MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 8 avril 2009  

BigNews: Un manifestant légaliste se dirige avec le drapeau malagasy vers les militaires (28 mars) ...  

L'Edito: « N’est pas humanitaire qui veut...  »    ( ...  )

1. Madagascar : L'ONU demande 35,7 millions de dollars pour l'aide humanitaire (un)    ( ...  )

2. Industrie : La HAT négocie la réouverture de Tiko   ( ...  )

3. Ambohijatovo: Nomination d'un nouveau PM par Marc Ravalomanana (Express)    ( ...  )

4. L'UIP "condamne fermement les coups d'Etat" survenus à Madagascar (xinhua)    ( ...  )

5. Pro-Ravalomanana : Appel à la communauté internationale (express)    ( ...  )

6. Une plainte contre Ny Hasina Andriamanjato au tribunal de Paris (nouvelles)    ( ...  )

7.L'OIF prononce la suspension de Madagascar (africanmanager)    ( ...  )

8. Affrontement entre civils, colère des policiers (midi)    ( ...  )

9. Contestation de la HAT: Albert Zafy enfonce le clou (nouvelles)    ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   ... Lire la 2ème Page de MadaVôvô   ( ... )    Cliquez ici >>

10. Mada:  une majorité d'employés de la Banque centrale cessent le travail (lesechos)   ( ... )

11. L'ancien président malgache Marc Ravalomanana à Addis Abeba (afp)    ( ... )

12. Prix : Les monopoles dénoncés (midi)    ( ... )

13. Gouvernementde la HAT : Accouchement difficile ! (nouvelles)  ( ... )

14. Les produits TIKO disparaîtront (midi)   ( ... )

15. Calendrier électoral : Présidentielles en octobre 2010 (express)   ( ... )

16. Tourmente à Madagascar : Andry Rajoelina accuse l’île Maurice (impactnews)  ( ... ) 

17. Le nouveau dirigeant malgache quitte la communauté de l'Afrique australe (nouvelobs)  ( ... ) 

18. SADC : Le retrait de Madagascar, une mesure assassine (moov)  ( ... ) 

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08/04/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.657.08 Ar 
USD 1.975.16 Ar 
GBP 2.953.66 Ar 
CHF 1.750.18 Ar 
JPY 19.54 Ar 
ZAR 220.15 Ar 
HKD 254.82 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/03 2614 28/02 2440
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Un manifestant légaliste se dirige avec le drapeau malagasy vers les militaires (28 mars) ... 

Samedi 28 mars 2009 : La manifestation pro-Ravalomanana violemment dispersée
Entre 15 000 et 20 000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale pour exiger un "retour à la légalité". Les forces de l'ordre ont chargé pour disperser les manifestants, blessant au moins 31 personnes
. (France24.com )

Un manifestant légaliste et anti-Rajoelina, brandit le drapeau malagasy, et va défier courageusement les forces de l'ordre. 

Vidéos de la répression militaire à Ambohijatovo - Antananarivo - Madagascar (28 mars 2009)


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« N’est pas humanitaire qui veut...   »

   Chaque année, le 7 avril, la Journée mondiale de la Santé est célébrée dans le monde entier. Ce jour là, sur toute la planète, des milliers de manifestations sont organisées pour souligner l'importance de la santé pour des vies productives et heureuses. 

     Réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle et combattre le VIH/sida, le paludisme, la drépanocytose et d'autres maladies sont parmi les objectifs du Millénaire pour le développement que tous les états membres de l'ONU se sont engagés à réaliser, d'ici à 2015.

    Séparés avec succès par l’équipe de chirurgie viscérale de l’hôpital Necker-Enfants de Paris le 4 février dernier , Imahagaga et Imahalatsa, les deux ex-siamois malgaches de neuf mois  et leur mère Anjaramey sont de retour à Madagascar. 

   Les petits étaient nés rattachés par le thorax et l’abdomen, et avaient le foie en commun.

    Pascale Jeannot a accompagné la mère et ses deux enfants à Madagascar. La présidente du collectif Solidarité des bébés siamois était parvenue à récolter suffisamment de fonds pour faire venir les enfants en France. 

Deux femmes à l’honneur pour la journée de la Femme… 
     Pascale Jeannot et Anjaramey, en exclusivité pour Dagoradiosound.

      La Presse et les médias ont tous mis à la une la séparation des bébés siamois malgaches Imahagaga et Imahalatsa. Les deux frères siamois de presque 8 mois étaient reliés par le thorax et l’abdomen mais, ils avaient la chance de n’avoir en commun, en interne, que leur foie. 
      Ceci a pu faciliter la tâche des médecins qui les ont séparés ce mercredi de février 2009 par l’équipe du Professeur Yann Révillon, à l’hôpital Necker de Paris. En effet, le foie est le seul organe capable de «repousser » tout au long de la vie. Après six heures d’intervention, les bébés ont été «séparés » et ils se portent bien.
      Grâce au soutien et au financement de l’Ordre de Malte et de Médecins du monde. L'ordre de Malte, a pris en charge le billet       

 d'avion de l'infirmière cadre qui fait partie du corps médical, depuis Madagascar (pour une évacuation sanitaire, et par sécurité pour ces enfants il a fallu deux soignants). 

Carte mondiale de la répartition de la drépanocytose 

www.drepanocytose-madagascar.org

LCDM est une association de lutte contre la drépanocytose à Madagascar fondée le 10 Mars 2005. La drépanocytose ou anémie falciforme, souvent appelée « hématie » en Afrique, est une maladie génétique du sang non contagieuse et héréditaire.

 Cette maladie est due à une anomalie de l’hémoglobine dite S au lieu de l’hémoglobine normale dite A.  .... savoir+ sur la drepanocytose à Mada ( ... )

     Ces enfants et leur maman, ont pu être hébergés et suivis au pavillon Sainte Fleur, au sein de l'hôpital HJRA à Antananarivo pendant 7 mois. 

     A la demande de l'équipe pluridisciplinaire de HJRA, il a été demandé à cette institution qui se trouve au sein même de   ... Lire la suite Cliquez-ici  

        Shoan pour rainizafimanga.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Shoan  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


UN.ORG 08/04/2009        Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )

Madagascar : L'ONU demande 35,7 millions de dollars pour l'aide humanitaire
7 avril 2009 – Les Nations Unies et trois organisations non gouvernementales ont lancé aujourd'hui un appel d'urgence pour collecter 35,7 millions de dollars qui serviront à empêcher la détérioration de la situation humanitaire à Madagascar. 

Le pays a souffert cette année de crises multiples, incluant des inondations, des cyclones et une période de troubles politiques. Et cette combinaison de crises a accru le nombre de personnes ayant dorénavant besoin d'assistance. On estime ainsi actuellement que 2,5 millions de personnes vivant, principalement, dans les grands villes malgaches et 800.000 dans les zones touchées par les inondations dans le Sud du pays, ont besoin d'assistance humanitaire, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). 
Par ailleurs, la crise politique de ces trois derniers mois ayant abouti au renversement du président Marc Ravalomanana, remplacé par son opposant, l'ancien maire de la capitale Andry Rajoelina, a fait empirer la situation déjà précaire d'une large partie de la population malgache à travers la perturbation des services sociaux de base, l'existence d'un climat de peur et d'incertitudes, et a entraîné le retard ou l'interruption des services effectués pour le compte d'un certain nombre de projets d'aide et de développement à travers le pays. 
La hausse du prix des produits alimentaires et les revenus limités à Madagascar, où une majorité de la population vit avec moins de 1 dollar par jour, ont réduit la capacité des ménages à accéder à la nourriture, à l'eau, aux services d'hygiène, à la santé et à l'éducation. 
Le Conseil de sécurité a eu mardi des consultations sur ce Madagascar. S'exprimant devant la presse au sortir de celles-ci, le sous-secrétaire général de l'ONU pour les affaires politiques, Haile Menkerios, a déclaré que le « Conseil de sécurité a fait part de son inquiétude face à la prise de pouvoir inconstitutionnel par l'ancien maire et a demandé un rapide retour à l'ordre constitutionnel à travers un processus de transition, basé sur le consensus ».

Le Cyclone Jade fait état de 3 morts et de 823 sinistrés à Madagascar - Face à l‘incapacité « du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population », les agences onusiennes à Madagascar ont demandé une aide d’urgence de 35 millions de dollars au siège de New York


Express Mada 08/04/2009

Industrie : La HAT négocie la réouverture de Tiko - Lantoniaina Razafindramiadana 
Après l'annonce de la fermeture du groupe Tiko, les autorités se penchent sur la question ce jour pour évaluer son impact sur l’économie.

Les sociétés Tiko vont reprendre leurs activités. Cette déclaration émane de Benja Razafimahaleo, ministre des Finances. Une réunion avec les responsables du groupe se tiendra ce jour. Une convention comprenant les conditions de la remise en marche devra être dressée et signée par les deux parties à l'issue de la rencontre. 
« Nous allons entamer des négociations. Mais Tiko ne doit plus s'endetter davantage vis-à-vis de l'Etat et doit s'acquitter de ses dettes », précise le ministre. Du côté de Tiko, une source annonce que c'est le ministre qui a appelé les responsables en vue de cette réunion et c'est ainsi qu'un rendez-vous a été fixé. 
Des commerçants pénalisés
Le groupe Tiko a annoncé l'arrêt de toute production en affirmant que les conditions pour le bon fonctionnement de ses activités ne sont pas réunies. Dans un communiqué adressé au grand public, le harcèlement subi par les employés, le scellage de bâtiments de stockage de certains produits et l'inexistance du réseau de distribution après le pillage et l'incendie des centrales de vente Magro ont été énumérés comme raison de l'incapacité du groupe à produire.
Comme il s'agit d'un fleuron de l'industrie malgache avec 3 500 emplois directs et près de 100 000 emplois indirects, les conséquences de la fermeture du groupe s'avèrent un coup dur pour l'économie. Outre les producteurs agricoles qui assurent l'approvisionnement en matières premières, les sous-traitants et les commerçants souffrent de l'arrêt des activités de la plus grande industrie agroalimentaire malgache. 

« La fermeture de Tiko se répercute sur nos activités car ses produits constituent la majeure partie de nos marchandises », indique Marie Ravaoarisoa, une épicière de Mahavoky. 

L’entreprise Tiko saccagée 
Tiko est un autre groupe détenu par le président Marc Ravalomanana. 

Du côté des consommateurs, les impacts sont plus importants car des produits comme le yaourt, le beurre, les sorbets, sans oublier l'huile et la farine sont devenus indispensables. Les autres sociétés qui en fabriquent percent difficilement sur l'ensemble du pays pour différentes raisons, dont l'insuffisance de production. 
« Je vends moins de baguettes de pain quand il n'y a pas de beurre. Maintenant, je suis obligée de vendre du fromage fabriqué de manière artisanale pour attirer les clients, mais ce n'est pas du tout rentable », témoigne Jeannine, une marchande de pain à Besarety.


Express Mada 07/04/2009  
Ambohijatovo : Un contre-gouvernement en vue - Nomination d'un nouveau PM par Marc Ravalomanana
Marc Ravalomanana va nommer son Premier ministre avant la fin de cette semaine. Une manœuvre qui risque de changer la situation politique.
Marc Ravalomanana se rebiffe. Pour contrebalancer le régime transitoire dirigé par Andry Rajoelina, président de la HAT, les « pro-légalistes » envisagent de former un contre-gouvernement. Le « président » Ravalomanana va lui-même procéder à la nomination de son nouveau Premier ministre avant la fin de cette semaine.
Une nouvelle manœuvre qui engagera l'évolution de la situation politique à Madagascar dans une nouvelle tournure. Raharinaivo Andrianatoandro, porte-parole du parti Tiako i Madagasikara a rassuré, hier, les manifestants d'Ambohijatovo en leur rappelant que les 
« pro-légalistes » ont peut-être perdu une bataille, mais pas la guerre.
La journée d'hier n’a donc été qu'un moment de répit pour les partisans de Marc Ravalomanana qui semblaient moins nombreux que d'habitude sur la place de la Démocratie.
« Nous allons proposer une vraie concertation nationale avec le régime transitoire pour mettre en place un véritable gouvernement de transition vers la 4e République. La mise en place du nouveau gouvernement consiste à montrer que nous, les légalistes, sommes encore là. On ne devrait pas oublier, d'ailleurs, qu'aux yeux de la communauté internationale, Marc Ravalomanana reste encore le chef d'Etat élu démocratiquement à Madagascar. Suivant sa logique, l'opinion internationale devrait donc reconnaître aussi son gouvernement », révèle Raharinaivo Andrianatoandro.
Ayant déployé un mouvement pacifique jusqu'ici, les partisans de Ravalomanana font monter petit à petit la pression. 
Second souffle
La déclaration des officiers généraux, officiers supérieurs, sous-officiers et militaires pro-légalistes semble également donner un second souffle au mouvement d'Ambohijatovo.
Lors de son intervention, Jean Victor Zakandrainy, ex-député de Besalampy a rappelé à ces hommes en treillis de ne plus se contenter de faire des communiqués, mais d’entrer en action afin de rétablir l'ordre. « Depuis l'accession de Andry Rajoelina au pouvoir, la population de Besalampy vit dans l'insécurité. Les bandits de grands chemins volent nos biens à visage découvert », se plaint-t-elle.
Concernant le retrait de Madagascar de la SADC, Constant Raveloson, a pour sa part, fustigé l'inconstance de certains opérateurs économiques malgaches. 
« Je suis surpris par l'attitude de ces opérateurs qui ont encouragé le retrait de Madagascar au sein de la SADC, alors que ce sont eux-mêmes qui ont élaboré les dossiers relatifs à notre adhésion à Maibahoaka », s'indigne-t-il.
La manifestation des pro-Ravalomanana se poursuit ce jour à Ambohijatovo.

Andry Ratovo


Xinhuanet.com 06/04/2009 
L'UIP condamne le changement de pouvoir "antidémocratique"    - ADDIS ABEBA, (Xinhua)

La 120e Assemblée de l'UIP sera ouverte dimanche à Addis-Abeba: L'Union interparlementaire (UIP) , organisation mondiale des Parlements des Etats souverains, tiendra sa 120ème Assemblée du 5 au 10 avril à Addis-Abéba, capitale de l'Ethiopie. 
Le président de l'Union interparlementaire (UIP) a déclaré qu'elle condamne toute "transition de pouvoir antidémocratique" et suspend les pays membes de l'Union où le nouveau régime est né de coup d'Etat. 

L'UIP "condamne fermement les coups d'Etat" survenus à Madagascar, en Mauritanie et en Guinée et les parlements de ces trois pays ne peuvent plus participer aux activités de l'union, a indiqué vendredi le président de l'UIP, Theo-Ben Gurirab, à Addis Abeba, à la veille de la 120ème Assemblée de l'union prévue du 5 au 10 dans la capitale éthiopienne. 

L'UIP "condamne fermement les coups d'Etat" survenus à Madagascar, en Mauritanie et en Guinée et les parlements de ces trois pays ne peuvent plus participer aux activités de l'union, a indiqué vendredi le président de l'UIP, Theo-Ben Gurirab, à Addis Abeba, à la veille de la 120ème Assemblée de l'union prévue du 5 au 10 dans la capitale éthiopienne. 
Le secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, a déclaré pour sa part que le changement de pouvoir anticonstitutionnel était devenu une vieille "fashion". 
M. Gurirab a affirmé que l'UIP avait joué un rôle constructif dans le renforcement de la culture de la démocratie de ses pays membres. 


express Mada 04/03/2009 
Pro-Ravalomanana : Appel à la communauté internationale - Fano Rakotondrazaka
Les partisans de Ravalomanana ont pu arrêter une stratégie vers une sortie de crise. Ils souhaitent une intervention internationale.
Les sénateurs et députés prônant le retour à la légalité et à la démocratie ont marqué le coup hier.Ils ont fait venir plus de 400 personnes pour des Assises à l'hôtel Carlton à Anosy. Dans leur résolution, les participants ont demandé l'intervention de la force internationale pour rétablir la situation de crise dans le pays. L'émissaire de l'Union africaine (UA), Ablassé Ouadraogo, ainsi que le premier secrétaire auprès de l'ambassade de l'Afrique du Sud à Madagascar ont marqué leur présence au rendez-vous. 
Les « légalistes » veulent, ainsi, l'organisation d'un face-à-face entre les protagonistes sous la médiation de la force internationale sans laisser de côté leur revendication en vue du maintien des Institutions d'Etat dont la présidence de la République et les deux Assemblées parlementaires.
Les proches de l'ancien régime
Avant la lecture de la résolution de la rencontre, Marc Ravalomanana a encouragé les participants de leur entreprise lors d'une brève intervention téléphonique. Cette déclaration a été accueillie chaleureusement dans la grande salle « Ravinala » de Carlton.
La plupart des parties proches de l'ancien régime ont été représentées à Anosy hier. Les dirigeants politiques Manandafy Rakotonirina, Pierre Raharijaona, le revérend Andrianalijohn Ndriamanampy ont été aperçus sur place. Le Grad Iloafo a envoyé un des membres de son bureau politique. 
Des organisations de la société civile sans les CNOE et Sefafi ont aussi porté leur vision sur la crise à cette occasion. « En tant que juriste, je roule pour la promotion de la légalité », a expliqué l'enseignante à l'Université, membre active dans une association de défense des droits de l'homme, Sandoutis Raoera. Les chefs d'Église étaient les grands absents au Carlton.
Manandafy Rakotonirina, quant à lui, veut précipiter la contre-attaque des « légalistes ». Il a proposé, lors de sa prise de parole, la mise en place du gouvernement d'Assemblée par les parlementaires. Il a déjà demandé, au téléphone, l'avis de Marc Ravalomanana sur sa proposition. « Le Président va procéder à la confirmation de l'instauration de ce gouvernement d'Assemblée. Il a accepté », a-t-il rapporté aux participants. 
Mais interrogé à l'issue de la réunion, Raharinaivo Andrianatoandro n'est pas du tout d'accord sur l'idée du président national du parti Mpitolona ho amin'ny fandrosoan'i Madagasikara (MFM). « C'est une proposition du MFM qui reste à discuter. Elle consiste en la désignation d'un Premier ministre. Mais elle revêt encore un caractère anti-constitutionnel », a-t-il commenté. 
Pour donner suite aux Assises à l'hôtel Carlton hier, les pro-Ravalomanana organiseront un sit-in devant le siège des Nations unies au Galaxy à Andraharo ce matin.


Les Nouvelles 04/04/2009
La politique en bref

Une plainte contre Ny Hasina Andriamanjato au tribunal de Paris. Les membres du collectif «Gasy tia tanindrazana» ont déposé jeudi une plainte contre Ny Hasina Andriamanjato auprès du tribunal de Grande instance de Paris. Il a été suspecté d'être complice d'actes de torture, de violence, d'intimidation, de disparitions forcées de personnes pour des raisons politiques. 
Les exilés politiques désavouent Rinah Rakotomanga. Les exilés politiques dont Pierrot Rajaonarivelo et Tantely Andrianarivo ont indiqué que les déclarations de Rinah Rakotomanga n'engageaient que sa personne et ne reflètent pas leur position par rapport à la situation actuelle. 

Un gouvernement d'assemblée. D'après Manandafy Rakotonirina, le président Ravalomanana serait d'accord sur la mise en place d'un gouvernement d'assemblée nationale. 

Malagasy Miaro Tanindrazana (MMT). C'est une nouvelle entité politique présidée par Andriamisaina Hasimanjaka Rakotondramasy. Elle dénonce la prise de pouvoir inconstitutionnelle par la HAT dont elle refuse la légitimité et réclame le retour de Ravalomanana. 
Me «Olala» recommande une amnistie. Me Willy Razafinjatovo alias Olala recommande une amnistie à l'égard des prisonniers et des exilés politiques : «La grâce présidentielle ne peut pas être prononcée à l'égard des politiciens mais plutôt pour les détenus jugés par les juridictions civiles. Par contre l'amnistie devrait être prononcée à leur égard ». Me Olala justifie juridiquement la possibilité de nommer Pety Rakotiniaina à la mairie de Fianarantsoa : «Pety Rakotoniaina a été nommé. Il siège à la tête de la commune de Fianarantsoa en tant que président de la délégation spéciale. Tant que le régime en place qui l'a élu a été légalement institué, la procédure de nomination est légale». 
Les natifs des ex-provinces, pour le fédéralisme. Les représentants des natifs des ex-provinces ont annoncé qu'«ils soutiennent l'idée du Pr Albert Zafy sur la mise en place et la gestion des provinces autonomes ainsi que des régions». Mais ils voudraient aussi pousser cette intention jusqu'au fédéralisme. 


Midi Mada 04/04/2009
Crise malgache : Inquiétude de la Communauté Internationale sur la situation des enfants 
”Les enfants doivent être protégés contre toutes formes de violence et ne doivent pas être exposés à la violence ni être impliqués dans des actes de violence. Les droits de l’enfant doivent être respectés dans leur intégralité dans toutes les circonstances. 

Selon la Convention relative aux droits de l'enfant, tout enfant de moins de 18 ans, a droit au respect de sa personne et de son bien être physique et psychosocial”, soulignent des représentations diplomatiques et plusieurs institutions internationales dans une déclaration commune. La Communauté internationale est ainsi très inquiète sur la situation des enfants à Madagascar dans la conjoncture actuelle. ”La crise politique à Madagascar a eu des impacts importants en particulier dans les domaines de l'éducation, de la santé et sur la sécurité des personnes. L'évolution de la situation, politique ainsi qu’économique, accroît considérablement le stress au sein de la population. Dans ce contexte, les enfants sont particulièrement vulnérables”, déplorent communément l’Ambassade d’Afrique du Sud, l’Ambassade d’Allemagne, l’Ambassade de France, l’Ambassade de Norvège, l’Ambassade de Suisse, la Délégation de la Commission européenne, le PNUD, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, le Consulat général de Thaïlande, l’ONUSIDA, l’UNICEF, et le C. R. SNU. 
Aussi, devant cet état de choses, la Communauté Internationale interpelle tout un chacun à protéger les enfants et à prendre toutes les mesures nécessaires pour créer un environnement favorable à leur protection et développement dans leur communauté, école et famille. 
Recueillis par v.a.


africanmanager.com 03/04/2009 

L'OIF prononce la suspension de Madagascar - PANA 
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a décidé, jeudi à Paris, de la suspension de Madagascar de ses activités, affirmant que le processus qui a permis l'arrivée de l'opposant Andry Rajoelina au pouvoir constitue une rupture de l'ordre constitutionnel.

Dans une résolution adoptée à l'issue de son Conseil permanent, l'OIF précise que la suspension concerne toute la coopération multilatérale, "à l'exception des programmes qui bénéficient directement aux populations civiles".
Les programmes susceptibles d'aider la Grande Ile de l'océan Indien à rétablir la démocratie ne seront pas, non plus, 

 concernés par la mesure de suspension, poursuit la résolution.
La session extraordinaire du CPF recommande également au secrétaire général de l'OIF, M. Abdou Diouf, de maintenir le dialogue avec les acteurs politiques et sociaux ainsi que le reste de la communauté internationale afin de permettre la tenue d'élections libres et transparentes dans "les délais les plus rapides".
Pour l'OIF, il appartient aux "autorités de fait" au pouvoir à Antananarivo de préciser "clairement et dans les meilleurs délais", le calendrier et les modalités de retour à une vie constitutionnelle et véritablement démocratique.
L'Union africaine (UA) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont également prononcé la suspension de Madagascar de leurs rangs.


Midi Mada 03/04/2009

Affrontement entre civils, colère des policiers - RAJAOFERA Eugène
Place du 13 mai. La Place du 13 mai et ses environs ont été hier, de nouveau le théâtre de violents affrontements entre civils.

Trois blessés. Cette fois-ci, les éléments des forces de l’ordre n’ont pas fait de sommation. Ils n’ont pas non plus engagé des négociations avec les meneurs du mouvement pour que les manifestants se dispersent sans heurts, comme c’était le cas avant-hier. A 10h50, ces éléments mixtes ont fait leur soudaine apparition sur la Place du 13 mai et ont tout de suite bombardé de grenades lacrymogènes et assourdissantes les manifestants pro-Ravalomanana. Des tirs en l’air ont retenti alors que ces derniers se préparaient à installer leurs banderoles et leur matériel de sonorisation. Bilan : trois blessés dont une vieille dame qui a reçu un éclat de grenade sur la tête. Une jeune fille qui fait le taxiphone sur la Place du 13 mai a échappé à la mort, une grenade ayant été directement tirée sur elle. Elle a pu esquiver de justesse le danger. Les manifestants n’étaient pas les seuls à hausser le ton, hier, face aux actions musclées de ces éléments des forces de l’ordre. Des policiers, qui en ont fait partie, mais qui n’ont pas été armés comme les gendarmes, se sont mis en colère car ils ont également suffoqué sous l’effet du gaz dégagé par les grenades lancées par leurs co-équipiers.
Revanche. La chasse aux manifestants menée par les forces de l’ordre a facilité l’affrontement entre les pro-TGV et les pro-Ravalomanana. Ces derniers, pourchassés de la Place du 13 mai, 

ont été accueillis avec de grosses pierres et de gros bâtons par les TGV dans les périphéries. Deux pro-Ravalomanana ont été torturés par des pro-TGV, près du magasin Shoprite. Une victime a reçu un gros morceau de pierre sur le crâne.  Quelques minutes après, les pro-Ravalomanana ont pris leur revanche en tabassant deux TGV devant l’Institut d’Hygiène sociale. A Tsaralalàna, un affrontement a mis face-à-face les partisans des deux camps adverses qui se sont jetés des pierres pendant environ 30 minutes. Il fallait l’intervention des éléments en treillis pour disperser les protagonistes. En tout cas, les manifestants pro-Ravalomanana n’ont pas été autorisés, hier, à organiser un meeting sur la Place du 13 mai. Ce qui justifierait l’intervention musclée et sans sommation des éléments des forces de l’ordre. Quoi qu’il en soit, force et de reconnaître que la gestion par la CUA de l’utilisation de la Place de la démocratie est unique. Les ex-détenus politiques n’ont pas tenu un meeting, hier, et pourtant la CUA a empêché les légalistes d’y avoir accès.


Les Nouvelles.com 03/04/2009
CONTESTATION DE LA HAT : Albert Zafy enfonce le clou - Manohisoa 
Le professeur Albert Zafy a choisi de ne pas s’intégrer au sein de la Haute autorité pour la transition (HAT). Le comité pour la réconciliation nationale (CRN) a décidé de prendre en charge la gestion des provinces autonomes. 

Albert Zafy prendra bientôt en charge la gestion des provinces autonomes et des régions. C’est ce qui ressort de la conférence de presse que le comité pour la réconciliation nationale (CRN) a tenu hier à Ivandry. Une décision qui a été prise par le professeur Albert Zafy et consorts pour s’opposer à la Haute autorité pour la transition instituée par Andry Rajoelina laquelle «s’achemine de plus en plus vers la dictature», selon le leader du CRN. 
Selon les déclarations de cet ancien chef de l’Etat, «le président de la HAT a institué le régime de transition sans pour autant recourir préalablement à la consultation nationale afin de représenter réellement toutes les provinces et les régions. Nous avons eu, à plusieurs reprises, l’occasion de discuter sur cette possibilité. Mais en vain. Andry Rajoelina a fait la sourde oreille». Et d’ajouter en outre que «la plupart des membres de l’entourage du président de la HAT sont des manipulateurs dont la présence ne lui permet pas de mener à bien les activités de la transition». 

Des manipulateurs qu’Albert Zafy qualifie de «magiciens et d’apprentis sorciers». 
Stratégie d’avertissement 
Le CRN s’organisera donc dans les provinces et les régions afin de déterminer les premiers responsables qui vont gérer ces six ex-chefs lieux ainsi que les départements régionaux. Car, «ce sera la population qui va déterminer les personnes auxquelles elle accorde sa confiance pour assurer la gestion de ces ex-provinces et régions. Quant aux moyens de la mise en œuvre d’une telle décision, il me semble que, en vertu de la décentralisation budgétaire, les régions disposent déjà de fonds autonomes. C’est ce fonds que nous allons mobiliser pour gérer ces différentes structures», a soutenu le professeur Albert Zafy.
Néanmoins, la gestion des provinces autonomes n’est pas organisée pour créer une fracture entre la population. «Il s’agit plutôt d’une stratégie permettant de conscientiser et d’avertir Andry Rajoelina que les actions qu’il mène ne sont pas acceptables. Si le président de la HAT tient compte de notre proposition, nous lui passerons cette organisation», a précisé le numéro un du CRN.
Le professeur Albert Zafy fait partie de ceux qui ont adhéré à la réalisation d’une concertation nationale en vue de la préparation d’une convention nationale en 1991. Une concertation qui a vu la participation de toutes les forces vives de la Nation. Une bonne initiative mais qui n’a pas été suivie par Andry Rajoelina pour la mise en place de la HAT. Mais le leader du CRN s’est opposé à cette époque à la mise en place des provinces autonomes, une idée qu’il soutient actuellement. 
Autres prises de position…
Le comité pour la réconciliation nationale (CRN) a annoncé hier, à Ivandry, qu’il ne participera pas aux assises nationales. Le comité affirme l’organisation de ces assises ne revient pas à la HAT. Par ailleurs, il a aussi été déclaré que Bruno Betiana, membre du comité, ne devrait pas se prononcer au nom du CRN ni le représenter au niveau de la HAT. C’est donc une adhésion à titre personnel. Un scénario qui l’on retrouve aussi au niveau du Grad, de l’Arema et du Tim. Face à une telle déclinaison, quelle est la valeur de la représentativité de ces politiques au niveau de la HAT ? 

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2009 2009

lesechos.fr 08/04/2009
Madagascar: une majorité d'employés de la Banque centrale cessent le travail - AFP  
Une majorité d'employés du siège de la Banque centrale malgache à Antananarivo ont cessé le travail mardi pour défendre l'indépendance de l'institution, menacée selon eux par des mesures prises par le nouveau régime de transition, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Le Comité pour la défense du statut et de l'indépendance de la Banque centrale a décidé de faire un sit-in (devant l'entrée du bâtiment) pour défendre corps et âme l'indépendance de la Banque centrale", a déclaré à l'AFP Aina Marie Razafindrakoto, porte-parole du mouvement.
"Le gouverneur de la Banque centrale (Frédéric Rasamoely) a été notifié d'une interdiction de sortie de territoire (comme une quinzaine d'autres dignitaires du régime de l'ex-président Marc Ravalomanana, ndlr), c'est une entrave à notre bon fonctionnement", a critiqué M. Razafindrakoto. 
"La Banque centrale est taxée d'être au service d'untel ou d'untel, alors qu'elle est une institution indépendante, régie par la loi", a-t-il dit.
La Banque centrale émet la monnaie, et assume les rôles de "banque des banques" et de "banque de l'Etat".
Les opérations de transfert de fonds sont actuellement suspendues.
"La majorité des employés du siège (qui compte environ 400 personnes) sont en grève, de leur propre initiative", assure M. Razafindrakoto, qui annonce la poursuite du mouvement jusqu'à ce que "des garanties soient obtenues". 
Cet arrêt de travail, qui pourrait rapidement avoir des conséquences économiques, est la première réaction d'ampleur émanant de l'administration à la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina, installé comme président de la Haute autorité de transition (HAT) le 21 mars. Dans la rue, quelques milliers de partisans du retour de M. Ravalomanana et "de l'ordre constitutionnel" continuent de manifester quotidiennement. 

Depuis lundi, les dirigeants de ce mouvement annoncent que M. Ravalomanana, qui se trouve à l'extérieur du pays, va bientôt nommer un "Premier ministre" chargé de composer un gouvernement "de redressement national". 
Lâché par l'armée, M. Ravalomanana a été contraint le 17 mars de transférer ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis à M. Rajoelina, alors chef de l'opposition.

Depuis hier les employés de la Banque centrale entament une grève illimitée. Ils contestent ce qu’ils qualifient de pression et d’ambiance de terreur qui y règnent depuis l'avènement de la transition. " « Nous n’acceptons en aucun cas que les convois de la Banque Centrale transportant des liquidités pour les banques primaires subissent le même sort que ceux de la société Tiko », Il est à noter que le gouverneur de la Banque Centrale, Frédéric Rasamoely et le DG Christian Rasolomanana sont interdits de sortie du territoire pour complicité dans l’achat de l’avion Force One II "


afp 08/04/2009
L'ancien président malgache Marc Ravalomanana à Addis Abeba - AFP

L'ex-président malgache Marc Ravalomanana, était mardi à Addis Abeba où il a été reçu par le Prermier ministre Meles Zenawi et le président de la Commission de l'Union Africaine (UA) Jean Ping, a-t-on appris de sources diplomatiques.
"M. Ravalomanana est arrivé lundi soir à Addis Abeba pour des entretiens avec le Premier ministre Meles Zenawi et le président de la Commission de l'UA, Jean Ping", a indiqué à l'AFP un haut responsable du ministère éthiopien des Affaires étrangères qui a souhaité garder l'anonymat.
"Le Premier ministre l'a déjà reçu. Il doit normalement quitter Addis Abeba mercredi à l'issue de ses consultations", a-t-on ajouté de même source.
Selon un haut responsable de l'UA, M. Ravalomanana a "rencontré le président Ping et le Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra".
Accompagné du ministre des Affaires étrangères du Swaziland qui préside l'organe de sécurité de la SADC, la Communauté de développement des Etats d'Afrique australe, "il a rencontré beaucoup de monde", a-t-on ajouté.
La SADC et l'UA ont condamné le régime de transition et suspendu Madagascar;
"La délégation ira mercredi en Libye rencontrer le président en exercice de l'UA, le colonel Mouammar Kadhafi", selon la même source.
Mardi soir, M. Ping a appelé à nouveau au "retour rapide à l'ordre constitutionnel à Madagascar", dans un communiqué. Il a regretté que "les assises nationales convoquées par les autorités issues du changement anticonstitutionnel (...) n'aient pas eu lieu dans des conditions de nature à créer un consensus national sur les modalités du retour à l'ordre constitutionnel et à recueillir l'appui de l'UA".
A l'issue de deux jours d'assises nationales début avril, les autorités de transition à Madagascar ont proposé une élection présidentielle en octobre 2010, précédée d'une conférence nationale avant le 26 juin 2009, et d'un référendum constitutionnel en septembre 2009.
Lâché par l'armée, l'ancien président Marc Ravalomanana, au pouvoir depuis 2002, a été contraint le 17 mars de transférer ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les a remis quelques heures plus tard à Andry Rajoelina, alors chef de l'opposition.


Midi Mada 07/04/2009

Prix : Les monopoles dénoncés - Navalona R.
La société Tiko a été toujours pointée du doigt par le TGV comme détenteur du monopole de marché. Mais elle est plutôt en position dominante surtout dans le secteur lait. Le programme Land’O Lakes le confirme tout en exposant que cette filière est encore loin d’être saturée, suite à une étude marché réalisée. « Et pourquoi ce gouvernement de la HAT ne dénonce-t-il pas les monopoles de prix constatés au niveau de certains secteurs dont les banques et la distribution pétrolière?». Rakotondramboa Jean Louis, le président national du parti TEZA l’a déballé lors du rassemblement des légalistes hier à Ambohijatovo. «Ou bien cherche-t-il à protéger les intérêts de certains opérateurs?», a-t-il poursuivi. 
Réduire les prix 
Dans le secteur bancaire, le taux d’intérêt appliqué est le même, atteignant 17%. Les institutions de micro-finance y ont du mal à se refinancer car ils sont obligés d'imposer un taux d’intérêt s’élevant jusqu’à 36%. Le Président Marc Ravalomanana a été ensuite critiqué pour avoir instauré une nouvelle banque malgache, explique Rakotondramboa Jean Louis. Pourtant, l’objectif vise à réduire ce taux d’intérêt au profit des emprunteurs. Au niveau du secteur pétrolier, la concurrence ne se fait pas non plus sentir car les compagnies s’alignent toujours sur un même niveau de prix à la pompe. La vérité de prix n’est même pas observée, a-t-il dévoilé, car la chute du cours du baril de pétrole n’a pas suivi le même rythme descendant sur les prix des carburants dans le pays. Mais le Chef de l’Etat était accusé quand il avait l’intention de créer une compagnie pétrolière nationale en vue de briser ce monopole de prix. Il en est de même quand la société Maloci est implantée pour concurrencer Holcim qui détenait le monopole de marché depuis des années, selon le président du TEZA. 
Démultiplier les intervenants
Quant aux produits de première nécessité, il a dénoncé que la HAT ne maîtrise pas leurs prix. Vendre le kilo du riz à 500 Ar, dont la traçabilité est encore inconnue, ne fait que pénaliser les producteurs qui offrent leurs paddy à 500 Ar également le kilo. Tous les acteurs de la filière interviennent cependant en recherchant un prix d’équilibre favorable aussi bien aux paysans qu’aux consommateurs. En fait, briser une situation de monopole consiste à démultiplier les intervenants dans le secteur et non pas de « déshabiller Paul pour habiller Pierre ». Les consommateurs doivent ensuite en profiter en ayant un large choix sur le prix et la qualité des produits écoulés sur le marché. 


Les Nouvelles 07/04/2009
GOUVERNEMENT DE LA HAT : Accouchement difficile ! - Miadana Andriamaro 
Andry Rajoelina et Monja Roindefo auront encore des problèmes pour trouver les moyens de concilier les exigences et pressions pour la formation de leur gouvernement.
Attendue le 1er avril , la nomination des autres membres du gouvernement de la Haute autorité pour la transition (HAT) n'a pas encore eu lieu. Du moins jusqu'à hier où l'on apprend que les consultations continuent encore pour les éventuels pressentis 
A moins d'un nouveau report, cette nomination étant sujette à des chamboulements de dernière minute, tous les titulaires de l'équipe du premier ministre Monja Roindefo devraient être connus aujourd'hui. D'après des confidences bien informées sur la formation de ce gouvernement de la HAT , une première liste des nouveaux ministres a été proposée par le chef du gouvernement de transition. Mais celle-ci a été contestée pas certaines «grosses têtes» de la HAT qui n'ont pas vu le nom de leurs «poulains» parmi les ministres proposés. 
Ainsi, il a fallu revoir la composition de toute l'équipe. On chuchote même que certains des ministres qui ont déjà été nommés pourraient être remplacés. Ce, dans la mesure où les exigences, les pressions jusqu'au chantage possible, sont tels que les deux premiers responsables du régime de transition, Andry Rajoelina et Monja Roindefo, doivent à chaque fois trouver un terrain d'entente pour concilier toutes les revendications et apaiser les tensions. 
Quelle importance accorder à ces contestations émanant de certains membres de la HAT ? Une question qui se pose, dans la mesure où leur mission a déjà été définie par l'ordonnance instituant la Haute autorité pour la transition, à savoir l'exercice des attributions dévolues au Sénat et à l'Assemblée nationale. Ainsi, ils n'ont pas à s'immiscer dans des responsabilités qui incombent à ces deux premiers responsables de l'exécutif du régime de transition.
Deux fronts
De nombreuses voix commencent à s'élever pour dénoncer les agissements de ces chasseurs de sièges mais aussi le jeu de quelques membres de l'entourage direct des deux personnalités. En tout cas, du moment que la désignation des membres du gouvernement est du ressort exclusif du président de la HAT , il ne devrait pas se laisser influencer par les pressions. 
En attendant, l'affaire s'annonce plus corsée pour la HAT , avec l'annonce de la mise en place prochaine de deux autres gouvernements. Le premier est celui des manifestants d'Ambohijatovo qui réclament la réintégration de Marc Ravalomanana à la présidence de la République. Le second est celui initié actuellement par le Comité pour la réconciliation nationale (CRN) de l'ancien président Albert Zafy, qui entend aussi placer ses hommes dans le cadre des Etats fédérés qu'il voudrait instituer. 
Pour le moment, la HAT de Andry Rajoelina doit faire face à ces deux fronts. Mais cela pourrait aussi être le cas pour ces deux autres gouvernements qui s'annoncent… 


Mada 06/04/2009
Les produits TIKO disparaîtront  - Navalona R.

Le groupe TIKO, spécialisé dans le domaine de l’agro-alimentaire, informe le public qu’il ne pourra plus produire. Les consommateurs ne peuvent plus ainsi se procurer de ses produits laitiers dont le yaourt, le lait, le beurre et les glaces car ceux-ci disparaîtront bientôt des marchés, nous a communiqué la direction générale. Plusieurs raisons ont été évoquées pour expliquer cet état de fait. 

Tous les centres de distribution et les agences de la société ont été pillés, détruits et incendiés vers la fin de janvier dernier. Malgré cela, TIKO s’est efforcé d’assurer l’approvisionnement via les autres points de vente et les grandes surfaces avec qui elle travaille en partenariat en vue de satisfaire les consommateurs. 
3 500 employés au chômage
Mais les responsables et les employés de cette société sont maintenant victimes de harcèlement. Pas plus tard qu’hier, deux camions frigorifiques de Tiko ont été retenus pendant une journée entière au niveau de la brigade criminelle à Anosy pour soupçon de trafic d’armes et d’argent alors que ceux-ci transportaient de la glace, qui plus est, un produit très périssable. Même les papiers sont en règle. Ce n’est pas tout ! Les marchandises appartenant à Tiko ont été scellées arbitrairement chez 

Madarail et au port de Toamasina. Les conséquences de cette fermeture de la société sont pourtant énormes sur le plan économique. Ses fournisseurs, notamment les paysans producteurs de riz, de lait, de maïs, de manioc et de fruits, seront les premières victimes. Les activités de ses partenaires en matière de conditionnement, de matières premières et intrants, de transport et de commerce sont aussi menacées. La dernière et non les moindres, 3 500 employés du groupe perdront leur travail dans toute l’île. Par ailleurs, d’autres opérateurs se plaignent également du fait de la recrudescence de l’insécurité pour ne citer que les grossistes victimes des actes de banditisme tout récemment. On observe plutôt la destruction du système économique plutôt qu’une relance, d’après leurs dires. 


Express Mada 04/03/2009
Calendrier électoral : Présidentielles en octobre 2010 - Andry Ratovo
Les Assises nationales ont pris fin hier à Ivato avec l’arrêt des échéances électorales. Le scrutin présidentiel a été fixé au mois d’octobre de l’année prochaine.
Rendez-vous en octobre 2010 pour l'élection présidentielle. Les assises nationales qui se sont tenues au Centre de conférences d'Ivato durant deux jours ont ainsi abouti à la résolution d'écourter le régime transitoire à 19 mois.
Une décision approuvée par Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition. « Je ne pense pas rester longtemps à la tête de la HAT. L'essentiel est de donner aux participants des assises une chance de s'exprimer sur la gestion du pays, afin d'éviter l’avènement d’un gouvernement régi par une seule personne ou pouvoir monarchique. En vertu du “Fihavanana malagasy”, l'unité des Malgaches doit primer dans tous ce que nous allons entreprendre », a mentionné Andry Rajoelina lors de son discours de clôture des assises nationales.
Terrain d’entente
S'adressant à la communauté internationale, le président de la HAT a enchainé : « J'espère que vous êtes convaincus actuellement que les Malgaches savent ce qu'ils veulent pour l'épanouissement de leur pays. Une gestion avec une transparence totale ».
Rideau sur les assises nationales. Tous les regards se tournent maintenant vers la conférence nationale après la mise en place d'un comité pour la réconciliation nationale.
Une réconciliation nationale dont Patrick Mounibou, membre de la Haute autorité de la transition donne déjà un aperçu en évoquant le cas d'Albert Zafy. Celui-ci envisage en effet de mettre en place les provinces autonomes. « Pour l'intérêt supérieur de la nation, Andry Rajoelina et Albert Zafy devraient chercher un terrain d'entente afin de surmonter ce malaise. Je suis prêt à jouer le rôle d'intermédiaire si les deux camps n’y voient pas d'inconvénients », a-t-il déclaré hier au Centre de conférences d'Ivato. 
Outre la réconciliation nationale, l'examen des principes fondamentaux de la Constitution figure également parmi les huit recommandations émises à l'issue des débats.
Des principes qui mettent en exergue, entre autres la garantie des droits et libertés fondamentaux et la création de l'autorité supérieure militaire. Cette dernière serait chargée de veiller à la neutralité politique et à la préservation de l'unité des forces armées.
Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona, archevêque d'Antananarivo et président du Conseil national des églises (FFKM) n'a pas caché sa satisfaction. « Les résolutions issues des débats donnent déjà de l'espoir pour l'avenir. Il est évident que ce n'est pas en deux jours qu'on va aboutir à un état démocratique. Mais je suis persuadé que la suite de la démarche engagée par le régime actuel va nous conduire à cet objectif ».
Encadré :Calendrier électoral 
- Septembre 2009 : Référendum
- Octobre 2009 : Mise en place de la commission nationale électorale indépendante
- Décembre 2009 : Élection des présidents de fokontany
- Mars 2010 : Législatives
- Octobre 2010 : Présidentielles
- Février 2011 : Communales et régionales
- Mars 2011 : Sénatoriales


impactnews.mu 03/04/2009
Tourmente à Madagascar : Andry Rajoelina accuse l’île Maurice
Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, vient d’accuser le Mauricien Prega Ramsamy d’avoir aidé le président déchu Marc Ravalomanana à s’enfuir au Swaziland. Il accuse aussi la société mauricienne Mopirove d’avoir causé des manques à gagner importants aux dépens de la Savonnerie Tropicale, société dont il est proche. Mopirove commercialise le savon ‘Citron Plus’ sur le territoire malgache. 

Cette déclaration arrive au lendemain de la décision de la SADC (Southern African Development Community), de suspendre Madagascar. La SADC a aussi annoncé qu’elle peut prendre d’autres mesures à l’encontre de la Grande île. Parmi ces mesures, les partisans de la transition craignent beaucoup l’intervention militaire de la brigade de la SADC.
C’est dans une déclaration publique à Ambohitsorohitra, où se trouve le palais présidentiel, qu’Andry Rajoelina a accusé la SADC d’être « en combine avec Marc Ravalomanana. » 
C’est à la même réunion rapportée par la presse malgache qu’Andry Rajoelina aurait accusé l’ex-secrétaire général de la SADC (le Mauricien Prega Ramsamy) d’avoir aidé l’ancien chef de l’Etat à s’enfuir au Swaziland. 
Prega Ramsamy, selon la presse malgache, patron de l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar), depuis Octobre 2006 est considéré comme proche de l’ancien président malgache. L’EDBM a pour but la promotion de Madagascar comme terre d’investissements. L’EDBM assiste à la création d’entreprises, délivre un 

certain d’autorisations/licences (tourisme, conformité environnementale) et assiste les expatriés dans l’obtention de visa de longs séjours et de baux de longue durée. 
Prega Ramsamy avait monté avec succès la même structure à l’île Maurice avant d’être choisi par le président Ravalomanana pour diriger l’EDBM. 
Tout de suite après le coup d’Etat, Andry Rajoelina avait déclaré « officiellement la mort du Groupe TIKO » - groupe alimentaire de l’ancien président, qui avait la haute main exclusive sur la fabrication et l’importation de plusieurs produits de première nécessité tels que le riz, l’huile, les produits laitiers. 
Dans une déclaration publique à Fianarantsoa, capitale de la province du même nom, située dans le sud-est de l’île, Andry Rajoelina a affirmé que la majorité des opérateurs malgaches ne sont pas encore en mesure d’entrer en concurrence avec les opérateurs des pays membres de la SADC. 
D’où sa décision de se retirer de la SADC (dont le pays a été expulsé quelques jours auparavant) après une « concertation avec les opérateurs économiques malgaches». 
Andry Rajoelina dit protéger ainsi les industries malgaches. Parmi ces industries, il y a la Savonnerie Tropicale. Qui dit Savonnerie Tropicale dit Nadine Ramaroson, l’alliée politique d’Andry Rajoelina, prétendante au poste de ministre de la Population. La Savonnerie Tropicale a le plus souffert de l’entrée des produits mauriciens à Madagascar sous l’administration Ravalomanana. 
Au fait, le marché du savon était depuis longtemps l’apanage de la Savonnerie Tropicale. Mais son règne s’est affaibli depuis quelques années face aux coups de boutoir de la concurrence.
Détenant encore la majorité du marché, Nosy et Madio ont régressé face à Citron Plus, produit par l’entreprise mauricienne Mopirove Export Limited. Citron Plus a été introduit sur le marché malgache depuis l’an 2000. 
Mopirove bénéficie d’un certificat d’origine COI (Commission de l’Océan Indien) et jouit des avantages fiscaux y afférents, dont la réduction de 100% sur les droits de douane et sur la taxe d’importation. Son prix est alors extra-compétitif par rapport au savon de ménage produit localement. 
Selon la convention Commission de l’Océan Indien, le traitement préférentiel consiste à une réduction de 100% des droits et taxes douaniers en faveur des marchandises entrant dans la catégorie des pays originaires. 
Sont qualifiées de produits originaires, les marchandises dont les éléments de fabrication ne doivent contenir aucun élément ayant été importé d’un pays hors de la zone libre. Selon les détracteurs de Mopirove, tel n’était pas le cas pour le « Citron Plus », étant donné, allèguent-ils, que les produits utilisés par la société auraient été importés de la Malaisie. Une situation qui a conduit à un litige entre la société mauricienne et la Savonnerie Tropicale. 
Depuis l’année 2005, des actions ont été engagées pour résoudre ces différends, mais en vain. Un dépôt de requêtes a été réalisé auprès du conseil de la COI, mais ce dernier a transféré le dossier au Comesa, faute d’organe de règlement de litige.
Un mémoire ampliatif a été envoyé par le cabinet Madagascar Conseil International au ministère des Affaires étrangères pour être transmis au Comesa, en appui à la requête initiale en mars 2007.
Andry Rajoelina, qui dit jouir du soutien des industries malgaches, n’est toujours pas reconnu par la communauté internationale comme le chef d’Etat de la Grande île.
Communiqué de la SADC sur Madagascar
« Le Sommet extraordinaire a suspendu avec effet immédiat Madagascar de toutes les institutions et organes de la Communauté jusqu'au retour du pays à la normalité constitutionnelle.
Le Sommet extraordinaire a exhorté l'ancien maire d'Antananarivo, M. Andry Rajoelina, à évacuer d'urgence la présidence, ce qui ouvrira ainsi la voie au rétablissement inconditionnel dans ses fonctions du Président Ravalomanana.
Le Sommet extraordinaire a souligné que, en cas de non-conformité à ces décisions, la SADC envisagera, en collaboration avec l'Union africaine et l'ONU, le recours à d'autres options afin de rétablir la normalité constitutionnelle. »


nouvelobs.com 03/04/2009
Le nouveau dirigeant malgache quitte la communauté de l'Afrique australe - AP
Critiqué par les dirigeants de l'Afrique australe, le nouveau leader malgache soutenu par l'armée, Andry Rajoelina, a répondu mercredi à la menace de suspension de son pays en annonçant qu'il retirait Madagascar de l'organisation régionale.
La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) avait décidé mardi de suspendre Madagascar, en prévenant qu'elle prendrait d'autres mesures si le président destitué, Marc Ravalomanana, ne revenait pas au pouvoir.
S'adressant à ses supporters mercredi dans la ville de Fianarantsoa, au sud de Madagascar, Andry Rajoelina a indiqué sur la radio d'Etat que son gouvernement ne participerait plus au bloc régional.
Les membres de la SADC réunis en sommet ont exhorté mardi le nouveau chef de la Grande île "à quitter la présidence d'urgence, pour laisser la place à la réinstallation inconditionnelle du président Ravalomanana". AP


moov.mg 03/04/2009
SADC : Le retrait de Madagascar, une mesure assassine - © M T 
Des opérateurs économiques manifestent leur désarroi par rapport à l’éventuel retrait de la SADC annoncé lundi, par le président de la Haute autorité de transition Andry Rajoelina. 

Tenant à rester dans l’anonymat, ces exportateurs plaident que « cette mesure serait assassine pour nos activités et nos éventuels espoirs de développement ». Et d’expliquer que le marché européen est hors de la portée des opérateurs malgaches non seulement à cause de l’éloignement géographique, mais aussi à cause des normes strictes de qualité qu’exige ce marché. Normes que l’on peut difficilement suivre. Si l’on se tourne vers le marché asiatique, leur production est très élevée et à bas prix, d’où un marché quasiment impénétrable. 
Le seul marché accessible 
Ainsi, le marché africain est le seul vers lequel les opérateurs malgaches peuvent se tourner, et les facilités douanières pour ce marché constituent un appui primordial pour le développement des opérateurs. Aussi, les exportateurs comme les importateurs soutiennent que le retrait du pays de cette zone serait « une erreur fondamentale ». Certes, « nous avons manifesté une certaine réticence par rapport à l’ouverture à ce marché au début, mais nous avons réalisé à quel point cela était incontournable pour le développement des opérateurs économiques. » 
Mais il y a pire !! Beaucoup d’opérateurs ont investi de grosses sommes pour une mise à niveau de leur production avant de faire face à la zone de libre échange. Des pertes colossales et non remédiables vont 

Les drapeaux des pays membres de la SADC dont celui de Madagascar  © Montage: DTS

 apparaître si le pays se retire de la SADC. 
Etant donné que Madagascar est un pays à vocation agricole, le développement des exportations d’intrants agricoles est une, sinon la seule corollaire pour équilibrer la balance commerciale et la masse monétaire en circulation. 

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

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