MadaVôvô 200

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2008

2. Archives des Editos

3. Pourquoi ? Pour Qui MadaVôvô ?

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Accueil  Rz7 MadaVôvô

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les Titres de MadaVôvô du 14 avril 2009  

BigNews: En 10 jours, l’ariary a perdu 60 points par rapport à l’Euro et 30 points par rapport au dollar...

L'Edito: « Mission d’un ( e ) Bâptisé (e ) ou L’Âme d'un Chrétien …  »    ( ...  )

1. Marc Ravalomanana : Retour discuté avec la SADC et l'UA (nouvelles)   ( ...  )

2. Transition : Les négociations au point mort (express)   ( ...  )

3. On négocie mais sans les partisans de Ravalomanana (rfi)   ( ...  )

4. Après 4 mois d'incertitude: La sortie de crise se décide ce jour (nouvelles)   ( ...  )

5. Rencontre entre les représentants de Ra8, de Rajoelina, de Zafy et de « Deba » (midi)   ( ...  )

6. Recherche de reconnaissance : Marche pacifique des femmes « légalistes » (tribune)    ( ...  )

7. UA: Jean Ping demande de ne pas ''cautionner l'illégalité'' à Madagascar (africanmanager)    ( ...  )

8. Assemblée nationale. Session extraordinaire le 1er mai, soutient Ambohijatovo (moov)    ( ...  )

9. Mouvement pour la Legalité : Les pro-Ravalomanana plus déterminés que jamais (nouvelles)    ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

10. Produits laitiers: Les produits importés remplissent les supermarchés (nouvelles)   ( ...  )
11.Marc Ravalomanana : « Je reviendrai avec les moyens qui s’imposent » (midi)
 ( ...  )

12. CEMGAM  : Le général Raoelina manque à l’appel (midi)   ( ...  )

13. Befelatanana: Le personnel scandalisé par le mode de nomination du nouveau directeur (moov)    ( ...  )

14. Port de Toamasina : 35 000 tonnes de riz réquisitionnées (midi)   ( ...  )

15. Le coup d’État malgache n’a pas désespéré la France (telediaspora)   ( ...  )

16. Le Conseil de sécurité de l'ONU souhaite des élections rapides (france24)    ( ...  )

17. SIT-IN : Grève des fonctionnaires au ministère des Finances (nouvelles)   ( ...  )

18. Communauté internationale : Une autre transition réclamée (express)    ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  08 avril 09  >>   ( ...  )

14/04/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.664.52 Ar 
USD 1.991.82 Ar 
GBP 2.919.51 Ar 
CHF 1.731.19 Ar 
JPY 19.89 Ar 
ZAR 217.50. Ar 
HKD 256.99 Ar  
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/03 2614 28/02 2440
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... En 10 jours, l’ariary a perdu 60 points par rapport à l’Euro et 30 points par rapport au dollar... 

Echos à chaud... + de détails   ( Klikeo eto  )

Selon Andry Rajoelina, "Madagascar n’aura plus besoin d’importer du riz d’ici 2 à 3 ans. La priorité étant la promotion de l’agriculture". -

 Andry Rajoelina annonce que les caisses de l’Etat sont vides et "les budgets ministériels seront donc réduits".

Andry Rajoelina s’est adressé à la nation sur la télévision nationale à l’occasion de Pâques. Il appelle la population à "être solidaire, et à travailler ensemble pour développer Madagascar".

Suite à l’ultimatum lancé par le CEMGAM aux "déserteurs", quelques éléments de l’ancienne garde présidentielle manquent encore à l’appel. 

Ravalomanana a appelé les forces armées "à réagir contre le coup d’Etat mené par Rajoelina et ses partisans". 

Le ministère du commerce de la HAT a réquisitionné farine, huile et riz de la société TIKO “compte tenu des besoins urgents de la population” et du “dépérissement rapide” de ces marchandises. Le ministère a ordonné leur “mise en vente immédiate” laquelle est gérée par une “cellule opérationnelle

La HAT a suspendu de leur fonctions les 22 chefs de région. Ils ne sont pas remplacés dans l'immédiat.
Marc Ravalomanana est en mauritanie selon une annonc faite à Ambohijatovo ce jour

Les médiations devraient continuer mardi entre les camps Zafy, Ratsiraka et Rajoelina et ce malgré l’absence des représentants de Ravalomanana 
Le camp Ravalomanana a quitté la table des négociations car “c’était un dialogue de sourds”, a déclaré Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du TIM. Il a accusé le représentant de l’ONU, M. Dramé, de “vouloir imposer une solution qui est la sienne”. Certains s’interrogent sur l’efficacité de ces médiateurs car les tentatives de dialogue avaient déjà échoué avant le coup d’Etat
Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a salué le nouveau président du Ghana, pays qu’il présente comme un vrai modèle de démocratie en Afrique alors que des “coups d’Etat récents (ont eu lieu) en Guinée, en Mauritanie et à Madagascar”

Des légalistes s’inquiètent de la partialité du médiateur de l’UA Ablassée Ouedraogo marié à une malgache proche de la famille de Pascal Rakotomavo, ancien Premier- Ministre de Ratsiraka et qui a soutenu Andry Rajoelina. L’information a été révélée par La Lettre de L’océan Indien

Marc Ravalomanana est intervenu par téléphone lors de la manifestation des légalistes aujourd’hui à Ambohijatovo et a promis de revenir bientôt au pays


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Mission d’un ( e ) Bâptisé (e ) ou L’Âme d'un Chrétien …   »

     Quelque soit le nom qu'on attribue au Dieu auquel nous croyons, il est constant qu'à une période donnée les trois grandes religions célèbrent un évènement. C'est ainsi qu'en cette période, les chrétiens fêtent "Pâques", les juifs "Le Pessa'h , et les musulmans " L'Aid Al Mouloud" !

      Pâques c'est la commémoration de la résurrection du Christ chez les Chrétiens, "Le Pessa'h" c'est la commémoration de l'exode 

d'Egypte chez les juifs ,  et  la fête de "L'Aid Al Mouloud" chez les musulmans, c’est la fête de la naissance du prophète Mohammed. 

        A l’imitation de JESUS CHRIST : Gagner le cœur humain, celui de ses frères et sœurs pour faire le chemin ensemble vers PAQUES, pour la Vie Eternelle, le Royaume de DIEU Notre PERE ! La Vie Véritable. 

     Depuis le mercredi 06 février, nous sommes entrés dans le Temps du Carême (Chez les Chrétiens catholiques). 

    « Pour beaucoup d’entre nous, la vie est pleine, très occupée, stressée… Nous courons sans pouvoir toujours maîtriser ce que nous voudrions vivre. Et que de paroles et de bruits remplissent nos oreilles et nos têtes… Nous ressentons le besoin de pauses bienfaisantes, restauratrices, où l’on s’arrête, où l’on reprend conscience de sa vie, de qui l’on est, de ce que l’on veut vivre. 

      « Bienheureux Temps du Carême, grande retraite spirituelle pour prendre du recul, se livrer au silence, créer en nous une disponibilité nouvelle afin d’ouvrir la route au CHRIST et replacer avec LUI les priorités au centre de notre vie.  

      « Devenir Chrétien n’est jamais une histoire terminée qui se trouverait derrière nous, mais un chemin toujours à vivre devant nous. 

      Andrée Ratovonony de VSG       ... Lire la suite Cliquez-ici

 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Andrée et Emma  ont  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Les Nouvelles 14/04/2009
MARC RAVALOMANANA : Retour discuté avec la SADC et l'UA - Recueillis par Mialivololona 

Le président Marc Ravalomanana est intervenu une fois de plus par téléphone au cours de la manifestation des légalistes, samedi sur la place de la Démocratie. 
Le fils d'Imerinkasinina a appelé depuis la Lybie. La veille, à Syrte, il était reçu par le président en exercice de l'Union africaine, Mouammar Kadhafi. Il s'agissait pour les deux personnalités de discuter de la situation de crise politique à Madagascar. Mais le séjour du président en terre libyenne a été surtout mis à profit pour s'entretenir deux jours durant avec les responsables de la SADC et les autres membres de l'UA réunis au cours d'un sommet extraordinaire de l'UA à Syrte. Dans sa déclaration en effet, Ravalomanana a indiqué avoir tenu avec les hauts responsables de ces deux instances africaines, des discussions sur les «mesures» que ces dernières prendraient pour assurer son retour au pays ainsi que les «moyens» qu'elles y engageraient.
Ravalomanana se justifie
«Je ne suis pas un dictateur. J'ai été élu de façon démocratique à partir d'élections libres et transparentes. Et je n'ai jamais dilapidé ni utilisé le budget de l'Etat pour mon enrichissement personnel», a-t-il déclaré face aux fausses informations et rumeurs assénées à son sujet. «Si c'était le cas, les bailleurs de fonds tels le FMI, la Banque mondiale et l'Union européenne qui surveillent de près le budget de l'Etat n'auraient pas doublé, voire triplé l'aide pour Madagascar», a-t-il affirmé en faisant ainsi allusion à un soutien quelconque des bailleurs pour démontrer que les accusations contre lui ne sont pas du tout fondées. «En ce moment, presque toutes les aides sont suspendues et aucun pays ne reconnaît les autorités actuelles. C'est une honte et les Malgaches ne méritent pas cela», a-t-il ajouté. Et lui d'avouer qu'il n'a «ni propriété mobilière ni situation intéressante à l'étranger». Le président Ravalomanana devait ainsi mettre en garde la population face à la campagne de désinformation initiée contre lui. 
Dans un énième appel adressé à l'armée et aux forces de police, il a enjoint ces dernières à prendre leurs responsabilités devant le non-respect de la loi et de se lever pour protéger la population et ses biens. Les «âmes égarées» ont été exhortées à revenir à la légalité dans l'intérêt de la nation.
«Je suis toujours le président»
Marc Ravalomanana a réitéré à la population malgache qu'il demeure président. Il a encouragé la mobilisation pour la légalité et a promis de soutenir particulièrement les victimes du cyclone Jade, dès son retour. Ce fut l'occasion pour lui de souhaiter de joyeuses fêtes de Pâques à la population. 
Les partisans de Marc Ravalomanana exigent avant tout sa reprise de fonction comme condition sine qua non aux discussions entre les deux camps adverses. Ils manifestent leur inquiétude quant à la partialité du médiateur Ablassée Ouedraogo. Selon la «Lettre de l'océan Indien» en effet, cet émissaire de l'UA serait marié à une Malgache proche de la famille de Pascal Rakotomavo, ancien premier ministre de Didier Ratsiraka et qui soutient Andry Rajoelina. 
Par ailleurs, les manifestations pour le retour à la légalité reprendront à partir de ce jour après le week-end pascal. 


Express Mada 14/04/2009
Transition : Les négociations au point mort  - Iloniaina Alain 
Les représentants de Ravalomanana et ceux de Didier Ratsiraka ont quitté les négociations parrainées par les Nations unies à Ambohibao. Il n’y a pas eu de miracle pendant les fêtes pascales.
Les discussions entre plusieurs mouvances à Ambohibao Ambohijanahary, à l’ambassade du Sénégal à Antananarivo se compliquent. Pour diverses raisons, les représentants des anciens présidents, Ravalomanana et Didier Ratsiraka, ont, tour à tour, quitté la table des négociations. « Une réunion devait se tenir, dimanche, mais celle-ci a été reportée. C'était encore le cas, hier, car tout le monde n'est pas venu au rendez-vous », a déclaré Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du Tiako i Madagasikara (Tim), hier. Et pour cause, les délégués du parti de Ravalomanana n'ont plus participé aux négociations, depuis samedi. Ceux de Ratsiraka ne sont pas venus dimanche.
Raharinaivo Andrianantoandro a expliqué le geste de la mouvance Ravalomanana. « Nous ne quittons pas d'une manière définitive la table des négociations. Mais nous voulons protester contre certaines choses », a-t-il indiqué. 
Le camp de Ravalomanana émet des griefs à l'encontre de Dramé Tiebilé, émissaire des Nations unies. « L'initiative d'élargir les discussions est bonne. Mais nous n'acceptons pas que Dramé Tiebilé nous impose un schéma, qui plus est sans Ravalomanana », a soutenu le porte-parole de l'ancien parti au pouvoir, malgré la réfutation du principal intéressé sur l'Agence France presse (AFP). « Beaucoup de points ne sont pas évidents. Il ne faut pas se précipiter car il s'agit des choses importantes », a-t-il ajouté. 
« Le tribunal de l’Histoire » 
Les représentants de Ratsiraka prennent également un recul par rapport aux négociations. « Nous ne pouvons pas participer, dans les conditions actuelles, au dialogue politique organisé à l'ambassade du Sénégal, car nous ne voulons pas être jugés par le tribunal de l'Histoire pour avoir avalisé et entériné un coup d'état institutionnel et militaire », ont-ils fait savoir dans un mémorandum. La délégation de l'ancien président Ratsiraka « déplore en même temps une volonté flagrante d'exclure les “exilés” des discussions d'aujourd'hui et de la future gestion de la transition. Ratsirahonana Norbert a plusieurs fois renvoyé la solution du problème auprès d'un organe législatif dont la création est sine die », a indiqué le communiqué tout en signalant la base du problème comme politique et non juridique. 
Face à l'évolution de la situation Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de transition, a expliqué 
sa position sur le régime transitoire, lors de son discours à la Nation, samedi. « Qu'il soit de l'intérieur ou de l'extérieur, il n'est plus question de remettre en cause le socle de la transition », a-t-il martelé. à ce jour, les positions des uns et des autres restent ainsi éloignées. Selon certaines indiscrétions, plusieurs points de discorde subsistent à l'issue de la réunion de vendredi dernier.


rfi.fr 13/04/2009   - Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
On négocie mais sans les partisans de Ravalomanana -  par RFI
L'espoir suscité par les négociations directes, sous l'égide conjointe de l'ONU et de l'Union africaine, entre partisans de l'ancien et du nouvel homme fort de Madagascar est quelque peu refroidi. Les pro-Ravalomanana ont quitté, ce samedi, la table des discussions installée à l'ambassade du Sénégal.
C'est sous l'égide conjointe de l'ONU et de l'Union africaine que se tiennent actuellement les négociations entre les représentants de M. Ravalomanana et de A. Rajoelina.
Peut-on discuter de la sortie de crise, sans les partisans de Marc Ravalomanana ? A priori, cela semble incongru. C’est pourtant ce qui se passe ce samedi à l’ambassade du Sénégal, où une charte consensuelle de la transition est censée être élaborée. 
En fait, si les négociations peuvent continuer, malgré l’absence du camp de l’ancien président de la République, c’est qu’elles ont été aussi ouvertes aux représentants des anciens chefs de l’Etat, Didier Ratsiraka et Albert Zafy. 
Ainsi, trois des quatre grandes familles politiques malgaches sont représentées et la médiation dirigée par des membres de la société civile, sous l’égide des Nations unies et l’Union africaine, se poursuit. 
Mais pour un véritable consensus, il faudra sans doute repasser, puisqu’on ne peut pas ignorer le poids politique de l’ancien régime. Les partisans de Marc Ravalomanana exigent toujours son retour au pays et sa reprise de fonction, comme préalable aux discussions, accusant même les médiateurs internationaux de partialité. 
Une trêve pascale est annoncée pour ce dimanche, mais dès lundi, les manifestations pour le retour à la légalité reprendront dans la capitale.

Encadré: 

"Nous avons quitté les négociations car c'était un dialogue de sourds", a déclaré à l'AFP Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du TIM, parti de M. Ravalomanana.
"Nous avons comme condition le retour de Marc Ravalomanana (actuellement à l'extérieur du pays), cette requête n'est pas satisfaite", a-t-il dit.

"Nous avons compris qu'il n'y avait pas seulement deux protagonistes (dans cette crise). Il y a d'autres familles politiques qui ont des choses à dire", a expliqué à l'AFP l'envoyé spécial de l'ONU pour Madagascar, Tiébilé Dramé, qui a confirmé le départ de la délégation de M. Ravalomanana.
M. Andrianantoandro a accusé M. Dramé de "vouloir imposer une solution qui est la sienne". M. Dramé a répliqué qu'il ne souhaitait pas "de solution imposée" mais était "à la recherche du consensus".


Les Nouvelles 11/04/2009  
APRÈS 4 MOIS D'INCERTITUDE : La sortie de crise se décide ce jour - Miadana Andriamaro
La reprise des négociations entre les protagonistes de la crise est visiblement sur la bonne voie. Ils se sont accordés pour présenter aujourd'hui leurs propositions respectives en vue d'aboutir à une solution consensuelle de sortie de crise. 
Les médiateurs des Nations unies et de l'Union africaine qui dirigent ces négociations peuvent se féliciter. Après l'échec des travaux d'Ambohimanambola, ils ont enfin réussi à remettre toutes les parties concernées autour de la table des négociations. Des «négociations élargies» selon leur propre souhait puisque les représentants des parties prenantes aux précédentes crises qui ont eu cours dans le pays y sont associés. En effet, le processus de la réconciliation nationale annoncée et projetée prochainement requiert une cicatrisation des plaies avec dans son sillage un pardon de la part des belligérants de l'époque. 
En tout cas, c'est une revendication formulée de longue date. C'est le cas des affrontements armés de 2002 dont les séquelles sont toujours vivaces pour ceux qui ont manifesté leur désapprobation de l'accession de Marc Ravalomanana à la magistrature suprême du pays. Aussi, réclament-ils actuellement leur droit à se faire entendre. À ce titre, les médiateurs des Nations unies et de l'Union africaine ont estimé utile leur participation aux négociations actuelles. Ce qui va dans le sens de leur souhait d'associer toutes les forces vives aux débats. 
Ces discussions devraient aboutir aujourd'hui aux premières propositions des parties concernées. Elles toucheront la gestion de la Transition, entre autres le calendrier des échéances électorale et les préalables ou exigences avant tout prise de décision.
Retour à la convention de 1991 ?
Les exigences des partisans des présidents Albert Zafy et Didier Ratsiraka tiennent à une amnistie générale en faveur des condamnés politiques appréhendés depuis 2002. Les légalistes revendiquent le retour de Marc Ravalomanana au pouvoir en tant que président de la République en exercice. 
Doit-on s'attendre à une réédition de la «Convention du 31 octobre 1991» pour gérer la transition ? Dans ce scénario, la Haute autorité de la transition (HAT) officiera au même titre que la Haute autorité de l'Etat (HAE) de l'époque. Les avis sont toutefois partagés sur le maintien ou non du président de la République, même démuni des pleins pouvoirs à son poste. D'ailleurs, ces médiateurs onusiens et africains n'ont jamais évoqué une telle possibilité. Ils ont préféré insister sur un retour rapide de l'ordre constitutionnel à travers une gestion consensuelle de la transition. À moins qu'ils aient une préférence particulière au sujet de cet ordre constitutionnel ? Ce qui risquerait de mettre en cause la neutralité et l'impartialité dont ils doivent faire montre dans leur mission.

encadré: Les Discussions directes entre délégués de Ravalomanana et Rajoelina depuis jeudi à Madagascar sous l'égide de l'ONU et de l'UA à l'ambassade du Sénégal à Antananarivo, se déroulent également en présence d'émissaires des anciens présidents malgaches Didier Ratsiraka (1975-1993 et 1997-2002) et Albert Zafy (1993-1996).


Midi Mada 10/04/2009

Rencontre entre les représentants de Ravalomanana, de Rajoelina, de Zafy et de « Deba »
Sortie de crise. L’ONU et l’Union Africaine roulent pour une sortie de crise à laquelle participeront également les deux anciens présidents, l’amiral Didier Ratsiraka et le Pr Zafy.

Autour d’une table. L’ambassade du Sénégal à Madagascar a réussi à réunir, hier, autour d’une table, les différents protagonistes à la crise actuelle. La rencontre s’est déroulée sous l’égide de l’émissaire de l’ONU Tiébilé Dramé et de l’Union africaine Ablassé Ouedraogo. Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Zafy Albert y ont envoyé chacun quatre représentants. La délégation des représentants de Marc Ravalomanana a été conduite par Sedison Rakoto-Andrianirina, celle de Didier Ratsiraka par Ange Andrianarisoa, celle de Andry Rajoelina, par Norbert Lala Ratsirahonana, et celle du Pr Zafy par Emmanuel Rakotovahiny. La rencontre d’hier n’est qu’une rencontre préliminaire qui précède le dialogue proprement dit.

Et ce, suite à la recommandation des Nations-Unies, représentant évidemment la communauté internationale, et de l’Union africaine qui proposent une transition pacifique, apaisée et surtout consensuelle.
Entre nouvelle Transition et retour à l’ordre constitutionnel. La mise en place de cette Transition pacifique, apaisée et consensuelle remettra en cause la transition de Andry Rajoelina et de ses trois organes constitutifs dont la HAT, le gouvernement de Roindefo et le CRES. Plus d’un s’attendent déjà à une nouvelle transition, avec des organes qui ne seraient pas les mêmes que celle de Andry Rajoelina. Du côté des pro-Ravalomanana et des anti-Rajoelina, c’est la fermeté. Ils avancent deux conditions au dialogue proprement dit : retour au pays de Marc Ravalomanana et retour à l’ordre constitutionnel avec la restauration des Institutions de la République, à savoir la Présidence, l’Assemblée nationale et le Sénat. Par ailleurs, l’ancien député TIM Yves Aimé Rakotonirina a martelé, hier devant la presse au Carlton, que le nombre des représentants à ce dialogue doit être proportionnel à la force dont dispose chacune des entités représentées. Une manière pour cet ancien élu de Fort-Dauphin de faire comprendre que « le camp Ravalomanana devrait avoir plus de représentants que les autres entités car il est en position de force, avec le « vahoaka » qui manifeste contre la transition de Andry Rajoelina. » En tout cas, force est de reconnaître que seul le dialogue peut débloquer la situation de la crise actuelle.
RAJAOFERA Eugène


Tribune Mada 10/04/2009
Recherche de reconnaissance : Marche pacifique des femmes « légalistes » - par Valis 
Les doléances des partisans de la « légalité » ont été transmises en main propre au représentant résidant du système des Nations unies (ONU) à Madagascar. Les femmes qui refusent le coup de force des partisans de Andry Rajoelina, se sont donné rendez-vous à Ankorondrano ce jeudi 9 avril pour une marche vers les locaux de l’ONU à Andraharo, éloignés d’environ 3 km. La marée féminine, longue de près d’un kilomètre et demi, conduite par Ihanta Randriamandranto et des femmes députés dont Arifanja, élue dans la circonscription de Beroroha, s’est déplacée sans vacarme ni accrochage sous les regards des forces de l’ordre.

Des représentantes des manifestants ont été reçues par Xavier Leus, représentant de l’ONU et d’autres membres du corps diplomatique travaillant dans le pays, dans son bureau à Andraharo. Les entretiens ont duré près d’une heure et ont permis aux deux parties d’échanger leur points de vue mais surtout, pour les partisans du rétablissement de l’ordre constitutionnel, de remettre leurs doléances. Le représentant de l’ONU a promis de les transmettre au secrétaire général à New York. Le coordonnateur de l’ONU à Madagascar leur a fait part de l’imminence de la sortie de crise.
Leur mission achevée, les femmes « légalistes », partisans du retour du président Marc Ravalomanana dans le pays, ont repris leur marche pour rejoindre la Place de la démocratie où elles étaient accueillies par des applaudissements nourris. Elles n’ont pas manqué de remercier les forces de l’ordre qui les ont laissé entreprendre sans difficulté leur marche. Au total ces femmes ont fait ce jeudi 9 avril, un peu plus de 7 km. C’est la deuxième fois que les partisans de la « légalité » ont rejoint le site d’Andraharo.
L’objectif est de sensibiliser, de montrer à la communauté internationale que le pouvoir en place n’est pas légal et que le rétablissement de l’ordre constitutionnel est incontournable, car les partisans de cette cause sont actifs et qu’ils sont aussi nombreux, sinon plus que ceux qui ont pris le pouvoir par la force. Par la même occasion, les partisans de la « légalité » voulaient démontrer que les femmes « légalistes » tiennent une place importante dans la vie politique malgré leur faible représentativité dans les institutions et dans les postes de décisions dans l’appareil d’Etat. Elles en veulent davantage surtout au moment où la question genre est d’actualité

Le blanc était particulièrement à la mode ce Jeudi.

 Ihanta Randriamandranto avait proposé une marche sous cette tendance stylistique à la gente féminine.
Antsirabe n’était pas en reste coté manifestations.


africanmanager.com 09/04/2009 
UA: Jean Ping demande de ne pas ''cautionner l'illégalité'' à Madagascar - Dakar, Sénégal (PANA)
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a lancé mardi un appel pressant à tous les Etats membres de l'organisation panafricaine et à ses partenaires "pour qu'ils s'abstiennent de toute action de nature à conforter l'illégalité à Madagascar".

Dans un communiqué de l'UA parvenu mercredi à la PANA, M. Jean Ping invite, en revanche, les Etats africains à "appuyer fermement la position de l'UA, telle qu'exprimée par le Conseil de paix et de sécurité (CPS)".
Le CPS a suspendu Madagascar de l'Union africaine à l'issue d'une réunion d'urgence le 20 mars dernier. Cette décision a été prise suite à la prise du pouvoir par l'ancien maire d'Antananarivo, Andry Rajeolina. Le CPS a estimé que ce changement est "anticonstitutionnel".
M. Andry Rajeolina s'est vu confier, le 18 mars, les attributions de président de la République de Madagascar par la Haute cour constitutionnelle (HCC).
La Grande île devient ainsi le troisième pays suspendu de l'organisation panafricaine qui réunit 53 pays, après la Mauritanie et la Guinée.

Le conseil a également averti qu'il imposerait des sanctions supplémentaires à cette île de l'océan Indien si la Constitution n'est pas rétablie dans six mois.
A cet effet, le communiqué précise que: "le président de la Commission de l'UA a initié des consultations pour permettre la formation rapide, sous l'égide de l'UA, d'un Groupe de contact international pour mieux coordonner l'action de la communauté internationale en vue du retour rapide à l'ordre constitutionnel à Madagascar".
Par ailleurs, Jean Ping a souligné l'impératif du retour rapide à l'ordre constitutionnel "à travers un processus impliquant l'ensemble des acteurs politiques malgaches et fondé sur le respect des dispositions pertinentes de la Constitution du pays".
Il regrette ainsi que les assises nationales organisées par les autorités issues du changement "inconstitutionnel" ne se soient pas déroulées "dans des conditions de nature à créer un consensus et à recueillir l'appui de l'UA", en dépit des efforts déployés par la Commission qui a dépêché un Envoyé spécial à Madagascar, en la personne de M. Ablassé Ouédraogo.


moov.mg 09/04/2009
Assemblée nationale. Session extraordinaire le 1er mai, soutient Ambohijatovo - Dominique R. (Midi)
(08-04-2009) - La pluie drainée par la tempête tropicale Jade n'a pas empêché les pro-Ravalomanana de venir à Ambohijatovo. 
Certains n'hésitant même pas à patauger dans la boue, pour être aux premières loges. Il a été ainsi annoncé, lors de ce meeting, que les députés se réuniront en séance extraordinaire, le 1er mai prochain. Lors de son allocution, Raharinaivo Andrianatoandro de déclarer qu'Ambohijatovo est prêt à négocier avec la HAT si les discussions se focalisent sur la sortie de crise. 
Mandat d'arrêt 
D'autres intervenants de signaler que ceux qui ont accédé au pouvoir n'ont aucun programme défini. Ils ont également déclaré que des ténors de la place de la démocratie ont fait l'objet d'actes d'intimidation et que des mandats d'arrêt seraient décernés à leur endroit. Quelques discours se sont succédés ponctués par des cris de ralliement des partisans de Ravalomanana, s'abritant sous des parapluies, et qui ont attendu jusqu'à la fin avant de se disperser. Ils se donnent rendez-vous ce jour, toujours au même endroit. 


Les Nouvelles 09/04/2009

Mouvement pour la Legalité : Les pro-Ravalomanana plus déterminés que jamais - Mialivololona 
«-Nos arrestations n'empêcheront pas la continuité de la lutte pour le retour à l'ordre constitutionnel», ont fait savoir hier à Ambohijatovo, les dirigeants du mouvement pour la légalité. Les pro-Ravalomanana ont ainsi lancé un appel aux magistrats pour voir de près ce qui a dû motiver le mandat d'arrêt signé arbitrairement le 3 avril dernier contre leurs leaders. 
Une grande déclaration est attendue aujourd'hui sur la place de la Démocratie. On devrait probablement s'attendre à la nomination du nouveau premier ministre du gouvernement de redressement national ou à l'annonce de la date d'arrivée de Marc Ravalomanana. En tout cas, les dirigeants du mouvement ont promis pour ce jour la venue d'un invité «surprise».
Jean-Marc Châtaignier, persona non grata
Accusé de vouloir légitimer le coup d'Etat à Madagascar, Jean-Marc Châtaignier s'est fait particulièrement huer hier par les défenseurs de la légalité. L'ancien ambassadeur en Algérie, Vola Dieu-Donné Razafindralambo a interpellé vivement l'intéressé sur ces mots : «Jean-Marc Châtaignier, vous n'êtes pas encore un ambassadeur de France à Madagascar parce que vous n'avez ni respecté ni suivi la convention internationale. Vous n'avez pas encore présenté votre lettre d'accréditation ni la copie figurée de vos lettres de créance. Vous n'êtes pas ambassadeur. Ne vous immiscez pas dans la crise malgache. Laissez-nous tranquilles et régulariser cela entre Malgaches. Nous vous ordonnons de retirer les militaires que vous avez recrutés pour former le CAPSAT. Nous sommes au courant. Et nous savons également que par votre biais, les gardes de corps de Andry Rajoelina sont des légionnaires. Dehors !» 
Il est sans rappeler que Jean-Marc Châtaignier a été le premier ambassadeur à rencontrer Andry Rajoelina. Il est arrivé à Madagascar deux jours après la chute de Ravalomanana qui a expulsé son prédécesseur Gildas le Lidec en 2008.
Grande marche pacifique des femmes légalistes
Les partisanes de la légalité se sont fixées rendez-vous ce matin à 9 heures à proximité de l'église Jesosy mamonjy à Ankorondrano. Elles effectueront une grande marche pacifique en direction des ambassades étrangères où une lettre revendiquant le retour à l'ordre constitutionnel sera déposée. A leur tête, Hanta Andriamandranto, secrétaire général du TEZA, initiatrice de cette marche qui sera renforcée par les épouses des militaires légalistes et les femmes parlementaires. 
Hanta Andriamandrato qui a qualifié la HAT «d'Etat oppresseur et voyou», a tenu à interpeller les autorités de la transition à travers la charte africaine de la démocratie disposant dans son article 25, paragraphe 4 que «Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées par la restitution de l'ordre démocratique ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat». 


UN.ORG 08/04/2009        Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )

Madagascar : L'ONU demande 35,7 millions de dollars pour l'aide humanitaire
7 avril 2009 – Les Nations Unies et trois organisations non gouvernementales ont lancé aujourd'hui un appel d'urgence pour collecter 35,7 millions de dollars qui serviront à empêcher la détérioration de la situation humanitaire à Madagascar. 

Le pays a souffert cette année de crises multiples, incluant des inondations, des cyclones et une période de troubles politiques. Et cette combinaison de crises a accru le nombre de personnes ayant dorénavant besoin d'assistance. On estime ainsi actuellement que 2,5 millions de personnes vivant, principalement, dans les grands villes malgaches et 800.000 dans les zones touchées par les inondations dans le Sud du pays, ont besoin d'assistance humanitaire, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). 
Par ailleurs, la crise politique de ces trois derniers mois ayant abouti au renversement du président Marc Ravalomanana, remplacé par son opposant, l'ancien maire de la capitale Andry Rajoelina, a fait empirer la situation déjà précaire d'une large partie de la population malgache à travers la perturbation des services sociaux de base, l'existence d'un climat de peur et d'incertitudes, et a entraîné le retard ou l'interruption des services effectués pour le compte d'un certain nombre de projets d'aide et de développement à travers le pays. 
La hausse du prix des produits alimentaires et les revenus limités à Madagascar, où une majorité de la population vit avec moins de 1 dollar par jour, ont réduit la capacité des ménages à accéder à la nourriture, à l'eau, aux services d'hygiène, à la santé et à l'éducation. 
Le Conseil de sécurité a eu mardi des consultations sur ce Madagascar. S'exprimant devant la presse au sortir de celles-ci, le sous-secrétaire général de l'ONU pour les affaires politiques, Haile Menkerios, a déclaré que le « Conseil de sécurité a fait part de son inquiétude face à la prise de pouvoir inconstitutionnel par l'ancien maire et a demandé un rapide retour à l'ordre constitutionnel à travers un processus de transition, basé sur le consensus ». 
...Suite sur MadaVôvô du   8 avril 09  >>   ( ...  )

Le Cyclone Jade s’éloigne mais a laissé à Madagascar près de 36319  sinistrés et 9 morts (un de plus à Nosy Varika lors d'un éboulement de terrain qui a également fait 03 blessés graves) ; 36.319 sinistrés (18.926 à Maroantsetra; 5.917 à Soanierana Ivongo; 1.638 à Manakara; 7.483 à Mananjary). 4.090 sans abris. 2.063 cases d'habitation détruites  

- Face à l‘incapacité « du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population », les agences onusiennes à Madagascar ont demandé une aide d’urgence de 35 millions de dollars au siège de New York


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>

Ity misy tolotr'asa mety hahaliana anao, marihina fa asa tsy mangataka diploma izy ity fa ny fahaizana mampiasa internet dia hafahana manantanteraka izany, koa raha mahaliana anao izany dia manorata amin'ny freebusiness3693@hotmail.fr mangataka fanazavana fanampiny. Misaotra tompoko     Contact : Andrianary

Nous vendons plusieurs modèles de produits Arts Malagasy: . Articles en soie sauvage, et soie naturelle / - Echarpes / - Vanneries / . Articles en raphia / - Sacs / - Paniers  /- Sandales / . Articles en corne de boeuf et coquillage / - Bijoux / - Bibelots   /  PRIX INTERESSANT      Contact : marin

bonjour, j'habite à l'île de la reunion,et j'aime beaucoup,vos lamba tout sorte de couleur,et je voudrais savoir si c'est possible de commander,une bonne quantité avec vous et quel sont les conditons de commande. J'attend votre reponse. Cordialement.       Contact : chabary

technicien agriculture,et forestier cherche emploi        Contact : razafindrainibe

Bonjour , Je cherche un notaire sur fianarantsoa        Contact : erica

La Recette du jour

Langouste au coco  ( ...

Les Voeux  Rainizafimanga

2009 2009

L'Année 2006 c'était l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous et Bonne Année 2007 ...

Les Nouvelles 14/04/2009

PRODUITS LAITIERS : Les produits importés remplissent les supermarchés - Océane 
Avec la fermeture de la société Tiko, c'est une grande partie des denrées les plus consommées qui vont disparaître du marché. Dans les épiceries de quartier, ce sont les produits artisanaux qui les remplacent. Par contre, ce sont surtout les produits d'importation qui envahissent les rayons des supermarchés. 
Les consommateurs de produits Tiko en tout genre doivent se résigner à changer d'habitude. Rares sont, en effet, les épiceries qui vendent encore du yaourt et les autres produits sont quasiment introuvables. La société ayant eu le quasi-monopole local sur de nombreux produits, l'arrêt des approvisionnements commence à se faire ressentir. Ainsi, une pizzeria de la capitale a été obligée de changer les ingrédients de quelques-unes de ses pizzas faute de crème fraîche. Non pas qu'il n'y a pas crème fraîche à Madagascar mais les produits importés actuellement disponibles coûtent cher. Une dame rencontrée dans une des grandes surfaces de la capitale explique ainsi qu'elle envisage de se tourner vers les produits Socolait lorsqu'elle ne trouvera plus les produits Tiko sur le marché.
Recrudescence des produits artisanaux
Nous assistons actuellement à une recrudescence de toutes sortes de produits de substitution aux produits Tiko. Ainsi, les yaourts «fait maison» envahissent chaque magasin. Les yaourts au lait de soja ont aussi fait leur apparition mais ils ne sont pas encore très prisés. Après la vente de riz à 2.500Ar effectuée par la HAT , le prix de l'huile en vrac a baissé à 4.600Ar mais elle est encore une denrée rare. Et un petit sachet d'huile de soja d'une quantité indéfinie a fait son apparition dans les épiceries de quartier où elle est vendue à 200Ar. Ne parlons pas des fromages qui se vendent comme des petits pains à chaque coin de rue. Quelques marques locales seulement ont réussi à s'introduire dans les grandes surfaces. Sinon, ces dernières produisent elles-mêmes leurs produits comme Leader Price qui propose des fromages fondus sur le marché. 
Moment opportun pour les fabricants
Quoi qu'il en soit, la situation actuelle devrait être mise à profit par les fabricants pour la promotion de leurs produits. Il est sans conteste évident que les consommateurs compareront ces nouveaux produits à ceux de Tiko mais ce ne devrait pas être un obstacle à la production. Souvenons-nous que le yaourt brassé de Tiko avait fait l'objet de nombreuses critiques à ses débuts. Ce qui ne l'a pas empêché d'être, plus tard, l'une des denrées les plus prisées par les Malgaches. Et cela malgré le fait qu'il contienne du lait en poudre. Un argument sur lequel devraient jouer les fabricants pour attirer la clientèle. 


Midi Mada 14/04/2009
Marc Ravalomanana : « Je reviendrai avec les moyens qui s’imposent » - RAJAOFERA Eugène
Pour la énième fois ce samedi dernier, le président déchu Marc Ravalomanana s’est adressé directement par téléphone à ses partisans qui manifestaient sur la Place de la démocratie. Il a confirmé sa réelle intention de rentrer et de reprendre les rênes du pays. Là où il a plus que jamais motivé ses partisans, c’est lorsqu’il a déclaré qu’il prépare, avec les pays de la SADC et de l’Union africaine, son retour au pays, « avec les moyens qui s’imposent ». Les discours qui ont été prononcés samedi dernier à Ambohijatovo ont été axés sur ce retour au pays de Marc Ravalomanana. 
Débandade. Les pro-Ravalomanana et les anti-Rajoelina ont fait la pause le dimanche de Pâques. Ils se sont retrouvés lundi à Ambohijatovo pour se distraire avant de reprendre aujourd'hui les manifestations politiques. Hier, de nombreux artistes, dont Thierra Bruno, ont donné gratuitement un spectacle pour ceux qui n'avaient pas le moyen d'aller ailleurs. Malheureusement, le spectacle en question a été gâché par des éléments des forces de l'ordre qui, armés de kalack, ont fait intrusion à Ambohijatovo. En voyant ces hommes en treillis, les personnes présentes ont immédiatement quitté les lieux.


Midi Mada 11/04/2009
CEMGAM  : Le général Raoelina manque à l’appel - R.O
Le délai de 24 heures donné aux militaires ayant servi à la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP), au Cabinet militaire et à tous les services de l’ancienne Présidence, pour réintégrer les casernes, a expiré hier. 

De source proche de l’Etat-major général à Andohalo, « ils ont presque tous rejoint le 1er RTS Fiadanana pour ceux issus des corps de l’Armée et le camp du 1/RM1 Analakely pour ceux qui n’ont pas de corps d’origine ». A partir de ce jour, les éléments del’ancienne Garde Présidentielle (GP) qui n’ont pas donné suite à l’appel du Chef d’Etat-Major Général de l’Armée (CEMGAM), le colonel Ndriarijaona André, seront considérés comme des « déserteurs », donc passibles des mesures prévues par le code de service national. Parmi ceux qui ont manqué à l’appel hier, figure l’ancien DSP, le général Raoelina. Sans compter les autres officiers qui sont déjà partis à l’extérieur comme le colonel Jerry.


Moov.mg 11/04/2009
CHU de Befelatanana: Le personnel scandalisé par le mode de nomination du nouveau directeur 
La décision prise par Augustin Andriamananoro, ministre par intérim chargé de la santé dans le gouvernement de transition, de mettre un médecin diplômé d’Etat à la tête du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Befelatanana et non un professeur titulaire, a fait sauter au plafond le personnel de l’établissement.
Le 3 avril dernier, en effet, grande fut la surprise du personnel en apprenant cette décision du ministre par intérim, de nommer le Dr Dolorès Rasolofiakarana au poste de directeur d’établissement à la place du Professeur Paul Rajaonarivelo qui occupe ce poste depuis 2005. 
Mot à dire. Dès le lendemain, le personnel et diverses associations, dont notamment le collectif des professeurs en médecine (CPM), l’association des médecins de Befelatanana (AMB), l’association du personnel et plusieurs autres associations, ont adressé une lettre à la HAT, expliquant leur point de vue. Hier, le personnel a pris les devants et anticipé le moment de la passation de service, en organisant un court moment de sit-in dans la grande cour à l’entrée de l’hôpital. Le médecin nouvellement nommé, n’est d’ailleurs pas apparu sur les lieux hier matin, moment fixé pour la passation. « Nous voulons avoir notre mot à dire sur la désignation de nos dirigeants », pouvait-on lire sur les banderoles accrochées à l’entrée de l’établissement. 
Méconnaissance. « Un CHU exerce des activités de soins, d’enseignement et de recherche et jusqu’à maintenant, il a été dirigé par un Professeur en médecine qui est le seul habilité à réaliser ces trois fonctions », expliquent les membres du personnel à la tête de cette levée de boucliers. Et d’ajouter que : « la HAT a insisté sur la notion de transparence, de respect des compétences et de la bonne gouvernance, alors que la décision prise par le ministre par intérim va à l’encontre de ces vertus en désignant un médecin diplômé d’Etat à la place d’un professeur titulaire ». Par méconnaissance ou par manque de considération des règles déontologique de la profession de santé, à savoir le respect de la hiérarchie dans la nomination aux postes de responsabilités ? Le personnel opte pour la première hypothèse et affirme que l’on « peut y remédier ». Ainsi, la grande famille du CHU de Befelatanana attend une réaction de la part des responsables ministériels. Une réunion a été tenue hier après-midi, à l’issue de laquelle ils ont décidé d’attendre une solution de la part du ministère, faute de quoi, ils feront un sit-in à partir d’aujourd’hui devant l’hôpital. 
Hanitra R.


Midi Mada 11/04/2009
Port de Toamasina : 35 000 tonnes de riz réquisitionnées - Navalona R.
Le groupe Tiko ne cesse d’être harcelé ! « Ses 35 000 tonnes de riz import arrivées au port de Toamasina ont été avant-hier réquisitionnées par la HAT », a déballé Harinaivo Randrianatoandro, le porte-parole du TIM lors du rassemblement des pro-légalistes à Ambohijatovo. 

« Pourtant, ces marchandises sont déjà remises en nantissement de la banque BOA », a-t-il précisé. Cette dernière a cautionné l’opération d’importation de Tiko en s’engageant de payer le fournisseur via la signature d’une lettre de crédit. Ainsi, ces biens lui appartiendront dans le cas où le propriétaire n’arriverait pas à les écouler sur le marché. Le groupe Tiko n’a jamais été un client défaillant dans toutes ses opérations d’importation cautionnées par la banque, a-t-on appris de source auprès de la BOA. 
Sécurité des employés et des investissements
Seulement, la situation actuelle préoccupe cette institution financière car les 35 000 tonnes de riz faisant l’objet de nantissement ont été enlevées de son propriétaire. De son côté, les responsables du groupe Tiko nient qu’aucun accord n’a été conclu lors de la rencontre entre les dirigeants de la société et le ministre des Finances de la HAT. « Si nous réclamons la sécurité de nos investissements et nos employés pour reprendre nos activités à la normale, eux, ils ne veulent qu’un droit de regard sur notre gestion financière en nous imposant de créer un compte spécial du groupe pour répartir les bénéfices », expliquent-ils. Et eux de rajouter que les impôts réclamés par la HAT dont la somme monte à 1 900 milliards Ar relèvent de données erronées. Par ailleurs, cette dernière dénonce que le Trésor s’est porté garant de cette opération d’importation. Si elle ne remet pas ainsi ces marchandises réquisitionnées à son propriétaire, la banque doit recourir à lui pour rembourser son crédit. Il est aussi évident que la vente du riz à 500 Ar/kg ne permet pas du tout de couvrir cette créance, selon un responsable de la banque. On se demande en plus où seront versées les recettes issues de cette vente du riz réquisitionné. 


telediaspora.net 10/04/2009
Le coup d’État malgache n’a pas désespéré la France - par Le Canard enchaîné, n°4613, du 25 mars 2009, page 8
TROIS jours. C’est le temps qu’il aura fallu à la France pour réagir et qualifier de « coup d’Etat » le renversement du président élu de Madagascar par le maire d’Antananarivo, assisté d’une partie de l’armée. Cette longue hésitation traduit une sympathie à peine dissimulée pour le nouveau « président », Andry Rajoelina, mais, plus encore, une franche aversion pour son prédécesseur, Marc Ravalomanana. Lequel l’a bien rendue à l’ancien colonisateur.

Témoin de ce climat les étranges réactions de Paris depuis le début des troubles dans la « Grande Ile ». Maire de la capitale Antananarivo, Rajoelina, 34 ans, surnommé « TGV », conduit, depuis plusieurs mois, la contestation contre le clan au pouvoir, accusé de confisquer les richesses ou de les vendre à l’étranger. Le 31 janvier dernier, lors d’une manif, il se proclame chef de l’Etat, à la surprise générale. « J’ai vu deux de ses proches conseillers, des militaires qui l’entouraient à la tribune, ôter leurs lunettes noires avec une simultanéité parfaite et le regarder abasourdis ! », raconte un témoin. Réaction de Paris ? Le silence, alors que les Etats-Unis et l’Union africaine condamnent déjà ce coup de force oratoire.

Un mois puis quelques manifs et émeutes plus tard (certaines réprimées dans le sang), la cote de TGV a pâli. Alors que le pouvoir s’apprête à l’arrêter, il est « exfiltré » de son domicile par des membres de l’ambassade de France, qui le mettent à l’abri durant une semaine. L’armée se sent-elle encouragée par le sauvetage de son poulain ? Une partie des troupes se mutine et installe Rajoelina au pouvoir.
Inventif, le Quai d’Orsay qualifie l’événement de « changement de pouvoir hors norme » , mais juge tout de même « regrettable » , la suspension du Parlement. Et de préciser qu’il n’est « pas question » de suspendre l’assistance bilatérale à la « population malgache ».
Ce coup d’Etat survient après sept années de fâcheries franco-malgaches. Illégitime, selon Paris, qui a mis cinq mois à reconnaître son élection, en 2002, « Ravalo » se venge, en mettant la France, premier fournisseur de son pays jusqu’en 2007 et qui compte 25 000 ressortissants, en concurrence avec la Chine, le Canada, les USA, etc.
Si certaines entreprises tricolores (les banques, le bétonneur Colas, le téléphoniste Orange) n’en souffrent guère, Bolloré, qui guignait la gestion du port à conteneurs de Toamasina (deuxième ville malgache),a été sèchement écarté. Quant au groupe Total, il ne devra qu’à l’intervention personnelle de Sarko d’arracher, en 2008, et après deux ans de négociations, un permis de prospection terrestre. L’ex-président entendait —ô scandale— confier le marché aux Chinois!
Durant les dernières années de son « mandat », le même président, milliardaire de l’agroalimentaire, confondra souvent ses affaires avec celles de l’Etat.
Certains espèrent sûrement que son successeur les confondra davantage avec celles de la France.


france24.com 09/04/2009
Le Conseil de sécurité de l'ONU souhaite des élections rapides

Préoccupé par les conditions anticonstitutionnelles de la prise de pouvoir par Andry Rajoelina, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé un rapide retour à l'ordre constitutionnel par des élections. Mercredi 08 avril 2009 

Réagir (42) Imprimer save AFP - Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit préoccupé mardi par les conditions anticonstitutionnelles dans lesquelles le pouvoir a changé de mains récemment à Madagascar et a demandé un retour rapide à la normale par la voie d'élections, a indiqué un responsable onusien.
"Les membres du Conseil ont exprimé de sérieuses préoccupations concernant les moyens anticonstitutionnels par lesquels l'ancien maire (d'Antananarivo, Andry Rajoelina) a pris le pouvoir", a déclaré à la presse Haïlé Menkerios, sous-secrétaire général de l'ONU aux affaires politiques, chargé de l'Afrique.
"Ils ont vivement souhaité un retour rapide à l'ordre constitutionnel par un processus de transition basé sur un consensus de tous les acteurs et parties intéressées de Madagascar", a-t-il ajouté.
"C'est aux parties de décider, personne ne leur dicte quoi que ce soit (...) mais un retour à l'ordre constitutionnel ne peut venir que de l'organisation rapide d'élections pour que le peuple de Madagascar décide", a ajouté le diplomate onusien.

M. Menkerios s'exprimait après avoir rendu compte au Conseil, à huis clos, de la situation dans la Grande île, où il avait été envoyé comme émissaire par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors des troubles politiques du mois dernier.
Les autorités de transition à Madagascar, dont la prise de pouvoir est contestée par la communauté internationale, ont proposé vendredi une élection présidentielle en octobre 2010.


Les Nouvelles 09/04/2009
SIT-IN : Grève des fonctionnaires au ministère des Finances - Loïc Henintsoa
Des employés du ministère des Finances et du budget ont effectué un sit-in hier dans la cour du ministère à Antaninarenina. Ces employés grévistes réclament le retour de l'ordre constitutionnel et sont contre le pouvoir en place «qui n'est pas crédible en matière financière», d'après les initiateurs de ce mouvement. 
En effet, l'un des employés a affirmé que la recette fiscale est actuellement en chute libre avec une baisse de l'ordre de 60% depuis cette crise et la prise en main par le pouvoir en place des affaires de l'Etat. 
Les centres fiscaux de la capitale sont quasiment vides et sans recettes tandis que certains services dont celui concernant les grandes entreprises ont vu leur recette passer de plusieurs centaines de millions d'ariary à seulement quelques millions d'ariary ou même moins. 
Le début de grève au sein de ce ministère clé était timide mais les organisateurs déclarent que leurs actions feront tache d'huile auprès de leurs collègues dont certains font l'objet de menace en tout genre comme l'arrêt des avantages acquis et la réduction des jours de congé en cas d'absence pour rejoindre les grévistes. 
Cette tendance se propage également peu à peu vers les employés du Trésor dont une frange à également décidé d'arrêter leurs activités depuis quelques jours. 
Un fonctionnaire du trésor a affirmé que leurs activités tournent actuellement au ralenti et qu'ils ne s'occupent plus que des salaires des fonctionnaires puisque tous les paiements ont été suspendus.


Express Mada 9/04/2009
Communauté internationale : Une autre transition réclamée -
Andry Ratovo 
Les représentants des organismes internationaux recommandent la mise en place d’une commission d’urgence. L’objectif est d’arriver à établir un vrai régime de transition démocratique réunissant toutes les entités.
L'étau risque de se resserrer autour de Andry Rajoelina. Deux semaines après l'intronisation du président de la Haute autorité de la transition, Ablassé Ouedraogo, envoyé spécial de l'Union africaine à Madagascar assisté de Tiebilé Dramé, émissaire des Nations unies, rappliquent. 
Ils ont déclaré, hier à l'hôtel Madagascar Carlton, qu'un retour rapide à l'ordre constitutionnel à travers un processus consensuel impliquant l'ensemble des acteurs politiques malgaches, s'impose pour établir un régime transitoire ouvert et équilibré.
Dans une correspondance à l'issue de la 181e réunion du Conseil de paix et de sécurité qui s'est tenue le 20 mars à Addis-Abeba, Jean Ping, président de la Commission de l'Union africaine, n'a pas caché sa déception sur les modalités des Assises nationales convoquées par la HAT.
« En dépit des efforts déployés par l'UA à travers Ablassé Ouedraogo, son envoyé spécial, les Assises nationales convoquées par les autorités issues du changement anticonstitutionnel intervenu à Madagascar n'ont pas eu lieu dans des conditions de nature à créer un consensus national sur les modalités du retour à l'ordre constitutionnel et à recueillir l'appui de l'Union africaine », rapporte le communiqué.
Coordination des actions
Après avoir suspendu Madagascar de la grande famille africaine, Jean Ping a initié des consultations en vue de la formation rapide, sous l'égide de l'UA, d'un groupe de contact international pour mieux coordonner l'action de la communauté internationale en vue du retour à l'ordre constitutionnel à Madagascar. « En travaillant en synergie avec la communauté internationale à Madagascar, un groupe réunissant les Nations unies, l'Union africaine, la SADC et l'OIF à Addis-Abeba continue de suivre de près l'évolution de la situation à Madagascar », témoigne Tiebilé Dramé. 
Concernant l'éventuelle intervention des casques bleues à Madagascar, l'émissaire de Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, a précisé qu'aucune décision allant dans ce sens n'a été prise lors de la réunion du conseil de sécurité de l'ONU à New-York.
« Il appartient aux Malgaches de régler ce problème malgache, nous ne faisons que faciliter le retour au dialogue », a-t-il ajouté.
Le président de la Commission a également lancé un appel pressant à tous les Etats membres et aux partenaires de l'UA pour qu'ils appuient fermement cette position et s'abstiennent de toute action de nature à conforter ce qu'elle qualifie d'illégalité à Madagascar.
La balle est donc dans le camp de Andry Rajoelina. Va-t-il lâcher du lest ? Le président de la HAT a pourtant déjà tendu la main aux ailes dures de l'opposition du régime transitoire bien qu'elles aient boycotté les Assises nationales.
Afin d'éviter le cycle infernal des manifestations de contestation, l'Union africaine propose également d'écourter la période de transition afin que la voix des urnes détermine au plus tôt le choix du peuple.

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
Pourquoi? Pour Qui MadaVôvô ?

Accueil du site Rz7 - MadaVôvô

  Accueil du site ARR

  Accueil du site tranonkala rainizafimanga