MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 12 mars 2009  

BigNews: Les désinformations et les démentis ... 

L'Edito: « Destinée... au féminin... »    ( ...  )

1. Manifs des partisans de la légalité « Défendre les ministères » (tribune)     ( ...  )

2. La maison du PDS Guy Rivo Randrianarisoa pillée, puis incendiée (midi)     ( ...  )

3. Ankadifotsy : Le domicile de Mamy Rakotoarivelo pillé (tribune)     ( ...  )

5. Madagascar : Rajoelina boycottera les assises de sortie de crise (lepoint)     ( ...  )

6. Ra8 et Tgv « invités » à Dakar par Wade pour des négociations de paix (ouestaf)     ( ...  )

7. trois jours d'assises nationales du 12 au 14 mars pour le dénouement de la crise (xinhua)     ( ...  )

8. « Un seul commandement au sein de l'Armée » (midi)     ( ...  )

9. Madagascar: L'armée s'en mêle (lejdd)     ( ...  )

10. Journée Internationale de la Femme (midi)   ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

11. Pillages : Des centaines de millions d'ariary de dommages (midi)      ( ...  )

12. Apres la mutinerie: La pagaille dans l’armée (nouvelles)     ( ...  )

13. Ampahibe : Le ministre de la Défense, forcé à la « démission » (tribune)      ( ...  )

14. BBC: L'ONU dément abriter Rajoelina, protégé par la France (bbc)       ( ...  )

15. le chef d'état-major dit que le commandement de l'armée reste unique (xinhua)      ( ...  )

16. Editorial : Marc Ravalomanana : affaibli par ses propres erreur (tribune)      ( ...  )

17. Ankadimbahoaka : Attaque contre CAPSAT, le général Randriamamory dément (midi)       ( ...  )

18 Le TGV va-t-il continuer à dérailler ? (tribune)      ( ...  )

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12/03/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.469.68 Ar 
USD 1.945.97 Ar 
GBP 2.702.08 Ar 
CHF 1.685.70. Ar 
JPY 19.78 Ar 
ZAR 185.24 Ar 
HKD 250.90. Ar
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2488 28/02 2440
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Destinée... au féminin...  »

    La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année , alors souhaitons bonne journée à toutes les femmes du monde .

    Dans les familles malgaches, les préférences aux fils sont encore très ressenties et cela révolte tant mon cœur de fille, de femme et de mère. Ce qui m'a motivé 

en 1999 et 2000 à écrire dans mes cahiers qui s'intitulent " Au Féminin" dont voici un extrait.

        Comme toutes les dates symboliques, la journée internationale de la femme n'a pas ses origines dans un seul fait historique. Elle symbolise, d'une part, les fruits d'un large processus de luttes, de revendications et de débats et, d'autre part, les parcours silencieux des millions des femmes dans le monde entier. 

        La référence historique principale de la journée internationale de la femme remonte aux grèves ouvrières déclenchées en 1857 et 1911 à New York alors que les travailleuses du textile protestaient contre leurs piètres conditions de travail. Un événement, en particulier, aurait marqué fortement les manifestations : le 25 mars 1911, un groupe de travailleuses qui manifestait dans une usine de textile à New York, trouve 

la mort lors d'un incendie. Elles n'ont pas pus échapper à temps. Les portes étaient fermées pour que les travailleurs ne sortent pas avant la fin de la journée de travail. 

        Une autre référence historique importante c'est la IIe Conférence Internationale des femmes socialistes, en 1910, à Copenhague, au Danemark. La leader socialiste allemande, Clara Zetkin, a proposé la création d'une journée internationale de la femme, afin de reconnaître les luttes menées par les femmes partout dans le monde.       

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, pour améliorer la situation des femmes.

    La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer ... Lire la suite Cliquez-ici  

        Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Tribune Mada 12/03/2009             Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )

Manifs des partisans de la légalité « Défendre les ministères » par Valis 
Après la marche du mardi 10 mars, pour un sit-in devant l’ambassade de France qui a dégénéré, les partisans de la légalité ont tenu un meeting dans le calme devant le stade municipal de Mahamasina. Ils ont ensuite entrepris une marche vers les ministères à Anosy pour empêcher les partisans de Andry Rajoelina d’installer leurs ministres. C’est, d’après eux le programme des partisans de Andry Rajoelina pour cette journée du mercredi. Comme ces derniers ont décidé de demeurer sur les avenues de l’Indépendance à Analakely, le risque d’affrontement était écarté. Le sit-in devant ces ministères s’est achevé dans le calme.


Midi Mada 12/03/09

La maison du PDS Guy Rivo Randrianarisoa pillée, puis incendiée
Horreur. Scènes de pillage et actes de vandalisme. La capitale continue à vivre toujours l’horreur. Ampasampito, hier, Tanjombato et ses environs avant-hier. Sans compter les jours précédents.

Hier, vers 14 heures 30 minutes, la maison du PDS de la capitale Guy Rivo Randrianarisoa, sise à Ampasampito, a été la cible d’une bande de casseurs. Le bilan est très lourd. La demeure a été pillée puis saccagée. Deux voitures qui se trouvaient dans la cour ont été incendiées. Heureusement, personne ne se trouvait sur place quand cet acte de vandalisme a eu lieu. Aucune perte en vie humaine n’est donc à déplorer. On apprend, en début de soirée, que la maison a été entièrement détruite par le feu.
Il était 14 heures quand les habitants des quartiers de Behoririka, Andravoahangy, Anjanahary ont remarqué le déplacement de centaines, voire d’un millier d’individus, via le centre ville, qui se dirigeraient vers la partie Nord-Est de la capitale, vers Ampasampito. La circulation a été bloquée engendrant une panique générale parmi les automobilistes. Voyant cette masse humaine, principalement composée de jeunes qui vociféraient, commerçants et autres propriétaires de petites épiceries ont vite fait de fermer boutique, de peur d’être volés. Arrivés à Ampasampito, ces individus 

ont convergé vers la maison en question. Selon le gardien du lieu, ils ont commencé à démolir le portail et cela pendant au moins une quinzaine de minutes. Parmi eux, il y en a qui ont trouvé d’autres accès derrière la bâtisse, selon toujours notre source. Ne pouvant rien faire, le gardien a fini par quitter les lieux après avoir verrouillé portes et fenêtres.
Et le pillage a commencé, chaises, lits, réfrigérateur et autres objets ont été emportés. L’intérieur de la maison était sens dessus dessous. Ne pouvant pas transporter les autres mobiliers et les appareils sanitaires, les casseurs les ont détruits tout simplement. Ensuite, ils ont incendié les deux voitures qui se trouvaient dans la cour. Leur acte terminé, ils ont quitté les lieux sous les regards des habitants du quartier visiblement terrorisés. 
Des éléments de la police nationale sont arrivés sur place pour parer au plus pressé, empêcher ces individus de détruire ou brûler la station service qui se trouve juste à côté. 


Tribune Mada 12/03/2009
Ankadifotsy : Le domicile de Mamy Rakotoarivelo pillé -  par Valis 
Le domicile de Mamy Rakotoarivelo, député élu dans la capitale, a été victime de pillage ce mercredi 11 mars en milieu d’après-midi. Un groupe de jeunes gens a escaladé la muraille qui sert de clôture et a par deux fois saccagé la maison d’habitation. Malgré les tirs de sommation des gardiens des lieux, les vandales n’ont pas reculé. Ils ont volé mobiliers et autres effets vestimentaires. Seule l’arrivée d’un camion des agents de Police a pu arrêter le pillage.
Une vingtaine de pilleurs ont été arrêtés par les forces de l’ordre et les habitants des environs.
Craignant un autre incendie après celui à Ampasampito du domicile du président de la Délégation de la Commune urbaine d’Antananarivo, Guy Rivo Randrianarisoa, mardi 10 mars, les pompiers ont eux aussi été dépêchés sur les lieux.
Des pilleurs ont également tenté de sévir du côté de la route Digue. Ils ont voulu prendre d’assaut le magasin Score dans l’après-midi. Mais l’arrivée des forces de l’ordre les a dissuadé.
A noter que les pilleurs dressent des barrages pour empêcher la circulation avant de s’attaquer à la cible.


lepoint.fr 12/03/2009
Madagascar : Rajoelina boycottera les assises de sortie de crise - lepoint.fr (source AFP)

L'opposant malgache Andry Rajoelina, en conflit ouvert avec le président Marc Ravalomanana, refuse de participer aux "assises nationales" de sortie de crise qui doivent débuter jeudi à Antananarivo. "C'est un refus catégorique", a affirmé l'un de ses porte-parole, Augustin Andriamananoro, en avançant trois raisons. En premier lieu, les partisans du maire destitué de la capitale considèrent que le Conseil des Églises malgaches, médiateur dans le conflit, "n'est pas crédible pour organiser ce genre d'assises". En outre, "le climat n'est pas serein pour organiser une telle réunion". Enfin, "tout est monté de toutes pièces" dans ces assises, a jugé sans autre précision le porte-parole, réaffirmant que Ravalomanana devait "quitter le pouvoir". 
Ravalomanana : "Je suis humain et j'ai fait des erreurs" 
L'initiative de ces assises a été prise par le chef d'état-major de l'armée, le général Edmond Rasolofomahandry, qui a fixé mardi un ultimatum de 72 heures aux "décideurs politiques" du pays pour mettre fin à la crise, faute de quoi l'armée prendrait "ses responsabilités pour faire fonctionner les affaires nationales, pour préserver les intérêts supérieurs de la nation et l'unité nationale". 
Andry Rajoelina, qui vit caché depuis une tentative d'arrestation la semaine dernière, est placé sous la protection des Nations unies, après avoir passé plusieurs jours à la résidence de l'ambassadeur de France à Madagascar. De son côté, Ravalomanana a reconnu mardi des "erreurs" dans la gestion de la crise. "Je suis humain et j'ai fait des erreurs. Je fais appel à la population, les assises nationales seront un évènement majeur pour le pays", a-t-il plaidé dans une allocution à la télévision nationale. 

Ces derniers jours, Andry Rajoelina, destitué début février de son poste de maire d'Antananarivo, a exprimé à plusieurs représentants de la communauté internationale ses inquiétudes sur sa sécurité © XU SUHUI / MAXPPP

"Il est important que cette réunion ait lieu, qu'elle puisse apporter des solutions à la crise." Il s'est dit "prêt à écouter" pour trouver une issue à la crise affirmant à nouveau être "le garant de la Constitution". Le ministre de la Défense, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo - confronté à une mutinerie dans une caserne de la capitale depuis dimanche - a annoncé sa démission.


ouestaf.com 12/03/2009
Ravalomanana et Rajoelina « invités » à Dakar par Wade pour des négociations de paix 
Ouestafnews - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a invité à Dakar le président Marc Ravalomanana de Madagascar et le jeune opposant Andry Rajoelina, pour des « négociations » de paix, a annoncé le gouvernement sénégalais ce 11 mars à Dakar. 
« La situation actuelle rend toute médiation sur place (à Madagascar) délicate, le Président de la République invite les deux parties à venir à Dakar pour procéder à des négociations pouvant aboutir sur une paix durable », affirme un communiqué du gouvernement sénégalais transmis à Ouestafnews. 
Cet appel du président sénégalais fait suite à une demande du président malgache, selon la présidence sénégalaise qui avait déjà annoncé il y a moins d’une semaine avoir reçu une demande similaire de Rajoelina, le maire « destitué » d’Antanarivo, la capitale malgache. 
Aucune date, n’a été annoncée de source officielle quant à la date à laquelle le président sénégalais souhaiterait entamer sa médiation. 
Contacté par Ouestafnews une source gouvernementale s’est contentée de promettre de « plus amples informations » pour plus tard. 
Madagascar est en proie à une grave crise politique qui oppose depuis la fin de l’année dernière le chef de l’Etat au maire d’Antanarivo. Cette a été à l’origine de scènes de violence dans le pays et a déjà fait plus d’une centaine de morts, alors que l’armée menace de prendre le contrôle de la situation si les deux hommes n’arrivaient pas à s’entendre. 
Mi-février, le président Wade avait indiqué une première fois avoir été invité à offrir sa médiation dans ce bras de fer, mais sans préciser quelle partie avait formulé la demande. 
Puis le 5 mars, en Conseil des ministres, il avait précisé avoir été approché par le jeune opposant pour aider à résoudre la crise. 
Depuis décembre 2008, un sérieux contentieux oppose le président de Ravalomanana au jeune maire de la capitale de son pays, Andry Rajoelina, qui à l’origine protestait contre la fermeture de sa chaine de télévision privée. 
Avec l’aggravation de la crise, l’opposant a annoncé la formation d’un « gouvernement » parallèle estimant illégitime celui de Ravalomanana et ce dernier a annoncé sa décision de destituer l’élu local de son poste de maire de la capitale. 
Le 26 janvier, la crise à pris une tournure violente marquée par des manifestations de rue. Ont alors suivi des scènes de pillage et de répression policière et plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans la capitale ainsi que dans d’autres localités de la grande île. 
Cette crise n’est pas sans rappeler celle qui avait permis à Marc Ravalomanana, lui même ancien maire de la capitale, d’accéder au pouvoir en 2001 à la suite d’élections contestées qui avait conduit à un bras de fer l’ayant opposé à l’ancien président Didier Ratsiraka. 
A l’époque le chef de l’Etat sénégalais, fraîchement élu de manière démocratique l’année précédente jouissait encore d’une grande aura en Afrique et il avait obtenu le soutien de ses pairs pour conduire la médiation. Il avait ainsi réussi à amener les deux parties à Dakar et conduit une médiation conclue de manière fructueuse. 
Ouestaf News


Xinhuanet.com 10/03/2009 
Madagascar : trois jours d'assises nationales du 12 au 14 mars pourle dénouement de la crise - Xinhua

Le Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM), organisation influente dans la Grande Ile et joue le rôle de médiateur depuis le début de la crise politique dans le pays, a annoncé lundi la tenue d'une conférence nationale, du 12 au 14 mars, pour le dénouement de la crise. 

Le président du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar ( FFKM), Odon Razanakolona, a appelé lundi toutes les parties à oeuvrer à l'instauration d'un climat apaisé en vue de préparer le terrain pour ces trois jours d'assises, dans l'espoir de trouver une issue à la crise que traverse actuellement le pays. 
"Le FFKM et l'ONU invitent tous les acteurs publics malgaches à observer une trêve pour donner toutes les chances de succès aux prochaines assises qui vont se dérouler du 12 au 14 mars 2009", a fait savoir l'archevêque. 
Il s'est exprimé ainsi lors d'une conférence de presse conjointe, tenue lundi après-midi en présence de l'envoyé spécial de l'ONU à Madagascar, Tiébilé Dramé, ancien chef de la diplomatie malienne, ainsi que des représantants du corp diplomatique. 
Aux dires de M. Razanakolona, les représentants du président Marc Ravalomanana et du chef de l'opposition Andry Rajoelina s'étaient rencontrés régulièrement et ont tenu des discussions constructives sur les moyens de dénouer la crise. 
Les deux délégations ont toutes jugé nécessaire que l'examen des propositions de sortie de crise se poursuive au sein d'un groupe plus élargi, constitué de représentants de toutes les forces sociales, économiques et politiques de la nation malgache. 
Les prochaines consultations se dérouleront sous l'égide du FFKM avec le soutien de l'ONU et de la communauté internationale, a dit M. Razanakolona. 

Pour sa part, M. Dramé, arrivé le 4 mars à Madagascar pour faciliter la médiation entre les deux camps adversaires, a affirmé avoir eu des entretiens les 7 et 9 mars avec le président Marc Ravalomanana, à propos de l'évolution de la crise et du dialogue national élargi dans le courant de la semaine. 
En outre, il a affirmé que M. Rajoelina, qui a engagé un bras de fer avec le président Ravalomanana depuis décembre dernier, a été placé sous la protection onusienne dans une résidence diplomatique.
"Dans le cadre des efforts pour résoudre la crise malgache, préserver la paix et la stabilité, les Nations Unies ont décidé de placer M. Rajoelina sous leur protection dans une résidence diplomatique", a-t-il fait savoir. 
Dans sa déclaration, l'envoyé onusien a indiqué que M. Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, avait exprimé à plusieurs représentants de la communauté internationale ses inquiétudes sur sa sécurité. 
Samedi dernier, M. Rajoelina a déclaré qu'il s'est caché en lieu sûr et qu'il pouvait plus s'exposer au public pour continuer à conduire les manifestations, afin de se protéger d'une arrestation par les autorités. 
Les forces de l'ordre ont interdit depuis mercredi dernier l'organisation de tout rassemblement dans la capitale, théâtre de la contestation de l'opposition depuis le début de la crise, et ce jusqu'à dimanche dernier, où des soldats d'un camp militaire dans la capitale ont déclaré qu'ils n'obéiraient plus aux ordre de l'armée, se justifiant par leur obligation de protéger la population, et non tirer sur celle. 
De nombreuses personnes ont été tuées et blessées à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé la crise politique née de la fermeture à la mi-décembre par le gouvernement de la télévision Viva, appartenant à Andry Rajoelina. 


Midi Mada 10/03/2009

« Un seul commandement au sein de l'Armée »  - Recueillis par R. O
ANDOHALO. Le général Rasolomahandry a fait savoir qu'il reste le CEMGAM au cours d'un point de presse hier au siège de l'Etat-major en état d'alerte.

« Il n'y a qu'un seul et unique commandement au sein de l'Armée », a déclaré hier, d'un ton ferme, le général Rasolomahandry. Enjoignant aux troupes de n'exécuter que les ordres de leurs supérieurs. « Les militaires retranchés au CAPSAT se trompent de voie », selon le Chef d'Etat-Major Général de l'Armée (CEMGAM) qui les a rencontrés dimanche. « Ils avouent avoir honte de leur uniforme et craignent pour leurs familles face aux abus et brutalités perpétrés par les forces de l'ordre. Ils dénoncent également l'intrusion d'éléments étrangers dans les rangs de l'Armée », rapporte-t-il. Avant de faire remarquer que « les hommes en baskets qui se trouvaient parmi l'EMMONAT sont peut-être issus des différentes Régions militaires ».
Attaque. Le CEMGAM de faire savoir qu'il a accepté la demande des sous-officiers du CAPSAT de rester dans le camp jusqu'à nouvel ordre. « Ledit camp n'était pas du tout visé par une attaque », précise-t-il. A son avis, « ce ne sont que des rumeurs qui s'inscrivent dans le cadre d'un plan préparé depuis longtemps ». Mais comment l'Etat-major général compte-t-il reprendre le contrôle du CAPSAT?  

« Pour l'instant, on est au stade des discussions », rétorque le général Rasolomahandry. A son corps défendant de taxer les militaires du CAPSAT de mutins. « A preuve, explique-t-il, ils ont prêté main-forte aux éléments de la gendarmerie pour disperser les pillards à la galerie Smart de Tanjombato ». Concernant l'ultimatum de 24 heures lancé par le CAPSAT, le CEMGAM de répliquer que « ce n'est pas aux militaires de donner des ordres à l'Etat-major général ». Encore moins de nommer un CEMGAM.
Vazaha. A propos des « Vazaha » aperçus sur la Place du 13 mai, le général Rasolomahandry d'avancer que « ce sont des experts, des instructeurs » dont il ignore néanmoins la durée de la mission et la convention ou l'accord s'y rapportant. « Il n'y a pas de mal à apprendre quand on ne sait pas », relativise-t-il. Une manière de dire que ces « Vazaha » sont venus pour initier l'EMMO/NAT au maniement des nouveaux équipements anti-émeutes. « Ils n'ont pas conduit les opérations », nuance-t-il. 
Armements. Pour ce qui est du brouillage de certaines stations-radio, le CEMGAM avoue n'avoir aucune responsabilité dans cette opération. « Il faut un accès équitable à l'information », reconnaît le général Rasolomahandry qui a été assailli de questions au cours de sa conférence de presse d'hier. « S'il y a des questions auxquelles je peux répondre, je le ferai, mais ne m'obligez pas à donner des réponses si je ne le peux pas », a-t-il prévenu d'emblée. Refusant alors de répondre à la question relative aux armements entre les mains du CAPSAT. « C'est un secret défense », spécifie-t-il. En ajoutant toutefois que « les armements entreposés au CAPSAT ne sont pas importants par rapport à ceux dont dispose l'Armée ». Côté effectif, il n'a pas voulu commenter l'affirmation selon laquelle 75% des hommes ont rallié le CAPSAT. « Ce sont eux qui le disent », répond-il.
Saro-pady. Il, c'est toujours le général Rasolomahandry qui n'a pas l'intention de déposer sa démission, quand bien même « un zandrikely » comme il le qualifie, se serait autoproclamé CEMGAM à sa place, hier au CAPSAT. « L'Etat-major général reste et demeure à Andohalo », réitère le général qui a rappelé que « le militaire ne doit recourir à l'usage de son arme que pour se défendre ». Quid alors de la tuerie du 7 février 2009 à Ambohitsorohitra ? « Ma réponse est simple, il y a des endroits « saro-pady » qui font l'objet de consignes strictes», a fait savoir le général Rasolomahandry qui persiste à dire que « les militaires du CAPSAT se sont trompés de chemin ». Tout autant qu'il estime que « la balle qui a tué la jeune étudiante à Ankatso s'est trompée de trajectoire. »


lejdd.fr 09/03/2009 
Madagascar: L'armée s'en mêle - Par R.D. (avec Reuters)
Les derniers jours ont été riches en rebondissements à Madagascar. Andry Rajoelina, le chef de file de l'opposition au président Marc Ravalomanana, a d'abord annoncé samedi qu'il entrait en clandestinité, tant que sa sécurité ne serait pas assurée. Et puis dimanche, des militaires, jusqu'alors loyalistes, ont entamé une mutinerie aux abords d'Antananarivo, la capitale. 

En moins de 48 heures, Madagascar a connu deux événements qui pourraient accélérer le dénouement de la crise que traverse la Grande Ile depuis presque trois mois. Samedi d'abord, Andry Rajoelina, leader de la contestation au président Marc Ravalomanana, annonçait qu'il se réfugiait dans la clandestinité, face à la pression grandissante exercée par les autorités sur ses partisans.
De quoi décevoir l'espoir de nombreux Malgaches, ulcérés par le mélange des genres exercé par leur président, par ailleurs l'un des hommes d'affaire les plus riches du pays. Mais dimanche, un nombre encore indéterminé de militaires d'une base proche d'Antananarivo se sont rebellés contre le gouvernement. Si la mutinerie s'étendait, elle pourrait être un tournant décisif et précipiter la victoire de l'un des deux camps, voire d'une prise de contrôle de l'armée dans l'île.
"Il y a eu suffisamment de tueries comme ça"
Pour l'heure, une seule base militaire, le camp Capsat, est concernée. A la suite d'une rumeur faisant état d'une possible attaque de la garde présidentielle contre leurs installations, des soldats ont patrouillé toute la journée le long d'une avenue menant au palais présidentiel, installant des barrages routiers. Le camp Capsat regroupe 600 militaires, mais l'on ignore combien d'entre eux ont quitté leurs casernes sans l'ordre des autorités. "Nous sommes avec le peuple. Il y a eu suffisamment de tueries comme ça. Nous défendrons notre camp contre toute attaque", a assuré, sous anonymat, l'un des soldats, posté à un barrage.

La police, fidèle à Ravalomanana, quadrille la capitale Antananarivo. (Reuters)

Cet événement de la journée pourrait accélérer la réapparition d'Andry Rajoelina. Ces derniers jours, l'étau n'en finissait pas de se resserrer autour de l'ancien maire de la capitale Antananarivo, des hélicoptères de l'armée survolant fréquemment sa villa, alors que la police quadrillait la capitale. Au point de le décider à se réfugier dans la clandestinité. L'un des proches de Rajoelina a indiqué que le leader contestataire resterait dans sa cachette tant que sa sécurité ne pourrait être garantie. "Il est en sûreté. Il est toujours dans la capitale, il n'abandonnera pas le peuple", a assuré cette source, qui souhaitait conserver l'anonymat. Grâce à l'armée, cette situation ne pourrait être qu'éphémère. Pas une bonne nouvelle pour Marc Ravalomanana. 


Midi Mada 09/03/2009
Journée Internationale de la Femme - v.a.
La Première Dame de l’Etat, Lalao Ravalomanana, n’a pas manqué d’assister à la célébration officielle de la Journée Internationale de la Femme, hier à Manjakandriana.

Pour l’occasion, elle était accompagnée notamment par les épouses du Premier ministre, du Président de la HCC et du Président du Sénat, ainsi que des femmes membres du gouvernement, entre autres, la ministre de la Justice et la vice-ministre chargée des Affaires Sociales et de la Santé de la Mère et de l’Enfant. 
Prière 
« Il faut promouvoir davantage l’accès des femmes au crédit. Et ce, pour qu’elles puissent se développer et améliorer, en même temps, le bien-être de leur famille », déclare Lalao Ravalomanana. Elle a également lancé un appel au calme à l’endroit des femmes et des mères de famille devant la conjoncture qui prévaut actuellement dans le pays. L’épouse du Président de la République a aussi prié les mamans de recommander voire interdire à leurs enfants de s’embourber dans des situations qui pourraient leur causer des torts. Par ailleurs, Lalao Ravalomanana invite les uns et les autres, et surtout la gent féminine, à unir leurs prières pour que la paix revienne dans le pays. 
Corvée de l’eau
En fait, cette célébration du 8 mars a été placée sous le thème : « Ensemble, femmes et hommes, acteurs et bénéficiaires du développement ». Manjakandriana a été particulièrement choisi pour 

Lalao Ravalomanana pour plus d’accessibilité des femmes au crédit

abriter les manifestations grâce au dynamisme de son réseau des femmes leaders. Le chef de ce district est, en effet, une femme. L’édile de la ville est une mairesse. Le député de Manjakandriana, ainsi que le chef de l’établissement pénitentiaire, sont aussi des femmes. Le district compte près de 120 000 femmes réparties à travers ses 25 communes. La corvée de l’eau figure encore parmi les principales charges quotidiennes pesant sur elles. Mais ces fardeaux seront bientôt allégés avec la prochaine réalisation de l’adduction en eau potable des quelque 300 fokontany de Manjakandriana. 

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Midi Mada 12/03/09

Pillages : Des centaines de millions d'ariary de dommages - R.Edmond.
Les actes de pillages et de vandalisme qui ont repris ces derniers jours augmentent le nombre des victimes et d'autres emplois risquent encore d'être perdus.
« Que voulez-vous que je dise, on a été pillé, c'est tout. L'armée était partie, puis elle est revenue trop tard et voilà le résultat ». Au bord des larmes, ce propriétaire d'un des nombreux magasins de la Galerie Smart Tanjombato, victimes des actes de pillages et de vandalismes d'avant hier, ne sait absolument plus que faire. Il ne voulait même pas nous donner des détails sur l'ampleur des dégâts
subis par son entreprise.
Pertes d'emplois. Évidemment, il n'est pas le seul puisque, à part les deux grands magasins que sont Jumbo et Courts, la Galerie Smart, un des grands centres commerciaux qui font le charme de la Capitale, abrite une bonne vingtaine de boutiques de luxe qui valent dans la plupart des cas, plusieurs dizaines, voire des centaines de millions d'Ariary gagnés après plusieurs années d'efforts mais perdus en seulement, une journée. Et les propriétaires ne sont pas les seules victimes dans la mesure où les employés de ces entreprises, détenues aussi bien par des Malgaches que des étrangers vont se retrouver à la rue. Beaucoup de pertes d'emplois en perspective, en somme.
Inaction. Et ce, alors que les autres magasins victimes des pillages du 26 janvier ne se sont pas encore relevés des dommages qu'ils ont subis. Au contraire, ils sont actuellement harcelés par leurs créanciers. « On n'a encore rien alors que le propriétaire de nos boutiques ne veut rien savoir et demande le paiement intégral et sans délai de nos loyers » déplore un distributeur de produits informatiques et de téléphonie. Les opérateurs continuent par ailleurs à dénoncer l'inaction de l'administration. Faut-il en effet rappeler que l'administration avait au tout début de la crise, promis des mesures tendant à permettre à ces opérateurs de redémarrer rapidement leurs activités. Des promesses non suivies d'actions concrètes puisque, visiblement l'Etat, dont le seul geste a été de payer un mois de salaire des employés, a pour le moment d'autres chats à fouetter que de s'occuper des entreprises victimes des pillages.
Solidarité. Face à cette situation, les opérateurs économiques en appellent à plus de solidarité entre eux. « Si on a échoué lors des premières rencontres avec les responsables publics en vue de trouver les meilleurs moyens de redémarrage des activités, c'est que les opérateurs n'ont pas su faire preuve de cohérence et de sérieux dans leurs revendications », selon un opérateur qui figure parmi les victimes. Quoi qu'il en soit, les acteurs économiques estiment dans l'ensemble qu'il est plus que jamais temps que les forces de l'ordre reprennent convenablement leur rôle de protecteurs des biens et des personnes, au lieu de perdre leur temps et leur énergie sur des questions d'ordre politique.


Les Nouvelles 12/03/2009
APRES LA MUTINERIE : La pagaille dans l’armée  - Mparany
Les chefs de corps, les officiers et sous-officiers se sont réunis hier à Soanierana pour désigner leur nouveau chef d’état-major général de l’armée (Cemgam). Il s’agit du colonel André Ndriarijaona. De son côté, le général de brigade Edmond Rasolomahandry, l’actuel Cemgam a donné un délai de 72 heures aux décideurs politiques pour trouver une solution à la crise. 
«Je remplace le chef d’état-major général de l’armée. Désormais, nous ne recevrons plus les ordres émanant du président de la République», a déclaré le colonel André Ndriarijaona, à l’issue de la réunion d’hier. 
D’après les officiers et sous-officiers présents sur les lieux, croire que l’armée est bicéphale est tout à fait erroné. «Comme vous pouvez le constater, tous les chefs de corps, entre autres, les commandants du premier régiment militaire, du régiment d’appui et de soutien, du génie militaire, et bien d’autres, sont là pour soutenir le nouveau Cemgam», a précisé un lieutenant-colonel sous couvert de l’anonymat. 
Toujours d’après le nouveau Cemgam, il va mettre toutes les structures nécessaires afin de gérer au mieux la grande famille de l’armée. Par ailleurs, les militaires qui se sont réunis hier à Soanierana ont condamné toute tentative de mettre en place un régime militaire.
Ultimatum de 72 heures 
Quelques heures plus tôt à Andohalo, le Cemgam en place, le général de brigade Edmond Rasolomahandry, a réuni hier la presse pour une déclaration. Avec le directeur général de la police, le contrôleur général de police Talbot Antonin, et le commandant de la gendarmerie, le général de brigade Gilbain Pily, à son côté, il a déclaré que les forces de l’ordre donnent 72 heures aux acteurs politiques de trouver une solution immédiate à la crise. 
«Dans le respect de la valeur républicaine et démocratique, nous condamnons la destruction de l’économie, de la société et de l’unité de l’armée. Nous promettons de rester neutres. Nous implorons les décideurs politiques, la société civile et les représentants des forces vives, à se réunir immédiatement pour trouver les solutions qui permettront au pays de sortir de la crise actuelle. S’il n’y aura pas de résultats dans les 72 heures qui viennent, l’armée prendra sa responsabilité afin de préserver la bonne marche de la gestion des affaires nationales», a-t-il déclaré.
Il n’a cependant pas voulu donner plus de précision en ce qui concerne cette «prise de responsabilité». En outre, pendant près d’une heure, les militaires présents sur les lieux ont demandé des explications à l’actuel Cemgam. Un «déballage à huis clos». 


Tribune Mada 12/03/2009

Ampahibe : Le ministre de la Défense, forcé à la « démission » - par Valis 

Le vice amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina, ministre de la Défense nationale. Envahi très tôt par des éléments issus du camp CAPSAT Soanierana, le site du ministère de la Défense nationale à Amphibe a été le théâtre d’une scène malheureuse pour le patron des lieux.

 Des sous-officiers ont persuadé par tous les moyens le vice amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina, ministre de la Défense nationale, à rédiger sa démission. Même si les discussions se sont déroulés loin des yeux des journalistes, il faut dire que quatre heures dans une position de seul contre tous dans un bureau, avec en face de soi des sous-officiers qui ne sont pas des anges et qui sont apparemment prêts à faire gagner leur cause, n’ont sûrement pas été confortables.
En tout cas, on dit que le ministre a rédigé la lettre de démission adressé au président de la République, sous la menace. Les images diffusées par les chaînes télé concernant la sortie du ministre ne sont pas exemptes de violence verbale à l’égard du général ministre de la Défense. Obligé, le vice amiral Ranaivoniarivo Mamy dut lire sa lettre de démission, dûment signée et paraphée, devant les journalistes.


news.bbc.co.uk 10/03/2009

BBC: L'ONU dément abriter Rajoelina, protégé par la France 
M. Yves Sorokobi, un porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a démenti les rumeurs selon lesquelles l'ONU, par la voie de son envoyé spécial à Madagascar M. Tiebile Drame, aurait abrité M. Rajoelina sous sa protection. M. Sorokobi précise que M. Rajoelina a trouvé refuge à l'ambassade de France.

France protects Madagascar rival 

 United Nations staff in Madagascar say opposition leader Andry Rajoelina has taken refuge at the French embassy. 
Mr Rajoelina, a 34-year-old former DJ, said on Saturday he was in hiding after police tried to arrest him. 
He has been involved in a fierce power struggle with President Marc Ravalomanana for several weeks. 
Security forces are reported to have opened fire following widespread outbreaks of looting in southern parts of the capital Antananarivo. 
The BBC's Christina Corbett in the city says this is the first time people have looted in broad daylight since the political crisis, which has left more than 100 people dead, began earlier this year. 
Yves Sorokobi, a spokesman for the UN secretary general, told the BBC that Mr Rajoelina had taken refuge at the French embassy, who have a presence in their former colony. 
Mr Sorokobi denied earlier reports, attributed to the UN envoy to Madagascar, Tiebile Drame, that UN staff had taken Mr Rajeolina under their protection. 
"In line with efforts to resolve the Madagascan crisis, and preserve peace and stability, the United Nations decided to place Mr Rajoelina under its protection in a diplomatic residence," Mr Drame was earlier reported as saying. 

Security forces last week tried to arrest Andry Rajoelina

Speaking from New York, Mr Sorokobi said the UN "may have played an intermediary" role in arranging Mr Rajoelina's safety, but had a mediation mandate in Madagascar and was unable to offer physical protection. 
"We do what we can to stop the situation running out of control," he said. 
Security forces last week tried to arrest Mr Rajoelina after he walked out on direct talks with Mr Ravalomanana, accusing his rival of dismissing opposition grievances and pledging to revert to mass street action. 
On Sunday, a group of military officers announced they would now only follow orders from Mr Rajoelina. 
The opposition leader, who was sacked as the capital's mayor last month, has accused the president of being a dictator and declared himself president, announcing his own administration. 
President Ravalomanana denies abusing power and says he will remain in power until the end of his mandate in 2011. 


xinhuanet.com 10/03/2009
Madagascar : le chef d'état-major dit que le commandement de l'armée reste unique- Xinhua

Le chef d'état-major général de l'armée malgache, Edmond Ernest Rakotomahandry, a déclaré lundi que le commandemant de l'armée reste unique, face à la crise politique actuelle qui oppose le président Marc Ravalomanana au maire déchu d'Antananarivo, Andry Rajoelina. 

"Je déclare solennellement que le commandement de l'armée malgache reste toujours unique", a-t-il affirmé lors d'un point de presse lundi après-midi qui a abordé la mutinerie dans un camp militaire la veille. 
"L'armée malgache garde toujours sa collaboration avec ses confrères de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale", a-t-il poursuivi. 
Les forces armées malgaches sont composées de l'Armée, de la Police nationale et de la Gendarmerie. 
Pour sa part, le directeur général de la Police nationale, Talbot Antonin Alexis, a fait une déclaration lors d'une conférence de presse le même jour. 
"Il n'y a qu'un seul commandement pour la Police nationale dans toute l'île", dont les responsabilités consistent à protéger la vie du peuple et ses propriétés et à maintenir l'ordre dans le respect du droit de l'Homme, indique un communiqué de la police. 
"On garde toujours la solidarité dejà existante entre les policiers et avec les confrères de l'Armée nationale et de la Gendarmerie nationale", a-t-il souligné. 
Cette prise de position a trouvé son écho chez la gendarmerie. Dans une déclaration publiée lundi, la Gendarmerie nationale a promis qu'elle honorera toujours sa devise "Patrie et la loi" et appliquera la loi contre tous ceux qui la transgressent, pour l'intérêt de tous. 

Elle a insisté sur la nécessité de faire une distinction claire entre la protection de la vie de la population et de ses biens, et des actions contre les pillages, tout en appelant tous les politiciens à se donner la main dans la recherche de solution pour rétablir l'ordre et la paix à Madagascar. 
"Nous appelons chacun à rester dans le calme car la Gendarmerie nationale qui est unie est toujours prête à exercer ses compétences dans la protection de la population dans l'union, et cela en collaboration avec l'Armée et la Police nationale", dénote la déclaration. 
Dimanche, des sous-officiers du Corps d'armée des personnels et des services administratif et technique (CAPSAT), un camp situé à six km du centre d'Antananaviro, où sont stockée une quantité importante de munitions, ont affiché leur désobéissance aux ordres de l'armée, se justifiant par leur obligation de protéger la population, et non tirer sur elle. 
L'événement a fait suite aux opérations intensifiées menées par les forces de l'ordre depuis mercredi, qui ont interdit l'organisation de tout rassemblement dans la capitale, théâtre de la contestation de l'opposition depuis le début de la crise. 
Au cours du point de presse, le chef d'état-major Rakotomahandry a expliqué que les officiers et sous-officiers du camp CAPSAT ont demandé de rester dans leur camp parce qu'ils se sentent victimes de la réclamation populaire sur la répression faite par leurs amis dans l'Emmonat (Etat-major mixte opérationnel national), qui chapeaute gendarmerie, police et armée. 
"On a accepté qu'ils restent dans leur camp, mais certains officiers ont profité de l'occasion pour tourner la situation et ont semé que la garde présidentielle va attaquer le CAPSAT", a-t- il indiqué. 
"Cet acte est déjà prémédité pour évoquer la mutinerie dans l'armée malgache. Ces officiers et sous officiers au CAPSAT ont fait une fausse route pour changer la situation en mutinerie", a-t- il fait remarquer. 
Le colonel Noël Rakotonandrasana, qui prend la tête du camp CAPSAT, a donné l'ordre à tous les corps d'armée pour qu'ils rejoignent leur caserne. Mais le site internet local "sobika" rapporte lundi que le camp restait barricadé de l'intérieur et qu des négociations avaient été engagées. 


Midi Mada 09/03/2009
Ankadimbahoaka : Attaque contre CAPSAT, le général Randriamamory dément - Davis R
Manœuvre. Le nouveau directeur de la sécurité présidentielle considère ces rumeurs comme une manœuvre visant à briser l’unité des forces armées.

Appel au calme. Intervenant sur Radio Mada hier en fin d'après-midi, le directeur de la sécurité présidentielle, le général Alain Randriamamory qui a donc remplacé le général Raoelina, a formellement démenti tout projet de la garde présidentielle qui « compte du reste des militaires dans ses rangs », d'attaquer le camp du CAPSAT à Fiadanana. D'après le général en question, « il s'agit d’une manœuvre visant à briser l'unité des forces armées ». Et d'appeler la population au calme. Comme l'a fait également le président de la République dans son message dominical qui a coïncidé, a-t-il souligné, avec la Journée Mondiale de la Femme. Une occasion de mettre en relief « le rôle des femmes dans le développement national et dans l'éducation des enfants » pour Marc Ravalomanana qui a fait, comme d'habitude le bilan de la semaine. « Placée sous le signe du rétablissement de l'ordre public », a-t-il indiqué. Il a également touché mot de sa « rencontre avec la communauté internationale pour trouver une solution à la crise ». Il, c'est évidemment le locataire d'Iavoloha qui souhaite « que la haine laisse la place à la concorde car nous formons une grande famille ». Mais que s’est-il vraiment passé ?
Mutinerie. Les sous officiers de l’Armée, au sein du CAPSAT Soanierana, se sont réunis samedi dernier. A l’issue de cette réunion, il a été décidé que le Capsat ne participera plus aux services de maintien de l’ordre effectués par l’Etat major mixte opérationnel national (Emmonat). En outre, appel a été lancé aux soldats du Capsat, afin de rejoindre au plus vite leur camp. Pour le moment, les raisons exactes de cette décision n’ont pas été évoquées. On les connaîtra certainement, ce jour, lors de la conférence de presse, organisée par les nouveaux dirigeants au

La police fidèle à Ra8 - enlevant les barrages des TGVistes

 niveau du Capsat. D’après des sources concordantes, « désormais, c’est le Colonel Rakotonandrasana Noël qui donne les ordres à Soanierana ». Les événements politiques ont eu de nombreux rebondissements ces derniers jours. Hier, en début d’après-midi, une mutinerie s’est déclenchée à Soanierana. Les soldats ont donc décidé d’ériger des barrages sur tous les accès, notamment à Ankadimbahoaka où ils ont même sorti les lance-roquettes. 
Rumeurs. D’après les rumeurs, « les gardes présidentiels vont attaquer à Soanierana afin de se procurer des armes et des munitions ». Lors de cette incursion, les militaires du Capsat ont capturé de nombreux éléments des forces de l’ordre. Il s’agit entre autres, de trois colonels dont Col Ratovoson, Col Randrianasolo, qui a déjà été relâché, Col Ramboasalama, ainsi que de nombreux autres éléments de l’Emmonat. D’autres civils qui passaient par hasard ont également été arrêtés, tel que l’ancien DG de l’APIPA, Solofoniaina Rafiringa Pierre. Pour sa part, la Gendarmerie nationale, par l’intermédiaire du Gal Gilbain Pily a déclaré que « la Gendarmerie continue ses services de maintien de l’ordre aux côtés de l’armée et de la police nationale ». Et d’appeler les politiciens à trouver au plus vite un accord afin de régler cette crise. 


Tribune  06/03/09

Le TGV va-t-il continuer à dérailler ? -  par Ndimby A. 
Vite, rapide, droit au but : sans doute la formule TGV marche-t-elle pour les soirées dansantes, pour les affaires, voire pour les élections municipales. Mais cette méthode piétine lamentablement dans cette crise, et l’accumulation de dérapages commence à détourner de Andry Rajoelina la sympathie naturelle qui s’était formée autour de son courage pour dénoncer les abus de Marc Ravalomanana.
Il est indéniable que la ligne de fracture se situe autour du choix de l’ancien maire d’Antananarivo d’extrêmiser ses revendications en exigeant le renversement de Marc Ravalomanana. Le passage extrêmement expéditif, « style TGV », de la sommation pour la réouverture de Viva TV à la mise en place du gouvernement insurrectionnel est tellement rapide qu’il en devient suspect. Rappelons les dates-clés du début de cette crise :
14 janvier, premier meeting à Ambohijatovo, à la fin de l’ultimatum pour la ré-ouverture de Viva ; 
24 janvier, second meeting à Ambohijatovo, puis sur la Place du 13 mai pour exiger la démission du Gouvernement ; 
26 janvier, début des manifestations quotidiennes sur la Place du 13 mai ; 
31 janvier, Andry Rajoelina annonce qu’il prend les rênes du pays, car il est immédiatement mis fin aux fonctions du Président de la République et du Gouvernement pour violations de la Constitution.
Il n’aura donc fallu que 17 jours à Andry Rajoelina pour abattre ses cartes et dévoiler ses véritables intentions.
Improvisation ou préméditation ?
Une question s’impose à l’esprit. Le coup d’état de Andry TGV était-il une réaction improvisée suite à la fermeture de Viva TV ; ou bien un acte prémédité bien avant la crise, et dont l’épisode Viva ne serait qu’un prétexte ?
De nombreux arguments peuvent être avancés pour soutenir chacune des deux options. Soulignons simplement que dès le début de la crise, Radio Viva a diffusé à longueur de journée des chants patriotiques et révolutionnaires, dont certains sont même à la gloire de Andry Rajoelina.
Si tous ont le droit d’utiliser leur talent artistique comme ils l’entendent, ce répertoire soudainement disponible montre que des artistes ont eu le temps de passer dans un studio pour enregistrer, voire le temps d’écrire et de composer de nouvelles chansons. La constitution de ce répertoire a donc nécessité du temps de préparation, ce qui ne permet pas de croire à une improvisation.
On sait également, sans vouloir créer de lien de cause à effet, que le groupe INJET était sérieusement sur les rangs pour le rachat d’un journal quotidien qui était mis en vente par son groupe fondateur, quelques mois avant le début de la crise. Cela pouvait être dans la logique d’une simple extension des activités de ce groupe au demeurant fort dynamique, mais cela aurait pu également être dans la volonté stratégique de renforcer l’arsenal médiatique en vue de la crise. Enfin, Andry Rajoelina et son épouse ont passé les fêtes de fin d’année 2008 en France : occasion d’un plein d’énergie avant la grande bataille, prises de contacts avec des soutiens politiques ou financiers, ou simplement vacances d’hiver en famille ? Seule l’Histoire pourra le dire.
Certains signes semblent donc autoriser à croire que son acte insurrectionnel était prémédité depuis un certain temps. Toutefois, Marc Ravalomanana y a également contribué en alimentant une situation extrêmement favorable à l’explosion de la crise, et en accumulant les provocations qui furent autant d’erreurs politiques. Encouragé certainement par des promesses de soutien, Andry Rajoelina s’est enhardi dans sa volonté de ne tenir compte d’aucune règle de savoir-vivre ou de droit pour tenter de s’emparer du pouvoir, et a choisi de mettre le turbo à son TGV. Il n’a donc pas su s’arrêter à temps, et a changé en quelques semaines de statut : de héros auréolé de son courage pour dénoncer et refuser les abus du régime Ravalomanana, il est juste devenu un petit caïd de place publique qui essaie de faire l’intéressant.
Pays au bord de la guerre civile
Après un mois de crise, les faits sont là : Andry Rajoelina a mis le pays au bord de la guerre civile. L’armée (et donc l’EMMO-Nat) a refusé de basculer et a choisi la légalité constitutionnelle, malgré des mécontentements réels à l’encontre de Marc Ravalomanana. Dans sa très grande majorité, la population d’Antananarivo a refusé de suivre son maire dans son coup d’état, malgré le raz-de-marée d’une élection à 63%.
D’un autre côté, les foyers de tension se multiplient dans les régions, et il est évident que le soutien à Andry Rajoelina n’est qu’une façade, car les vedettes locales voient déjà midi à leur porte, en particulier quand l’approche d’une élection présidentielle anticipée devient une forte éventualité. Roland Ratsiraka ou Albert Zafy contribuent donc bien volontiers à animer la contestation dans les régions, mais il est loin d’être acquis que ce soit pour le bénéfice final de Andry Rajoelina.
Et à Antananarivo, les désormais traditionnels rassemblements de casseurs vont favoriser une hausse de la délinquance et de la criminalité à court et moyen terme : que ce soit à la tombée de la nuit maintenant, ou plus tard, après la fin de la crise, les casseurs ne vont certainement pas devenir retraités. Ainsi, le premier résultat des efforts de Andry Rajoelina sera la déliquescence de l’État, qui est amoindri dans ses capacités de gouvernance, avec en parallèle un risque d’embrasement général du pays. Malgré ses arguments fallacieux pour mettre cela sur le compte de son adversaire, il porte une large part de responsabilité dans les problèmes actuels et futurs.
Les mensonges, manoeuvres et autres traficotages de vérité par Andry Rajoelina commencent également à irriter. Nous avions déjà rappelé dans notre éditorial du 28 févrierl’épisode Joyandet. Beaucoup de personnes ont également été choquées de la propagande qu’il a créé autour de la découverte de nouveaux cadavres de pilleurs (par d’autres pilleurs, soit dit-en passant) dans les décombres du Trading center à Analakely, et qui ont été présentés comme les dépouilles de victimes de l’EMMO-Nat qui auraient été jetées dans et endroit. Or, en ce qui concerne le maintien de l’ordre, l’EMMO-Nat a de plus en plus le soutien de la population, énervée par cette crise stupide à cause de l’ambition de certains politiciens, et la majorité silencieuse ne désapprouve pas les opérations de l’EMMO-Nat. Aussi, les tentatives de discréditer l’armée avec des mensonges ne font que rendre le mouvement TGV-iste encore plus grotesque pour une large majorité de l’opinion publique.
En fait, Andry Rajoelina a fait le choix du populisme pour tenter de s’attirer la sympathie des masses. Il lui fallait donc passer outre certaines valeurs, et choisir des axes de propagande qui plaisent à la plèbe depuis 1972 : les dirigeants sont des voleurs et des assassins, il est tout à fait possible d’augmenter votre niveau de vie, les étrangers sont des parasites, les bailleurs de fonds nous imposent des conditions dont nous ne voulons pas car Madagascar est maître de son destin (même si la moitié de son budget est financé par les bailleurs de fonds…).
L’animation de ces arguments entretient un climat de haine au sein de la population, qui est littéralement dressée l’une contre l’autre. Une guerre civile, au sens de conflits entre les civils, devient une possibilité, voire une probabilité. Chaque camp utilise des gros bras. Certains seraient même, s’il faut en croire la presse, affublés d’uniformes militaires et armés, puis intégrés dans les équipes de l’EMMO-Nat. D’autres paradent visiblement avec des armes à feu au sein du service d’ordre du TGV devant le podium du 13 mai. Les radios et les journalistes-militants des deux côtés surenchérissent chaque jour un peu plus en désignant des cibles pour la colère populaire. Depuis les dernières 48 heures, on y parle d’incendies, de cocktails Molotov, d’assassinat etc. Les séquelles de cette ambiance mettront du temps à se cicatriser.
Il est indéniable que Marc Ravalomanana a fait des erreurs importantes de gouvernance politique et économique. Ses dérives dictatoriales pour mettre la démocratie au pas, mais aussi l’opacité de son mode de gestion méritaient qu’il soit rappelé à l’ordre. Les bailleurs l’ont fait dans les couloirs feutrés des bureaux de la République. Andry Rajoelina a eu le grand mérite de l’avoir fait publiquement. Les deux protagonistes croient en leur bonne étoile pour poursuivre leur route, partageant tous deux un trait commun : l’affichage urbi et orbi d’une immense foi, même si on s’aperçoit à l’usage que celle-ci est souvent mauvaise de part et d’autre.


Tribune Mada 10/03/2009
Editorial : Marc Ravalomanana : affaibli par ses propres erreurs - par Ndimby A. 
Ainsi, Andry Rajoelina est caché dans une résidence diplomatique sous la protection des Nations Unies... Il vaut mieux entendre cela que d’être sourd ! Car si on présupposait que c’était la situation depuis quelques jours, le fait que l’ONU l’officialise est très étonnant. Car quoiqu’on en dise, Andry Rajoelina est l’auteur d’un coup d’état. En officialisant sa protection, l’ONU protège donc un putschiste, ce qui une fois de plus, rajoute au schéma de perpétuation des prises de pouvoir via la Place du 13 mai.
Ainsi, le schéma est désormais tracé pour les futurs leaders insurrectionnels. 1. Annoncer qu’on prend le pouvoir. 2. Se réfugier sous les jupes de l’ONU pour éviter les représailles et la sanction de ses actes. Quand on est assez grand pour faire des bêtises, on doit être assez grand pour les assumer debout.

Le « président » a-t-il voyagé dans un coffre ?
Selon les observateurs, c’est le groupe de diplomates qui est allé lui rendre visite vendredi dernier qui l’a probablement « exfiltré », car c’est depuis ce jour-là qu’on n’a plus entendu parler de lui. En effet, on sait qu’après avoir été à Ambatobe, les diplomates se sont réunis à la Résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne. Puis, alors que le groupe de diplomates rejoignait Iavoloha sous la conduite du nonce apostolique, l’ambassadeur de l’Union Européenne et le Coordonateur résident des Nations unies restaient sur les lieux. Alors Andry Rajoelina est-il à la villa Berlin ou à la résidence des Charmilles, ou éventuellement invité VIP chez M. Leus (PNUD) ou M. Boidin (UE). Nul ne le sait vraiment.
On se croirait dans un mauvais film de série B américaine, avec Andry Rajoelina emmitouflé dans une couverture et caché dans le coffre d’une voiture « CMD » : drôle de façon de commencer la coopération Nord-Sud pour le « Président de la Haute Autorité de Transition ». Mais même si cela avait été le cas, de quoi devrait-on encore s’étonner, dans un pays où le « Ministre de la sécurité publique » de la transition commence sa carrière en entrant par effraction dans un bâtiment public ? Quel bel exemple pour les jeunes générations, et surtout pour les pilleurs … Autre cas de bizarrerie dans cette démocratie a la sauce malgache : le « Président » de la HAT doit se faire protéger par des… bennes à ordures pour assurer sa sécurité. Pleure ô mon pays bien-aimé disait Paton….. Alors, quand les militaires du CAPSAT 

se mutinent et que les trouffions choisissent leur chef de corps, on ne peut que se dire qu’on doit être au pays de Jacqouille la Fripouille.
Andry Rajoelina, dont les sourcils commençaient à sentir le roussi avec l’avancée croissante de l’Emmo-Nat dans sa direction en fin de semaine, doit donc son salut aux Nations unies et à la communauté internationale, pourtant si vilipendées par ses griots de la Radio-Viva. L’ONU et ses agences n’ont-elles pas été accusées de tous les mots et de tous les maux : de complicité, d’aveuglement, d’inefficacité, d’inutilité, de crime contre l’humanité ? Mais comme le journalisme-militant autorise à retourner la veste et même les pantalons en fonction des besoins, sans doute aura-t-on maintenant droit à des commentaires dithyrambiques à la gloire de cette vénérable vieille dame née en 1945.
Mais là encore, cela ne doit pas étonner. On se souvient qu’aux premières heures de la crise de 2002, les radios pro-Ravalomanana criaient haro sur les premiers médiateurs de l’OUA (Amara Essy et Antonio Mascarenhas), les qualifiant de « ngena » (nègres) qui tentaient de s’opposer à la lutte populaire menée par Ravalomanana. Bien entendu, une fois que Wade a commencé à pencher pour le patron de Tiko, les « ngena » sont subitement devenus « nos frères africains ». C’est ça la politique. Du moins à Madagascar.
Ravalomanana a perdu beaucoup de terrain

Le Président de la République pour «un élargissement du dialogue» 
Répondant à l’invitation du FFKM, pour une rencontre à l’Hôtel Restaurant « Le Hintsy », à Ambohimanambola, ce lundi 9 mars 2009 à 11H, le Président de la République, Marc Ravalomanana, est venu avec les membres de la délégation de négociateurs issus de l’Etat malgache, en présence des dirigeants du FKM et du Représentant des Nations Unies.
« Je suis venu à l’invitation du FFKM et des représentants des Nations Unies mais nous avons constaté que l’autre partie n’est pas venue, ni la délégation, ni M. Andry Rajoelina. Je reconnais que les délégations, qui se sont réunies depuis un mois, ont accompli d’importants travaux.
Je les remercie pour ces efforts. Il y a des propositions palpables. J’approuve l’idée d’un élargissement du dialogue parce que tout le monde devra travailler ensemble », a déclaré le Président de la République, Marc Ravalomanana, qui a adressé ses remerciements au FFKM et aux Nations Unies pour leur implication.
Source : Présidence de la République de Madagascar (09-03-2009 )

Les évolutions des derniers jours montrent toutefois que Marc Ravalomanana a perdu énormément de terrain en quelques jours, car il se retrouve de plus en plus isolé : lâché par une partie de l’armée, lâché par une partie du FFKM qui ne se prive pas de lui tailler des croupières, et maintenant lâché par les diplomates qui prennent parti en soustrayant à ses coups de boutoir le jeune Maire qui aurait sans doute gagné à rechercher plus de maturité avant de partir a la conquête du pouvoir. On se souvient que les premiers à avoir creusé une brèche dans la forteresse Ravalomanana en Décembre 2008 en osant critiquer sa gestion étaient les bailleurs de fonds (FMI, Banque mondiale, UE et BAD), précédés depuis des années par le SEFAFI et des mois par le CONECS.
Habitué à ce que tout lui réussisse ou lui obéisse, Ravalomanana va donc payer très cher son aveuglement et son entêtement à résoudre à sa manière le problème Rajoelina. Il a utilisé la stratégie de pourrissement, puis la stratégie de répression, avant de devoir admettre qu’il lui fallait composer vu la fracture au sein du pays. Que de temps perdu, que de morts inutiles, que de fractures difficilement cicatrisables désormais dans la société malgache !
Alors qu’il y a encore quelques jours, il avait la main et aurait pu s’asseoir en position de force à la table des négociations en imposant son maintien à la tête de la République, aujourd’hui Marc Ravalomanana est affaibli et risque de devoir lâcher beaucoup plus de lest qu’il ne l’aurait voulu. Car maintenant il doit agir sous la pression, et avec la mutinerie du CAPSAT (camp éminemment stratégique dans l’organigramme de l’Armée), le Président doit pratiquement agir avec un couteau sur la gorge.
Reste à espérer qu’il va enfin consentir à des négociations sincères, et ne pas s’amuser à faire tourner son monde en bourrique comme il a l’habitude de le faire depuis Dakar en 2002.
Juste à temps pour ne pas perdre la face
Marc Ravalomanana doit comprendre que l’instant présent est celui de l’ultime chance pour ne pas tout perdre, et ne pas être obligé un jour de s’enfuir piteusement à bord de son Air Force One afin de s’exiler chez ses amis Chinois, Sud-Coréens ou Libyens. Car vu la crise, la façon dont elle a été gérée, son extension en province et la gravité de ses impacts, la question dépasse maintenant les limites du seul conflit Ravalomanana – Rajoelina. Et il est trop tard pour circonscrire le problème à une simple question de pouvoir légal et pouvoir insurrectionnel, car le malaise est devenu si profond qu’il exige une cure générale impliquant toutes les forces vives de la Nation (au sens noble du terme, et non au sens de 1991).
Depuis l’élection de Andry Rajoelina à la tête de la Mairie d’Antananarivo, Marc Ravalomanana a creusé peu à peu le trou dans lequel les opposants risquent de le pousser avec joie (au sens figuré bien entendu). Ses provocations, ses abus en matière de gouvernance politique et économique, et surtout une curieuse incapacité à prendre des décisions adéquates et dire ce qu’il fallait en temps utile auront créé une check-list d’erreurs coupables, et donc fatales. Il a péché par orgueil, par suffisance, par morgue, par sentiment d’omnipotence. Il paye également le manque de performance d’un entourage qu’il a habitué à être servile et courtisan, incapable de le guider. Mais comment conseiller quelqu’un qui estime que seuls ses neurones sont en bonne santé ?
Ainsi, le fait d’habiller et d’associer des civils aux opérations de l’Emmo-Nat l’a coupé à la fois d’une partie de l’opinion publique ; mais aussi du soutien de plusieurs chefs militaires, ulcérés par ces méthodes d’un autre temps. Ce fut le début de la fin. Marc Ravalomanana a perdu la bataille d’Antananarivo dimanche, ne pouvant compter sur une majorité légaliste mais silencieuse. Aura-t-il l’humilité et la souplesse nécessaire pour rebondir ? Car si jusqu’à samedi dernier, le fondateur de Tiko buvait du petit-lait ; depuis deux jours, et pour reprendre une thématique de l’éditorial d’hier, il semble que le yaourt soit en train de tourner.

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