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pour 1 € du 28 mai 2006 a été dépassée )
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Les légalistes prévoient de manifester à la place du 13 mai, à l’occasion du 13 mai ce mercredi
Ny vaovao farana dia salama tsara I
Ihanta
Randriamandranto , I Ndrema
Ralitera koa fa dia mbola tsy fantatra izay handefasana an'i
Ndrema, fa I Ihanta no any Manjakandriana. I Mama Aude dia mankahery tena fa salama
koa.
Jean Claude Boidin, représentant de l’Union Européenne a officialisé la date de la tenue du "dialogue politique" pour le 19 Mai.
jeudi:
M.Constant Raveloson a déposé une plainte de réserve auprès du procureur de la République à la suite de la menace de mort à son encontre émise par le Commandant Charles Andrianasoavina
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Les diplomates en poste à Antananarivo ont été invités par l’ambassadeur Sud-africain la semaine dernière à Ivandry pour suivre en direct à la télévision l’investiture de Jacob Zuma en Afrique du Sud.
Les époux Ravalomanana ont assisté samedi à la cérémonie d’investiture du nouveau président Sud Africain Jacob Zuma
Midi Madagascar rapporte le témoignage d'un adjudant du Capsat " Quand nous agissons, personne ne peut nous empêcher ni nous donner des ordres, même le président de la HAT Andry
Rajoelina"
samedi:
La marche des légalistes a rassemblé entre 2 000 et 3000 personnes selon la police
(4000 et 5000 selon GTT ) à Paris entre République et La Bastille
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«
Un peu d'histoire... Abolition de l'Esclavage !!!
»
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L’esclavage reste le même partout dans le monde. Cela dit, à
l’inverse des Antilles, le recrutement des esclaves dans l’Océan
indien s’opérait de façon variée. Les esclaves pouvaient être
Indiens, Malgaches ou venir d’Indonésie et surtout d’Afrique...
L'île
de Gorée
départ des esclaves vers les amériques: Centre de transit et de trafic d'esclaves entre le 15 ème et le 18 ème siècle
.
La journée commémorative de l'abolition de
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l'esclavage en France métropolitaine c'est le 10
mai.
Le président français Jacques Chirac a décidé de faire du 10 mai la Journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en métropole. L'occasion pour la France
métropolitaine d'honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l'abolition de l'esclavage. Au-delà de l'abolition, la journée devrait engager une réflexion générale sur l'ensemble de la mémoire de l'esclavage, longtemps refoulée, pour la faire entrer dans notre histoire. L'occasion aussi de s'interroger sur la façon dont l'esclavage peut trouver sa juste place dans les programmes de l'école primaire, du collège et du
lycée. La volonté également de développer la connaissance scientifique de cette tragédie. Enrichir notre savoir, c'est le moyen d'établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles.
L'occasion aussi de s'interroger sur la façon dont l'esclavage peut trouver sa juste place dans les programmes de l'école primaire, du collège et du lycée. La volonté également de développer la connaissance scientifique
de cette tragédie. Enrichir notre savoir, c'est le moyen d'établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles.
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"Les féodalités ont changé de figure… mais l’esclavage demeure …"
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La date du 10 mai correspond à l'adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la loi Taubira 'reconnaissant la traite négrière transatlantique et l'esclavage'. ...
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Dominique Andriamiakatra de la Réunion
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Dominique a répondu à notre appel
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qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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moov.mg 13/05/2009
Le
Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants (
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Actions de la CNME. L’ONU réclame le respect des droits de l’homme
- Davis R
Les Nations Unies vont allouer des matériels et des formations pour les forces de l’ordre malagasy. C’est ce qu’a annoncé le Ministre de la Défense nationale de la HAT, Noël
Rakotonandrasana.
A noter qu’une rencontre a eu lieu entre le Ministre de la Défense nationale de la HAT, le Colonel Noël Rakotonandrasana et une délégation du Haut commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme, dirigé par M. David. Les missions effectuées par les forces de l’ordre ces derniers temps, notamment celles de la CNME ont été évoquées au cours de cette entrevue qui s’est tenue au siège du Ministère à
Ampahibe.
Ce représentant du Haut Commissariat des Nations Unies, Bureau régional pour l’Afrique Australe a exprimé son inquiétude quant aux arrestations et aux procédés de maintien de l’ordre ces derniers temps. A l’occasion, ce représentant des Nations Unies a proposé des formations, des textes légaux sur le respect des droits de l’homme en matière de maintien de l’ordre, ainsi que des exercices pour les forces de l’ordre malagasy. Et de réclamer entre autres, des documents sur le rapport d’activité de la Commission nationale mixte d’enquête (CNME). Une autre rencontre entre les deux entités est prévue.
A noter que cette délégation du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a également rencontré les membres de la Société civile la semaine dernière.
Midi Mada 13/05/2009
Attaques contre la CNME:
Le Commandant Lylison riposte
- Davis R
Cet officier de la Gendarmerie nationale apporte des éléments d’explication sur les actions de la branche opération au sein de la
CNME.
« Il y aura encore d’autres arrestations car les violences et les illégalités sous différentes formes continuent de gagner du terrain ». C’est ce qu’a déclaré le Commandant Lylison René, un des leaders de la branche opération au sein de la Commission Nationale Mixte
d’Enquête (CNME) hier lors de la conférence de presse organisée à
Ambohitsorohitra. L’occasion pour lui de riposter aux attaques lancées à l’encontre de la CNME ces derniers temps. Le rôle et les missions de la CNME et les questions relatives au respect des droits de l’homme ont également été évoqués. Faut-il rappeler que les actions des forces de l’ordre face au respect des droits de l’homme figuraient à l’ordre du jour de la rencontre entre le représentant du Haut Commissaire des Nations Unies et le Ministre de la Défense nationale vendredi dernier ?
Mandat d’arrêt. Concernant les arrestations et les perquisitions, cet officier au sein de la Gendarmerie nationale a expliqué que « les éléments qui ont réalisé ces actions ont respecté les procédures |

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légales ». « A chaque mission, nous avons apporté un ordre de mission, des mandats d’arrêt et des mandats de perquisitions, conformément aux principes dictés par la loi en vigueur », a-t-il soutenu.
Et d’expliquer que « les forces de l’ordre agissent dans le cadre de la légalité et restent neutres ». Le mandat d’arrêt contre Constant Raveloson a également été évoqué lors de cette conférence de presse. « Il a incité les partisans des légalistes à lancer des attaques contre le Commandant Charles et moi-même », a expliqué le Commandant Lylison René. Répondant aux propos de l’ancien CEMGAM, le Général Rasolomahandry Edmond, le Commandant Lylison a déclaré que « seuls quelques officiers généraux, fidèles à cet ancien CEMGAM et des minorités de gardes présidentiels ne sont pas encore rentrés dans leur caserne ».
Les Nouvelles 13/05/2009
13 mai 2009, où en sommes-nous ?
- Tsiry Andrianina
S'il y a des événements d'envergure nationale forts en symbole, ceux du 13 mai 1972 en feraient partie. Car, pour un petit rappel, c'était ce samedi-là que le président de la première République a été déboulonné de sa fonction par la rue alors que, moins de quatre mois plus tôt, le 30 janvier 1972, il avait largement gagné la présidentielle avec près de 90% des voix. Une grande première inscrite dans les annales de l'histoire où les politiques, à court d'inspiration, vont puiser leurs dernières cartes. La question n'est plus aujourd'hui de savoir s'il s'agit de la réelle expression populaire ou d'un coup d'Etat puisque les réponses sont toujours évidentes, selon qu'on est d'un bord ou de l'autre.
Le moins qu'on puisse dire est la phobie d'un coup d'Etat qui circule dans les coulisses des pouvoirs successifs de la Grande île, à l'image de leurs pairs africains. L'on se souvient que Philibert Tsiranana avait incarcéré son ministre de l'Intérieur, André
Resampa, accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat. L'amiral Didier Ratsiraka, à ses débuts à la tête de la révolution socialiste, avait également « mis au trou » les Gaston Ramaroson et autres commandant Richard Andriamaholison pour le même motif. Et l'histoire continue avec le régime libéral de Marc Ravalomanana qui a vu l'arrestation d'un certain Yvon Randrianoavy ou du contrôleur général de la police, Emmanuel Razafindrazaka. Bien entendu, l'idée n'est pas ici de dresser une liste exhaustive des auteurs ou des victimes d'arrestation sous l'inculpation d'un coup d'Etat puisque l'on sait qu'en 49 ans d'Indépendance, elle risque d'être longue eu égard aux aléas de la politique.
Longues comme les nuits du Conseil national mixte d'enquête où affluent des tonnes de renseignements relatifs à tels agissements qui se préparent par-ci, où à un trafic d'armes par-là… La transition étant écourtée, il est de son devoir de diligenter le traitement des dossiers entre ses mains, cela se comprend. Beaucoup regrettent cependant la forme des interventions des éléments du CNME, lesquelles semblent faire fi de la présomption d'innocence pour certains, et s'apparentent presque à la diffamation pour certains, ceux qui n'ont rien à se reprocher.
A l'évidence, dans des moments difficiles comme celui que les Malgaches vit actuellement, tant sur le plan social, économique que politique certes, un moins que rien peu faire basculer la balance. Tout repose en fait sur un choix stratégique : déployer son charme pour séduire ses futurs électeurs ou donner une image répulsive à inciter la population à grossir le rang des opposants qui vont descendre sur la place du 13 mai.
Sobika.com
10/05/2009
Forte mobilisation de la Diaspora pour la marche légaliste
La marche légaliste, malgré la pluie et le pont du 8 mai en France a mobilisé entre 2 000 et 3 000 personnes selon la police, le samedi 9 mai à Paris.
Cela représente une très forte affluence pour la diaspora malgache quand on sait que habituellement, une centaine de personnes se rendent dans les manifestations politiques.
La manifestation a commencé par un rassemblement place de la Répubique à Paris.
Puis le cortège s'est mis en route, encadré par les forces de police, direction place de la bastille.
Au bout d'une heure environ, les manifestants sont arrivés aux pieds de l'Opéra Bastille ou un podium avait été mise en place.
Divers leaders légalistes en France se sont succédés au micro dans une ambiance bon enfant.
Au vue de la mobilisation, la diaspora malgache semble donc avoir pris le parti de la légalité.
Marc Ravalomanana est ensuite intervenu en direct au téléphone avec un message de remerciement pour la diaspora.
Reste à savoir maintenant quel peut être l'impact d'une telle mobilisation sur les affaires nationales à Madagascar. |

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Tribune Mada 09/05/2009
Ministère des Affaires étrangères
: Démenti sur les sanctions encourues par la HAT
Le ministère des Affaires Etrangères du gouvernement de Transition à Madagascar dément dans un communiqué publié ce jeudi 7 mai 2009, l’existence d’éventuelles sanctions qui vont tomber sur la tête des membres de la Haute Autorité de la Transition (HAT). Le ministère des Affaires étrangères qualifie d’erronées les informations diffusées dans certains médias concernant la tenue d’une réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine, et la décision de ce dernier d’appliquer des sanctions individuelles à l’encontre des responsables militaires et civils de la prise de pouvoir à Madagascar. Il a même tenu à apporter des précisions.
« Aucune réunion du CPS sur Madagascar n’a eu lieu depuis le 20 mars 2009. La réunion du 30 avril 2009 était une réunion inaugurale du Groupe International de contact (GIC) sur Madagascar. Les participants à cette réunion du GIC, tenue le 30 avril 2009, ont réaffirmé leur disposition à accompagner à Madagascar, sous l’égide de l’Union Africaine, le processus de retour à l’ordre constitutionnel, sur la base des objectifs et principes bien définis ». Telle a été la précision apportée par le ministère.
Cette information émane de la Mission Permanente de Madagascar à Addis Abeba qui s’est chargée de vérifier auprès de l’Union Africaine, la véracité des renseignements émis par certains médias. Le ministère des Affaires étrangères a insisté sur le fait qu’il décline toute responsabilité concernant les informations issues d’autres sources.
L’ « Observer »
A noter que les informations dont il s’agit seraient celles du journal ougandais l’Observer qui aurait rapporté des indiscrétions à l’issue de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (UA) qui aurait duré cinq heures ce jeudi 30 Avril 2009 et durant laquelle il aurait été décidé de : « la prise de sanction à l’égard des renversements anticonstitutionnels de régime, et à l’égard de Madagascar, nous avons réaffirmé que nous prendrons des sanctions à l’égard des gens au pouvoir, civils et militaires, impliqués dans ce renversement de régime », aurait déclaré l’ambassadeur du Bénin, Edouard Aho-Glélé. « La liste nominative des gens visés par les sanctions sera établie dans un délai d’un mois » par la Commission de l’UA, aurait-il précisé, toujours selon l’Observer. Il aurait été décidé aussi que toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du Président Ravalomanana seront étudiées avec l’ensemble des membres du Groupe de Contact ; telles sont les informations qui auraient été véhiculées par l’Observer et reprises par d’autres médias.
Quelques journalistes avaient fait remarquer une étrange ressemblance entre ces informations diffusées par un mail et d’autres concernant la Mauritanie, et s’étaient particulièrement méfiées, faute de pouvoir recouper auprès d’autres sources.
Quoi qu’il en soit, l’UA et la communauté internationale ont déjà adopté comme principe de sanctionner les personnalités auteurs de coup d’Etat et il n’est pas rare que les principaux acteurs de ces actes anticonstitutionnels soient l’objet d’interdiction d’entrée dans quelques grandes capitales. Il en était ainsi des putschistes guinéens et mauritaniens jusqu’à un retour à l’ordre constitutionnel. En tout cas, la prise de pouvoir par la HAT ayant été qualifiée de coup d’Etat et donc condamnée, la menace du même genre de sanction reste possible.
samedi 9 mai 2009, par Rakotoarilala Ninaivo
moov.mg 09/05/2009
Tribunal Anosy: Levée du blocage des comptes de Tiko
- Dominique R (midi)
La Cour a rendu son verdict, hier, sur l'audience du tribunal des référés du 22 avril dernier, concernant le blocage des comptes du groupe Tiko et du couple Ravalomanana.
Elle a ainsi ordonné la rétractation et, en conséquence, a ordonné la main levée de tous les comptes bloqués au nom dudit groupe et du couple Ravalomanana . La Cour a ordonné également l'exécution sur minute et avant enregistrement de la décision. Autrement dit, le blocage des comptes des 9 sociétés composant le groupe Tiko et du couple Ravalomanana est levé.
Requête. Faut-il rappeler que le ministre des Finances et du Budget a déposé une requête relevant de l'ordonnance commerciale. Les avocats du groupe, représentés par Mes Andriamadison Hasina et Ihanitra Razafimanantsoa ont jugé que cela relève de la compétence du chef de service contentieux ou du receveur pour les douanes et du directeur des impôts pour l'impôt. La Défense a eu finalement gain de cause.
Incompétente. Pour ce qui est de l'affaire qui a opposé la Haute Autorité de la Transition au groupe Tiko, la Cour s'est déclarée incompétente, lors de son audience du 30 avril. Notamment pour la demande d'annulation de la mise sous scellés du riz de Magro chez Madarail ainsi que la demande du groupe de la suspension à exécution et la réquisition par la HAT du riz et de la farine de Magro entreposés, au port de Toamasina. Rien n'a ainsi encore été décidé concernant cette affaire.
Tribune
Mada 08/05/2009
Communiqué
- Strasbourg : Le Parlement européen condamne le Coup d’Etat à Madagascar
Les députés condamnent le récent coup d’état à Madagascar et appelle à l’aide humanitaire. Au terme de deux mois d’un âpre combat, Andry Rajoelina, ancien maire de Madagascar a réalisé, avec le soutien de l’armée, un coup d’état à Madagascar le 17 mars dernier. La Haute Autorité de transition, autoproclamée, présidée par Rajoelina, a suspendu
l’Assemblée nationale et le Sénat, et a contraint le Président élu démocratiquement, Marc Ravalomanana à quitter le pays. Dans une résolution, les députés condamnent le coup d’état, et demandent la restauration immédiate du gouvernement légitime.
Ce changement de régime contraire à la constitution constitue un nouveau revers préoccupant pour le processus de démocratisation en cours sur le continent et renforce « la crainte de voir reprendre la vague de coups d’état en Afrique », estime le Parlement européen. Non seulement, ce coup d’état porte atteinte à la démocratie, mais il suscite de vives préoccupations au sujet des conséquences du coup d’état sur la situation humanitaire à Madagascar. En effet, la majeure partie de la population dispose de moins d’1 dollar par jour et les revenus limités permettent difficilement à la plupart des ménages d’avoir accès aux denrées alimentaires, à l’eau et aux services d’hygiène, à la santé et à l’éducation.
Réponse de la communauté internationale |

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Le coup d’état a été largement condamné par les organisations internationales et le nouveau régime n’a pas été reconnu par la communauté internationale. Par conséquent, plusieurs états et organisations, y compris l’UE et les Etats-Unis, ont cessé d’envoyer de l’aide à Madagascar.
Plusieurs organisations internationales ont demandé le « rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel » et la tenue de nouvelles élections, ce que soutient le Parlement dans sa résolution.
L’Assemblée invite la communauté internationale « à redoubler d’efforts pour mettre fin aux violences politiques à Madagascar ». Elle demande à l’envoyé spécial de l’Union africaine pour Madagascar de prendre contact avec les parties en présence à Madagascar pour parvenir à une solution.
La situation humanitaire s’aggrave
La résolution souligne que la détérioration de la situation humanitaire dans le pays a été aggravée par les événements politiques récents et « demande instamment à la communauté internationale, et en particulier à
l’UE, de fournir une assistance humanitaire accrue pour alléger les souffrances de la population malgache ».
Express Mada 08/05/2009
FMI : Le dossier Madagascar incertain
- Lantoniaina Razafindramiadana
Comme la plupart des pays membres du Fonds monétaire international ne reconnaît pas la HAT, le dossier Madagascar risque de ne pas être examiné en conseil d’administration. Une appréhension renforcée par Pierre Van Den Boogaerde, représentant du FMI
Deux mois après la prise de pouvoir, la Haute autorité de transition
(HAT) a encore du mal à se faire reconnaître par la majorité des pays membres du Fonds monétaire international (FMI). Par conséquent, le passage du dossier Madagascar auprès du prochain conseil d'administration de cette institution risque d'être compromis.
« Je ne peux assurer le passage du dossier de Madagascar en conseil d'administration du Fonds monétaire international. Aujourd'hui, la plupart des 186 pays membres ne reconnaissent pas le gouvernement de la Transition », explique Pierre Van Den
Boogaerde, représentant du FMI. « Pour le moment, nous sommes en attente de cette reconnaissance », ajoute-t-il.
Aspect technique |

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Par ailleurs, des rapprochements ont été entamés entre la HAT et les responsables du FMI à Madagascar. Les travaux portent notamment sur l'aspect technique. Leur objectif est de trouver une solution pour gérer au mieux la situation économique du pays.
« Comme dans le passé, nous travaillons avec l'administration, principalement avec la Banque centrale et le ministère des Finances et du budget. Nous examinons différents points comme l'inflation, la croissance économique, le budget ainsi que la stabilisation de la monnaie locale », précise toujours Pierre Van Den
Boogaerde. « L'objectif est de mettre en place des mesures pour gérer au mieux la situation économique du pays qui s'avère difficile », poursuit-il.
L'Institut national des statistiques est en train d'étudier différents scénarii, suivant chaque paramètre, en vue d'avancer des prévisions pour cette année. En matière de prévisions justement, le ministre des Finances, Benja Razafimahaleo, reste optimiste.
« Les recettes douanières ont enregistré une baisse au mois d’avril à cause de la réduction du volume des importations, mais des actions sont menées pour y remédier », indique le grand argentier. La descente inopinée effectuée par le ministre au port de Toamasina la semaine dernière rentre dans le cadre de ces actions. « Nous pouvons dire que les recettes douanières s'améliorent. Les recettes fiscales ont été satisfaisantes aussi malgré la crise traversée par le pays », conclut-il. Pour les mois de janvier, février et mars, la recette s'élève à 188 milliards d'ariary.
Encadré : Le FMI et la FRPC
La Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) constitue le principal outil d'aide du Fonds monétaire international. C'était un programme triennal avec un montant total de 79,4 millions de Droits de tirages spéciaux (DTS). Un crédit à taux bonifié de 0,5% par an est versé à la caisse de la Banque centrale de Madagascar pour renforcer les réserves. Son remboursement s'étale sur 10 ans. Madagascar a commencé à en bénéficier en 2001.
La deuxième FRPC date de juillet 2006, à l'issue de plus de deux années de négociations. Elle s'étale sur trois ans, de 2006 à 2009, avec un montant de 54,49 millions de DTS, soit l'équivalent de 87,5 millions de dollars, à décaisser en sept tranches de 7,9 millions de DTS chacune. Trois tranches au total sont déjà débloquées, l'équivalent de 31,4 millions de DTS, soit environ 49,9 millions de dollars. Le déblocage de chaque tranche est conditionné par une évaluation de la performance.
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infos plus:étudiant en sciences sociales fac lettres à dago ;4è
anneé;cherche travail aussi dans une entreprise;tél 0330239959
Contact :Ralainarivo
Bonjour!
je cherche un stage dans une ONG similaire correspondant à mes études en sciences sociales du développement à dago
Contact :Ralainarivo Solohery
cherche nounou malgache
Contact : Razananana Israeline
Nous recherchons une nounou malgache pour garder Ulysse (6 mois) et son frère Melchior (3 ans, qui sera à l'école le matin), à partir de septembre 2009 de 9h à 19h sur Paris (75007). Travail déclaré.
Contact : Costa
bonjour.je suis un étudiant en Agro-éco-tourisme (agronomie, écologie, tourisme). je cherche à faire un stage de formation ou à travailler tout de suite.
Merci d'avance
Contact : Randrianomanana Titix
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La
Recette du jour
Langouste
au coco (
... )
|
Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
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Midi Mada 13/05/2009
Dialogue:
8 négociateurs pour les « légalistes » - RAJAOFERA Eugène
Les négociateurs de la mouvance Ravalomanana sont connus. Ils seront là pour défendre la résolution prise à Addis Abeba par le groupe de contact international.
Contacts préliminaires. Une partie des missionnaires du groupe de contact international sur Madagascar se trouve dans nos murs depuis hier. D’autres arriveront aujourd’hui. En attendant de savoir le calendrier officiel du dialogue politique relancé par ce groupe de contact international, les « légalistes » ont publié hier au Magro Ankorondrano les noms de leurs 8 négociateurs. Il s’agit de Raharinaivo
Andrianantoandro, Mamy Rakotoarivelo, Roland Ravatomanga, Fetison
Rakotonirina, Rapelanoro, Alain Andriamiseza, Yves Aimé Rakotoarison et Jean Louis
Rakotoamboa. Constant Raveloson, Rakotondrainy Serge et « Satrobory » figurent dans la liste des suppléants. « Pour éviter la méfiance des uns envers les autres, toutes les entités et partis politiques de la mouvance Ravalomanana y sont représentés. », a expliqué Jean Louis Rakotoamboa hier au Magro devant les manifestants. A Alain Andriamiseza de préciser hier au Carlton : « Ces personnes représenteront notre mouvance durant les contacts préliminaires. »
Droit de se présenter. Selon Alain Andriamiseza, les contacts préliminaires qui précéderont le dialogue proprement dit commenceraient avant le 19 mai. Les « légalistes » soumettent quatre conditions au début du dialogue proprement dit. Parmi ces conditions figure la libération de Manandafy
Rakotonirina, Premier ministre nommé par Marc Ravalomanana, arrêté dans une condition inhumaine et actuellement placé en résidence surveillée à
Mantasoa. Libération de Manandafy Rakotonirina pour que celui-ci puisse présider, selon le souhait des pro-Ravalomanana qui ont manifesté hier au
Magro, la délégation des représentants de la mouvance Ravalomanana durant le dialogue organisé par le groupe de contact international. Les « légalistes » maintiennent les autres conditions, à savoir le retour de Marc
Ravalomanana, la libération des quatre parlementaires et d’autres personnes arrêtées dont Ihanta Randriamandrato ainsi que la restauration de
l’Assemblée nationale et du Sénat. Une nouvelle condition a été annoncée hier au Magro : ne pas priver de Marc Ravalomanana son droit de se présenter aux élections. Logiquement, le dialogue devrait porter sur la résolution d’Addis Abeba qui condamne le coup d’Etat de Andry Rajoelina et réclame en conséquence le retour à l’ordre constitutionnel. Ladite résolution demande à tous les membres de la communauté internationale de « s’abstenir de toute action qui pourrait compliquer les efforts visant à restaurer cet ordre constitutionnel. »
LeMonde.fr 13/05/2009
Madagascar : confusion sur la candidature de Rajoelina à la présidentielle
- REUTERS/Siphiwe Sibeko
Le président malgache Andry
Rajoelina, qui a pris le pouvoir en mars dans des conditions controversées, a annoncé mardi 12 mai à des diplomates qu'il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Mais l'information a été rapidement démentie dans la capitale de l'île, où l'on affirme que le jeune dirigeant, qui a pris le pouvoir en mars avec l'aide de l'armée, n'avait fait aucun commentaire dans un sens comme dans l'autre. "Il n'a rien dit de tel", a assuré un proche collaborateur de
Rajoelina. "Le président n'a pas évoqué jusqu'ici la question de sa candidature."
A Paris, un diplomate français avait pourtant assuré en fin d'après-midi : "M. Rajoelina a annoncé à la communauté diplomatique aujourd'hui qu'il ne se présenterait pas aux prochaines élections présidentielles." La date d'organisation de cette consultation demeure très incertaine, le gouvernement d'Antananarivo ayant refusé le 1er mai de prendre un engagement de l'organiser avant la fin de l'année, comme le souhaitent les chancelleries occidentales.
Plusieurs pays, dont la France, l'ancienne puissance coloniale, parlent d'un coup
d'Etat, Andry Rajoelina ayant renversé le président élu, Marc
Ravalomanana, avec l'appui de l'armée et après des semaines de troubles. |

Andry
Rajoelina, à Antananarivo, le 21 mars. |
Express
Mada 11/05/2009
Menabe
- Monja Roindefo fustige la communauté internationale - Iloniaina Alain
En tournée dans le Menabe, le Premier ministre Monja Roindefo s’est montré virulent à l’endroit de la communauté internationale. Il a surtout accablé l’ambassadeur américain Niels
Marquardt.
Le régime de la transition commence à taper du poing sur la table. Monja Roindefo décoche une flèche contre la communauté internationale et sa position contre la Haute autorité de transition
(HAT). « Ceux qui ne sont pas contents peuvent partir. Les Malgaches sont souverains », a déclaré Monja
Roindefo, à la tête d’une délégation gouvernementale lors d’une tournée dans le Sud-ouest de l’île, pendant le week-end. Tout le monde en a pris pour son grade dans le coup de semonce du chef du gouvernement.
Niels Marquardt, ambassadeur des États-unis se trouve dans la ligne de mire de Monja
Roindefo. Même sans citer personne, l’allusion est assez claire pour reconnaître la cible du premier ministre. « Ce qui m’étonne c’est que avant, à l’époque de la crise, il
(Niels Marquardt) disait que les Américains vont partir de Madagascar. Trois mois plus tard, il est encore là. Personne ne l’oblige à rester », a-t-il tonné. Monja Roindefo répond à une intervention, pour le moins musclée, de l’ambassadeur des
Etats-unis, sur une station privée, mercredi. Le diplomate américain avait été très critique envers le régime de transition et était allé jusqu’à donner l’impression de vouloir imposer une voie pour sortir de la situation actuelle, sous peine de perte des aides internationales.
Fibres Nationalistes
Le chef du gouvernement n’a pas non plus ménagé le Parlement européen, même si le discours est beaucoup plus diplomatique. « Il est vrai que vous êtes nos partenaires techniques et financiers. Mais avant de dire qu’il y a eu coup d’État, avant de prendre des décisions, vous auriez dû écouter notre version », a-t-il soutenu. « Il y a ce qu’on appelle la présomption d’innocence. Le premier symbole de l’État de droit, c’est le droit à la défense », a-t-il continué, laissant entendre l’attitude pointilleuse de l’Union européenne en matière de bonne gouvernance.
Après Niels Marquardt et le Parlement européen, la charge contre l’Union africaine est venue d’une manière naturelle.
« Apparemment, vous êtes mal informés », a-t-il regretté. L’organisme panafricain, soutenu par la Communauté de développement pour l’Afrique australe
(SADC), a été parmi les |

Le chef de délégation de la commission européenne à Madagascar, Jean-Claude
Boidin, n’a pas mâché ses mots « Lorsqu’on émet des mandats sans arrestation, et qu’on procède à des arrestations sans mandat, lorsque les élus cèdent la place à des autorités de circonstance, lorsque les ordonnances remplacent les lois, lorsque les fonctionnaires ne savent plus à quel ministre répondre, et que chaque camp rêve de confisquer les moyens de communication de l’autre, il n’existe plus d’ordre social ni de repère auquel les citoyens puissent se référer ; il n’y a plus d’Etat de droit et plus beaucoup d’Etat tout court », a-t-il martelé.
(Midi Mada) |
premiers à avoir pris position contre le régime de transition et travaille d’arrache-pied pour le retour au pouvoir de l’ancien président
Ravalomanana.
Jusqu’ici, la HAT avait toujours adopté une position conciliante vis-à-vis de la communauté internationale, qui ne la reconnaît pas. Cette fois-ci, elle change de ton et décide de contre-attaquer. « Madagascar est un pays souverain et c’est à nous, les Malgaches, de trouver les solutions », prévient Monja
Roindefo.
Les événements de ces dernières 72 heures semblent être organisés pour orchestrer la riposte. La tenue de la cérémonie de commémoration des victimes de la crise politique à
Ambohitsorohitra, vendredi, peut-être perçue comme étant une volonté de toucher aux fibres nationalistes des Malgaches. Andry
Rajoelina, président de la HAT, avait déjà donné le ton pour sonner la charge.
Encadré : Ravalomanana n'est pas épargné
Le premier ministre de la transition Monja Roindefo pointe du doigt l’ancien président
Ravalomanana, qui, selon lui, est à l’origine de la position extrême de la SADC et de l’Union africaine dans la situation à Madagascar.
«C’est regrettable pour quelqu’un qui se dit ne vouloir que le bien du pays», a soulevé le chef du gouvernement. Il fait allusion aux intenses travaux de contacts réalisés par Marc Ravalomanana auprès des dirigeants africains.
Niels Marquardt a fait comprendre qu’il y a autant de manifestants « légalistes » que sur la Place 13 mai en son temps ; mais surtout qu’étant témoin oculaire des événements de l’Episcopat le 17 mars, il affirme que la violence et la terreur ne pouvaient qu’être derrière tout le processus de prise du pouvoir de la
HAT.
Tribune Mada 11/05/2009
9 mai, Journée de
l’Europe : Jean Claude Boidin, très préoccupé - Recueilli par Bill
Devant un parterre d’invités et de personnalités de tous les horizons politiques, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Jean Claude
Boidin, a fait part de sa vive préoccupation par rapport à la situation à Madagascar. Il a dressé un tableau pas vraiment réjouissant mais inquiétant. Faisant référence à un récent déplacement à
Ambatofinandrahina, il a cependant laissé comprendre que le pays profond vit quelque peu éloigné sinon à l’abri des chahuts des politiciens de la capitale et des grands foyers de discordes pour ne pas dire des luttes politiques des grandes villes.
« …dans un brouillard institutionnel… »
En tout cas, l’ambassadeur européen a évoqué les convictions du Commissaire européen, Louis Michel, lors de son passage dans le pays en 2006, selon lesquelles, « pour s’engager sur un chemin de gouvernance et de développement, un pays comme Madagascar avait besoin de plus d’Etat. Dans beaucoup de pays en développement, c’est la trop grande faiblesse de l’Etat, son manque de moyens économiques et de capacité juridique qui engendrent la corruption et qui rendent impossible l’exécution des fonctions régaliennes et la conduite d’une stratégie de développement ».
Voulait-il dédouaner l’ancien régime ou l’accuser de n’avoir pas su se donner les moyens de sa politique ? En tout cas, il avoue que l’ancien régime avait ses faiblesses, autant que les précédents ; et que l’UE n’a pas cessé de les relever. Mais l’ambassadeur s’interroge si les messages de Louis Michel ont été entendus car, de ses propres termes, Jean Claude Boidin affirme que « le pays flotte depuis plusieurs semaines dans un brouillard institutionnel et juridique ».
« Lorsqu’on émet des mandats sans arrestation, et qu’on procède à des arrestations sans mandat, lorsque les élus cèdent la place à des autorités de circonstance, lorsque les ordonnances remplacent les lois, lorsque les fonctionnaires ne savent plus à quel ministre répondre, et que chaque camp rêve de confisquer les moyens de communication de l’autre, il n’existe plus d’ordre social ni de repère auquel les citoyens puissent se référer ; il n’y a plus d’état de droit, et plus beaucoup d’Etat tout court », regrette-t-il en constatant les derniers événements telles les opérations militaires de saisie d’équipements audiovisuels ou les arrestations manu militari dans un grand hôtel de la capitale. En conséquence, soutient-il, « le développement, forcément, se trouve mis entre parenthèses ».
Déceptions
L’ambassadeur Jean Claude Boidin du reste n’a pas caché ses vives inquiétudes quand il voit, comme d’autres observateurs européens, perdurer et se raidir le conflit alors qu’ils s’attendent au dialogue. Il est d’autant plus inquiet quand il voit les rivalités de personnes prendre le dessus sur les débats d’idées ou quand il constate que les déballages et acharnements sur le passé sont en train de l’emporter sur les propositions d’avenir.
Quelque part, l’ambassadeur européen est déçu de la transition car les comportements sont loin des revendications qui avaient voici encore quelques mois, animé le mouvement de contestation. Mais il rappelle que : « chaque atteinte aux libertés, chaque dérapage influence négativement la perception de vos partenaires, et qu’une transition, ce n’est pas seulement un rêve de terre promise de l’autre côté du pont ; c’est d’abord la façon dont chacun franchit le pont et se comporte pendant le changement ». Pour dire en quelque sorte que les anciens opposants ont rangé dans les tiroirs les valeurs qu’ils ont prôné maintenant qu’ils sont au pouvoir et que c’est un autre esprit qui guide les comportements.
courrierinternational.com 09/05/2009
L’appel du pied des Saoudiens
- Adelson Razafy ( La Gazette de la Grande Ile
)
En quête d’une reconnaissance que lui refuse les bailleurs de fonds et la communauté internationale, la Haute Autorité de transition
(HAT) a signé avec des Saoudiens un accord qui permettra de soulager certains besoins locaux. La Gazette de la Grande Île s’interroge toutefois sur cette soudaine générosité.
Roindefo Monja, Premier ministre, et Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition qui a pris le pouvoir à Madagascar en mars 2009
En signant, le 6 mai, une convention de coopération économique et financière à Antananarivo, le gouvernement de transition, représenté par le Premier ministre, Monja
Roindefo, et le groupe saoudien Invest Union Group, dirigé par le cheik Nasser Abdullah Al
Mushaigheh, ont officialisé leurs relations. La cérémonie était une image forte de la situation actuelle du régime de transition. Ignoré par tous les pays étrangers pour avoir accédé au pouvoir au moyen d’un “coup d’Etat”, il tend les bras aux groupes financiers privés. Ce groupe saoudien en est encore au stade des intentions et veut opérer dans les secteurs des télécommunications, de l’énergie et du commerce international et pour l’instant, rien n’indique qu’il va effectivement s’exécuter. Mais il a été accueilli à bras ouverts et a été traité avec beaucoup d’égards pour une raison simple : il vient briser l’isolement dans lequel est confiné le régime de transition. D’où l’euphorie dont on a fait montre en haut lieu car, boudé par les nations et les institutions financières internationales, le pouvoir de transition peut quand même compter sur la contribution d’amis issus du secteur privé étranger.
On se perd toujours en conjectures sur le sens de l’irruption subite de ce groupe saoudien dans les circonstances présentes. Car, en diplomatie comme en affaires, les Saoudiens opèrent très rarement en Afrique non arabe et non islamique. Traditionnellement, le gouvernement royal d’Arabie Saoudite agit dans le Maghreb ou dans les pays musulmans d’Afrique subsahariens où il finance en force la construction d’écoles coraniques, de mosquées ou d’instituts islamiques. Personne n’est dupe, ce groupe saoudien s’implante à Madagascar avec la bénédiction du gouvernement de son pays et déploie par procuration la “diplomatie du chéquier”. Il serait malvenu pour l’Etat saoudien de braver les consignes internationales et de fraterniser avec une “brebis galeuse”, et il délègue donc l’un ou l’autre de ses fleurons financiers pour faire de la diplomatie à sa place. En tout cas, on ne s’explique pas l’intérêt soudain des Saoudiens pour un pays pauvre. Si leur motivation était purement financière, ils auraient trouvé nettement mieux ailleurs, en Europe, en Amérique ou en Asie du
Sud-Est, où ils ne rencontrent que du succès.
Invest Union Group est peut-être mû par la générosité dont le Coran recommande la pratique à ses fidèles. Selon certains, aussi, les Saoudiens voient loin et pensent déjà au moment où leurs puits de pétrole seront secs. Ils s’attacheraient donc à séduire des pays étrangers en vue d’y acquérir des terres agricoles. Mais s’ils avaient une vocation agricole, ils auraient mis en valeur leur vaste territoire, même aride, à la manière des Israéliens. On dit aussi que les Saoudiens entreprennent de soustraire le nouveau régime malgache à l’influence de leur ennemi de toujours, la Libye. Marc Ravalomanana se rendant souvent à Tripoli ces temps-ci, les Saoudiens manœuvrent de manière à attirer Andry Rajoelina dans leur camp.
On ne sait ce qu’il en est réellement, mais dans un premier temps, les Saoudiens draineront dans l’île une énorme quantité de riz, d’huile, de farine et de ciment à bon marché [25 000 tonnes de chaque]. Un souvenir cuisant réapparaît aussitôt : la fameuse affaire
Flamco, au début des années 1990. Se posant en père Noël, le prince Constantin du Liechtenstein est venu dans l’île pour proposer au régime de transition de l’époque [dirigé par Albert
Zafy] les mêmes produits à un tarif préférentiel. Pour garantir la transaction, le gouvernement malgache avait avancé 30 millions de dollars qui ne revinrent jamais dans les caisses de l’Etat… Mettons donc Andry Rajoelina et Monja Roindefo en garde. Sous des dehors tout à fait honorables, des escrocs de haut vol font le tour des gouvernements nouvellement implantés (et donc peu expérimentés) afin de leur soutirer d’énormes enveloppes. Vigilance donc, même si, apparemment, ces bons musulmans si généreux sont incapables de nous jouer un tour de… cochon
RFI.fr 08/05/2009
Manifestation des femmes légalistes
- par RFI
Près d'un millier de femmes ont défilé jeudi dans les rues d'Antananarivo pour réclamer le retour du président évincé Marc Ravalomanana et la libération des dirigeants politiques partisans de l'ancien régime.
Même sous le prétexte de maintien de l’ordre il aurait été malvenu de réprimer le défilé pacifique des femmes légalistes. En silence celles-ci ont ainsi pu parcourir plusieurs kilomètres en centre-ville sans être inquiétées et leur mise en scène était assez réussie.
« On a attaché nos mains avec une ficelle et puis on a mis du sparadrap sur la bouche pour montrer qu’on n’est pas libre. Parce qu’on ne peut pas parler, personne n’est libre. On est au bout des fusils à chaque fois », dit l'une des femmes qui avec ses amies se sont ainsi faites les porte-parole d’un mouvement légaliste qui a perdu de sa vigueur depuis l’arrestation de certains de ses leaders.
Au nom de la liberté
Pourtant celles qui participent à cette marche refusent d’abdiquer et réclament mordicus le retour de l’ancien président Marc
Ravalomanana. Alors que Andry Rajoelina s’était élevé pour défendre la démocratie quand il était dans l’opposition, ces femmes dénoncent aujourd’hui le manque de liberté d’expression.
« Nous faisons cette marche pour exprimer notre désir de liberté. Nous avons peur mais il faut faire toutes ces démonstrations pour faire connaître notre cause dans le monde entier », dit l’une des manifestantes.
La cause semble pourtant de plus en plus désespérée pour ces défenseuses de l’ancien régime d’autant que la province parait avoir adopter passivement la transition. |

Près d'un millier de femmes sont descendues dans les rues d'Antananarivo pour réclamer le retour du président évincé Marc
Ravalomanana. (Photo : AFP) |
Tribune Mada 08/05/2009
Commerce avec les pays arabes
: « Déshabiller Pierre pour habiller Paul » ? -
par Bill
Le ministre de la Haute Autorité de Transition en charge du Commerce, Rakotonirina Jean Claude a attiré ce mercredi 6 mai l’attention, voire demandé assistance, des investisseurs arabes qu’il a reçu à son bureau, sur l’insuffisance de la production agricole notamment en riz ; les hommes d’affaires arabes peuvent aider à développer et y investir, car Madagascar, dit-il, importe quelque 250 000 tonnes de riz par an. Il a aussi été question d’importations de Produits de première nécessité.
L’observateur n’a pu rester indifférent à cette demande car tout récemment encore les partisans de la HAT-TGV ont pointé du doigt les investisseurs coréens de Daewoo et les exploitations agricoles du groupe
TIKO-MAGRO, voire les projets indiens de la société VARUN. Aujourd’hui, les nouveaux dirigeants font appel à des investisseurs dans les mêmes domaines. Où veut-on vraiment en venir ? Il semble que l’on ait déshabillé Pierre pour habiller Paul en détruisant les infrastructures existantes dans le pays et en diabolisant les projets d’investissements coréens et indiens.
Des PPN et du ciment bon marché
Dans une quinzaine de jours, 25 000 tonnes de farine, 25 000 tonnes de sucre et 25 000 tonnes de ciment arriveront de la péninsule arabique et seront sur le marché à moindre prix. C’est l’accord conclu par la délégation d’investisseurs ressortissants de quelques pays arabes (Arabie Saoudite,
Egypte) reçue par le ministre de la Haute Autorité de Transition (HAT) en charge du Commerce, Rakotonirina Jean Claude qui annonce ce mardi 6 mai le souhait des Saoudiens de la création d’une Chambre de commerce commune aux deux pays. En fait, ces investisseurs ont déjà eu des relations d’affaires avec Madagascar depuis 1996 et ils souhaitent consolider et étendre leurs activités en matière d’exportation mais aussi d’importation.
La délégation arabe a suggéré que les marchandises bénéficient d’exonération de droits et taxes mais aussi bien le ministre Rakotonirina Jean Claude que le Premier ministre Monja Roindefo ont refusé. Réagissant aux inquiétudes de certains sur le « financement parallèle », le ministre du Commerce rassure que l’objectif est de servir et de rechercher ce qui est bien pour le peuple, fut-il un financement parallèle. Il faut toutefois faire attention à ce que ce ne soit pas du blanchiment.
Midi Mada 08/05/2009
Reprise des négociations
: Les « légalistes » posent deux conditions - RAJAOFERA Eugène
Dans une semaine. Arrêt de la violence et libération des toutes les personnes arrêtées durant les moments chauds de la crise. Les «légalistes» posent ces deux conditions à la reprise des négociations pour la recherche de sortie à la crise politique actuelle. C’est Alain Andriamiseza qui les a annoncé, hier, au Magro
Ankorondrano. « Les éléments des forces de l’ordre, en général et de la CNME en particulier, doivent cesser la violence sous toutes ses formes si l’on veut qu’il y ait de franches négociations. », a-t-il souligné.
Avant d’indiquer que les « légalistes » n’ont pas peur de dialoguer ou de négocier si l’aboutissement du processus reste le retour rapide à l’ordre constitutionnel. « Si possible, laissez les deux anciens présidents, Didier Ratsiraka et Albert
Zafy, ainsi que le président Marc Ravalomanana, participer directement au dialogue. », a suggéré Alain
Andriamiseza. Pour ce meneur du mouvement des « légalistes », les « foloalindahy » doivent assurer la sécurité de tous les participants aux négociations qui débuteront dans une semaine au plus tard.
Addis Abeba. En attendant de savoir les conditions posées par la HAT à cette reprise des négociations, force est déjà de constater que l’on s’achemine vers la concrétisation de la résolution de la réunion consultative du Groupe de contact sur la situation à Madagascar, qui s’est tenue à Addis Abeba le 30 avril 2009. L’ambassadeur des Etats-Unis Niels Marquardt s’inspire de cette résolution lorsqu’il persiste et signe qu’une élection présidentielle doit se tenir avant la fin de 2009. A titre de rappel, les participants à cette réunion consultative
d’Addis Abeba ont réaffirmé la disposition de leurs organisations et pays respectifs à accompagner, sous l’égide de
l’Union africaine, le processus de retour à l’ordre constitutionnel. Ce processus appelle à la fixation d’un calendrier précis en vue de la tenue d’élections libres, régulières et transparentes, sous la supervision d’un organe électoral neutre constitué des représentants de toutes les mouvances politiques, la contribution de tous les acteurs politiques et sociaux du pays, y compris le président Marc
Ravalomanana, ainsi que les autres personnalités nationales, et évidemment au respect de la Constitution. |

Repression
Capsat armé : kalachnikov au bras et couteau à la main |
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