MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 17 mars 2009  

BigNews: Les désinformations et les démentis ... 

L'Edito: « Fanjakan'i Baroa ve? ... »    ( ...  )

1. Sauver Madagascar du spectre «bonapartiste» (lematin)     ( ...  )

2. Madagascar: des soldats s'emparent de l'un des palais présidentiel (yahoo)     ( ...  )

3. Madagascar: le président prêt à un référendum pour régler la crise (ouest france)     ( ...  )

4. Madagascar : le face à face continue entre pouvoir et opposition (france info)     ( ...  )

5. Entre deux eaux troubles (tribune)     ( ...  )

6. En cas de coup d’Etat : Des milliards de dollars de financement compromis (Midi)     ( ...  )

7. Washington invite ses ressortissants à quitter Madagascar (challenges)     ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

8. Déchéance de Ravalo : Verdict de la HCC demain ? (midi)     ( ...  )

9. Questions pour un champion : Madagascar éliminé en demi-finale (express)    ( ...  )

10. Jacques Sylla traité de « mpijapy train » (midi)     ( ...  )

11. Pillages. La solidarité des riverains commence à se manifester (moov)     ( ...  )

12. Iavoloha : Ravalomanana sous haute protection (express)    ( ...  )

13. Le nouveau Chef d'Etat-Major de l'Armée : « Je reste neutre, je ne soutiens aucune partie » (midi)    ( ...  )

14. Fandrobana – fampihorohoroana Mampatahotra ny fanjakan’i Baroa (tribune)     ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  12 mars 09  >>   ( ...  )

*. Pillages : Des centaines de millions d'ariary de dommages (midi)   ( ...  )

17/03/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.490.17 Ar 
USD 1.926.78 Ar 
GBP 2.706.54 Ar 
CHF 1.626.11 Ar 
JPY 19.59 Ar 
ZAR 190.55 Ar 
HKD 250.61 Ar
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2488 28/02 2440
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Fanjakan'i Baroa ve ? ...  »

     " En Imerina, des Vazimba aux Andriana: Ce fut sous les règnes d’Andriamboniravina et d’Andriamoraony qui permirent à Andriambaroa d’abuser de son pouvoir en opprimant le peuple à son profit et au profit des siens. L’on conserve, très présent jusqu’à ce jour dans la mémoire populaire, l’idée que 

 le fanjakan’i Baroa est synonyme d’anarchie et de désordres. "   Baroa, en son royaume

    Le royaume de Baroa est une «rizière bordée d'océans», où les hommes naissent libres et égaux. Libres et égaux devant l'anarchie, l'indifférence et le mépris. Libres et égaux devant la violence, la bêtise et le déshonneur. Jamais autant la liberté n'a connu si peu de limites. Car dans le royaume de Baroa, tout le monde est assis sur le trône de Baroa.         Le royaume de Baroa célèbre la libre expression. Mieux encore, il magnifie la liberté de prêche. Via un matraquage médiatique bien huilé, que l'on voudrait homologuer d'un «journalisme engagé» et qui aurait bien pu être l'Inquisition, tant on s'acharne à encenser ou à saborder, selon le leitmotiv du jour. On se gaussait bien des «lignes éditoriales sympathisantes» d'hier, mais apparemment, il ne faut jamais dire fontaine. Car au royaume de Baroa, à chacun sa Pravda. 
      
Le royaume de Baroa tient à sa fierté. Ici, on aime à se croire différent, exceptionnel, malgré des décennies de crise latente et chronique qui n'ont fait qu'exploser «en temps voulu», témoins de l'incapacité générale à affronter ensemble le défi d'un développement durable. Et encore maintenant, quand les faits décrient l'échec commun, on se rejette les responsabilités à qui  

mieux mieux, sans jamais admettre que pour arriver à cette débâcle inouïe, il a fallu qu'on s'y mette tous.  

    Car au royaume de Baroa, après Baroa, le déluge.

         Mais Baroa ne vivra que le temps d'une crise ou du moins, cela est censé être son destin. Cet incontestable maître qui commande et ordonne en son royaume de faux, demain aura des comptes à rendre à l'Histoire. Cette heure venue, très peu ou aucun, comme toujours, auront le courage d'endosser la peau du loup. 

             Alors, pourquoi ne pas s'apaiser ? Retourner au calme, ce n'est pas se faire omerta, loin s'en faut. Mais au-delà de nos convictions, de notre quête de démocratie, de liberté et de réussite, quel que soit le camp que chacun choisit, si une âme citoyenne subsiste quelque part, en ce moment, elle doit choisir le calme. À moins, bien sûr, qu'une âme de Baroa vit en chacun d'entre nous… ... Lire la suite Cliquez-ici  

        Mialisoa Randriamampianina - Les Nouvelles

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Mialisoa  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


lematin.ma 17/03/2009           Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Sauver Madagascar du spectre «bonapartiste»  - Par LE MATIN 
La confusion qui règne à Antananarivo, capitale de Madagascar, n'exclut pas l'effort d'analyse et d'appréhension d'une situation inédite : les germes d'un « coup d'Etat bonapartiste » que la communauté mondiale, impassible et impuissante, est conviée à cautionner et encourager. Ni l'Union africaine, pavanée en grande pompe, ni l'Union européenne, ni le monde arabe et encore moins les Etats-Unis ne semblent être sensibilisés à une situation politique, économique et sociale chaque jour aggravée. Autant dire, si l'on s'en tient au seul blocage actuel, que la guerre civile s'installe.
La tentative de renversement du président élu emprunte tous les chemins, s'autorise en effet tous les droits et s'appuie sur un mécontentement qui, pour être effectivement justifié, ne constitue pas forcément une base démocratique ou une adhésion au jeune ambitieux et sans scrupules, Andry Rajoelina, qui s'est érigé dans la foulée un « président autoproclamé ». 
Madagascar est un pays pauvre, d'autant plus démuni que les frustrations se sont enracinées dans un quotidien sans horizon pour le peuple malgache. L'écart des modes de vie se creuse, paupérisant chaque jour les populations démunies, profitant aussi à une catégorie de riches et d'hommes d'affaires dont certains appartiennent à l'entourage du président contesté Marc Ravalomanana. Celui-ci connaît aujourd'hui les pires heures de son pouvoir, pourtant gagné suite à des élections régulières. Il est reclus dans sa résidence présidentielle, face à une population chauffée à blanc et montée à bloc contre lui, qui le défie, réclame sa démission.
On lui reproche notamment de faire fructifier son groupe agroalimentaire, de n'être pas en mesure de répondre aux attentes des populations et de privilégier son clan. Ce faisceau de reproches est classique, il sert « d'explosif » pour rameuter le peuple.
Les forces armées, en principe pilier de la stabilité et de la légalité, sont plus que tentées par l'appel à l'insurrection que le principal opposant, Andry Rajoelina, pour s'emparer du pouvoir et le confier à ce dernier. Celui-ci, au demeurant, après s'être peaufiné un masque d'opposant légal, se refuse obstinément à la proposition que, de guerre lasse, le président malgache lui a faite comme un défi : l'organisation d'un référendum. « Ce n'est pas le souhait de la population, rétorque-t-il, il n'y aura pas de référendum et nous allons mettre en place le gouvernement de transition ». 
Le chef de l'Etat, qui, protégé par quelque 5 000 fidèles, s'est barricadé en sa résidence à quelques kilomètres de la capitale occupée quasiment par les partisans du maire Rajoelina, n'en démord pas de demeurer à son poste. 
A la question de sa démission, il répond simplement : « Jamais » ! Nous assistons à une radicalisation des positions, marquée cependant par une série de faits significatifs qui militent aux dépens du président et en faveur des putschistes : la défection de certains membres du gouvernement et des forces armées. C'est une épreuve de force qui est désormais entre les deux hommes, et c'est une épreuve tout court pour le pays. Les heures qui passent sont décisives, rapides et le temps accélère le temps pour ne pas attirer notre regard sur le destin de la Grande île qu'est Madagascar. Pour autant, la situation n'est pas sans issue. La tentation de prendre le pouvoir par un coup d'Etat, légalisé pour ne pas dire fomenté par l'armée, devrait être non seulement condamnée mais combattue.
L'Union africaine et les autres puissances devraient intervenir pour assurer une transition, si tant est que l'on puisse se résoudre à cette forme de changement, sans élections et sans consultations. Paradoxalement, la situation à Madagascar s'apparente à celle qu'avait connue en 1971 le Chili, dans laquelle Salvador Allende, figure emblématique du socialisme à visage humain, s'était barricadé avec quelques partisans dans le Palais présidentiel, le Palacio de la Moneda, pour résister à l'assaut fasciste des militaires chiliens, Augusto Pinochet, Jorge Vidéla et consorts, soutenus par la CIA. 
Il était mort héroïquement, tombé sous les balles de ses assassins qui, ensuite, avaient ratissé le pays avant de le livrer aux multinationales américaines. L'époque a peut-être changé et le contexte malgache n'est pas celui du Chili des années soixante et quatre-vingt. Mais, toutes proportions gardées, le modus operandireste le même quarante ans après. L'Union africaine, par le biais de son « Conseil de paix et de sécurité » s'est empressée de tenir une réunion hier à Addis Abéba avec comme ordre du jour urgentissime : « le règlement de la crise malgache », une réunion à huis clos et au cours de laquelle l'ambassadeur de Madagascar a été convié à faire un exposé sur la situation qui y prévaut. 
Si l'on s'en tient, en effet, à une déclaration officielle des responsables de l'Union africaine, cette institution panafricaine si prisée, « toute forme de changement anticonstitutionnel à Madagascar est catégoriquement rejetée » ! On ne peut que souscrire à ce vœu qui, pour autant, risque d'être contredit par une réalité d'autant plus mouvante qu'elle pourrait dépasser les analyses que l'on se fait de la situation sur place. Or, l'Union africaine, dans toutes ses instances et ses composantes, ne peut en l'occurrence se contenter de proclamations vertueuses. 
Elle doit abandonner la rhétorique habituelle, saisir le dossier malgache dans toute sa complexité et promouvoir le retour à la normale. Elle doit s'opposer à cette détestable pratique du coup d'Etat bonapartiste derrière laquelle, main invisible mais omniprésente, se profile la silhouette sulfureuse du dictateur de pacotille, Ratsiraka, qui a incarné la détresse de la Grande île pendant des années. 


yahoo.com 17/03/2009
Madagascar: des soldats s'emparent de l'un des palais présidentiel -  AP
Imprimer En pleine crise politique à Madagascar, des soldats se sont emparés lundi soir d'un palais présidentiel désert d'Antananarivo, une démonstration de force symbolique après que le chef de l'opposition Andry Rajoelina eut appelé l'armée à arrêter le président Marc Ravalomanana. Lire la suite l'article
Ce dernier s'était installé depuis quelque jours dans un autre palais de la capitale malgache, protégé par ses partisans et la garde présidentielle. Des soldats ont demandé lundi aux partisans de Marc Ravalomanana d'enlever les barrières installées près du palais où il s'est réfugié.

Quelque 90 soldats ont pris lundi soir le contrôle du palais près duquel des soldats avaient ouvert le feu contre des manifestants de l'opposition le mois dernier, tuant au moins 25 personnes. C'est après ces événements, qu'une partie de l'armée a commencé à se désolidariser du président Marc Ravalomanana, et refusé de recevoir ses ordres, sans soutenir toutefois explicitement son rival Andry Rajoelina.
Un journaliste d'Associated Press avait vu les soldats faire entrer un blindée dans ce palais d'ordinaire utilisé pour les cérémonies officiels et qui semblait désert. Les soldats ont déclenché deux explosions et procédé à quelques tirs, sans explication, avant de briser des fenêtres et des portes à l'intérieur de l'édifice.
Les militaires ont affirmé faire partie de la "nouvelle" armée malgache. Un porte-parole de cette faction, Noel Rakotonandrasana, a ensuite expliqué que le palais et ses environs avaient été "sécurisés" sans trouble ni résistance.
Cette opération intervient en pleine confusion dans l'île, en proie à la crise politique depuis plusieurs semaines. Le chef de l'opposition Andry Rajoelina, qui réclame la démission de Marc Ravalomanana, s'est autoproclamé président ce week-end, a nommé un "gouvernement de transition" en promettant une nouvelle présidentielle d'ici deux ans. Mais le président, qui promet un référendum pour résoudre la crise, a une nouvelle fois exclu lundi de quitter le pouvoir.
"Pour nous, le référendum est déjà fait, il n'a plus lieu d'être. Le peuple s'est déjà exprimé. Son avis est unique: Monsieur Ravalomanana doit démissionner. Il n'a plus aucun pouvoir", a déclaré M. Rajoelina lundi sur les ondes de la radio nationale. "Le plus pressé, maintenant, c'est de mettre en place le gouvernement de transition et d'organiser des élections présidentielles libres et transparentes dans les meilleurs délais". Le chef de l'opposition, âgé de 34 ans, a ensuite appelé l'armée et la police à arrêter Marc Ravalomanana.
Le président, accusé par l'opposition de gaspiller les fonds publics et porter atteinte à la démocratie, a répété à l'issue du conseil des ministres qu'il "ne démissionnerai(t) jamais". "C'est le peuple qui doit dire si je dois rester ou pas. C'est la question que nous leur poserons au cours du référendum". Marc Ravalomanana a affirmé qu'une "commission électorale indépendante serait "mise en place pour organiser ce référendum".
L'armée avait fait savoir dimanche qu'elle souhaitait rester en dehors de la crise politique et que sa première priorité était de rétablir l'ordre, selon un de ses porte-parole. Mais le nouveau chef autoproclamé des forces armées est considéré comme un pro-Rajoelina.


ouest-france.fr 16/03/2009 

Madagascar: le président prêt à un référendum pour régler la crise

Après avoir assuré qu'il ne démissionnerait jamais, le président malgache Marc Ravalomanana s'est dit prêt à organiser un référendum pour régler la crise.
La confusion la plus totale règne actuellement à Madagascar, qui semble au bord de l'explosion.

Hier, l'opposition assurait avoir pris le pouvoir. Andry Rajoelina proclamait même qu'il commandait l'armée et qu'il dirigeait désormais le pays à la tête d'une Haute autorité de transition censée organiser des élections "libres et équitables" d'ici deux ans.
M. Rajoelina avait également fixé samedi un ultimatum de quatre heures au président Ravalomanana pour démissionner. 
Référendum?
D'un autre côté, le président malgache Marc Ravalomanana déclare, ce dimanche à Antananarivo, qu'il ne démissionnerait jamais peu après avoir été acclamé par 5 000 de ses partisans rassemblés devant le palais présidentiel.
Le président a toutefois concédé qu'il était prêt à organiser "un référendum si c'est nécessaire" pour régler la crise ouverte avec l'opposition.
Cette démonstration de force du président semble toutefois peu encline à mettre à mal la détermination de l'opposition et de son leader, surnommé TGV, pour son caractère fonceur.

Journée du 15 mars 2009 à Iavoloha: Le président  Ravalomanana et son épouse.


France-Info.com 16/03/2009

Madagascar : le face à face continue entre pouvoir et opposition - France Info - Léa Zilber avec agences
Devant quelques 5.000 partisans réunis devant le palais présidentiel pour un culte religieux, le président malgache Marc Ravalomanana a affirmé qu’il ne démissionnera "jamais". 

Mais il s’est déclaré prêt à organiser un référendum si c’est nécessaire pour régler la crise ouverte avec l’opposition. "Je reste au pouvoir. Je n’ai pas peur d’un référendum si c’est nécessaire".
Au même moment, un autre culte se déroulait dans le centre d’Antananarivo regroupant le chef de l’opposition Andry Rajoelina et ses partisans. Réunis sur la place du 13-Mai, haut lieu des rassemblements de l’opposition, environ 3.000 fidèles, vêtus de blanc, priaient dans le recueillement pour la "fin des ténèbres" et "le retour de la lumière" à Madagascar.
La déclaration du président Ravalomanana de ne jamais démissionner fait suite à l’ultimatum lancé hier par Andry Rajoelina lui donnant quatre heures pour partir.
Rajoelina, 34 ans, surnommé TGV pour son caractère fonceur, estimait hier qu’il commandait l’armée et qu’il dirigeait désormais le pays. La "Haute autorité de transition" dont il se dit chef est censée organiser des élections "libres et équitables" d’ici deux ans.
Plus de 135 personnes sont mortes dans ce conflit depuis la début de la crise le 26 janvier.

Les citoyens devront peut-être trancher entre le président et l'opposition   ©Reuters Siphiwe Sibeko


Tribune Mada 14/03/2009

Entre deux eaux troubles - par Valis 
La journée d’hier vendredi 13 mars a été la journée des rumeurs. Les « on dit » les plus invraisemblables ont fusé de partout et ont entretenu l’angoisse dans l’opinion depuis le début de la journée.
Ici des chars blindés qui seraient partis d’Imerintsiatosika et d’Arivonimamo ; mais ils étaient invisibles. En tout cas, ils n’étaient pas dans la rue. Peut-être sont-ils dans un campement quelconque mais aucune radio, aucun reporter n’a pu les localiser.
Là des annonces de plans d’assauts d’un contingent armé appuyé par des blindés, contre le palais d’Etat d’Iavoloha ; ou encore une tentative d’assassinat contre le président de la République, Marc Ravalomanana. Sans parler des mercenaires qui auraient séjourné à Fianarantsoa, ou d’étrangers suspects qui seraient dans l’après-midi à Andranomanelatra-Antsirabe.
Bref, des rumeurs et des spéculations qu’aucune source d’informations fiable n’a pu vérifier.
La démission de Charles Rabemananjara, premier ministre et chef du gouvernement légal, annoncé par certains, n’a pas été non plus vérifiée dans la journée.
En tout cas, les partisans du régime ont fait le déplacement à Iavoloha mais n’ont rencontré ni blindé, ni mercenaire et encore moins de contingents armés prêts à prendre d’assaut le palais présidentiel. La circulation sur la portion de la Route nationale 7 qui conduit à Iavoloha était libre.
A propos de sources d’informations, on doit avouer que le simple gens est aujourd’hui très peu informé. La radio nationale et la télévision nationale n’ont pas émis. Par contre les deux radios de l’extrême, VIVA et MADA, continuent de fonder leur commentaires sur des faits bidons ou sur des rumeurs ou des suppositions.
Seule la radio Don Bosco demeure la plus informative et dans une moindre mesure la radio Antsiva.
Toutes ces "intox" semblent être lancées par les camps opposés dans des buts précis : prouver avec les réactions obtenues que l’on bénéficie de soutiens, et provoquer des retournements de veste.
En somme, le simple gens doit naviguer entre les eaux troubles des deux extrêmes pour se faire une idée et une opinion de l’actualité nationale. Ce qui n’est pas un exercice intellectuel de tout repos après une journée rude par les temps qui courent. Car il faut aussi admettre que la période est celle de la vache maigre et le fonctionnaire est impatient de voir les 20 du mois venir pour sa paye.
En fait les rumeurs de la journée d’hier font penser aux rumeurs du vendredi 6 mars dernier d’Ambatobe. Les rumeurs, d’il y a exactement une semaine disaient que le domicile de Andry Rajoelina allait être attaqué par des soldats de l’EMMONat. Pire, que des mercenaires à la solde du régime seraient sur le point de tuer Andry Rajoelina.
Contrairement à celle d’hier, la journée du vendredi 6 mars avait été lugubre pour les habitants d’Ambatobe et les élèves du Lycée français bloqués dans leur établissement en raison de ces rumeurs. C’était il y a une semaine exactement. A quelle rumeur doit-on encore s’attendre vendredi prochain


Midi Mada 14/03/2009
En cas de coup d’Etat : Des milliards de dollars de financement risquent d’être compromis - R.Edmond
Les conséquences d’un coup d’Etat seraient extrêmement graves pour l’économie
Madagascar est prévenu. En cas de coup d’Etat, il y aura une suspension immédiate des aides. Une alternative qui mettra le pays complètement à genoux, sur le plan économique, puisque ce sont plusieurs milliards de dollars de financements pour le développement qui risquent d’être compromis. Pour ne citer que les trois plus grands bailleurs de fonds multilatéraux du pays que sont le FMI, la Banque Mondiale et l’Union Européenne, le portefeuille totalise un peu moins de 2 milliards de dollars.

Le FMI, la référence
C’est le portefeuille du Fonds monétaire International qui est le plus petit en volume. Il s’agit, en l’occurrence de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance. L’actuelle FRPC, un programme triennal, qui est à sa cinquième tranche se chiffre à 87,5 millions de dollars et appuie des programmes qui reposent sur des stratégies nationales de réduction de la pauvreté. Il s’agit, pour la FRPC d’appuyer des programmes qui s’inscrivent dans un cadre de politique macroéconomique et sociale, de nature à stimuler la croissance et à faire reculer la pauvreté. C’est pour cette raison, d’ailleurs que le financement du Fonds sert de référence à certains autres bailleurs de fonds qui conditionnent leurs appuis à la réussite ou non du programme du FMI.
La Commission Européenne et les dons
L’autre bailleur de fonds, non moins important est la Commission Européenne dont le portefeuille quinquennal se chiffre généralement entre 500 et 600 millions d’euros, à travers le Fonds Européen de Développement (FED). La coopération communautaire est très intéressante dans la mesure où elle est essentiellement constituée de dons. Les aides de la Commission Européenne se concentre sur l’appui à certaines politiques nationales : appui macroéconomique et appui aux politiques sectorielles, visant des objectifs de développement durable à caractère structurel. La Commission Européenne finance également d’importants projets de désenclavement, de structuration du monde rural, de gestion durable des ressources naturelles et consolidation des secteurs sociaux. On connaît surtout les grandes routes nationales financées par l’Union Européenne et qui sont sources de développement dans de nombreuses régions. La Commission Européenne appuie également le renforcement de l’Etat de droit et la bonne gestion des affaires publiques. Mais surtout, tous les ans, la Commission Européenne intervient pour aider le pays à faire face aux dégâts nés des catastrophes naturelles, comme les cyclones. Un appui de taille qui risque d’être compromis si jamais les puschistes viennent au bout de leur projet de coup d’Etat.
21 projets pour la Banque Mondiale
Le troisième grand bailleur de fonds qui risque aussi de suspendre ses appuis en cas de coup d’Etat est la Banque Mondiale que l’on peut qualifier de bailleur des grands projets. Le portefeuille actuel de la Banque Mondiale à Madagascar est en effet, constitué de 21 projets pour un engagement total d’environ 1,153 milliards de dollars. Ces projets financés par la Banque Mondiale sont aussi importants les uns que les autres. Les programmes de financement de la Banque Mondiale concernent en effet, les grands secteurs de développement économique, les ressources minérales, le développement du secteur privé. D’autres secteurs économiques importants comme le transport rural, les infrastructures de transport, la microfinance, l’eau et l’énergie, la gouvernance et le développement institutionnel, le développement rural, la santé et l’éducation…sont appuyés efficacement par la Banque Mondiale. En tout cas, si le pays a eu droit à des projets de grande envergure comme le Fonds de Développement Communautaire (FID), financé à 178 millions de dollars ou encore les Pôles Intégrés de Croissance (PIC), c’est grâce à la Banque Mondiale, qui, en tant que partie intégrante de la communauté des bailleurs de fonds pourrait aussi décider cette suspension des appuis en cas de coup d’Etat, dont le pays n’a vraiment pas besoin. Au risque de rejoindre le chemin du Zimbabwe qui, depuis que le FMI a cessé de travailler avec lui en 2006 a sombré rapidement dans le chaos total pour se retrouver actuellement avec une hyperinflation qui se chiffre à plusieurs centaines de milliers de pour cent et un taux de chômage de 94%. 


challenges.fr 13/03/2009 
Washington invite ses ressortissants à quitter Madagascar - - par Richard Lough (Reuters) 
Confusion à Madagascar, où la mutinerie s'étend - La situation est de plus en plus confuse à Madagascar, où la mutinerie s'étend au sein des forces de sécurité et des soldats dissidents encerclent la résidence du Premier ministre.
Dans un message à la radio nationale, jeudi, le président Marc Ravalomanana a exhorté l'armée et la police à "assumer leurs responsabilités" dans la lutte de pouvoir qui l'oppose à l'opposition et a fait 135 morts depuis le début de l'année.
Les mutins rassemblés devant le siège du gouvernement ont déclaré négocier avec les gardes du corps pour que soit investi un nouveau Premier ministre désigné par le chef de l'opposition Andry Rajoelina.
Le bras de fer entre Ravalomanana et Rajoelina s'est doublé ces derniers jours d'une situation incertaine au sein de l'état-major, au point que personne ne sait plus exactement qui contrôle les forces de sécurité.
Mercredi, le leader d'une mutinerie s'est proclamé chef d'état-major de l'armée, écartant de cette fonction le général Edmond Rasolomahandry qui avait donné à la classe politique trois jours pour résoudre la crise.
Dans la soirée, l'entourage de Rajoelina a semblé approuver pour la première fois l'action des mutins, disant : "Les forces de sécurité ont pris leurs responsabilités et n'ont pas voulu souiller leur honneur militaire par des actions de répression."
L'AMBASSADEUR AMÉRICAIN ALARMISTE
Le chef de la gendarmerie a apporté jeudi son soutien aux mutins. "Nous travaillons avec l'armée et la police nationale avec le nouveau chef d'état-major de l'armée. La priorité est de rétablir l'ordre", a déclaré le général Pily Gilbain.
Prié de dire si la gendarmerie interviendrait contre des manifestants civils, il a répondu : "Les protestations populaires sont des protestations politiques. Nous, les forces armées, ne sommes pas politiques, nous ne nous mêlons pas de politique."
"Notre priorité est de rétablir l'ordre public. J'appelle les forces de sécurité à assumer leurs responsabilités, à protéger la population, et à le faire dans la dignité", a pour sa part déclaré le chef de l'Etat à la radio nationale.
Lundi soir, l'Onu a placé sous sa protection dans une résidence diplomatique Andry Rajoelina, entré dans la clandestinité voici quelques jours de crainte d'être arrêté.
Les médiateurs espéraient organiser ce jeudi un tête à tête entre le chef de l'Etat et Rajoelina mais ce dernier a refusé d'y participer. "Le dialogue a été reporté en raison de problèmes de dernière minute", a commenté le médiateur des Nations unies, Drame Tiebile, sans autres détails.
L'ambassadeur des Etats-Unis, qui a estimé que le pays était "au bord de la guerre civile", encourage ses diplomates et ressortissants à quitter l'île.
La crise secoue depuis décembre une île qui est la quatrième du monde par les dimensions et dont la croissance économique dépend du tourisme ainsi que des investissements extérieurs dans l'exploration de ses vastes réserves pétrolières et minières.
Beaucoup de Malgaches estiment toutefois que les retombées de la croissance engrangées sous la présidence de Ravalomanana ne leur ont pas profité. Rajoelina, ancien disc-jockey de 34 ans passé à l'action politique, a capitalisé sur ce mécontentement.
Le président Ravalomanana, magnat de l'industrie laitière aujourd'hui âgé de 59 ans, a qualifié Andry Rajoelina de fauteur de troubles.
Le chef de la mission de l'Union européenne à Madagascar, Jean-Claude Boidin, a prévenu que tout coup d'Etat aboutirait à une suspension immédiate de l'aide au pays. "Ce n'est pas une possibilité, c'est une règle fixée par les accords de Cotonou."
A Antananarivo, sur la place du 13-Mai, épicentre des révoltes populaires depuis l'indépendance de la France en 1960, les boutiques sont restées fermées.
Version française Jean-Stéphane Brosse

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Les Voeux  Rainizafimanga

2009 2009

Midi Mada 17/03/2009
Déchéance de Ravalo : Verdict de la HCC demain ? - R. O
La HCC se penche, depuis hier, sur la résolution déposée samedi par le camp de Andry Rajoelina qui demande la déchéance de leurs fonctions du Président de la République, de l'Assemblée nationale, du Sénat et du gouvernement. Et ce, pour dire et juger que « les attributions dévolues au Président de la République seront désormais exercées par le Président de la HAT ».

 La HCC rendra-t-elle un arrêt ou un avis ou une décision ? « Nous nous penchons en toute sérénité sur la question », répond le président de la HCC. Pour ajouter même qu'Ambohidahy « ne reçoit aucune pression de l'une ou de l'autre partie ».
Solution. « Nous sommes aussi des citoyens qui ne souhaitent pas des « korontana », mais veulent une solution à la crise », confie Jean-Michel Rajaonarivony. Nous, ce sont les 9 membres de la HCC qui ont tenu à être au grand complet pour ce dossier, même s'ils peuvent statuer avec 6 membres. « Nous sommes tous responsables », souligne le président. Se défendant d'annoncer le jour du verdict. « On ne peut quand même pas se prononcer à la va-vite », lâche-t-il. En tout cas, ce sera pour cette semaine. Peut-être demain.


Express Mada 16/03/2009
Télévision Questions pour un champion : Madagascar éliminé en demi-finale  - Hernan Rivelo
Les représentants de Questions pour un champion « Spécial langue française 2009 » ont dû se contenter d'un passage en demi-finale du candidat Hery Al-Fetra Rasamoely. L'émission « Spécial Madagascar » a été diffusée vendredi soir sur FR3, la chaîne qui diffuse cette émission présentée par Julien Lepers.
Une rediffusion sur TV5 Monde de cette séance malgache a eu lieu hier soir, tandis que la grande finale a été programmée, toujours hier soir, sur FR3. Soulignons que le palmarès revient cette année à l'Egypte, après un face-à-face italo-égyptien.

Encadré: Firenena 8 no miara-milalao amin’i Madagasikara mandritra ity « Questions pour un champion spécial langue française » ity, anisan’izany i Mexique, Etats-Unis, Cameroun, Turquie, Tunisie, Slovaquie, Italie, Finlande, Egypte


Midi Mada 16/03/2009

Jacques Sylla traité de « mpijapy train »  - Propos recueillis par R. O
OPPOSITION. La venue sur la Place du 13 mai du président de l'Assemblée nationale, fût-il en qualité d'invité, a soulevé le tollé parmi les opposants pro-Rajoelina.
« Pourquoi est-il venu sur la Place du 13 mai ? Si c'était pour parler de son parcours sinueux, tout le monde le sait déjà ». Marson Evariste, car cette réflexion est de lui, d'expliquer que « Jacques Sylla est allé de trahison en trahison. Il a trahi Zafy Albert dont il était le ministre des Affaires étrangères pour se rallier par la suite à Marc Ravalomanana dont il devint le Premier ministre. Traitant de tous les noms l'opposition – y compris les députés non Tim – qui n'était pas crédible à son avis».
Enième trahison. Continuant sur sa lancée, le leader du RPSD de rappeler que « pas plus tard que lors de la grand'messe d'Iavoloha en début d'année, Jacques Sylla avait encouragé Marc Ravalomanana à ne pas se laisser faire par Andry Rajoelina ». Pour Marson Evariste, « si le président de l'Assemblée nationale devait retourner sa veste, il aurait dû le faire après le carnage du 7 février 2009 à Ambohitsorohitra ou, à la limite, au lendemain de la reprise sanglante des ministères à Anosy par les forces de l'ordre . On l'aurait quelque peu compris s'il l'avait fait à ce moment-là au lieu d'attendre presque le jour de la victoire pour jouer au « mpijapy train ». Il aurait pu faire l'économie d'une énième trahison ».
Moralité. Même réaction d'indignation de la part de Olala face à la pirouette de Jacques Sylla. Me Willy Razafinjatovo qui appartient au même corps que le président de l'Assemblée nationale, de souligner qu' « avant d'être admis au barreau, les avocats font l'objet d'une enquête de moralité. Ils doivent notamment être sobres, dignes et de bonne foi ». Olala de demander « quel genre d'avocat est venu sur la Place du 13 mai ? » Et d'expliquer que « hier encore, il était venu au CAPSAT pour tenter d'amadouer les militaires ».
Démission. Il, c'est évidemment Me Jacques Sylla qui, selon Olala, « défendait mordicus la cause de Marc Ravalomanana en excluant son départ. Aujourd'hui, il prétend avoir négocié la démission de ce dernier ». Continuant « ses conclusions » contre l'ex-avocat de la partie adverse, Me Willy Razafinjatovo de faire remarquer que « Jacques Sylla n'a pas de personnalité ni de convictions ». Et de rappeler même que « beaucoup de personnes ont été jetées en prison du temps où il était Premier ministre ». Pour Olala, « avec ce énième revirement, Jacques Sylla est de la même trempe que Kaleta ».


moov.mg 14/03/2009
Pillages. La solidarité des riverains commence à se manifester - Midi Mada
Le pillage du domicile du député Mamy Rakotoarivelo, avant-hier à Ankadifotsy, a fait l'objet d'une vingtaine d'arrestations. 
Et une partie des pillards, bien qu' arrêtés par les forces de l'ordre, ont tout de même subi les foudres des habitants du quartier. « Ras-le-bol de ces actes de pillage », entend-on alors dans la foule du quartier, dont certains ont lancé des projectiles à l'endroit des quelques pillards qui sortaient de la maison et d'autres déambulant les bras chargés d'objets en tous genres, tandis que les autres riverains ont vraiment déchargé leur colère sur les pillards déjà arrêtés par les éléments des forces de l'ordre. 
Certains témoins d'expliquer que cette solidarité spontanée pourrait avoir son explication sur le plan humain suite aux actions sociales initiées par le député et dont ont bénéficié de nombreux habitants du quartier, dont notamment les sportifs et les personnes vulnérables. 


Express Mada 14/03/2009
Iavoloha : Ravalomanana sous haute protection  - Fano Rakotondrazaka 
Les partisans de Marc Ravalomanana veulent montrer leur attachement au Président. Ils ont mis en place des dispositifs de sécurité devant le palais d'Iavoloha.
Les pro-régime servent de bouclier afin éventuellement de protéger le président de la République Marc Ravalomanana. Depuis hier, ils ont mis en place des dispositifs pour une défense du palais présidentiel. Des centaines de partisans se sont installés au niveau de la bifurcation vers Iavoloha, sur la route nationale RN 7. Quelques tentes ont aussi été montées pour ceux qui vont monter la garde la nuit. 
Ce n'est qu'à 15 h 40 minutes que le ministre de l'Economie, du commerce et de l'industrie (MECI), Ivohasina Razafimahefa et le député élu à Ambohidratrimo, Raharinaivo Randrianatoandro, sont arrivés sur les lieux. 
Le membre du gouvernement a été très applaudi par la foule, dès qu'il est sortie de sa voiture 4x4. Il s'est tout de suite dirigé vers la sonorisation mobile, à dix mètres de son véhicule, et a pris le micro. «Je vous remercie de défendre notre président de la République. Nous le défendrons jusqu'au bout», s'est-il adressé à l'assistance. 
Raharinaivo Randrianatoandro, quant à lui, a aussi félicité les pro-régime de leur geste. «Nous n'acceptons pas qu'une minorité prenne le pouvoir», s'est-il contenté de déclarer. 
Ivohasina Razafimahefa n'est pas resté longtemps sur place. Sa voiture a demarré et a pris la direction du palais. 
Avant le passage de ces deux personnalités, des militaires armés se sont rendus aussi à un endroit en face des partisans de Marc Ravalomanana. Ce sont des éléments de la garde présidentielle, selon l'explication de l'animateur. 
La consigne de se rendre à Iavoloha a ainsi été donnée, hier midi, devant le stade de Mahamasina, après un certain temps d'attente. La mesure semble être prise suite aux bruits qui circulent sur une éventuelle prise du palais présidentiel par les adhérents, militaires ou civils, au mouvement dirigé par l'ancien maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina.


Midi Mada 13/03/2009

Le nouveau Chef d'Etat-Major de l'Armée : « Je reste neutre, je ne soutiens aucune partie »
Col Ndriarijaona André. Le nouveau Chef d'Etat-Major de l'Armée est contre la mise en place d'un directoire militaire - Propos recueillis par Davis R

Assises nationales. Le nouveau CEMGAM a rencontré les représentants du corps diplomatique hier à Andohalo. Etaient présents entre autres, le Nonce apostolique Augustine Kassujja et les ambassadeurs de France, des Etats-Unis, de Russie et de l’Union Européenne. La position des militaires quant à la crise politique actuelle, le rétablissement de l’ordre public, la situation des ressortissants étrangers, les assises nationales et le directoire militaire figuraient au menu de cette visite, qui a duré un peu plus d’une demi-heure. Après cette entrevue, le Col Ndriarijaona André nous a accordé un entretien en exclusivité. L’occasion pour lui de déclarer que « pour le moment, notre priorité c’est de rétablir la sécurité et la sérénité, ainsi que de sauvegarder la cohésion au sein des forces armées ». En ce qui concerne les assises nationales de sortie de crise proposées, par la FFKM et la communauté internationale, au CEMGAM d'annoncer qu’ « elles devraient être organisées au plus vite ». Une manière de montrer que le nouveau Chef d’Etat-Major n’est pas contre l’organisation d’un dialogue élargi. Et d'expliquer que « les forces armées n’envisagent pas de prendre le pouvoir ». « Nous sommes contre la mise en place d’un directoire militaire », a-t-il indiqué. 
Linge sale. Continuant sur sa lancée, cet officier supérieur a laissé entendre que « personnellement, je 

reste neutre et je ne soutiens aucune partie dans cette crise ». Quant à sa rencontre avec l’actuel chef suprême de l’armée, qu’est le président Ravalomanana, au Col Ndriarijaona André de faire savoir que « pour le moment, je n’ai pas encore été avisé…Toutefois, je suis ouvert à toute discussion ». En ce qui concerne les rumeurs sur l’intervention des militaires de la SADC dans la Grande île, il a précisé qu’ « une intervention pareille exige l’aval du pays concerné, sinon elle peut être considérée comme une ingérence ». « Nous devrions laver notre linge sale en famille », a-t-il souligné. Par contre, le CEMGAM a haussé le ton quant à la présence de mercenaires étrangers dans la Grande île, et d’annoncer que « c’était une maladresse de les recruter ». 


Tribune Mada 13/03/2009
Fandrobana – fampihorohoroana Mampatahotra ny fanjakan’i Baroa - Riana Raymond
Raha mbola samy miady mafy, miady ny fitondrana ny andaniny sy ny ankilany mpifanandrina amin’izao krizy izao, mahazo vahana ny fanjakan’i Baroa. Fandrobana, fanendahana antoandrobenanahary, arahana fampihorohoroana, izany no iainana eto an-drenivohitra amin’izao fotoana izao. 
Mikorontana ambony ambany ny fiarahamonina eto an-drenivohitra ankehitriny. Ankoatra ny gaboraraka ataon’ny mpivarotra sy ny mpanao fitaterana samy manao izay saim-pantany, toy ny ganagana misasa loha, mahazo vahana ny asan-jiolahy. Toa mametraka fanjakana kely ho azy ireo mihitsy ankehitriny ny mpandroba sy mpanendaka. Tsy tahotra tsy henatra intsony, fa antoandrobenanahary izao no hanaovan’izy ireo ny asa ratsiny. Tsy vitan’ny fandrobana sy ny fanendahana fotsiny fa manaraka koa ny fampihorohoroana sy fisotasotana olona, toy ny fanakanana taxi-be hiverin-dalana na fisintonana sakafo eny an-tanan’olona. Nampivarahontsana ny fisahotaky ny olona teny Andravoahangy sy Behoririka hatrany Besarety, ny asabotsy teo, taorian’ny hetsiky ny Tgv, teny amin’ny Kianjan’ny 13 mey. Tonga teny ireo mpanararaotra, izay nanova fomba fanao. Tsy namaky tranombarotra intsony indray fa nandroba ny mpandalo sy ireo fiara taxi-be miadam-pandeha na miantsona, miandry mpandeha. Renim-pianakaviana iray very rojo volamena, resevera amin’ny zotra 135 sy 144 no voabedan’ireo jiolahy marobe ka nalaina an-keriny ny vola teny amin’izy ireo. Torak’izany ny mpandalo teny ambonin’ny tetezan’Andravoahangy, lasibatra ny fitehirizam-bola sy ny finday. Anaovan-dry zalahy politikan’ny be no ho vitsy ny olona tiana hasiana. Mitazam-potsiny sy niraviravy tanana ireo nanatri-maso tamin’ny nafitsok’ireo andian-jiolahy izay nahitana olona 50 mahery. 
Samy manao izay tiany 
Santionany amin’ny trangam-piarahamonina mampitaintaina ireo fa mampiteny ny moana koa ny afitsoky ny mpitondra fiara na ny môtô. Tsy misy manaja intsony izay lalàna mifehy ny fifamoivoizana. Sahin’ny olona ny mandeha amin’ny lalana tsy natao hifanenana, tsy voahaja intsony ny aroloha, tsy matahotra mivezivezy ny fiara na tsy manana taratasy ara-dalàna aza. 
Ireo mpivarotra amoron-dalana tsy lazaina intsony fa efa midina eny ampovoan’ny arabe mihitsy. Ny mpandamina tsena indray no mihafihafy amin’ny fampitahorana atao azy ireny. 
Tsy voahaja ny ora fidirana amin’ny biraom-panjakana, manomboka hita taratra koa ny fakana vola kely hanafainganana ny asa. Misy ny sekolim-panjakana sasany izay zara raha mampianatra ankizy noho ny tsy fisian’ny fanaraha-maso hentitra intsony. 
Tsy mahataitra ny olona intsony ny fisiana mpitandro filaminana etsy sy eroa. Miova ny toe-tsaina noho ireo roa lahy mpifanolana manome ohatra ratsy ho azy ireny amin’ny fanaovana be marenina. Raha ny tena marina, miditra tsy kelikely amin’ny fanjakan’i Baroa ny eto an-drenivohitra ka mila fahatongavan-tsaina haingana.

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