore une fois le financement opaque de l'avion présidentiel Air Force One de Marc
Ravalomanana. Quant à la cause officieuse…
Le 9 janvier dernier, le FMI avait, représentée à Madagascar par Pierre Van Den
Boogaerd, déclaré attendre une note explicative de la Direction du Budget malgache pour savoir d'où exactement proviennent les fonds qui ont été levé pour l'achat d'un montant de 60 millions de dollars de Force One,
l'avion-joujou du Président Marc Ravalomanana. Le Ministère du budget avait alors annoncé un report de crédit non utilisé en 2008, ainsi qu'il avait quelques jours plus tard fait mention de l'achat de la moitié de la somme (soit 30 millions de dollars) par Marc Ravalomanana lui-même. Il faut croire que ces explications scabreuses n'ont pas réussit à convaincre le Fond Monétaire Internationale.
En décidant de bloquer un versement de 12 millions de dollars, le FMI indique clairement son désaccord avec la politique budgétaire de Marc Ravalomanana. Que cela intervienne en pleine crise politique, à un moment où justement ce dernier est fragilisé par l'insurrection menée par Andry Rajoelina est-elle un hasard ?
Toujours est-il que les conséquences de ce blocage du FMI sont lourdes. Car c'est bien plus que les 12 millions de dollars du FMI qui vont passer sous le nez du gouvernement malgache. En effet, la décision du FMI fait boule de neige avec tous les autres bailleurs de fonds de Madagascar. L'Union Européenne, la Banque Mondiale, l'Agence française de développement, la Coopération Allemande, tous ces organismes qui versent un montant considérable d'aide à Madagascar chaque année (35 millions de dollars d'après RFI) ont décidé eux aussi de fermer les robinets.
Plus qu'une réelle suite aux mesures prises par le FMI, ne serait-ce pas là une inflexion du soutien envers Marc Ravalomanana de la part des institutions internationales, à un moment décisif dans la crise politique qu'il connaît aujourd'hui ?
Express
Mada 09/02/2009 Chaque camp blâme l’autre
- Lova Rabary-Rakotondravony
Malgré les morts et les blessés, les discours des deux camps sont loin de prôner l’apaisement. Ils se rejettent la responsabilité.
La tension ne semble pas près de s’apaiser. Alors que le bilan de la crise politique de 2009 vient de s’alourdir d’au moins 28 autres morts et de plus de 200 blessés, les deux camps ne donnent aucun signe de fléchissement.
Dans leurs interventions radiodiffusées, les deux principaux protagonistes, le président Ravalomanana et Andry
Rajoelina, se sont mutuellement rejeté la responsabilité du massacre de samedi dernier devant le palais d’État
d’Ambohitsorohitra, à Antananarivo. Le chef de l’État a reproché au fondateur du Tanora malagasy vonona (TGV) d’avoir conduit ses partisans à la potence, tandis que l’ancien maire
d’ Antananarivo a accusé le président de la République d’avoir fait tirer sur la foule par des tireurs d’élites et des commandos.
« Il (Andry Rajoelina) a amené les gens à venir prendre le palais présidentiel, ce qui est une chose inadmissible, alors qu’il ne les maîtrise pas », a déclaré le chef de l’État dans un communiqué radiodiffusé et télévisé diffusé en boucle sur les chaînes nationales et sur les ondes de ses radios. Mais «vous avez les mains tâchées du sang de vos compatriotes », a, de son côté, clamé Andry
Rajoelina, d’une voix enrouée, sur la télévision Viva. « Il n’y avait personne à protéger dans le Palais, et la défense des bureaux qui s’y trouvent ne nécessitait pas autant de sang versé », a-t-il ajouté.
Deuil national
Hier, dans la cour de l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona, où il a rendu visite aux blessés, l’ancien maire a encore laissé libre cours à sa colère. « Partout dans le monde, les forces de l’ordre lancent d’abord une sommation avec l’aide d’un matériel de sonorisation puis dispersent la foule avec des grenades. Or, samedi, ils ont immédiatement procédé à des tirs en rafales », a-t-il dénoncé. Très remonté contre le chef de l’État, le fondateur du TGV annonce la poursuite de la lutte
« jusqu’à la victoire finale ».
Le gouvernement, de son côté, tente, tant bien que mal de rassurer l’opinion. « Des mandats d’arrêt ont déjà été émis par la Justice contre les responsables des troubles et des saccages», a déclaré le ministre de la Sécurité intérieure, Désiré
Rasolofomanana. Ce dernier a par ailleurs appelé la population à « prêter main forte aux forces de l’ordre en donnant toutes informations utiles aux enquêtes ».
« Les Malgaches doivent plus que jamais s’écouter», a prêché le Premier ministre, Charles
Rabemananjara, quelques heures après la fusillade. Mais en attendant que les deux parties trouvent un terrain d’entente, le bras de fer se poursuit.
Andry Rajoelina annonce une journée de deuil national, tandis que le pouvoir central, par le biais du préfet de police de la ville d’Antananarivo, Edmond
Rakotomavo, prône un rapide retour à la normale. « Les fonctionnaires sont invités à poursuivre leur travail quotidien afin de satisfaire les besoins de la population», a-t-il enjoint.