... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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Le couple idéal selon Dieu ! ...
»
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"Et ils deviendront une seule
chair." Genèse 2.24
Le 14 février est jour de fête depuis 1969 dans le calendrier chrétien.
Dès lors, cette date est attribuée à saint VALENTIN. De nos jours, la fête de ST VALENTIN est prise dans la spirale des "fêtes commerciales"…
Cela ne nous empêche pas de la fêter raisonnablement
.
Dans l'un de ses livres, TD Jakes a écrit les propos suivants :
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"Nous attendons tous de trouver "l'âme-sœur" idéale. Nous passons des mois, des années à attendre, jusqu'au jour où les doutes nous envahissent : peut-être ne trouverons-nous jamais notre partenaire idéal. Alors nous décidons
de nous amuser un peu au hasard d'amours faciles, avant de nous retrouver meurtris et désemparés. Puis nous croyons un jour avoir enfin trouvé la perfection personnifiée, jusqu'au réveil
Dans l'un de ses livres, TD Jakes a écrit les propos suivants :
"Nous attendons tous de trouver "l'âme-sœur" idéale. Nous passons des mois, des années à attendre, jusqu'au jour où les doutes nous envahissent : peut-être ne trouverons-nous jamais notre partenaire idéal. Alors nous décidons de nous amuser un peu au hasard d'amours faciles, avant de nous retrouver meurtris et désemparés. Puis nous croyons un jour avoir enfin trouvé la perfection personnifiée, jusqu'au réveil
brutal devant une réalité qui risque de nous laisser le cœur brisé et un compte en banque vide ! Puis notre idéal s'effiloche peu à peu au cours des années.
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La
vie est un puzzle :
Parmi toutes les pièces disparates, deux seules s'emboîtent parfaitement, non pas parce qu'elles sont parfaites, mais parce qu'elles sont faites l'une pour l'autre. Désassemblées,
elles ne sont d'aucune importance.
Assemblées, elles se complètent et trouvent leur sens. La joie du mariage est dans cette union de deux âmes blessées qui flottent, désemparées, sur l'océan de la vie et qui soudain se découvrent bouée de sauvetage l'une pour l'autre, se protégeant l'une l'autre de la noyade ! Je les imagine à présent, comme deux petites bulles de paix et de lumière qui glissent sur les vagues
démontées, deux amants, un père et une mère qui font l'amour, qui font des enfants, et se complètent totalement.
Ce sont eux, le couple idéal selon Dieu !"
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Haritiana
Langlois de Ouagadougou - Burkina
faso
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Haritiana a
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Midi Mada 15/02/2009
Le
Dossier des Echos des
Emeutes nos correspondants (
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Les travailleurs réagissent :
« Laissez-nous travailler en paix! » - Navalona R.
Face à la situation qui prévaut dans le pays, une association des travailleurs a été créée par une trentaine de fondateurs. Elle regroupe les fonctionnaires, les employés de la zone Franche et du secteur privé ainsi que les opérateurs se lançant dans une profession libérale.
Se sentant victimes depuis ces derniers temps par les troubles, ils réagissent et clament à haute voix: « Laissez-nous travailler en paix car cela met l'économie en ruine! », lors d'une conférence de presse organisée hier. En fait, ces travailleurs dénoncent qu'ils ne peuvent pas remplir normalement leurs tâches en raison des menaces infligées à certains d'entre eux.
Salaire réduit de moitié
Pour les employés dans la zone Franche, les impacts sont considérables et touchent consécutivement la vie des ménages. « Nos patrons ferment leurs usines depuis quelques jours suite aux menaces et nous ne disposons plus des heures supplémentaires à cause du couvre-feu », a témoigné Berthe, une représentante au sein d'une entreprise franche. Du coup, leur salaire est maintenant réduit de moitié passant de 120 000 Ariary à 60 000 Ariary. Côté fonctionnaires, ils démentent que la plupart d'entre eux sont en grève. Au contraire, 90% des agents de l'Etat occupent leurs postes mais terminent tôt dans l'après-midi en raison de l'insécurité et du problème de transport pour rentrer chez eux. Ils promettent cependant qu'ils fonctionneront bientôt aux heures normales pour ne pas pénaliser les usagers en matière de fourniture de services publics.
Soutien au Président
Dans la foulée, ces travailleurs issus des différents secteurs manifestent qu'ils soutiennent le Président de la République Marc
Ravalomanana, élu démocratiquement. De nombreux avantages ont été reçus par les fonctionnaires durant ce régime, telle la perception pour la première fois d'une indemnité d'installation à la retraite, le secours d'essai équivalant à 12 mois de salaire, l'augmentation à 12 fois de plus l'indemnité de déplacement et bientôt les logements des fonctionnaires. Les employés privés veulent à tout prix la stabilité sinon ils vont perdre leur boulot. Raison pour laquelle, ils mobilisent tous leurs pairs à défendre la légalité tout en les sollicitant à travailler dans la sérénité en tant qu'acteurs principaux de développement. Ils se donnent ainsi rendez-vous ce jour au palais de Mahamasina pour exprimer ouvertement leur choix.
Midi Mada 13/02/2009
Vie à Tana : L'anarchie règne en maître
- Vola Andriamanana
«Samy manao izay mahafinaritraritra azy amin'izao é!» Littéralement : «Chacun fait aujourd'hui ce qui lui plaît!». C'est la phrase sortie de toutes les bouches pour exprimer l'anarchie qui règne en maître dans la capitale depuis le début de la crise actuelle. Ce grand désordre pourrait notamment s'illustrer au niveau de trois domaines, entre autres, la circulation, les différents marchés et la pêche illicite en plein jour dans le marais Masay.
La circulation est certes devenue moins dense ces derniers temps. Mais, certains taxi-be, profitant de la situation, reviennent à leurs vieilles habitudes. Ils s'arrêtent et se garent n'importe où, même au beau milieu de la chaussée, en gênant terriblement la circulation. Leur course poursuite est également de nouveau repartie en mettant en péril la vie des passagers. La surcharge n'est plus interdite. Au contraire, elle semble être librement permise, sous les regards indulgents des agents de la circulation, et avec l'accord tacite des usagers bien obligés de s'y soumettre faute de moyens de transport suffisants.
Sur les différents marchés, principalement à Analakely, à Behoririka et à
Andravoahangy, les petits commerçants des rues font la loi. Ils investissent sans la moindre gêne, trottoirs et chaussées, en ne laissant que peu de place pour la circulation des véhicules et des piétons. «En circulant, faites surtout attention à ne pas bousculer les marchandises de ces petits commerçants. Même si vous l'avez fait par mégarde, ils vous chercheront à tout prix la bagarre!», avertit un père de famille.
Du côté du marais Masay, la pêche est aussi ouverte, puisque c'est d'ailleurs la saison ! Les pêcheurs illicites ne se cachent plus comme auparavant en exerçant la nuit. Ils lancent maintenant leur filet en plein jour au vu et au su de tous. Apparemment, ce sont surtout des jeunes qui s'y livrent. Et la pêche est plutôt bonne, même si des bouteilles en plastique et divers autres rebuts sont aussi récupérés avec les poissons. L'anarchie est également passée par là!
xinhuanet.com 15/02/2009
Madagascar : manifestions parallèles des deux camps
- Xinhua
Le parti au pouvoir à Madagascar TIM (J'aime Madagascar) et l'opposition ont lancé samedi matin deux manifestations parallèles dans la capitale d'Antananarivo pour réaffirmer leurs positions respectives.
Au stade de Mahamasina, le président Marc Ravalomanana a annoncé qu'il est encore le président et qu'il ramènera l'ordre et le calme très vite.
Il a invité la population à garder son calme et son sang froid et à aider les forces de l'ordre, en lui demandant de ne pas répondre à la provocation.
Il a condamné les personnes à l'origine des troubles, ajoutant que la population n'a aucun intérêt à détruire les biens communs des peuples malgaches.
Pour conclure, il a réaffirmé que le pays accueillera malgré tout le sommet de l'UA prévu à la fin-juin.
A la place 13-mai, le chef de l'opposition, Andry Rajoelina, a, pour sa part, annoncé la nomination de deux nouveaux ministres pour son gouvernement de transition, à savoir l'ancien chef d'état- major de l'armée malgache, le général Rahonenantsoa Mampianina, comme ministre de la Défense nationale et Gilbert Raharizatovo, ancien journaliste de la Radio et Télévision nationales, en tant que ministre du Tourisme et de la Culture.
Rajoelina a ajouté que ses ministres vont se rendre aux sièges des ministères respectifs dès lundi prochain.
Masimana Manantsoa, ministre de l'Intérieur du gouvernement de transition, a ajouté que les ministres nommés par Rajoelina vont créer leurs départements respectifs à partir de lundi, s'il n'y a pas de changement de programme.
"Ils seront accompagnés de quelques militants pour prendre leur ministère respectif d'une façon pacifique", a précisé
Masimana, joint par téléphone.
M. Francis, chargé de la communication de la primature ( Service du Premier ministre), a affirmé que "le gouvernement n'écoute plus, ne répond plus les discours de Rajoelina", |

"40
000 manifestants pro Ra8 à Mahamasina
contre
3 000 TGviste au 13 mai" (selon
Rfi du 15/02/2009) |
ajoutant que"l'on est maintenant vers le dialogue. Il y aura sûrement des résultats dans la semaine prochaine".
"Il n'y aura pas de prise des ministères. Ce serait une opération très dure (de prendre les ministères)", a-t-il ajouté, avant de réaffirmer que le gouvernement soutient toujours le président
Ravalomanana.
laprovence.com 15/02/2009
Madagascar: la neutralité de l'armée à l'épreuve de la crise
- Walter Astrada AFP
Les forces armées malgaches - police, gendarmerie et armée - ont adopté une position de neutralité dans la crise politique actuelle mais elles sont convoitées par les deux camps, qui cherchent à rallier leur soutien.
Même si elle a dirigé un directoire militaire de quelques mois en 1975, l'armée affiche en général son impartialité politique, une spécificité malgache sur un continent habitué aux coups
d'Etat militaires.
"N'importe qui pouvait prendre le pouvoir lundi et mardi (26 et 27 janvier, jours de pillages généralisés dans l'île,
ndlr). Ici, il y a une tradition légitimiste, pas une tradition de putschistes", analyse Jean-Eric
Rakotoharisoa, un constitutionaliste.
Lors de la précédente crise en 2002, l'armée s'était cependant scindée entre "légalistes" fidèles au président Didier Ratsiraka et "légitimistes" soutenant le mouvement de l'opposant Marc
Ravalomanana, une fracture qui avait conduit à des combats et à l'emprisonnement ultérieur d'officiers restés fidèles au régime.
Cette fois, les 30.000 membres des forces de l'ordre du pays, qui avaient reçu l'ordre de ne pas tirer sur la foule, ont semblé tergiverser sur la position à tenir face aux premiers débordements et pillages, le 26 janvier, et ont justifié publiquement le lendemain leur passivité.
Les forces de l'ordre "sont prêtes à assumer pleinement leurs responsabilités; toutefois, elles tiennent à ce que les politiciens assument également les leurs", avait indiqué le commandement de
l'Emmo-nat, qui chapeaute gendarmerie, police et armée.
Depuis, le président Ravalomanana a nommé des proches à la tête de deux des trois corps armés du pays.
Dès le 29 janvier, le patron de la gendarmerie était remercié, remplacé par le général Gilbain |

Des soldats malgaches prennent position non loin du siège de la présidence à Antananarivo le 9 février 2009 |
Pily, un fidèle du chef de
l'Etat.
Douze jours plus tard, son homologue de l'armée connaissait le même sort. Son successeur, le général Edmond Rasolomahandry est connu pour avoir pris le grand port de Toamasina (côte-est) en 2002, au profit du clan
Ravalomanana.
Cécile Manorohanto, première femme ministre de la Défense en Afrique, a quant à elle démissionné pour dénoncer la mort de 28 partisans de l'opposant Andry Rajoelina, abattus par la garde présidentielle.
La sécurité présidentielle, corps autonome d'environ 500 membres qui prend ses ordres à la présidence, n'avait elle pas hésité à faire feu.
Les troupes de l'Emmo-nat présentes aux abords du palais avaient fini par céder devant la pression des manifestants qui voulaient marcher sur le palais abritant le bureau du président, classé "zone rouge".
Aujourd'hui, l?armée continue toutefois d?afficher son impartialité.
Une source proche du commandement militaire assure que le nouveau chef d'état-major veut surtout "préserver la cohésion de l'institution, sérieusement ébranlée".
Celle-ci a été mise à l'épreuve à partir du 17 novembre 2006, lorsque le général Randrianafidisoa, dit "Fidy", a tenté d'instaurer un directoire militaire à quelques jours de l'élection présidentielle pour laquelle sa candidature avait été rejetée. Il a depuis été arrêté.
Militaire respecté, il avait gagné en 2002 la bataille de Fianarantsoa, sur les hauts plateaux, avant de passer dans l'opposition au régime
Ravalomanana.
Son coup d'éclat, combiné à une "liste noire" de hauts officiers dévoilée quelques semaines plus tard, avait conduit au remplacement du chef d'état-major de l'époque et à la mise sur la touche d?une centaine de cadres, divisant l'armée.
Depuis, l'unité des forces armées a été ébranlée et leur position vis-à-vis du régime reste incertaine.
De son côté, le camp de M. Rajoelina, qui prétend mettre en place un "gouvernement de transition", a déclaré poursuivre des "consultations" pour choisir "son" ministre de la Défense.
notre-planet.info 14/02/2009
Madagascar tout feu tout flamme
La FAO tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme en ce qui concerne la déforestation à Madagascar. En effet, l'île perdrait 300 000 hectares de forêts naturelles par an selon un rapport publié récemment, ce qui ramènerait à 16% la surface de l'île encore couverte de forêts naturelles avec un bilan futur effrayant ( seuls 6 millions d'hectares resteront boisés en 2015). La cause : le TAVY ou culture itinérante sur brûlis, sujet polémique au cœur de la société malgache, nourrissant les réflexions scientifiques et les discours politiques depuis des années.
Cette méthode traditionnelle de culture sur brûlis de forêt dense humide naturelle est encore largement pratiquée par les agriculteurs malgaches, qui y trouvent un bon compromis entre risques climatiques, disponibilités en main d'œuvre et sécurité alimentaire. Les collines sont défrichées au coupe coupe de tous les végétaux pour faire place à la culture de manioc et/ou de riz pluvial. Les bûches sont débitées pour usages domestiques et culinaires, laissant les troncs et les ramures disparaître sous les lignes de feu. Le spectacle est impressionnant à voir des fenêtres des taxi brousse de nuit sur la route de Tana à
Majunga... Mais désolant au levé du soleil quand les plaines fumantes sont calcinées et désertiques. Surtout que l'impact est terrible et irréversible sur le sol en terme d'érosion et de perte de biodiversité.
Mais dans un contexte aussi sensible, quelles propositions peut-on encore faire aujourd'hui pour que la situation s'améliore ? Le tavy traduit les relations entre les groupes sociaux et la nature. Il relève des dynamiques des systèmes agraires, il évolue et se diversifie en fonction des constructions et des représentations sociales de la forêt. Une étude menée par le
CIRAD, le FOFIFA ainsi que l'Université d'Antananarivo a fait naitre un document complet qui va probablement ouvrir une porte au développement rural. De plus, il serait |

Vue aérienne d'agriculture tavy au Madagascar
crédit : Rhett A. Butler / www.mongabay.com |
intéressant qu'il soit perçu comme un exemple et une motivation pour les études futures sur cette pratique.
Espérons que cela ouvre les esprits et que la tradition malgache puisse se remettre en question pour sauver son patrimoine naturel, car Il est nécessaire de rattraper le bilan catastrophique des dix dernières années et la baisse continue de la qualité de l'environnement globale du pays.
france24.com 13/02/2009
Les deux camps rivaux entament des discussions
- AFP
Les camps du président Ravalomanana et du maire destitué d'Antananarivo, Andry Rajoelina, ont entamé un dialogue pour tenter de mettre fin à la crise qui les oppose depuis le 26 janvier et qui a causé la mort de plus d'une centaine de personnes. Jeudi 12 février 2009
Des négociations ont débuté entre les camps rivaux du président malgache Marc Ravalomanana et du maire destitué d'Antananarivo Andry Rajoelina, qui a poursuivi jeudi la mise en place des institutions de transition censées à ses yeux remplacer le pouvoir en place.
"Depuis hier (mercredi), le dialogue est ouvert : deux délégations (des deux camps) sont en train de travailler. Ces négociations sont conduites par les représentants des Eglises qui sont très importantes ici", a annoncé jeudi à la presse le secrétaire
d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet.
M. Joyandet, qui fait partie d'une délégation de la Commission de l'océan Indien (COI), s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec M. Rajoelina à son domicile et pendant une heure et demie.
"Les deux hommes se sont engagés à ne prendre aucune initiative qui puisse conduire à la violence et à des morts supplémentaires", a précisé plus tard à la presse M.
Joyandet.
"Il y a un mandat d'arrêt qui a été lancé contre le maire d'Antananarivo, dont le président a indiqué qu'il était prêt à en revoir le fondement, et de son côté le maire a pris l'engagement de ne pas marcher sur les ministères avec la foule au risque de faire à nouveau des émeutes et des
morts", a poursuivi M. Joyandet. |

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Le mandat d'arrêt contre le maire destitué de la capitale aurait été signé dimanche selon une source proche du dossier, cette information n'ayant pas fait l'objet d'une communication officielle des autorités malgaches.
Une source proche du dossier s'exprimant sous couvert d'anonymat a précisé à l'AFP que les deux délégations étaient composées de trois personnes, et que les négociations étaient menées sous l'égide de l'influent Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM, qui regroupe 4 Eglises, catholique et protestantes).
Des discussions entre les deux parties avaient déjà eu lieu vendredi 6 février, à la veille d'une manifestation des partisans de M. Rajoelina réprimée dans le sang par la garde présidentielle.
"Nous avons le sentiment que l'un et l'autre (Ravalomanana et Rajoelina) - j'espère que les faits ne nous démentiront pas - vont faire en sorte que le dénouement de cette crise se passe dans des conditions qui évitent à nouveau tout grave évènement comme celui de samedi", a estimé M.
Joyandet.
Une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé le conflit entre les deux hommes, dont au moins 28 tuées le 7 février par la garde présidentielle.
"A l'instant (lors de la rencontre avec M. Rajoelina), nous avons entendu le souci d'améliorer le sort, sur le plan social et économique, de la population malgache. Et c'est important pour que cette crise prenne fin", a en outre jugé M.
Joyandet.
M. Rajoelina est engagé dans un conflit avec le président Ravalomanana, dont il réclame la destitution. Il a pris la tête d'une Haute autorité de transition censée à ses yeux remplacer le pouvoir en place.
Jeudi, sur la place du 13-Mai, au coeur de la capitale malgache, M. Rajoelina a poursuivi devant environ 5.000 partisans la mise en place des institutions de transition en nommant quatre nouveaux "ministres" (Affaires étrangères, Commerce, Justice, et Environnement et Eaux et Forêts).
Plus de 30.000 partisans de M. Ravalomanana s'étaient eux aussi rassemblés mercredi dans la capitale malgache pour asseoir la légitimité du chef de
l'Etat.
Réagissant à ce rassemblement, M. Rajoelina a affirmé jeudi que les manifestants avaient été payés et "emmenés par camion et par bus". "Je ne leur donne pas tort. Prenez l'argent ! Ce qui est gagné aujourd'hui permet de manger aujourd'hui", a-t-il notamment lancé.
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet était attendu mercredi en fin d'après-midi à Antananarivo au sein d'une délégation d'une délégation de la Commission de l'océan Indien afin de plaider pour une issue pacifique à la crise.
M. Joyandet devait rencontrer le président en fin de journée et M. Rajoelina jeudi matin.
En tout, plus d'une centaine de personnes ont été tuées à Madagascar dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre M. Rajoelina et M. Ravalomanana, dont au moins 28 tuées samedi par la garde présidentielle
Les Nouvelles 13/02/2009
ACTE DE TERRORISME : Lala Rasendrahasina sauvé par ses gardes
- Ra-Elia
Un événement que les observateurs politiques considèrent comme un acte malveillant visant à retarder sinon à annuler le dialogue entre les parties en conflit s'est produit très tôt hier matin. Il s'agit d'une attaque perpétrée à Ambatoroka, au domicile du président de la FJKM, le pasteur Lala Rasendrahasina (deuxième à gauche). L'intéressé et sa famille ont été terrorisés au beau milieu de la nuit par des inconnus qui ont pris pour cible leur demeure. Par chance, les agents de sécurité ont veillé au grain et réussi à dissuader les assaillants.
Hier aux environs de 2h, le domicile de Lala Rasendrahasina a été la cible de jets de pierres fusant de l'extérieur. Les agents de sécurité ont réagi en tirant en l'air en guise d'avertissement, mais les agresseurs n'ont daigné s'en aller que lorsqu'on a tiré sur eux.
A l'heure où l'attaque a été constatée par les agents de sécurité, deux policiers armés selon nos sources, la famille du pasteur Lala
Rasendrahasina, président de la FJKM, était en train de dormir. Les bruits étaient tels que tous les occupants de la maison et même le voisinage ont été réveillés. Personne n'osait cependant sortir, à l'exception des deux agents policiers. Ces derniers ont constaté qu'on était en train cribler de pierres le domicile du pasteur. Sans hésiter, ils ont tiré un coup en l'air en guise d'avertissement. Mais les projectiles ont continué à fuser. Finalement, ils ont essayé de repérer les assaillants en scrutant prudemment l'extérieur, mais impossible pour eux d'identifier qui que ce soit. Au hasard, l'un des agents a visé sur une ombre, et son tir s'est avéré suffisant pour faire fuir les agresseurs.
Probable corrélation avec la conjoncture
Cet acte perpétré hier au domicile du pasteur Lala Rasendrahasina serait par ailleurs aux yeux des observateurs politiques, un motif tout trouvé pour le mettre en corrélation avec la conjoncture actuelle. Pour ceux hostiles au dialogue entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana , le geste constituerait une intimidation adressée au pasteur pour le dissuader de continuer dans ce sens. D'autre part, l'on suppose que l'acte était une tentative délibérée de saccage chez l'intéressé. Pour certains en effet, le pasteur aurait été «chouchouté» par le régime en place durant ses deux mandats à la tête de la
FJKM, et partant suspecté d'agir en faveur du président de la République pour que ce dernier soit encore maintenu, ne serait-ce que pour finir son mandat.
En tout cas, force est de reconnaître la pertinence de ces hypothèses somme toute hostiles aux agissements du FFKM dont le pasteur Lala Rasendrahasina est l'une des têtes pensantes. Mais il n'est pas le seul à avoir été «critiqué», du moins du côté des manifestants du 13-mai. L'archevêque Odon Razanakolona a été hué quand il a |

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présenté ses condoléances aux victimes de la fusillade
d'Ambohitsorohitra, lors de la veillée funèbre qui s'est tenue lundi au stade couvert de
Mahamasina.
Par ailleurs, l'incertitude plane toujours pour le peuple malgache, victime quoi qu'on dise de l'entêtement des deux protagonistes. Beaucoup misent cependant sur les efforts des médiateurs nationaux et internationaux en vue de trouver une issue pacifique à laquelle participent actuellement les émissaires des deux camps.
Tribune Mada 12/02/2009
Le
Dossier des Echos des
Emeutes nos correspondants (
...
)
Négociations :L’ambassadeur US prudemment optimiste
- par Rédaction internet
L’ambassadeur des USA à Madagascar, SEM Niels
Marquadt, a révélé sur Radio Antsiva ce mercredi 11 février que les rencontres entre les deux parties s’opposant dans la crise politique actuelle avaient commencé.
Ayant assisté à l’ouverture de ces rencontres au cours de laquelle Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont tous les deux exprimé un message, l’ambassadeur s’est dit très heureux du ton conciliateur adopté par les uns et les autres.
Les rencontres se font en présence du FFKM et de l’ONU, mais selon Niels
Marquadt, la solution ne peut être que malgache.
L’ambassadeur US a souhaité que les parties s’abstiennent de toute réunion politique ou propos sur les ondes qui iraient dans le sens de la surenchère et nuiraient au climat des négociations.
Il a demandé aux malgaches d’être patients dans l’attente de l’issue des négociations. |

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Express Mada 12/02/2009
Mahamasina : Le TIM reprend du poil de la bête
- Fano Rakotondrazaka
Les partisans de Marc Ravalomanana ont réussi un tour de force, hier au stade de Mahamasina. Ils ont réalisé une contre-offensive aux manifestations de l’opposition.
Démonstration de force. 30 000 personnes d'après un connaisseur du lieu et 40 000 partisans du président de la République Marc
Ravalomanana, selon le ministre des Affaires étrangères, Marcel
Ranjeva. Telles sont les estimations du nombre de manifestants d’hier au stade de
Mahamasina. Ils ont tenu une contre-offensive des manifestations dirigées par Andry Rajoelina sur la Place du 13 Mai.
Le meeting de soutien au chef de l’État s'est déroulé dans une ambiance de fête malgré la pluie. Sous les parapluies et imperméables, une grande partie de l'assistance n'a pas cessé de bouger en suivant le rythme des chansons, entre autres, de Jerry Marcoss et de Bodo qui n'étaient pas cependant présents sur la scène.
Une quinzaine de membres du gouvernement dirigés par le Premier ministre, Charles
Rabemananjara, ont pris place dans la tribune centrale. Un peu plus bas des parlementaires et quelques maires issus du parti présidentiel Tiako i Madagasikara
(TIM), ont été aperçus. Le président de l'Assemblée nationale, Jacques Sylla ainsi que le ministre de
l'Economie, du commerce et de l'industrie (MECI) et secrétaire général du
TIM, Ivohasina Razafimahefa figurent parmi les grands absents à la rencontre. |

Stade
de Mahamasina - Rassemblement du mercredi 11 février (Primature) |
Rapport de force
Durant son temps de parole, le président de la formation au pouvoir, Yvan
Randriasandratriniony, s'est adressé au secrétaire général des Nations unies qui a envoyé des émissaires en vue du règlement de la crise politique dans le pays et aussi aux partenaires de développement de la nation.
Il a attiré l'attention de ces derniers sur le rapport de force en leur donnant une assurance. «Voyez plutôt la forme d'expression choisie par la majorité... Nous sommes rassemblés pour marquer notre solidarité aux familles des victimes des incidents survenus à Ambohitsorohitra samedi», a-t-il ajouté dans son allocution en français.
Le président du Sénat a, par la suite, rappelé aux gens venus à Mahamasina que Marc Ravalomanana était le 3 décembre 2006 élu Président à 54,79% des voix, avec un taux de participation de 61,93 %. «Le mandat du Président dure cinq ans selon la Constitution. Deux ans sont passés. Il y a encore beaucoup de travaux à faire», a-t-il déclaré avec force.
Son discours a été, tout d'un coup, interrompu pas le cri «Sambory TGV», littéralement «Arrêtez TGV», qui s'est intensifié du côté de la foule.
Avant Yvan Randriasandratriniony, le syndicaliste Constant Raveloson, du syndicat Tolon'ny Mpiasa, affilié au parti Mpitolona ho an'ny fandrosoan'i Madagasikara (MFM) a exploité son titre d'enseignant pour formuler une brève définition de la démocratie. Avec charisme, il a dénoncé l'attitude des partisans d'Andry Rajoelina, «président de la Haute Autorité de la Transition».
«La démocratie, c'est le développement de la nation», a-t-il mentionné. Il a pointé du doigt la grève souvent annoncée sur la Place du 13 Mai, sans passer par la négociation entre les employés et employeurs.
Outre les membres du Tim, Pierre Raharijaona de l'Arema Matotra et le révérend Andrianalijohn Ndriamanampy de l'AMF/3FM ont aussi manifesté leur soutien au Président à Mahamasina, hier.
Ravalomanana renouvelle son engagement
Le président de la République, Marc Ravalomanana, a adressé hier à Mahamasina un message au peuple malgache par le biais d'une déclaration lue publiquement par le président du Sénat, Yvan Randriasandratriniony. Le chef de l'Etat a donc renouvelé son engagement pour les actions en faveur de la nation, dans le respect de la Constitution et de la légalité.
Selon Marc Ravalomanana, la priorité est actuellement au rétablissement de la vie au quotidien des Malgaches, après les actes de vandalisme vécus dans les différentes circonscriptions du pays. Il demande aussi à la population d’aider les forces de l'ordre à ramener le calme.
tribunedegeneve.ch 12/02/2009
Madagascar: l'opposition nomme ses "ministres" et appelle à une ville morte
- AFP
ANTANANARIVO | Le camp du maire destitué de la capitale malgache Andry Rajoelina, engagé dans un bras de fer avec le président Marc Ravalomanana, a désigné mardi quatre "ministres" et appelé à une opération ville morte mercredi, lors d'un rassemblement public à Antananarivo.
Ces nominations, qui s'incrivent dans une logique de mise en place par M. Rajoelina d'institutions de transition à Madagascar, interviennent au lendemain d'une rencontre avec un envoyé spécial de l'ONU, au cours de laquelle l'ex-maire s'est dit prêt à un dialogue sous conditions avec M.
Ravalomanana.
Mardi matin, sous la pluie et devant environ 5.000 personnes, le "Premier ministre" de M. Rajoelina, Monja Roindefo, homme politique de Toliara (ex-Tuléar, sud-ouest), a proclamé les noms de quatre "ministres" censés à ses yeux remplacer les ministres en poste.
Il a ainsi nommé ses "ministres" de la Sécurité intérieure, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, de l'Intérieur et des Finances et du Budget.
"D'ici la fin de la semaine, j'aurai nommé tous les ministres", a affirmé à la tribune M. Roindefo, en précisant que son "gouvernement" devait se mettre au travail à partir de lundi.
Le rassemblement était une nouvelle fois organisé sur la place du 13-Mai, lieu historique de la contestation politique malgache.
La foule s'est ensuite dispersée dans le calme, au soulagement de nombreux Tananariviens qui craignaient que M. Roindefo n'appelle les manifestants à aller installer les nouveaux ministres dans les ministères, laissant présager un nouveau face-à-face entre partisans de M. Rajoelina et forces de l'ordre.
De fait, mardi matin, plusieurs ministères - Intérieur, Education, Affaires étrangères - tournaient au ralenti: un employé du ministère des Affaires étrangères a expliqué à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que le personnel avait reçu pour consigne de quitter les lieux à midi et d'emporter avec lui les dossiers les plus importants.
De son côté, Andry Rajoelina a appelé la population à rester chez elle mercredi. "Demain, personne ne sortira de chez soi. Les travailleurs n'iront pas travailler et les élèves n'iront pas à l'école", a affirmé M. Rajoelina à la tribune.
Il a également indiqué qu'un rassemblement prévu mercredi par le parti présidentiel TIM au stade municipal serait autorisé par son équipe à la mairie d'Antananarivo.
Samedi, M. Rajoelina avait pris la tête, devant plus de 20.000 partisans, d'une Haute Autorité de transition, défiant encore un peu plus le pouvoir.
Quelques heures plus tard, la garde présidentielle avait tiré sans sommation sur la foule de ses partisans massés devant le palais abritant le bureau du président dans le centre de la capitale, faisant au moins 28 morts et 212 blessés.
En coulisses, la communauté internationale multiplie ses efforts pour amener les deux hommes à une table de négociations.
Lundi, l'émissaire dépêché à Madagascar par le secrétaire général de l'ONU a réclamé "une solution pacifique et démocratique" à la crise lors d'un entretien avec le chef de l'Etat qui n'a pas écarté le principe d'un dialogue.
De son côté, le maire a déclaré à l'émissaire de l'ONU, Haïlé Menkerios, qu'il acceptait également le principe d'un dialogue "mais à condition que ce dialogue aboutisse soit à une élection présidentielle soit à un régime de transition".
M. Menkerios, qui doit quitter Madagascar mercredi, a une nouvelle fois rencontré le chef de l'Etat mardi matin, a-t-on appris auprès de la présidence.
Mardi matin, sous la pluie et devant environ 5.000 personnes, le "Premier ministre" de M. Rajoelina, Monja Roindefo, homme politique de Toliara (ex-Tuléar, sud-ouest), a proclamé les noms de quatre "ministres" censés à ses yeux remplacer les ministres en poste.
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Midi Mada 15/02/2009
Guy Rivo Randrianarisoa reste PDS
- Dominique R
Conseil d’Etat. La demande de sursis à exécution de l’arrêté instituant une délégation spéciale a été rejetée.
Le conseil d’Etat a rendu son arrêt, dans la matinée d’hier, sur la demande de sursis à exécution. Cette juridiction a jugé qu’il n’y a plus à se prononcer sur la demande de sursis à exécution de l’arrêté N°1919/ 2009, instituant une délégation spéciale au sein de la
CUA. Il est à noter que les juges administratifs ne se sont pas encore prononcés sur le fonds. Selon Olga
Rasamimanana, adjoint au maire, chargée des techniques et Infrastructures (collaboratrice de Andry TGV), d’indiquer que le plaignant poursuit son recours à l’annulation de la mise en place du PDS.
Passation. De son côté, le PDS Guy Rivo Randrianarisoa, lors d’un point de presse qu’il a tenu, en son bureau, à
Tsimbazaza, hier après-midi, a déclaré que « Nous avons eu aujourd’hui (voir hier) la réponse du conseil
d’Etat. Le sursis à exécution a été rejeté. Il est donc normal que je prenne le bureau à
Tsimbazaza. Je vais maintenant travailler. Et ce, pour le bien de la population tananarivienne ». Par ailleurs, Guy Rivo Randrianarisoa a « invité » les adjoints au maire à procéder à la passation de service, à ces deux vice-présidents, au plus tard lundi.
Décision. En outre, le PDS a réitéré que les employés de la CUA doivent reprendre leur travail. Tout en |

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mentionnant que « à l’égard des responsables qui vont à l’encontre des décisions prises, je vais abroger leur nomination ».
Concernant les meetings qui seront organisés dans la ville des Mille, ce jour, le PDS a signalé que « Ni ceux du 13 mai ni ceux de Mahamasina n’ont déposé aucune demande d’autorisation». Avant d’enchaîner que la Place du 13 mai sera nettoyée ce jour (hier), vers 17h. Et que 5000 à 10.000 personnes travaillent tous les deux jours pour l’enlèvement des ordures ménagères et le nettoyage des rues.
afp 15/02/2009
Madagascar: nouvelle mobilisation des partisans des deux camps rivaux
- Grégoire POURTIER
Les partisans du président malgache Marc Ravalomanana et de son opposant Andry Rajoelina ont à nouveau manifesté samedi leur soutien aux deux hommes forts du pays lors de rassemblements à Antananarivo, une semaine après une répression sanglante dans la capitale.
Le président malgache Marc Ravalomanana salue ses partisans au stade d'Antanarivo, le 14
… Encadrées par les forces de sécurité, les deux manifestations ont pris fin dans un calme relatif samedi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Je tiens à dire qu'en tant que président je suis le premier responsable de la population, de ce fait, je regrette qu'il y ait eu des morts lors des différentes manifestations et je tiens à présenter mes condoléances aux familles", a déclaré samedi le chef de
l'Etat.
Une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé le conflit entre les deux hommes, dont 28 tuées par la garde présidentielle lors d'une manifestation de partisans de M. Rajoelina le 7 février.
"Je suis président de la République et je tiens à le rester jusqu'à la fin de mon mandat (fin 2011,
ndlr), tout problème à Madagascar peut se régler par la discussion, nous allons tout faire pour rétablir la paix dans le pays et oeuvrer au redressement économique", a lancé le président.
Mercredi, le camp présidentiel avait organisé une première riposte dans ce même stade municipal de Mahamasina en réunissant plus de 30.000 partisans pour soutenir M.
Ravalomanana.
De son côté, le maire destitué de la capitale, Andry Rajoelina, a moins mobilisé ce samedi que le 7 février, réunissant environ 10.000 personnes sur la place du 13-Mai, lieu historique de la contestation politique.
Le 7 février, il avait annoncé devant quelque 20.000 partisans avoir pris la tête d'une "Haute autorité de transition".
L'opposant, qui réclame la destitution de M. Ravalomanana, a nommé samedi ses "ministres" de la Défense et du Tourisme et Culture, qui s'ajoutent aux huit autres désignés ces derniers jours et censés remplacer le gouvernement actuel.
Le "ministre" de la Défense nommé par l'opposition, M.
Raonenanpsoamampianina, est l'ancien chef d'état-major de l'armée malgache. Il avait été limogé par M. Ravalomanana en janvier 2007 à cause de dissensions dans l'armée.
M. Rajoelina a annoncé samedi à ses partisans que ces dix "ministres" avaient l'intention de se rendre lundi aux sièges des différents ministères actuels du gouvernement de M.
Ravalomanana, et de commencer à y travailler.
A Toliara, la grande ville du sud-ouest du pays, une coalition d'opposition ralliée à M. Rajoelina a appelé samedi à la désobéissance civile à partir de lundi, lors d'un meeting qui a rassemblé 2 à 3.000 personnes, a constaté l'AFP.
Toliara, où les activités semblaient tourner au ralenti samedi, a été le théâtre de tentatives de pillages de magasins jeudi réprimées par les forces de l'ordre.
Dans un document parvenu samedi à l'AFP, Amnesty international a appelé les autorités malgaches à ouvrir une enquête "indépendante et impartiale sur l'usage excessif de la force par la garde présidentielle contre des manifestants non armés marchant vers le palais présidentiel, qui a causé la mort d'au moins 31 personnes et blessé plus de 200 autres" le 7 février.
Des négociations entre les deux camps rivaux ont été entamées cette semaine, sous pression de la communauté internationale, pour tenter de trouver une issue à la crise.
M. Rajoelina s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population touchée par des difficultés économiques dans cette île pauvre et attachée au respect des libertés publiques.
Midi Mada 15/02/2009
Place du 13 mai
: Pas de nomination hier - Davis R
Aucun ministre n’a été nommé hier sur la place du 13 mai. D’après Monja
Roindefo, « cette décision a été prise à la demande des médiateurs étrangers ». Toutefois, il a promis que « tous les membres du gouvernement seront connus ce jour ».
Faut-il rappeler que jusqu’ici, huit ministres ont déjà été présentés à la foule. Pour sa part, Andry Rajoelina a annoncé hier, qu’il ne négociera plus avec le camp
Ravalomanana. « En ce moment, la Révolution orange est à la recherche de moyens nécessaires pour donner un caractère légal à ce mouvement, car la légitimité est déjà acquise », a-t-il soutenu. Une décision qui a surpris tout le monde dans la mesure où elle survient au lendemain de la médiation, organisée par la communauté internationale. Faut-il rappeler que cette semaine, Andry Rajoelina a reçu successivement, l’assistant du Secrétaire général des Nations Unies, Haile
Menkerios, le Secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain
Joyandet, et le représentant de l’Union Africaine, Amara Essy, afin de trouver une solution pacifique à la crise politique actuelle.
Revendications. Andry Rajoelina, « Président de la Haute Autorité pour la Transition », a également évoqué hier que « la Communauté internationale est convaincue du bien-fondé de ce mouvement populaire ». « Les représentants de l’Union Africaine, dirigés par Amara
Essy, m’ont demandé de continuer les revendications en respectant les procédures légales », a-t-il fait savoir. Par ailleurs, il a martelé que « le peuple malgache a soif de changement et de développement ». Avant d’annoncer à la foule, qu’ « une forte délégation de jeunes diplômés malgaches, résidant à l’étranger, viendront sur la place du 13 mai, afin d’exprimer leur soutien à la Révolution orange ». A l’occasion, l’ancien maire de la Ville des Mille, a également réitéré les objectifs, visés par la mise en place de ce gouvernement de transition. Il a cité entre autres, l’organisation d’une élection anticipée, libre et transparente et la révision de la Constitution. La baisse de l’affluence a été remarquée hier sur la place du 13 mai.
xinhuanet.com
14/02/2009
Madagascar : les deux rivaux campent sur leur position respective (SYNTHESE)
- Xinhua
L'opposition malgache dirigée par le maire déchu d'Antananarivo, Andry Rajoelina, a déclaré qu'elle ne refuse pas le dialogue, mais pas avec le président Marc Ravalomanana, tandis que les médiateurs internationaux ont exprimé, quelques heures plus tard, leur confiance dans la volonté des deux rivaux à continuer les négociations.
Si, apparemment, le premier contact de mecredi entre les deux camps sous l'égide du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) n'a pas donné grand chose, il semble que la porte est laissé ouverte au dialogue.
Lors d'une manifestation sur la place du 13 Mai de la capitale vendredi matin, Rajoelina a déclaré qu'il ne pourra pas dialoguer avec Ravalomanana, le qualifiant de "tueur", faisant allusion à la fusillade de la garde présidentielle, samedi dernier, qui a tué au moins 28 personnes lors d'une manifestion de l'opposition.
M. Rajoelina, "président de la Haute autorité de la transition" autoproclamé samedi dernier. a ajouté que des "élites malgaches venant de l'étranger" vont venir pour faire partie de son gouvernement de transition.
Il a aussi annoncé qu'il nommerait d'autres ministres de son " gouvernement de transition" samedi.
Parallèlement, le parti au pouvoir le TIM (J'aime Madagascar) a annoncé l'organisation d'un nouveau rassemblement au stade de Mahamasina samedi.
Ce don dur de Rajoelina contrarie ce qui est annoncé par la mission de médiation de la Commission de l'océan Indien (COI), arrivée à Antananarivo mercredi, qui a affirmé vendredi après-midi que les deux rivaux avaient tenu des propos "particulièrement encourageants" aux médiateurs.
Selon un communiqué de la COI, la mission "a pris bonne note de l'affirmation de leur accord respectif pour engager un dialogue constructif et de leur volonté de s'abstenir de toute action préjudiciable au calme qui prévaut".
La COI regroupe Madagascar, les Comores, Maurice, la France et les Seychelles.
Masimana Manantsoa, ministre de l'Intérieur et de la Réforme de l'Administration du gouvernement de transition, a affirmé à Xinhua que la déclaration faite par Rajoelina lors du rassemblement de vendredi matin ne signifiait pas "un refus", mais "une réverve".
"Le maire ne refuse pas de dialoguer, mais il a dit que c'est difficile de dialoguer avec un pouvoir sanguinaire qui a fait le carnage de son peuple souverain le 7 février dernier", a-t-il ajouté.
"Si vraiment la COI dit que c'est résolu, il faut qu'elle va convaincre le président à poser sa démission. C'est la solution la plus adéquate pour résoudre ce problème le plus vite possible", a- t-il dit.
Quant aux négociations entre les deux camps sous l'égide du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) qui regroupe les catholiques et protestants, les deux camps n'ont divulgué aucune information jusqu'à vendredi après-midi.
Il semble que les deux parties campent encore sur leur position respective, estime la presse locale.
Lors des rencontres avec le sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des Affaires politiques, Haile Menkerios, Ravalomanana et Rajoelina ont tous deux déclaré accepter le chef de l'ONU Ban Ki-Moon comme facilitateur du dialogue.
Rajoelina a toutefois exigé que le président Ravalomanana soit traduit en justice pour l'effusion de sang, avant la misen place d'un gouvernement de transition et l'organisation d'une élection nationale.
Menkerios, qui a séjourné du 7 au 12 février dans la Grande Ile, a proposé l'élargissement des discussions à d'autres acteurs politiques, a rapporté l'Express de Madagascar.
Alain Joyandet, secrétaire d'Etat français à la Coopération, qui est à Antananarivo en tant que membre de la mission de la COI mercredi, a proposé que les deux camps fassent des concessions pour mettre fin à la crise.
Après ses entrevues avec les deux rivaux jeudi, Joyandet a déclaré que le président Ravalomanana avait promis de revenir sur le mandat d'arrêt contre Rajoelina et que ce dernier avait accepté de suspendre la nomination des membres de son "gouvernement de transition.
L'envoyé de l'Union africaine (UA), Amara Essy, à Madagascar depuis jeudi, a affirmé qu'il s'agit en premier lieu d'un "conflit interne entre un président élu et son opposant", et que "il appartient aux Malgaches de régler un problème interne", selon un communiqué de la présidence malgache publié suite à la rencontre entre Essy et
Ravanomanana.
"Nous sommes venus pour écouter les uns et les autres (...) Nous sommes là pour les assister et voir comment on peut faire pour aider les uns et les autres", pour que "le fihavanana (lien fraternel) puisse prévaloir et qu'on puisse trouver la solution à ce conflit", a-t-il dit.
"Le prochain Sommet de l'Union africaine aura lieu à Madagascar, il faut que les Malgaches prennent ceci en considération", a souligné M. Essy, ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères.
Lors de la crise politique malgache due au bras de fer entre Ravalomanana et le président de l'époque Didier Ratsiraka en 2002, M.
Essy, à ce-moment là secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), était venu à Madagascar pour jouer le rôle de médiateur.
courrierinternational.com 13/02/2009
MADAGASCAR • L'épreuve de force à Antananarivo
- Franck Raharison - La Gazette de la Grande Ile
La journée du 7 février s'annonce explosive dans la capitale. En l'absence de négociations avec le régime, le maire de la capitale Andry Rajoelina doit annoncer la formation d'un gouvernement insurrectionnel.
Enfin, une voix émerge du pouvoir pour affirmer qu'un dialogue est possible. C'est celle du Premier ministre, Charles
Rabemananjara, au cours d'une conférence de presse tenue le 5 février à Mahazoarivo [résidence du Premier ministre]. Cependant, ne vous réjouissez pas trop vite, car le chef du gouvernement devait préciser qu'un tel dialogue, entre les deux parties, a uniquement pour but de réussir l'organisation du 13e sommet de l'Union africaine
(UA), à Antananarivo, qui doit avoir lieu du 1er au 3 juillet 2009, et non en vue de régler les problèmes politiques du moment. A quel jeu joue-t-on ?
Pourtant, à Addis Abeba, le 3 février, lors du 12e sommet de
l'UA, cette dernière a publié un communiqué mentionnant que le Premier ministre malgache avait fait savoir que le président Ravalomanana était prêt au dialogue… L'exécutif tient donc ici un double langage. Ce qui n'est pas rassurant quant à la suite des événements. Au lieu d'apaiser, le pouvoir entretient le doute, le suspens, concernant la sortie de crise qui, il faut l'avouer, ne semble à l'ordre du jour ni du gouvernement ni de la présidence.
Du côté du mouvement TGV [celui du maire élu de la capitale Andry
Rajoelina, surnommé Andry TGV], on constate, en tout cas, que c'est la fuite en avant qui prévaut. Face, dit-on, au refus de Marc Ravalomanana d'enclencher le processus devant mener à des négociations, le mouvement se prépare à former un gouvernement insurrectionnel. Ainsi, le 7 février, Madagascar aura deux chefs
d'Etat, deux gouvernements… Le pays entre ainsi dans une phase dangereuse. Il |

Des policiers patrouillent dans la capitale malgache, 28 janvier 2009
- AFP |
est triste de constater que Ravalomanana n'accepte pas l'idée de privilégier le dialogue.
Toutefois, cela n'exonère en rien Rajoelina dans le cas où il n'arriverait pas, ce samedi, à contenir ses partisans. D'autant que des groupes de malfaiteurs, de casseurs et des éléments incontrôlés pourraient piller magasins et villas de la capitale et de ses environs.
Dommage que ni le président ni l'ex-maire de Tana [Andry Rajoelina a été destitué par décision du ministre de l'Intérieur, le 3 février] n'aient de culture politique, notamment celle de la main tendue. Tous deux choisissent le jusqu'au-boutisme. En effet, dans la soirée du 5 février, lors d'un Conseil des ministres, le pouvoir a affiché sa détermination à réprimer, en annonçant que des matériels et autres équipements militaires vont arriver dans la capitale. Iavoloha [le palais présidentiel] et Mahazoarivo annoncent donc la couleur : un gouvernement parallèle ne sera pas toléré. Tandis que le mouvement TGV estime que le peuple le soutient, et pense que le pouvoir ne peut plus lui échapper. Une fois encore, la capitale va payer un lourd tribut, comme à chaque turbulence politique que traverse épisodiquement Madagascar. Il y a péril en la demeure.
Tribune Mada 13/02/2009
Crise politique
: « Bon début de la médiation », selon les USA -
par Valis
Les tentatives de médiations se concrétisent. D’après l’ambassadeur des Etats-Unis
d’Amérique à Madagascar, Niels Marquart, le facilitateur, en l’occurrence la
FFKM, a réussi à réunir autour d’une table les deux parties en conflit dans la crise. Apparemment le dialogue a commencé. Aucune précision toutefois sur la composition des deux délégations en présence n’a été rendue public et on ne sait pas si les deux personnalités, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina font partie des deux délégations. Le site de la rencontre est tenu au secret.
L’ambassadeur américain a félicité l’initiative des Nations unies (ONU) qui a délégué le secrétaire général adjoint, Haile
Menkeiros, un spécialiste des questions politiques. Cette rencontre se déroule sous l’égide de
l’ONU.
En tant qu’observateur, l’ambassadeur Niels Marquart estime que les négociations sont prometteuses et pour qu’elles |

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aboutissent, il faut un minimum de sérénité. Aussi, faut-il que dans chaque camp, on arrête les propos, déclarations, comportements et manifestations qui sont susceptibles de provoquer des réactions négatives et néfastes au bon déroulement des négociations.
Répondant à la question d’une journaliste de la radio Antsiva, Niels Marquart s’en tient à la légalité. « Chacun reste dans la situation telle qu’elle était. Le dialogue commence, il faut le maintenir et c’est dans ce dialogue qu’il faut trouver une issue malgache » souligne-t-il. Et l’ambassadeur américain de conclure que cela va peut-être prendre du temps mais il faut rester calme et s’armer de patience.
Les Nouvelles 13/02/2009
CUA : L'arrêt rendu par le conseil d'Etat sera décisif
- Manohisoa
Laquelle des deux PDS nommés aura le pouvoir à la commune urbaine d'Antananarivo ? Trouver la réponse à cette question s'impose après la confrontation de Michelle Ratsivalaka et de Guy Rivo Randrianarisoa, hier à
Tsimbzaza. Le sort des deux leaders par intérim est entre les mains du conseil d'Etat. Si la demande de sursis à exécution est rejetée, Guy Rivo Randrianarisoa poursuivra ses actions. Si dans le cas contraire, le sursis est appliqué, le pouvoir reviendra à Michelle Ratsivalaka. L'arrêt rendu par cette juridiction sera donc décisif pour les deux parties.
Car chacun a son interprétation des textes sur lesquels sa nomination est fondée.
«Andry Rajoelina m'a nommée en tant qu'intérim en vertu de l'article 60 de l'ordonnance de 1993 qui accorde la mise en place d'un maire par intérim. Raison d'ailleurs de notre demande de sursis à exécution de Guy Rivo au niveau du Conseil
d'Etat. De ce fait, c'est moi qui devrais diriger la commune jusqu'à preuve du contraire», a mentionné Michelle
Ratsivalaka.
Pour son cas, Guy Rivo Randrianarisoa de défendre qu'il a été nommé dans la légalité. «Un arrêté ministériel qui est déjà en vigueur et appliqué m'a accordé la place de Président de délégation spéciale. J'y reste encore tant qu'une autre décision n'est pas prise pour m'enlever ce titre».
Aux deux parties leurs points de vue. Les juridictions sont justement là pour trancher sur l'affaire, et la décision prise par le conseil
d'Etat reste l'autorité à ce sujet.
Encadré:
La formation du gouvernement insurrectionnel prend forme avec la nomination hier, sur la place du 13 mai, de quatre autres ministres dont le coordonnateur général de la CUA , Ny Hasina Andriamanjato aux Affaires étrangères, le député indépendant élu à Vohipeno, Jean-Claude Rakotonirina au Commerce, la présidente de la cour d'appel de Toliara, Christine Harijao Razanamahasoa à la Justice et Mario Rakotovao à l'Environnement. Cette deuxième série de nominations porte à huit le nombre de ministres qui forment jusqu'à ce jour le gouvernement Monja
Roindefo.
Mardi dernier ont été nommés ministres du gouvernement transitoire les personnes suivantes : le contrôleur général de police Organès Rakotomihanta à la Sécurité intérieure, Hajo Andrianainarivelo à la Décentralisation , Manantsoa Masimanana à l'Intérieur et Benja Razafimahaleo aux Finances et budget. Le reste des membres de ce gouvernement sera connu d'ici samedi et leur installation au niveau de leurs ministères respectifs devrait se faire dès lundi. Selon Andry Rajoelina, le gouvernement transitoire prendra sans tarder la relève de la machine administrative dès la mise en place effective des ministres.
Midi Mada 12/02/2009
Le TIM fait le plein
à Mahamasina - Davis R
Les partisans du TIM ont répondu massivement à l’appel du bureau politique hier afin de montrer leur soutien au Président Ravalomanana
Démonstration. Les partisans du Tiako i Madagasikara étaient venus massivement au stade municipal de Mahamasina hier, afin de montrer leur soutien au Président
Ravalomanana. Une véritable marée humaine a répondu à l’appel du bureau politique du parti, et ce, bien malgré la pluie. Outre les tribunes et les gradins, la pelouse était également bondée par une foule survoltée, avec des banderoles montrant des messages de soutien pour le président fondateur du
TIM. Plusieurs régions de la Grande île étaient représentées à cette « démonstration de force ». On peut citer entre autres, les Régions
Melaky, Bongolava et Vakinankaratra. Côté officiel, l’on a assisté à la présence du Premier ministre, Charles
Rabemananjara, accompagné de plusieurs membres du gouvernement. Entre autres, Bakolalao
Ramanandraibe, Hajanirina Razafinjatovo, Marcel Ranjeva, Abdoul
Salame, Panja Ramanoelina, Stangéline Ralambomanana, ainsi que de nombreux parlementaires.
Majorité silencieuse. Le président national du TIM et non moins président de la chambre haute, Yvan
Randriasandratriniony, qui a lu à l’occasion un message du président
Ravalomanana, a annoncé que « nous avons organisé ce rassemblement afin d’exprimer notre soutien au président élu démocratiquement ». Il a considéré cette réunion comme « l’expression de la voix de la majorité silencieuse ». Yvan Randriasandratriniony a également remercié le Secrétaire général des Nations Unies, Ban
Kin-Moon, en le remerciant pour sa contribution à |
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la recherche de solution pour la crise politique actuelle. Continuant sur sa lancée, le président du Sénat a lancé un appel aux Malgaches afin de « respecter les Institutions légales et de faire confiance au régime en place ». « Nous restons derrière le Président Ravalomanana pour les différents travaux accomplis depuis son accession au pouvoir », a-t-il soutenu.
Reconstruction. Et de rappeler qu’ « il a été élu démocratiquement le 3 décembre 2006 avec 54,79% des suffrages exprimés ». « Nous avons besoin de sécurité et de sérénité afin de réaliser les programmes de développement », a souligné le président du Sénat. Dans son message, le Président Ravalomanana a fait la promesse de rester au pouvoir, tout en respectant la Constitution. « Le rétablissement de l’ordre public et les travaux de reconstruction sont les priorités du gouvernement actuel », a-t-il laissé entendre.
xinhuanet.com 12/02/2009
Madagascar : l'opposition nomme quatre ministres
- Xinhua
L'opposition malgache, dirigée par l'ex-maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, qui s'est autoproclamé président de l'île, a nommé quatre ministres de son gouvernement de transition mardi, a rapporté mardi la radio privée
Antsiva.
Quatre ministres ont été nommés par Monja Roindefo, le Premier ministre du gouvernement de transition, désigné par Rajoelina.
Roindefo a désigné un contrôleur général de la police nationale, Organes Rakotomiantarizaka, comme ministre de la Sécurité intérieure et Mme Andrianiaina Harivelo comme ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire.
Le directeur de cabinet du ministère de l'Intérieur sous le gouvernement du président Marc Ravalomanana, Masimana Manantsoa, a été nommé ministre de l'Intérieur et de la Réforme de l'administration du gouvernement de transition.
Benja Razafimahaleo, le frère de l'homme politique défun Herizo Razafimahaleo, a été nommé ministre des Finances et du Budget. Ce dernier, fondateur du parti Leader-Fanilo et trois fois candidats présidentiels, était considéré par des observateurs comme le principal adversaire du président Marc Ravalomanana lors de l'élection présidentielle de 2006.
En promettant de nommer d'autres ministres plus tard cette semaine, Andry Rajoelina a exhorté ses partisans à cesser la grève et de rester chez eux mercredi, où le parti au pouvoir Tiako i Madagasikara (TIM, J'aime Madagascar) tiendra un rassemblement massif.
Selon la radio Antsiva, Rajoelina a juré de recueillir les signatures de Malgaches afin de faire juger le président Ravalomanana par un tribunal malgache ou international pour la tuerie des dizaines de manifestants le 7 février à Antananarivo.
Sobika.com 12/02/2009
Ravalo contre attaque
Le comité de soutien a Marc Ravalomanana a réussi sa démonstration de force. Hier entre 30000 et 40 000 personnes sont venues soutenir l'action du président malgré une pluie continue. Cette démonstration de force peut faire pencher dans la balance dans le cadre des négociations engagées avec Andry
Rajoeolina. sous l'égide de l'ONU notamment.
Que va faire Andry TGV maintenant ? Va t il maintenir ses exigences comme un gouvernement de transition pour des élections anticipées à moyen terme ? Va t il continuer à former son gouvernement sous sa "haute autorité pour la transition " ? Il avait dit qu'il irait jusqu'à la victoire finale, donc on ne peut pas remettre en cause sa détermination. Mais désormais, il sait que le camp d'en face n'est pas aussi démuni que cela. Mais son plus gros soucis aujourd'hui est de convaincre au delà de son mouvement. Si au début, la ferveur était grande, le soufflet est retombé.
Les appels à grêve générale vont à l'encontre de ce que veut la population de Tana, c'est à dire travailler pour gagner sa vie. Idem pour les appels à ville morte. Ces actions n'ont pas contribué a développer son mouvement et encore moins a le faire comprendre. Pendant ce temps, Ravalomanana fait le plein à Mahamasina malgré les évènement de samedi, ce qui devrait faire réfléchir le camp d'en face. |
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Il faisait un temps execrable par moment, mais les gens sont quand même venus remplir le stade |

Une armée de parapluie pour le meeting de soutient au Président Marc Ravalomanana. Sans la pluie, ils auraient sans doute encore été plus nombreux. |
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